La gestion des crédits et son impact sur la rentabilité: cas de la Raw Bank( Télécharger le fichier original )par Franck BITANGI Institut supérieur de commerce de Lubumbashi - Licence 2016 |
Section 2. : TRAITEMENT ET INTERPRETATION DES DONNEESApres avoir présenté les données dans la première section, cette section est consacrée au traitement et à l'interprétation des données. Avant ça, il est capital de signaler les éléments cités à la première section n'ont subi aucun retraitement du fait qu'elles étaient plus ou moins retraitées. Ceci nous amène de ce fait : 1. à la détermination et interprétation de quelques ratios notamment : o le ratio de la rentabilité financière(R.O.E) ; o le ratio de rendement(R.OA) ; o le ratio de la marge bénéficiaire ; o le ratio de la surface financière ; o le coefficient d'exploitation(C.I.R) ; o les ratios de la productivité ; o les autres indicateurs du risque. 2. Et à la présentation des graphiques. 1. DETERMINATION DES RATIOSLa liste de ratios que nous allons déterminer n'est pas exhaustive ; nous avons jugés mieux d'utiliser les quelques ratios énumérés ci-haut. Par répétition, citons : § le ratio de la rentabilité financière(R.O.E) ; § le ratio de rendement(R.OA) ; § le ratio de la marge bénéficiaire ; § le ratio de la surface financière ; § le coefficient d'exploitation(C.I.R) ; § les ratios de la productivité ; § les autres indicateurs du risque. Tableau n° 13 : détermination du ratio de la rentabilité financière(R.O.E) Le ratio de la rentabilité financière, un des ratios significatifs de la gestion bancaire, il se calcule en faisant le rapport entre le bénéfice de l'exercice et le fonds propres. Formule : Ce ratio est idéal en gestion bancaire lorsqu'il dépasse 12%. Cette norme de gestion bancaire est acceptable tous les établissements de crédits. Le ratio de la rentabilité financière permet aux propriétaires de fonds propres d'apprécier la profitabilité de fonds qu'ils ont investis dans une banque. Ce ratio attire les investisseurs vers une banque du fait qu'il montre comment les propriétaires des fonds (actionnaires ou associés) sont rémunérés.
Source : nous-mêmes sur base des tableaux n°1, 2,3, 4 et 5 Commentaires : Ce ratio est très significatif en analyse financière comme en gestion bancaire, il montre la capacité de profits en faveur des actionnaires et/ou associés. En rapport avec la présence étude, nos constats sont que ce ratio est en décroissance durant la période sous étude et cette décroissance est estimée globalement à 54,5 % soit de 2010 à 2014. Vu qu'il se chiffrait en 2010 à 11,41 % et en 2014 à 5,19. Ce ratio est dégressif alors que le résultat forme un arc et que les capitaux propres sont en croissante évolution. Ce ratio mesure l'aptitude d'une banque à rentabiliser les fonds propres. Eu égard, à ses normes en gestion bancaire, nous disons que le ratio de rentabilité présente une insuffisance, les normes de la gestion bancaire suppose que l'idéal s'atteint quand ce ratio est supérieur à 12 %21(*). En vérifiant par rapport à ce critère, nous trouvons par la période sous étude les ratios de rentabilité financière respectifs en 2010, 2011,2012, 2013 et 2014 de 11,41 % ; 8,09 % ; 5,92 % et 5,19% En outre, en analyse financière, la rentabilité s'analyse positivement en suivant les 4 conditions suivantes : - Les bénéficies doivent exister ; - Les bénéfices doivent être réels ; - Les bénéfices doivent être suffisants ; - Et ils doivent être sagement utilisés. Parmi les 4 conditions, la troisième nous permet de renforcer nos critiques sur la rentabilité de la RAW BANK, parce que la rentabilité est suffisante lorsqu'elle peut rémunérer les capitaux mis en oeuvre d'une manière suffisante. Ainsi, indique-t-il ce ratio que la RAWBANK conserve une bonne partie de son bénéfice au lieu de le distribuer ceci en réponse à cette insuffisance de la rentabilité. Tandis que la décroissance peut se justifier suite à la conjoncture économique après la crise financière de 2008. Cependant, les capitaux propres ne font qu'augmenter il y a donc prolongement du capital. Tableau n°14 détermination du ratio de rendement (ROA) Le ratio de rendement, en anglais Return on Assets (R.O.A) après le ratio de rentabilité financière nous avons jugés utiles de calculer également celui-ci les deux ratios sont différents par leur dénominateur. Le ratio de rendement est très influencé par la politique de provision de la banque puisque le résultat net incorpore le coût du risque et les actifs figurent nets de provisions dans le bilans bancaire. Les actifs sont tous placés sur un même plan alors qu'ils ne sont pas homogènes en termes de risque. En gestion bancaire, ce ratio est plus utilisé pour évaluer les performances d'une banque est ce chiffre souhaité est qu'il soit supérieur à 1 %.22(*) Ratio de rendement (ROA) = = marge bénéficiaire x rotation des actifs =
Source : nous même sur base des tableaux : n° 1,2,3,4 et 5 Commentaire Ce ratio mesure la capacité de l'entreprise à rentabiliser ses actifs, il se calcule en comparaison avec le ratio de rentabilité financière. L'idéal en gestion bancaire veut qu'il soit supérieur à 1 %. C'est un ratio dont l'interprétation semble complexe et doit être interprété avec prudence. ce ratio veut que chaque actif génère un profit alors que tous les actifs n'ont pas le même risque et qu'également en activités dehors de bilan qui concourent à la formation du résultat ne sont pas prise en compte. Cette optique reste opposée du fait qu'il y a des actifs qui bouffe la rentabilité au lieu de l'augmenter. Nos constats sont que ce ratio se présente comme suite de 2010 à 2014 et respectivement : 1,48 % en 2010, 1,30 % en 2011, 1,22 % en 2012, 0,77 % en 2012 et en 2014 0,67 %. Ce ratio comme le précédent est en décroissance, s'expliquant suite à la conjoncture économique d'après la crise financière de 2008, le secteur bancaire s'est relancée fortement en 2009 et 2013. Mais peut après la chute des métaux (cuivre, cobalt...) influence forcement la rentabilité de la RAWBANK. En outre l'augmentation de la concurrence avec comme conséquence le partage de la part du marché. L'idéal en gestion bancaire s'est réalisée pendant les trois premières années 2010, 2011 et 2012 avec un ratio supérieur comme souhaitable donc supérieur à 1 % ce qui profitable pour la RAWBANK mais les deux dernières années étudiées soit 2013 et 2014 la banque a réalisé une réalité une rentabilité mais insuffisante. TABLEAU N°15 1.3. DETERMINATION DU RATIO DE LA MARGE BENEFICIAIRE De la marge bénéficiaire est le rapport entre ce résultat net et le produit net bancaire (PNB). Le PNB est le point de départ de tout diagnostic de rentabilité puisqu'il indique la marge dégagée par la banque sur l'ensemble de ses activités avec ses trois composantes : les intérêts, les commissions et les plus ou moins-values. Le PNB correspond plus précisément à la valeur ajoutée de l'entreprise bancaire. C'est pour cela ce ratio indique la part qu'on les associés ou actionnaires sur la richesse générée par l'activité bancaire au cours de la période considérée. Ratio de la marge bénéficiaire = x 100
Source : nous-mêmes sur base des tableaux n° 6, 7, 8, 9 et 10 Commentaire : Etant donné que ce ratio indique la part de la propriété de fonds sur l'ensemble de la richesse créée par l'activité bancaire. Le constat est qu'au fil des années, la part de la richesse revenant aux propriétaires de fonds est sensiblement en baisse. Cette situation s'explique par la croissance du PNB le taux de cette croissance sur les 5 années sous étude est globalement d'environ 153,85 % soit de 28888649 milliers de francs congolais à 73 332596 milliers de francs congolais en 2014. Ainsi donc, en décroissance de ce ratio peut s'expliquer par le prolongement du capital c'est-à-dire le capital de la RAWBANK connait sur chaque exercice une augmentation et cette augmentation influe sur le résultat à distribuer actionnaires de ce fait, le ratio de la marge bénéficiaire est en diminution. Tableau N°16 1.4. DETERMINATION DE RATIO DE LA SURFACE FINANCIERE La surface financière indique le part des actionnaires sur l'ensemble du patrimoine sociale. Il est aussi parmi les indicateurs de l'équilibre financière. Il se calcule en faisant le rapport entre les fonds propres comptables et le total de bilan. En gestion bancaire, l'idéal veut que ce ratio soit supérieur à 2 % à ce stade la banque à l'autonomie financière23(*).
Source : nous-mêmes sur base des tableaux n° 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10 Commentaire De nous jours plusieurs entreprises peuvent évoluer en déséquilibre financière mais elles émergent à la rentabilité, la rentabilité reste un objectif primordial pour toute les entreprises, l'équilibre financier est par contre une nécessité. C'est à partir de ce qui précède, nous donnons un sens à notre constat, en effet comme durant toute la période étudiée le ratio de la surface financière varie dans l'intervalle 12 à 15 %. Ceci est de loin supérieur au chiffre idéal en rapport avec ce ratio en gestion bancaire. D'où nous pouvons tenter de dire que la banque est de plus en plus autonome sur le plan financier. A noter également que l'autonomie financière n'est pas une suffisance de la gestion bancaire mais plutôt une nécessité. Nous trouvons également que le RAWBANK a de fonds propres qui peuvent lui permettre d'être autonome pendant un temps plus ou moins significatif. Cette situation se justifie par le prolongement de son capital (les réserves, les reports à nouveau et les bénéficies, etc.). TABLEAU N°17 1.5. DETERMINATION DU COEFFICIENT D'EXPLOITATION Le coefficient d'exploitation est l'un des ratios très significatifs de la gestion des banques sans lequel un bon diagnostic de l'activité bancaire n'est pas concevable. Ce ratio se calcule à l'aide de soldes intermédiaires de gestion entre autre : le produit net bancaire (PNB) et les frais généraux (charges d'exploitation bancaire). Le coefficient d'exploitation est le rapport entre les frais généraux et le produit net bancaire. Ce ratio doit être inférieur à 65 % pour sa convenance ou sa suffisance24(*) Coefficient d'exploitation =
Source : nous-même sur base des tableaux n°6 à 10 Commentaire Le coefficient d'exploitation est la mesure ou le rapport entre les frais généraux ou les charges d'exploitation bancaire et le résultat de l'activité bancaire ou le produit net bancaire (PNB) qui est l'indicateur par excellence et de référence de la performance bancaire. Ce ratio est très important en gestion bancaire car sans celui-ci la banque n'est pas en mesure de savoir si l'activité bancaire bouffe d'importantes charges. Ce ratio est généralement corrigé par celui de la productivité pour prévaloir la productivité soit d'agence ou soit d'employés. Comme les souhaitent, les normes de la gestion bancaire est que ce ratio soit inférieur à 65 % eu égard, à cette norme, nous constats sont qu'il n'y a qu'en 2013 que le coefficient d'exploitation était jugé convenable et suffisant pour ce qui est des 4 autres exercices il lui est supérieur, ce qui pourrait traduire le manque de productivité. D'où dans les lignes qui suivent, nous serons obligés de calculer la productivité afin de compléter. L'importance de ce ratio Le coefficient d'exploitation mesure aussi le poids des charges d'exploitation bancaires pour rapport les richesses de la même activité. Ceci pour permettre de saisir ce que l'activité bancaire engage comme charge en rapport avec la création de la richesse. Par cette grandeur, les décideurs peuvent prendre de mesure pouvant permettre à agrandir ou à diminuer l'effectif, à créer de nouvelles agences afin que l'entreprise bancaire parvienne à la collecte de dépôts importants, à l'octroi de crédits d'une manière rationnelle et prudentielle et à en tirer profit de toute son activité. TABLEAU N° 18 : 1.6. DETERMINATION DE LA PRODUCTIVITE La productivité est l'aptitude de l'entreprise à réaliser une production grâce l'ensemble des facteurs économiques qu'elle met en oeuvre (productivité globale) grâce à l'un des facteurs (productivité). C'est donc la production mise en rapport avec un facteur de production ou avec toute l'entreprise. Elle mesure, durant une période d'année, l'efficacité d'un facteur de production par rapport à une période antérieure ou par rapport à un autre facteur. Le développement productif, se présente sous la forme de la spécialisation et de la division du travail. Ainsi, la productivité augmente lorsque la main d'oeuvre se spécialise et que la machine accomplit les tâches en plus ardues. Le mot efficacité s'emploie surtout pour la productivité au jour le jour, l'efficacité tient compte de la qualité, en plus de la quantité. En gestion bancaire, la productivité peut s'exprimer soit par ce genre ou par employé. Ceux-ci soit en termes de crédits soit de dépôts ou soit du PNB. C'est pour cela nous allons déterminer. 1. La productivité en termes de crédits par agence 2. La productivité en termes de crédits par employés, 3. La productivité en termes de dépôts par agence, 4. La productivité en termes de dépôts par employés, 5. La productivité en termes de PNB par agence, 6. La productivité en termes de PNB par employé A. LA PRODUCTIVITE EN TERMES DE CREDIT PAR AGENCE Elle se calcule en faisant en rapport entre les crédits octroyés sur le nombre d'agence correspondant. Ceci pour savoir en moyenne une agence octroie au tant de crédit d'une année à une autre en comparant une année à une autre et déterminer la croissance de la productivité. Productivité par agence = crédit/nombre d'agence
Source : nous même sur base du tableau n°1 à 5 et N°11 Commentaire La productivité en termes de crédit par agence renseigne sur le volume de crédits enregistrés ou octroyés par agence pendant la période étudiée. Celle-ci se voit justifié pendant que les crédits augmentent comme le nombre d'agence varie ainsi. Le constat est que cette productivité est en croissante évolution durant la période étudiée soit 2010 à 2014 respectivement : 3538026,6 ; 4553993,26 6173806,12 ; 7392831,51 et 8164051,16 milliers de francs par agence. Elle présente une croissance globale d'environ 130,57 % cette productivité est jugée convenable. B. LA PRODUCTIVITE DE CREDIT PAR EMPLOYE Elle se calcule en faisant le rapport entre les crédits octroyés sur l'effectif du personnel, ceci pour savoir en moyenne e employé participe, à l'octroi de crédit d'une année à une autre et déterminer la croissance ou la décroissance. Productivité par employé =Crédit/nombre d'employé
Source : nous même sur base des tableaux n°1 à 5 et N°11. Commentaire La productivité en termes de crédit par employé montre combien de crédit un employé peut octroyer au cours d'une année. Elle se présente au cours de ces 5 années de la manière suivante en 2010 : 171748,86, en 2011 : 225157,56, en 2012 : 282516,03, en 2013 : 276702,27 et 279994,53 milliers de franc de franc congolais par employé en 2014. Ainsi la productivité connait une croissance entre 2010 et 2011 de 31 % entre 2011 et 2012 environ 24,4 %, entre 2012 et 2013 de 3 % et entre2013 et 2014 elle est d'environ une décroissance de 6 %. La productivité a évolué en fonction de l'effectif du personnel de 2010 à 2013 et 2014 elle est d'environ une décroissance de 6 % la productivité a évolué en fonction de l'effectif du personnel de 2010 à 2013 par contre en 2014, elle a chuté. D'une manière, la productivité de la RAW BANK en termes de crédit semble bonne. C. PRODUCTIVITE EN TERMES DE DEPOTS PAR AGENCE Elle se calcule en faisant le rapport entre les dépôts enregistrés sur le nombre d'agences. Ceci pour savoir en moyenne une agence registre autant de dépôts au cours d'une année et en comparant la productivité d'une année à une autre. Productivité = Dépôt/Nombre
Source : tableau n° 1 à 5 et 11 Commentaire Cette productivité évolue au fil des années d'autant plus que les dépôts s'accroissent et le nombre d'agence augmente. Elle évolue avec une croissance globale estimée à 53,4 % soit de 10885458,92 milliers de franc congolais à 16700908,5 milliers de franc congolais par agence. Plus le nombre d'agence augmente plus le RAW BANK amasse beaucoup de dépôts ainsi, disons-nous que la productivité en terme de dépôt par agence est aussi évolutive de 2010 à 2014. La productivité est en moyen de 13367250,672 milliers de franc congolais. D. PRODUCTIVITE EN TERMES DE DEPOS PAR EMPLOYE Elle se calcule en faisant le rapport entre les dépôts enregistrés sur le nombre d'employé. Elle permet également en moyenne de savoir ce q'un agent ou employé peut enregistrer comme dépôts. Cette productivité aussi se compare d'une année à une autre en raison soit de la croissance ou de la décroissance Productivité : Dépôt/Nombre d'employés
Source : nous même sur base des tableaux n°1 à 5 et N°11 Commentaire La productivité mesure le rapport entre le volume de dépôt et le facteur utilisé en rapport avec la présence recherche, la productivité en terme de dépôts par employé st changeante du fait qu'elle a atteint un sommet en 2012 comparativement aux autres années étudiées voyant bien que es dépôts sont en croissante évolution ainsi que le nombre d'employés. On peut dire que l'augmentation de l'effectif n'a pas puis suivre l'évolution du volume de dépôt, il ne se fait que le nombre d'employé a les plus augmenté que le volume de dépôts. Pour ce qui est de cette productivité, le RAW BANK doit suivre cette situation de très près pour pouvoir se rassurer de la productivité de son personnel en amassant les dépôts. E. PRODUCTIVITE EN TERME DEPNB PAR AGENCE Comme déjà expliqué précédent que le PNB représente la richesse crée par l'activité bancaire au cours d'un exercice. La productivité en terme de PNB mesure d'abord le PNB en moyenne par agence ou par employé. Elle non permettra de savoir la productivité en terme de PNB par agence et d'en déterminer la croissance d'une année à une autre bien sur pendant la période sous étude. Productivité = produit net bancaire (RNP/Nombre d'agences
Source : nous même sur base du tableau n°6 à 11 Commentaire La productivité en terme du PNB par agence nous donne une idée claire sur la richesse crée au cours de la période pour agence, ceci avec pour objectif de savoir combien de richesse qu'une agence du réseaux de RAW BANK peut engendrer. Nos constats sont qu'au cours de 5 ans étudiés, cette productivité est aussi évolutive de 2010 à 2014 respectivement 1155545,96 1252855,90 ; 1576187,15 ; 1618922,58 et 1929805,16 milliers de franc congolais. Et cette productivité connait une croissance globale d'environ 67 % soit 1155545,96 par agence en 2010 à 1929805,16 milliers de franc congolais juin agence en 2014. F. PRODUCTIVITE EN TERMES DE PNB PAR EMPLOYE Cette productivité se détermine en faisant le rapport entre le produit net bancaire (PNB) et le nombre d'employé. Elle nous permet aussi comme les autres ratios de productivité de détermine l croissance Productivité =
Source : nous même sur base des tableaux N°6 à 11 Commentaire Le PNB reste le résultat de l'activité bancaire. Il nous permet également de déterminer la productivité en ce terme : productivité en terme de PNB par employé. Elle mesure la richesse générée par employé. Elle a atteint son sommet en 2012 suite à la bonne condition du marché et la hausse du taux d'intérêt moins d'ouvriers (employés) pouvaient travailler comme s'ils étaient plus nombreux. La productivité reste encore un indicateur à surveiller avec prudence sous cette prudence. Elle peut amener à des conclusions biaisées. I.8 DETERMINATION DES AUTRES INDICATEURS DU RISQUE Dans cette partie nous allons présenter et interpréter certains ratios utilisés à la gestion du risque, notamment les ratios prêts/dépôts, ratio de solvabilité, le risque de change, la liquidité, le ratio de levieretc.Comme voici dans le tableau ci-dessous :
Source : Rapports annuels de la RAW BANK 1. Ratio prêts/dépôts En analysant le ratio prêts/dépôts de 2010 à 2014 nous constatons que la RAW BANK a réalisé 32,50 %, 38,73%, 48,40 % ; 52,02 et 48,88. Ce ratio nous renseigne que les dépôts enregistrés par le banque chaque année sont deux fois supérieur aux prêts octroyés par la banque au courant de ces mêmes années. Ce ratio est le rapport entre les engagements de crédits y compris les crédits inutilisés par rapport au total des dépôts, il doit être inférieur ou égal à 50 % parlant de notre analyse, la RAW BANK a une créance forment élevé capable à offrir à sa clientèle le minimum de crédit possible à des années avenirs. 2. Ratio du risque de change C'est un ratio qui indique la probabilité d'un change de valeur de la banque suite à une modification des taux de change, il est mesuré en terme de position nette entre ses ressources et ses emplois par devise, partant de l'instruction n'°14 de la banque centrale du Congo, la RAW BANK doit respecter le rapport minimum de 5 % entre le montant de ces positions longues ou courtes et le montant de ses fonds propres réglementaires. Pour le dollar américain, le maximum est de15 %. Pour la période étudiée, la RAW BANK est en même de respecter les sommes de cet ratio 8,98 % en 2010, 062 % en 2011, 9,829 en 2012 10,65 % en 2013 et 7,85 % en 2014. Ceci s'explique à cause de la stabilité de change pendant la période néanmoins en 2011 où ce ratio en dessous du minimum cela est due à la dépréciation de certains devises. 3. Ratio actifs liquides sur actifs locaux Les normes de ce ratio veut à ce que l'actif liquide ait une échéance supérieur à 3 mis et que ce ratio soit supérieur ou égal à 35 %. La RAW BANK présente un ratio de 65,5 % en 2010, 59,24 % en 2011 ; 43,00 % en 2012 ; 46,10 % en 2013 et 47,7 % en 2014. Eu égard à ce ratio et pour la période sous examen, le RAW BANK à la capacité de faire face à toute demande de liquidité de a part des clients. Aller en deçà de ce ratio, la banque souffrirait de l'insuffisance de liquidité. 4. Ratio fonds propres/total bilan Ce ratio permet d'évaluer la rentabilité des fonds propres par rapport au total des actifs, la banque utilise de levier dit levier de fonds propres qui se calcul en faisant les fonds propres/total de l'actif. Le comité de Bâle a donc décidé de limiter l'effet de levier dans le secteur bancaire afin d'atténuer le risque que son inversion fait peser sur la stabilité du système financier. L'exigence minimale de la banque centrale du Congo axe de levier à 3 % ce qui n'est pas le cas en gestion bancaire. Le risque est un effet de dilution (puisse l'augmentation du nombre d'actions émise entraine mécaniquement une baisse du bénéfice par action). En cela, la RAW BANK présente comme résulte : 11,19 % en 2010, 11,5 % en 2011, 11,30 % en 2012, 13,1 % en 2013 et 12,4 % en 2014 ces évaluations montrent que les fonds propres sont rentables pendant les exercices étudiées. 5. Liquidité à court terme en monnaie nationale, étrangère et toutes devises confondues Cette norme a été établie dans ce but de s'assurer que la banque dispose d'un niveau adéquat d'actifs liquides de haute qualité non grevés pouvant être convertis en liquidité pour ouvrier ses besoins sur une période de 30 jours calendriers en cas de graves difficultés de financement. Cette liquidité doit être supérieure ou égale à 100 % la liquidité à court terme en monnaie nationale est de104,16 % en 2010 ; 157,25 % en 2011, 111,10 % en 2012, 182,9 % en 2013 et 154,3 % en 2014. La liquidité en devises étrangères est de 156,72 % en 2010 ; 134,4 % en 2011 ; 162,66 % EN 2012. 119,66 % en 2012 ; 125,9% en 2014. En rapport avec les normes de ce risque dont être supérieur ou égale à 100. Les pourcentages trouvés peuvent que la banque dispose d'un niveau d'actifs liquides adéquats pouvant être convertis en liquidité afin de couvrir ses besoins. L'analyse de tous ces ratios nous renseignent que la RAW BANK suit de près l'évolution de sa situation financière afin d'éviter pire ou catastrophe. Ces ratios respectent également les normes sur le plan national édité, par la Banque centrale du Congo et sur le plan international par le comité de Bâle. 6. Ratio de solvabilité Ce ratio permet de déterminer la capacité pour une banque à faire face aux risques éventuels liés à ses activités. Exemples : non remboursement de crédits distribués ou autour pertes de valeurs de ses actifs. L'analyse de ce ratio permet à la banque de savoir si elle est en bonne posture soit position. Cette solidité financière est mesurée par le montant du fonds propres de la banque. Selon le comité du Bâle, pour qu'une banque soit capable de préteur 100 millions de francs, la banque doit disposer au moins 8 millions de francs de fonds propre pour être considéré comme solvable. C'est qui représente 8% entre le fonds propres de base et le total des risques prudentiels. Le 8 % est constitué de 4 % du capital estimé vrai et sans risque et 4 % lequel les contraintes moins fortes. La Banque centrale du Congo par son instruction N°14, stipulant que les banques sont tenues, dans la gestion de leurs ressources de respecter un rapport de 10 % minimum entre les fonds propres prudentiels et le total des risques bancaires, parlant de la RAW BANK, le ratio de solvabilité est de deux volets : - Ratio de solvabilité du noyau dur (Tier I) : 12,24 %, en 2010, 18,40 % en 2011, 16,74 % en 2012, 19,6 % en 2013 et 18,8 % en 2014. - Ratio de solvabilité (Tier II) de 22,44 % en 2010 ; 29,20 % en 2011 ; 24,26 % en 2012 ; 27,1 % en 2013et 25,6% en 2014. Ceci montre que la RAW BANK est à mesure de prêter plus de 150 millions de francs par an. Et la banque nous montre qu'elle a la capacité encore d'accroitre la solvabilité chaque année.25(*) * 21 SYLVIE de Coussergues et GAUTIER Bourdeaux, Op. cit., p. 135 * 22 SYLVIE de Coussergues et GAUTIER Bourdeaux, Op. cit. p. 135 * 23 SYLVIE de Coussergues et GAUTIER Bourdeaux, Op. cit. p. 135 * 24 SYLVIE de Coussergues et GAUTIER Bourdeaux, Op. cit. p. 135 * 25 Rapport annuel de la RAW BANK 2014, p.4. |
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