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L'implication de la République Démocratique du Congo face au réchauffement climatique

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par Alpha Bagaza Bangamo
Université protestante au Congo - Licence 2012
  

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III.3. LES RELATIONS INTERETATIQUE DANS LA LUTTE CONTRE LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

La plupart des pays africains ont ratifié la convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique bien que leur contribution au réchauffement de la planète soit très faible.

En effet, les taux d'émissions de gaz à effet de serre relevés en Afrique restent négligeables à cause du faible niveau d'industrialisation des pays. Le continent africain dans son ensemble produit moins de 7% des émissions globales et seulement 4% des émissions de dioxyde de carbone. Si sa responsabilité dans les émissions de gaz à effet de serre reste limitée, en revanche l'Afrique constitue l'une des régions du monde les plus vulnérables au changement climatique en raison des plusieurs facteurs :

La sécheresse récurrente, la capacité limitée d'adaptation, forte dépendance de l'agriculture vis-à-vis de ressources en eau limitées ou la surexploitation, la dégradation des ressources des zones entières, etc....

L'union européenne représentant aujourd'hui 15% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle joue un rôle de leader dans les négociations internationales et le souhaite être exemplaire tant sur ses actions interne et sur sa politique extérieure.

La crédibilité que lui confèrent ses actions fait de l'union européenne un acteur majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique tant à travers sa politique de coopération que dans la conduite des négociations mondiales sur le climat.

Elle a aussi participé au mécanisme de développement propre instauré par les accords de Kyoto qui donnent la possibilité aux pays en voie de développement de promouvoir un développement écologique. Dans le cadre de sa politique extérieure, elle a adopté un plan d'action en 2004 qui comprend notamment des engagements sur l'adaptation et l'atténuation du changement climatique dans les pays du tiers monde ainsi que les actions de recherche et de formation mais les pays les moins avancés notamment.

Rarement le changement climatique comme une priorité dans leur coopération avec l'Union Européenne à l'exception des petites îles menacées par l'élévation du niveau des mers. Les gains réalisent en émission de dioxyde de Carbonne grâce à leur investissement dans les pays en développement et qui encourage dans le même temps les transferts de technologie

La convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique signé à Rio en 1992 a été ratifiée par plusieurs pays et elle vise à stabiliser notamment les gaz à effet de serre dans l'atmosphère d'un niveau qui empêchera toute perturbation dangereuse du système climatique.

Les Etats ayant constaté que les engagements pris en vertu de la convention climatique était insuffisante pour prévenir les effets négatifs des activités humaines sur le climat, les états ont décidé de négocier un protocole pour renforcer la convention, adoptée en décembre 1997, le protocole de Kyoto engage les pays industrialisés à réduire leurs émission d'ici 2012 d'au moins 5% pour ce gaz à effet de serre.

Cette implication des pays en voie de développement suite à la notion de la responsabilité commune mais différente introduite dans la convention de 1992, cette exemption des pays en voie de développement était justifiée par la responsabilité des pays développés dans les émissions passées. Dans un proche futur, les pays en voie de développement tel que la chine, l'Inde et le brésil deviendront responsable de la majorité des émissions de gaz à effet de serre. La négociation d'engagement intégrera donc nécessairement une contribution des pays émergents. En revanche, les modalités adoptées seront nécessaire pour accueillir des pays en voie de développement dans un régime post Kyoto, afin de renforcer l'efficacité de l'action internationale tout en répondant aux préoccupations de ces pays à travers leurs développements.

Les pays en voie de développement condamnent ces limites à leur activité industrielle et à leur croissance économique alors qu'historiquement, ils n'ont pas contribué comme les pays développés à l'actuel désastre écologique.

La plupart des forêts se trouvent dans les pays en voie de développement c'est-à-dire les pays économiquement les plus pauvres, il est facile aux nations occidentales les plus riches de critiquer la façon dont sont détruites les forêts.

Dans le processus de civilisation, les pays les plus avenacés industriellement nt également sacrifient une grande partie de leur propre héritage naturel et ils continuent encore actuellement à détruire et polluer les ressources naturelles de la planète. Ils n'ont assurément pas montré le bon exemple à suivre aux pays en voie de développement, c'est le devoir du monde occidental de partager avec les pays en voie de développement la responsabilité de préserver les forets qui nous restent avant qu'il ne soit trop tard. Las nations occidentales ont les moyens d'offrir leurs compétences en agriculture, en sylviculture et en biologie pour résoudre les multiples problèmes que posent les forets denses de nos jours.

La question est difficile mais il existe différentes possibilités qui permettront de contrôler l'abattage de ces magnifiques forets, si l'or changeait les méthodes actuelles d'agriculture, ralenti le rythme d'abattage des forêts, l'exploitation sélective des arbres ce qui signifie que certains arbres doivent être coupés et non toute la forêt parce que la forêt se régénéra ainsi progressivement de la même façon lorsqu'un groupes des arbres tombent naturellement. L'exploitation sélective de la forêt est une alternative moins nuisible parce qu'au bout de quelques années des nouveaux arbres repoussent et comblent le vide laissé dans la forêt.

Si l'on pourrait éviter d'abimer ainsi la forêt et si l'on pratiquait l'exploitation sélective de façon générale, l'avenir des forêts denses serait plus serein.

Les pays développés sont davantage liés aux comportements de consommation et de production, ces derniers comptent moins de 30% de la population mondiale mais ils consomment l'essentiel des ressources naturelles et sont responsables de plus de 70% des émissions polluantes. 7 facteurs de dégradation de l'environnement peuvent en outre être imputés spécifiquement aux pays développés :

ï L'énergie dont l'exploitation entraine des dommages environnementaux à tous stades de transformation depuis l'extraction jusqu'à la consommation. La croissance actuelle de la demande en énergie est insoutenable à long terme tant du point de vue d'approvisionnement en ressources épuisables que du point de vue de la survie de la planète.

ï L'activité industrielle est également responsable d'une grande part de la pollution qui menace notre santé et notre environnement. Les activités industrielles utilisent les ressources naturelles, consomment de l'énergie, produisent des déchets et génèrent de la pollution. Dans les pays industrialisés, les améliorations technologiques et de réorientation des activités vers les secteurs de services ont permis de réduire de manière sensible la consommation d'énergie par unité produite. Le ralentissement de la croissance de ces dernières décennies et les facteurs précédent ont permis de limiter l'accroissement de la consommation en énergie. La situation est autre dans les pays émergents encore orientés vers les activités secondaires fortement consommatrices d'énergies polluantes.

ï Le transport dans le développement est supérieur à celui de la croissance est très consommateur d'énergie et est considéra comme la source essentielle de pollution atmosphérique et de nuisances sonores. La circulation routière reste cependant le mode de transport le plus populaire a ce jour. L'agriculture dont les engrais polluent des nappes phréatiques, l'irrigation et le drainage des zones agricoles, posent en outre des problèmes de pénurie d'eau. L'élevage pollue l'atmosphère et génère des problèmes aigus d'absorption.

ï La sylviculture dont la monoculture des forêts a également modifié le paysage et réduit la diversité biologique, la pêche modifie la composition spécifique des communautés biologiques, la distribution par taille et par âge d'un grand nombre d'espèces

ï La consommation de masse exerce des pressions sur l'environnement à plusieurs niveaux, la demande du consommateur pesé sur les ressources naturelles alors que la fabrication, l'utilisation et l'élimination des biens consommés polluant l'eau, l'air et le sol. Faute de pouvoir réduire la consommation de masses des ménages liée à l'évolution de leur pouvoir d'achat, une meilleure éducation du comportement des ménages et des producteurs serait de nature à limiter la croissance de ces types de pollution.

Le tourisme qui est une source de développement économique et d'emploi peut en cas de mauvaise gestion devenir une source de pollution supplémentaire en altérant la qualité de l'air et des eaux en modifiant la composition des habitants traditionnels, en encourageant le déboisement et en produisant d'importants volumes de déchets. Son développement futur est cependant étroitement lié à la qualité de l'environnement qu'il perturbe.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille