REPUBLIQUE DU BENIN
UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI
Mémoire de maitrise
Filière : Sciences Economiques Option : Economie
ANALYSE ECONOMIQUE DES DETERMINANTS DE LA DEMANDE DES
ENERGIES DE CUISSON DANS LA COMMUNE DE PORT-NOVO
Réalisé par :
YAHAYA Moussa Abdoul Naser
Sous la direction de :
Dr Félix. C BIAOU
CERTIFICATION
Par la présente, je certifie que ce
mémoire de Maitrise ès Sciences
Economiques intitulé : ANALYSE ECONOMIQUE
DES
DETERMINANTS DE LA DEMANDE DES ENERGIES DE CUISSON DANS LA COMMUNE DE
PORTO-NOVO », à été réalisé sous ma
direction par Messieurs YAHAYA Moussa Abdoul Naser et KOSSOLOU Ichola Adam
à la Faculté des sciences Economiques et de Gestion(FASEG) de
l'université d'Abomey-Calavi en République du
Bénin.
Abomey-Calavi, le 05 Juillet 2012
Dr Félix C. BIOU
Professeur-Assistant à la FASEG
Université d'Abomey-Calavi
République du Bénin
DEDICACES
Je dédie ce travail à :
- Mes parents Yahaya Moussa et Safia Dan-Zouma qui,
ont donné le meilleur d'eux pour mon bien être.
- Mes frères et soeurs pour tous leurs apports
psychologiques et financiers dont ils ont fait preuve.
REMERCIEMENTS
Ce travail s'est réalisé grâce
à l'appui de certaines personnes à qui nous nous sentons
redevables. C'est ainsi que nous voudrions adresser nos sincères
remerciements à tous les responsables de la Faculté des Sciences
Economique et de Gestion (FASEG) et nos professeurs qui nous ont
inculqués le savoir de la1ère Année à la
maîtrise.
Nous tenons à remercier particulièrement
:
y' Dr Félix BIAOU qui, en dépit de ses
multiples occupations a accepté l'encadrement scientifique de ce travail
et nous a facilité le contact avec d'autres personnes
ressources.
y' Mes frères Abdoul Kader, Aichatou,
Moustapha, Kabirou, Baraka, Yacouba, Kossolou, Saliou, Rafiou, Ganiou,
Samirath, Okochè, Dania, Okochè Amal et Balogoun Ibrahim vous
avez été pour nous des frères et soeurs exemplaires et
très soucieux de mon avenir.
y' Mes amis Ibrahim Abdou, Adébiyi
Toundé, Ayéroumi Paul pour leur apport moral et financier dans la
réalisation de ce document.
y' Mes amis étudiants Nigériens pour
tous leurs efforts dans la réalisation de ce document.
y' Toute personne physique ou morale qui a eu à
nous aider directement ou indirectement, matériellement ou
immatériellement, dans le cadre de ce travail.
Liste des sigles
ACTPR : Activité principale
BTU : British Terminal Units
Ci : Consommation du bien i
CM : Chef de ménage
Dh : Dépense totale
NAFRE : N'ayant pas
fréquenté
NIVP : Niveau primaire
NIVS : Niveau secondaire
NIVSU : Niveau supérieur
P : Prix
Pj : Prix du bien j
Pk : Prix du bien k
Qi : Quantité de bien
consommé
R : Coefficient de détermination
TEP : Tonne d'Equivalent Pétrole
Wi : Part budgétaire du bien i
Y : Revenu
SOMMAIRE PAGES
Dédicace...ii REMERCIEMENTS... iii Liste des
sigles........ .iv INTRODUCTION GENERALE..... 1 Chapitre 1 : Cadre
théorique de l'étude...3 Généralité..... 3
1.1. Problématique...3 1.2. Objectif de recherche...4
1.2.1. Objectif général...4
1.2.2. Objectifs spécifiques...4
Hypothèses de recherche...4 1.4. Revue de
littérature.... 5 1.5. Méthodologie de recherche....
9
1.5.1. Sources des données...9
1.5.2. Modèle d'estimation...10
1.5.3. La spécification empirique du
modèle.... 15
1.5.4. La spécification
économétrique du modèle et définition des
variables...15 1.5.5. Méthode...16
Chapitre 2 : Sources et consommations de
l'énergie par les ménages 18
2.1. Structures et
caractéristiques des ménages de la ville de Porto-Novo...18
2.1.1. Traits physiques et démographie de la ville de Porto-Novo...18
2.1.2. Caractéristiques des ménages
enquêtés...18
2.2. Différentes sources d'énergies de
cuisson utilisées par les ménages . 21
2.3. Dépenses et les parts de revenus
consacrées à la consommation........................24 2.4.
Détermination des élasticités prix et revenus des diverses
sources d'énergies..........33
2.4.1. Résultats de l'estimation des parts de
budget consacrées à chaque source
d'énergie...............................................................................................34
2.4.2. Interprétation des
résultats......................................................................34
2.4.2.1. Impact de l'ensemble des variables explicatives
sur le modèle........................ 35
2.4.2.2. Influence partielle des variables explicatives
sur la part budgétaire des énergies de
cuisson.....................................................................................................
35
2.4.3. Détermination des élasticités
36
SUGGESTIONS ET CONCLUSION 39
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 41
ANNEXE A
Introduction générale
Le Bénin par sa position géographique
n'est pas un pays forestier. Par exemple en 2005, la superficie totale de ses
forêts est estimée à 2.351.000ha dont 1.144.000ha de
plantation forestière (FAO 2005).Ce qui fait qu'il est classé
très loin derrière ses voisins immédiats, comme la
Côte d'Ivoire(10.405.000ha) et le Nigéria(11.089.000
ha).
Malgré la maigreur de ses ressources
forestières, ces dernières sont soumises à des fortes
pressions anthropiques De plus, le Bénin à une économie
essentiellement agricole. L'agriculture béninoise demeure
essentiellement extensive et est caractérisée par des
défrichements permanents de nouvelles terres. Cette pratique,
combinée avec le surpâturage, les feux saisonniers, la
récolte non durable de combustibles ligneux de bois de construction et
de bois d'oeuvre (Tchiwanou, 2000 .Agbahungbaet al.2001) ont pour
conséquence l'appauvrissement des terres, une déforestation
effrénée.
La perte nette de couvert forestier au Bénin
est estimée à 65.000ha par an (FAO,2000).Des espèces
autochtones de valeur telles que Miliciaexcelsa, Africanaet
Khayasenegaiensis sont devenues rares dans plusieurs régions
surtout les régions méridionales du pays (Agbahungbaet al.
2001).Cette dégradation de la forêt s'accentue avec
l'accroissement de la demande toujours croissante des produits forestiers,
surtout le bois de feu et le charbon avec l'accroissement galopant des centres
urbains.
Ainsi, les projections pour 2027 font état
d'une demande globale en bois énergie(bois de feu et charbon de bois)
de17.816.587tonnes par an alors que le potentiel de production de bois
énergie n'atteindrait que 5.786.462tonnes par an(MPREPE et BM,1999) ;
donc un déficit de 12.030.125 tonnes en 1999.Pourtant depuis les
années 90, des efforts se font pour l'adoption des autres sources
d'énergie de cuisson, surtout les sources d'énergie moderne.
L'analyse des déterminants de différentes sources
d'énergie s'avère indispensable. Ainsi nous avons porté
notre thème sur « Analyse économique des déterminants
de la demande des énergies de cuisson dans la commune de Porto Novo
».
Au vu de ce qui précède, le travail
s'articulera autour de deux (2) chapitres. Dans le premier chapitre nous
parlerons du cadre théorique de l'étude et le second chapitre
sera consacré essentiellement aux résultats de l'étude. Ce
second chapitre est divisé en quatre (4) sections, dans la
première section , nous décrivons les traits physiques et
administratifs de la ville de Porto-Novo et les caractéristiques des
ménages enquêtés, la seconde section
discutera des différentes sources
d'énergies utilisées, la troisième abordera les
dépenses et les parts de revenus consacrées à la
consommation et la dernière présentera les
élasticités prix et revenus des diverses sources
d'énergies.
Chapitre 1 : Cadre théorique de
l'étude
1. Généralité
1.1. Problématique
La dégradation globale de l'environnement fait
craindre un épuisement des ressources naturelles. La forêt dense
du Bénin n'a pas échappé au phénomène. En
effet de 1946 à 1975, la forêt classée de la Lama a subi un
taux de défrichement de 225ha/an (Sinsin et al, 2002).Ce taux
s'est accru et atteint 425ha/an entre 1984 et 1987 (Sinsin et al.
2002).De 16.250 ha de forêts denses en 1946, cette forêt ne
s'étend plus que sur 1.900ha morcelée en ilots dispersés
dans les 4.777ha que constitue aujourd'hui le noyau central (UICN, 1992). Cette
perte rapide de 88% de la superficie de la forêt a un impact
négatif sur la richesse spécifique (Sinsin et al, 2002).
Dans cette région forestière, le taux de déboisement est
descendu en dessous du seuil critique de 20%. La réduction du potentiel
forestier ne peut être attribuée au seul facteur qu'est
l'exportation du bois d'oeuvre. L'effet combiné de l'extraction du bois
d'oeuvre, des défrichements agricoles et de la fabrication du
combustible ligneux coûtait aux forêts du Bénin en
général un taux de déboisement très
élevé.
Face à cette dégradation rapide et non
contrôlée des ressources forestières nationales, les
autorités publiques prennent leurs responsabilités en promulguant
des mesures restrictives dans le but de freiner cette situation. On note de
multiples caractérisations sur le caractère classé d'une
forêt, la promotion du reboisement, le recrutement d'agents
chargés de la protection des parcs et des réserves et
l'augmentation des taxes à l'exportation de certaines essences de bois
etc. Il convient de mentionner que la part de la biomasse-énergie (le
bois de feu et du charbon de bois) est très importante dans l'industrie.
Ainsi, ils demeurent la forme d'énergie la plus consommée avec
une participation relative de 60 % aux consommations finales d'énergie
en 2004.Ce qui d'ailleurs constitue une véritable source de revenu pour
les ménages.
Face à cette déforestation galopante,
les autorités lancent une politique énergétique
d'utilisation du butane pour la cuisson des aliments dans les années
1990. Parmi les mesures prises pour accompagner cette politique, on peut
énumérer :la subvention du gaz butane à usage domestique
pour favoriser davantage l'accès aux populations cibles, l'accroissement
des capacités de stockage et une bonne politique de répartition
du gaz
V' Les ménages à revenus
élevés utilisent plus les sources d'énergie modernes que
les ménages à revenus faibles.
butane. Bien que la consommation de ce gaz soit
concentrée en milieu urbain et périurbain comparativement au
milieu rural qui utilise exclusivement le bois comme combustible, la
consommation du bois et de charbon de bois y est restée fortement
élevée (BIAOU, 2011). Le gaz butane fait donc l'objet d'une
dualité dans sa consommation, ce qui est de nature à remettre en
cause la politique de vulgarisation. Il se pose donc un réel
problème de politique énergétique et l'échec de la
politique par l'offre semble désormais attirer l'attention des
autorités publiques sur l'utilisation d'une politique par la
demande.
Cependant, la mise en place d'une politique reste
conditionnée par la réponse à plusieurs interrogations
:
- Qu'est-ce-qui explique la demande de
l'énergie (bois de feu, charbon, gaz et pétrole) des
ménages béninois en général
et ceux de Porto-Novo en particulier ?
- A quelle demande les autorités publiques font
face ?
Voyons à présent les objectifs de cette
étude.
1.2. Objectifs de recherche
1.2.1. Objectif général
Cette recherche a pour objectif général,
d'analyser les principaux déterminants de la demande des sources
d'énergie de cuisson des ménages.
1.2.2. Objectifs spécifiques
V' Identifier les différentes sources
d'énergie de cuisson des populations de la ville de
Porto-Novo.
V' Classer les énergies selon les
catégories socioprofessionnelles qui les utilisent. V'
Déterminer les élasticités prix et revenu des
diverses sources d'énergies. 1.3. Hypothèses de
recherche
V' Les populations de la ville de Porto-Novo
utilisent diverses sources d'énergie pour la cuisson de leurs
aliments.
ü Les prix des sources d'énergie et le
revenu des ménages affectent les formes d'énergies
utilisées par la population.
1.4. Revue de littérature
Tout comme l'eau, l'énergie est devenue
indispensable non seulement à l'usage domestique mais aussi pour le
développement industriel. En effet, après la maîtrise du
feu qui s'est effectuée pendant des milliers d'années, le feu est
devenu un allié indispensable à l'homme pour cuire ses aliments,
pour façonner des outils et des armes de bois (épineux dont la
pointe est durcie au feu) et pour se protéger des prédateurs. Le
feu joue un rôle très important dans la vie social.
La théorie économique a beaucoup
été sollicitée par les acteurs du secteur de
l'énergie, mais en retour les débats énergétiques
ont permis aux théoriciens de l'économie d'alimenter certaines
réflexions. C'est que le secteur de l'énergie fait appel à
des ressources épuisables(les 3/4 de l'énergie
consommée dans le monde appartiennent aux ressources dites
épuisables), qu'il est très capitalistique et souvent
organisée autour de monopole intégrés, privés ou
publiques, pour ce qui est de la distribution de certains fluides (gaz et
électricité).
C'est en outre une activité
génératrice de fortes externalités. Ces débats ne
sont pas nouveaux : on se souvient de la « question charbonnière
» soulevée par S. Jevons (1865) ou de la tarification des monopoles
énergétiques abordés par J. Dupuit (1844).
Il est donc intéressant de voir comment les
relations entre énergie et théorie économique ont
évolué au cours des dernières années et quels sont
les thèmes qui, aujourd'hui sont au centre des préoccupations des
économistes de l'énergie.
Au début des années 1950, le
problème principal auquel était confronté l'Etat en
matière énergétique, restait celui de la pénurie.
Il fallait avant tout, programmer des investissements en s'appuyant sur une
planification de long terme et l'instrument principal de cette planification
était l'existence d'un vaste secteur public en situation de
monopole.
Dans les années 1980-1990, la
préoccupation majeure dans le secteur énergétique
était devenue celle de la compétitivité internationale et
l'irruption des mécanismes du marché dans une industrie jusque
là vouée à la planification, va alors modifier
fondamentalement le rôle de la régulation. Plusieurs questions
vont tout au long de la période, préoccupées
les
économistes. Celles de la relation entre le
capital et l'énergie ; l'organisation optimale d'une industrie
énergétique ; la question de la formation des prix de
l'énergie.
Une autre question a alimenté les débats
économiques : la tarification optimale de l'énergie.
Le débat n'est pas nouveau et s'est posé
dans les années 1930 aux Etats-Unis, à une période
où les réserves de pétrole brut semblaient
s'épuiser rapidement, Hotelling (1931), avait alors apporté une
réponse à la question, comment doit évoluer en longue
période, le prix de marché d'une ressource épuisable. Pour
lui, le prix de marché de la ressource extraite doit tenir compte non
seulement du coût marginal d'extraction, mais aussi du coût
d'option que constitue cette valeur ou terre sacrifiée. Il en
déduit dès lors le sentier optimal d'évolution d'une
ressource épuisable, selon la structure du marché. En situation
de concurrence pure et parfaite, le prix net (des coûts d'extraction)
doit être suivant le taux d'actualisation. Par contre en situation de
monopole, c'est la recette marginale des coûts de transaction qui doit
croitre au rythme du taux d'actualisation. Le prix d'équilibre
diffère du prix de concurrence par la prise en compte d'une rente de
monopole qui est positive, dès lors que l'élasticité prix
de la demande en valeur absolue est supérieure à 1.
Certains auteurs tel que M. Aldeman (1980, 1986),
considèrent que l'approche en terme de ressources épuisables
n'est pas pertinente et qu'en conséquence le prix du pétrole est
tendanciellement aligné sur son coût marginal.
La demande d'énergie a fait l'objet de
plusieurs études économiques. Elle revêt un
caractère important dès lors que l'on se rend compte que les
principales sources d'énergie potentielles sont tarissables et la
nécessité d'appréhender de façon minutieuse la
demande.
La première difficulté a
été la détermination d'une unité de mesure de la
consommation d'énergie, les sources et l'utilisation étant
différentes. Deux unités de mesure jusque là sont
utilisées : le TEP et le BTU.
Ces deux unités de mesure permettent la
conversion de toute forme d'énergie et facilitent dès lors,
l'estimation de l'énergie consommée.
Tous les économistes s'accordent à
penser que la meilleure mesure de l'évolution et de l'efficacité
énergétique d'une économie, est le ratio
d'intensité énergétique défini par le rapport de la
consommation d'énergie primaire sur le PIB mesuré à prix
constants.
Les premières estimations de la fonction de
demande d'énergie des ménages, remontent aux années 1970.
Les articles fondateurs de cette littérature sont ceux de Honthaker et
Taylor(1970) et Honthaker et Kennedy(1979).
Les données utilisées sont en
général, des séries chronologiques et les méthodes
économétriques consistent le plus souvent à l'utilisation
des moindres carrées ordinaires(MCO). D'autres études telles que
celles de Kasanen et al (1989) et de Vaage (2000) utilisent des données
en coupe transversales à une approche à choix discret pour
analyser la demande résidentielle d'énergie et l'énergie
de chauffage. Il est admis en France, d'après les travaux de
Vallet(1974), se basant sur le modèle de Honthaker et Taylor, que
l'élasticité-revenu de long terme est positive et
supérieure à 1, mais que l'élasticité-prix de la
demande n'est pas significativement différente de 0.
Un consensus semble se dégager entre les
économistes, en ce qui concerne les variables qui doivent entrer comme
explicatives de la demande d'énergie des ménages : le prix
réel, Pernille H. et F. Joutz (2000) ou le prix relatif, Vallet(1974),
le revenu et plus souvent les valeurs retardées de la variable
explicative, pour prendre en compte les effets de long terme. Il faut remarquer
que ces études n'ont concerné que les pays
développés et que les réalités
socio-économiques diffèrent sensiblement de ceux de l'Afrique
subsaharienne où 80% des ménages utilisent le bois comme
combustible essentiel.
Boukary Ouedrago (2004) utilise un modèle logis
multinomial pour analyser le choix d'énergie de cuisson des
ménages en milieu urbain au Burkina-Faso. Il démontre que la
probabilité pour un ménage d'adopter le bois comme principale
source d'énergie de cuisson, est de 92,20% contre moins de 6,20% pour le
gaz butane. La demande du gaz butane des ménages subsahariens, n'a donc
pas fait l'objet de beaucoup d'études. Cependant l'analyse de ses
déterminants demeure nécessaire pour la mise en place d'une
politique énergétique efficace.
L'énergie est devenue nécessaire
à toute activité humaine et indispensable au développement
économique, notamment industriel. Pour l'Afrique, la
problématique énergétique se situe dans un contexte qui
relève des multiples exigences auxquelles le continent est
confronté : croissance économique, ajustement structurel,
libéralisation, dynamique démographique et la lutte contre la
pauvreté en général .L'accès aux sources modernes
d'énergie constitue un impératif pour assurer le
développement du continent. Certains pays africains comme le
Bénin sont caractérisés par une grande «
pauvreté
énergétique ». Seule
l'énergie primaire continue d'être fortement utilisée. Pour
une population africaine estimée à 760 millions d'habitants en
1998 (13% de la population mondiale), la consommation d'énergie primaire
de l'Afrique s'établissait à 480M Tep, soit 4,6% de la
consommation mondiale. Cette situation s'explique par :
- une forte dépendance aux combustibles ligneux
: la consommation des combustibles ligneux représentent jusqu'à
80% à 90% de la consommation totale d'énergie des ménages
dans la plus part des pays africains. La demande d'énergie répond
aux besoins de cuisson et de chauffage de quelques 575 millions d'individus et
est estimée à 254Mtoe en 2000 (world energy
année).
- un faible niveau de consommation par tête des
énergies conventionnelles : le niveau énergétique d'un
pays reflète son niveau de développement. En Afrique la
consommation énergétique reste la plus faible du monde. En effet,
celle-ci est 500Kwh/an contre une moyenne mondiale de 2500 Kwh/an (dont 900 Kwh
pour les pays en développement et 9000 Kwh/an pour les pays
industrialisés).
- un faible taux d'accès à
l'électricité : le taux d'accès à
l'électricité en Afrique est encore faible. Pour une population
de 795 millions en 2000 seulement quelques 272,7 millions de personnes ont
accès à l'électricité soit environ 34,3%. Les
populations africaines sans accès à l'électricité
représentent 32% des individus vivant dans l'obscurité à
travers le monde.
Le sud-Bénin, jadis pourvoyeur du bois d'oeuvre
et de service aux populations et à l'exportation, se trouve de nos jours
importateur du bois pour la satisfaction de ses besoins. La pénurie du
bois de feu et du charbon est due non seulement à la pression
démographique mais aussi aux manques de terre ou de jachère. Les
deux causes se rejoignent étant donner que le manque de terre ou de
jachère, est une conséquence directe de la pression
démographique.
La vente trop importante du bois dans les centres
urbains est aussi une cause de la pénurie, à cela s'ajoute la
commercialisation du bois sans reboisement, qui est la principale cause de la
dégradation de l'environnement dans la commune de Porto-Novo. Le circuit
de bois de feu jusqu'ici unidirectionnel et va des zones excédentaires
de collecte vers les zones déficitaires qui ne sont pas à priori
des centres urbains.
Dans le cadre de cette enquête de terrain, un
questionnaire a été élaboré et adressé
à 200 ménages répartis entre les différents
arrondissements comme suit :
Les zones rurales jadis excédentaires en bois
de feu, sont aujourd'hui confrontées à une situation de
rareté. Le bois et le charbon de bois constituent la principale source
d'énergie de cuisson au niveau des ménages du Bénin. Avec
la croissance de la population, la demande du bois énergie devient de
plus en plus importante. Pour accroitre un temps soit peu leurs demandes en
énergie, les autorités publiques ont mené une politique
qui consiste à l'importation d'une alternative d'énergie pour
leurs besoins de consommation. Il s'agit de l'utilisation du pétrole, du
gaz et de l'énergie électrique.
Le taux de croissance démographique du pays qui
tourne autour de 3,25% ce qui fait croître les besoins en énergie
plus que proportionnellement. La principale source d'énergie reste les
combustibles ligneux ; d'où la nécessité de rechercher les
autres sources d'énergie pour la préservation du couvert
végétal déjà maigre.
Le bois n'arrive plus à couvrir les besoins des
ménages, les populations ont recours aux autres sources alternatives
pour combler leurs déficits en énergie. L'épuisement
progressif de la forêt et l'utilisation généralisée
du bois de feu et du charbon de bois compromettent la vie sociale et le
système agricole dans cette zone. L'utilisation des divers types de
combustibles pour les besoins de la cuisine qui tendent à se
généraliser, montrent que la crise des combustibles ligneux se
vivra davantage si des mesures ne sont pas prises.
Qu'en est-il de la méthodologie de recherche
?
1.5. Méthodologie de recherche
1.5.1. Sources des données
Les principaux outils de collecte de données
dans cette étude sont la recherche documentaire et une enquête de
terrain qui s'est déroulée dans la commune de
Porto-Novo.
La commune de Porto-Novo compte environ 46000
ménages, répartie en 5 arrondissements. Le premier arrondissement
compte 8282 ménages soit 18%, le deuxième arrondissement, 8807
ménages soit 19,15%, le troisième arrondissement, 6854
ménages soit 14,9%, le quatrième arrondissement 11387
ménages, soit 24,75% et enfin le cinquième qui compte 10670
ménages, soit un pourcentage de 23,2%.
Tableau 1 : répartition des
enquêtés par commune
Arrondissements
|
Poids démographique (%)
|
Nombre d'enquêtés
|
1
|
18
|
36
|
2
|
19,15
|
38
|
3
|
14,9
|
30
|
4
|
24,75
|
50
|
5
|
23,2
|
46
|
Total
|
100
|
200
|
Source : Données de l'enquête,
2011.
Dans cette partie seront abordées l'estimation
et l'analyse des résultats économétriques. Mais ceci ne
peut être fait sans que l`on ne revient un peu en détail sur la
méthodologie énoncée dans l'introduction surtout sur la
partie économétrique.
En effet la méthodologie peut être
perçue comme ce mécanisme permettant de résoudre des
problèmes .Elle ne se substitue pas à la technique dans la mesure
où il manque à une méthodologie la précision de la
technique. Une méthodologie va inclure à la fois des
éléments du quoi et du comment.
1.5.2. Modèle d'estimation
Cadre théorique
La modélisation des préférences
des ménages est induite par fondements de la théorie du
consommateur. En effet l'objet de la théorie du consommateur est
d'expliquer comment un consommateur rationnel choisit ce qu'il va consommer
quand il est confronté à une variété de prix et un
budget limité. L'estimation de la sensibilité du consommateur par
rapport à la variation de certains paramètres notamment le revenu
et les prix peuvent être réalisés à partir des
méthodes partielles. La formule de Working qui régresse la part
consommée sur le logarithme des dépenses totales est l'une des
approches préconisées pour le cas des
élasticités-revenu sur la base de la courbe d'Engel. La
formulation est la suivante :
Les élasticités-prix sont souvent
estimées à partir de ces modèles simples en ajoutant
simplement les variables exogènes à droite. En voici une formule
possible (cas du modèle Working).
Par ailleurs, ce modèle a été
retenu pour ses applications nombreuses et satisfaisantes dans l'étude
des préférences du consommateur car il est conforme avec les
restrictions de la théorie économique qui sont nécessaires
afin d'assurer une maximisation de l'utilité du consommateur (Savadogo
et Brandt, 1988 et Savadogo, 1990, Ravelosoa, 1999, Tossou et al,
2002).
Le modèle théorique choisi pour
l'analyse de la demande des énergies de cuisson dans la ville de Cotonou
est le Système de Demande Presque Idéal SDPI (en anglais AIDS
Almost Ideal Demand System) de Deaton et Muelbauer (1980). Elle est
dérivée de la minimisation du coût, dont la fonction est de
la forme :
En appliquant le lemme de Shephard à (3), la
fonction de demande hicksienne ou conditionnelle qi peut être
déduite de la fonction de dépense pour tout bien i par la
relation :
En injectant (12) dans (14) on trouve que
L'on peut quantifier l'impact probable des changements
en revenus sur le niveau de consommation des ménages à travers
une connaissance des élasticités-revenus (ou dépenses
totales).
1.5.3. La spécification
économétrique du modèle et définition des
variables
Le modèle (17) est le modèle final à
estimer, soit
- Age du chef de ménage.
-
Comme variables explicatives, on a retenu les
dépenses totales des ménages pour approcher le revenu, le prix de
ces énergies et les variables sociodémographiques telles que :
sexe du chef de ménage, l'âge du chef de ménages, le niveau
d'instruction du chef de ménage et l'activité principale du chef
de ménage.
1.5.4. Méthode
L'objectif de cette partie est de décrire de
façon sommaire la démarche pratique adoptée pour
réaliser les estimations économétriques et les calculs
faits avant et à partir de ces deniers pour obtenir les
différentes élasticités. Ainsi il en découle
respectivement :
- Coefficients budgétaires. La technique a
consisté à calculer dans un premier temps les coefficients
budgétaires c'est-à-dire la part que représentent les
dépenses sur un bien i dans les dépenses totales du
ménage.
- Indice de Stone P. Pour l'indice de Stone, d'abord
le logarithme népérien des prix
d'achat moyens de chaque bien
a été calculé. Ensuite, le logarithme
népérien de l'indice de Stone a été obtenu par la
somme du produit des coefficients budgétaires et du logarithme
népérien des prix d'achat moyens de chaque bien.
- Revenus par ménage Y. Ils sont
approximés par les dépenses, c'est en ce sens qu'on a
utilisé le logarithme népérien du montant total
alloué par chaque ménage à l'acquisition des biens
considérés. Les informations sur les revenus ne sont pas souvent
fiables. Il a été préféré dans cette
étude d'utiliser les dépenses totales de consommation issues des
enquêtes auprès des ménages. Le niveau de consommation
varie très peu d'une saison à une autre contrairement au revenu.
Selon Ravelosoa et al(1999) « la consommation, qui varie moins est
considérée comme une mesure plus exacte du revenu permanant des
ménages, et pour cette raison elle est souvent considérée
préférable comme mesure agrégée du bien-être
du ménage ».
- Revenus réels par ménage Y/P,
approché par le logarithme népérien du rapport des
dépenses et de l'indice des prix élasticités. Les
élasticités revenus et prix sont obtenus des estimations par les
relations (6-a), (6-b) et (6-c). Parce que la valeur des
élasticités va dépendre pour une part non
négligeable de celle de la part du revenu consacré à
l'achat d'un bien donné, il est capital qu'une attention
particulière lui soit portée surtout par rapport à
l'option de calcul. Il en existe deux : la moyenne simple (la moyenne des parts
budgétaires des ménages du groupe) et la moyenne
pondérée par dépenses totales (égale
a
Chapitre 2 : Source et consommation de l'énergie
par les ménages.
Ce chapitre sera consacré essentiellement aux
résultats de l'étude.
Dans la première section, nous décrivons
les traits physiques et administratifs de la ville de Porto-Novo et les
caractéristiques des ménages enquêtées, la seconde
section discutera des différentes sources d'énergie
utilisées, la troisième abordera les dépenses et les parts
de revenus consacrées à la consommation et la dernière
présentera les élasticités prix et revenus des diverses
sources d'énergies.
2.1. Traits physiques de la ville et
caractéristiques des ménages enquêtés
2.1.1. Traits physiques et démographique de la
ville.
Situé au sud du Bénin à 30 km de
Cotonou, la ville de Porto-Novo est localisée entre 6°30 de
latitude Nord et 3°30 de longitude Est. Elle est limitée au Nord
par la commune d'Akpro-Missérété, d'Avrankou et d'Adjarra
; au Sud par la commune de Sèmè-kpodji ; à l'Ouest par la
commune des Aguéguéet à l'Est par la commune
d'Adjarra.
La ville de Porto-Novo couvre une superficie de 52
km2, soit 0,05% du territoire national, avec une population de
223552 habitants dont 106097 Hommes et 117455 Femmes (INSAE, 2003). Le climat
est typique d'un climat humide subéquatorial. Deux saisons des pluies et
deux saisons sèches se partagent l'année climatique. Des
températures chaudes et humides avec des moyennes mensuelles de 32°
entre Mars et Avril et de23,1° entre Août et décembre. Une
forte pluviométrie : moyenne annuelle des précipitations oscille
entre 1100mm et 1200mm atteignant ainsi le niveau le plus élevé
de tout le pays.
Depuis la mutation politique amorcée en 1990 et
la mise en place des institutions démocratiques, la ville de Porto-Novo
devient commune à statut particulier. Capital du Bénin,
Porto-Novo est administrée par un conseil municipal dirigé par un
Maire. Elle est subdivisée en cinq (5) Arrondissements et
quatre-vingt-six (86) quartiers. Ces Arrondissements sont seulement des
subdivisions du territoire de Porto-Novo, mais n'ont pas de personnalité
juridique ni d'autonomie financière.
Dans cette étude, le terme ménage est
équivalent à la famille qui est fondamentalement
constituée d'un homme marié ou non, sa ou ses femmes, ses enfants
qui sont encore sous
2.1.2. Caractéristiques des ménages
enquêtés
sa tutelle (travaillant pour lui ou vivant de son
revenu), et toute autre personne qui vit ensemble avec les membres
suscités et qui a le même statut que les enfants (Ahoyo, 1996).
Leurs activités économiques sont largement dominées par
les femmes qui dirigent plus de 56% des établissements recensés
notamment dans le commerce.
La population active est jeune et 54% des chefs
d'entreprises commerciales et de services ont moins de 30 ans. Le commerce
demeure l'activité principale à Porto-Novo. On distingue deux
circuits d'activités économiques caractérisés par
une auto-organisation et une autorégulation dont le contrôle
demeure un défi pour les autorités locales :
- Le circuit « moderne » dans lequel on
rencontre le Nigéria pays pétrolier depuis 1973. La
proximité géographique de ce pays et les liens ethniques
favorisent des échanges plus ou moins légaux entre les
commerçants à travers d'une part le développement d'un
secteur qualifié informel et d'autre part l'expansion de la zone
urbaine.
- Le circuit traditionnel dont les acteurs sont
essentiellement des femmes et des enfants vendeurs ambulants dispersés
sur les trottoirs, les marchés et les lieux publics.
Ces activités économiques leur
permettent de trouver des moyens pour faire face à leurs besoins en
général et ceux de l'énergie en particulier.
Niveau d'instruction
Pas s l'école Primaire Secondaire
Supérieur
Age
Total
Tableau 1 : Répartition des
ménages suivant l'âge et le niveau d'instruction du
CM(%)
Au vu des résultats du tableau, nous pouvons
dire que la majorité des chefs de ménage (55%) ont un âge
compris entre 30-50 ans et la majorité des chefs de ménages
(42,5%) ont le niveau secondaire.
Tableau 2 : Répartition des
ménages suivant l'activité principale et le niveau d'instruction
du CM(%)
Activité principale
|
Niveau d'instruction
|
Pas à l'école
|
Primaire
|
Secondaire
|
Supérieur
|
Total
|
Commerçant
|
11
|
13,5
|
14
|
0
|
38,5
|
Ménagère
|
4
|
2
|
0,5
|
0
|
6,5
|
Enseignant
|
0,5
|
0
|
6,5
|
4,5
|
11,5
|
Etudiant/élève
|
0
|
0
|
1,5
|
1,5
|
3
|
Agent de santé
|
0
|
0
|
2
|
0
|
2
|
Agent de sécurité
|
0
|
0,5
|
8
|
4,5
|
13
|
Mécanicien
|
5,5
|
2,5
|
7
|
0
|
15
|
Cultivateur
|
1
|
1
|
0
|
0
|
2
|
Couturier
|
3
|
2
|
1
|
0
|
6
|
Photographe
|
0
|
0,5
|
2
|
0
|
2,5
|
Total
|
25
|
22
|
42,5
|
10,5
|
100
|
Source : Données de l'enquête,
2011.
Les cases portantes la valeur 0 signifie qu'il n'y a
pas de ménage pour ces activités. On observe que 14% des chefs de
ménages ayant pour activité principale le commerce ont le niveau
secondaire contre 13,5% qui ont le niveau primaire et 11% n'ayant pas
fréquenté. Les commerçants représentent 38,5% des
ménages enquêtés, 15% pour les
mécaniciens/électriciens, 13% pour les agents de
sécurité et 11,5% pour les enseignants alors que les autres
activités ont une proportion très faible.
Tableau 3 : Répartition des
ménages suivant l'activité principale et l'âge du C
M(%)
Activité principale
Les chefs de ménage ayant une activité
principale le commerce, représentent 22% des chefs de ménage dont
l'âge est compris entre 30-50 ans contre 11% ayant 50 ans et plus et 5,5%
pour ceux dont l'âge est inférieur à 30 ans. On constate
aussi qu'il n'existe de chefs de ménages dont l'activité
principale : étudiant/élève et d'agent de santé et
photographe dont l'âge est 50 ans et plus. En conclusion les
marchand/commerçant constituent la grande majorité des chefs de
ménage enquêtés (38,5%) et 55% des chefs de ménages
ont un âge compris entre 30 et 50 ans.
2.2. Différentes sources d'énergie de
cuisson utilisées par les ménages.
Les ménages sont supposés avoir des
préférences entre plusieurs catégories d'énergie
selon leurs différents besoins et de faire le choix qui maximise leur
utilité en fonction de leur contrainte de revenu. Le choix d'une source
d'énergie donnée, dépend à la fois des
caractéristiques socio-économique (revenu, prix),
sociodémographiques (niveau d'instruction, sexe du chef de
ménage, effet de l'âge, l'activité principale) et les
caractéristiques psychologiques.
Ces caractéristiques diffèrent d'un
ménage à un autre. Ce qui implique logiquement une divergence en
ce qui concerne le choix du type d'énergie affecté à la
cuisson, le choix des ménages se fait principalement entre trois(3)
à quatre(4) formes d'énergie : le feu de bois, le charbon de
bois, le charbon, le gaz butane et le pétrole.
Les combustibles ligneux sont de loin les plus
utilisés car 80 à 90% de l'énergie utilisée par les
ménages relèvent de combustible ligneux.
Tableau 4 : Répartition des
ménages suivant les sources d'énergie et l'âge du
CM(%)
Sources d'énergie
|
Age
|
Total
|
Moins de 30
|
30-50
|
50 et plus
|
1bois de feu
|
0,5
|
1
|
0
|
1,5
|
2charbon
|
6,5
|
13
|
6,5
|
26
|
3bois de feu et charbon
|
1
|
4,5
|
5
|
10,5
|
16pétrole
|
1
|
0,5
|
0
|
1,5
|
17pétrole et bois de feu
|
0
|
0
|
0,5
|
0,5
|
18pétrole et charbon
|
4
|
17
|
4,5
|
25,5
|
32gaz
|
1
|
3
|
0
|
4
|
33gaz et bois de feu
|
0
|
0
|
0,5
|
0,5
|
34gaz et charbon
|
4,5
|
15,5
|
9,5
|
29,5
|
50gaz, charbon et pétrole
|
0
|
0,5
|
0
|
0,5
|
Total
|
18,5
|
55
|
26,5
|
100
|
Source : Données de l'enquête,
2011.
On constate que 13% des ménages dont
l'âge est compris entre 30-50 ans utilisent uniquement le charbon comme
source d'énergie, alors que 17% des ménages utilisent le
pétrole et le charbon et 15,5% utilisent le gaz et le charbon
.L'observation du tableau(1) montre que 29,5% des ménages
enquêtés utilisent à la fois le gaz et le charbon,
après 26% des ménages qui utilisent uniquement le charbon et
25,5% des ménages utilisent à la fois le pétrole et le
charbon. On déduit que le charbon est la source d'énergie la plus
utilisée par les ménages (26%). Les cases portantes la valeur 0
signifie qu'il n'existe pas de ménages qui utilisent cette source
d'énergie ou la combinaison des sources d'énergie.
Tableau 5 : Répartition des
ménages suivant les sources d'énergie et le niveau d'instruction
du CM(%)
Source d'énergie
|
Niveau d'instruction
|
Total
|
Pas à l'école
|
Primaire
|
Secondaire
|
Supérieur
|
1bois de feu
|
1,5
|
0
|
0
|
0
|
1,5
|
2charbon
|
7,5
|
7
|
11,5
|
0
|
26
|
3bois de feu et char
|
4
|
1,5
|
3,5
|
1,5
|
10,5
|
16pétrole
|
0
|
0,5
|
0,5
|
0,5
|
1,5
|
17pétrole et bois de f
|
0
|
0
|
0,5
|
0
|
0,5
|
18pétrole et charbon
|
5
|
8
|
10,5
|
2
|
25,5
|
32gaz
|
1
|
0
|
2
|
1
|
4
|
33gaz et bois de feu
|
0
|
0
|
0
|
0,5
|
0,5
|
34gaz et charbon
|
5,5
|
5
|
14
|
5
|
29,5
|
50gaz, char et pétrole
|
0,5
|
0
|
0
|
0
|
0,5
|
Total
|
25
|
22
|
42,5
|
10,5
|
100
|
Source : Données de l'enquête,
2011.
D'après le tableau (2), on constate que 115%
Des chefs de ménages ayant le niveau secondaire utilisent uniquement le
charbon comme source d'énergie contre 14% qui utilisent à la fois
le charbon et le gaz. On constate qu'au niveau primaire et secondaire les
ménages n'utilisent pas uniquement le bois de feu comme source
d'énergie. De même au niveau supérieur il n'existe pas de
ménage qui utilisent le bois de feu et charbon comme source
d'énergie. Les chefs de ménage ayant le niveau secondaire
constituent la couche la plus élevée (42,5%), après
viennent ceux qui n'ont pas fréquenté (25%), le niveau primaire
(22%) et enfin le niveau supérieur (10,5%).
Tableau 6 : Répartition des ménages
suivant les sources d'énergie et l'activité principale du
CM(%)
Activité principale
|
Source d'énergie
|
Total
|
1bois de
feu
|
2char bon
|
3bois
feu et charb
|
16pét role
|
17pét et
bois
|
18pét charbo n
|
32gaz
|
33gaz boisf
|
34gaz charb on
|
50gazc har
pétrole
|
Commerçant
|
1
|
11
|
3
|
1
|
0,5
|
10,5
|
2
|
0
|
9,5
|
0
|
38,5
|
Ménagère
|
0,5
|
2
|
1
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
2
|
0
|
6,5
|
Enseignant
|
0
|
1
|
2
|
0
|
0
|
4
|
0
|
0,5
|
3,5
|
0,5
|
11,5
|
Etudient/élève
|
0
|
0,5
|
0,5
|
0,5
|
0
|
0,5
|
0
|
0
|
1
|
0
|
3
|
Agent de sante
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0,5
|
0
|
0
|
1,5
|
0
|
2
|
Agent de sécurit
|
0
|
2,5
|
1
|
0
|
0
|
1,5
|
1
|
0
|
7
|
0
|
13
|
Mécanicien
|
0
|
5,5
|
1,5
|
0
|
0
|
4
|
0,5
|
0
|
3,5
|
0
|
15
|
Cultivateur
|
0
|
0
|
0,5
|
0
|
0
|
1,5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
Couturier
|
0
|
1,5
|
1
|
0
|
0
|
2
|
0,5
|
0
|
1
|
0
|
6
|
Photographe
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0,5
|
0
|
2,5
|
Total
|
1,5
|
26
|
10,5
|
1,5
|
0,5
|
25,5
|
4
|
0,5
|
29,5
|
0,5
|
100
|
Source : Données de l'enquête,
2011.
Le tableau (3) indique que 11% des chefs de
ménages ayant une activité principale le commerce utilisent
uniquement le charbon pour la cuisson contre 10,5% qui utilisent le
pétrole et le charbon et 9,5% qui utilisent le gaz et le charbon. On
observe aussi que seule les commerçants utilisent à la fois le
pétrole et le bois de feu (0,5%), de même seuls les enseignants
utilisent la combinaison gaz et bois de feu (0,5%) et gaz, charbon et
pétrole (0,5%). On conclut que le charbon est la source d'énergie
la plus utilisée (26%).
Tableau 7 : Répartition des
ménages suivant les sources d'énergie et le sexe du
CM(%)
Sources d'énergie
|
Sexe
|
Total
|
Homme
|
Femme
|
1bois de feu
|
1
|
0,5
|
1,5
|
2charbon
|
23
|
3
|
26
|
3bois de feu et charbon
|
9
|
1,5
|
10,5
|
16pétrole
|
1,5
|
0
|
1,5
|
17pétrole et bois de feu
|
0,5
|
0
|
0,5
|
18pétrole et charbon
|
23
|
2,5
|
25,5
|
32gaz
|
3
|
1
|
4
|
33gaz et bois de feu
|
0,5
|
0
|
0,5
|
34gaz et charbon
|
24,5
|
5
|
29,5
|
50gaz, charbon et pétrole
|
0,5
|
0
|
0,5
|
Total
|
86,5
|
13,5
|
100
|
Source : Données de l'enquête,
2011.
L'observation du tableau(4) montre que 23% des chefs
de ménages hommes utilisent uniquement le charbon contre 3% des chefs de
ménages femmes. On constate aussi 24,5% des chefs de ménages
hommes utilisent à la fois le gaz et le pétrole contre 5% des
femmes. Les chefs de ménages femmes n'utilisent pas le pétrole
(16), la combinaison du pétrole et bois de feu (17), gaz et bois de feu
(33), gaz, charbon et pétrole (50) comme source
d'énergie.
Au vu de ce qui précède, nous pouvons
conclure que les chefs de ménages hommes représentent 86,5% des
ménages enquêtés contre 13,5% des chefs de ménages
femmes.
2.3. Dépenses et les parts consacrées
à la consommation
Dépenses énergétiques
Tableau 8 : Répartition des
ménages suivant les dépenses énergétiques et
l'âge du CM(%)
L'analyse du tableau montre que 40% des ménages
dépensent moins de 15000pour l'achat des énergies, 46,5%
dépensent entre 15000-25000 et 13,5% dépensent 25000 et plus. On
observe aussi que les chefs de ménages ayant le niveau secondaire
(23,5%) ont une dépense énergétique entre 15000-25000,
10,5% n'ayant pas fréquenté, 9% ont le niveau primaire et 3,5%
ont le niveau supérieur.
Il faut noter que la majorité des
ménages (46,5%) ont une dépense compris entre 1500025000 et les
chefs de ménages ayant le niveau secondaire (42,5%) ont une
dépense énergétique plus élevée.
Tableau 10 : Répartition des
ménages suivant les dépenses énergétiques et
l'activité principale du CM(%)
Acticité principale
|
Dépenses énergétiques
|
Total
|
?15000
|
15000-25000
|
25000 et plus
|
Commerçant
|
15
|
16,5
|
7
|
38,5
|
Ménagère
|
3
|
2,5
|
1
|
6,5
|
Enseignant
|
6
|
4,5
|
1
|
11,5
|
Etudiant/élève
|
2
|
1
|
0
|
3
|
Agent de santé
|
0,5
|
1
|
05
|
2
|
Agent de sécurité
|
3
|
8,5
|
15
|
13
|
Mécanicien
|
6
|
8
|
1
|
15
|
Cultivateur
|
2
|
0
|
0
|
2
|
Couturier
|
2
|
3
|
1
|
6
|
Photographe
|
0,5
|
1,5
|
0,5
|
2,5
|
Total
|
40
|
46,5
|
13,5
|
100
|
Source : Données de l'enquête,
2011
Ce tableau fait ressortir que les chefs de
ménages commerçant dont les dépenses varient entre
15000-25000 représentent 16,5% contre 15% dépensant moins de
15000 et 7% dépensent 25000 et plus. Les cases portant les valeurs 0
signifient que les cultivateurs dépensent moins de 15000 pour leurs
dépenses énergétiques et les
étudiants/élèves moins de 25000 pour les dépensent
énergétiques.
Dépense énergétique
Homme Femme
Sexe
Total
Tableau 11 : Répartition des
ménages suivant les dépenses énergétiques et le
sexe du CM(%)
L'examen du tableau (4) montre que 33,5% des chefs de
ménages hommes ont une dépense énergétique
inférieure à 15000 contre 6,5% des chefs de ménages
femmes. On observe aussi 43% des hommes chef de ménage qui ont une
dépense en énergie comprise entre 15000 et 25000 contre 3,5% des
chefs de ménages femmes. On déduit que les hommes
dépensent plus en énergie que les femmes. Cependant les
ménages qui dépensent entre 15000-25000 en énergie,
représentent la plus grande proportion soit 46,5% contre 40% de ceux qui
dépensent moins de 15000 et 13,5% pour 25000 et plus.
Tableau12 : Répartition des
ménages suivant les parts en gaz, Niveau d'instruction et
Activité principale du CM(%)
Activité principale
|
Part du gaz
|
Niveau d'instruction
|
Total
|
Pas a l'école
|
Primaire
|
Secondaire
|
Supérieur
|
Commerçant
|
<0,06
|
14,3
|
10,7
|
39,3
|
|
64,3
|
|
0,06 et plus
|
17,8
|
14,3
|
3,6
|
0
|
35,7
|
|
Total
|
32,1
|
25
|
42,9
|
|
100
|
Ménagère
|
<0,06
|
25
|
25
|
|
|
50
|
|
0,06 et plus
|
25
|
25
|
0
|
0
|
50
|
|
Total
|
50
|
50
|
|
|
100
|
Enseignant
|
<0,06
|
11,1
|
0
|
44,5
|
11,1
|
66,7
|
|
0,06 et plus
|
0
|
0
|
11,1
|
22,2
|
33,3
|
|
Total
|
11,1
|
0
|
55,6
|
33,3
|
100
|
Etudiant/élèv
|
<0,06
|
0
|
0
|
50
|
50
|
100
|
e
|
0,06 et plus
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Apprenti
|
Total
|
0
|
0
|
50
|
50
|
100
|
Agent de
|
0,06
|
0
|
0
|
100
|
0
|
100
|
sante
|
0,06 et Plus
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
Total
|
0
|
0
|
100
|
0
|
100
|
Agent de
|
<0,06
|
0
|
0
|
44,5
|
55,5
|
56,25
|
sécurité
|
0,06 et plus
|
0
|
6,25
|
12,5
|
25
|
43,75
|
|
Total
|
0
|
625
|
57
|
5
|
21,4
|
Mécanicien
|
<0,06
|
11,1
|
22,2
|
44,4
|
0
|
77,7
|
Electricien
|
0,06 et plus
|
0
|
11,2
|
11,1
|
0
|
22,3
|
|
Total
|
11,1
|
33,3
|
55,5
|
0
|
100
|
Couturier
|
<0,06
|
33,3
|
33,3
|
|
|
66,6
|
|
0,06 et plus
|
33,3
|
0
|
0
|
0
|
33,3
|
|
Total
|
66,6
|
33,3
|
|
|
100
|
Photographe
|
<0,06
|
0
|
0
|
100
|
0
|
100
|
|
0,06 et plus
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
Total
|
0
|
0
|
100
|
0
|
100
|
?0,06
|
10,67
|
9
|
37,33
|
9,3
|
66,3
|
0,06 et plus
|
9, 33
|
9
|
6,67
|
8
|
33,7
|
Total
|
20
|
18
|
44
|
17,3
|
100 (75)
|
Source : Données de l'enquête,
2011.
D'après le tableau (12), on constate que 75
ménages sur les 200, soit 37,5%, utilisent le gaz comme source
d'énergie. Respectivement plus de 64%, 50%, 67%, 100%, 100%, 56%, 77%,
66%, des commerçants, des ménagères, des enseignants,
des
étudiants/élèves/apprentis, des
agents de santé, des agents de sécurité, des
mécaniciens et couturiers consacrent moins de 6% de leurs
dépenses à l'acquisition du gaz (tableau..). La proportion des
catégories socioprofessionnelles dépensant plus de 6% de leurs
dépenses à l'achat du gaz est plus bas.
Quant au niveau d'instruction, le tableau indique 44%
des chefs de ménages qui dépensent en gaz ont le niveau
secondaire contre 20% n'ayant pas fréquenté, 18,7% ont le niveau
primaire et 17,3% ont le niveau supérieur.
Au vu des résultats issus du tableau, on
constate que la majorité des catégories socioprofessionnelles
dépensent moins 6% pour l'acquisition du gaz et les chefs de
ménages ayant le niveau le niveau secondaire (44%) dépensent plus
pour l'acquisition du gaz.
Globalement les dépenses du gaz est fonction de
l'activité principale et le niveau d'instruction du chef de
ménage.
Tableau13 : Répartition des
ménages suivant les parts du pétrole, Niveau d'instruction et
l'activité principale du CM(%)
Activité principale
|
Part du
pétrole
|
Niveau d'instruction
|
|
|
|
Total
|
Pas a l'école
|
Primaire
|
|
Secondaire
|
Supérieur
|
Commerçant
|
< 0,06
|
9,5
|
(2)
|
19
|
(4)
|
33,3
|
(7)
|
0
|
|
61,9 (13)
|
|
0,06 et plus
|
9,5
|
(2)
|
19
|
(4)
|
9,5
|
(2)
|
0
|
|
38 (8)
|
|
Total
|
19(4)
|
|
38(8)
|
|
42,8(9)
|
|
0
|
|
100 (21)
|
Ménagère
|
< 0,06
|
50
|
(1)
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
50 (1)
|
|
0,06 et plus
|
0
|
|
50
|
(1)
|
0
|
|
0
|
|
50 (1)
|
|
Total
|
50(1)
|
|
50 (1)
|
|
0
|
|
0
|
|
100 (2)
|
Enseignant
|
< 0,06
|
11,1
|
(1)
|
0
|
|
22,2
|
(2)
|
11,1
|
(1)
|
44,4 (4)
|
|
0,06 et plus
|
0
|
|
0
|
|
33,3
|
(3)
|
22,2
|
(2)
|
55,5 (5)
|
|
Total
|
11,1
|
(1)
|
0
|
|
55,5(5)
|
|
33,3
|
(3)
|
100 (9)
|
Etudiant/
|
< 0,06
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
50
|
(1)
|
50 (1)
|
Elève/
|
0,06 et plus
|
|
|
|
|
|
|
50
|
(1)
|
50 (1)
|
Apprenti
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
100
|
(2)
|
100 (2)
|
|
Agent de
|
< 0,06
|
0
|
|
0
|
|
100
|
(1)
|
0
|
|
100 (1)
|
sante
|
0,06 et plus
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
0
|
|
Total
|
|
|
|
|
100(1)
|
|
|
|
100 (1)
|
Agent
|
< 0,06
|
0
|
|
0
|
|
33,3
|
(1)
|
0
|
|
33,3 (1)
|
sécurité
|
0,06 et plus
|
|
|
|
|
66,7
|
(2)
|
|
|
66,7 (2)
|
|
|
Total
|
|
|
|
|
100(3)
|
|
|
|
100 (3)
|
Mécanicien
|
< 0,06
|
28,6
|
(2)
|
14,8
|
(1)
|
28,6
|
(2)
|
0
|
|
71,4 (5)
|
Electricien
|
0,06 et plus
|
14,8
|
(1)
|
0
|
|
14,8
|
(1)
|
|
|
28,6 (2)
|
|
Total
|
43,4(3)
|
|
14,8
|
(1)
|
43,4(3)
|
|
|
|
100(7)
|
Cultivateur
|
< 0,06
|
33,3
|
(1)
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
33,3 (1)
|
|
0,06 et plus
|
0
|
|
66,7
|
(2)
|
|
|
|
|
66,7 (2)
|
|
|
Total
|
33,3(1)
|
|
66,7
|
(2)
|
|
|
|
|
100 (3)
|
Couturier
|
< 0,06
0,06 et plus
|
0
25
|
(1)
|
50 0
|
(2)
|
25 0
|
(1)
|
0
0
|
|
75
25
|
(3) (1)
|
|
Total
|
25 (1)
|
|
50 (2)
|
|
25 (1)
|
|
0
|
|
100
|
(4)
|
?0,06
|
13,46
|
|
13,46
|
|
25
|
|
3,84
|
|
55,76
|
|
0,06 et plus
|
7,69
|
|
13,46
|
|
17,3
|
|
5,77
|
|
44,24
|
|
Total
|
21,2
|
(11)
|
26,9
|
(14)
|
42,3
|
(22)
|
9,6
|
(5)
|
100
|
(52)
|
|
( ) Nombre d'observations Source : Données
de l'enquête, 2011.
Il ressort du tableau (13) que 52 ménages soit
26% des ménages enquêtés utilisent le pétrole comme
source d'énergie. Les chefs de ménages dont l'activité
principale est le commerce, ménagères, enseignants,
étudiant/élève, agent de santé, agent de
sécurité, mécaniciens, cultivateurs, et couturier,
respectivement 62%, 50%, 44%, 50%, 100%, 33%, 71%, 33%, 75%, consacrent moins
de 6% de leurs dépensent à l'acquisition du pétrole. La
proportion des catégories socioprofessionnelles dépensant plus de
6% de leurs dépenses à l'achat du pétrole est un peu plus
basse. Pour le niveau d'instruction, respectivement 25%, 13,5%,13,5% des chefs
de ménages ayant le niveau secondaire, n'ont pas
fréquenté, ayant le niveau primaire dépensent moins 6%
à l'achat du pétrole tandis que plus de17%,13%, 7% des
ménages consacrent plus de 6% à l'achat du
pétrole.
D'après ce qui précède, on peut
conclure que la majorité des catégories socioprofessionnelles
dépensent moins de 6% pour l'acquisition du pétrole et les chefs
de ménages ayant le niveau secondaire (42,3%) consacrent plus leurs
revenus à l'achat du pétrole.
Tableau14 : Répartition des ménages
suivant parts du charbon, Niveau d'instruction, Activité principale du
CM(%)
Activité principale
|
Part du
charbon
|
Niveau d'instruction
|
Total
|
Pas à l'école
|
Primaire
|
Secondaire
|
Supérieur
|
Commerçant
|
< 0,06
|
15,6 (11)
|
22,8 (16)
|
22,8 (16)
|
0
|
61,4 (43)
|
|
0,06 et plus
|
14,3 (10)
|
14,3 (10)
|
10 (7)
|
0
|
38,6 (27)
|
|
Total
|
29,9(21)
|
37,1(26)
|
32,8(23)
|
0
|
100 (70)
|
Ménagère
|
< 0,06
|
8,3 (1)
|
8,3 (1)
|
0
|
0
|
16,6 (2)
|
|
0,06 et plus
|
50 (6)
|
25 (3)
|
8,3 (1)
|
0
|
83,3 (10)
|
|
Total
|
58,3 (7)
|
33,3(4)
|
8,3(1)
|
0
|
100(12)
|
Enseignant
|
< 0,06
|
0
|
0
|
10
|
8
|
78,3 (18)
|
|
0,06 et plus
|
4,3 (1)
|
0
|
13 (3)
|
4,4 (1)
|
21,7 (5)
|
|
Total
|
4,3(1)
|
0
|
23(13)
|
12,4(9)
|
100 (23)
|
Etudiant/
|
< 0,06
|
0
|
0
|
40 (2)
|
20 (1)
|
60 (3)
|
Elève/
|
0,06 et plus
|
|
|
20 (1)
|
20 (1)
|
40 (2)
|
Apprenti
|
Total
|
|
|
60
|
40
|
100(5)
|
Agent de
|
< 0,06
|
0
|
0
|
75 (3)
|
0
|
75 (3)
|
santé
|
0,06 et plus
|
|
|
25 (1)
|
|
25 (1)
|
|
Total
|
|
|
100(4)
|
|
100(4)
|
Agent de
|
< 0,06
|
0
|
4,2 (1)
|
58,3 (14)
|
25 (6)
|
87,5 (21)
|
sécurité
|
0,06 et plus
|
|
0
|
8,3 (2)
|
4,2 (1)
|
12,5 (3)
|
|
Total
|
|
4,2(1)
|
66,6(16)
|
29,2(7)
|
100 (24)
|
Mécanicien
|
< 0,06
|
13,8 (4)
|
6,9 (2)
|
20,7 (6)
|
0
|
41,4 (12)
|
Electricien
|
0,06 et plus
|
24,1 (7)
|
10,4 (3)
|
24,1 (7)
|
|
58,6 (17)
|
|
Total
|
37,9(11)
|
17,3(5)
|
44,8(13)
|
|
100(29)
|
Cultivateur
|
<0,06
|
50 (2)
|
0
|
0
|
0
|
50 (2)
|
|
0,06 et plus
|
0
|
50 (2)
|
|
|
50 (2)
|
|
Total
|
50(2)
|
50 (2)
|
|
|
100 (4)
|
Couturier
|
< 0,06
|
36,3 (4)
|
27,3 (3)
|
0
|
0
|
63,6 (7)
|
|
0,06 et plus
|
9,1 (1)
|
9,1 (1)
|
18,2 (2)
|
|
36,4 (4)
|
|
Total
|
45,4(5)
|
36,4(4)
|
18,2(2)
|
|
100(11)
|
Photographe
|
< 0,06
|
0
|
0
|
40 (2)
|
0
|
40 (2)
|
|
0,06 et plus
|
|
20 (1)
|
40 (2)
|
|
60 (3)
|
|
Total
|
|
20 (1)
|
80 (4)
|
|
100(5)
|
? 0,06
|
11,76
|
12,30
|
28,34
|
8
|
60,4
|
0,06 et plus
|
13,36
|
10,7
|
13,90
|
1,6
|
39,6
|
Total
|
25,2 (47)
|
23 (43)
|
42,2 (79)
|
9,6 (18)
|
100(187)
|
( ) Nombre d'observations ; Source :
Données de l'enquête, 2011.
L'observation du tableau (14) montre que 187
ménages soit 93,5% des ménages enquêtés utilisent du
charbon comme source d'énergie. Toutes les catégories
socioprofessionnelles dans des proportions respectivement 61%, 17%, 78%, 60%,
75%, 87,5%, 41%, 50%, 64% et 40% dépensent moins de 6% pour l'achat du
charbon. Cependant les catégories socioprofessionnelles dépensant
6% et plus dépensent moins mais dans des proportions
différentes.
Par ailleurs pour le niveau d'instruction, 79
ménages soit 42,2% des chefs de ménages ayant le niveau
secondaire dépensent pour l'achat du charbon, 47 ménages soit
25,2%
n'ont pas fréquenté, 43 soit 23% de ceux
ayant le niveau primaire et 18 soit 9,6% pour le niveau supérieur aux
autres niveaux d'instruction.
Il est à noter suite à ces
résultats, que les chefs de ménages ayant le niveau secondaire
(79) soit 42,2% consacrent plus de revenus à l'achat du
charbon.
Tableau 15 : Répartition des ménages
suivant les parts du bois de feu, Niveau d'instruction et Activité
principale du CM(%)
Activité principale
|
Part du bois de feu
|
|
Niveau d'instruction
|
|
|
Total
|
Pas à l'école
|
Primaire
|
|
Secondaire
|
Supérieur
|
Commerçant
|
< 0,06
|
0
|
|
28,6
|
(2)
|
42,8
|
(3)
|
0
|
|
71,4 (5)
|
|
0,06 et plus
|
|
|
14,3
|
(1)
|
14,3
|
(1)
|
|
|
28,6 (2)
|
|
Total
|
|
|
42,9(3)
|
|
57,1 (4)
|
|
|
|
100 (7)
|
Ménagère
|
< 0,06
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
0
|
|
0,06 et plus
|
|
|
100(2)
|
|
|
|
|
|
100 (2)
|
|
Total
|
|
|
100(2)
|
|
|
|
|
|
100 (2)
|
Enseignant
|
< 0,06
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
25
|
(1)
|
25 (1)
|
|
0,06 et plus
|
|
|
|
|
25
|
(1)
|
50
|
(2)
|
75 (3)
|
|
Total
|
|
|
|
|
25 (1)
|
|
75(3)
|
|
100(4)
|
Etudiant/
|
< 0,06
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
0
|
Elève/
|
0,06 et plus
|
|
|
|
|
100
|
(1)
|
|
|
100 (1)
|
Apprenti
|
Total
|
|
|
|
|
100
|
(1)
|
|
|
100 (1)
|
Agent de
|
< 0,06
|
0
|
|
0
|
|
50
|
(1)
|
0
|
|
50 (1)
|
sécurité
|
0,06 et plus
|
|
|
|
|
50
|
(1)
|
|
|
50 (1)
|
|
Total
|
|
|
|
|
100(2)
|
|
|
|
100(2)
|
Mécanicien
|
< 0,06
|
66,7
|
(2)
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
66,7 (2)
|
Electricien
|
0,06 et plus
|
33,3
|
(1)
|
|
|
|
|
|
|
33,3 (1)
|
|
Total
|
100 (3)
|
|
|
|
|
|
|
|
100 (3)
|
Cultivateur
|
< 0,06
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
0,06 et plus
|
100
|
(1)
|
|
|
|
|
|
|
100 (1)
|
|
Total
|
100(1)
|
|
|
|
|
|
|
|
100 (1)
|
Couturier
|
< 0,06
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
0,06 et plus
|
100
|
(2)
|
|
|
|
|
|
|
100 (2)
|
|
Total
|
100
|
(2)
|
|
|
|
|
|
|
100(2)
|
?0,06
|
9,1
|
|
9,1
|
|
18,2
|
|
4,5
|
|
40,9
|
0,06 et plus
|
18,2
|
|
13,6
|
|
18,2
|
|
9,1
|
|
59,1
|
Total
|
27,3
|
(6)
|
22,7
|
(5)
|
36,4
|
(8)
|
13,6
|
(3)
|
100 (22)
|
|
( ) Nombre d'observations ; Source :
Données de l'enquête, 2011.
Parmi les 200 ménages enquêtés,
nous avons seulement 22 ménages, soit une proportion de 11% qui
utilisent le bois de feu comme source d'énergie. Les catégories
socioprofessionnelles notamment les commerçants,
ménagères, enseignant, étudiant/élève, agent
de sécurité, mécanicien, cultivateur et couturier soit
respectivement 71%, 1%, 75%, 1%, 50%, 33%, 1%, 1% consacrent plus de 6% de
leurs dépenses à l'achat du bois de feu.
Le nombre des catégories socioprofessionnelles
dépensant moins de 6% à l'acquisition du bois de feu est plus
bas.
Concernant le niveau d'instruction, on observe que les
chefs de ménages ayant le niveau secondaire(8) soit 36,4%
dépensent plus que les autres niveaux d'instruction, ensuite viennent
ceux qui n'ont pas fréquenté (27,3%), le niveau primaire (22,7%)
et enfin le niveau supérieur (13,6%). On conclut que les dépenses
en bois de feu est fonction non seulement de l'activité principale mais
aussi du niveau d'instruction.
En somme, les résultats des quatre (4)sources
d'énergies montrent que la majorité des ménages utilisent
le charbon comme source d'énergie(93,5%) contre 37,5% pour le gaz, le
pétrole (26%) et enfin le bois de feu (11%).
Tableau16 : Répartition des
dépenses alimentaires selon le sexe et le niveau d'instruction
CM(%)
Niveau
d'instruction
|
Dépenses alimentaires
|
Sexe
|
Total
|
Homme
|
Femme
|
Pas à l'école
|
<20000
|
34 (17)
|
18(9)
|
52(26)
|
|
20000-40000
|
40 (20)
|
6 (3)
|
46(23)
|
|
40000 et plus
|
2 (1)
|
0
|
2(1)
|
|
Total
|
76 (38)
|
24(12)
|
100(50)
|
Primaire
|
<20000
|
38,6(17)
|
2,3 (1)
|
40,9(18)
|
|
20000-40000
|
38,6(17)
|
11,4(5)
|
50(22)
|
|
40000 et plus
|
6,8 (3)
|
2,3(1)
|
9,1(4)
|
|
Total
|
84 (37)
|
16(7)
|
100(44)
|
Secondaire
|
<20000
|
27 (23)
|
1,2(1)
|
28,2(24)
|
|
20000-40000
|
63,5 (54)
|
5,8(5)
|
69,4(59)
|
|
40000 et plus
|
1,2(1)
|
1,2(1)
|
2,4(2)
|
|
Total
|
91,7(78)
|
8,2(7)
|
100(85)
|
Supérieur
|
<20000
|
14,3(3)
|
4,8(1)
|
19,1(4)
|
|
20000-40000
|
57,1(12)
|
4,8 (1)
|
57,1(12)
|
|
40000 et plus
|
23,8(5)
|
0
|
23,8
|
|
Total
|
95,2(20)
|
4,8(1)
|
(5)100
|
|
|
|
|
(21)
|
Total
|
86,5(173)
|
13,5 (27)
|
100(200)
|
( ) Nombre d'observations ; Source :
Données de l'enquête.
D'après le tableau(16), les chefs de
ménages n'ayant pas fréquenté sont au nombre de 17, soit
34% des hommes ont une dépense inférieure à 20000 contre
18% (9) des femmes ; on observe aussi que seuls les hommes n'ayant pas
fréquenté ont une dépense alimentaire de 40000 et plus
.Par ailleurs les chefs de ménages ayant le niveau secondaire sont au
nombre
de 54, soit 63,5% des hommes ont une dépense
alimentaire comprise entre 20000-40000 contre 5,8% (5) des femmes.
En somme, nous pouvons conclure que les chefs de
ménages ayant le niveau secondaire dépensent plus que les autres
85 soit 42,5% des ménages enquêtés et les hommes
dépensent plus que les femmes.
Tableau 17 : Répartition des ménages
suivant les dépenses alimentaires, le sexe et l'activité
principale du CM(%)
Activité principale
|
Dépenses alimentaires
|
Sexe
|
Total
|
Homme
|
Femme
|
Commerçant
|
<20000
|
32,5 (25)
|
2,6 (2)
|
35,1 (27)
|
|
20000-40000
|
49,3 (38)
|
9,1 (7)
|
58,4 (45)
|
|
40000 et plus
|
5,2 (4)
|
1,3 (1)
|
6,5 (5)
|
|
Total
|
87 (67)
|
13(10)
|
100(77)
|
Ménagère
|
<20000
|
0
|
61,5 (8)
|
61,5 (8)
|
|
20000-40000
|
|
30,8 (4)
|
30,8 (4)
|
|
40000 et plus
|
|
7,7 (1)
|
7,7 (1)
|
|
Total
|
|
100(13)
|
100(13)
|
Enseignant
|
<20000
|
26,1 (6)
|
4,3 (1)
|
30,4 (7)
|
|
20000-40000
|
56,5 (13)
|
4,3 (1)
|
60,8 (14)
|
|
40000 et plus
|
8,7 (2)
|
0
|
8,7 (2)
|
|
Total
|
91,4 (21)
|
8,6(2)
|
100(23)
|
Etudiant/élève
|
<20000
|
16,7 (1)
|
0
|
16,7 (1)
|
Apprenti
|
20000-40000
|
83,3 (5)
|
|
83,3 (5)
|
|
40000 et plus
|
0
|
|
0
|
|
Total
|
100(6)
|
|
100(6)
|
Agent de
|
<20000
|
0
|
25 (1)
|
25 (1)
|
santé
|
20000-40000
|
75 (3)
|
0
|
75 (3)
|
|
40000 et plus
|
0
|
0
|
0
|
|
Total
|
75(3)
|
25 (1)
|
100(4)
|
Agent de
|
<20000
|
23,1 (6)
|
0
|
23,1 (6)
|
sécurité
|
20000-40000
|
61,5 (16)
|
|
61,5 (16)
|
|
40000 et plus
|
15,4 (4)
|
|
15,4 (4)
|
|
Total
|
100(26)
|
|
100(26)
|
Mécanicien
|
<20000
|
40 (12)
|
0
|
40 (12)
|
Electricien
|
20000-40000
|
56,7 (17)
|
3,3 (1)
|
60 (18)
|
|
40000 et plus
|
0
|
0
|
0
|
|
Total
|
96,7(29)
|
3,3(1)
|
100(30)
|
Cultivateur
|
<20000
|
75 (3)
|
0
|
75 (3)
|
|
20000-40000
|
25 (1)
|
|
25 (1)
|
|
40000 et plus
|
0
|
|
0
|
|
Total
|
100(4)
|
|
100(4)
|
Couturier
|
<20000
|
41,7 (5)
|
0
|
41,7 (5)
|
|
20000-40000
|
58,3 (7)
|
|
58,3 (7)
|
|
40000 et plus
|
0
|
|
0
|
|
Total
|
100(12)
|
|
100(12)
|
Photographe
|
<20000
|
40 (2)
|
0
|
40 (2)
|
|
20000-40000
|
60 (3)
|
|
60 (3)
|
|
40000 et plus
|
0
|
|
0
|
|
Total
|
100(5)
|
|
100(5)
|
Total
|
86,5 (173)
|
13,5 (27)
|
100 (200)
|
( ) Nombre d'observations ;Source :
Données de l'enquête.
D'après le tableau(17),les chefs de
ménages ayant une activité principale le commerce, 25 soit 32,5%
des hommes ont une dépense alimentaire inférieure à 20000
contre 2 soit 2,6% des femmes ; les enseignants, 13 soit 56,5% des hommes ont
une dépense comprise entre 20000-40000 contre 1 soit 4,3% des chefs de
ménages femmes ; les ménagères, seules les femmes
dépensent13 soit 6,5% des ménages enquêtés. Par
ailleurs les cases portant les valeurs zéros signifient qu'il n'existe
pas de chefs de ménages dans ces catégories
socioprofessionnelles.
Au terme de ce qui précède, nous pouvons
conclure que les commerçants constituent la majorité, 77 soit
38,5% des ménages enquêtés.
Tableau18 : Répartition des
ménages suivant les dépenses alimentaires, le sexe et l'âge
du CM(%)
Age
|
Dépenses alimentaires
|
Sexe
|
Total
|
Homme
|
Femme
|
< 30
|
<20000
|
35,1(13)
|
10,8(4)
|
45,9(17)
|
|
20000-40000
|
48,6(18)
|
2,8(1)
|
51,4 (19)
|
|
40000 et plus
|
2,8(1)
|
0
|
2,8(1)
|
|
Total
|
86,5(32)
|
13,5(5)
|
100 (37)
|
30-50
|
<20000
|
30,9(34)
|
3,6(4)
|
34,5(38)
|
|
20000-40000
|
50(55)
|
7,3(8)
|
57,3(63)
|
|
40000 et plus
|
7,3(8)
|
0,9(1)
|
8,2(9)
|
|
Total
|
88,2(97)
|
11,8(13)
|
100(110)
|
50 et plus
|
<20000
|
24,5 (13)
|
7,5(4)
|
32(17)
|
|
20000-40000
|
56,6(30)
|
7,5(4)
|
64,1(34)
|
|
40000 et plus
|
1,9 (1)
|
1,9 (1)
|
3,8 (2)
|
|
Total
|
83(44)
|
17(9)
|
100 (53)
|
Total
|
86,5 (173)
|
13,5 (27)
|
100 (200)
|
( ) Nombre d'observations ;Source: Données
de l'enquête, 2011.
L'observation du tableau(18) montre que les chefs de
ménages ayant un âge inférieur à 30 ans, 13 soit
35,1% des hommes ont une dépense alimentaire moins de 20000 contre 4
soit 10,8% des femmes. Par ailleurs les chefs de ménages ayant un
âge compris entre 30-50 ans, 55 soit 50% hommes ont une dépense
alimentaire comprise entre 20000-40000 contre 8 soit 7,3% des
femmes.
Au vu de ce qui précède, nous pouvons
conclure que la majorité des chefs de ménages ont un âge
compris entre 30-50 ans, 110 soit 55% des ménages enquêtés
(97 hommes et 13 femmes).
2.4. Détermination des élasticités
prix et revenus des diverses sources d'énergie
L'estimation des coefficients du modèle
spécifié par l'équation (17) a été faite par
la méthode des moindres carrés ordinaires. En se conformant aux
techniques de Theil(1971), cité par Savadogo (1990), selon lesquelles
l'estimation d'un système d'équations dont les variables
explicatives sont identiques est équivalente à l'équation
isolée de chacune des équations du système,
l'équation (17) a été estimée équation par
équation après avoir spécifié les i et j, soit au
total quatre équations pour les quatre catégories de produits :
bois de feu, charbon, gaz et pétrole.
Dans le cadre de cette étude, il a
été retenu 6 variables explicatives et le nombre d'observations
pour les estimations est de 22 pour le bois de feu, 187 pour le charbon, 74
pour le gaz et 52 pour le pétrole. Les valeurs calculées de
Fisher et Student permettent de déduire que d'une part l'ensemble des
coefficients estimés du modèle peut être
considéré non nul, indiquant par conséquent que le
modèle est bien spécifié et adéquat et que d'autre
part certains coefficients estimés sont significativement
différents de zéros au seuil de significativité 1%, 5% et
10%. A ces seuls certains coefficients ne le sont pas.
2.4.1. Résultats de l'estimation des parts de budget
consacrée à chaque source d'énergie
Tableau19 : Résultats de
l'estimation
Variables indépendantes
|
Variables dépendantes (part budgétaire des
catégories
d'énergies)
|
Bois de feu
|
Charbon
|
Gaz
|
Pétrole
|
Coefficients
|
Coefficients
|
Coefficients
|
Coefficients
|
Revenu
|
-0,068906**
|
-0,005792**
|
0,001575
|
0,004011
|
Prix du bois de feu
|
-0,043588**
|
0,016724***
|
-0,017006***
|
-0,02859***
|
Prix du charbon
|
-0,016141***
|
-0,008566
|
-0,006472
|
0.054138**
|
Prix du gaz
|
-0,727293**
|
0,162076***
|
-0,071562**
|
0.063004**
|
Prix du pétrole
|
0,944828**
|
-0.157038***
|
0,084055**
|
-0.088432**
|
CM n'ayant pas fréquenté
|
-0,01599***
|
0,013452***
|
0,004794
|
0,030951**
|
CM ayant le niveau primaire
|
0,003740
|
-0,002931
|
0,002271
|
0,008385
|
CM ayant le niveau
secondaire
|
-0,038492**
|
0,000583
|
0,007973
|
0,007774
|
CM ayant le niveau
supérieur
|
-0,043098**
|
-0,024023***
|
0,011656***
|
0,023815***
|
Activité principale du CM
|
0,004746
|
-0,000499
|
0,000310
|
0,002206
|
Sexe du CM
|
-0,097219**
|
0,006878
|
-0,012630***
|
-0,010487**
|
Age du CM
|
6.18E-06
|
-0,000478
|
-0,000235
|
0,000279
|
C
|
-0,170959***
|
-1,283744***
|
-0,25646***
|
-0,195368***
|
dépenses consacrées aux achats que ce
soit du bois de feu, de charbon, de gaz ou de pétrole.
2.4.2. Influence partielle des variables explicatives sur
la part budgétaire des énergies de cuisson
La crédibilité de l'influence d'une
variable explicative prise individuellement est captéeà travers
sa significativité statistique. En effet le principe de la
significativité est celui du test statistique. Une variable est
significative à un seuil donné si P(T>t) est inférieure
au seuil considéré. Rappelons que le seuil « limite
»considéré dans cette recherche est de 10%. Pour tous les
produits, les coefficients du revenu estimés, indiquent l'influence
partielle de ce dernier sur la part budgétaire du produit. Ils sont
négatifs et statistiquement significatifs. Cela veut dire que la part
consacrée à la consommation des énergies de cuisson varie
en sens inverse de celui du revenu des ménages.
Ainsi, toute chose égale par ailleurs si le
revenu des ménages augmente d'un pour cent, la part budgétaire
des énergies de cuisson diminue respectivement de 0,07, 0,006, 0,002 et
0,004 pour le bois de feu, le charbon, le gaz et le pétrole. Par
ailleurs ce signe négatif est conforme à la loi d'Engel qui
révèle que la part des dépenses alimentaires dans le
budget familial diminue au fur et à mesure que le revenu
s'élève.
On note la significativité statistique des
coefficients des prix réciproques. Ainsi une variation d'une
unité de prix du bois de feu entraine une réaction dans le sens
sur la part budgétaire du charbon, ainsi de suite pour les autres
énergies.
Le niveau d'instruction du chef de ménage
décomposé en ceux qui n'ont pas fréquenté, en
niveau primaire, secondaire et supérieur détermine positivement
l'achat des énergies de cuisson. En remarquant que plus le chef de
ménage à un niveau supérieur, plus la part
budgétaire consacrée à l'achat des biens est
élevé. Les ménages où le chef est un homme,
consacrent une part relativement élevée de leur revenu à
l'achat des énergies que ceux où le chef est une
femme.
Par ailleurs, ni l'âge du chef de ménage,
ni le niveau d'instruction, ni l'activité principale, ni le sexe ne
déterminent statistiquement la consommation des énergies car
leurs coefficients ne sont pas significatifs.
En conclusion, les résultats des estimations
montrent que le revenu, le prix et la plupart des variables
sociodémographiques affectent d'une manière ou d'une autre la
consommation du bois de feu, du charbon, du gaz et du
pétrole.
2.4.3. Détermination des élasticités
Tableau20: Valeurs des élasticités
Elasticités
|
Bois de feu
|
Charbon
|
Gaz
|
Pétrole
|
Avec variables
|
Sans Variables
|
Avec Variables
|
Sans Variables
|
Avec Variables
|
Sans Variables
|
Avec Variables
|
Sans Variables
|
Revenu
|
0,240
|
0,078
|
0,908
|
0,846
|
1,029
|
1,149
|
1,058
|
1,008
|
Prix propre
|
-1,412
|
-0,105
|
-1,130
|
-1,154
|
-2,340
|
-1,535
|
2,300
|
-1,488
|
Prix bois de feu
|
-
|
-
|
0,740
|
0,899
|
0,730
|
0,908
|
0,709
|
0,906
|
Prix charbon
|
0,05
|
0,199
|
-
|
-
|
0,06
|
0,138
|
0,04
|
0,131
|
Prix gaz
|
0,127
|
0,111
|
0,03
|
0,172
|
-
|
-
|
-0,134
|
-0,188
|
Prix pétrole
|
0,149
|
0,03
|
0,105
|
0,03
|
-0,123
|
-0,141
|
-
|
-
|
Les élasticités-revenu des
énergies respectivement 0,240 et 0,908 sont inférieures à
1 ; ce qui signifie que le bois de feu et le charbon sont des biens normaux.
Les élasticités-revenu des énergies respectivement 1,029
et 1,058 sont supérieures à 1 ; ce qui signifie que le gaz et le
pétrole sont des biens supérieurs.
En termes d'information sur le comportement des
ménages, il ressort que lorsque le revenu de ces derniers augmente de
1%, il suivra dans le même sens une variation de la consommation en bois
de feu de 0,240% et en charbon de 0,908%, en gaz 1,029% et en pétrole
1,058%.
Par ailleurs une estimation réalisée
sans prendre en compte les variables sociodémographiques donne les
mêmes résultats par rapport à la nature du type de bien
considéré. Ainsi, d'une part le bois de feu et le charbon sont
des biens normaux (élasticité-revenu=0,078 ;0,846) indiquant que
toute augmentation de revenu des ménages entrainerait une baisse des
dépenses affectées à l'achat de ces derniers alors que le
gaz et le pétrole demeurent des biens supérieurs, les
ménages sont relativement plus sensibles à l'effet des
fluctuations de leurs revenus sur la demande des énergies (0,078 contre
0,240 avec variables sociodémographiques). Ceci met en exergue
l'importance des variables sociodémographiques dans l'explication du
comportement des consommateurs du Porto-Novo.
L'élasticité de la demande par rapport
à son prix tout en considérant l'effet des variables
sociodémographiques est négative pour les quatre types de bien.
Ainsi, la loi de la demande de marché est respectée, si le prix
varie d'une unité, la quantité demandée varie dans le sens
inverse. En effet quand le prix du bois de feu s'élève de 1%, la
quantité demandée va baisser de 1,412%(celle du charbon de
1,130%), le gaz de 2,340%et le pétrole de 2,300% avec la prise en
considération des variables sociodémographiques (tableau 20).
Ceci veut dire en d'autres termes que la demande de bois de feu et le charbon
est élastique alors que la demande du gaz et le pétrole est
fortement élastique.
L'élasticité-prix croisé avec la
prise en compte des variables sociodémographiques est de signe positif
pour le bois de feu et le charbon (0,740), ce qui montre que le bois de feu et
le charbon sont des biens complémentaires, c'est le cas aussi du bois et
le gaz (0,730), le bois et le pétrole (0,709), le charbon et le gaz
(0,06), le charbon et le pétrole (0,04), mais
l'élasticité-prix croisé entre le gaz et le pétrole
(-0,123) est de signe négatif, ce qui montre que le gaz et le
pétrole sont des biens substituables.
Pour conclure par rapport aux résultats, l'on
peut noter que les estimations obtenues et statistiquement significatifs du
modèle de comportement de la demande d'une part et les
élasticités calculées d'autre part, montrent que la
demande des énergies de cuisson n'est pas seulement
déterminée par le revenu des ménages et les prix du
marché, mais aussi des variables sociodémographiques (hormis leur
influence globale sur la demande des différents types d'énergies)
tels le sexe du chef de ménage, son niveau d'instruction, l'âge du
chef de ménage et l'activité principale ; le bois de feu et le
charbon sont des biens normaux alors que le gaz et le pétrole sont des
biens supérieurs ; le bois de feu et le charbon sont élastiques
et par contre le gaz et le pétrole sont fortement élastiques ; le
bois de feu et le charbon sont des biens complémentaires, le bois de feu
et le gaz, le bois de feu et le pétrole, le charbon et le gaz, le
charbon et le pétrole sont des biens complémentaires mais le
pétrole et le gaz sont des biens substituables.
Les estimations des formes spécifiées du
modèle AIDS montrent qu'en dehors des variables économiques
(revenu et prix) et les variables sociodémographiques tels le
sexe
Suggestions et Conclusion
A la lumière de ce qui précède les
enquêtés ont formulé des suggestions comme suivent
:
- Renforcer le niveau d'instruction surtout celui des
femmes qui sont chargées de la cuisine ;
- Contrôler et réduire le prix des
énergies modernes pour permettre à un grand nombre de
ménages à faible revenu de les utilisés ;
- Reconditionner le gaz en petite quantité 1kg,
3kg, et 5kg pour rendre le gaz disponible et faciliter son accès
à la population cibles ;
- Mettre en place de politique et mesure de soutien
bien adoptées (subvention du gaz butane, réduction des taxes sur
le pétrole et le gaz, bonne répartition du gaz butane) visant
à encourager la population dans la consommation de ces énergies
modernes.
Pour conclure, il apparait clairement que le
comportement des ménages de Porto-Novo n'est pas le même selon
qu'il s'agit du bois de feu, du charbon, du gaz et du pétrole et est
influencé par les variables sociodémographiques des
ménages.
Sur le plan empirique, cette recherche a permis d'une
part de déceler les déterminants de la demande des
énergies de cuisson dans la commune de Porto-Novo, et d'autre part
d'avoir des statistiques significatives donnant le sens et la mesure de la
demande des énergies en fonction des variables
déterminantes.
Les résultats obtenus montrent aussi que le
charbon est la principale source d'énergie utilisée par les
ménages, ensuite vient le gaz, le pétrole et enfin le bois de
feu. La majorité des ménages utilisent au moins deux types de
source d'énergie à la fois. Il est à noter aussi que les
demandes des différentes sources d'énergie subissent l'influence
des variables aussi bien économiques que sociodémographiques. Le
bois de feu et le charbon, le bois et le gaz, le bois de feu et le
pétrole, le charbon et le gaz, le charbon et le pétrole sont donc
des biens complémentaires deux à deux mais le gaz et le
pétrole sont des biens substituables.
du chef de ménage, l'âge, le niveau
d'instruction, l'activité principale du chef de ménage
influencent significativement la demande des énergies de
cuisson.
Sur le pan méthodologique rappelons que le AISD
est utilisé pour ses applications nombreuses et satisfaisantes dans
l'étude des préférences du consommateur car il est
conforme avec les restrictions de la théorie économique qui sont
nécessaires afin d'assurer une maximisation de l'utilité du
consommateur (Savadogo et Brandt, 1988 et Savadogo, 1990, Ravelosa, 1999,
Tossou et al, 2002).
Par rapport aux politiques à mettre en oeuvre ;
notons que la modélisation des préférences des
consommateurs a permis de mesurer l'influence des variables
sociodémographiques et économiques sur la consommation des
ménages. Parmi les variables identifiées comme pouvant influencer
la structure de la consommation, celles qui paraissent pertinentes du point de
vue statistique sont le revenu, et le prix. De ce fait une politique
énergétique pertinente en vue d'une réduction des prix du
gaz butane et du pétrole et une sensibilisation de la population pour
réduire la consommation du bois de feu.
Les résultats de notre recherche sont à
prendre avec réserve étant donné qu'elle ne couvre pas
tout le pays, une généralisation pourrait induire en erreur,
malgré le caractère encourageant de la présente
étude, les difficultés d'avoir des données fiables pour
les variables économiques que sociodémographiques constituent les
limites de cette recherche.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. ALBERT Honlonkou (1996), Analyse de la demande des
céréales au Benin. Période 1980-1993, CIRES,
Université d'Abidjan, Cote d'Ivoire, Document de travail,
1996
2. BERTRAND et al, (1991), Pénurie de bois et
passage de l'autoconsommation à la commercialisation rurale et urbaine
du bois de feu dans le département de l'Atlantique au Bénin.
Sciences et techniques pour le développement/CIRAD/CTFT FSA/UNB, Centre
de recherches agronomique de l'Etat.
3. BIAOU C. Félix (1994), Analyse de la
commercialisation de la production du bois de feu par les paysans de
l'Atlantique Sud Bénin : Rapport présenté pour le projet
de plantations du bois de feu, MDR, 78p.
4. BRUCY Guy et RICHARDOT Sophie (2006-2007), Petit
guide à l'usage des étudiants pour l'élaboration et
l'écriture mémoire, Université de Picardie Jules Verne
(PDF Adobe-Reader).
5. CAROLYNE Barnes, TEAN Ensminger and PHIL O'Keefe
(1984), Energy, Environment and Development in Africa 6, Wood energy and
Households Perspectives on Rural Kenya.
6. Deaton A. et Muellbauer J; (1980),»An Almost
Ideal Demand System» Amer. Econ. Rev. 70 (1980), PP. 312-26.
7. DENNIS Anderson (1987), The economics of
Afforestation, A case study in Africa.
8. DENNIS Anderson et ROBERT Fishwich (1984),
Fuelwood Consumption and Deforestation in Africa countries.
9. ERICK Eckholm et al (1984), Fuelwood: The energy
crisis that won't go away.
10. E.Malinvaud (2001-2002), Substituabilite entre
demande de facteurs induits par les demandes de biens, INSEE-CREST.
11. MAMA J.V. (1991), Consommation du bois dans les
grandes agglomérations du Bénin. Rapport d'enquête ; Centre
National de Télédétection et de surveillance du couvert
forestier.
12. N'DA Paul (2002), Méthodologie de la
recherche de la problématique à la discussion des
résultats. Comment réaliser un mémoire, une thèse,
en science sociale et en éducation ? EDUCI (Edition Universitaire de
Côte d'ivoire).
13. PFEIFFER V. (1988) : Agriculture au Sud du
Bénin: Passé et perspective édit Harmattan
Paris
14. VAN Damme (1988), The Woodfuel and forestry
situation in Togo as experienced in the «Region des Savanes« in
`'Tropicultura» vol 6 n° 1.
ANNEXES
Annexes1 :
Tableau A 1:
Résultats de l'estimation du part de bois de feu
Dependent Variable: PARTBF
Method: Least Squares
Date: 05/18/12 Time: 11:58
Sample(adjusted): 1 187
Included observations: 22
Excluded observations: 165 after adjusting endpoints
|
Std.
|
|
Variable
|
Coefficient Error t-Statistic
|
Prob.
|
LOG(PRIBF)
|
-0.043588 0.081289 -0.536212
|
0.6048
|
LOG(PRICH)
|
-0.016141 0.069586 -0.231955
|
0.8218
|
LOG(PRIGA)
|
-0.727293 0.293100 -2.481383
|
0.0349
|
LOG(PRIPE)
|
0.944818 0.364141 2.594650
|
0.0290
|
LOG(DEPTO)
|
-0.068906 0.035290 -1.952552
|
0.0826
|
ENS
|
0.045792 0.013714 3.339053
|
0.0087
|
NAFRE
|
-0.091599 0.037871 -2.418724
|
0.0387
|
NIVP
|
0.003740 0.004372 0.855498
|
0.4145
|
NIVS
|
-0.038492 0.031973 -1.203905
|
0.2593
|
NIVSU
|
-0.043098 0.032287 -1.334809
|
0.2147
|
ACTPR
|
0.004746 0.004536 1.046223
|
0.3227
|
SEXE
|
-0.097219 0.041930 -2.318588
|
0.0456
|
AGE
|
6.18E-06 0.000855 0.007229
|
0.9944
|
R-squared
|
0.855288 Meandependent var
|
0.090592
|
Adjusted R-squared
|
0.662339 S.D. dependent var
|
0.061217
|
S.E. of regression
|
0.035572 Akaike info criterion
|
-3.546508
|
Sumsquaredresid
|
0.011388 Schwarz criterion
|
-2.901801
|
Log likelihood
|
52.01159 Durbin-Watson stat
|
2.983528
|
Tableau A 2:Résultats de
l'estimation du part de charbon
Dependent Variable: PARTCH
Method: Least Squares
Date: 05/18/12 Time: 12:06
Sample(adjusted): 1 199
Included observations: 187
Excluded observations: 12 after adjusting endpoints
|
Std.
|
|
Variable
|
Coefficient Error t-Statistic
|
Prob.
|
LOG(PRIBF)
|
0.016724 0.022874 0.731122
|
0.4657
|
LOG(PRICH)
|
-0.008566 0.021411 -0.400063
|
0.6896
|
LOG(PRIGA)
|
0.162076 0.153912 1.053042
|
0.2938
|
LOG(PRIPE)
|
-0.159188 0.173291 -0.918617
|
0.3596
|
LOG(DEPTO)
|
-0.005792 0.011492 -0.503990
|
0.6149
|
ENS
|
0.063252 0.008410 7.520800
|
0.0000
|
NAFRE
|
0.013452 0.012471 1.078668
|
0.2822
|
NIVP
|
-0.002931 0.005445 -0.538193
|
0.5911
|
NIVS
|
0.000583 0.011343 0.051373
|
0.9591
|
NIVSU
|
-0.024023 0.016057 -1.496097
|
0.1364
|
ACTPR
|
-0.000499 0.001478 -0.337860
|
0.7359
|
SEXE
|
0.006878 0.012730 0.540264
|
0.5897
|
AGE
|
-0.000478 0.000330 -1.449306
|
0.1491
|
R-squared
|
0.305523 Meandependent var
|
0.064471
|
Adjusted R-squared
|
0.257628 S.D. dependent var
|
0.063883
|
S.E. of regression
|
0.055042 Akaike info criterion
|
-2.894444
|
Sumsquaredresid
|
0.527161 Schwarz criterion
|
-2.669821
|
Log likelihood
|
283.6305 Durbin-Watson stat
|
2.098786
|
Tableau A 3:Résultats de
l'estimation du part de gaz
Dependent Variable: PARTGA
Method: Least Squares
Date: 05/18/12 Time: 12:08
Sample(adjusted): 3 199
Included observations: 74
Excluded observations: 123 after adjusting endpoints
|
Std.
|
|
Variable
|
Coefficient Error t-Statistic
|
Prob.
|
LOG(PRIBF)
|
-0.017006 0.015834 -1.073976
|
0.2871
|
LOG(PRICH)
|
-0.006472 0.012464 -0.519213
|
0.6055
|
LOG(PRIGA)
|
-0.071562 0.089755 -0.797298
|
0.4284
|
LOG(PRIPE)
|
0.088004 0.101661 0.865662
|
0.3901
|
LOG(DEPTO)
|
0.001575 0.011311 0.139206
|
0.8897
|
ENS
|
0.145686 0.008165 17.84267
|
0.0000
|
NAFRE
|
0.004794 0.023400 0.204880
|
0.8383
|
NIVP
|
0.002271 0.023729 0.095724
|
0.9241
|
NIVS
|
0.007973 0.023106 0.345053
|
0.7312
|
NIVSU
|
0.011656 0.023893 0.487852
|
0.6274
|
ACTPR
|
0.000310 0.001077 0.287798
|
0.7745
|
SEXE
|
-0.012630 0.007523 -1.678743
|
0.0983
|
AGE
|
-0.000235 0.000234 -1.006724
|
0.3180
|
R-squared
|
0.934419 Meandependent var
|
0.061731
|
Adjusted R-squared
|
0.921518 S.D. dependent var
|
0.075436
|
S.E. of regression
|
0.021133 Akaike info criterion
|
-4.717784
|
Sumsquaredresid
|
0.027243 Schwarz criterion
|
-4.313016
|
Log likelihood
|
187.5580 Durbin-Watson stat
|
1.527557
|
Tableau A 4:Résultats de l'estimation du
part de pétrole
Dependent Variable: PARTPE
Method: Least Squares
Date: 05/18/12 Time: 12:11
Sample(adjusted): 2 198
Included observations: 51
Excluded observations: 146 after adjusting endpoints
|
Std.
|
|
Variable
|
Coefficient Error t-Statistic
|
Prob.
|
LOG(PRIBF)
|
-0.028059
|
0.042573 -0.659078
|
0.5138
|
LOG(PRICH)
|
0.054138
|
0.044409 1.219086
|
0.2303
|
LOG(PRIGA)
|
0.063004
|
0.209425 0.300844
|
0.7652
|
LOG(PRIPE)
|
-0.088432
|
0.232519 -0.380321
|
0.7058
|
LOG(DEPTO)
|
0.004011
|
0.017651 0.227264
|
0.8214
|
ENS
|
0.121195
|
0.010424 11.62692
|
0.0000
|
NAFRE
|
0.030951
|
0.028787 1.075143
|
0.2891
|
NIVP
|
0.008385
|
0.030865 0.271663
|
0.7874
|
NIVS
|
0.007774
|
0.030054 0.258681
|
0.7973
|
NIVSU
|
0.023815
|
0.034185 0.696663
|
0.4903
|
ACTPR
|
0.002206
|
0.002007 1.099303
|
0.2786
|
SEXE
|
-0.010487
|
0.019596 -0.535149
|
0.5957
|
AGE
|
0.000279
|
0.000577 0.484369
|
0.6309
|
R-squared
|
0.832212
|
Meandependent var
|
0.069134
|
Adjusted R-squared
|
0.779226
|
S.D. dependent var
|
0.079517
|
S.E. of regression
|
0.037362
|
Akaike info criterion
|
-3.520754
|
Sumsquaredresid
|
0.053045
|
Schwarz criterion
|
-3.028328
|
Log likelihood
|
102.7792
|
Durbin-Watson stat
|
0.504246
|
Tableau A 5:Résultats des
estimations du part de bois de feu
Dependent Variable: PARTBF
Method: Least Squares
Date: 05/18/12 Time: 12:34
Sample(adjusted): 1 187
Included observations: 22
Excluded observations: 165 after adjusting endpoints
|
Std.
|
|
Variable
|
Coefficient Error t-Statistic
|
Prob.
|
LOG(PRIBF)
|
0.073525
|
0.060774 1.209813
|
0.2439
|
LOG(PRICH)
|
-0.103848
|
0.058081 -1.787967
|
0.0927
|
LOG(PRIGA)
|
-0.549447
|
0.305089 -1.800938
|
0.0906
|
LOG(PRIPE)
|
0.722263
|
0.370268 1.950651
|
0.0688
|
LOG(DEPTO)
|
-0.083494
|
0.034228 -2.439358
|
0.0267
|
ENS
|
0.046572
|
0.014667 3.175359
|
0.0059
|
R-squared
|
0.618657
|
Meandependent var
|
0.090592
|
Adjusted R-squared
|
0.499488
|
S.D. dependent var
|
0.061217
|
S.E. of regression
|
0.043309
|
Akaike info criterion
|
-3.213919
|
Sumsquaredresid
|
0.030010
|
Schwarz criterion
|
-2.916362
|
Log likelihood
|
41.35311
|
Durbin-Watson stat
|
2.802528
|
Tableau A 6:Résultats de
l'estimation du part de charbon
Dependent Variable: PARTCH
Method: Least Squares
Date: 05/18/12 Time: 12:35
Sample(adjusted): 1 199
Included observations: 187
Excluded observations: 12 after adjusting endpoints
|
Std.
|
|
Variable
|
Coefficient Error t-Statistic
|
Prob.
|
LOG(PRIBF)
|
0.021110
|
0.022587 0.934615
|
0.3512
|
LOG(PRICH)
|
-0.010329
|
0.021193 -0.487400
|
0.6266
|
LOG(PRIGA)
|
0.201015
|
0.151983 1.322611
|
0.1876
|
LOG(PRIPE)
|
-0.197331
|
0.171063 -1.153559
|
0.2502
|
LOG(DEPTO)
|
-0.009748
|
0.011088 -0.879078
|
0.3805
|
ENS
|
0.059793
|
0.008102 7.379602
|
0.0000
|
R-squared
|
0.276505
|
Meandependent var
|
0.064471
|
Adjusted R-squared
|
0.256519
|
S.D. dependent var
|
0.063883
|
S.E. of regression
|
0.055083
|
Akaike info criterion
|
-2.928375
|
Sumsquaredresid
|
0.549188
|
Schwarz criterion
|
-2.824703
|
Log likelihood
|
279.8031
|
Durbin-Watson stat
|
2.137777
|
Tableau A 7: Résultats de l'estimation du
part de gaz
Dependent Variable: PARTGA
Method: Least Squares
Date: 05/18/12 Time: 12:37
Sample(adjusted): 3 199
Included observations: 74
Excluded observations: 123 after adjusting endpoints
|
Std.
|
|
Variable
|
Coefficient Error t-Statistic
|
Prob.
|
LOG(PRIBF)
|
-0.010780
|
0.013611 -0.792002
|
0.4311
|
LOG(PRICH)
|
-0.006185
|
0.010944 -0.565125
|
0.5738
|
LOG(PRIGA)
|
-0.028170
|
0.085417 -0.329791
|
0.7426
|
LOG(PRIPE)
|
0.024025
|
0.095797 0.250792
|
0.8027
|
LOG(DEPTO)
|
0.007958
|
0.010273 0.774688
|
0.4412
|
ENS
|
0.147284
|
0.007384 19.94665
|
0.0000
|
R-squared
|
0.928189
|
Meandependent var
|
0.061731
|
Adjusted R-squared
|
0.922909
|
S.D. dependent var
|
0.075436
|
S.E. of regression
|
0.020945
|
Akaike info criterion
|
-4.816226
|
Sumsquaredresid
|
0.029831
|
Schwarz criterion
|
-4.629410
|
Log likelihood
|
184.2004
|
Durbin-Watson stat
|
1.619045
|
Tableau A 8:Résultats de
l'estimation du part de pétrole
Dependent Variable: PARTPE
Method: Least Squares
Date: 05/18/12 Time: 12:38
Sample(adjusted): 2 198
Included observations: 51
Excluded observations: 146 after adjusting endpoints
|
Std.
|
|
Variable
|
Coefficient Error t-Statistic
|
Prob.
|
LOG(PRIBF)
|
-0.044548
|
0.036250 -1.228917
|
0.2255
|
LOG(PRICH)
|
0.064586
|
0.038305 1.686113
|
0.0987
|
LOG(PRIGA)
|
0.025965
|
0.189708 0.136870
|
0.8917
|
LOG(PRIPE)
|
-0.033258
|
0.210145 -0.158264
|
0.8750
|
LOG(DEPTO)
|
0.000515
|
0.015498 0.033207
|
0.9737
|
ENS
|
0.126594
|
0.009480 13.35406
|
0.0000
|
R-squared
|
0.807114
|
Meandependent var
|
0.069134
|
Adjusted R-squared
|
0.785682
|
S.D. dependent var
|
0.079517
|
S.E. of regression
|
0.036812
|
Akaike info criterion
|
-3.655863
|
Sumsquaredresid
|
0.060980
|
Schwarz criterion
|
-3.428589
|
Log likelihood
|
99.22450
|
Durbin-Watson stat
|
0.492891
|
Annexes2: Liste des tableaux
Tableau 1 : Répartition des ménages
suivant l'âge et le niveau d'instruction du CM.
Tableau 2 : Répartition des ménages
suivant l'activité principale et le niveau d'instruction du
CM.
Tableau 3 : Répartition des ménages
suivant l'activité principale et l'âge du CM. Tableau 4 :
Répartition des ménages suivant les sources d'énergie et
l'âge du CM.
Tableau5 : Répartition des ménages
suivant les sources d'énergie et le niveau d'instruction du
CM.
Tableau6 : Répartition des ménages
suivant les sources d'énergie et l'activité principale du CM.
Tableau7 : Répartition des ménages suivant les sources
d'énergie et le sexe du CM.
Tableau8 : Répartition des ménages
suivant les dépenses énergétiques et l'âge du
CM.
Tableau9 : Répartition des ménages
suivant les dépenses énergétiques et Niveau d'instruction
du
CM.
Tableau10 : Répartition des
ménages suivant les dépenses énergétiques et
l'activité principale du CM
Tableau11 : Répartition des
ménages suivant les dépenses énergétiques et le
sexe du CM.
Tableau12 : Répartition des
ménages suivant les parts du gaz, niveau d'instruction et
l'activité principale du CM.
Tableau13 : Répartition des
ménages suivant les parts du pétrole, Niveau d'instruction et
l'activité principale du CM.
Tableau14 : Répartition des
ménages suivant les parts de charbon, niveau d'instruction et
l'activité principale du CM.
Tableau15 : Répartition des
ménages suivant les parts du bois de feu, niveau d'instruction et
activité principale du CM.
Tableau16 : Répartition des
ménages suivant les dépenses alimentaires, le sexe et le niveau
d'instruction du CM.
Tableau17 : Répartition des
ménages suivant les dépenses alimentaires, le sexe et
l'activité principale du CM.
Tableau18 : Répartition des
ménages suivant les dépenses alimentaires, le sexe et l'âge
du CM Tableau19 : Résultats de l'estimation.
Tableau20 : Valeurs des
élasticités.