CONCLUSION PARTIELLE
Le quatrième chapitre du présent travail
scientifique ayant pour titre l'axe sino-russe face à la crise syrienne,
est d'une importance remarquable dans cette étude, étant
donné qu'il décrit l'impact de la coopération entre la
Chine et la Russie dans la résolution de la crise syrienne constituant
ainsi une partie importante de cette étude.
Pour ce faire, nous sommes parti dès le premier point
à la compréhension l'opposition du véto sino-russe au
conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies et ce,
malgré la violence qui gagne le terrain, faisant ainsi beaucoup des
morts et beaucoup de personnes déplacées vers les pays
frontaliers rendant à cet effet la situation humanitaire très
préoccupante. Pourquoi la Chine et la Russie prennent elles le risque
d'apparaître comme les protectrices d'un dictateur qui écrase sans
merci son peuple qui demande inlassablement sondépart depuis des mois.
Dans un premier temps, il a été dégagé
l'idée selon laquelle, il y a un rapport de force international qui
émerge de nouveau, dans le quelles occidentaux ont perdu leur
influencé dominante, et les émergents, comme la Chine, longtemps
un acteur passif, ou la Russie qui retrouve progressivement ses marques de
l'époque soviétique, se posent en acteurs majeurs d'un jeu
biaisé.Autrement dit, ce veto a moins à avoir avec la
volonté des Russes et des Chinois de défendre, coûte que
coûte, la dynastie meurtrière des Assads que de rappeler au monde
que la bipolarisation est de retour dans les relations internationales. Que la
Russie tient à continuer à jouer un rôle au Moyen-Orient en
soutenant le dernier allié fidèle qui lui reste dans la
région. Ceci, mène à comprendre que, bien qu'ayant des
intérêts économiques qu'elle protège, la Russie a
dans un premier temps à défendre le retour d'un monde
multipolaire en luttant aussi contre l'unipolarité américaine.
CONCLUSION GENERALE
Le présent travail scientifique portant sur
« l'impact de la coopération sino-russe sur la crise
syrienne », étant arrivé à sa fin, il est
nécessaire pour nous de rappeler les grandes étapes qui l'ont
constitué, sans bien entendu oublier de décrire sa
préoccupation majeure et démontrer le résultat atteint.
A cet effet, il est à signaler que, ce travail avait
été subdivisé en quatre chapitres, excepté
l'introduction et la conclusion.
Le premier chapitre a porté sur la coopération
internationale et a tourné autour de points essentiels suivants :
la définition, les acteurs et la dimension de la coopération
internationale.
Le deuxième chapitre a traité la
coopération sino-russe et a tourné autour des points essentiels
suivants : la présentation de la coopération
bilatérale entre la Chine et la Russie, le pacte sino-russe et enfin
l'évaluation de la coopération entre ces deux Etats.
Le troisième chapitre quant à lui a
analysé la crise syrienne et à tourné autour des points
essentiels suivants : études du printemps arabe : contexte et
points communes de pays concernés, l'analyse de la crise syrienne et
enfin la Syrie et le printemps arabes : décodage d'une
énigme politique
Le quatrième chapitre enfin a traité l'impact
de la coopération sino-russe dans la crise syrienne et a tourné
autour des points essentiels suivants : le veto sino-russe au conseil de
sécurité des Nations Unies, l'axe sino-russe en Syrie et enfin
les moyens de sortie de la crise.
Pour ce faire, il convient de signifier que, pour traiter
cette épineuse question, notre étude a eu comme
préoccupation la question suivante : quel est l'impact de la
coopération sino-russe sur la crise syrienne ?
Pour répondre à cette question, nous avons fait
recours à la méthode analytique étant donné que
cette dernière a la spécificité de présenter ou de
décrire, notamment dans une perspective critique, les faits ou les
réalisations d'un ou plusieurs acteurs sur la scène
internationale, et à la technique documentaire qui nous a permis de
mener nos recherches au travers les bibliothèques et l'internet. Ceci,
nous a conduit à comprendre que l'objectif principal de la Chine et la
Russie st très probablement d'empêcher qu'un directoire occidental
vienne s'installer au Moyen-Orient à la faveur des crises qui s'y
succèdent, l'épisode libyen pouvait marquer le début d'une
pratique, il convenait d'abord et avant tout d'éviter qu'il se
reproduise en Syrie terre éminemment stratégique lorsqu'on
regarde la carte de la région. La Russie ne pouvait pas regarder et
accepter qu'un Moyen-Orient voisin immédiat de sa zone privilégie
soit un champ de manoeuvre occidental.
La Chine ne pouvait pas tolérer aussi de son
côté qu'à la faveur d'une intervention, l'édite
même de sa souveraineté et d'intégrité territoriale
soit légalement bousculée du côté de Moscou, le
Zèle est plus marqué non pas tellement parce qu'on craint la
chute d'un gouvernement avec lequel on pourrait s'entendre, mais plus
fondamentalement, parce que la diplomatie russe trouvait dans les maladresses
et les hésitations occidentales un moyen de s'imposer comme un
suprême arbitre. En fait à bien y regarder, la crise syrienne va
évoluer au rythme du bon vouloir de Moscou.
Toute fois, il convient donc d'indiquer que, l'exercice de
droit de véto par la Chine et la Russie au Conseil de
Sécurité des Nations Unies a un double objectif; d'abord celui de
rappeler au monde la fin de l'unipolarité américain et le retour
à un monde multipolaire dans lequel ces deux puissances ont leur mot
à dire sur les conflits du Moyen-Orient, et en suit pour
s'auto-protéger contre une répétition de l'histoire chez
eux.
|