LISTE
DES ILLUSTRATIONS
Figure 1 : Carte présentant la
frontière maritime entre le Cameroun et la
Guinée-équatoriale..........................................................................................................8
Figure 2 : Carte présentant la
frontière maritime et terrestre entre le Cameroun et la Guinée
Equatoriale
.........................................................................................................8
Figure 3 : Graphique 1,
représentant les exportations du Cameroun en Guinée
Equatoriale.......................................................................................................62
Figure 4 : Graphique 2,
représentant le diagramme des produits exportés du Cameroun vers
la Guinée
Equatoriale..............................................................................................63
Figure 5 : Graphique 3,
représentant les importations du Cameroun en Guinée
Equatoriale.......................................................................................................64
Figure 6 : tableau représentant
les filières et les produits de la
contrebande..........................66
Figure 7 : Graphique illustrant la
balance commerciale entre les deux
pays........................70
Figure 8 : tableau illustrant les
obstacles à surmonter pour faciliter la coopération
transfrontalière.................................................................................................101
RESUME
Depuis la fin des
régimes autoritaires et les tentatives de démocratisation en
Afrique, la frontière héritée de la colonisation n'est
plus le garant de la souveraineté nationale. L'intégration
régionale préalable à l'union africaine semble être
une des voies à l'aune de la mondialisation et de la globalisation des
marchés devant garantir la stabilité, la sécurité
et le développement de l'Afrique en générale, et de la
zone transfrontalière entre Etats en particulier. Cette
intégration n'est possible que s'il existe à la base une
coopération transfrontalière, laquelle est susceptible
d'éliminer les « effets barrières » des
frontières pour en faire des espaces de jonction pour une meilleure
utilisation des ressources communes, de paix, de démocratie et de libre
circulation pour les populations riveraines, tel que le Cameroun et la
Guinée Equatoriale semblent y aspirer.
Le Cameroun et la
Guinée Equatoriale présentent des conditions naturelles
favorables à la réalisation d'une coopération
transfrontalière, notamment l'homogénéité
ethnoculturelle et géographique. En effet, les zones
transfrontalières qui séparent les deux pays sont peuplées
par le même groupe ethnique Fang, séparées par une
même frontière maritime et terrestre et regorgent tout le long
d'importantes ressources naturelles. Dès lors, la problématique
qui sous tend la présente étude est celle de savoir : Quels
sont les fondements et les enjeux de la coopération
transfrontalière entre le Cameroun et la Guinée
Equatoriale ? Quelle peut en être sa portée ? Autrement
dit, en quoi consistent ses réalisations et comment faire de cette
coopération un tremplin pour l'épanouissement des populations
transfrontalières et l'intégration sous-régionale ?
Cette recherche s'appuie sur quatre théories des relations
internationales à savoir : le réalisme, le
transnationalisme, le constructivisme et le fonctionnalisme. Elle s'appuie
aussi sur une analyse des données à travers une approche
socio-historique et géopolitique.
Après cette
analyse, il ressort que la proximité géographique et
l'homogénéité de la zone transfrontalière entre les
deux Etats constituent véritablement un catalyseur de la
coopération transfrontalière ; d'où la signature de
nombreux accords de coopération au lendemain des indépendances.
Toutefois, les difficultés de la gestion quotidienne de la
frontière commune et les enjeux divers tendent à faire de la
frontière entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale un outil
d'instrumentalisation au service des intérêts particuliers ;
au détriment des populations frontalières qui n'aspirent qu'au
développement de leur région. C'est le sens de notre appel pour
une véritable prise de conscience politique en vue de l'émergence
d'une coopération transfrontalière mieux élaborée
et davantage décentralisée.
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