EPIGRAPHE
Ne craignez pas de faire le bien, mes fils,
car tout ce que vous semez, vous le moissonnerez aussi. C'est pourquoi, si vous
semez le bien, vous moissonnerez aussi le bien en récompense.
Ne craignez donc pas, petit troupeau ; faites le
bien ; laissez la terre et l'enfer s'unir contre vous, car si vous
êtes bâtis sur mon roc, ils ne peuvent vaincre.
DáA 6 :
33-34
La vision sans travail c'est de la rêverie,
travail sans vision est une corvée. Mais le travail associé
à une vision vous apportera les succès que vous
désirez...
Emile KABONGO
DEDICACE
A toi Dieu, être suprême, le tout puissant de
nous avoir mis ici sur terre n'ont pas pour nous échouions mais pour que
nous réussissions glorieusement.
A toi mon cher père KABONGO Ferdinand, pour nous
avoir aidé à bien exercé notre liberté de choisir,
au delà de vos moyens vous vous été dépensé
pour notre formation ;
A toi ma très chère mère BANKANGA
Régine, pour vos conseils, prières et affection ; recevez
nos sincères et vives remerciement.
A toi mon grand frère Dominique MUYA, pour ton
soutien tant moral que financier, veuillez recevoir à travers ce canal
ma profonde gratitude.
A toi ma très chère et tendre Suzanne
KANUNKANYISHI et à ma progéniture ainsi qu'a vous mes amis et
compagnons de lutte pour votre amour, votre patience et le rôle aussi
réconfortant que vous jouez à mes cotés, recevez
l'expression de mon amour, nous citons : Nico TSHIBANGU, Antoine KONDO,
Junior BUSAMBU, Ben OMARI, Joël KAPENGA, Grace KASANGULE, Solange KASONGO
LUBUNDA, Jacques KABANGO, Christian KAYAMBA, Félix KISANSUE.
Nous vous dédions ce travail, fruit d'une patience et
d'un courage remarquable, qu'il soit pour nous le signe d'un
indéfectible attachement.
Emile KABONGO
AVANT-PROPOS
Ce travail, symbole de maturité acquise au cours de
notre formation du second cycle, n'est pas seulement le fruit de nos propres
efforts, mais hélas le résultat de collaboration de tous ceux qui
se sont dévoués pour notre formation.
Pour cela, il nous sera très ingrats de passer sous
silence sans remercier les différentes personnes qui ont concourues
à son élaboration.
Nos remerciement s'adressent au professeur Dr Oscar
LUBOYA NUMBI qui en dépit de ses nombreuses occupations a bien voulu
accepté la direction de ce travail.
Nos remerciement s'adressent aussi à toutes personnes
qui de loin ou de prêt à contribuer à l'élaboration
de ce présent travail, plus particulièrement à Suzanne
KANUNKANYISHI.
Nous pensons aussi à toute notre famille, oncles et
collègues : Vicky KABONGO, Stany KABONGO, Thethe KABONGO, Marie
KABONGO, Godet KABONGO, Etienne-Marcel KABONGO, Jonathan KABONGO, Jéthro
KABONGO, trouvez ici l'expression de ma gratitude pour tout ce que vous
fûtes pour nous.
Emile KABONGO
INTRODUCTION
Très largement rependues à travers le
monde, les parasitoses intestinales constituent un réel problème
de santé publique. Elles présentent une prévalence
élevée dans de nombreuses régions. L'amibiase,
l'ascaridiase, l'ankylostomiase et la trichocéphalose comptent parmi les
dix infections les plus rependues au monde(1).
En effet, elles sont particulièrement
sévères chez les enfants chez qui elles peuvent engendrer une
malnutrition, déshydratation, anémie et baisse de la
résistance aux infections pour ainsi conduire à une
mortalité.
Réel problème de santé publique
surtout en Afrique où la promiscuité, le manque d'eau potable et
d'installations sanitaires se font sentir.
A Lubumbashi, les parasitoses intestinales sont
responsables d'une mortalité et d'une morbidité importante au
sein de la population infantile. Nous avons jugés important de mener une
étude sur les enfants de 0 à 10ans qui consultent l'HGR KISANGA
car cette partie de la ville présente des facteurs favorables au
développement de ces parasitoses intestinales.
Notre étude concerne les enfants âgés
de 0-10 ans qui viennent en consultation dans le service de pédiatrie et
de laboratoire de l'HGR KISANGA de la commune Annexe.
I.1 ETAT DE LA QUESTION
Selon l'OMS, rependues pratiquement dans le monde entier, les
parasitoses intestinales présentent une prévalence
élevée dans de nombreuses régions, l'amibiase,
l'ascaridiose, l'ankylostomiase et la trichocéphaloses comptent parmi
les dix infections les plus fréquentes au monde. Si elles ne
s'accompagnent d'une mortalité relativement faible, les complications ne
sont pas rares et de nombreux cas exigent une hospitalisation (2).
Dans de nombreux pays, ces parasitoses soulèvent de
sérieux problème sur le plan sanitaire et social en entrainant
une malabsorption, des diarrhées, une spoliation sanguine, une
altération de la capacité de travail et un ralentissement de la
croissance. En outre, d'autres parasitoses telles que l'angiostranguloidose
abdominale, la capillariose intestinale et l'anguillulose sont importantes en
santé publique sur le plan local ou régional.342 enfants ont fait
l'objet de l'étude ; la prévalence globale étant de
54,4% donc plus de la moitié des enfants sont parasitée. Le taux
de distribution en fonction du temps est très élevé au
mois de mai avec un % de 63,1% et très bas au mois de mars 29,7%.
L'infestation notée pour le sexe masculin semble plus
élevée que celle notée pour le sexe féminin avec de
taux respectifs de 57,5% et 51,2%. Les enfants âgés de 4 à
6 ans ont l'indice d'infestation le plus élevé. (1)
Selon les estimations pour l'année 2002, on
évalue à 3,5 milliards le nombre des sujets infectés par
des parasites digestifs 450 millions le nombre de malade chaque année,
les ascaris, les ankylostomes et l'amibe dysentérique occasionneraient
à eux seuls 195000 décès dans le monde. (2) Les
parasitoses intestinales sont pour la plupart d'entre eux, un reflet direct du
niveau d'hygiène individuelle et collective. L'explosion
démographique et la tendance à l'urbanisation des populations des
pays défavorisés engendrent la multiplication des bidonvilles ce
qui fait redouter, dans l'avenir, un accroissement supplémentaire de cas
de parasitoses intestinales. Une étude coprologique et
sérologique a été menée à l'hôpital de
MAHAJANGA (Madagascar) afin d'appréhender la situation des parasitoses
digestives de cette région. Le deux tiers des selles examinées
contiennent un ou plusieurs parasites intestinaux. Les protozoaires sont
particulièrement fréquents 47,7% ainsi que les nématodes
23,4% ; les cestodes 3,2% et trématodes 3,7% sont des parasites
plus rares. La sérologie amibienne (positive chez 31,2% des sujets)
ainsi que les examens microscopiques (positifs dans 12,5% de cas)
démontrent une circulation de l'amibiase dysentérique qui doit
être envisagée comme une des étiologies possible des
syndromes dysentériques chez les habitants de cette région.
(3)
Les parasitoses intestinales constituent un véritable
fléau dans les pays en voie de développement où la plupart
des malades présentent également des nématodoses.
L'oxyurose qui en fait partie, et l'helminthiase la plus fréquente dans
le monde. Le manque d'hygiène, la promiscuité sont des facteurs
favorisants. (4)
Elle touche préférentiellement les enfants mais
tous les âges peuvent être concernés. L'helminthe entraine,
grâce à son cycle strictement infraliminal intestinal des
symptômes digestifs, mais il peut être responsable des signes extra
digestifs chez certains, agitation et insomnie qui sont associes à
l'oxyurose, peuvent entrainés une chute du rendement scolaire et de la
capacité d'apprentissage. (4)
Elles sont un phénomène classique chez l'enfant
et occupe une place importante dans l'ensemble de la pathologie infantile
notamment dans les pays du tiers monde du fait des conditions climatiques et
hygiéniques trop souvent précaires, les parasitoses
intestinales occupent trop souvent une place non moins importante en
matière de la prévalence des différentes espèces
des parasites varie d'une région à une autre.
Affections graves, car souvent associées entre elles ou
avec une autre maladie parasitaire telle que le paludisme. En RDC, les
parasitoses intestinales sont responsables d'une mortalité et d'une
morbidité importante surtout au sein de la population infantile. Une
étude d'oxyurose a été réalisée au service
de pédiatrie de l'hôpital MOULAY ABDELLAH DE SALE (Maroc). Pour
une enquête à l'aide de scotch test, 80 enfants parmi 120 ayant
subit des examens parasitologiques (direct+Ritchie et Willis) ;
l'âge se situe entre 1 ans et 15 ans. La recherche d'oeufs d'E
vermicularis à été positive de 5,8% ; seule
l'hygiène individuelle influe significativement sur l'oxyurose, le sexe,
l'âge et la fratrie restent sans effet globale. Le degré de
parasitisme 45% de notre population traduit une dégradation
d'hygiène individuelle. (5)
Les parasitoses intestinales ont un retentissement
sanitaire et social, la plupart du temps inconnu ou minimisé. Même
si la symptomatologie est souvent bruyante, elles constituent un
problème de santé parce que favorisant la malnutrition. Le
retentissement social est lié au poids de la consommation
médicaux-sanitaire due aux parasites ou à ce qui leur sont
attribué. En raison de la difficulté d'assurer une hygiène
efficace, les enfants constituent un groupe à risque. 400 enfants de
moins de 5 ans ont pu faire l'objet de notre étude dans 3 villages du
district rural de KHOMBOLE.
La prévalence de la parasitose intestinale est de
31 ,3%. Dés le premier mois de la vie, les enfants peuvent
être parasités, l'importance de l'infestation augmentant avec
l'âge. Plus de la moitié (68,7%) des enfants parasités sont
âgés de plus de 24 mois. Giardia lamblia et ascaris
lumbricoïdes sont observés chez les enfants parasités dans
des proportions respectives de 45,3% et 31,4%. Les deux protozoaires que sont
la giardiase et l'amibiase représentent 59,2% des parasitoses
intestinales. (6)
I.2 PROBLEMATIQUE
Les parasitoses intestinales occupent une place importante
dans la pathologie des enfants âgés de0-10 ans en raison du bas
niveau socio-économique et des conditions d'hygiène
rudimentaires. Ces sont des affections grave de par leurs complications.
La prévalence des parasitoses intestinales est
très élevée surtout chez les enfants et pose un
problème majeur de santé publique par le retentissement sur
l'état de santé des ces derniers et par l'importance de la prise
en charge à la fois diagnostique et thérapeutique.
Suite à cet état de chose, évoqué
précédemment une série de questions se posent en
nous :
- Quelle est la fréquence de parasitoses intestinales
chez les enfants dont l'âge varie de 0 à 10 ans ?
- Quels sont les facteurs favorisant la prolifération
des parasitoses intestinales ?
- Quel type de pathologie à la base ?
- Quel est le sexe le plus touché ?
- Existe-t-il une spécificité concernant telle
ou tel type de parasitoses intestinales ?
I.3 CHOIX ET INTERET DU
SUJET
L'intérêt porté à ce sujet encore
rare dans la littérature dans notre milieu scientifique est de
démontrer que les parasitoses intestinales constituent un
problème de santé publique dans notre milieu. Il est donc
nécessaire de connaitre la situation sur le terrain et quels en sont
exactement les facteurs qui concourent à leurs apparitions, cela nous
permettrait une mise en place de certaines mesures préventives et une
prise en charge adéquate.
I.4 HYPOTHESE
Nous pensons que la fréquence de parasitoses
intestinales chez les enfants de 0 à 10 ans est trop
élevée dans cette structure sanitaire vue les conditions
socio-économique de familles est que l'assainissement et les conditions
d'hygiènes rudimentaire surtout chez les enfants de 0 à 10
ans ; sont à la base de cette prévalence
élevée, elles sont souvent associées à la
diarrhée, le paludisme et à la malnutrition qu'elles peuvent
occasionner. Les deux sexes sont toucher car il n'y a pas un terrain favorable
pour la prolifération de parasites chez un sexe que chez l'autre est
l'ascaris, l'amibe, l'ankylostome et l'oxyure sont les plus fréquents
des parasites intestinales que l'on peut retrouvé chez notre population
d'étude.
I.5 OBJECTIF DU TRAVAIL
I.5.1 Objectif
général
L'objectif porté à ce sujet est de
déterminer la prévalence de parasitoses à l'HGR KISANGA.
Les résultats obtenus permettront de formuler des recommandations pour
contre carrer la transmission et l'extension de ces dernières.
I.5.2 Objectifs
spécifiques
Connaitre :
- La fréquence de parasitoses intestinales chez les
enfants de 0 à 10 ans,
- Le sexe le plus touché,
- Les types de pathologies associés,
- La spécificité des parasitoses
intestinales.
I.6 METHODOLOGIE
Pour bien mener notre étude, nous utiliserons une
méthode descriptive transversale en utilisant le registre de
pédiatrie et celui du laboratoire de malades âgés de 0
à10 ans reçu dans le service de pédiatrie et de
laboratoire de l'HGR KISANGA.
I.7 DELIMITATION ET
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre recherche a eu lieu à l'HGR KISANGA dans la
commune ANNEXE, dans le service de pédiatrie et de laboratoire.
Hormis l'introduction et la conclusion
générale notre travail comprend deux grandes parties à
savoir :
- La première partie qui traite sur les
différentes parasitoses intestinales et la prophylaxie des parasitoses
intestinales.
- La partie pratique qui traite sur la présentation des
données et des résultats ainsi que leur interprétation.
PREMIERE PARTHIE :
CONSIDERATION THEORIQUE
CHAPITRE I : LES
DIFFERENTES PARASITOSES INTESTINALES
I. HELMINTIASES
Les helminthes intestinaux doivent leur nom au fait que leur
cycle biologique comporte une période de séjour obligatoire dans
les voies digestives de l'homme ou au fait qu'ils déterminent des
altérations anatomo-pathologiques à ce niveau.
Les helminthiases intestinales chroniques s'accompagnent
souvent des troubles nutritionnels et parfois, d'une malnutrition
proteino-énergétique, d'une anémie ferriprive et d'une
carence en vitamine A.
On sait aujourd'hui que la malnutrition à de
nombreuses causes étroitement liées à des facteurs
socio-économiques, mais les observations n'en montrent pas moins que
plusieurs helminthiases intestinales ont leur part de responsabilité
dans la survenue et la persistance de la malnutrition dans le monde en
développement.
I.1 ASCARIDIOSE
1. Définition
Parasitose fréquente, cosmopolite due à la
présence et ou développement dans l'organisme humain d'un ver
rond : ascaris lumbricoïdes.
2. Epidémiologie
a) Morphologie
Ascaris lumbricoïdes est un
ver rond, blanc rosé, recouvert d'une épaisse cuticule. Le male
mesure 15à 17cm de long, il se reconnait par son extrémité
postérieure recourbée en crosse. La femelle est plus grande, elle
peut atteindre 20 à 25 cm de long. Les oeufs sont bruns foncés,
présentant une coque épaisse mamelonnée. Ces oeufs ne sont
pas embryonnés à la ponte.
b) Biologie
Les vers adultes vivent dans l'intestin grêle en se
nourrissant du contenu intestinal et là, peuvent migrer vers d'autres
organes.
Après accouplement et fécondation, les
femelles pondent des oeufs non embryonnés qui, éliminés
avec les selles ses retrouvent dans la nature. Si les conditions du milieu
extérieur sont favorables, la segmentation se produit et l'embryon se
forme.
Dans les conditions optimales (température 28°
à 30°c, sol humide et ombragés) ; la maturation se fait
en 30 à 40 jours. L'éclosion des oeufs au niveau de l'intestin
grêle, libère les larves qui vont migrer dans l'organisme. Ces
larves traversent la paroi intestinale, arrivent au foie, y séjournent 3
à 4 jours, elles atteignent le coeur droit par la veine
sus-hépatique et grâce à la petite circulation, parviennent
aux poumons ou elles muent. (1)
Vers le 10eme jour, les larves franchissent les
alvéoles, remontent l'arbre aérien jusqu'au carrefour
aérodigestif et retombent dans l'oesophage pour arriver au grêle
et après une dernière mue, elles deviennent adultes. Apres 2
à 3 mois, les oeufs pondus peuvent se retrouver dans les selles. (15)
c) Mode de contamination
L'homme se contamine en ingérant ces oeufs devenus
infestant avec l'eau de boisson, ou les aliments crus souillés ou par
l'intermédiaire des mains sales.
3. signes cliniques
L'ascaridiose est souvent asymptomatique, mais parfois on
peut avoir des manifestations cliniques variables selon le stade
évolutif des vers.
Ø Syndrome de LEOFLER avec toux sèches,
dyspnée et aboutissant au rejet de crachats, ceci lors du passage des
larves dans le poumon,
Ø Des troubles digestifs à type de vomissement,
diarrhées ou constipation, douleurs abdominales et des troubles
allergiques à type de prurit et d'urticaire ceci à la phase de
localisation intestinale.
Ø Des complications chirurgicales en rapport avec la
taille, le poids et la capacité de migration de ces vers. Ces
complications sont à type d'invagination, d'occlusion intestinale, de
pancréatite, appendicite et péritonite.
4. Diagnostic
Le diagnostic peut reposer sur la découverte à
l'oeil nue du ver adulte dans les selles ou le vomissement. Il peut reposer sur
la découverte à l'examen microscopique dans les selles, des oeufs
d'ascaris.
5. Traitement
Ø Mebendazole : VERMOX®
Ø Albendazole : ZENTEL®
Ø Flubendazole : FLUVERMAL®
I.2 ANKYLOSTOMIASE
1. Définition
C'est une parasitose due à la présence dans le
tube digestif d'un nématode hématophage :
Ankylostome.
L'ankylostome est représenté par 2
espèces :
Ø Ankylostoma
duodénale
Ø Necator
américanus
C'est une parasitose grave, car elle donne une
anémie.
2. Epidémiologie
a) Morphologie
Petit ver cylindrique, de couleur blanc rosé. La
femelle mesure 10 à 18 mm et le male 8 à 11 mm.
Leur extrémité antérieure est
légèrement amincie et recourbée vers la face dorsale. Elle
présente une capsule buccale armée de deux paires des crochets
recourbés en hameçon pour Ankylostoma duodénale et deux
lames tranchantes pour NECATOR américanus.
L'extrémité postérieure obtuse chez la
femelle, s'élargit chez le mâle pour former une bourse copulatrice
dont l'aspect varie dans les deux espèces. Les femelles
fécondées des ankylostomes pondent des oeufs non
embryonnés. (15)
b) Biologie
Les ankylostomes vivent dans la partie initiale de
l'intestin grêle : Ankylostoma duodénale dans le
duodénum, Necator américanus dans le jéjunum.
Elles se fixent sur la muqueuse intestinale par leur capsule
buccale, la « broutent », la saignent en s'aidant de
secrétions anticoagulantes. (1)
Dans la lumière intestinale, les femelles
fécondées pondent des oeufs non embryonnés qui sont
éliminés dans les selles. Quand les conditions du milieu
extérieur sont favorables, ces oeufs éclosent pour
libérer une larve strongyloide enkystée, mobile,
résistante et infestante.
c) Modes de transmission
La contamination se fait par voie transcutanée. Les
larves strongyloides infestantes traversent la peau, arrivent au coeur pour
atteindre les poumons au 3eme jour, remontent les branches et
parviennent au carrefour aéro-digestif au 4eme jour. Elles
passent dans l'oesophage, l'estomac et arrivent au duodénum où
elles muent pour devenir adultes, les premiers oeufs apparaissent vers le
40eme jour. (9)
La transmission la plus fréquente est celle par voie
transcutanée. La contamination par voie orale existe mais est rare.
3. Signes cliniques
Les signes cliniques varient en fonction du stade de
migration des larves dans l'organisme :
- Phase de pénétration cutanée : on
a un érythème des papules et un prurit qui disparaissent en
quelques jours, mais le grattage peut laisser des lésions
- Phage de passage des larves du niveau du carrefour
aéro-digestif et des voies digestives supérieur : on a une
laryngite, une angine et dysphagie.
- Phase d'état : c'est la seule qui se manifeste
parfois et c'est celle aussi qu'on observe dans les zones
d'endémicités. On a de douleurs abdominales accompagnées
de diarrhées traduisant une duodénite qui n'apparait que vers la
3eme semaine. On a des signes sanguins tels qu'une anémie
ferriprive qui fait toute la gravité de l'Ankylostomiase.
4. Diagnostic
Il repose sur l'examen coprologique qui permet de mettre en
évidence les oeufs des ankylostomes.
Ce sont de gros oeufs de 60 sur 40u et segmentés en 4
cellules chez l'Ankylostoma duodénale et des
oeufs de 70 sur 40u à 8 blastomères chez Necator
américanus.
Toutefois, il convient de noter que ces
caractéristiques peuvent varier et que si l'examen des selles est
tardif, les oeufs peuvent éclore, libérant des larves
susceptibles d'être confondues à celles d'anguillules.
5. Traitement
- Pamoate ou embomate de pyrantl : COMBANTRIM®
- Flubendazole : FLUVERMAL®
I.3 TRICHOCEPHALOSE
1. Définition
C'est une parasitose intestinale due à un
nématode Trichuris-trichiura.
2. Epidémiologie
a) Morphologie
Le trichocéphale est un ver blanc rougeâtre
présentant une partie antérieure très effilée. Le
mâle mesure 3 à 5 cm de long, la femelle pouvant atteindre 5cm de
long. Le corps et divisé dans les deux portions distinctes. Une partie
antérieure longue, filiforme et une partie renflée occupant le
dernier tiers du ver. (1)
Les oeufs très caractéristiques, sont bruns
foncés en forme de ballon de rugby de 30 microns de long sur 25 microns
de large, à coque épaisse, percée aux deux pôles
d'un orifice qui ferme un bouchon muqueux.
b) Biologie
Le trichocéphale vit en prédilection dans le
coecum et l'appendice où grâce à son
extrémité filiforme, il se nourrit de sang à partir des
vaisseaux.
Les femelles fécondées pondent des oeufs
embryonnés qui, éliminés avec les selles, vont subir une
maturation dans le milieu extérieur en six semaines environs.
Ingérés par l'homme avec l'eau de boisson où des aliments
souillés de terre, ou alors par l'intermédiaire des mains sales,
ces oeufs devenus infestants, libèrent une larve qui devient adulte dans
le coecum au bout d'un mois. La longévité du ver adulte est
d'environ 5 ans. (15)
c) Mode de transmission
La transmission est orale, soit directement par les mains
sales, soit indirectement par l'intermédiaire des eaux de boisson, des
légumes, des fruits souillés.
3. Signes cliniques
La trichocéphalose est le plus souvent
asymptomatique. Elle peut se manifester par :
- Une dysenterie aigue ou chronique
- Une anémie ferriprive
- Un prolapsus rectal
Beaucoup plus rarement, on peut observer une rectite ou une
recto-colite à trichocéphalose.
4. Diagnostic
Repose sur la découverte dans les selles d'oeufs
ovalaires de 30 microns de long sur 22 à 25u de large avec bouchons
muqueux clair aux extrémités.
Les oeufs ont la forme d'un ballon de rugby. L'examen direct
des selles est parfois faussement négatif et on a recours à des
techniques d'enrichissement. (11)
5. Traitement
- Mebendazole : VERMOX®
- Albendazole : ZENTEL®
- I.4 ANGUILLULOSE
1. Définition
Parasitose due à la présence dans le tube
digestif de l'homme, d'un ver rond : strongyloides
stercoralis. Souvent bénigne ; elle peut dans
certaines circonstances se transformer en une infection
généralisée ou pronostic sévère.
2. Epidémiologie
a) Morphologie
Strongyloides stercoralis est caractérisé par
l'existence de générations libres. Dans le genre strongyloides,
la génération parasite est représentée
exclusivement par des femelles
parthénogénétiques :
- La femelle parthénogénétique :
Elle mesure 2mm sur 40u, le corps est en forme de cône
et se termine par une pointe mousse. Le tégument est finement
strié et la bouche à 2 petite lèvres ayant accès
à un oesophage cylindrique. C'est l'oesophage strongyloides. Cet
oesophage occupe le ¼ de la longueur du corps qui se termine par
l'intestin.
- Adulte libre : il comporte des mâles et des
femelles qui se développent dans le milieu extérieur.
L'extrémité antérieure est allongée,
l'extrémité postérieure est piriforme. Il possède
un oesophage de type rhabditoide.
Le mâle mesure 0,7 mm long sur 50u. La queue est
recourbée en crochet et présente 2 spicules recourbés. La
femelle mesure 1mm sur 60u de large. Elle présente une queue
étirée ; dans l'utérus on a des oeufs
ellipsoïdes de 60u sur 45u. (13)
b) Biologie
La femelle parasite vit dans la muqueuse duodénale.
Le cycle est très complexe et présente diverses voies
évolutives possibles. Les femelles pondent des oeufs qui se
développent sur place et donnent naissance à des larves
rhabditoide émis dans les selles. Ces larves mesures 25u suivant les
conditions du milieu extérieur elles peuvent avoir plusieurs
cycles :
- Un cycle long appelé cycle indirect où
sexué :
Ceci quand la température est supérieure
à 20° et le degré hydrométrique assez
élevé. Dans ces conditions les larves subissent une mue et se
transforment en adulte libre dans le milieu extérieur. Ces adultes sont
des mâles et de femelles qui vont s'accoupler, après
fécondation, les femelles pondent des oeufs qui donnent des larves
rhabditoide de deuxième génération et se sont ces larves
qui se transforment en larve strongyloides infestantes. L'intérêt
de ce cycle est la multiplication des anguillules dans le sol.
- Un cycle court ou cycle direct ou
asexué :
Ceci quand la température est inférieure
à 20° et l'humidité insuffisante. Dans ces conditions, les
larves rhabditoide se transforment en larves strongyloides infestantes. Cette
transformation se fait en 3 à 5 jours. Cette strongyloide mesure 500u
de long sur 20u de large et présente une extrémité
postérieur bifurquée.sa durée de vie ne dépasse pas
18 jours pendant lesquels la larve ne s'alimente pas. (1)
- Un cycle interne :
Le cycle se fait par transformation directe des larves
strongyloides infestantes, mais ceci sans passage dans le milieu
extérieur. Ce cycle se réalise dans le tube digestif ou au niveau
de la marge anale. C'est ce cycle qui explique la ténacité et la
durée de ces parasitoses. (1)
L'homme se contamine par voie transcutanée, en
marchant sur terrain contenant les larves d'anguillules. Contamination possible
en se baignant dans les marées, les marigots, les rivières et les
piscines.
Les larves migrent par voie sanguine vers le coeur droit,
l'artère pulmonaire, les capillaires pulmonaires ; subissent une
traversée des alvéoles pulmonaires, arrivent au niveau du
carrefour aérodigestif.
A ce niveau, ils passent dans l'oesophage. Les larves
deviennent adultes au niveau du duodénum en 10 à 15 jours. La
strongyloidose est une affection cosmopolite, elle est souvent associée
à l'ankylostomose dans les régions tropicales.
c) Mode de contamination
La contamination se fait par pénétration active
des larves à travers la peau intacte (marche dans la boue, bain dans les
rivières contaminées).
Mais elle peut aussi se faire par ingestion d'eau ou de
crudités souillées par les selles parasités.
3. Signes cliniques
Classiquement, l'anguillule évolue en 3
phases :
- Une phase d'invasion marquée par les
manifestations cutanées à titre d'érythèmes, prurit
qui sont dus à la pénétration des larves. On a de
manifestations pulmonaires sous forme de crises asthmatiformes qui sont dues au
passage de larves dans les poumons ;
- Une phase de latence qui correspond à la
maturation des parasites dans l'intestin ;
- Une phase d'état qui correspond à la
fréquence des adultes, de leurs oeufs et leurs larves dans la muqueuse
duodénale. Cette phase peut être marquée. Parfois, elle
peut se manifester sous forme de duodénite marquée par des
douleurs de types ulcéreux, des troubles du transit avec alternance de
diarrhée et constipation. On peut avoir des manifestations allergiques.
Il existe des formes graves, quelque fois mortelles. Ces formes s'appellent
anguilluloses malignes et aigues.
4. Diagnostic
Repose sur la mise en évidence dans les selles des
larves rhabditoide à l'examen direct où après
enrichissement.
5. Traitement
- Albendazole : VERZOL®, ZENTEL®
- Mebendazole : VERMOX®
I.5 OXYUROSE OU ENTEROBIOSE
1. Définition
C'est une parasitose due
à Enterobuis vermicularis très rependue chez les enfants,
favorisée par un manque d'hygiène et une promiscuité.
2. Epidémiologie
a) Morphologie :
Enterobuis vermicularis est un petit ver rond blanc de 3
à 5 mm de long sur 200u de large ; la femelle pouvant atteindre
12mm sur 0,5 mm. Dans les deux sexes l'extrémité
antérieure porte une bouche entourée de 3 lèvres
rétractiles assurant une fixation solide à la muqueuse
intestinale. (14)
Les oeufs mesurent 50 à 60u de long sur 25 à
30 de diamètre, ils sont ovalaires, asymétriques avec une face
plane et une face convexe. Ils sont entourés d'une coque lisse,
transparente, réfringente et renferme un embryon à la ponte.
b) Biologie
Les vers adultes vivent dans l'intestin grêle puis
migrent vers le coecum et l'appendice où ils se nourrissent de
matières organiques.
Après l'accouplement, les mâles restent sur
place alors que les femelles dans les conditions normales, ne pondent pas dans
le tube digestif.
Les femelles fécondées vont pondre autour de
l'orifice anal avant de nourrir. Ces oeufs sont embryonnés à la
ponte et sont directement contaminants.
Ingérés par l'individu, les oeufs
libèrent dans l'estomac des larves qui arrivent dans l'intestin
grêle, où après plusieurs mues, elles deviennent
adultes.
c) Mode de contamination
La contamination se fait en portant à la bouche les
mains souillées, où sont localisés les oeufs, soit entre
les doigts, soit au niveau des ongles.
La contamination peut aussi se faire par auto-infestation par
voie rétrograde. Les oeufs éclosent au niveau de la marge de
l'anus et les larves libérées vont migrer activement dans le
coecum par voie rectale.
3. Signes cliniques
L'oxyurose se manifeste principalement par un prurit anal qui
apparait surtout la nuit au moment du coucher. Il est déterminé
par la morsure de la femelle sur le point de pondre.
Ce produit peut se compliquer de lésions de l'enfant
à type d'irritabilité et de terreurs nocturnes. On peut avoir des
troubles digestifs non spécifiques à type d'anorexie, des
diarrhées et des douleurs abdominales. On peut avoir des vulvo-vaginites
surtout chez la petite fille.
4. Diagnostique
Repose sur la découverte des oxyures femelles à
la marge de l'anus ou à la surface des selles. Ces vers sont
exceptionnellement retrouvés à l'examen coprologique et on a
recours au scotch-test de Graham.
5. Traitement
- Flubendazole : FLUVERMAL®
- Albendazole : ZENTEL®
I.6 TENIASE
I.6.1 TENIASIS a hymenolepis
nana
1. Definition
C'est une parasitose intestinale due à un cestode
hymenolepis nana. L'enfant est en
général plus touché. Taeniasis dont la transmission
interhumaine est directe. Maladie cosmopolite, mais rare en zone
tempérée. Elle touche surtout les enfants dans les zones du globe
ou le climat est chaud et humide. Ce cestode sévit surtout dans les pays
chauds et secs.
2. Epidémiologie
a) Morphologie
Mesure 10 à 50 cm de long sur 0,55 à 0,70 mm de
large. Le scolex porte un roste court et une couronne de 20 à 30
crochets. Il a environ 200 anneaux qui ont des pores génitaux
unilatéraux. L'utérus n'a pas d'orifice de ponte.
Les oeufs possèdent deux enveloppes : externe et
interne. A l'intérieur de la membrane interne on a un embryon
hexacanthe.
b) Biologie
Le cycle peut se réaliser de deux
façons : soit sans hôte intermédiaire alors l'homme
est à la fois intermédiaire et hôte définitif, soit
avec hôte intermédiaire.
- Le cycle avec hôte intermédiaire :
l'hôte intermédiaire est un invertébré. L'oeuf est
avalé par cet hôte qui peut être : blatte, ver de
farine, les fourmis ou puces du rat etc. un embryon hexacanthe est
libéré par digestion de la coque.
Il passe la cavité générale où il
se transforme en larve cysticercoide. L'homme se contamine en ingérant
accidentellement ces hôtes intermédiaires hébergeant des
larves cysticercoides. Ces larves gagnent l'iléon où elles se
fixent et deviennent adultes en 15 jours.
- Le cycle sans hôte intermédiaire : lorsque
l'homme avale un oeuf d'hymenolepis nana, la coque est digérée
par le suc gastrique. L'embryon libéré pénètre dans
la paroi intestinale et quelques jours environ. La villosité se rompt,
la larve gagne l'iléon et se fixe sur la muqueuse par ses ventouses.
Elle devient adulte, au bout de 15 jours.
c) Mode de contamination
La transmission se fait par les mains sales, les aliments ou
eaux de boissons souillées. Elle se fait rarement par un
invertébré : puce, ver de farine, fourmi...
3. Signes cliniques
Chez l'enfant les symptômes se caractérisent
par :
- Nausées
- Vomissement
- Crises hépatiques simulant des coliques
hépatiques,
- Epigastralgies,
- Diarrhées,
- Constipation,
- Anorexie partielle ou totale,
- Troubles nerveux,
- Troubles cardio-vasculaires,
- Troubles respiratoires,
- Troubles cutanés allergiques.
4. Diagnostic
Il est coprologie et repose sur la découverte dans les
selles, des oeufs ovoïdes de 40 à 47u sur 30 à 35u, à
coquille hyaline contenant un embryon à six crochets suspendus par des
filaments aux deux pôles.
5. Traitement
- Niclosamide : TREDEMINE®
I.6.2 TAENIASIS à
tænia saginata ou tænia inerme
1. Définition
C'est une helminthiase cosmopolite due à un ver
plat « solitaire » parasite de l'intestin
grêle de l'homme : Tænia
saginata.
2. Epidémiologie
a) Morphologie
Tænia saginata ou Tænia du boeuf mesure 4 à
10 m de long. Le scolex a la taille d'une tête d'épingle et porte
quatre ventouses. Il est dépourvu de crochets d'où le nom de
tænia inerme.
Il possède 1000 à 2000 anneaux et on note
l'absence du tube digestif. L'utérus très ramifié contient
des nombreux oeufs. Les pores génitaux sont
irrégulièrement alternés.
Les oeufs sont ovalaires, arrondis, irréguliers,
mesurant 50 à 60u de diamètre.
On note 2 coques :
- Une coque externe qui contient des corpuscules
réfringents.
- Une coque interne épaisse qui comprend des stries et
un embryon hexacanthe.
b) Biologie
Tænia inerme vit dans l'intestin grêle. Les
anneaux mûrs sont éliminés spontanément ou avec les
selles, se désagrègent au sol libérant d'innombrables
oeufs. Les oeufs ingérés par le boeuf vont libérer un
embryon hexacanthe.
Cet embryon traverse la paroi de l'intestin et arrive dans
les tissus. Trois à quatre mois après, il devient une larve
cysticerque.
L'homme s'infecte en mangeant de la viande de boeuf saignante
ou d'autre ruminant porteurs des cysticerques vivants.
Dans l'intestin de l'homme, de cysticerques se fixe à
la muqueuse grâce à ses ventouses et commence à bourgeonner
des anneaux, il devient adulte en 3 à 4 mois.
c) Mode de transmission
La contamination se fait à partir de larves
cysticerques enkystées, par consommation de la viande de boeuf ladre ou
insuffisamment cuite ou fumée, contenant des larves cysticercus
lovis.
3. Signes cliniques
Le tæniasis à tænias saginata est bien
toléré, il se manifeste par :
- Des troubles digestifs à types d'anorexie
- De diarrhées ou constipation
- Des vertiges
- Les anneaux mûrs se détachent et sorte dans le
milieu extérieur en forçant ce sphincter anal.
4. Diagnostic
Peut être évident par la découverte des
anneaux dans la literie. Examen des selles qui peut montrer des oeufs de
manière exceptionnelle.
Le scotch-test de Graham permet de décoller les oeufs
adhérant à la marge anale et de les mettre en évidence.
5. Traitement
- Praziquantel : BILTRICIDE®
I.6.3 TAENIASIS à
tænia solium ou tænia armé
1. Définition
Helminthiase qui existe chez les gens qui consomment le porc,
surtout dans les pays où la consommation de porc est répandue.
Elle est due à tænia solium.
2. Epidémiologie
a) Morphologie
Le tænia armé vit dans l'intestin humain. Les
anneaux mûrs éliminés passivement dans les selles et
répandus au sol, sont avalés par l'hôte
intermédiaire réceptif principalement le porc, le
phacochère ou le sanglier. Les oeufs libèrent leur embryon qui
parvient aux tissus musculaires et devient une larve cysticerque (cysticercus
cellulosea).
L'homme en ingérant cette larve cysticerque est
infectée et développe la maladie.
b) Mode de contamination
L'homme est contaminé par ingestion de viande ladre
insuffisamment cuite de porc. Le diagnostic et le traitement sont les
mêmes que ceux de tænia saginata. Les signes cliniques aussi sont
les mêmes à l'exception qu'ici les anneaux ne forcent pas le
sphincter anal, mais sortent de manière passive.
I.7 SCHISTOSOMIASE
INTESTINALE
1. Définition
C'est une affection parasitaire provoquée par
schistosoma mansoni. C'est une maladie
endémique sévissant en zone tropicale et subtropicale.
2. Epidémiologie
a) Morphologie
Les vers adultes sont à sexe séparé. Le
mâle mesure 1à 2 cm de long sur 1mm de large, son corps est plat,
il présente à sa face ventrale un canal gynécophore dans
lequel est logée la femelle.
Elle est piriforme et mesure 1,5 cm à 25 cm de long
sur 0,1 à 0,2 mm de large. Elle devient de plus en plus large en allant
vers l'arrière.
Les oeufs mesurent 150u de large. Ils sont ovoïdes avec
un pole bien arrondi et un pole conique. On note un éperon
latéral. L'oeuf est entouré d'une coque lisse très
fine.
b) Biologie
Les vers adultes vivent couplés dans les vaisseaux
sanguins, surtout dans la veine porte où se fait leur maturation.
Le cycle évolutif se déroule chez deux
hôtes :
- Hôte définitif : homme ou animal
- Hôte intermédiaire : mollusque d'eau
douce
1- Le cycle chez l'hôte définitif :
Après accouplement dans la veine porte, les adultes migrent à
contre courant vers les veines intestinales où ils vont pondre. Les
oeufs vont se retrouver en quelques jours dans l'intestin de l'hôte om
ils seront disséminés dans le milieu extérieur. Mais
certains oeufs au lieu de tomber dans l'intestin, sont bloqués dans les
tissus où ils seront considérés comme des corps
étrangers toxiques. Ce sont ces oeufs qui sont responsables des
nombreuses complications.
2- Le cycle chez l'hôte
intermédiaire : Ce cycle se déroule dans l'eau douce
qui est un milieu impératif pour la poursuite du développement de
l'oeuf. Celui-ci émis dans le milieu extérieur (eau douce) avec
les selles, se gonfle puis se rompt en éliminant un embryon cilié
appelé miracidium. Le miracidium poursuit son développement chez
le mollusque qu'il doit pénétrer.
Chez celui-ci, il se transforme en quelques jours en une
masse cellulaire appelée sporocyste qui par bourgeonnement donne des
sporocystes fils, puis des formes larvaires appelées cercaires.
A maturité, les cercaires quittent par effraction les
tubes sporocystiques, puis le corps des mollusques. Ces cercaires
pénètrent dans la peau de l'homme par leur portion
antérieure. La portion postérieure reste en dehors des
téguments.
La première portion devient alors un schistosomule qui
va passer dans les poumons par le torrent circulatoire.
Il y séjourne en quelques jours, puis gagne le coeur
gauche, puis le foie où il devient adulte en vingt jours. Les oeufs
commencent à apparaitre dans les excrétas cinq à huit
semaines plus tard.
c) Mode de transmission
La transmission se fait par voie transcutanée à
travers la peau humide et semble plus rapide lors d'une exposition au
soleil.
3. Signes cliniques
C'est une maladie intestinale souvent asymptomatique. On
observe :
- Un érythème cutané au point de
pénétration
- Un prurit
- Une asthénie
- Une fièvre
- Des troubles digestifs prédominant avec des douleurs
abdominales, constipation, diarrhées
- Des complications sous formes d'hépatomégalie,
d'insuffisance hépatique et d'hypertension portale.
4. Diagnostic
Le diagnostic repose essentiellement sur la mise en
évidence des oeufs de schistosoma mansoni dans les selles.
5. Traitement
- Praziquantel : BILTRICIDE®
II. PROTOZOOSE
Chez l'homme, l'infection de l'intestin par divers
protozoaires pathogènes, à savoir : entamoeba histolytica,
giardia intestinalis et cryptospridium est une cause courante de
diarrhées partout dans le monde. Les complications de l'amibiase-maladie
peuvent être mortelles, tandis que la lambiase peut déterminer une
malabsorption chez l'enfant. (2)
II.1. AMIBIASE
Définition
C'est une parasitose de l'homme due à un protozoaire
Entamoeba histolytica, hôte habituel du colon
mais qui peut atteindre d'autres organes et notamment le foie.
On a deux types d'amibiase :
- Amibiase infestation : Le sujet héberge
Entamoeba histolytica sans manifestation cliniques, il est donc porteur
sain.
- Amibiase maladie : Le sujet héberge Entamoeba
histolytica avec des manifestations cliniques.
2. Epidémiologie
a) Morphologie
On a deux espèces ; Entamoeba
histolytica et Entamoeba coli.
Ø Entamoeba histolytica se
présente sous deux formes :
· La forme végétative avec deux
types :
v Entamoeba histolytica histolytica ; cette forme
est hématophage et pathogène on la retrouve dans la paroi du gros
intestin, elle mesure 30 à 40 microns de diamètre et se
déplace grâce à des pseudopodes. Le cytoplasme est finement
granuleux et contient des globules rouges plus ou moins digérés.
Le noyau après coloration est de 4 à 7 microns de
diamètre, tapissé en ses extrémités d'une couche
chromatine. Le caryosome est subcentral.
v Entamoeba histolytica minuta : rencontré chez
les malades atteints d'amibiase chronique, non hématophage, il mesure 12
à 14 microns de diamètre. C'est l'agent d'infestation.
· La forme kystique Elle est la forme de
résistance et de dissémination dans le milieu extérieur.
Elle est mobile et arrondie, à paroi épaisse et
réfringente. Elle mesure 12 à 14u. Le kyste jeune possède
1seul noyau alors que le kyste mûr compte 4 noyaux.
Ø Entamoeba coli
Elle est souvent associée à l'amibiase
dysentérique. Cette amibe se trouve sous deux formes :
- La forme végétative mesure 20 à 40u de
diamètre. Le cytoplasme est granuleux contenant des vacuoles. Le noyau
est visible et mesure 5 à 7u de diamètre.
- La forme kystique mesure 15 à 30u de diamètre.
Il est à noter que la présence de cette amibe est plus
élevée chez les sujets sains que chez les sujets
présentant des troubles digestifs.
b) Biologie
Entamoeba histolytica se multiplie dans la paroi du colon.
Son cycle évolutif se déroule en deux temps ; un cycle non
pathogène et un cycle pathogène
- Cycle non pathogène : Lorsque les
kystes mûrs d'Entamoeba histolytica sont ingérés par un
individu, ils vont arriver dans l'estomac où la coque est lysée
sous l'action des sucs gastriques entrainant la libération d'une amibe
à 4 noyaux. Cette amibe à 4 noyaux va diviser une foi ses noyaux
et son cytoplasme en entrainant la formation de 8 amoèbules. Ces
amoèbules vont donner des formes munita. Ces formes munita se divisent
par scissiparité, vont s'arrondir et donner des formes
pré-kystiques. Ces formes pré-kystiques s'entourent d'une coque
et vont ses diviser pour donner des kystes à 4 noyaux qui vont
être éliminés passivement avec les selles 6 à 8
jours après la contamination.
- Cycle pathogène : L'amibe histolytica
acquiert des enzymes lui conférant le pouvoir de nécroser les
tissus. Elle va lyser les muqueuses intestinales pénétrant dans
la sous muqueuse.
Elle s'y multiplie activement et y détermine une
lésion caractéristique, des abcès en « boutons
de chemise » qui sont plus étendus en profondeur qu'en
surface.
La muqueuse qui tapisse l'abcès est à contours
nécrosés et on a une ulcération. Les ulcérations se
surinfectent rapidement et lèsent les vaisseaux : on a une
hémorragie et une accélération du péristaltisme
intestinal, d'où l'émission des selles sanguinolentes.
c) Mode de contamination de l'amibiase
Elle se fait par ingestion de kystes d'Entamoeba
répandus par les déjections d'un porteur sain. La transmission
interhumaine est parfois directe dans les collectivités à
hygiène rudimentaire. Elle est le plus souvent indirecte par
consommation d'eau souillée, de légumes mal cuits, de fruits ou
de salades mal lavés sur lesquels sont déposés de kystes
vivants.
3. Signes cliniques
Il existe 2 formes :
· L'amibiase intestinale aigue est liée
à la présence dans la paroi du colon de formes histolytica. Elles
creusent des abcès, c'est la dysenterie amibienne. Elle est
marquée par des douleurs abdominales, des ténesmes rectaux et une
diarrhée constante. Les selles sont glairo-sanguinolentes et très
nombreuses.
· L'amibiase intestinale subaigüe peut
passer souvent inaperçue. Les signes cliniques sont variés. On
peut noter une alternance de diarrhée, constipation et de douleurs
abdominales.
4. Diagnostic
v Diagnostic direct :
On cherche les parasites à l'état frais dans les
glaires sanglantes des selles liquides ou pâteuses. La présence de
trophozoites avec des globules rouges dans le cytoplasme confirme une amibiase
aigue. S'il y a absence de globules rouges, on peut identifier l'amibe en
étudiant sa mobilité, sa taille après coloration au MIF
(merthiolate, iode, formol) les kystes sont retrouvés dans les selles
molles.
v Diagnostic indirect
- La numération de la formule sanguine (NFS) : on
a une anémie
- L'examen sérologique dans l'amibiase tissulaire tels
que : l'immunofluorescence indirect et le test de précipitation.
5. Traitement
- Amoèbicides tissulaires ou diffusibles
Métronidazole : FLAGYL®
- Amoèbicides de contact
Hydroxyquinoleine non iodée : INTETRIX®
(Gélules ou granulés)
II.2. LAMBIASE OU GIARDIASE
1. Définition
C'est une maladie cosmopolite décrite par LAMB en 1859.
Elle est souvent bien tolérée, voir asymptomatique. L'agent
pathogène est Giardia lamblia.
2. Epidémiologie
a) Morphologie
Giardia lamblia se présente sous 2 formes :
v La forme lamblia végétative ou
trophozoite :
Son aspect est piriforme. Elle mesure 10 à 20u de long
sur 6 à 10u de large. L'extrémité antérieure
arrondie, le postérieur est pointu. Elle possède 4 paires de
flagelles soit deux paires antéro-latérales, une paire ventrale
et une paire postérieure. L'oxostyle partage le corps en deux
moitiés symétriques. Cette forme contient 2 noyaux bien
visibles.
La forme kystique
Elle mesure 10 à 12 microns de long sur 7 à 10
microns de large, de forme ovoïde quand elle est âgée. La
coque est lisse et peu épaisse, le cytoplasme est peu abondant,
contenant 2 noyaux séparés par des restants flagellaires en
formes de « s ».
b) Biologie
Giardia lamblia vit dans le duodénum et le
jéjunum où il se nourrit du contenu intestinal par pinocytose.
Les kystes sous forme de résistance et de dissémination du
parasite sont les agents infestants. Lorsque l'homme ingère le kyste de
giardia lamblia, la coque se dissout et il y a libération de
trophozoites qui se multiplient par scissiparité. Dans certaines
circonstances mal élucidées, les trophozoites donnent des kystes
qui sont éliminés dans les selles.
c) Mode de transmission
Elle se fait par voie orle de façon directe ou
indirecte :
- Directe : par l'intermédiaire de mains sales.
- Indirecte : par l'intermédiaire de l'eau ou
d'aliments souillés par des matières fécales.
3. Signes cliniques
La lambiase est assez bien tolérée, la plupart
des porteurs sont asymptomatiques, elle s'exprime cliniquement par :
- La diarrhée : symptôme le plus
fréquent 5 à 10 selles par jours
- Les selles sont jaunes, mousseuses et non sanguinolentes.
- Complication : de syndrome de mal absorption chez
l'enfant.
4. Diagnostic
L'examen coprologique est en règle suffisant. L'examen
à frais des selles liquides permet de reconnaitre les trophozoites
mobiles. On peut aussi rechercher le parasite dans le liquide du tubage
duodénal. Mais la recherche de kystes qui sont visibles à
l'état frais dans les selles.
5. Traitement
- Métronidazole : FLAGYL®
CHAPITRE II :
PROPHYLAXIE DES PARASITOSES
Les parasitoses intestinales sont des maladies liées
au péril fécal. Le péril fécal est l'ensemble des
risques, des dangers causés par les excréments, les urines et les
ordures déposés sans précautions dans la nature.
Par conséquent, la prophylaxie va reposer sur la mise
en oeuvre d'un ensemble de moyens tendant à l'éradication du
péril fécal. Le péril fécal passe par une chaine
mettant en jeu plusieurs éléments dont leur implication dans la
propagation des maladies parasitaires ne fait plus l'objet de doute. Donc pour
une prophylaxie efficace et durable, nous devons prendre des précautions
en attaquant chacun des éléments suivants :
1) LUTTE CONTRE LE RESERVOIR DES
PARASITES
Dépister et traiter les sujets malades et les
porteurs asymptomatiques découverts lors d'examens parasitologiques
systématiques.
2) LUTTE CONTRE LES HOTES
INTERMEDIARES
o Dépistage des animaux
- Pour balantidiose et tæniasis à tænia
solium, dépistage du porc et contrôle de la viande de porc
- Pour tæniasis à tænia saginata :
dépistage du boeuf et contrôle de la viande de boeuf.
o Destruction des mollusques dangereux dans les eaux douces
pour les schistosomiases.
3) PROTECTION DE L'HOMME SAIN
Promotion de l'hygiène individuelle et conscientisation
par l'éducation sanitaire ;
- Protéger les aliments des mouches et de la
poussière en les conservant dans un garde-manger
- Se laver toujours les moins avec du savon avant de manger
- Ne pas marcher pieds nus, ni se coucher par terre, ni
être dans la poussière.
- Filtrer l'eau de boisson, la désinfecter où la
faire bouillir
- Se couper les ongles régulièrement
- Eviter la contamination de l'eau par un approvisionnement de
l'eau potable soit par de circuits de distribution de puits
- Eviter la contamination des aliments par lavage des fruits
et légumes, lutter contre les mouches, contrôle sanitaire du
circuit alimentaire.
DEUXIEME PARTIE :
CONSIDERATIONS PRATIQUES
CHAPITRE I : PATIENT,
MATERIELS ET METHODE
I. 1. PRESENTATATION DU MILIEU
DE RECHERCHE
1. Situation
géographique
L'hôpital général de
référence kisanga est situé au sud-ouest de la commune
annexe, dans le quartier kisanga ; exactement au dernier arrêt avant
le terminus de la ligne péage sur la route kasumbalesa en partant de la
ville.
Dans son environnement immédiat il a au nord, la
route kasumbalesa (Nationale N°1), au sud l'école primaire
MAPENZI ; à l'est l'avenue Lwizi et à l'ouest les maisons
d'habitation.
2. Historique
Le centre de santé kisanga, l'actuel hôpital
général de référence kisanga, est au départ
une réponse à un besoin réellement ressenti par la
communauté avec, il faut le relever, une contribution
considérable des responsables politico-administratifs (chefs de
quartier, commissaires de zone....) en terme de coordination et canalisation
dudit besoin.
En effet, à l'époque, c'est-à-dire dans
les années 70, la seule structure viable sur l'ensemble de la commune
katuba (zone sous l'ancien régime) était l'hôpital
général de référence
katuba, « Maternité de la révolution »
puis « Maternité Mama Mobutu » dans le temps.
L'excentricité de cette structure par rapport à la population de
kisanga et l'absence d'autres structures sanitaires dans ce quartier pouvant
pallier à cette carence va servir de catalyseur à l'expression
dudit besoin.
C'est ainsi qu'une année seulement après
l'ouverture de la « Maternité Mama Mobutu » au
public, le 15 juillet 1977, ces efforts vont aboutir : la première
pierre de ce qui sera centre de santé kisanga est posée par
monsieur MAKOLO JIBIKILAYI, alors commissaire urbain de la ville de Lubumbashi.
Bon an mal an, étape après étape, les travaux vont se
poursuivre et dans l'entre temps KOLONJI KASHALA va succéder à
KAYINDA VUNDA au poste de commissaire de zone. Les travaux connaissent un
arrêt.
En 1985, sous le mandat de MULOLO MWABA KAMPOMPO à
la tête de la commune Annexe, les chefs de quartiers KALALA et NAWEJ
recommenceront les démarches pour la reprise des travaux. Cette reprise
va être effective sur ordre du commissaire urbain LUFUNDI SABO
BANDOKI ; les « cadres de base » de la
Gécamines et de la Taba-zaïre vont être mis à
contribution ainsi que toute la communauté de kisanga. Et le centre sera
construit.
Dirigé depuis le début de son fonctionnement
par les infirmiers (Manika kanmanda Benjamin,....), le centre sera
dirigé par les médecins quelques temps après. C'est le
docteur Brigitte MUJINGA MUKENDI qui inaugurera la série des
médecins qui vont prendre la main aux infirmiers : Dr Doudou
KAMULETE KALONDA, Dr Jules KALALA KANAGE et encore en fonction, Dr NGOY
NSHIKALA Basile.
Le 16 juin 2003, en exécution de la décision
de découpage de certaines zones de la santé, la zone de
santé de katuba aliène une partie de son territoire et la zone de
santé de kisanga est née. Afin de répondre à cette
nouvelle configuration de la carte sanitaire de la ville de Lubumbashi, le
centre change d'échelon. Il passe ainsi du premier au deuxième
échelon et devient »hôpital Général de
référence ».
3. Configuration actuelle
Avec un total de 41 lits montés, l' HGR compte
actuellement en son sein les services ci-après :
- Pédiatrie
- Médecine interne hommes et femmes
- Gynécologie obstétrique
- Chirurgie
- Urgences et dispensaire
- Laboratoire
- Protection materno-infantile (PMI)
- Réhabilitation nutritionnelle (UNS-UNTA)
Naturellement, en plus de ces services médicaux et
paramédicaux, l'HGR kisanga compte également des services
généraux tels l'administration, l'intendance, l'entretien...
L'HGR kisanga est dirigé, par
délégation de pouvoir de l'équipe cadre de la zone de
santé, par un comité de direction (CODI) composé des
responsables de tous les services ; lesquels sont assurés par une
équipe de 89 personnes.
II. PATIENT, MATERIELS ET
METHODE
II.1 PATIENT
Le présent travail est une étude transversale
et descriptive, menée à l'hôpital général de
référence KISANGA, spécifiquement dans le service de
pédiatrie et de laboratoire.
Nos recherches ont couvent une période d'une
année et récolte des données à débuté
depuis le premier jour du mois de mai 2012 jusqu'au 30eme jour du
même mois. Cette étude concerne 87 sujets, essentiellement des
individus ayant été reçus au service de pédiatrie
et de laboratoire pour examen parasitologique des selles et dont leur âge
varie entre 0 à 10 ans. La sélection de notre échantillon
se fait d'une façon exhaustive.
II.2 MATERIELS
La récolte des données à couvert une
période de 1 an allant de janvier 2011 à décembre 2011.
Nous avons utilisé les registres du service de pédiatrie et de
laboratoire qui ont constitué le document de référence.
Nous avons analysé tous les résultats des
examens directs des selles effectués durant la période
mentionnée ci-hauts.
II.3 METHODE
La présente étude à été
menée suivant la méthode rétrospective basée sur
l'analyse documentaire des registres. On a retenu les paramètres
suivants :
- L'âge
- Le sexe
- Le mois de consultation
- La pathologie associée
- Les parasitoses intestinales rencontrées
Le groupage des résultats obtenus a permis de les
présenter sous forme des tableaux. Les sujets ont été soit
des patients hospitalisés, soit des patients venus en ambulatoire.
Concernant le diagnostic parasitologique, les techniciens de
laboratoire ont eu recours à l'examen coprologique. Ni la méthode
qualitative de KATO, ni celle de concentration n'ont été
utilisée moins encore la méthode de baerman.
CHAPITRE II : LES
RESULTATS
Tableau I : REPARTITION
SELON LES MALADES TROUVES DANS LE SERVICE DE PEDIATRIE
ENFANTS
|
EFFECTIFS
|
%
|
PARASITES
|
87
|
31,9
|
NON PARASITES
|
186
|
68,1
|
TOTAL
|
273
|
100,0
|
Nous remarquons que la prévalence de parasitoses
intestinales chez les enfants de 0-10 ans est de 31,9% soit 87 cas.
Tableau II : REPARTITION
DES DONNEES SELON LA TRANCHE D'AGE
TRANCHE D'AGE
|
EFFECTIF
|
%
|
0-4
|
47
|
54,0
|
5-8
|
27
|
31,0
|
9-10
|
13
|
15,0
|
TOTAL
|
87
|
100,0
|
Dans ce tableau nous remarquons que la tranche d'âge la
plus touchée est celle de 0-4 ans avec 47 cas soit 54,0% suivie de celle
de 5-8 ans avec 27 cas soit 31,0% puis enfin vient celle qui est la moins
représentée avec 13 cas soit 15,0%.
Figure n° 1 :
Répartition de données selon le sexe
Sur cette figure nous voyons que le sexe masculin est le plus
touché par les parasitoses intestinales que le sexe féminin avec
respectivement 62,1% soit 54 cas et 37,9% soit 33 cas.
Tableau III : VARIATION
TEMPORELLE DE L'INDICE D'INFESTATION
MOIS DE CONSULTATION
|
EFFECTIF
|
INDICE D'INFESTATION
|
JANVIER
|
15
|
17,2
|
FEVRIER
|
15
|
17,2
|
MARS
|
7
|
8,1
|
AVRIL
|
15
|
17,2
|
MAI
|
7
|
8,1
|
JUIN
|
3
|
3,4
|
JUILLET
|
3
|
3,4
|
AOUT
|
5
|
5,8
|
SEPTEMBRE
|
5
|
5,8
|
OCTOBRE
|
4
|
4,6
|
NOVEMBRE
|
5
|
5,8
|
DECEMBRE
|
3
|
3,4
|
TOTAL
|
87
|
100,0
|
Dans ce tableau nous remarquons le mois de janvier,
février et celui d'avril ont un indice d'infestation le plus
élevé 17,2% suivi du mois mars et mai avec comme indice
d'infestation 8,1%. Le mois d'aout, septembre et novembre eux ont un indice
d'infestation de 5,8% et enfin les mois ayant un indice d'infestation le plus
faible de l'année : juin, juillet et décembre avec 3,4%.
Tableau IV : PREVALENCE
DES ESPECES PARASITAIRES
PARASITE
|
EFFECTIF
|
%
|
ASCARIS
|
69
|
79,2
|
AMIBE
|
7
|
8,1
|
OXYURE
|
7
|
8,1
|
ANGUILLULE
|
4
|
4,6
|
TOTAL
|
|
|
L'ascaris est le parasite le plus représenté
dans l'ensemble de parasite observé dans notre population d'étude
avec 69 cas soit 79,2% suivi de l'amibe et de l'oxyure avec 7 cas soit 8,1%
chacun.
Tableau V : REPARTITION
DES DONNEES SELON LES PATHOLOGIES ASSOCIEES
PATHOLOGIE
|
EFFECTIFS
|
%
|
PALUDISME
|
79
|
90,8
|
MPC
|
5
|
5,7
|
FIEVRE TYPHOIDE
|
3
|
3,5
|
TOTAL
|
87
|
100,0
|
Le paludisme est la pathologie la plus fréquente qui
s'associe aux parasitoses intestinales avec 79 cas soit 90,8% suivie de la
malnutrition proteino-calorifique avec 5 cas soit 5,7%.
Tableau VI : REPARTITON
DE DONNEES SELON L'AGE PAR RAPPORT AUX PARASITES
TRANCHE D'AGE
|
ASCARIS
|
AMIBE
|
ANGUILLULE
|
OXYURE
|
TOTAL
|
0-4
|
38
|
4
|
1
|
4
|
47
|
5-8
|
22
|
3
|
0
|
2
|
27
|
9-10
|
9
|
0
|
3
|
1
|
13
|
TOTAL
|
69
|
7
|
4
|
7
|
87
|
Nous remarquons que la tranche d'âge de 0-4 ans est la
plus touchée par l'ascaris 38 cas sur le 69, l'amibe et l'oxyure avec 4
cas sur le 7 chacun suivi de la tranche d'âge comprit entre 5- 8 ans avec
22 cas d'ascaris et 3 cas d'amibe. Tandis que la tranche d'âge de 9-10
est la plus touchée par l'anguillule avec 3 cas sur le
Tableau VII : REPARTITION
DE DONNEES SELON LE SEXE PAR RAPPORT AUX PARASITES
SEXE
|
ASCARIS
|
AMIBE
|
ANGUILLULE
|
OXYURE
|
TOTAL
|
MASCULIN
|
44
|
6
|
0
|
4
|
54
|
FEMININ
|
25
|
1
|
4
|
3
|
33
|
TOTAL
|
69
|
7
|
4
|
7
|
87
|
Pour ce qui est du sexe par rapport au type de parasite nous
trouvons que le sexe masculin est le plus touché par l'ascaris avec 44
cas sur69, par l'amibe avec 6 cas sur les 7 observés et par
l'oxyure avec 4 cas sur les 7 observés alors que le sexe féminin
est plus touché par l'anguillule avec 4 cas sur les 4
observés.
Tableau VIII :
DISTRIBUTION DE DONNEES SELON LES MOIS DE CONSULTATION PAR RAPPORT AUX TYPES DE
PARASITES
MOIS DE CONSULTATION
|
ASCARIS
|
AMIBE
|
ANGUILLULE
|
OXYURE
|
TOTAL
|
JANVIER
|
13
|
1
|
0
|
1
|
15
|
FEVRIER
|
10
|
3
|
0
|
2
|
15
|
MARS
|
6
|
1
|
0
|
0
|
7
|
AVRIL
|
13
|
0
|
1
|
1
|
15
|
MAI
|
5
|
1
|
0
|
1
|
7
|
JUIN
|
1
|
1
|
0
|
1
|
3
|
JUILLET
|
3
|
0
|
0
|
0
|
3
|
AOUT
|
5
|
0
|
0
|
0
|
5
|
SEPTEMBRE
|
5
|
0
|
0
|
0
|
5
|
OCTOBRE
|
3
|
0
|
1
|
0
|
4
|
NOVEMBRE
|
4
|
0
|
0
|
1
|
5
|
DECEMBRE
|
1
|
0
|
2
|
0
|
3
|
TOTAL
|
69
|
7
|
4
|
7
|
87
|
L'ascaris qui est le plus fréquent au mois de janvier
et avril février avec 13 cas, l'amibe et l'oxyure sont retrouvés
fréquemment au mois avec respectivement 3 et 2 cas chacun alors que
l'anguillule est retrouvée fréquemment au mois de
décembre.
DISCUSSION
Notre étude à visée descriptive
transversale du type rétrospective sur la prévalence de
parasitoses intestinales chez les enfants de 0-10 ans à l'hôpital
général de référence KISANGA plus
particulièrement dans les services de pédiatrie et de
laboratoire ; avait comme objectif général de
déterminer la prévalence de parasitoses intestinales dans cet
hôpital.
La méthode que nous avons utilisée semblait
limitée. C'est ainsi qu'au niveau du laboratoire, la méthode
qualitative de Kato, ni celle de concentration n'ont été
utilisées moins encore la méthode de Baerman.
Au terme de notre étude, il en ressort que parmi les
273 enfants hospitalisés et examinés, 87 hébergeaient un
ou plusieurs parasites soit un taux de prévalence de 31,9%, nous pouvons
en déduire que plus d'un quart de notre échantillon est
infectés.
Taux sensiblement proche à celui de Diouf. S, Diallo.
A, Camara. B, Diagne. I, Signate. HSY, Sarr.M, Fall. M(6) qui trouva la
prévalence de 31,3% à l'issu d'une étude menée dans
3 village du district rural de KHOMBOLE chez 400 enfants de moins de 5 ans. A
la différence de Jaouad MOSTAFI, Larbi LAKHAL, Khadjija ELKHARIM(5) ont
trouvé le degré de parasitisme de 45%. A YEMBEUL, zone
périurbaine, relativement proche de GUEDIAWEYE, WENEA. T en 1998 avait
trouvé une prévalence de 48% chez les enfants de 0-5
ans ;(7). L'étude de NDIAYE. A(1) sur la contribution des
parasitoses intestinales à l'institut de pédiatrie sociale de
PIKINE GUEDIAWEYE, qui trouva un taux de prévalence de 54,4%, taux
supérieur au notre.
Ainsi on peut dire que les taux de prévalence se
différencient d'une ville à l'autre ; pour chaque endroit
on a un taux de prévalence qui dépend des conditions
environnementales telles que : un système d'assainissement quasi
inexistant, de dépôt anarchique des ordures
ménagères, une stagnation des eaux usées et eaux de pluies
avec comme conséquence la prolifération de mouches qui sont
responsable de la transmission des parasitoses intestinales, aussi
l'urbanisation, la promiscuité accrue et le manque d'hygiène
collective et individuelle sont de facteurs importants de la transmission de
parasites.
1- Dans notre étude, les tranches d'âges de 0-4
ans et de 5-8 ans ont une prévalence élevée avec
respectivement : 54% soit 47 cas et 31% soit 27 cas puis vient la tranche
d'âge de 9-10 ans avec 15% soit 13 cas. C'est taux élevé
s'explique par le fait qu'à cette tranche d'âge l'enfant est
inconscient de l'importance du respect de mesure d'hygiène individuelle
et collective. Diouf. S et ses collaborateurs(6) avaient trouvé un taux
de prévalence élevé de 68,7% dans la tranche d'âge
de 0-4 ans. NDIAYE. A (1) lui trouva le taux de prévalence très
élevé pour toutes les tranches d'âges, mais le taux de
prévalence le plus élevé est retrouvé dans celle de
5-8 ans avec 86% puis un taux de 75% dans la tranche d'âge de 0-4ans.
2- Pour ce qui concerne le sexe nous avons trouvé un
taux de prévalence de 62,1% chez les enfants de sexe masculin et 37,9%
chez les enfants de sexe féminin. Comparativement au taux trouvé
par NDIAYE. A(1) 57,5% chez le sexe masculin et 42,5% chez ceux de sexe
féminin. On peut dire que les enfants de sexe masculin sont plus
prédisposés que les enfants de sexe féminin et
développe facilement les parasitoses.
3- Pour ce de la variation temporelle, les taux distribution
les plus importants sont notés plus aux mois de janvier, février
et avril avec 17,2% suivi des mois de mars et mai avec 8,1%, le taux le moins
élevé est retrouvé aux mois de juin, juillet et
décembre avec 3,4%. Cela se justifierait par le fait que ces mois ont
une pluviométrie abondante, une humidité accrue est une
température élevée, qui sont des facteurs qui favorisent
la multiplication et le développement des parasitoses intestinales.
4- Sur un total de 87 enfants, 4 espèces
différentes de parasitoses intestinales ont été
retrouvées :
L'ascaris lombricoïde
C'est l'espèce le plus fréquemment
rencontré avec une prévalence de 79,2% soit 69 cas. A la
différence de Diouf. S et ses collaborateurs,(6) qui trouva un taux de
prévalence de 31,4% des ascaridioses. Cette fréquence de
l'ascaris lombricoïde est due à la chaleur et l'humidité du
milieu favorable au développement des oeufs d'une part et d'autre part
du fait qu'une seule femelle peut pondre jusqu'à 200 000 oeufs ce
qui entraine une grande dissémination des oeufs dans le milieu
extérieur.
L'amibe et l'oxyure
Viennent en deuxième position avec chacune une
proportion de 8,1% soit 7 cas chacune, pour l'amibe un résultat
très largement différent de celui trouvé par NDIAYE. A(1)
23,7%. Notre faible taux peut s'expliquer par le fait des nombreuses campagnes
de sensibilisation sur l'assainissement, la gestion des ordures et par les
mesures de traitement de l'eau dans cette partie de la ville. Pour ce qui est
de l'oxyure, Jaouad MOSTAFI, et ses collaborateurs ; (5) dans leur
étude de prévalence des oxyures et importance de scotch test
réalisé au service de pédiatrie de l'hôpital Moulay
Abdellah de salé(Maroc) ont trouvé une prévalence de 5,8%
résultat presque proche de notre. Seule l'hygiène individuelle
influe significativement sur l'oxyurose.
Anguillule
Avec un plus faible de 4,5% soit 4 cas. Ailleurs au Niger
(Niamey), DEVELOUX et collaborateurs avaient trouvé en zone urbaine sauf
en Niamey un taux de prévalence de 1% (2 cas sur 342 enfants), (8) ce
faible taux est dus du fait que dans les zones urbaines les sols
ombragés favorable au développement sont quasi inexistant.
5- Pour ce qui concerne les maladies
associées :
Le paludisme
Etant la pathologie la plus fréquente avec 90,8% soit
79 cas ; cela est due par le fait que la prolifération des
moustiques est favorisée par les mêmes conditions
environnementales que les parasitoses intestinales, un système
d'assainissement quasi inexistant, de dépôt anarchique des ordures
ménagères, une stagnation des eaux usées et de pluies avec
comme conséquence la prolifération des moustiques qui sont
responsable de la transmission du plasmodium.
Malnutrition
proteino-calorifique(MPC)
Avec un taux de prévalence de 5,7% soit 5 cas, les
parasitoses intestinales étant capable de favorisées ou de
créée une malabsorption intestinale qui à sont tour peut
entrainer un déficit de la croissance et une malnutrition.
Fièvre
typhoïde
Représente une prévalence moins
élevé de 3,5% soit 3 cas. Cela s'expliquerait par le manque
d'hygiène alimentaire, individuelle, collective et une consommation
d'aliments non cuit.
CONCLUSION ET
RECOMMANDATION
Notre étude transversale, descriptive nous a permis
de bien appréhender la problématique des parasitoses intestinales
chez les enfants de 0-10 ans à l'HGR KISANGA.
Ont été ciblés les enfants
âgés de 0-10 ans venant en consultation au sein de cette structure
médicale. 273 enfants ont pu être enregistrés dans le
service de pédiatrie durant l'année 2011. Parmi eux 87
présentaient une où plusieurs parasitoses intestinales, ce qui
correspond à une prévalence globale de 31,9% donc plus d'un quart
des enfants est parasités.
L'infestation notée pour le sexe masculin est plus
élevée que celle notée pour le sexe féminin avec
des taux respectifs de 62,1% et 37,9%.
Les enfants âgés de 0-4 ans ont l'indice
d'infestation le plus élevé. Ceci pourrait s'expliquer par le
fait qu'à cet `âge l'enfant est en contact permanent avec le sol
par ses activités recréatrices.
Le taux de distribution en fonction du temps est
très élevé les 5 premiers mois de l'année avec un
pourcentage de 17,2% aux mois de janvier, février et avril ; 8,1%
aux mois de mars et mai.
Les pathologies les plus rencontrées sont le
paludisme et la malnutrition proteino-calorifique avec respectivement 90,8%
soit 79 cas et 5,7% soit 5 cas.
L'étude a relevé 4 espèces
parasitaires :
- L'ascaris lumbricoïdes qui est le plus fréquent
de tous les parasites retrouvés avec une fréquence de 79,2% soit
69 cas,
- L'amibe et l'oxyure qui viennent en deuxième position
avec une fréquence de 8,1% soit 7 cas chacun,
- L'anguillule avec un taux plus faible de 4,6% soit 4 cas.
Ainsi les recommandations qui s'imposent à l'issue de
cette étude sont les suivantes :
- Dépister si possible, les sujets porteurs de
parasites et les traiter,
- Eviter la pollution du milieu par les
excrétas :
· En encourageant l'utilisation d'engrais chimique au
détriment d'engrais humain ;
· En mettant en place un réseau d'assainissement
ou à défaut la mise en place de latrines et l'obligation de les
utiliser ;
· En améliorant les conditions
socio-économiques de la population en menant une lutte sans merci contre
la pauvreté.
- Promouvoir l'hygiène individuelle et conscientiser
par l'éducation sanitaire :
· Le lavage des mains au savon avant le repas ;
· Se couper les ongles
régulièrement ;
· Le lavage des fruits et des légumes avant la
consommation,
· Bien protéger les aliments des mouches.
REFERENCE
BIBLIOGRAPHIQUE
1- NDIAYE A. Contribution à l'étude des
parasitoses intestinales à l'institut de pédiatrie sociale de
PIKINE GUEDIAWAYE. Thèse pour obtenir le grade de docteur en
pharmacie (diplôme d'Etat) 2006,78p.
2- OMS. Lutte contre les parasitoses intestinales en
santé publique. Comité d'experts. Bull OMS ; 1988, 66,
23-24.
3- Buchy P, 2003. Les parasitoses digestives dans la
région de MAHAJANGO, côte ouest de MADAGASCAR, bull sec
pathol. Exot 96,1 ,41-45.
4- Gentilini, M et Duflo B, les maladies parasitaires.
Med tropical, Flammarion, Médecine et science, paris ; 144-146,
157, 162-174.
5- Jaouad MOSTAFI, Larbi LAKHAL, Khadija ELKHARRIM ;
Prévalence des oxyures et importance de scotch test, résultat
d'une enquête en service de pédiatrie de l'hôpital Moulay
ABDELLAH de salé (Maroc) sciencelib editions, Mersenne : volume
3, n° 111009, 2011.
6- Diouf S, Diallo A, Camara B, Diagne I, Signate H SY, Sarr
M,Fall M, 2000. Parasitoses intestinales de l'enfant en zone rurale
sénégalaise (KHOMBOLE). Médecine d'Afrique
Noire : 47
7- WENE. A. T : la parasitose intestinale dans une
zone périe-urbaine mal assainies à nappe phréatique
polluée de Yeumbeul(Sénégal), Thèse pharmacie,
Dakar, 1998, n° 36
8- DEVELOUX. M, ALAROU. A, BOUREIMAS : les parasitoses
intestinales de l'enfant à Niamey (Niger) ann.
Méd ; Paris, 36 n°10 : 399-701
9- OMS. Lutte contre les parasitoses intestinales
sér rap tech 749, 1987, 95p
10- H. TIGUI : prévalence du portage
parasitaire intestinal chez l'enfant scolaire à TIFELT (Maroc),
revue francophone des laboratoires, Nov 2006, N 386
11- Laomrani EL IDRISSI, Lyagoubi M, Barkia A, AYOUSI M
et Mahjour J : Prévalence des parasitoses intestinales au niveau
de trois provinces au Maroc. Eastern Méditerranean health journal
1999, volume 5, Issue 1, 86-102
12- A. APLOGAN, D. SCHNEINER, JL DYCK, J BERGER :
parasitoses digestives chez le jeune enfant en milieu
extrahospitalière tropical, Ann pédriatr(Paris) 1990, 37
n°10, 677- 681
13- OMS : Importance des parasitoses intestinales en
santé publique. Bull OMS 66 : 23-24 (1988)
14- MOSTOFI : Prévalence des parasitoses
intestinales chez les enfants adressés pour coprologie parasitaires
à l'hôpital MOULAY ABDELLAH de salé (Maroc) 1994-5108
vol 4, Issue 1 (salé Maroc)
15- Dr Benazzou NARJIS : les parasitoses intestinales,
laboratoire de parasitologie-mycologie, septembre.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
ERREUR ! SIGNET NON
DÉFINI.
DEDICACE
II
AVANT-PROPOS
III
INTRODUCTION
1
I.1 ETAT DE LA QUESTION
2
I.2 PROBLEMATIQUE
5
I.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET
5
I.4 HYPOTHESE
6
I.5 OBJECTIF DU TRAVAIL
6
I.5.1 Objectif général
6
I.5.2 Objectifs spécifiques
6
I.6 METHODOLOGIE
7
I.7 DELIMITATION ET SUBDIVISION DU TRAVAIL
7
PREMIERE PARTHIE : CONSIDERATION THEORIQUE
8
CHAPITRE I : LES DIFFERENTES PARASITOSES
INTESTINALES
9
I. HELMINTIASES
9
I.1 ASCARIDIOSE
9
1. Définition
9
2. Epidémiologie
9
3. signes cliniques
10
4. Diagnostic
11
5. Traitement
11
I.2 ANKYLOSTOMIASE
11
1. Définition
11
2. Epidémiologie
11
3. Signes cliniques
13
4. Diagnostic
13
5. Traitement
13
I.3 TRICHOCEPHALOSE
14
1. Définition
14
2. Epidémiologie
14
3. Signes cliniques
15
4. Diagnostic
15
5. Traitement
15
I.4 ANGUILLULOSE
15
1. Définition
15
2. Epidémiologie
16
3. Signes cliniques
18
4. Diagnostic
18
5. Traitement
18
I.5 OXYUROSE OU ENTEROBIOSE
19
1. Définition
19
2. Epidémiologie
19
3. Signes cliniques
20
4. Diagnostique
20
5. Traitement
20
I.6 TENIASE
20
I.6.1 TENIASIS a hymenolepis nana
20
1. Definition
20
2. Epidémiologie
20
3. Signes cliniques
21
4. Diagnostic
22
5. Traitement
22
I.6.2 TAENIASIS À T&Aelig;NIA SAGINATA OU
T&Aelig;NIA INERME
22
1. Définition
22
2. Epidémiologie
22
3. Signes cliniques
23
4. Diagnostic
23
5. Traitement
24
I.6.3 TAENIASIS À T&Aelig;NIA SOLIUM OU
T&Aelig;NIA ARMÉ
24
1. Définition
24
2. Epidémiologie
24
I.7 SCHISTOSOMIASE INTESTINALE
24
1. Définition
24
2. Epidémiologie
25
3. Signes cliniques
26
4. Diagnostic
26
5. Traitement
26
II. PROTOZOOSE
27
II.1. AMIBIASE
27
Définition
27
2. Epidémiologie
27
3. Signes cliniques
29
4. DIAGNOSTIC
30
5. Traitement
30
II.2. LAMBIASE OU GIARDIASE
30
1. DÉFINITION
30
2. EPIDÉMIOLOGIE
30
3. SIGNES CLINIQUES
31
4. Diagnostic
31
5. Traitement
31
CHAPITRE II : PROPHYLAXIE DES PARASITOSES
32
1) LUTTE CONTRE LE RESERVOIR DES PARASITES
32
2) LUTTE CONTRE LES HOTES INTERMEDIARES
32
3) PROTECTION DE L'HOMME SAIN
32
DEUXIEME PARTIE : CONSIDERATIONS PRATIQUES
34
CHAPITRE I : PATIENT, MATERIELS ET METHODE
35
I. 1. PRESENTATATION DU MILIEU DE RECHERCHE
35
1. Situation géographique
35
2. Historique
35
3. CONFIGURATION ACTUELLE
35
II. PATIENT, MATERIELS ET METHODE
35
II.1 PATIENT
35
II.2 MATERIELS
35
II.3 METHODE
35
CHAPITRE II : LES RESULTATS
35
Tableau I : REPARTITION SELON LES MALADES
TROUVES DANS LE SERVICE DE PEDIATRIE
35
Tableau II : REPARTITION DES DONNEES SELON
LA TRANCHE D'AGE
35
Tableau III : VARIATION TEMPORELLE DE
L'INDICE D'INFESTATION
35
Tableau IV : PREVALENCE DES ESPECES
PARASITAIRES
35
Tableau V : REPARTITION DES DONNEES SELON
LES PATHOLOGIES ASSOCIEES
35
Tableau VI : REPARTITON DE DONNEES SELON
L'AGE PAR RAPPORT AUX PARASITES
35
Tableau VII : REPARTITION DE DONNEES SELON
LE SEXE PAR RAPPORT AUX PARASITES
35
Tableau VIII : DISTRIBUTION DE DONNEES
SELON LES MOIS DE CONSULTATION PAR RAPPORT AUX TYPES DE PARASITES
35
DISCUSSION
35
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
35
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
35
TABLE DES MATIERES
35
|