CHAP IV : DISCUSSION
ET INTERPRETATION DES RESULTATS
La partie précédente était
consacrée à la présentation des résultats que nous
obtenons lors de nos investigations.
Cependant, après la récolte, le comptage et la
compilation des données, nous allons donner aux résultats de nos
enquêtes une signification probante par rapport à la
réalité vécue sur terrain.
Au travers les résultats présentés dans
les différents tableaux ci-haut, nous avons constaté que 426
ménages a enquêtés qui constituaient notre taille de
l'échantillon ont répondu à nos questions parmi lesquels,
242 femmes soit 57% et 184 hommes soit 43%. Cette différence en termes
de sexe et d'âge a une influence sur la façon de concevoir les
idées et de mettre en application, car l'homme réagit autrement
que la femme face à une situation quelconque comme le cas de notre
sujet. (Confère tableaux I et II)
Une étude menée au Cameroun sur les produits
cosmétiques à base de l'hydroquinone par (KOLO,
2003), les résultats nous montrent que, la majorité qui
utilise des produits cosmétiques à base de l'hydroquinone sont
des jeunes et femmes dont l'âge varie entre 15 et 30 ans, si nous
comparons l'affirmation de KOLO à la réalité trouvé
sur terrain ou nous avons constaté que l'ensemble des
enquêtés, 112 soit 26% dont l'âge varient entre 14 et 19
ans, 225 soit 6% entre 40 et 49 ans, et 13 soit 3% dont l'âge et de 50
ans au plus, en voyant l'idée de KOLO à la réalité
trouvés sur terrain, nous supposons que la plupart de nos
enquêtés sont des jeunes dont l'âge varient entre 14 et 29
ans, et cela prouve à suffisance que ce sont des jeunes qui utilisent
plus des produits cosmétique, et sont exposés aux
différentes sorte des malades.
Le niveau d'étude élevé des
répondants pourrait faciliter la connaissance parfaite sur les
conséquences d'utilisation des produits cosmétiques, ce qui
attire de plus notre attention est que la majorité de nos
répondants ont un niveau d'étude qui est bas, d'où il y a
insuffisance de connaissance sur les conséquences d'utilisation des
produits cosmétiques, ce qui pourrait être aussi une
barrière sur l'information des conséquences de ces produits.
(Confère tableau III).
La mauvaise situation socio-économique pourrait
être aussi un facteur favorisant le mauvais état de santé
de la population déjà adepte de ce genre des produits du fait
qu'elle s'engage des dépenses inutiles en détruisant leur
organisme par le mécanisme de dépigmentation de la peau, au lieu
qu'elle achète une nourriture qui puisse construire et
réconforter son organisme et celui de ses enfants. De cela, nous avons
constaté que bon nombre des répondants n'ont pas une
activité dont le rendement pourrait suffire au besoin de la population.
(Confère tableau IV)
Dans la communauté, l'effet de blanchir la peau se
renforce souvent par l'influence des médias, par exemple dans des
publicités surtout celles des produits à hygiène
corporelle ou la femme claire et l'homme clair sont misent en avant en
signifiant un signe de beauté qui développent ce complexe de la
peau noire en préférant à la femme noire une femme claire.
Ceci pourrait être un facteur favorisant l'utilisation massive des
produits éclaircissants.
Nous l'avons constaté chez les célibataire
où le taux de blanchissement est élevé suivie chez les
mariés puis chez les divorcés et veuf (confère
tableau V).Une étude menée en Amérique en 1994 a
porté sur le taux de fausses couches chez les femmes
nord-Américains de 22 à 36 ans, utilisant de produits
cosmétiques, produits éclaircissants et travaillant dans le
domaine de la cosmétique, coiffure ou soins aux comme un avortement
spontané et 547 ayant eu un bébé viable et qui ont
travaillé à temps plein en cosmétique ou dans d'autres
emplois durant le premier trimestre de leur grossesse. L'étude a
montré une association statistiquement significative entre avortement
spontané et le nombre d'heures travaillés par jour en
cosmétologie, le nombre de soins aux cheveux effectués sur des
clients par semaine, l'utilisation de désinfectant à base de
formaldéhyde, et le fait de travailler dans des salons de manucure, ou
des soins aux ongles étaient par d'autres employés.
L'étude n'a par contre pas trouvé de
corrélation très significatives pour le personnel à temps
plein qui effectuaient moins de 35 heures par semaine et celle utilisant des
produits éclaircissement à base de l'hydroquinone, ce qui laisse
penser que les produits utilisés pour les chevaux pourraient affecter la
santé reproductive et chez celles utilisant des produits à base
de l'hydroquinone, peut être via des effets de perturbation
endocrinien.
En comparant les résultats de cette études
à la réalité trouvée sur terrain, nous pensons que
la majorité de nos enquêtés sont des femmes et des
célibataires et là, ils sont plus exposés aux risques
pouvant être causés par le fait d'utiliser les produits
éclaircissement à base de l'hydroquinone.
En tenant compte de ce qui précède,
l'utilisation des produits cosmétiques et les différentes
méthodes ou modalités appliquées pour le blanchissement
seraient une cause explicative des maladies de la peau. Comme nous l'avons
constaté dans notre cas, la majorité de nos enquêtés
utilisent des produits éclaircissant à base de l'hydroquinone.
(Confère tableaux VI et VII).
Pour répondre au critère de la beauté,
rien n'est assez dangereux aux consommateurs de produits dépigmentant.
Nous avons remarqué une sensibilisation volontaire vers
l'éclaircissement de la peau où la majorité ne connait pas
le mode d'emploi c'est-à-dire ne respecte pas les instructions sur
l'étiquette et cela sans tenir compte de risque sur la santé de
la population.
Parmi les utilisateurs, la majorité n'a pas de
connaissance parfaite ou suffisante sur les conséquences
négatives provoquées par des produits
éclaircissants. (Confère tableaux X, XI, XII, XIII et
XVII)
Eu égard à ce qui précède, les
maladies causés par l'usage des produits cosmétiques à
base de l'hydroquinone ou par utilisation de produits cosmétiques
éclaircissants, sont corrélées à la durée
d'utilisation.
La plupart n'ont pas encore pris de précaution sur le
procédé, c'est-à-dire, ils apprécient positivement
sur cette pratique et par rapport à l'utilisation abusive, seulement
peu d'utilisateurs méfient ce procédé. Et moins des
pratiquants se sont déjà faits consultés ou soignés
à l'hôpital parmi ceux qui ont constaté les effets
indésirables cutanés et le nombre de fois par jour pour
l'utilisation de produits cosmétiques. (Confère tableaux
XIV et XV).
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