III.3. LES RELATIONS INTERETATIQUE DANS LA LUTTE CONTRE LE
RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
La plupart des pays africains ont ratifié la convention
cadre des Nations-Unies sur le changement climatique bien que leur contribution
au réchauffement de la planète soit très faible.
En effet, les taux d'émissions de gaz à effet de
serre relevés en Afrique restent négligeables à cause du
faible niveau d'industrialisation des pays. Le continent africain dans son
ensemble produit moins de 7% des émissions globales et seulement 4% des
émissions de dioxyde de carbone. Si sa responsabilité dans les
émissions de gaz à effet de serre reste limitée, en
revanche l'Afrique constitue l'une des régions du monde les plus
vulnérables au changement climatique en raison des plusieurs
facteurs :
La sécheresse récurrente, la capacité
limitée d'adaptation, forte dépendance de l'agriculture
vis-à-vis de ressources en eau limitées ou la surexploitation,
la dégradation des ressources des zones entières, etc....
L'union européenne représentant aujourd'hui 15%
des émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle joue un
rôle de leader dans les négociations internationales et le
souhaite être exemplaire tant sur ses actions interne et sur sa politique
extérieure.
La crédibilité que lui confèrent ses
actions fait de l'union européenne un acteur majeur dans la lutte contre
le réchauffement climatique tant à travers sa politique de
coopération que dans la conduite des négociations mondiales sur
le climat.
Elle a aussi participé au mécanisme de
développement propre instauré par les accords de Kyoto qui
donnent la possibilité aux pays en voie de développement de
promouvoir un développement écologique. Dans le cadre de sa
politique extérieure, elle a adopté un plan d'action en 2004 qui
comprend notamment des engagements sur l'adaptation et l'atténuation du
changement climatique dans les pays du tiers monde ainsi que les actions de
recherche et de formation mais les pays les moins avancés notamment.
Rarement le changement climatique comme une priorité
dans leur coopération avec l'Union Européenne à
l'exception des petites îles menacées par
l'élévation du niveau des mers. Les gains réalisent en
émission de dioxyde de Carbonne grâce à leur investissement
dans les pays en développement et qui encourage dans le même temps
les transferts de technologie
La convention cadre des Nations-Unies sur le changement
climatique signé à Rio en 1992 a été
ratifiée par plusieurs pays et elle vise à stabiliser notamment
les gaz à effet de serre dans l'atmosphère d'un niveau qui
empêchera toute perturbation dangereuse du système climatique.
Les Etats ayant constaté que les engagements pris en
vertu de la convention climatique était insuffisante pour
prévenir les effets négatifs des activités humaines sur le
climat, les états ont décidé de négocier un
protocole pour renforcer la convention, adoptée en décembre 1997,
le protocole de Kyoto engage les pays industrialisés à
réduire leurs émission d'ici 2012 d'au moins 5% pour ce gaz
à effet de serre.
Cette implication des pays en voie de développement
suite à la notion de la responsabilité commune mais
différente introduite dans la convention de 1992, cette exemption des
pays en voie de développement était justifiée par la
responsabilité des pays développés dans les
émissions passées. Dans un proche futur, les pays en voie de
développement tel que la chine, l'Inde et le brésil deviendront
responsable de la majorité des émissions de gaz à effet de
serre. La négociation d'engagement intégrera donc
nécessairement une contribution des pays émergents. En revanche,
les modalités adoptées seront nécessaire pour accueillir
des pays en voie de développement dans un régime post Kyoto, afin
de renforcer l'efficacité de l'action internationale tout en
répondant aux préoccupations de ces pays à travers leurs
développements.
Les pays en voie de développement condamnent ces
limites à leur activité industrielle et à leur croissance
économique alors qu'historiquement, ils n'ont pas contribué comme
les pays développés à l'actuel désastre
écologique.
La plupart des forêts se trouvent dans les pays en voie
de développement c'est-à-dire les pays économiquement les
plus pauvres, il est facile aux nations occidentales les plus riches de
critiquer la façon dont sont détruites les forêts.
Dans le processus de civilisation, les pays les plus
avenacés industriellement nt également sacrifient une grande
partie de leur propre héritage naturel et ils continuent encore
actuellement à détruire et polluer les ressources naturelles de
la planète. Ils n'ont assurément pas montré le bon
exemple à suivre aux pays en voie de développement, c'est le
devoir du monde occidental de partager avec les pays en voie de
développement la responsabilité de préserver les forets
qui nous restent avant qu'il ne soit trop tard. Las nations occidentales ont
les moyens d'offrir leurs compétences en agriculture, en sylviculture et
en biologie pour résoudre les multiples problèmes que posent les
forets denses de nos jours.
La question est difficile mais il existe différentes
possibilités qui permettront de contrôler l'abattage de ces
magnifiques forets, si l'or changeait les méthodes actuelles
d'agriculture, ralenti le rythme d'abattage des forêts, l'exploitation
sélective des arbres ce qui signifie que certains arbres doivent
être coupés et non toute la forêt parce que la forêt
se régénéra ainsi progressivement de la même
façon lorsqu'un groupes des arbres tombent naturellement. L'exploitation
sélective de la forêt est une alternative moins nuisible parce
qu'au bout de quelques années des nouveaux arbres repoussent et comblent
le vide laissé dans la forêt.
Si l'on pourrait éviter d'abimer ainsi la forêt
et si l'on pratiquait l'exploitation sélective de façon
générale, l'avenir des forêts denses serait plus serein.
Les pays développés sont davantage liés
aux comportements de consommation et de production, ces derniers comptent moins
de 30% de la population mondiale mais ils consomment l'essentiel des ressources
naturelles et sont responsables de plus de 70% des émissions
polluantes. 7 facteurs de dégradation de l'environnement peuvent en
outre être imputés spécifiquement aux pays
développés :
ï L'énergie dont l'exploitation entraine des
dommages environnementaux à tous stades de transformation depuis
l'extraction jusqu'à la consommation. La croissance actuelle de la
demande en énergie est insoutenable à long terme tant du point de
vue d'approvisionnement en ressources épuisables que du point de vue de
la survie de la planète.
ï L'activité industrielle est également
responsable d'une grande part de la pollution qui menace notre santé et
notre environnement. Les activités industrielles utilisent les
ressources naturelles, consomment de l'énergie, produisent des
déchets et génèrent de la pollution. Dans les pays
industrialisés, les améliorations technologiques et de
réorientation des activités vers les secteurs de services ont
permis de réduire de manière sensible la consommation
d'énergie par unité produite. Le ralentissement de la croissance
de ces dernières décennies et les facteurs
précédent ont permis de limiter l'accroissement de la
consommation en énergie. La situation est autre dans les pays
émergents encore orientés vers les activités secondaires
fortement consommatrices d'énergies polluantes.
ï Le transport dans le développement est
supérieur à celui de la croissance est très consommateur
d'énergie et est considéra comme la source essentielle de
pollution atmosphérique et de nuisances sonores. La circulation
routière reste cependant le mode de transport le plus populaire a ce
jour. L'agriculture dont les engrais polluent des nappes phréatiques,
l'irrigation et le drainage des zones agricoles, posent en outre des
problèmes de pénurie d'eau. L'élevage pollue
l'atmosphère et génère des problèmes aigus
d'absorption.
ï La sylviculture dont la monoculture des forêts a
également modifié le paysage et réduit la diversité
biologique, la pêche modifie la composition spécifique des
communautés biologiques, la distribution par taille et par âge
d'un grand nombre d'espèces
ï La consommation de masse exerce des pressions sur
l'environnement à plusieurs niveaux, la demande du consommateur
pesé sur les ressources naturelles alors que la fabrication,
l'utilisation et l'élimination des biens consommés polluant
l'eau, l'air et le sol. Faute de pouvoir réduire la consommation de
masses des ménages liée à l'évolution de leur
pouvoir d'achat, une meilleure éducation du comportement des
ménages et des producteurs serait de nature à limiter la
croissance de ces types de pollution.
Le tourisme qui est une source de développement
économique et d'emploi peut en cas de mauvaise gestion devenir une
source de pollution supplémentaire en altérant la qualité
de l'air et des eaux en modifiant la composition des habitants traditionnels,
en encourageant le déboisement et en produisant d'importants volumes de
déchets. Son développement futur est cependant étroitement
lié à la qualité de l'environnement qu'il perturbe.
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