Les paris sportifs ne peuvent pas être placés
dans la catégorie des jeux de hasards car nous n'avons pas tous la
même chance de gagner. Les paris sportifs sont donc à placer dans
la catégorie des jeux d'habiletés. Ces habiletés, dans le
secteur des paris sportifs, peuvent être séparées en deux
parties distinctes : la connaissance du parieur dans les différents
sports sur lesquels il parie ainsi que le fait d'avoir des règles bien
établies facilitant son choix pour parier. Nous allons maintenant
détailler ces deux parties en commençant par la connaissance en
matière de sport.
Être un expert en sport demande de mémoriser
énormément de statistiques et d'informations sportives. Il a
été prouvé que le taux de réussite d'experts en
sport étaient meilleurs que celui d'une sélection
aléatoire de résultats4 pour des
événements sportifs. Nous allons maintenant passer en revue
l'ensemble des statistiques et informations sportives influant potentiellement
la réussite d'un parieur.
· L'influence du classement général
Il paraît logique que l'équipe la mieux
classée possède plus de chances de remporter la rencontre que son
adversaire car elle est dans la majorité des cas intrinsèquement
meilleure. C'est ce qui explique que miser sur l'équipe la mieux
classée permettrait d'avoir un taux de réussite très
élevé 5 . Bien sûr, les bookmakers prennent en
compte ce facteur dans l'établissement des cotes. A ce jour, aucune
étude ne permet de déterminer si miser systématiquement
sur l'équipe la mieux classée permettrait de
générer des profits ou non.
· L'avantage de jouer à domicile.
Il a été démontré que les
équipes évoluant à domicile remportent plus de 50% des
matchs6. Cela peut s'expliquer par plusieurs raisons : la
familiarité avec les installations sportives, une motivation et
agressivité supérieure (grâce à la présence
de ses supporters) ainsi que l'influence du déplacement sur
l'équipe visiteuse. Il semble donc capital de prendre en compte dans ses
paris sportifs que l'équipe évoluant à domicile
possède un avantage non négligeable sur l'équipe
évoluant à l'extérieur. Et même si les cotes sont
ajustées en fonction de l'équipe qui reçoit, il a
été démontré que les cotes sous-estiment
malgré tout l'avantage de jouer à domicile7. Miser sur
l'équipe qui reçoit parait donc bénéfique à
long terme.
· La forme récente
Les bookmakers ajustent les cotes en fonction de la forme
récente des deux équipes (ou adversaire pour les sports
individuels). Cependant, il n'a jamais été prouvé que les
résultats des matchs précédents aient une influence sur le
résultat du match suivant. Il semblerait
4 Forrest D. et Simmons R., «Forecasting
sport: the behaviour and perfomance of football tipsters»
5
http://www.gwu.edu/~forcpgm/2011-003.pdf
PAGE 4, Boulier et Stekler
6
http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=SM_065_0009
Samuel Aupetit, « Influence du lieu de la rencontre sur la performance
sportive (match à domicile ou à l'extérieur) : une analyse
critique »
7
http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/summary?doi=10.1.1.196.8061%20
de J. Golec et M. Tamarkin
15
même qu'il n'existe aucune corrélation entre les
précédents résultats et la probabilité de gagner le
match qui suit. Prendre en compte ce critère au moment de parier serait
donc néfaste à la réussite.
· L'historique entre les deux équipes
Autre facteur utilisé par les bookmakers pour fixer
leurs cotes : l'historique récent des deux équipes. Les
bookmakeurs donnent de l'importance à ce critère en diminuant la
cote de l'équipe ayant un historique récent favorable.
Malgré cet agissement des bookmakers, il semble que, comme pour la forme
récente, ce facteur ne change en rien les chances de victoire de chacune
des équipes. Prendre en compte les dernières confrontations des
équipes lors des paris sportifs semble donc être également
néfaste à la réussite du parieur.
· L'effet causé par la fatigue
En sport, il apparaît logique que la fatigue diminue
les chances de victoire d'une équipe. Ainsi, il a été
prouvé que l'effet causé par la fatigue due à un manque de
récupération diminue considérablement les chances de
remporter un match8. Cependant, les bookmakers ne mesurent pas
à sa juste valeur ce critère, et surestiment donc en
général les probabilités de victoire de l'équipe
« fatiguée ». Parier contre l'équipe en manque de temps
de récupération apparaît donc être une bonne chose
pour avoir un retour sur investissement positif à long terme.
· L'enjeu
Il est légitime de savoir si l'enjeu modifie les
chances de victoires des deux équipes. Or il a été
démontré que celui-ci avait bien un impact sur les
résultats9, cet impact étant positif pour
l'équipe jouant avec un enjeu plus important et négatif pour
l'équipe jouant avec un enjeu moins important. On ne sait pas si les
bookmakers utilisent ce facteur dans la fixation des cotes. Impossible alors de
savoir s'il est bénéfique ou non de prendre ce facteur en compte
lorsqu'on effectue des paris sportifs.
8
http://jse.sagepub.com/content/11/6/602.short
ashman 2010
9 Goddard J. et Asimakopoulos I., «Forecasting football
results and the efficiency of fixed-odds betting»
· 16
Les cotes
Les cotes sont la résultante de l'ensemble des
informations évoquées ci-dessus et de l'opinion globale des
parieurs. On peut se demander si miser pour ou contre les favoris peut
s'avérer rentable à long terme. Des études ont
montré qu'il était plus profitable pour un parieur de miser sur
l'outsider10. Ceci peut s'expliquer du fait que les cotes des
favoris sont souvent revues à la baisse car les parieurs misent dessus
en masse ; et donc dans le même temps les cotes des outsiders augmentent,
devenant alors profitables à long terme.
En plus des statistiques et informations sportives que nous
venons de traiter, il existe un autre élément qui permet aux
parieurs de sélectionner les matchs sur lesquels ils souhaitent miser.
Il s'agit de l'application de principes propre à chacun. Par exemple un
parieur peut décider de ne parier que sur des cotes supérieures
à 1.3 et inférieures à 5. Autres exemples de principes
applicables afin d'optimiser ses gains : ne parier que sur des matchs à
enjeux, se limiter à 3 paris par jour etc. Chaque parieur applique,
consciemment ou non, quantité de principes de ce genre.
Enfin, il existe deux autres facteurs qui peuvent influencer
la réussite d'un parieur : la personnalité du parieur ainsi que
le type d'informations recherchées avant de parier. Nous allons
maintenant évoquer ces deux facteurs.
· On peut classer les personnalités des parieurs
dans 2 principaux groupes : les parieurs « intuitif » et les parieurs
« réfléchis ». Les parieurs intuitifs s'appuient
d'avantage sur leurs ressentis alors que les parieurs réfléchis
s'appuient plus sur les statistiques. A ce jour aucune étude n'a
établi de comparaison entre ces 2 groupes, afin de déterminer si
un type de personnalité permettait d'avoir une réussite plus
importante que l'autre.
· Lorsque l'on parle de type d'information, il est
possible de distinguer l'information interne, qui correspond aux informations
qu'un individu possède en mémoire, et l'information externe qui
représente l'ensemble des informations supplémentaires qu'un
individu pourra obtenir par tout moyen (journaux, internet, informateurs). Dans
le monde des paris sportifs, ces deux types d'informations sont
complémentaires mais
10
http://jse.sagepub.com/content/3/3/256.abstract
de P. Rodney et A. Weinbach
17
la recherche de l'information externe ne sera utilisée
que si elle apporte une valeur ajoutée. L'information externe permet aux
parieurs d'obtenir des informations additionnelles pouvant l'aider à
prendre une décision. Malheureusement, aucune étude ne nous
permet d'affirmer avec certitude que recueillir des informations externes
augmente la réussite du parieur. Malgré tout, il est logique de
penser que la recherche d'informations externes est bénéfique
pour le parieur (forum de paris sportif, sites de statistiques, sites officiels
des clubs, discussions avec des amis connaisseurs).
2) Analyse du comportement des
parieurs
19
2.1) Interview de Julien MIRABEL : consultant en paris
sportifs
J'ai décidé d'interviewer Julien MIRABEL car en
tant que consultant dans le domaine des paris sportif, il est amené
à côtoyer des parieurs au quotidien, ce grâce à quoi
il possède une vision précise de leurs comportements de jeux.
D'autres part, en tant qu'ancien trader à la Française des Jeux,
il connait l'importance de l'ensemble des facteurs pouvant influencer le
résultat d'un match et donc sur la réussite des parieurs.
-Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?
« Bonjour, je m'appelle Julien Mirabel et j'ai 30 ans.
Je suis originaire de Paris où j'ai fait mes études. J'ai fait un
master de droit des affaires à ASSAS puis un MBA de management du sport
à l'ESG. J'ai par la suite créé un site communautaire
sportif «
agencesportive.com » que
j'ai revendu. J'ai rejoint la FDJ lors de l'ouverture du marché en
juillet 2010 en tant que trader en paris sportifs.
Par ambition, au début de l'année de 2014 j'ai
décidé de crée un nouveau métier de
consultant/expert en pari sportif à mon compte pour évoluer. Pour
cela j'ai écrit un livre intitulé « L'indispensable des
paris sportifs » paru aux éditions Hugo et Compagnie le 7 Mai 2014.
La sortie de mon livre a été accompagnée par de nombreuses
campagnes de communication à la télé, en radio et dans la
presse.
J'ai également donné de nombreuses
conférences sur les paris sportifs, notamment au salon du Rugby ainsi
que dans certaines écoles de commerce comme la Sports Management School.
Pendant toute la coupe du monde 2014 j'ai été consultant sportif
pour le
figaro.fr qui m'a accordé 1 page
par jour où je donnais une analyse portant sur un pronostic «
sûr » et un pronostic « risqué ».
Je suis actuellement en pourparlers avec plusieurs
chaînes de radio, télé et journaux, web et papier, pour
donner mes conseils et intervenir comme consultant en paris sportifs. J'ai des
projets de pilotes d'émission pour des chaines payantes et des chaines
du câble ».
20
-Quelles sont, d'après vous, les principales
qualités d'un parieur pour réussir? « La
qualité la plus importante selon moi est avant tout la rigueur. Un
parieur rigoureux ne parie pas plus qu'il ne faut ; il respecte ses mises et
respecte un rythme de pari.
Evidemment, il faut être un passionné et
connaisseur de sport pour mettre le plus de chance de son côté
même si cela ne suffit pas toujours. Enfin, le parieur ne doit pas
être trop impulsif (ne pas « tilter ») sous peine de perdre de
grosses sommes rapidement. Et malheureusement, un parieur peut être le
meilleur pronostiqueur du monde, s'il est sujet au « tilt » il sera
quand même perdant ».
-D'après vous, avec l'instauration de la loi
ARJEL, est-il toujours possible de dégager des profits à long
terme en jouant sur les bookmakers français?
« Cela reste possible évidemment mais aujourd'hui
c'est extrêmement difficile. Il parait moins ardu de dégager des
profits pour les parieurs étrangers car en France la loi ARJEL a
engendré une baisse des cotes ».
- J'ai évoqué dans mon mémoire 6
informations sportives pouvant influencer le résultat d'un match :
l'influence du classement général, l'avantage de jouer à
domicile, la forme récente, l'historique entre les deux équipes,
la fatigue et l'enjeu du match. Lesquelles de ces informations sont les plus
importantes à vos yeux ?
« Selon moi l'information sportive la plus importante
à prendre en compte est de loin l'avantage du terrain. C'est d'ailleurs
ce qui fait le plus bouger les cotes. L'impact de l'avantage du terrain sur le
résultat du match est plus ou moins important selon le sport. Par
exemple au rugby le terrain tient un rôle fondamental car les
équipes jouant à l'extérieur font souvent jouer une
équipe bis.
Un autre facteur important est l'enjeu du match. On peut
d'ailleurs le constater car l'ARJEL a interdit aux bookmakers français
de proposer des matchs « sans enjeu » comme par exemple des matchs de
football de fin de saison de ligue 1 ou de ligue 2 ».
21
- Avant de parier, calculez-vous toujours la
probabilité rattachée à la cote ? Jouez-vous uniquement
lorsque vous détectez un `value-bet' ?
« Oui je calcule toujours la probabilité
associée à la cote. Il faut bien prendre en compte qu'un
value-bet est une donnée subjective et propre à chacun. Les cotes
françaises étant globalement basses, il est rare de trouver des
value-bet. Si je ne misais que sur des value-bet `mathématiques' en
France, je ne jouerais quasiment pas... ».
- Quels conseils donneriez-vous à des parieurs en
recherche de méthodologie?
« Tout d'abord je leur dirais d'acheter mon livre
(rires). Il faut se documenter, apprendre à gérer sa «
bankroll », faire ses tableaux Excel et miser petit au début. Il
s'agit de construire sa propre méthode de pari petit à petit et
toujours garder en tête une qualité essentielle, la rigueur
».
- Selon vous, est-il bénéfique de passer
beaucoup de temps sur l'analyse d'un match ?
« Pour augmenter sa réussite, un parieur peut
prendre le temps d'analyser plus longuement un match et prendre en compte plus
de paramètres. Attention, il ne faut toutefois par s'y perdre. Je
préconise de passer un temps réglé et imparti sur chaque
match et d'avoir une routine. Si on passe trop de temps à analyser un
match le risque est de changer plusieurs fois d'avis et d'avoir des regrets si
le choix final n'est pas le bon. Avoir une routine est le meilleur des
conseils, il n'est pas forcément bénéfique de passer trop
de temps sur un pari ».
- D'après vous, l'industrie des paris sportifs
continuera-t-elle de croitre dans les années qui viennent?
« Oui j'en suis persuadé, c'est structurel. Les
fonds générés par l'industrie des paris sportifs
augmentent de 20% par an. Avec la crise, les gens jouent plus. Il y a une
démocratisation des paris sportifs et beaucoup plus de publicité
pour les sites de pari qu'il y a dix ans. De plus, la technologie pousse la
croissance des paris sportifs. Par exemple le développement de
l'accès aux paris sportifs grâce aux applications sur mobile ou
tablette et l'amélioration des connexions permettent de jouer partout.
La croissance des paris sportifs est donc parallèle à l'essor
technologique ».
22
2.2) Hypothèses induites par l'analyse des
facteurs
Ce mémoire a pour objectif principal de
découvrir quelles seraient les variables qui permettent d'augmenter la
réussite d'un parieur. Pour ce faire, nous allons formuler 11
hypothèses que nous tenterons de vérifier par la suite. Ces
hypothèses seront basées sur l'analyse des « facteurs
influençant la réussite d'un parieur » ; facteurs que nous
avons étudiés dans la première partie de ce
mémoire. Nous nous appuierons également sur les propos recueillis
lors
de l'interview de Julien MIRABEL afin de recouper ces
hypothèses. Ces dernières seront
ensuite formalisées et
reliées chacune à une question que l'on posera à un
échantillon de parieurs afin de vérifier si elles sont valides ou
non.
Nous allons maintenant revenir individuellement sur chacune
d'elles :
- Hypothèse 1
L'ancienneté, en termes de jeu, d'un parieur
sportif est un facteur clé de sa réussite
Dans tous les domaines de l'activité humaine,
l'expérience est considérée comme un gage de
réussite et souvent synonyme de meilleure performance. Il est naturel de
se demander en tout premier lieu si un parieur jouant depuis plus de temps
qu'un autre s'avère avoir davantage de chances de bien parier et donc de
réaliser plus de profits.
- Hypothèse 2
L'étendue des connaissances sportives d'un
parieur constitue un facteur de réussite
Julien MIRABEL nous a souligné au cours de notre
entretien qu'il fallait « être un passionné et un connaisseur
de sport pour mettre le plus de chance de son côté ». Nous
essaierons donc de voir dans quelle mesure, les connaissances sportives dont
fait preuve le parieur, jouent un rôle déterminant dans ses
facultés de réussite.
- Hypothèse 3
Limiter le nombre de matchs par pari est un facteur de
réussite pour le parieur.
Comme évoqué dans la partie 1.2.2, un joueur
peut parier en « simple » (1 seul match par pari) ou en «
multiple » (plusieurs matches par pari). Instinctivement, on pressent que
jouer un pari « simple » limite les risques et donc s'avère
bénéfique pour la réussite du parieur.
23
- Hypothèse 4
Limiter le nombre de sports sur lesquels le parieur mise
est un facteur de réussite.
De l'avis de Julien MIRABEL, la principale qualité
d'un parieur est la rigueur. Un parieur ne doit donc pas s'éparpiller.
Si l'on considère que l'on ne peut bien connaître qu'un nombre
restreint de sports et n'en maîtriser parfaitement qu'un seul, le parieur
ne doit miser que sur peu de sports, s'il souhaite optimiser sa
réussite
- Hypothèse 5
Le temps passé à analyser un pari permet
d'améliorer la réussite d'un parieur
Il est coutume de dire qu'une bonne préparation c'est
50 % de la réussite. Nous pouvons donc considérer qu'une analyse
préalable est indispensable à un bon pronostic. En extrapolant,
nous pouvons supposer que plus longue sera la préparation, meilleure
s'avèrera la réussite du parieur.
- Hypothèse 6
L'information prioritaire prise en compte par le parieur
influe sur sa réussite
Comme traité dans la partie 1.3.2 de ce
mémoire, il existe de nombreux types d'informations concernant chaque
sport : avantage de jouer à domicile, forme récente de
l'équipe concernée, etc. Nous nous demanderons si la prise en
compte de façon prioritaire de l'une de ces informations a un impact sur
la réussite du parieur.
- Hypothèse 7 La fréquence de
recherche d'informations spécifiques avant un pari est un facteur de
réussite
Julien MIRABEL a mentionné l'importance de toujours
suivre la même procédure lors de la préparation d'un pari.
Nous analyserons donc la régularité de recherche des informations
spécifiques avant un pari et regarderons s'il existe une
corrélation entre cette fréquence de recherche et la
réussite globale du parieur.
24
- Hypothèse 8
L'importance attribuée par un parieur aux
informations sportives améliore sa réussite Après
avoir analysé l'impact du choix de l'information prioritaire prise en
compte par le parieur (hypothèse 6), nous nous attacherons à
déterminer si le niveau d'importance que le parieur attache à la
globalité des informations sportives disponibles (échantillon
sélectionné de six informations) a un impact sur sa
réussite.
- Hypothèse 9
Le type de sources d'information étudié
par un parieur sportif influe sur sa réussite.
En fin de partie 1.3.2, nous avons vu qu'il existait deux
types d'informations : celles internes (expérience, mémoire,
etc.) et celles externes (forum, sites, journaux, etc.). Dans cette
hypothèse, nous nous focaliserons sur les sources d'informations
externes et tenterons de voir si l'étude de l'une d'elles influence la
réussite d'un parieur.
- Hypothèse 10
Plus un parieur se préoccupe de trouver des
« value bet », meilleure est sa réussite.
Julien MIRABEL nous a confirmé qu'il calculait
toujours la probabilité rattachée à la cote, et ce, afin
d'essayer de déceler les éventuels «value bet». Il
apparaissait donc intéressant de vérifier si les parieurs
effectuant cette démarche étaient susceptibles d'avoir une
meilleure réussite.
- Hypothèse 11
Un parieur « réfléchi » a plus
de résultat qu'un parieur « intuitif ».
Nous avons également vu à la fin de la partie
1.3.2, qu'il existe deux personnalités de parieur : les parieurs
intuitifs et les parieurs réfléchis. Un parieur de type «
réfléchi » se basant sur une analyse approfondie, nous nous
intéresserons à découvrir s'il a en retour une
réussite plus élevée qu'un parieur de type « intuitif
».