III. ETIQUETTAGE
Les récipients et ou emballages doivent notamment
mentionner en caractère indélébile facilement lisible et
visible :
v Le nom et l'adresse du fabricant ou du responsable de la
mise sur le marché ;
v Le contenu au moment du conditionnement, indiqué en
poids ou en volume ;
v La date de durabilité minimale annoncée par la
mention pour les produits dont la durabilité minimale a 30
jours ;
v La durée d'utilisation après ouverture pour
les produits dont la durabilité a 30 jours ;
v La fonction du produit et les précautions
particulières d'emploi ;
v Le numéro de lot de fabrication.
Cette information doit figurer dans les officielles de
l'état membre concerné. En outre, l'étiquetage doit
indiquer la liste complètes des ingrédients, les compositions
parfumantes et aromatiques sont identifiées comme importante de
réaction allergiques. (DECLERCK, 1999)
IV. SORTE DE
COSMETIQUES
a) Cosmétiques synthétiques :
La plupart des cosmétiques synthétiques
contiennent des produits chimiques potentiellement dangereux pour la
santé et l'écosystème.
b) Cosmétiques biologiques :
Ils sont constitués d'huiles essentielles
végétales et d'extraits naturels, ils sont sans danger pour la
santé, il est même possible de fabriquer des produits de
beauté avec des recettes simples et rapides. (JC LATTES 2001)
IV.1. PRODUITS COSMETIQUES
ECLAIRCISSANTS
Nombreux de produits cosmétiques avec des effets
éclaircissants vendus localement sur le marché, dans des
boutiques et dans des rues sont à base d'hydroquinone,
dermocorticoïdes et de mercure.
Le plus souvent c'est l'hydroquinone qui se présente
dans toutes les catégories de produits cosmétiques
éclaircissants et qui est en première position pour le
résultat de blanchissement de la peau. Le consommateur peut
légitimement être trompé, notamment au vu de la très
grande ressemblance de certaines copies, des allégations erronées
sur l'emballage, le plus souvent la vraie composition n'est pas écrite
sur les produits illicites ainsi que l'argumentation de vente utilisée
par la plupart des vendeurs. Or, les risques d'achats des produits
cosmétiques ne respectent pas la directive cosmétique, sont
réels, ces produits échappent par hypothèse a tout
contrôle de sécurité.
Leur fabrication peut être réalisée par
une main d'oeuvre non qualifiée, sans aucun respect des règles
d'hygiène les plus élémentaires, a l'aide
d'ingrédients de médiocre qualité, voire interdit par la
réglementation et leur distribution assurée de manière
clandestine. L'utilisation de ces produits présente donc des
sérieux risques pour la santé et la sécurité du
consommateur ; parmi ces risques, notons ceux de brulures, de
poussée d'acnés, de diabète, hypertension, aucun test
dermatologique n'étant effectué et les informations figurant sur
le packaging pouvant être fausses.
Comme expliqué ci-dessus, ce n'est pas parce que
l'étiquette d'un produit indique sans hydroquinone que le produit n'en
contient pas, cette allégation peut être fausse car, les
informations présentes sur les étiquettes des produits
cosmétiques illicites sont souvent mensongères. (NASSIF, 1994)
a) HYDROQUINONE
Le principal produit utilisé pour les taches
de vieillissement et d'éclaircissement de la peau est l'hydroquinone.
Cette dernière est un agent de dépigmentation, mais elle est
utilisée pour réduire lentigos (tâches de vieillesse) et
d'autres problèmes de pigmentation. On l'associe souvent avec un
écran solaire, car le rayonnement du soleil inverse les effets
décolorant de l'hydroquinone. Celle-ci à dosage
élevé (5% et plus) provoque souvent des phénomènes
d'irritation sous formes d'érythèmes.
Ce sont des crèmes, des laits, des huiles, des savons,
des lotions, etc... Qui contiennent des ingrédients
éclaircissants interdis par la réglementation, en particulier de
l'hydroquinone ou des drivés de l'hydroquinone parfois très
concentrés a des doses très dangereuses pour la peau. La
directive « cosmétique »interdit l'incorporation de
l'hydroquinone dans les produits cosmétiques au sein de l'union
européenne, en revanche cette substance est encore autorisée aux
Etats Unis. (ACHILLE, 2005)
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