CONCLUSION
GÉNÉRALE
La relance de la CEPGL apparaît comme un moyen
idéal que les États membres devraient utiliser pour
rétablir le cadre de concertation, non seulement sur les questions de
développement économique, social et d'intégration
régionale, mais aussi sur celles de prévention, de gestion et de
résolution des conflits.
Au cours de ces cinq dernières années, des
initiatives ont été entreprises par différents partenaires
pour aider cette sous-région à sortir progressivement de la crise
politique qui la secoue mais aussi de la déstabilisation
sécuritaire qui la caractérise. Ainsi plusieurs accords ont
été signés dans le cadre de la relance de la CEPGL. L'on
note en plus de ces initiatives le rétablissement ou le
réchauffement des relations diplomatique entre la RD Congo et le Rwanda
comme la traque des FDLR qui s'était effectuée conjointement
entre les FARDC et les RDF. Il faut aussi remarquer que sur le plan
économico-commerciales échanges continuent à se faire
entre les trois États surtout au niveau des provinces
frontalières dont Goma-Gisenyi, Kamanyola-Bugarama, Cyangugu-Bukavu et
Uvira-Gatumba et Bujumbura.
Si on a remarqué des divergences de points de vue entre
les autorités dans la région mais on doit se rendre compte que
les peuples ou les nations ont continué à échanger
entre-elles sur plusieurs plans et que dans l'ensemble il y quoi à
repenser cette question.
L'étude sur l'application de la théorie de
l'intégration dans la région de grands lacs minimaliste est
partie d'un constat et d'une observation. Dans le souci de confirmer ou de
démonter l'universalité d'une théorie nous avons
pensé réfléchir sur cette question. La question principale
à laquelle nous voulions répondre dans cette étude
était celle de savoir les mécanismes adoptés par la CEPGL
dans le but d'intégrer les États de la sous-région sur le
plan économique, politique etc.Mais aussi déceler les
défis liés à l'intégration dans la
sous-région. Pour répondre à ces questions nous avons
formulés des hypothèses en termes des fils conducteurs lesquelles
devraient nous permettre d'arriver à l'objectif. La récolte des
données de recherche a été rendue possible par la
technique documentaire et par l'analyse du contenu. Les
phénomènes étudiés dans ce travail nous les avons
analysés avec la méthode comparative dans une approche
néofonctionalisme.
Néanmoins au regard des résultats que nous avons
découvert il y a lieu de dire que par rapport à notre
première hypothèse les mécanismes qui ont
été adoptés par la CEPGL pour intégrer les
États et leurs nations c'est entre autres la création des
entreprises commune par exemple la SINELAC, la création de la BDGL pour
afin aider les États dans le financement des projets et la
disponibilisation de la carte CEPGL afin de faciliter la circulation des
personnes et de leurs de leurs biens.Il faut aussi ajouter dans ce lot la
facilitation du commerce transfrontalier entre les petits commerçants de
la sous-région minimalisée. C'est pourquoi nous disons que notre
hypothèse est nuancée étant donné qu'on a pas
réussi à installer une véritable zone
libre-échangiste dans cette sous-région, il n'y a pas eu
d'harmonisation des tarifs douanier car la RDC a le sien, le Rwanda de
même et le Burundi aussi établi ses tarifs douanier selon sa
législation.Il y a aussi beaucoup d'obstacles tarifaires et non
tarifaires par rapport à cette question dans la sous-région entre
ces trois États.
Par ailleurs nous avons également découvert que
plusieurs défis et obstacles ont freiné cet élan
d'intégration entre ces États. Nous citons les défis
culturels soit les nations congolaises, Burundaise et celle rwandaise ne sont
pas parvenues à se rendre compte d'une culture sous-régionale.
Toutes ces nations ne se réduisent que dans leursfrontières
nationales. Les différentes guerres et implications politiques que
celles-ci ont entrainées. Les préjugés, les
stéréotypes et les généralisations ont fait que les
peuples de cette région se suspectent mutuellement.Il n'y a pas un
climat de confiance mutuelle entre les dirigeants car certains sont
impliqués dans les déstabilisations de leurs voisins et d'autres
entretiennent des basesarrières pour les rebellions qui sèment la
désolation et la déstabilisation de la sous-région. Notre
hypothèse est aussi confirmée.
Cependant nous devons alors affirmer dans cette étude
que de manière plausible la théorie d'intégration ne peut
s'appliquer dans ce format étant donné que les étapes de
l'intégration tout comme la plupart des phases ne semble pas être
effectives et que d'autres paramètres démontrent que cette
théorie ne peut pas s'appliquer pour le cas de la CEPGL vu ces handicap.
Ainsi la CEPGL et le États doivent fournir un plus d'efforts pour que
cela se matérialise et que l'intégration devienne une
réalité.
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