Le
28
mars, le
Mouvement/Armée
de libération du Soudan (MLS), principal groupe rebelle au
Darfour, appelle les dirigeants présents au sommet de la
Ligue arabe, qui s'ouvre
ce même jour à
Khartoum au
Soudan, à
« adopter une position claire concernant la crise au Darfour, en
conformité avec le
droit
international » et à faire pression sur le gouvernement
soudanais pour qu'il accepte le déploiement d'une
force internationale
de maintien de la paix au Darfour.
Le
5
mai, l'
Armée
de libération du Soudan, principal mouvement de la rébellion
annonce accepter l'accord de paix proposé par l'
Union Africaine.
L'accord de paix est signé mais les combats continuent.
Le
31
août, Le
conseil de sécurité adopte la résolution 1706
55 pour
prendre la relève de l'Union Africaine. Le gouvernement soudanais
rejette la proposition (même si en pratique son application ne
nécessite pas l'accord du gouvernement). À la faveur de cette
résolution, le contingent des
Casques
bleus au Darfour sera rehaussé pour atteindre un effectif
global de quelque 17 300 hommes, décision contestée par le
Soudan.
En
août,
l'ONU vote le déploiement de 20 600 Casques bleus sur le territoire
même du Darfour, mais le gouvernement soudanais refuse. En France,
l'organisation
Sauver Le
Darfour interpelle par voie d'affiches les candidats à la l'
élection
présidentielle française de 2007 et en particulier
Nicolas
Sarkozy et
Ségolène
Royal sur ce qu'ils comptent faire pour le Darfour s'ils sont
élus.
Le
17
septembre,
la journée Mondiale pour le Darfour a vu s'organiser en divers points du
globe des manifestations en faveur des populations de la région ouest
soudanaise. Cette mobilisation d'envergure internationale avait pour objectif
celui de la sensibilisation de l'opinion publique mondiale.
Octobre/
novembre,
La crise du Darfour s'étend au
Tchad voisin et à
la
Centrafrique.
Des cas d'attaques récurrentes dans les camps de réfugiés
au Tchad sont rapportés. Les mêmes modes opératoires que
ceux observés au Darfour sont employés par les milices
armées. Viols de femmes et exactions commises sans distinction,
notamment sur des enfants, sont à déplorer chaque semaine.
Le
22
octobre, le
Soudan ordonne l'expulsion de
Jan Pronk, le
représentant de
Kofi Annan.
Le
30
octobre, la
République Centrafricaine accuse le Soudan d'agression.
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