Conclusion partielle
Ce chapitre est le point vocal de notre travail. Il nous a
permis de démonter l'apport de l'ONG CODEFER à la promotion de
l'agriculture dans la ville province de Kinshasa précisément
à travers ses activités et les réalisations dans ce
secteur pour permettre le développement socio-économique des
sites auxquels elle pratique ses activités. Certes, le gouvernement
congolais a déjà entrepris les actions pour le
développement de ce secteur mais ses actions restent insatisfaisantes
pour toutes les étendues de la République en
générale et pour la ville province de Kinshasa. C'est ainsi, que
devrait intervenir la CODEFER car, c'est cela sa mission. Ainsi donc, la
CODEFER ayant certainement reçu l'appui de certaines organisations tant
nationales qu'internationales, devrait mettre en pratique ce qu'elle a
reçu de la part de ces dernières.
C'est pourquoi ici, nous avons étalé tout ce
qu'elle a fait en termes d'apport pour la promotion de ce secteur ; cela
nous a permis de diviser ce chapitre en trois grandes sections
notamment : les activités de cette ONG durant la
période de notre étude (2004 à 2010), durant toute cette
période un bon nombre d'activité a été
réalisé dans tous ses les sites CODEFER presque du point de vu
social qu'économique ; les différents projets pour le
développement de ce secteur et son impact dans vie
socio-économique des ses membres. Pour lutter contre
l'insécurité alimentaire, beaucoup de programmes ont
été réalisés et nous avons montré
l'objectif, le résultats, les bénéficiaires et
l'organisation de projet ; enfin la dernière section pour ce
chapitre nous a permis à présenter chaque activité de
production agricole, il convient de signaler ici que deux types des cultures
ont fait l'objet de cette section dont les cultures vivrières (
maïs, arachides, patates douces et le manioc) et maraîchères
que nous avons présenté chacune avec son rendement par rapport
aux étendues cultivées.
En termes de résultats, le manioc présente une
part importante par rapport à ses rendements pour toutes les
années ( 1220 t ), suivis de maïs, d'arachides et de patates
douces respectivement avec 436t, 384t et 317t. Toutes ces quantités sont
versées dans les marchés kinois pour son alimentation. Cela donne
la participation de CODEFER dans production agricole.
Il faut donc dire que durant cette période, la CODEFER
en dehors de ses membres a engagé 5707 Femmes pour le travail de
production agricole dans les sites ciblés ; toutes ces femmes
employées, ont pu par leur productivité résoudre d'abord
les problèmes alimentaires, scolaire, économique de leurs foyers
par les revenus accumulés. Voilà la satisfaction des besoins des
femmes paysannes.
Vu ce nombre d'employées, la CODEFER a disposé
d'après le tableau n°23 un total de 9516 outils de travail pour
produire une quantité de 2357 tonnes pour les 4 produits vivriers sans
compter les étendues cultivées en are pour les cultures
maraîchères qui ne sont pas souvent pratiquées dans la
plupart de sites CODEFER. Si nous prenons les calculs du tableau n°25 pour
voir ce que chaque production donne comme revenu (marge brute), rien que pour
le trois productions (manioc, les patates douces et le maïs), nous disons
donc que la pratique agricole c'est une activité
génératrice de revenu sans être dépendant de
quelqu'un. On est soi-même chef, on n'attend personne pour décider
à ce qui concerne l'utilisation des revenus générés
des productions.
Si nous ne nous limitons que sur les chiffres statistiques
fournis dans les tableaux pour les cultures vivrières en ce qui concerne
les étendues cultivées ; nous concluons en disant que la
CODEFER a un apport à la promotion de l'agriculture dans la ville de
Kinshasa ; celui d'engagement de 5707 Femmes, l'utilisation de 523 ha pour
leurs cultures et l'offre sur le marché Kinois de 2357 tonnes de ses
productions. Cette contribution a aidé à la résolution de
la situation alimentaire dans ville et a permis de lutter contre la
pauvreté, etc.
Actuellement, la contribution de CODEFER se fait sentir dans
la diminution de prix de denrées alimentaires, surtout au travers la
quantité de l'offre de ses produits agricoles pendant les
périodes de récoltes sur les marchés
kinois ; vue la loi de l'offre et de la demande, quand l'offre
augmente, la demande diminue. Et les outils qu'utilisait la CODEFER pour les
sept ans sont à nouveau aujourd'hui renouvelés et il y a
existence des tracteurs dans certains sites.. Toutes les Femmes paysannes
CODEFER sont pour la plupart responsables de foyers presque 80% et ce
sont elles qui font tout pour les survies de la famille avec le peu qu'elles
gagnent chez CODEFER. Certaines disent que la CODEFER c'est presque qu'une
église, vu ses actions et réalisations mais nous pensons qu'il
serait souhaitable que la CODEFER augmente ses étendues pour les
différentes cultures à produire car le nombre employé de
Femme est largement supérieur à ces étendues
cultivées. Si non ce serait une sous-utilisassions des membres.
Les revenus que peuvent générer les cultures
maraîchères et vivrières comme nous l'indiquent les
tableaux n°21 et n°25, montrent combien les membres peuvent arriver
à faire face à des problèmes socio-économiques et
répondre à des besoins économiques. Ainsi, nous pouvons
affirmer que l'agriculture c'est un secteur moteur du développement et
celui du développement socio-économique dans un milieu que ce
soit rural, semi-rural que urbain en RDC.
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