Les ressources naturelles touristiques et leur mode de gestion au Sud Kivu, cas du PNKB( Télécharger le fichier original )par Dan PENGE NKOKI Université Simon Kimbangu de Bukavu (USK-BUKAVU) - Graduat en Tourisme, Loisirs et Conservation de la Nature. 2013 |
SIGLES ET ABREVIATIONSAP : Aire Protégée APV : Accords de Partenariat volontaire. Ass. : Assistant. CCNUCC : Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques. CDB : Convention sur la Diversité Biologique. CECOMIFCO : Centrale Coopérative Autochtone des produits Miniers et Forestiers CFC : Chlorofluorocarbones. CH4 : Méthane CO2 : Dioxyde de carbone. Dr. : Docteur. FOSCAL : Forêt au Service des Communautés Autochtones et Locales GES : Gaz à Effet de Serre. GIEC : Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat. GIZ : Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (ou les Coopérations allemandes). ICCN : Institut Congolais pour la Conservation de la Nature. Ir. : Ingénieur. IZCN : Institut Zaïrois pour la Conservation de la Nature. N2O : Protoxyde d'azote ONGD : Organisations non gouvernementales de développement. PAS : Pygmées Appuyés en Scolarisation PBF : Programme Biodiversité et Forêt PGG : Plan Général de Gestion. PIB : Produit Intérieur Brut. PNKB : Parc National de Kahuzi-Biega. PNUE : Programme des Nations unies pour l'Environnement. POPOF : Pole Pole Foundation. Prof. : Professeur. RD Congo : République Démocratique du Congo. REDD : Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation. SPM : Site du Patrimoine Mondial. UE : Union Européenne. UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature. UIPN : Union Internationale pour la protection de la Nature. UNESCO : United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization. USK : Université Simon Kimbangu. WCN : Wildlife Conservation for Nature. WCS : Wildlife Conservation Society. WWF : Word Wildlife Fund INTRODUCTION1. ETAT DE LA QUESTIONParler de la gestion des ressources naturelles dans le contexte du tourisme implique la connaissance de la cause, les mécanismes et les résolutions à prendre après avoir compris le mode de gestion de nos ressources naturelles dans le Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB) et ses environs de haute altitude. Voilà pourquoi la consultation de différentes sources documentaires portant sur la réalité de notre sujet nous sera utile. L'homme étant lui-même le principal destructeur de la nature, il est appelé à la protéger afin de ne pas apporter des dommages sur la santé de l'environnement écologique par une gestion rationnelle des ressources naturelles. BOISSON, dans son ouvrage « La protection internationale de l'environnement juridique »1(*), signale que la conservation de la nature joue un grand rôle dans le domaine environnemental et intéresse le monde entier. Pour A. CORNET2(*), la forêt est un milieu naturel sur lui-même. Ce qui fait que notre sujet mettra un accent particulier sur le Parc National de Kahuzi-Biega de la République Démocratique du Congo (RDC), étant donné que cette forêt regorge les ressources naturelles (végétales, animales, énergétiques etc.) En effet, le PNKB l'un de parcs nationaux de la RD Congo est reconnu comme Site du Patrimoine Mondial (SPM). La sensibilisation sur la préservation de l'environnement était au centre du 14ème sommet de l'organisation de la Francophonie tenu à Kinshasa en 2012, le thème débattu portait sur les enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale. Ce sommet s'était soldé par l'adoption par les chefs d'Etats et des gouvernements des pays membres de la Francophonie de la « Déclaration de Kinshasa » et des résolutions sur les différentes crises que connaissent certains Etats membres.3(*) Se tenant à Kinshasa, la rédaction du PNKB a pu rappeler aux participants de ce sommet la place qu'occupe la RD Congo comme deuxième poumon mondial en matière des forêts qui régulent la vie sur cette planète. Ces forêts sont actuellement détruites par une occupation et exploitation illicite de la part des bandes et groupes armés à travers des interminables guerres à répétition à l'Est du pays. Cette rédaction a émis le voeu de voir les participants à la Francophonie se pencher sur cette situation en aidant la RD Congo à mettre fin à ces attaques qui persistent depuis plus d'une décennie car estime-t-elle que la pérennisation de la guerre signifie la pérennisation de la destruction de ce deuxième poumon du monde et donc l'insécurisation de l'univers tout entier. Ceci implique qu'à notre niveau, pour une bonne gestion des ressources naturelles touristiques de cette entité couvrant bon nombre de ressources naturelles de la RD Congo et plus particulièrement la province du Sud-Kivu, nous sommes appelés à une prise de conscience en tant que patriotes dans notre pays pour promouvoir la protection des ressources naturelles touristiques par la lutte contre les effets néfastes responsables de la dégradation de notre environnement écologique et aussi contre les réchauffements climatiques par une gestion rationnelle de ces ressources naturelles touristiques. Cependant dans le cadre de notre étude, la préoccupation majeure sera celle de vouloir savoir pourquoi doit-on gérer les ressources naturelles touristiques, comment cette gestion peut être faite, à quel niveau et par qui, quel comportement doit-on adopter pour une gestion durable des ressources naturelles, spécialement le cas du PNKB. * 1 BOISSON, Protection internationale de l'environnement juridique, Paris, Dalloz, 1989. * 2 CORNET, Zaïre terre de tous les Trésors, Paris, J.A., 1985. * 3 ICCN, Magazine de Communication Environnementale publié en Janvier-Décembre 2012. |
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