G. I-1-5.Hydrographie
Le réseau hydrographique de Lolodorf est important et
appartient au bassin de la Lokoundje. Ce bassin est un vaste réseau de
rivière, des ruisseaux et de marécages. Les plus importants
sont : la Mougué, la Mbikiliki, et Malang. Ces cours d'eau ont
deux rythmes d'écoulement marqués par les épisodes
pluvieux de hautes eaux rendant parfois ces rivières inaccessibles et
une période d'assèchement. Mais, plusieurs petits ruisseaux tels
queBibia Kaba, Mbango, Mvillé et Nkoumbala, viennent s'ajouter à
ces rivières et conditionnent les activités quotidiennes des
populations (Pêche artisanale, vaisselle, bain, lessive, rites de
purification, milieu de vie des totems)
H. I-1-6. Climat
Lolodorf est soumis au climat de type équatorial chaud
et humide, à quatre saisons.
Ø Une grande saison de pluies (mi-aout ;
mi-novembre) ;
Ø Une grande saison sèche (mi-novembre ;
mi-mars) ;
Ø Une petite saison de pluies (mi-mars ;
mi-mai) ;
Ø Une petite saison sèche (mi-mai ;
mi-aout).
La moyenne annuelle des précipitations est de 1700 mm
et celle des températures mensuelles varient entre de 24°C et
27°C. Toutefois, comme nombre de localités camerounaises, il
convient de noter que Lolodorf connait de très fortes perturbations du
rythme saisonnier depuis quelques années.
I. I-1-7. Sol
Les sols appartiennent au groupe des sols ferralitiques. Ce
sont des sols argileux tropicaux de couleur brun-jaunâtre à brun
vif. Le PH est généralement acide. On rencontre aussi des sols
hydromorphes très mal drainés dans les bas-fonds. De
manière globale, il s'agit de sols qui, dans des bonnes conditions,
supportent les cultures arbustives peu exigeantes comme le palmier à
huile, l'hévéa. Ils sont généralement propices
à la culture des tubercules.
J. I-1-8. Infrastructures routières
Pour y accéder, les tronçons reliant Lolodorf
aux localités citées plus haut sont praticables à deux
degrés.
A partir de Yaoundé, vers Douala, en franchissant la
station de péage de Boumneyebel, c'est un parcours bitumé
jusqu'à Lolodorf. Il fait 190 Km etest très dangereux vu
l'incivisme et l'amateurisme auxquels plusieurs chauffeurs font montre, sans
toutefois oublier l'état alarmant de cette route à partir de
Boumneyebel.
Quant à la route Ebolowa-Lolodorf, son état est
fonction des saisons. Non bitumée, elle est assez praticable pendant la
saison sèche (décembre-mars ; mai-juillet) les autres mois
imposent l'usage des véhicules tout terrain communément
appelés 4×4. Les motos sont de plus en plus nombreuses sur cette
route aux cotés des vieux taxis utilisés par les
communautés pour les besoins de déplacement et
d'écoulement des produits agricoles. Les camions lourdement
chargés de billes bois y imposent leur loi. Les communautés sur
ce tronçon attendent avec impatience la promesse des travaux de
réalisation de cette route faite par le président de la
république lors du dernier comice agropastorale tenu à Ebolowa en
2010.
S'agissant de l'axe Kribi-Lolodorf, cette vieille piste de
plus d'un siècle constitue le véritable malheur des
communautés Bagyéli, Bassa, Fang, Mabéa et Mbvumbo en
majoritaire qui longent ce tronçon. Véritable parcours du
combattant, il exige l'usage des véhicules tout terrain dans la mesure
où la présence des bourbiers est constante tout le long de
l'année. Vous trouverez plusieurs sites touristiques notamment la
résidence du colon allemand Zenker Jorgen à Bipindi, le palais en
ruine du célèbre chef supérieur Mbvumbo Minkoua Ntounga,
les cascades de Mbikiliki, la station catholique de Ngovayang, la station
protestante de Bibia. Le vieux pont français abandonné vous
annoncera l'entrée à Lolodorf.
|