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Apport de l'ONG Codefer à la promotion de l'agriculture comme facteur de développement socio-économique dans la ville province de Kinshasa( Télécharger le fichier original )par Elvis MUNOY GEODIS Université catholique du Congo - Licence 2013 |
2.2.7. Le développement durableProduire sans détruire, c'est l'un des plus grands problèmes qui se pose dans le domaine du développement dans ses relations avec l'environnement. C'est ainsi depuis plusieurs années, la réflexion sur la relation entre activités humaines et écosystèmes était déjà présente dans les philosophies grecques et romaines. Mais, ce n'est que dans la deuxième partie du 20ème siècle qu'elle trouve un début systématique, pour finalement se traduire en concept de développement durable progressivement construit au cours de trois derniers décennies du siècle. C'est ainsi qu'en 1987, la publication du rapport « notre avenir à tous » consacrait le terme de « Substituable développement » et successivement traduit en français par le développement soutenable » puis développement durable ou « développement viable », terme que nous tenterons de définir dans les lignes qui suivent39(*). Selon la définition proposée en 1987 par la Commission Mondiale sur l'environnement et développement dans le rapport Brundtland40(*), le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Un concept est inhérent à cette notion : le concept de « besoins » et plus particulièrement des besoins essentiels de plus démunis, à qui il convient d'accorder la plus grande priorité, et l'idée des limitations que l'état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l'environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. Le développement durable se veut donc comme un processus qui concilie l'écologie, l'économie et le social et établit ainsi un cercle dans deux pôles. 2.2.8. Le Développement RuralSelon Jean MORIZE, « le développement rural consiste à améliorer tout l'environnement de l'agriculteur, considéré comme le principal bénéficiaire. Il porte à la fois sur les routes, les villages, la santé, l'éducation et sur tous les services économiques et sociaux susceptibles d'améliorer non seulement la fonction productive, mais aussi le bien être social »41(*). Il est une approche globale et coordonnée des territoires ruraux dans leurs diverses composantes : · sociale : démographie, services... · économique: activités, bassin d'emploi, ressources ; · environnementale. Il a pour objet de mieux tirer parti des complémentarités entre ville et campagne et de valoriser les ressources spécifiques des territoires ruraux. * 39 Du nom de GROHARLEM, Ministre Norvégienne de l'environnement et président de la Commission Mondiale sur l'environnement et le développement. Son rapport intitulé : « Notre avenir à tous » et a été soumis à l'Assemblée Nationale des Nations Unies en 1987.p.12. * 40 Idem, * 41 J. Morize,op.cit.,p.12. |
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