CHAPITRE IV :
DISCUSSION
Dans le présent chapitre, nous allons apprécier les
connaissances théoriques et pratiques des physiothérapeutes et
kinésithérapeutes sur la PEC des IMC en faisant une transposition
avec les connaissances théoriques. Cela va nous permettre de
dégager les écarts constatés dans la pratique
professionnelle. Pour y arriver, nous avons considéré les
paramètres ci-après :
1. Les connaissances générales et
étiologiques sur l'IMC,
2. Les objectifs de la PEC des IMC,
3. Les bilans et évolution de l'IMC,
4. Les méthodes de neurofacilitation dans la PEC des
IMC,
5. Les éléments d'évaluation de la PEC de
l'IMC,
6. Les collaborateurs dans la PEC des IMC,
7. Les différents modes d'accès à
l'information sur l'IMC.
8. Rapport niveau de formation et connaissances théoriques
des praticiens
9. Rapport expérience professionnelle et connaissances
théoriques des praticiens,
10. Rapport séminaires et connaissances théoriques
des praticiens.
Ces paramètres nous révèlent que :
4.1.
Connaissances générales sur l'IMC
Les résultats montrent que 88,2% sont informés que
l'IMC est marquée par les troubles neuromoteurs ; 85,5% sont
informés qu'elle est consécutive à une lésion
cérébrale et 71% ont des connaissances que cette lésion
frappe un cerveau immature en prénatale (78,9%), en périnatale
(68,4%) et en post natale (65,4%).
En théorie, ces données s'accordent avec celles
évoquées dans la littérature des auteurs dont LARROCHE, LE
METAYER, BOBATH qui stipulent qu'il existe une correspondance maturation et
lésion, que la vulnérabilité du SNC évolue dans le
temps avec la maturation anatomique (36, 41, 52)
PINTO- MARTIN et Coll. ont réalisé des études sur les lésions
cérébrales documentées par imagerie. D'après leurs
recherches les lésions les plus corrélées à la
survenue de la paralysie cérébrale sont les anomalies de la
substance blanche pré ventriculaire (36).
ANCEL (36), abordant l'infirmité motrice
cérébrale, relève que le taux des paralysies
cérébrales (PC) chez les grands prématurés se situe
en moyenne entre 5% et 10% et le risque chez les prématurés
moyens (de 32 à 36 SA) est relativement faible - proche de 1%, (mais
tout de même 10 fois supérieur à celui des enfants
nés à terme).
Pour FINNISTRON (1998) ce taux dépend de l'âge
gestationnel, mais le risque ne semble pas beaucoup plus élevé
chez les extrêmes prématurés. Il ne dépasse pas 15%
chez les enfants aux limites de viabilités (36).
AMIEL-TISON souligne qu'en valeur absolue, la population des
enfants handicapés moteurs nés modérément
prématurés est importante et s'inquiète du manque
d'attention portée au suivi des « gros
prématurés » (1).
Les séquelles de la prématurité sont
motrices, cognitives, comportementales, sensorielles, (épilepsie)
neurologiques et peuvent être dépistées de
différentes manières.
En particulier, si l'âge de la maternité continue
à s'élever, le nombre de naissances d'enfants malformés va
croître. De même, si la prématurité continue à
augmenter, la population des enfants à haut risque de séquelle va
croître. Ce phénomène ne pouvant être compensé
que par l'amélioration du pronostic neurologique de ces enfants (36).
Par contre 28,9% ont l'information sur l'élément de
différence entre IMC et IMOC. Pourtant cet élément
constitue une base dans le diagnostic différentiel qui va
déterminer le pronostic, le programme et les objectifs de la PEC. Ceci
prouve une réelle difficulté de concilier la théorie et la
pratique faute d'expérience ou d'occasion favorisant la formation
continue.
Cette lacune de taille doit être soulignée dans la
formation des physiothérapeutes et des kinésithérapeutes
parce qu'elle se répercute dans la qualité des soins à
administrer.
Enfin, des efforts importants doivent être accomplis pour
mieux connaître l'origine des handicaps, en particulier sur le rôle
des événements de la période périnatale.
Toutefois, la difficulté éprouvée par 71,9%
de notre échantillon pour établir le diagnostic
différentiel entre IMC et IMOC est une lacune majeure dans la formation
des physiothérapeutes, comme des kinésithérapeutes. Cela
peut avoir des répercussions sur la qualité des soins et pourrait
être incriminé à l'irrégularité dans
l'organisation des séminaires sur l'IMC et le manque
d'intérêt à la formation continue.
4.2.
Les objectifs de la prise en charge
La majorité d'auteurs s'accorde avec Le METAYER, BOBATH et
TARDIEU sur les objectifs de la prise en charge des IMC. 94,7% sont
informés que toute PEC vise d'abord l'amélioration de
l'autonomie. Ensuite pour 76,3% il faut privilégier la fonction et 67,1%
l'apprentissage.
Quant à l'entretien, la récupération et la
guérison, le doute persiste suite à l'insuffisance de la
vulgarisation de l'information sur l'IMC. L'objectif du traitement repose sur
un ensemble des mesures D'AMIEL-TISON (1)
- Eviter la posture non fonctionnelle et favoriser les postures
physiologiques normales
- La prise en charge précoce en respectant les NEM de Le
Métayer (52)
- Ne pas abandonner la famille à la sortie de
néonatologie.
LE METAYER et TARDIEU insistent sur les particularités
fonctionnelles résiduelles (46, 52, 86).
Il est cependant utile de souligner que 56,6% des praticiens
n'ont pas l'information que la guérison ne constitue pas un objectif
primordial dans la prise en charge des infirmes moteurs
cérébraux. Cette information est importante dans
l'établissement du programme de prise en charge, dans les relations avec
les parents, les patients et son entourage. Elle permet de déterminer
les objectifs de traitement, le pronostic et l'orientation
socio-éducative de l'IMC.
4.3.
Bilan et évaluation de la prise en charge de l'IMC
Dans la prise en charge, la majorité de praticiens sont
informés sur les bilans de routine, mais ignorent les bilans
spécifiques en cas d'infirmité motrice
cérébrale.
Ils ignorent à 64,5% que le bilan des potentialités
perceptivo-motrices innées est un indicateur important dans le
dépistage précoce des enfants à risque. Il en est de
même pour 69,7% pour le bilan de la maturation cérébrale. A
67,1% des praticiens n'ont pas l'information que le bilan des praxis est
exploitable dans l'évaluation psychomotrice de l'IMC.
Ces différents bilans constituent la base d'un langage
commun entre les professionnels de l'équipe pluridisciplinaire. Ils
permettent de fixer les objectifs des soins à partir d'une valeur de
référence, avant de poursuivre l'évolution et le
progrès de l'enfant en adaptant la thérapeutique. Ces
échelles constituent aussi des bons outils de recherches cliniques
(36)
Chaque fois que c'est possible, on utilisera des échelles
spécifiques et validées dont les résultats sont à
rapporter aux performances habituelles au même âge (GOUTERON), tel
que le Bilan des déficiences, fait appel aux niveaux d'évolution
motrice (TARDIEU 1984, LE METAYER 1993 - 2003) (9,52, 86) la motricité
dirigée, la motricité libérée utilisée par
A. GRENIER (1980), LE METAYER (1979), TARDIEU G. (1968) (28, 44,48)
Les BOBATHS soulignent l'importance d'étudier le
développement normal et de lire les auteurs comme GESELL, André
THOMAS et MC GRAW, afin de mieux comprendre le développement normal et
pathologique de l'enfant.
La motricité innée, la motricité
spontanée, la motricité dirigée, la motricité
provoquée (46,50) c'est-à-dire réflexes, postures
instrumentalisation du corps et utilisation du corps sont des indicateurs
importants.
La lumière de l'analyse du bilan et l'évaluation de
la PEC souligne le besoin de vulgariser les bilans possibles chez les IMC.
L'examen neurologique de dépistage précoce de l'IMC
reste le « screening minute » réalisable dans un
temps minimum. Il constitue un examen de routine à la maternité,
en pédiatrie comme à la consultation.
Les enfants de l'unité des prématurés
(Néonatalogie) et tous les « bébés à
risque » ne pourraient jamais échapper à cet examen
neurologique avant leur sortie du service.
Le « screening minute » est
présenté en raison de sa validité constante au cours de la
1ère année de la vie.
Il est propagé depuis 1969 et comprend :
- Le réflexe de MORO
- Le grasping reflex
- Le réflexe de galant
- Le tirer - assis de Gesell.
4.4. Les méthodes et
techniques de neurofacilitation par la proprioception utilisées dans la
prise en charge de l'IMC.
Les résultats de l'enquête sur les méthodes
utilisées dans la prise en charge de l'IMC renseignent que nos
praticiens connaissent les grands concepts tels que la psychomotricité,
la neurofacilitation, et la méthode de BOBATH.
Par contre, ils ignorent les composantes de ces techniques qui
sont le clapping (Tapping), le placing, le handling, la thérapie
vécue, la thérapie relation. Ces notions pourtant indispensables
dans la prise en charge, n'ont pas été assimilées au cours
de leur formation.
Quant à la méthode de PETO qui a été
choisie par 13% de praticiens, elle est aussi ignorée par les praticiens
de Kinshasa et pourtant, cette méthode est conseillée par le fait
qu'elle implique dès le début de la prise en charge les parents
qui sont considérés comme des auxiliaires en
rééducation de leur enfant.
Ces données s'accordent avec les difficultés que Le
METAYER a rencontrées au début de sa carrière dans les
années 1960 quand il écrit « l'insuffisance des
techniques physiothérapiques classiques appliquées aux infirmes
moteurs cérébraux »(52).
Le METAYER insiste sur la nécessité pour le
Kinésithérapeute rééducateur et le
Physiothérapeute d'acquérir une formation complémentaire
puisqu'il doit savoir susciter et mettre en jeu toutes les composantes
potentielles disponibles de chaque enfant pour développer son adresse
gestuelle et atteindre la plus grande autonomie fonctionnelle dans des
conditions acceptables (52). La formation continue constitue une
nécessité pour les professionnels de santé.
Nous tenons à signaler qu'il n'existe pas une limite nette
entre les différentes méthodes et techniques de
neurofacilitation. Dans l'ensemble, elles interagissent en
complémentarité. Plus facilement en pleine séance le
thérapeute peut partir de la Psychomotricité vers la
méthode de Kabat en passant par la méthode de Bobath à la
lumière de la méthode de Peto ou la méthode
Française à travers ses niveaux d'évolution motrice.
4.5.
Les éléments d'évaluation de la PEC de l'IMC
Tous les praticiens soutiennent à 100% que
l'échange avec les autres spécialistes n'est pas important. Cela
se vérifie par le fait que seulement 9,2% soutiennent la
nécessité d'organiser des réunions
médico-pédagogiques et 7,9% trouvent important d'organiser des
séances d'évaluation.
Il est difficile dans cet entendement de s'attendre à des
bons résultats en travaillant sans échanger avec les autres
spécialités. Il est très hasardeux de travailler en
solitaire dans la prise en charge des malades particulièrement dans le
cas d'infirmité motrice cérébrale. Ces réponses
témoignent de l'inexistence de l'esprit d'équipe
pluridisciplinaire dans les structures de prise en charge des IMC à
Kinshasa.
L'analyse de ces données démontre le travail en
« solo » du praticien congolais dans la pratique du
métier en équipe.
L'évolution de la prise en charge de l'IMC actuelle qui
stipule que « le niveau d'implication de ces spécialistes
varie beaucoup et dépend du type de structure auquel est rattaché
le centre ». Souvent l'ergothérapeute et/ou le
physiothérapeute sont les seuls à intervenir ; la
participation d'orthophoniste est encore limitée.
Environ la moitie de ces thérapeutes emploient des
méthodes d'évaluation standardisée des enfants en soins
intensif, alors que de telles méthodes devraient être
utilisées de façons plus étendue en Néonatalogie,
comme elles le sont généralement pour les enfants plus
âgés. Intervenir dans ces services suppose une expérience
préalable en rééducation pédiatrique d'au moins 2
ans, et la participation active à une formation continue (36).
Retenons que les échanges avec les autres
spécialistes et l'organisation des réunions
médico-pédagogiques sont quasi inexistants.
4.6.
Collaboration pluridisciplinaire dans la PEC des IMC
Serait-ce une contradiction au sujet de la collaboration. Les
praticiens qui soutenaient l'inexistence des échanges en équipe
pluridisciplinaire affirment d'autre part collaborer entre eux (93,4 %), avec
le neurologue (78,9 %) avec le psychomotricien (76,3 %), avec le psychologue
clinicien (71,1%)...
Cette contradiction vient renforcer l'ignorance quand ils ne
reconnaissent la collaboration avec le pédiatre qu'en dernier lieu,
c'est-à-dire au 10ème choix sur la liste des
spécialistes qui sont sensés collaborer dans la prise en charge
en cas d'infirmité motricité cérébrale. En effet le
pédiatre est le spécialiste qui est placé en amont du
processus de prise en charge des enfants à risque depuis la salle
d'accouchement, l'unité de néonatalogie et jusqu'au service de
pédiatrie. Ici, se pose un problème de filière dans la
collaboration à cause de l'insuffisance de l'information et peut
être d'expérience. Est-ce une difficulté de relier la
théorie à la pratique ?
Dans certains pays, pour citer l'exemple du Canada, la
majorité de ces praticiens : ergothérapeutes,
kinésithérapeutes, physiothérapeutes et orthophonistes
sont impliqués dans la discussion des cas, y compris
l'évaluation, le diagnostic, le contact avec les autres services le
calendrier de sortie des enfants et moins fréquemment les questions
d'éthique, la plupart participent aux sessions de formation (parent,
infirmières) (36).
Les approches centrées sur les familles avec la
collaboration de tous les soignants sont de plus en plus
prônées.
Les spécialistes de la rééducation, les
spécialistes du développement, apparaissant comme des
alliés des parents, ils leur apportent confiance et compétence
pour prendre soin de leur enfant. Ces spécialistes commencent à
collaborer à la recherche, en soins néonatalogie en tant que
membre d'équipes pluridisciplinaires (36).
Depuis 1986, aux USA des programmes d'intervention précoce
sont développés de la naissance à 3 ans et l'accès
à l'éducation publique est prévu pour les enfants de 3
à 5 ans.
4.7.
Le mode d'accès à l'information sur l'IMC par le
praticien
Le stage professionnel (68,4%), les cours (85,5%) sont les deux
principaux canaux d'accès à l'information des praticiens. Le
séminaire (37,5%), l'acquisition d'un ouvrage (32,9%) et la
spécialisation sur l'IMC (1,3%) se placent comme des moyens
d'accès secondaires.
Ceci montre combien et pourquoi les praticiens congolais sont
confrontés à un ensemble des problèmes professionnels. Ces
problèmes exigent une certaine information et une compétence dans
l'accompagnement de ces enfants. L'absence de référentiel
contribue à cet état des faits. L'absence de coordination des
structures des soins spécialisés dans les mono ou pluri
déficiences (36).
A ce propos LE METAYER ajoute « Force est de constater
que de nos jours ces enfants ne peuvent véritablement
bénéficier de ces conditions optimales en raison d'une formation
insuffisante des rééducateurs » (52).
4.8.
Rapport niveau d'études et connaissances théoriques des
praticiens
Figure XIV : Croisement qualification et connaissance
théorique des praticiens
En représentant sur tracés les résultats
obtenus sur les connaissances théoriques avec le niveau de formation,
les praticiens qui ont le niveau de licence possèdent plus de
connaissances théoriques par rapport à ceux qui ont un niveau de
graduat. 50 % de licenciés ont obtenu la cote entre 70 et 79 %, contre
8,8 % de gradués. Il en est de même pour la cote entre 80 à
89 % où l'on retrouve 12,5 % de licencié contre 2,9 % de
gradués. L'élément « niveau de
formation » nous paraît très révélateur
dans la maîtrise des connaissances sur l'IMC.
L'analyse fait ressortir que le niveau d'études des
praticiens (physiothérapeutes et kinésithérapeutes) a une
influence sur les connaissances théoriques car P Value (0,034) est
inférieur à 0,005 comme seuil de signification. En d'autres
termes, le ÷2 calculé (13,61) est supérieur au
÷2 tabulaire (12,59) au seuil de 0,05. Donc, la relation entre
le niveau d'études (gradués et licenciés) et les
connaissances générales et théoriques est statistiquement
significative au seuil de 0,05.
Par ailleurs, le tiers des gradués soit 33,8% ont des
connaissances théoriques se situant dans la tranche de 60 à 69%
contre la moitié des licenciés, soit 50% qui affichent les
rapports des connaissances théoriques dans la tranche de 70 et 79%.
On peut conclure que plus on avance en formation, plus on
augmente les connaissances théoriques.
4.9. Le rapport expériences
professionnelles et connaissances théoriques
L'expérience professionnelle et connaissances
théoriques» dans le tableau ci-dessus renseigne que
l'expérience professionnelle améliore le niveau de connaissances
théorique des praticiens sur la prise en en charges des IMC.
En considérant différentes cotes obtenues, il
ressort ce qui suit :
- 50 % des praticiens ayant une expérience professionnelle
variant entre 31 et 35 ans ont obtenu la cote comprise entre 80 et 89 %,
- 25 % de praticiens ayant une expérience professionnelle
qui varie entre 11 et 15 ans ont obtenu la cote comprise entre 80 et 89 %.
Le test statistique démontre une relation de
dépendance entre l'expérience professionnelle et les
connaissances théoriques sur l'IMC car le ÷2
calculé (56,93) est supérieur au ÷2 tabulaire
(43,77) au seuil de 0,05. 80 % de la tranche de l'expérience
professionnelle de 26 à 30 ans est 50%de la tranche 31 à 35 ans
d'expérience professionnelle ont la côte inférieure
à 60% des connaissances théoriques sur l'IMC conte 40,8% de la
tranche d'expérience professionnelle inférieure à 5 ans
avec la côte inférieur à 60%.
Au sujet de l'expérience professionnelle, LE METAYER fait
remarquer que « dès mes premières années
d'exercice, l'expérience acquise dans un domaine où les
conséquences du handicap retentissent souvent lourdement sur la vie
familiale et le devenir de l'enfant, m'a rapidement conduit à sortir du
cadre de ma formation professionnelle initiale» (52).
4.10. Rapport participation aux
séminaires et connaissance théoriques
Le croisement connaissance théorique et mode
d'accès à l'information sur l'IMC par participation aux séminaires des praticiens dans la
figure ci-dessus montre que l'écart, entre les praticiens ayant
déjà participé à un séminaire et ceux qui
n'y ont jamais participé n'est pas très prononcé.
Pour la cote comprise entre 60 à 69 %, dans le premier
groupe 33,3 % de praticiens et dans le second groupe 30,6 %. Il en est de
même pour la cote comprise entre (70 - 79 %), 13,3 % de praticiens du
premier groupe contre 13 % de praticiens du second.
Le test statistique démontre une relation
d'indépendance entre l'accès à l'information sur l'IMC par
séminaire et les connaissances théoriques car le
÷2 calculé (9,57) est inférieur à la
valeur du ÷2 tabulaire ( 12,59). En outre, les résultats
d'analyses montrent que le tiers de notre échantillon (33,4%) qui ont
participé au moins à un séminaire ont la côte dans
la tranche de 60 à 69% des connaissances théoriques contre 30,6%
de l'échantillon qui n'ont pas participé à un
séminaire ayant la même côte (60-69%). Donc, il y a une
équirépartition entre la participation au séminaire en
rapport avec les connaissances théoriques, soit 30%.
|