CONCLUSION
La Russie de Vladimir POUTINE et les Etats-Unis
d'Amérique de Georges W. BUSH ont connu des relations difficiles au fil
de temps, ils ont parfois noué un mariage dont lune de miel était
parfois difficile à avaler ; ce que nous pourrions qualifier des
relations : « Je t'aime, moi non plus »,
cela par des multiples rebondissements.
La rivalité entre ces deux grands de ce monde durant la
guerre froide, il en résulte 3 conséquences suivantes :
1. La bipolarisation de la vie politique internationale
marquée et fondée sur l'universalisation de deux
idéologies contraires, le capitalisme pour les Etats-Unis et le
communisme pour l'U.R.S.S.
2. La course aux armements qui amenèrent à
l'utilisation de l'arme nucléaire contribuera à jeter le froid
dans la relation Est-Ouest à cause de la dissuasion nucléaire.
3. Les deux puissances ont soutenu des régimes
dictatoriaux à travers le monde et ont facilité le processus de
décolonisation rapide de certains jeunes Etats qui devaient après
choisir un camp d'appartenance.
La fin de la guerre froide et l'effondrement de l'empire
Soviétique, puis les événements du 11 Septembre 2001 qui
ont constitué ce pond de passage vers une autre aire des relations
internationales autour duquel les Etats-Unis tentera de gérer à
elle seul le système international, et les faits marquants ont bien
prouvé que « les Etats-Unis ne sont pas une superpuissance
mondiale ».
Dix-huit ans après le triomphe du droit, comme
éphémère d'une manifestation d'un consensus international
fondé sur les mobiles équivoques, la notion
« Nouvel Ordre Mondial » parait difficilement
applicable à la constellation planétaire actuelle. La Russie qui
est la fille de l'ancienne empire mourante se débrouille assez bien sur
la scène international, et a prouvé qu'elle était capable
de résister devant les pressions américaines, car elle a
réussi à préserver son influence dans les régions
représentant un intérêt géopolitique et historique
pour elle, lui permettant d'assurer sa sécurité au cas de
l'échec du rapprochement avec Les Etats-Unis (Ukraine, Géorgie,
Biélorussie...), ce qui pose la question du poids définitive de
la Russie après son adaptation avec l'économie du
marché.
En effet, depuis cet effondrement, les Etats-Unis se sont
bercées à promouvoir l'idée que toute menace
étrangère sur la civilisation occidentale
américanisée avait disparue à tout jamais. Mais tout
à coup un nouveau phénomène mondial allait être
à l'origine des événements les plus douloureux et
dramatique de l'histoire des Etats-Unis, et contribua à un tournant dans
les relations internationales, car ce phénomène n'allait n'en pas
seulement épargné l'Amérique , mais il avait aussi pris
pour cible les installations américaines à l'étranger,
concrétisant l'existence d'un groupement humain motivés par une
haine profondément enracinées dans ses pensées envers les
valeurs occidentales, que ses détenteurs sont prédisposés
à affronter la mort (les attentats suicides) et d'infliger la souffrance
à la population américaine (les Kamikazes), sous le
prétexte de libérer la terre d'islam des croisés.
La politique américaine de guerre préventive qui
a été soutenue par la Russie et décriée par
celle-ci après, a dans ce cas précis montré ses limites.
L'Irak est pour le moins plus instable que sous Saddam HUSSEIN même si
Georges BUSH père affirme le contraire. Pire, la guerre contre le
terrorisme a semblé redonné un nouveau souffle aux actions
terroristes qu'elle était sensée combattre, l'Irak devenant ainsi
un sanctuaire pour tous les terroristes en mal d'opérations suicides.
Les attentats de Madrid le 11 mars 2004 et récemment ceux de Londres en
juillet 2005 montrent que loin d'être à terre, les organisations
terroristes ont retrouvé un second souffle.
De toute évidence, les réalités du
contexte international actuel démontrent l'émancipation d'un
sentiment de recul de cette politique expansionniste que Washington avait
lancée au lendemain des événements du 11 Septembre, suite
à son implication et son incapacité à gérer
convenablement le dossier irakien, et enfin les déclarations du
Président américain Georges W. BUSH laissant entrevoir un
abondant au recours à la force sur la question iranienne et
coréenne...Tout cela nous envoie à la conclusion suivante :
les Etats-Unis ne sont pas une superpuissance mondiale, mais plutôt une
unique puissance mondiale, celle-ci risque de perdre à long terme son
statut de leadership mondial et d'unique puissance devant la concurrence et la
compétition de la Russie et des pays émergeants comme la Chine,
car cette Russie est toujours capable de faire peur au monde entier.
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