L
e transport, du latin trans qui veut dire
au-delà et portare qui signifie porter, est le fait de porter
quelque chose ou quelqu'un d'un lieu à un autre.
Le transport maritime demeure le plus utilisé dans le
transport des marchandises, car sur les longues distances, il est, pour les
charges importantes, le plus économique et parfois, le seul
disponible.
Le transport maritime s'appuie toujours sur une infrastructure
que constituent les ports maritimes.
En effet, un port est un endroit situé sur le littoral
maritime, sur les berges d'un lac ou sur un cours d'eau et destiné
à accueillir les bateaux et les navires. Un port peut remplir plusieurs
fonctions, mais doit avant tout permettre d'abriter les navires pendant les
opérations de chargement et de déchargement, et aussi faciliter
les opérations de ravitaillement et de réparation des navires.
Au-delà d'un lieu de séjour des navires, le port
constitue un lieu de rupture de charge où les formalités
administratives sont accomplies pour l'enlèvement et l'expédition
des marchandises.
En effet, plusieurs sociétés interviennent dans
le port pour offrir diverses prestations de service aux opérateurs
économiques, aux armateurs. Parmi ces sociétés, on
retrouve GETMA BENIN qui intervient au port de Cotonou en offrant ses services
en consignation et en transit.
Notre passage au sein de cette société anonyme
nous a permis de recenser certaines faiblesses que nous avons regroupées
en diverses problématiques.
Compte tenu de la complexité que revêt chacune de
ces problématiques et compte tenu de la durée de notre temps de
passage dans cette structure, nous ne saurions prétendre aborder tous
ces problèmes et suggérer des solutions dans un seul
mémoire.
Aussi, avions nous tenu compte de nos compétences en
gestion des transports et logistique pour mener notre étude sur la
problématique liée à l'amélioration des
procédures d'enlèvement des marchandises.
En effet, il est d'une importance capitale que les entreprises
visent la satisfaction de leurs clients car c'est à travers celle-ci
qu'elles sont qualifiées de performantes. L'un des critères de
performance est le respect rigoureux des délais de livraison. Ainsi le
non respect des délais de livraison entraîne une perte de clients
d'où une chute de chiffres d'affaires.
Les délais de livraison étant liés aux
procédures d'enlèvement des marchandises, nous avons jugé
opportun de formuler notre thème de la façon suivante :
« Contribution à l'amélioration
des procédures d'enlèvement des marchandises au port de
Cotonou : cas de GETMA BENIN »
La première partie de notre étude portera sur
la présentation de la structure d'accueil et de la définition de
la problématique. Dans une seconde partie nous présenterons et
analyserons les résultats de nos recherches. Enfin nous apporterons nos
suggestions pour améliorer le système de fonctionnent de cette
société.
CHAPITRE PREMIER : LA PRESENTATION DU CADRE DE
L'ETUDE.
SECTION I : La présentation de
l'entreprise
PARAGRAPHE I : La genèse
A- Le GETMA INTERNATIONAL
La société GETMA (Groupement d'Entreprises de
Transports Maritime et Aérien) a vu le jour en 1978 en Guinée
à l'initiative du groupe DAHER. Sa mission était de gérer
le contrat conclu par DAHER dans le cadre du sommet de l'OUA de 1979. Depuis ce
temps GETMA est devenu le partenaire privilégié des
autorités portuaires de Conakry et a largement participé au
développement du port autonome de Conakry. GETMA, en Guinée est
connu sous la dénomination de TRANS AFRICA.
Au début de la décennie 90, un bureau commercial
et d'exploitation fut créé à Paris après que GETMA
Guinée fut repris par l'homme d'affaires Richard TALBOT. Ce dernier a eu
pour ambition de fonder un réseau d'agences de consignation et de
transit afin d'offrir aux armateurs, opérateurs de navires et
entreprises de négoce un choix alternatif face aux multinationales
françaises installées le long de la côte ouest africaine.
GETMA prit ainsi son envol en s'installant :
- en 1993 : au Cameroun, au Gabon et en République
Démocratique du Congo
- en 1994 : au Bénin, au Libéria et au Togo
- en 1995 : en Angola et en Côte d'Ivoire
- en 1998 : au Sénégal et au Congo
(Brazza)
- en 2000 : en Afrique du Sud
- en 2004 : au Niger et au Burkina-Faso
- en 2005 : au Nigéria et au Ghana
Actuellement, GETMA dispose en Afrique de 21 agences, dans 15
pays, créées sur autofinancement. Les filiales africaines et le
bureau de coordination sont regroupés sous la société
GETMA International au capital privé de 7.623.000 euros.
Avec un chiffre d'affaires de plus de 100 millions d'euros
déjà en 1999, GETMA a su se hisser comme le premier réseau
d'agences totalement indépendant sur la côte ouest africaine
grâce au savoir-faire de plus de 700 personnes qu'elle emploie.
Ce savoir-faire technique, sa structure financière
solide et son expérience font qu'aujourd'hui, GETMA se présente
comme un véritable professionnel du transport international. GETMA s'est
surtout spécialisé dans la consignation (agent maritime), la
manutention et la commission de transport.
Cet essor lui permit de s'implanter par autofinancement dans
plusieurs pays dont le BENIN en 1994.
Section I.1 B- Le GETMA-BENIN
1- L'historique
L'agence béninoise de GETMA ne devient pas
immédiatement autonome dès sa création, elle fit d'abord
partie d'un groupement d'entreprises de transports maritime et aérien
appelé GETMA SIMTRAM BENIN en 1994. Ce n'est qu'après la
dissolution de ce groupe que GETMA-BENIN fut créé le 12 novembre
1998, mais les activités proprement dites n'ont débuté
qu'en octobre 2000, où il accueillit son premier navire du nom de KOTA
ADAYAT.
Ainsi, il débuta avec la consignation et la
manutention. Mais la nécessité d'opérer dans le domaine du
transit se fit sentir et en 2001, le service transit fut créé.
Dans le cadre des opérations de Consignation, GETMA se
présente comme le représentant des armateurs PIL (Pacific
International Lines) et LINEA MESSINA. PIL en effet est un service de ligne qui
s'occupe de l'acheminement de marchandises en conteneurs depuis le continent
asiatique vers le continent africain. C'est un acteur important du commerce
Asie Afrique puisqu'il achemine plus de 200.000 conteneurs par mois vers
l'Afrique. LINEA MESSINA assure les liaisons maritimes sûres et rapides
entre le sud de l'Europe et les principaux pays du bassin
méditerranéen, L'Afrique, le Moyen Orient et le sous continent de
l'Inde. La ligne MESSINA est un réel pont sur l'océan qui assure
le transport rapide de marchandises diverses et variées.
Mais en dehors de cette activité de consignation, fruit
des partenariats PIL-GETMA et LINEA MESSINA-GETMA, GETMA-BENIN assure aussi la
consignation des navires tramps, c'est-à-dire n'assurant pas de lignes
régulières. Ici il s'agit surtout des vraquiers qui transportent
souvent du riz de Thaïlande, du sucre du Brésil et aussi des
tankers spécialement conçus pour le transport de pétrole,
de gaz...
De l'autre côté, GETMA exécute des
missions de transitaire pour divers clients tant au Bénin que vers les
pays enclavés comme le Niger et le Burkina-Faso. A ce titre, GETMA est
en partenariat avec la société française NECOTRANS,
commissionnaire de transport, qui organise des groupages en conteneur qu'elle
achemine sur le Bénin.
Les opérations de transit concernent aussi bien le
domaine maritime que celui aérien.
2- La situation juridique
Située dans la rue de la Grande Gare OCBN au quartier
GUINKOMEY, lot 544 parcelle K, la société GETMA-BENIN est une
société filiale de GETMA International. Elle a comme principales
activités le Shipping (Consignation) et le Transit.
GETMA-BENIN est une société anonyme au capital
de 100.000.000 FCFA versés par cinq actionnaires de nationalité
française. Le principal actionnaire est GETMA INTERNATIONAL.
Comme toutes sociétés de nationalité
béninoise, GETMA-BENIN est enregistré au registre de commerce
sous le numéro 23656 B. Son personnel est déclaré à
la Caisse Nationale de Sécurité Sociale sous le numéro
22182, son numéro IFU étant 2957191085445
PARAGRAPHE II : L'organisation et le fonctionnement de
GETMA BENIN
La société GETMA-BENIN est
décomposée en divers centres de responsabilités ou
diverses directions, qui sont reliées par des rapports fonctionnels et
hiérarchiques. Ainsi, pouvons-nous interpréter son organigramme
de la façon suivante :
A- La direction régionale
Elle assure la supervision du travail exécuté
par la direction administrative et financière, mais aussi les missions
accomplies par la direction d'agence ou d'exploitation. Elle effectue le
contrôle de la procédure de travail de tout le personnel. Le
Directeur régional contrôle l'action de toute la
société dont il est le premier responsable. Le siège de la
direction régionale est à Lomé (TOGO).
B- La direction d'agence
La direction d'agence, à laquelle est directement
rattaché le secrétariat de direction joue localement le
rôle de Directeur Régional et assure également les
fonctions de Directeur d'exploitation. La direction d'exploitation regroupe les
services shipping, transit, commercial et le secrétariat de
direction.
C- La direction administrative et financière
Cette direction gère toutes les activités
administratives et financières de l'entreprise. Elle s'occupe de tout ce
qui concerne la gestion du personnel et les prises de décisions
relatives au fonctionnement de la société qui sont de son
ressort ; elle ne s'immisce pas dans l'aspect technique relatif aux
différents services. Elle est donc en relations avec toutes les
structures de la société.
La direction administrative et financière coordonne le
travail des différentes structures financières telles que la
caisse, la facturation, la comptabilité et le recouvrement.
A cette grande direction sont rattachés deux
services : les ressources humaines et l'informatique.
· Les ressources humaines
Le service des ressources humaines est une entité
administrative spécialisée dont le rôle consiste
fondamentalement à fournir des conseils et assistance technique et
administrative, de façon à permettre aux chefs
hiérarchiques d'assumer leurs responsabilités en matière
de gestion des ressources humaines.
Elle a pour activité spécifique, la
planification, le recrutement, la formation, la motivation, la
rémunération, le contrôle et l'évaluation des
ressources humaines.
· L'informatique
La société GETMA-BENIN est un système
complexe par lequel transitent de très nombreux flux d'informations.
L'enjeu de toute entreprise, qu'elle soit de négoce, industrielle ou de
prestation de services, consiste donc à mettre en place un
système destiné à collecter, mémoriser, traiter et
distribuer l'information en temps réel.
Ainsi, le service informatique de GETMA-BENIN a pour mission
le suivi et la maintenance du parc informatique de la société. Il
dispose des machines et des logiciels modernes qui répondent aux
critères de la technologie actuelle. Il veille à la bonne
utilisation des machines par le personnel. Il a aussi pour mission de
contrôler le personnel pour qu'il n'utilise pas l'internet pour autres
raisons que professionnelles. Tous les soirs, à la fin de la
journée, il fait le point de la journée dans les
différents départements, et l'envoie au service
comptabilité. Cette opération est appelée
« interface ».
Le service informatique est en relation avec tous les
départements de la société.
D- La direction shipping
Le principal rôle de cette direction est la
consignation des navires. Sa mission commence par des formalités
administratives relatives à tout navire. Elle se poursuit avec le
chargement ou le déchargement des marchandises, ''opérations de
quai''. Spécialement dans le cadre de ces opérations, elle loue
les services de la Société de Manutention du Terminal à
Conteneurs (SMTC) pour la manutention des navires porte-conteneurs, et de la
Société Béninoise de Manutention Portuaire (SOBEMAP) pour
la manutention des navires tramps.
E- La direction transit
La direction transit s'occupe des formalités
administratives et douanières pour l'enlèvement et
l'expédition des marchandises pour le compte de son client, tant sur le
plan maritime que aérien et est en interconnexion avec NECOTRANS pour
des chargements de groupages maritime et aérien. Elle s'occupe
également des opérations de réacheminement des
marchandises vers les pays de l'hinterland.
F- La direction commerciale
Entité très importante de la
société, elle a pour mission d'aller à la recherche des
clients potentiels, de consolider les liens avec les différents clients
de la société afin de les fidéliser. Elle joue un
rôle prépondérant dans le remplissage des navires en
essayant d'octroyer des conditions de chargement attrayantes aux chargeurs par
la négociation du fret, d'éventuelles réductions de
surestaries et la transmission des doléances des clients aux armateurs
PIL et LINEA MESSINA.
SECTION II : Les ressources, les activités
et les performances de l'entreprise
Paragraphe I : Les ressources de l'entreprise.
A- Les ressources humaines
GETMA-BENIN dispose d'un personnel qualifié et
dévoué, dont l'effectif total est de 52 personnes, qui mettent
leurs compétences et leur savoir faire à sa disposition pour son
bon fonctionnement. Toutes les catégories socioprofessionnelles y sont
représentées. Le tableau ci-dessous présente l'effectif et
la part en pourcentage de chaque catégorie socioprofessionnelle dans
l'effectif total du personnel.
Tableau n°1 : Classification des
agents de GETMA par catégorie socioprofessionnelle
CATEGORIES
SOCIO-PROFESSIONNELLES
|
EFFECTIFS
|
POURCENTAGE (%)
|
Cadres supérieurs
|
6
|
11 .54
|
Cadres moyens
|
17
|
32.69
|
Agents d'exécution
|
29
|
55.77
|
TOTAL
|
52
|
100
|
Source : Service de Ressources Humaines
La société GETMA BENIN ne dispose pas assez de
cadres supérieurs, cela peut avoir une répercussion sur son
rendement.
B- Les ressources matérielles et
financières
Il s'agit ici des moyens matériels dont dispose
l'entreprise pour la réalisation de ses activités. En
comptabilité, ils sont appelés '' les immobilisations '', les
infrastructures, le matériel et équipement d'exploitation.
On distingue deux sortes d'immobilisations à savoir les
immobilisations incorporelles et les immobilisations corporelles.
Les ressources matérielles de l'entreprise sont
recensées dans le tableau ci-après :
Tableau n°2 : Tableau
d'immobilisation et d'amortissement de GETMA BENIN
Postes (éléments)
|
Valeur d'origine
|
Amortissement (31/10/2009)
|
VNC (31/10/2009)
|
Immobilisations incorporelles (I)
|
19 706 926
|
19 286 160
|
420 766
|
Logiciels
|
19 706 926
|
19 286 160
|
420 766
|
Immobilisations corporelles (II)
|
422 175 527
|
305 417 231
|
116 758 296
|
Aménagements bureaux
Matériels de manutention
Matériels de bureaux
Matériels informatiques
Mobiliers de bureaux
Mobiliers et matériels de Logement
Matériels de transport (véhicules)
Matériels de transport
(motos)
|
97 028 795
-
29 191 543
114 875 792
37 727 842
34 703 320
103 248 234
5 400 000
|
47 066 582
-
27 491 327
102 287 749
28 577 009
24 647 425
70 272 616
5 074 521
|
49 962 213
-
1 700 216
12 588 043
9 150 833
10 055 895
32 975 618
325 479
|
Total (I) + (II) :
|
441 882 452
|
324 703 390
|
117 179 062
|
Source : Service Comptabilité de GETMA
BENIN
En matière de ressources financières, GETMA
BENIN dispose des avoirs en caisses et dans quatre banques de la place :
Ecobank, BSIC (Banque Sahélo sahélienne pour l'Industrie et le
Commerce), SGBBE (Société Générale des Banques du
Bénin) et Bank Of Africa.
Paragraphe 2 : Les activités et les
performances de l'entreprise
A- Les activités de l'entreprise
GETMA BENIN est subdivisé en deux grands
départements : le shipping et le transit.
1- Le shipping
Le shipping offre deux prestations de service :
l'échange documentaire et l'assistance aux navires.
L'échange documentaire est une opération au
cours de laquelle le destinataire de la marchandise ou son mandant apporte des
preuves pour justifier de son droit de propriété sur la
marchandise. GETMA en contrepartie l'autorise à rentrer en possession de
la marchandise.
GETMA facture les frais de l'échange documentaire dans
les conditions où le client se présente au guichet dans un
délai bien précis. Au-delà de ce délai, il lui
facture les frais de surestaries.
L'assistance aux navires est une opération par
laquelle l'agent maritime ou le consignataire assiste les navires dans leurs
opérations dans l'enceinte portuaire. Ainsi, il accomplit les
formalités administratives nécessaires à l'accostage et
à l'appareillage des navires, veille sur les navires et assiste les
membres de l'équipage tout au long de leur séjour à
quai.
A la fin des opérations, toutes les dépenses
engagées pour l'assistance aux navires y compris les différentes
commissions sont facturées à l'armateur.
Les clients de GETMA BENIN recherchent une bonne prestation
de services, à faible coût et dans un délai très
bref. Ainsi, les clients de GETMA BENIN souhaitent une réduction de leur
temps d'attente devant les guichets de l'échange documentaire, et la
suppression des tracasseries et de la lenteur administrative nuisible.
La société GETMA BENIN a de nombreux concurrents
dont les plus redoutables sont MAERSK, GROUPE BOLORE, MSC etc.
Le département shipping de GETMA BENIN a plusieurs
prestataires de services, notamment pour son activité d'assistance aux
navires, au nombre desquels nous avons essentiellement la capitainerie du port
de Cotonou pour les formalités relatives à l'accostage, à
l'appareillage et au ravitaillement en eau des navires, les shipchandlers pour
le ravitaillement des navires en vivres, les hôtels (BENIN MARINA HOTEL,
HOTEL DU PORT, HOTEL DE L'ENTENTE) pour l'hébergement des navigants,
certaines compagnies aériennes (AIR France, AIR MAROC) etc.
2- Le transit
La principale prestation de service que le département
de transit offre est l'accomplissement des formalités administratives
relatives à l'enlèvement des marchandises à l'importation
et leur acheminement à l'exportation aussi bien dans le maritime que
dans l'aérien.
A la fin de chaque opération, GETMA facture ses
clients. Cette facture prend en compte les débours et les
différentes commissions.
Les clients de ce département trouvent abordables les
coûts relatifs à l'enlèvement de leurs marchandises mais
souhaitent un respect des délais de livraison.
Par rapport à cette prestation, GETMA a de nombreux
concurrents dont les plus redoutables sont MAERSK, le groupe Bolloré,
SOBEMAP, MSC, CONTRAT BENIN, CAT Bénin Logistique, etc.
Les principaux fournisseurs de ce département de
transit sont les transporteurs routiers, le Port Autonome de Cotonou, les
différents manutentionnaires, les sociétés de
consignation.
Dans le but de fournir une bonne prestation de services
à sa clientèle et de faire face à la concurrence, GETMA
BENIN dispose de logiciels et équipements informatiques modernes pour la
gestion des flux d'information tels que les logiciels THALIA et winSPOT.
Le logiciel THALIA dispose de plusieurs fonctions : le
Thalia-Page et le Thalia-Compta.
Thalia-page est adapté à tous les plans de paye,
grâce au paramétrage des rubriques qui composent le bulletin. Les
phases de traitement sont hiérarchiques, tant pour la bonne lecture des
rubriques que dans les opérations à produire pour établir
le bulletin.
Thalia-Compta offre une convivialité majeure pour la
lecture des données comptables et un accès aux fonctions
avancées, à la déclaration de TVA ou la liasse fiscale
complète.
Le logiciel winSPOT gère les flux import et export
permettant de récupérer un manifeste export à l'origine
pour en faire un manifeste import à destination.
Il gère les dossiers avec un suivi
détaillé de la documentation. Il est capable de prendre en compte
les débours pour un calcul de marge instantané.
Débarquement, sortie de conteneurs pleins ou vides,
entrée de pleins ou de vides, transfert, embarquement sont saisis en
quelques clics de souris.
Le winSPOT est un outil puissant de recherche qui permet de
connaître à tout moment la situation d'un conteneur sur un
terminal à conteneurs.
B- Les performances de l'entreprise
L'évolution du nombre d'escales par année pour
la direction de shipping et l'évolution du nombre des dossiers
traités par année au niveau de la direction de transit sont plus
illustratifs comme critères de performances.
1- La performance de la direction de
shipping
L'évolution du nombre d'escales par type de navire, de
2005 à septembre 2009 est mentionnée dans le tableau
suivant :
Tableau n°3 : Tableau de
l'évolution du nombre d'escales par année depuis 2005 jusqu'en
septembre 2009
Type de Années
Navires
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Portes conteneurs
|
64
|
82
|
86
|
90
|
115
|
Vraquiers et tankers
|
36
|
42
|
28
|
32
|
40
|
Total (nombre d'escales)
|
100
|
124
|
114
|
122
|
155
|
Source : Direction Commercial du
Shipping
L'évolution du nombre d'escales enregistré
depuis l'année 2005 jusqu'en septembre 2009 est
représentée par la courbe ci-après :
Figure n°1 : Courbe de
l'évolution du nombre d'escales par année depuis 2005 jusqu'en
septembre 2009
La courbe représentée montre une augmentation
continue du nombre d'escales de 2005 à 2009, avec une
légère diminution relevée en 2007. Ceci témoigne de
la bonne performance du département shipping de GETMA BENIN.
2- La performance de la direction de
transit
L'évolution des dossiers traités par la
direction de transit du 1er janvier 2005 en 30 octobre 2009 est
mentionnée dans le tableau suivant :
Tableau n°4 : Tableau de
l'évolution du nombre de dossiers traités par année depuis
2005 jusqu'en octobre 2009
Période
|
Nombre de dossiers
|
2005
|
926
|
2006
|
904
|
2007
|
1012
|
2008
|
862
|
2009
|
557
|
Total
|
4261
|
Source : Service Comptabilité de GETMA
BENIN
La courbe ci-après montre l'évolution du nombre
de dossiers traités par année depuis 2005 jusqu'en octobre
2009.
Figure n°2 : Courbe de
l'évolution du nombre de dossiers traités par année depuis
2005 jusqu'en octobre 2009
La courbe représentée montre une diminution
continue du nombre de dossiers traités de 2005 à 2009, avec une
légère augmentation relevée en 2007. Ceci témoigne
de la mauvaise performance du département transit de GETMA BENIN.
CHAPITRE DEUXIEME : DES OBSERVATION DU STAGE A LA
FORMULATION DE LA PROBLEMATIQUE.
Ce chapitre sera consacré à la restitution des
observations du stage, à l'identification des problématiques
possibles et à la spécification du sujet.
Section 1 : La restitution des observations du
stage
Nous avons effectué notre stage pendant deux mois dans
les deux départements de GETMA-BENIN. Nous avons observé le
fonctionnement de ces départements dont nous faisons la restitution des
travaux effectués.
Paragraphe 1 : Les travaux effectués
Le stage a commencé par une prise de contact avec
l'ensemble du personnel des différents services de la
société. Après quoi, fut mis en application le programme
qui ordonna le passage dans les deux départements composant
l'entreprise.
A- Le Transit
Au service transit, il nous a été permis de
suivre les différentes opérations : depuis la
réception des dossiers jusqu'à la remise de la marchandise au
destinataire. Nous avons plus été occupés par le transit
maritime où les tâches étaient plus considérables
que par le transit aérien.
Les opérations de transit commencent dès
réception des documents relatifs à la marchandise :
§ Un ordre de transit ;
§ Les originaux de connaissement ;
§ Les factures commerciales ;
§ le Certificat de Renseignement sur les Prix ;
§ Le certificat d'assurance ;
§ La liste de colisage.
L'ordre de transit se présente comme le contrat entre
GETMA BENIN et son client, un document dans lequel celui-ci définit
exactement la mission qu'il entend.
Une fois l'ordre de transit reçu avec les documents y
afférents, GETMA BENIN est garant de la marchandise pour ce qui concerne
l'enlèvement jusqu'à la livraison. Il engage donc les
opérations de transit en procédant d'abord à
l'échange documentaire. Pour faire l'échange documentaire, on
rassemble les documents suivants :
§ les originaux du connaissement ;
§ La carte d'importateur du client en cours de
validité si la marchandise est destinée à la
commercialisation ;
§ La carte professionnelle en cours de validité
de l'enleveur ;
§ La carte d'identité en cours de validité
de l'enleveur.
Sur les originaux de connaissements on met la mention
suivante : `' Pour acquit, Cotonou le (date)........'' Puis
l'on appose le cachet de la société, la signature et le
numéro de la carte d'identité de l'enleveur.
En général, les frais de l'échange
documentaire diffèrent d'une société à l'autre mais
généralement tournent autour de 32500 F CFA pour les
connaissements des marchandises conteneurisées.
Pour les conventionnels tels que le fer, le riz, etc., les
frais de l'échange sont calculés à raison de 118 F CFA la
tonne, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) comprise.
Après avoir payé les frais de l'échange,
on reçoit les documents suivants :
§ le Bon à délivrer ;
§ l'autorisation de dépotage ou de
sortie ;
§ le titre de transport ;
§ la facture de paiement des frais de
l'échange.
Puis intervient la saisie de la déclaration
douanière qui est une opération très délicate
puisque l'agent de transit a ici la responsabilité de déclarer
à la douane toutes les spécifications concernant la marchandise
et qui figurent sur le connaissement, notamment le poids, le nombre de colis,
la description de la marchandise. C'est en fonction de ces informations que le
logiciel de déclaration automatique de la douane indique le montant des
droits et taxes à payer.
Après le paiement des droits de douane, on
reçoit les documents suivants :
§ la quittance de la douane ;
§ le bon à enlever ;
§ la copie de la déclaration.
Avant de procéder à l'étape de la saisie
de la déclaration et au paiement des frais de douane, pour gagner du
temps, on paie en même temps l'acconage. Les documents
nécessaires pour le paiement de l'acconage sont :
§ le bon à délivrer (l'original) ;
§ l'autorisation de dépotage ou de sortie (la
copie) ;
§ la copie du connaissement.
Les redevances d'acconage varient selon d'une part le type de
conteneur et d'autre part le manutentionnaire.
Ensuite on procède au paiement des fais relatifs au
port. A ce niveau les documents qu'il faut sont :
§ la copie de la déclaration
(photocopie) ;
§ le bon à délivrer (photocopie) ;
§ le connaissement (photocopie).
Derrière la photocopie du connaissement on signe, on
met le cachet de la société et on notifie la date probable de
l'enlèvement. Après le paiement de ces frais on prend la facture
du port.
On paie aussi les droits et taxes relatifs au CNCB dont la
composition du dossier à fournir est :
§ la photocopie de la déclaration ;
§ la photocopie du connaissement ;
§ la copie du bordereau de suivi de la cargaison.
Les frais du CNCB sont calculés en multipliant la
valeur commerciale de la marchandise par 0.18% plus une redevance annuelle de
50.000 F CFA au titre de cotisation de la société importatrice
lorsqu'elle est à sa première opération de l'année
en cours.. Après le paiement des frais du CNCB, on reçoit juste
la facture de CNCB.
Après toutes ces formalités, on rassemble
certains documents pour passer à l'enregistrement au terminal à
conteneurs. Les documents nécessaires sont :
§ la quittance de la douane (photocopie) ;
§ le bon à enlever (photocopie) ;
§ l'autorisation de sortie ou de dépotage
(photocopie) ;
§ la facture de l'acconage (l'original) ;
§ la facture du port (l'original) ;
§ la carte d'identité professionnelle de
l'enleveur en cours de validité ;
§ le connaissement (photocopie).
Après l'enregistrement, on va sur le parc où se
trouve la marchandise et on la charge sur camion pour sa sortie.
A la livraison, on prend soin de délivrer au client le
bon de livraison, le document qui atteste que le client a pris possession de sa
marchandise.
Une seule omission de l'une des formalités et le
transitaire se retrouvera responsable des conséquences
éventuelles, car il doit faire preuve de professionnalisme.
Notre passage dans ce service nous a permis aussi d'avoir une
connaissance sur le groupage et le dégroupage. En effet, lorsqu'un
commerçant ne dispose pas suffisamment de volume de marchandises pouvant
remplir un conteneur, il confie ses colis à un commissionnaire de
transport qui se charge de regrouper les marchandises de diverses personnes
à destination d'un même port dans un conteneur.
A priori, le groupage se présente comme une
opération simple, mais elle peut s'avérer très complexe
compte tenu du nombre de personnes qui ont pu faire empoter leurs marchandises
dans le conteneur.
Elle commence d'abord avec le commissionnaire de transport
à qui les marchandises sont confiées. Ce dernier a la charge de
la marchandise jusqu'à la livraison au client. Le transporteur aura la
charge de la marchandise pendant la durée du transport. Et le
transitaire sera engagé pour les opérations d'enlèvement
et de livraison des marchandises aux divers clients. Pour un dommage survenu
à n'importe quel moment de la chaîne de transport, le
commissionnaire de transport reste responsable puisque ayant en charge
l'organisation du transport de bout en bout.
B- Le shipping
Le shipping désigne ici la mission d'agent maritime qui
est confiée à la société par les armateurs qui font
appel à ses services. L'agent maritime peut être entrepreneur
manutentionnaire, consignataire ou commissionnaire de transport.
La société GETMA Bénin en sa
qualité d'agent maritime agit principalement en tant que consignataire.
Tout d'abord, il est important de relever qu'il existe deux types de
consignataires :
- le consignataire de cargaison dont la mission
principale est de prendre livraison de la marchandise pour le compte de
l'ayant-droit. A ce titre, il doit en cas de nécessité, prendre
des réserves contre le bord, spécialement en cas de dommages ou
de pertes.
- le consignataire de navire : mandataire
salarié de l'armateur, choisi par ce dernier dans les ports où la
compagnie n'a pas de succursale, il effectue pour les besoins et le compte du
navire et de l'expédition les opérations que le capitaine
n'accomplit pas lui-même.
En effet, tout au long de notre stage, nous avons vu les
réalités d'un consignataire de navire. Dans ce rôle, GETMA
Bénin est le représentant des armateurs PIL et LINEA MESSINA. A
ce titre, elle se charge de réaliser toutes les formalités
administratives nécessaires à l'escale des navires de ses
mandants.
Les navires accostent selon leur ordre d'arrivée en
rade et en fonction de la disponibilité des quais.
Au nombre des formalités administratives à
remplir avant l'accostage du navire, nous avons à :
§ adresser une demande d'accostage au Commissariat
spécial du port (CSP) ; c'est un formulaire à remplir en
trois exemplaires dont un exemplaire est transmis à la capitainerie
après autorisation de la police spéciale du port.
§ adresser à la capitainerie, 48 heures avant la
date d'accostage du navire, l'AVAN (l'Avis d'Arrivée du Navire)
§ adresser à la société de
manutention, une demande d'équipe à laquelle on adjoint le
manifeste de la cargaison.
A la date d'accostage du navire, le Port Autonome
dépêche un pilote pour conduire le navire à quai. Une fois
le navire accosté, l'agent ou le consignataire monte à bord. Il
se charge d'aider le capitaine à remplir les formalités
administratives, notamment l'arraisonnement du navire.
Les formalités administratives
concernent certaines informations et ont pour objectif de recueillir
directement du commandant de bord certains renseignements :
§ la douane pour vérifier la cargaison et les
produits prohibés ;
§ la police de l'immigration, pour retirer les passeports
de l'équipage du navire, contre les shore-passes à
délivrer ;
§ le service sécurité du Port Autonome,
pour vérifier l'état du navire, avoir des renseignements sur les
produits dangereux et autres ;
§ La marine marchande pour vérifier la
validité des certificats du navire ;
§ Les services sanitaires pour vérifier la
validité des carnets de vaccination de l'équipage et s'assurer
qu'ils n'ont pas une ou des maladies contagieuses.
Une fois les activités de déchargement et de
chargement du navire terminées, un certain nombre de formalités
doivent être également remplies par l'agent consignataire, en vue
de l'appareillage du navire. Au nombre de ces formalités, nous
avons à:
§ adresser demande d'appareillage au Commissariat
spécial du port pour autorisation dont une copie est
déposée à la capitainerie ;
§ remettre au bord le Port Clearence visé par la
douane.
Le Port Clearence est un document délivré par
la douane et qui atteste que le navire est en règle vis-à-vis du
port d'où il s'apprête à appareiller. Le capitaine doit
présenter ce document dans son prochain port d'escale, sans quoi, il ne
peut accoster son navire.
Toujours, dans son rôle d'agent consignataire du navire,
GETMA a aussi la charge de procéder à l'approvisionnement en eau,
en gaz du navire, de veiller à la bonne santé des marins..., bref
de préparer le navire à subir les aléas du voyage
jusqu'à sa prochaine escale.
Par rapport à la cargaison, GETMA s'occupe non
seulement de la réception et de la livraison des marchandises
débarquées mais aussi de l'embarquement de marchandises à
destination d'autres ports.
Pour ce qui concerne les marchandises à embarquer,
GETMA dispose du pouvoir de négocier les contrats de transport,
d'encaisser éventuellement les frets, d'émettre et de signer les
connaissements correspondants.
Quant aux marchandises débarquées, elles sont
remises aux destinataires après que ceux-ci eurent accompli un certain
nombre de formalités dont le but principal est de vérifier qu'ils
sont réellement les destinataires des marchandises.
Pour prendre possession de la marchandise, le destinataire
doit se présenter au guichet des échanges documentaires de GETMA
muni des trois originaux du connaissement, de sa pièce d'identité
en cours de validité.
Le connaissement comme nous le savons, lui confère le
titre de propriétaire de la marchandise et aussi sert de titre de
transport. Il lui sera délivré compte tenu de la
conformité de ses documents un bon à délivrer et une
autorisation de prendre possession de la marchandise qu'il devra
présenter sur le parc de la SMTC.
En effet, GETMA ne disposant pas d'un terminal à
conteneurs dans l'enceinte du Port de Cotonou, elle loue les services de la
SMTC pour la manutention de ses conteneurs. Ce n'est que sur
présentation du Bon à Délivrer et de l'Autorisation de
prendre possession de la marchandise que la SMTC la relâche.
Bien que paraissant très simple, cette opération
donne souvent lieu à réflexion puisqu'elle met en jeu la
responsabilité de l'une ou de l'autre partie. Ici l'enjeu est de
remettre la marchandise à son propriétaire réel, parce
qu'aujourd'hui l'univers du commerce est gangrené par l'escroquerie
internationale.
Mis à part ces activités de
représentation des armateurs PIL et LINEA MESSINA, GETMA est aussi
souvent sollicitée par d'autres armateurs pour des activités de
consignataire. Il s'agit souvent des trampings qui sont des navires vagabonds.
Ils ne font pas une ligne régulière et servent souvent au
transport de produits pétroliers, de céréales (surtout les
sacheries).
Pour ces navires, GETMA ne joue qu'un rôle de
consignataire du navire, c'est-à-dire qu'elle veille à
l'accomplissement de toutes les formalités administratives relatives
à l'entrée et à la sortie des navires dans l'espace
géographique béninois et règle les problèmes post
départ du navire.
Paragraphe 2 : L'analyse des forces et des faiblesses
et définition de la problématique
Nous avons effectué notre stage dans la structure
d'accueil pendant deux mois. Cette période nous a permis de relever
certains constats dans le fonctionnement de cette entreprise. Nous les avons
regroupés en deux ordres : les uns qui peuvent fragiliser le
fonctionnement de l'entreprise (faiblesses) et les autres qui contribuent
à sa fiabilité (forces).
I- L'analyse des forces et des faiblesses
A- L'ANALYSE DES FORCES
Une force par définition est un élément
caractéristique d'un système ou d'une structure qui lui apporte
sa solidité, sa pérennité ou son efficacité. A cet
effet nous distinguons des atouts qui sont des forces internes et des
opportunités qui sont des forces externes à l'entreprise.
1- LES FORCES INTERNES
· Nous pouvons noter une gestion efficiente
des outils de communication.
Les employés ont la possibilité de s'appeler
entre eux. Cette communication se fait à partir de l'interphone. Cette
facilité évite les déplacements de bureau en bureau et
fait gagner du temps. La transmission des informations entre le personnel et la
direction générale se fait par intranet. Cette connexion
réduit les dépenses notamment celles du papier et d'encre et fait
gagner du temps.
· Disponibilité d'une technologie de
pointe pour la gestion des flux d'informations.
Pour la gestion des nombreux flux d'informations qui
transitent dans l'entreprise, GETMA BENIN dispose des logiciels comme
thalia et winSPOT qui permettent de
collecter, mémoriser, traiter et distribuer l'information avec un temps
de réponse suffisamment bref. Il dispose également d'un pack
informatique assez moderne.
2- LES FORCES EXTERNES
Les forces externes (opportunités) sont des facteurs
favorables, des chances d'affaire à saisir sur le marché.
· Une croissance soutenue grâce
à une bonne prestation de services du département shipping
Grâce à la qualité des services offerts
par GETMA BENIN à travers son département de shipping, une
nouvelle opportunité s'ouvre à GETMA BENIN, par l'annonce d'une
nouvelle ligne qui viendra s'ajouter aux deux lignes déjà
existantes que sont PIL et LINEA MESSINA.
B-L'ANALYSE DES FAIBLESSES
La faiblesse par définition est un
élément catalyseur qui perturbe, fragilise, affaiblit et
déforme le système.
Les faiblesses que nous avons pu relever dans le
fonctionnement de la structure sont les suivantes :
· Un milieu de travail peu favorable à
un meilleur rendement.
Le travail se fait dans un environnement peu favorable
à la concentration et à la réflexion. Les deux
départements Transit et Shipping sont concentrés dans un
même hall. Les bruits de téléphones, du
télécopieur, de l'électrocopieur atteignent tous les
employés travaillant dans le hall. Ceci agit sur la concentration des
employés et influence leur rendement.
· Une forte dépendance
énergétique de l'entreprise.
On note des coupures momentanées et
répétées du courant électrique. Ceci plonge le hall
dans le noir et rend le travail pénible car GETMA ne dispose pas d'un
groupe électrogène automatique. La mise en marche de ce groupe
électrogène nécessite un laps de temps.
· Absence de programme de renforcement de
capacité des agents.
Les employés recrutés au sein de la
société ne suivent aucune formation professionnelle pour
s'adapter aux diverses évolutions.
· Une secrétaire de Direction
surchargée.
La direction de shipping et celle de transit ne disposant pas
de secrétariat, toutes les tâches administratives de la
société sont envoyées à la secrétaire de
direction qui les exécute toutes. Elle se retrouve surchargée
dans ses fonctions.
· La complexité du processus de
décaissement pour le règlement des débours.
Le processus d'engagement des débours est trop
surchargé. Pour élaborer la demande de paiement des
débours, l'agent doit forcément présenter la facture de la
prestation à payer. Toutes les fois, l'agent est obligé d'aller
chercher la ou les factures puis revient au bureau pour faire la demande
de paiement des débours avant de retourner payer la ou les factures en
question. Ceci ralentit l'accomplissement des formalités pour
l'enlèvement des marchandises.
De plus, lorsque les demandes de débours sont
formulées par l'agent, elles doivent être signées par le
Chef Transit, ensuite envoyées à l'enregistreur de débours
puis reviennent chez l'agent avant d'être renvoyées chez la
secrétaire de direction. Une fois chez elle, elle les introduit chez le
Directeur d'Agence qui les signe avant de les transmettre au Directeur
Administratif puis reviennent chez la secrétaire. Ensuite les demandes
de débours passent le temps qu'elles peuvent passer dans le bureau de la
secrétaire, à cause de nombreuses tâches que cette
dernière accomplit, avant de revenir chez l'agent qui les fait aboutir
à la comptabilité pour le décaissement.
L'absence de l'un ou de l'autre dans le circuit bloque le
processus et retarde énormément les opérations de
transit.
· Indisponibilité de camions au moment
de chargement.
Pour la livraison des marchandises dont le poids est compris
entre 1,1 tonne et 5 tonnes, GETMA BENIN dispose de deux camions. Les deux
camions ne sont pas souvent utilisés car la plupart des marchandises
transportées a un tonnage supérieur à 5 tonnes.
La société soustraite donc les entreprises de
transport routier. Ces dernières ne respectent souvent pas les clauses
du contrat car elles ne mettent pas les camions à la disposition des
enleveurs au moment de la livraison. Ceci joue énormément sur les
délais de livraison des marchandises.
· Manque de formation professionnelle.
Le transit maritime manque de personnel. GETMA dispose de 03
enleveurs. Mais vu le nombre de dossiers que gère ce département,
ce nombre est insuffisant. Nous avons eu l'occasion de constater que pour la
réalisation de leurs activités, les enleveurs font appel à
des personnes extérieures à la société, qu'ils
rémunèrent sur fonds propres.
· L`inexistence d'un passeur en douane
interne à la société.
GETMA-BENIN ne dispose pas d'un passeur en douane interne.
Pour les formalités douanières, elle fait recours à un
passeur en douane externe à la société. On constate que le
problème de manque de personnel se pose également à ce
niveau.
De plus, ce passeur en douane n'est souvent pas disponible au
moment opportun où les frais de douane doivent être payés
car il est un particulier qui a beaucoup de dossiers à traiter. Or sans
accomplir les formalités douanières, les enleveurs ne pourront en
aucun cas poursuivre leurs opérations. Cette situation aussi retarde les
opérations.
· Mauvaise gestion des aléas du
terrain.
On remarque que les enleveurs internes ne disposent pas
souvent de moyens pour faire face aux imprévues du terrain notamment les
faux frais. Les enleveurs externes sont obligés de revenir au bureau
voir les enleveurs internes à chaque fois qu'ils rencontrent des
problèmes sur le terrain ce qui entraîne une perte de temps.
C- L'inventaire des forces et faiblesses et le
regroupement des faiblesses par centre d'intérêts.
1-L'inventaire des forces et des
faiblesses
Les observations que nous avons faites ci-dessus nous ont
permis de dégager les atouts (forces) et les insuffisances (faiblesses)
que présente notre structure d'accueil.
a- LES FORCES
On peut considérer comme forces les
éléments suivants :
1) Disponibilité d'une technologie de pointe pour la
gestion des flux d'informations ;
2) Une gestion efficiente des outils de
communication ;
3) Une croissance soutenue grâce à une bonne
prestation de services du département shipping.
b- LES FAIBLESSES
Au nombre des faiblesses, nous pouvons citer :
1) le milieu de travail peu favorable à un meilleur
rendement ;
2) une forte dépendance énergétique de
l'entreprise ;
3) l'absence de programme de renforcement de capacité
des agents ;
4) Une secrétaire de Direction surchargée;
5) la complexité du processus de décaissement
pour le règlement des débours;
6) l'indisponibilité de camions au moment de chargement
;
7) le manque de formation professionnelle ;
8) l'inexistence d'un passeur en douane interne à la
société ;
9) la mauvaise gestion des aléas du terrain.
L'analyse des différentes faiblesses relevées
à GETMA-BENIN laisse percevoir un certain nombre de défis que
cette structure devra résolument relever en vue de l'amélioration
de son fonctionnement et de l'optimisation de son rendement.
2-Le regroupement des faiblesses par centre
d'intérêts
Tableau n°5 : TABLEAU DE
REGROUPEMENT DES PROBLEMES PAR CENTRE D'INTERETS
Centres d'intérêts
|
Problèmes spécifiques
|
Problème général
|
Problématique
|
Conditions de travail
|
-Milieu de travail peu favorable à un meilleur
rendement.
|
Les conditions de travail sont peu satisfaisantes
|
Problématique de l'amélioration des conditions de
travail
|
Procédure d'enlèvement des marchandises
|
- Indisponibilité de camions au
moment de chargement.
- La complexité du processus de décaissement pour
le règlement des débours
-L'inexistence d'un passeur en douane interne à la
société
-Mauvaise gestion des aléas du terrain.
|
La lenteur dans la procédure d'enlèvement des
marchandises
|
Problématique de l'amélioration des
procédures d'enlèvement de marchandises
|
Ressources humaines
|
-Manque de formation professionnelle.
-Absence de programme de renforcement de capacité des
agents.
|
Défaillance dans la gestion des ressources humaines
|
Problématique de la gestion efficace des ressources
humaines
|
Organisation interne de la société
|
- Une secrétaire de Direction surchargée.
- Une forte dépendance énergétique de la
société.
|
Mauvaise organisation dans l'exécution des tâches
|
Problématique d'une meilleure organisation interne de la
société
|
I- La définition de la
problématique
Compte tenu de l'importance que revêt chacune des
problématiques identifiées, nous ne pouvons prétendre
à leur résolution dans un seul mémoire.
Aussi, avons-nous décidé de porter notre
choix sur une problématique qui nous permettra non seulement de mettre
en application nos connaissances acquises en matière de Gestion des
Transports et Logistique, mais encore d'apporter notre contribution à la
structure d'accueil à travers les approches de solutions que nous
suggérerons.
En effet, les problématiques relatives à
l'amélioration des conditions de travail, à la gestion efficace
des ressources humaines et à une meilleure organisation interne de la
société ne rentrent pas dans nos compétences en tant que
Technicien des transports.
Ainsi donc, nous retenons la problématique relative
à l'amélioration des procédures d'enlèvement des
marchandises dont le thème est :
« Contribution à l'amélioration
des procédures d'enlèvement des marchandises au port de
Cotonou : cas de GETMA-BENIN »
Nous avons porté notre étude sur le
département de transit compte tenu de sa mauvaise performance
représentée par la figure n°2.
La problématique se libelle à travers le
problème général de la lenteur dans les
procédures d'enlèvement des marchandises et les
problèmes spécifiques ci-après :
§ Indisponibilité de camions au moment de
chargement;
§ la complexité du processus de
décaissement pour le règlement des débours;
§ l'inexistence de passeur en douane interne à la
société ;
§ la mauvaise gestion des aléas du terrain.
A- La spécification de la
problématique
La problématique choisie revêt deux aspects
à savoir d'une part la lenteur dans les formalités
administratives et d'autre part, la lenteur dans les opérations
techniques (chargement, déchargement sur camions et surtout transport
des marchandises).
Le non respect des délais de livraison des marchandises
est une conséquence directe de la lenteur dans les procédures
d'enlèvement de celles-ci.
L'objectif de cette recherche est d'apporter des solutions
aux problèmes spécifiques liés à la
problématique retenue. Ces problèmes spécifiques sont les
suivantes :
§ Indisponibilité de camions au moment de
chargement;
§ La complexité du processus de
décaissement pour le règlement des débours;
§ L'inexistence de passeur en douane dans la
société ;
§ Mauvaise gestion des aléas du terrain.
Le problème spécifique relatif au manque de
passeur en douane nous semble se rapprocher de la problématique de la
gestion efficace des ressources humaines.
L'inexistence d'un passeur en douane dans la
société ne favorise pas une rapidité dans l'introduction
des dossiers à la douane.
Ce problème sera résolu une fois que la
société va embaucher un passeur en douane.
De ce fait, nous allons l'éliminer et centrer notre
réflexion sur les 03 problèmes spécifiques que
sont :
§ Indisponibilité de camions au moment de
chargement ;
§ La complexité du processus de
décaissement pour le règlement des débours;
§ Mauvaise gestion des aléas du terrain.
B- La détermination des séquences de
résolution de la problématique
La résolution de cette problématique
nécessitera une démarche méthodologique constituée
de deux grandes étapes.
Nous allons dans un premier temps fixer les objectifs de notre
recherche, identifier les causes supposées être à la base
de ces problèmes en vue de formuler les hypothèses, puis
construire le tableau de bord de l'étude et enfin nous ferons
référence aux apports antérieurs des auteurs à
travers la revue de littérature.
Dans un second temps, nous définirons la
méthodologie de recherche et analyserons les données recueillies
lors des enquêtes afin de déboucher sur les approches de solutions
et les conditions de leur mise en oeuvre.
Les séquences de la résolution de la
problématique se présentent comme suit :
§ la fixation des objectifs ;
§ l'identification des causes
supposées être à la base des
problèmes ;
§ la formulation des hypothèses ;
§ la construction du tableau de bord de l'étude
(T.B.E) ;
§ la revue de littérature ;
§ la méthodologie de recherche ;
§ la présentation et l'analyse de résultats
des enquêtes ;
§ la vérification des hypothèses ;
§ l'établissement du diagnostic ;
§ la proposition des approches de solutions ;
§ les conditions de mise en oeuvre.
La présentation du cadre physique et la
définition de la problématique déboucheront sur la
fixation des objectifs de l'étude.
Section II : Le cadre théorique de
résolution de la problématique.
Il sera question pour nous dans cette section de fixer les
objectifs que nous désirons atteindre à travers la
rédaction de ce mémoire, d'identifier les causes possibles,
d'élaborer les hypothèses et de faire la synthèse sur les
approches des différents auteurs.
Paragraphe 1 : Les objectifs de l'étude, les
causes possibles et les hypothèses.
Les objectifs que nous nous sommes assignés sont de
deux ordres conformément aux problèmes identifiés :
un objectif général et des objectifs spécifiques.
A- De l'objectif général aux objectifs
spécifiques
L'objectif général dans le cadre de cette
étude est de rendre compétitives les opérations de
transit de GETMA BENIN.
Pour atteindre cet objectif, nous avons formulé des
objectifs spécifiques en fonction des problèmes
spécifiques que nous avons déterminés plus haut. Ces
objectifs sont :
Objectif spécifique
n°1 : L'allègement du processus de
décaissement pour le règlement des débours.
Objectif spécifique
n°2 : la réorganisation du transport routier
de marchandises.
Objectif spécifique n°3 :
Une bonne anticipation sur les aléas du terrain.
Une fois les objectifs formulés, nous
procèderons à l'élaboration des hypothèses.
B- Les causes supposées et les
hypothèses
La détermination des causes supposées être
à la base des problèmes en résolution
précèdera l'élaboration des hypothèses de la
recherche.
Cause
générale : Une mauvaise gestion du
temps.
Hypothèse
générale : La mauvaise gestion du temps
est à la base de la lenteur dans les procédures
d'enlèvement des marchandises.
Cause supposée
n°1 : Manque de confiance à l'égard
des agents.
Hypothèse
n°1 : Le manque de confiance à
l'égard des agents est à la base de la complexité du
processus de décaissement pour le règlement des
débours.
Cause supposée n°2
: Absence d'un service logistique.
Hypothèse
n°2 : L'indisponibilité de camions au moment
de chargement est due à l'absence d'un service logistique.
Cause supposée
n°3 : Sous-information des dirigeants sur les
aléas du terrain.
Hypothèse
n°3 : La mauvaise gestion des aléas du
terrain résulte de la sous-information des dirigeants sur ces
aléas.
Le tableau de bord ci-dessous représente une
récapitulation de la dimension théorique de
l'étude :
Tableau n°6 : TABLEAU DE BORD DE
L'ETUDE (TBE)
Niveaux d'analyse
|
Problèmes
|
Objectifs
|
Causes supposées
|
Hypothèses
|
Niveau général
|
Problème
général
La lenteur dans les procédures d'enlèvement des
marchandises
|
Objectif général
rendre compétitives les opérations de transit de
GETMA BENIN
|
Cause générale
Une mauvaise gestion du temps.
|
Hypothèse
générale
La mauvaise gestion du temps est à l'origine de la
lenteur dans les procédures d'enlèvement des
marchandises.
|
Niveaux
Spécifiques
|
1
|
Problème spécifique
n°1
La complexité du processus de décaissement pour
le règlement des débours
|
Objectif spécifique n°1
Allègement du processus de décaissement pour le
règlement des débours.
|
Cause supposée n°1
Manque de confiance à l'égard des agents.
|
Hypothèse n°1
Le manque de confiance à l'égard des agents est
à la base de la complexité du processus de décaissement
pour le règlement des débours.
|
2
|
Problème spécifique
n°2
Indisponibilité de camions au moment de chargement
|
Objectif spécifique n°2
Réorganisation du transport routier de marchandises.
|
Cause supposée n°2
L'absence d'un service logistique.
|
Hypothèse n°2
L'indisponibilité de camions au moment de chargement est
due à l'absence d'un service logistique.
|
3
|
Problème spécifique
n°3
Mauvaise gestion des aléas du terrain.
|
Objectif spécifique n°3
Bonne anticipation sur les aléas du terrain.
|
Cause supposée n°3
Sous-information des dirigeants sur les aléas du
terrain.
|
Hypothèse n°3
La mauvaise gestion des aléas du terrain résulte de
la sous-information des dirigeants sur ces aléas.
|
Paragraphe 2 : La revue de Littérature
Toute recherche suppose la maîtrise des notions à
utiliser dans le domaine concerné. Il est d'une nécessité
impérieuse que nous ayons recours aux études antérieures
ayant trait à notre sujet de recherche pour la présentation de la
revue de littérature.
A- La clarification des concepts
Dans l'encyclopédie libre et collaborative wiktionnaire
nous pouvons lire deux différentes définitions de
contribution.
La première est : ce que chacun donne pour sa part
d'une dépense, d'une charge commune.
La deuxième quant à elle dit : tribut que
paient les habitants d'un pays occupé par l'ennemi pour se garantir du
pillage.
Exemple : Lever des contributions
sur les vaincus.
Mettre tout le pays à
contribution.
La définition recueillie sur le site
www.linternaute.com va un peu
dans le sens de la première définition de wiktionnaire. Ainsi
selon ce site, la contribution est l'action de contribuer à la
réalisation de quelque chose.
Le dictionnaire de l'informatique pour sa part définit
le mot contribution comme étant tout élément
composé par un individu et destiné à s'insérer dans
un projet commun.
La contribution est la participation financière que
supporte chacune des personnes qui partagent un intérêt commun.
Ainsi, par exemple, la contribution des époux aux
charges
du ménage, ou encore, la part de dette au paiement de laquelle sont
tenus des coobligés, autre exemple, la contribution des
copropriétaires aux charges communes.
Dans les procédures collectives, la contribution est la
part revenant à chacun des créanciers dans les sommes qui
proviennent de la liquidation des biens du débiteur commun.
En droit maritime, dans le cas d'" avarie commune", c'est la
part qui pèse sur chacun des
chargeurs
devant participer aux "sacrifices et aux dépenses extraordinaires
exposées pour le salut commun " en proportion de la valeur des
marchandises embarquées qui ont été sauvées.
(www.dictionnaire-juridique.com)
L'amélioration consiste à prendre quelque chose
pour le transformer en le rendant meilleur, résultat de cette action.
Exemple : Il s'opéra dans les moeurs une
amélioration sensible (www.wiktionary.org)
L'amélioration, c'est aussi un investissement dans un
fonds de terre ou dans une maison pour les mettre en état et pour en
augmenter le revenu.
Exemple : On est obligé de payer les
améliorations à un possesseur de bonne foi que l'on
dépossède. (www.wiktionary.org)
L'amélioration est encore les dépenses
engagées pour moderniser les habitations ou les mettre aux normes
d'habitabilité et de confort.
(c-m-finance.fr/index.php)
L'amélioration, c'est enfin la modification favorable obtenue sur une
plante par sélection et hybridation au niveau des semences.
(www.google.fr)
La procédure est un
processus pour
aboutir à un certain résultat.
En droit, la procédure désigne
l'ensemble des formalités requises pour la validité d'un acte ou
du déroulement d'une action en justice.
En programmation informatique, une
procédure, aussi appelée routine ou sous-routine, est une
fonction qui ne renvoie pas de résultat.
L'enlèvement est l'action d'enlever, d'emporter
quelque chose d'un lieu. Exemple: Procéder à
l'enlèvement d'un corps, d'un cadavre.
Il signifie plus ordinairement ravissement ; action par
laquelle une personne est enlevée malgré elle, ou par laquelle
une chose est enlevée malgré celui à qui elle appartient,
ou malgré celui qui la désire. Exemple :
L'enlèvement de Proserpine
(www.dicoplus.com)
Selon le Grand dictionnaire des langues françaises, une
marchandise est tout ce qui peut être objet de commerce à
l'exception des immeubles (www.mediadico.com)
Une marchandise est un produit de l'activité humaine,
direct ou indirect, essentiellement déterminé à être
un support à la forme d'échange.
(fr.wikipedia.org/wiki/Marchandises)
Etymologiquement le mot Port vient
du latin portus, qui se rapporte au grec qui signifie
passage... Les dictionnaires ont jusqu'aux
années 1930 défini le port (de mer, marchand, de commerce, de
pêche ou de guerre) comme un « enfoncement de la mer dans
les terres », naturel ou artificiel, donnant aux bateaux un abri
contre vents, courants et tempêtes.
Pour L. BAUDEZ : « un port
est le point d'arrivée et de départ du transport maritime
équipé et organisé pour assurer le transbordement des
voyageurs et des marchandises et pour remplir les fonctions commerciales qui en
résultent ».
Un port est donc un espace
aménagé situé sur le littoral maritime, sur les berges
d'un lac ou sur un cours d'eau et destiné à accueillir des
bateaux et des navires pour des opérations de chargement et de
déchargement des marchandises.
Nous pouvons donc dire qu'à travers notre thème
« La contribution à l'amélioration des
procédures d'enlèvement des marchandises au port de
Cotonou », nous voulons contribuer au respect des
délais de livraison à travers une amélioration dans les
procédures d'enlèvement des marchandises suivies par notre
structure d'accueil.
Les procédures d'enlèvement des marchandises au
port de Cotonou sont l'ensemble des formalités à accomplir au
niveau des différents maillons de la chaîne portuaire en vue de la
sortie de l'enceinte portuaire des marchandises débarquées au
port de Cotonou.
Les délais de livraison sont étroitement
liés aux procédures d'enlèvement des marchandises.
Connu encore sous l'appellation de Retard de Remise ou de
Sursis, le DELAI est avant tout, le temps accordé pour faire
une chose.
Ainsi donc, une gestion efficiente de temps dans les
procédures d'enlèvement des marchandises est indispensable au
respect des délais de livraison et par conséquent à la
satisfaction du client.
B- Les contributions antérieures à la résolution de la
problématique
1- Les contributions antérieures à la
résolution du problème de la mauvaise gestion du temps
« La gestion du temps s'énonce comme la
planification et l'organisation de notre relation au temps par rapport aux
activités que nous réalisons. Gérer son temps suppose
à priori que le temps est une propriété, ce qui est une
grave erreur, vu son inélasticité. Nous nous devons de bien
gérer notre temps, parce que nos réalisations sont calées
sur des échéances données. Nos performances en entreprise
étant mesurées à notre capacité à accomplir
d'innombrable tâches en peu de temps, il serait peu probable de nous
attendre à l'efficacité de nos boites en gérant mal notre
temps » affirme Emmannuel VIERA.
Ainsi pour une bonne gestion du temps il
suggère : « Il faut que nous arrivions à
faire la part des choses entre le temps de travail, de loisirs et le temps
à consacrer à la famille et aux amis. Il faut ensuite que nous
évaluions le temps que nous avons de disponible, lister nos
activités et les objectifs à atteindre, tout en les classant par
ordre de priorité et les caler dans notre planning, et enfin veiller au
respect de ce planning. Il serait également intéressant
d'éviter ce que j'appelle les dévoreurs du temps qui sont :
les visites non programmées, les longues discussions au
téléphone sur des sujets d'ordre personnel ... etc. Se dire
à chaque fois, qu'un objectif non atteint dans le délais est une
contre performance latente »
Ainsi l'une des causes de la baisse
d'intérêt pour le corridor béninois est, selon Abdou
Bontianti et Issa Abdou Yonlihinza dans leur mémoire
intitulé : « La RN6 : un exemple
d'intégration économique sous régionale et un facteur de
désenclavement du Niger », est le délai
élevé d'acheminement des marchandises en transit vers le
Niger.
Pour ces auteurs « les
délais élevés de livraison des marchandises en transit
vers le Niger explique dans une certaine mesure, l'abandon du corridor
béninois par les opérateurs économiques nigériens
pour la RN6 (Ghana), où le délai de livraison est
moindre ».
En plus de la gestion du temps, il faut une bonne
qualité de prestations de service pour qu'une entreprise soit
compétitive.
C'est ainsi que la norme ISO 8402-94 définit la
qualité comme suit : « ensemble des
caractéristiques d'une entité qui lui confèrent
l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés et
implicites ».
La norme ISO 9000 :2000 la définit comme
ceci : « Aptitude d'un ensemble de
caractéristiques intrinsèques à satisfaire des
exigences »
Pour Welch, l'ancien PDG de Général
Electric cité par Ph. KOTLER, B. DUBOIS, D. MANCEAU et K. KELLER (2006)
« la qualité est la meilleure source de
fidélité de la clientèle, le principal atout
vis-à-vis de la concurrence et le seul axe possible pour
présenter la croissance et la rentabilité ».
Une bonne gestion du temps et une bonne qualité
de services fournis, concourent à l'objectif de l'entreprise qu'est la
satisfaction des clients.
J. LENDREVIE, J. LEVY
et D. LINDON (2003) pour leur part
définissent la satisfaction comme le sentiment de plaisir
ou de déplaisir qui naît de la comparaison entre des attentes
préalables et une expérience de consommation.
2- Les contributions antérieures à la
résolution du problème de la lenteur dans les formalités
d'enlèvement des marchandises
Dans l'ouvrage « Le
transport » de D. CHEVALIER et F. DUPHIL (1995) les auteurs ont mis
en oeuvre les techniques appropriées à la gestion du transport de
marchandises à l'international. Dans leur exposé sur la
durée des formalités d'enlèvement des marchandises, ils
ont insisté sur le fait que dans certains ports des pays en
développement, les délais nécessaires aux
formalités douanières ajoutés à des
problèmes chroniques d'encombrement portuaire risquent de transformer en
course d'obstacles des expéditions techniquement simples.
Dans une étude menée en 1997, sur
quelques filières importantes à l'importation dans les ports de
Cotonou et de Lomé, le cabinet CATRAM-PARIS justifie la longue
durée des formalités par le fait que les autorités
portuaires attendent en général de récupérer la
copie du manifeste validé auprès des douanes, avant d'entamer la
procédure de facturation des redevances. Pour ce cabinet, les
systèmes automatisés de facturation desdites redevances,
lorsqu'ils existent, ne sont guères interconnectés aux
systèmes informatiques douaniers, de sorte que le traitement des
manifestes par le port, va de pair avec des délais d'émission et
de transmission souvent longs. Cette double intervention au niveau
documentaire, de la douane et de l'autorité portuaire,
révèle de toute évidence, un manque d'optimisation du
processus de partage d'informations entre intervenants.
Pour y remédier, le cabinet a proposé les
solutions suivantes :
- Le manifeste, en tant que support logistique, doit
être transmis à la fois aux autorités douanières et
aux autorités portuaires ;
- Les opérations de dédouanement des
marchandises en transit vers les pays de l'hinterland peuvent, le cas
échéant être reportées sur les ports secs ;
- L'information doit précéder la marchandise.
|
|
CHAPITRE PREMIER : LA PRESENTATION DES PROCEDURES
D'ENLEVEMENT DES MARCHANDISES AU PORT DE COTONOU ET LA METHODOLOGIE DE
RECHERCHE.
Section 1 : La présentation des
procédures d'enlèvement des marchandises au port de Cotonou
Nous commencerons cette section par la présentation des
procédures d'enlèvement des marchandises au port de Cotonou,
suivra ensuite la présentation des conséquences de la lenteur
dans les procédures d'enlèvement des marchandises à GETMA
BENIN.
(1.a) Paragraphe 1 : Présentation des
procédures d'enlèvement des marchandises au port de Cotonou
Les procédures d'enlèvement des marchandises
sont l'ensemble des formalités à accomplir aux niveaux des
différents maillons de la chaîne portuaire en vue de la sortie de
l'enceinte portuaire des marchandises débarquées au port de
Cotonou.
L'accomplissement de ces différentes formalités
nécessite plusieurs étapes et est situé à divers
niveaux.
Ø Au niveau du destinataire de la marchandise
ou son mandataire
Il doit procéder d'abord et avant tout à la
reconnaissance de la marchandise au lieu d'entreposage.
Pour ce faire, il peut recourir à « l'avis
d'arrivée » délivré par l'agent maritime ou le
consignataire du navire.
Ensuite se rapprocher du consignataire ou agent maritime pour
l'échange de connaissement dès le déchargement de la
marchandise.
Ø Au niveau du consignataire du navire ou
l'agent maritime
Plusieurs formalités donnant lieu à des remises
de documents sont accomplies au niveau du consignataire du navire ou de
l'agent maritime :
· l'envoi préalable au destinataire de la
marchandise ou à son mandataire, d'un « avis
d'arrivée » à titre d'information ;
· la délivrance du bon de compagnie contre la
remise par le réceptionnaire ou son représentant des originaux de
connaissement ou la lettre de garantie simple ou bancaire.
Les différents droits et taxes à acquitter ont
trait :
· aux frais d'échange de connaissement et
éventuellement ;
· aux frais d'établissement des manifestes
complémentaires ou des rectificatifs aux manifestes ;
· aux surestaries.
Il est à souligner que le destinataire de la
marchandise doit recourir aux services d'un commissionnaire agrée en
douane ou d'un transitaire légalement autorisé à accomplir
les formalités d'usage pour le compte de son commettant.
Ø Au niveau du transitaire ou du
commissionnaire agrée en douanes
Il intervient dans toute la procédure
d'enlèvement des marchandises et est l'interlocuteur
désigné du destinataire de la marchandise auprès des
autres intervenants portuaires que sont :
· l'agent maritime pour l'échange de
connaissement ;
· le bureau des douanes du port pour la
déclaration en douane et les opérations de dédouanement de
la marchandise ;
· le Port Autonome de Cotonou pour l'acquittement des
droits portuaires ;
· le Conseil National des Chargeurs du Bénin pour
l'acquittement des diverses taxes ;
· les sociétés de manutention pour
l'acquittement des frais de manutention et d'acconage;
· les transporteurs pour l'acquittement des frais de
transport.
A la fin des opérations d'enlèvement, le
commissionnaire agrée en douane perçoit diverses commissions (de
transit, sur débours, sur admission temporaire...) liées à
ces prestations de service.
Ø Au niveau du bureau de douane du
port
C'est le lieu de déroulement des diverses
formalités douanières qui débutent par le transfert
automatique suivi du dépôt d'une déclaration en douane
établie par le commissionnaire agrée, sur la base des originaux
des documents ci après :
· la facture fournisseur ;
· la facture fret, éventuellement ;
· le certificat d'assurance,
éventuellement ;
· le certificat de rapport sur les prix ;
· le certificat d'origine ;
· la licence d'importation pour certains produits.
Au niveau de l'accomplissement des formalités
douanières, il convient de distinguer plusieurs étapes :
· la saisie informatique de la déclaration en
douane ;
· l'enregistrement de la déclaration en
douane ;
· le paiement et l'obtention du cachet de travaux
supplémentaires (TS) effectués par la douane ;
· la centralisation des déclarations en douane et
leurs affectations aux différents inspecteurs par l'ordinateur ;
· la vérification de la déclaration en
douane par l'inspecteur suivie éventuellement d'une visite de la
marchandise sur le site pour s'assurer de la conformité des
renseignements mentionnés sur le document ;
· la liquidation de la déclaration par
l'inspecteur des douanes ;
· le contrôle et le visa du chef visite ;
· le paiement à la caisse des droits et taxes
suivi du retrait de la quittance ;
· l'obtention du « Bon à
enlever » de la douane ;
· le paiement éventuel des frais de
dépôt douane pour les marchandises ayant séjourné
dans le port au-delà du délai de franchise ou délivrance
d'une exemption dans le cas contraire.
Ø Au niveau du Port Autonome de Cotonou
(PAC)
Ici, sont perçus les divers droits liés à
l'exploitation des installations portuaires.
Pour les marchandises débarquées, le Port
Autonome de Cotonou établit, sur la base d'une photocopie du
connaissement et du Bon de compagnie, une facture :
· de la redevance de débarquement ;
· de la redevance de passage (les marchandises en transit
en sont exemptées) ;
· des pénalités de stationnement
prolongé, le cas échéant, pour les marchandises ayant
séjourné dans le port au-delà du délai
réglementaire de franchise fixé à 15 jours après le
départ du navire (les marchandises des pays de l'hinterland en sont
exemptées).
Ø Au niveau du conseil national des chargeurs
du Bénin (CNCB)
Il défend les intérêts des
opérateurs économiques importateurs et exportateurs et
perçoit à ce titre diverses taxes sur les opérations
d'enlèvement de marchandises au port de Cotonou.
Le commissionnaire agrée en douane dépose au
niveau de cette structure émettrice de factures, la copie originale et
une photocopie de la déclaration en douane en vue de :
· la délivrance d'un Bordereau de Suivi de
Cargaison (BSC) de régularisation en l'absence d'un BSC
préalablement délivré en bonne et due forme au port
d'embarquement ;
· la vérification du paiement de la taxe
annuelle ;
· l'émission de la facture relative à la
redevance CNCB qui représente 0,18% de la valeur en douane de la
marchandise.
Le transitaire obtient le visa du CNCB sur la
déclaration en douane ainsi qu'une quittance attestant le paiement des
diverses taxes du Conseil National des Chargeurs.
Il est à souligner que les pays enclavés sont
exemptés du paiement des diverses taxes du CNCB.
Toutefois la déclaration en douane doit revêtir
le visa de la représentation à Cotonou du Conseil des Chargeurs
des pays de l'hinterland utilisateurs du port de Cotonou.
Ø Au niveau des manutentionnaires
Avec l'ouverture aux entreprises privées du secteur de
la manutention des conteneurs en Avril 1998, trois sociétés de
manutention opèrent désormais au port de Cotonou. Il s'agit
notamment :
· de la société Béninoise des
Manutentions Portuaires (SOBEMAP) ;
· de COMAN-SA (filiale du groupe Maersk) ;
· de la Société de Manutentions du Terminal
à Conteneurs de Cotonou (SMTC, filiale du Consortium SDV-SBEM).
En ce qui concerne l'accomplissement des formalités
liées aux opérations d'enlèvement des marchandises, le
transitaire se fera établir au niveau du manutentionnaire
concerné et au vu de l'exemplaire du « Bon à
Délivrer » du consignataire, la facture d'acconage et
éventuellement de gardiennage en cas de séjour prolongé
des marchandises au port.
Le délai de franchise généralement
accordé varie de 09 à 15 jours à compter de la date
d'arrivée du navire.
Ø Au niveau des sociétés de
relevage
Encore appelées tâcherons manutentionnaires,
elles s'occupent des opérations de déchargement ou de chargement
des marchandises sur camions.
Elles sont rémunérées à la
tâche et sont souvent sollicitées par le destinataire de la
marchandise ou son mandataire à l'issue des formalités.
Ø Au niveau des transporteurs
En vue du transfert physique de la marchandise jusqu'à
son propriétaire, le transitaire s'adressera aux transporteurs routiers
ou ferroviaires selon le cas pour l'obtention d'un moyen de transport (camions
ou wagons de chemin de fer).
En dehors des frais de transports proprement dits, le
destinataire de la marchandise ou son mandataire doit s'acquitter de divers
droits d'entrée accompagnés d'une fiche d'accès au
port.
Ø Au niveau de la délivrance des
documents finaux
Il s'agit des divers bons à délivrer aux lieux
d'entreposage des marchandises, sur la base des documents obtenus par le
transitaire à l'issue de l'accomplissement des diverses
formalités précitées.
Ces bons qui font l'objet de contrôle au même
titre que les marchandises à la sortie de l'enceinte portuaire, sont
délivrés par les structures ci-après :
· manutentionnaire : bon de livraison de la
marchandise et bon de sortie du magasin ou du lieu d'entreposage ;
· Port Autonome de Cotonou : bon de sortie du
magasin ou du lieu d'entreposage ;
· douane port : bon de sortie du magasin ou du lieu
d'entreposage.
Quant au CNCB, il procède à la sortie de
l'enceinte portuaire au contrôle physique des marchandises et des
documents, sans délivrance de « Bon »
Les procédures d'enlèvement des marchandises au
port de Cotonou ainsi présentées, nous passerons à la
présentation des conséquences de leur application par GETMA BENIN
sur les délais de livraison des marchandises aux clients.
Paragraphe 2 : La présentation des
conséquences de la lenteur dans les procédures
d'enlèvement des marchandises de GETMA BENIN.
Il faut dire que les conséquences de la lenteur dans
les procédures d'enlèvement des marchandises de GETMA BENIN se
situent à deux niveaux.
Nous avons premièrement, les conséquences sur
les clients et deuxièmement les conséquences sur la
société.
A- Les conséquences sur les clients.
Nous nous sommes basé ici sur le temps mis par GETMA
pour la livraison des marchandises aussi bien destinées à la
consommation interne qu'à celles en transit.
Pour ce faire, nous avions relevé les dates
d'arrivée des navires au port de Cotonou et les dates où les
marchandises sont livrées aux ayants droits sur les dossiers
déjà bouclés.
Après traitement des données, nous les avons
regroupées suivant quatre modalités et consignées dans le
tableau ci-après :
Tableau n°7 : Le tableau
représentatif du temps mis par GETMA pour la livraison des marchandises
destinées à la consommation intérieure.
Modalités (xi) en jours
|
Effectifs (ni)
|
Fréquences (fi) en %
|
[2-3]
|
4
|
2,67
|
[4-7]
|
15
|
10
|
[8-14]
|
59
|
39,33
|
Plus de 14 jours
|
72
|
48
|
Total
|
150
|
100
|
Source : Etudes statistiques
La représentation graphique des fréquences donne
ce qui suit :
Figure n°3 :
Représentation graphique du temps mis par GETMA pour la
livraison des marchandises destinées à la consommation
intérieure.
Nous remarquons que seuls 2,67% des dossiers sont
traités dans le délai d'autant puisque le délai normal
pour livrer le client est de 48 heures sinon 72 heures au plus si tous les
documents sont à jour selon le chef transit et les enleveurs.
Au total 97,33% des dossiers sont traités
au-delà du délai normal, ce qui est une contre performance pour
l'entreprise.
La figure ci-dessus montre que 39,33% des clients sont
livrés au-delà d'une semaine et 48% au-delà de deux
semaines.
Nous précisons que nous ne nous sommes
intéressés qu'aux dossiers TMI c'est-à-dire
Transit Maritime à l'Import pour les marchandises mises à
consommation par opposition aux marchandises en transit sur les pays de
l'hinterland.
Nous avons déterminé deux causes après
avoir mené nos enquêtes par entretien auprès des enleveurs
et du chef transit : Une cause interne à l'entreprise et l'autre
externe.
La longue durée dans les formalités
douanières serait la principale cause externe selon les informations
reçues.
Alors, nous nous sommes penchés cette fois-ci sur les
TMI en transit sur les pays de l'hinterland car, selon nos observations et les
réponses à nos entretiens, les formalités
douanières pour ces marchandises ne posent aucun problème de
durée.
Les résultats sont consignés dans le tableau
ci-après après le traitement des données :
Tableau n° 8:
Le tableau représentatif du temps mis par GETMA pour la
livraison des marchandises en transit vers les pays de
l'hinterland
Modalités xi en jours
|
Effectifs ni
|
Fréquences fi en %
|
3
|
1
|
2
|
5
|
10
|
20
|
6
|
7
|
14
|
7
|
8
|
16
|
8
|
8
|
16
|
9
|
7
|
14
|
10
|
8
|
16
|
30
|
1
|
2
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Résultats d'enquêtes
La représentation graphique donne ce qui suit :
Figure n°4 :
Représentation graphique du temps mis par GETMA pour la
livraison des marchandises en transit vers les pays de
l'hinterland
D'après les résultats de nos recherches, la
plupart des marchandises sont enlevées dans un délai de 5 jours
et la durée d'enlevement de 50% des marchandises en transit sur les pays
de l'hinterland est de 7 jours.
Pour les marchandises en transit sur les pays de l'hinterland,
la date de livraison est celle de la sortie du dernier camion chargé du
port de Cotonou.
Nous concluons que mises à part les tracasseries
douanières, il existe d'autres causes aux retards dans la livraison de
marchandises.
Le dépassement des délais de livraison est donc
une conséquence de la lenteur dans les procédures
d'enlèvement des marchandises. Il handicape les clients, ne leur
permettant pas de rentrer en possesion de leur marchandises au moment voulu et
convenu.
B- Les conséquences sur la
société.
- A court terme
La perte de clients qui se traduit par une diminution
inquiétante du nombre de dossiers traités est une
conséquence de la lenteur dans les procédures d'enlèvement
des marchandises sur la société.
- A moyen terme
En nous référant au tableau n°4, celui de
l'évolution du nombre de dossiers traités par année depuis
le 1er janvier 2005 jusqu' au 30 octobre 2009, nous pouvons faire
une prévision de cette évolution sur les cinq prochaines
années par la méthode de double moyenne ou la
méthode de Mayer.
Tableau
n°9 : Le tableau de l'évolution
du nombre de dossiers traités par année depuis le 1er
janvier 2005 jusqu'en décembre 2009
Xi
|
Yi
|
2005
|
1
|
926
|
2006
|
2
|
904
|
2007
|
3
|
1012
|
2008
|
4
|
862
|
2009
|
5
|
670
|
La variable X représente la série des
années et on considère que 2005 est l'année de
référence de base.
La variable Y représente le nombre de dossiers
traités par année. Comme nous avons les données de 2005
jusqu'en octobre 2009, nous avons déterminé le nombre de dossiers
traités par mois pour pouvoir faire une estimation pour toute
l'année 2009.
Alors nous avons fait :
557 : 10 = 55,7 ce qui est sensiblement égal
à 56.
Nous avons supposé que le nombre de dossiers
traités à la fin du mois de novembre sera 56, même chose
pour le mois de décembre.
Ainsi pour l'année 2009, nous aurons 670 dossiers
traités.
Nous allons déterminer l'équation annuelle de
l'évolution des dossiers traités : Y = aX + b
Pour cela nous allons diviser la série des
années en deux et chercher la moyenne de chaque partie mais comme la
série est impaire nous allons calculer la moyenne des trois
premières années et ensuite la moyenne des trois dernières
années. Nous procèderons de la même manière pour
Y.
1ère sous série
2ème sous série
Xi
|
Yi
|
1
|
926
|
2
|
904
|
3
|
1012
|
Xi
|
Yi
|
3
|
1012
|
4
|
862
|
5
|
670
|
1= 2 2=
4
1= 947,33 2=
848
b= 947,33 -
(-49,65*2)
a= -49,65
b= 1046,63
Ainsi nous avons l'équation annuelle de
l'évolution des dossiers traités. Comme nous voulons faire une
projection dans les cinq années à venir alors nous allons
remplacer X dans l'équation par la nouvelle série
d'années.
Après calcul nous obtenons les résultats
suivants :
Tableau n°10 : Tableau
prévisionnel de l'évolution du nombre de
dossiers
Xi
|
Yi
|
2010
|
6
|
749
|
2011
|
7
|
699
|
2012
|
8
|
649
|
2013
|
9
|
600
|
2014
|
10
|
550
|
La représentation graphique de cette prévision
donne la figure ci-dessous :
Figure n°5 : La
représentation graphique de l'évolution prévisionnelle du
nombre de dossier à moyen terme
- A long terme
A cette allure, selon l'équation de l'évolution
annuelle des dossiers, si rien n'est fait pour améliorer sa performance,
le département transit de GETMA BENIN risque de perdre tous ses clients
en 2025.
SECTION 2 : La méthodologie de
recherche.
Nous entendons par méthodologie, le mode de
confrontation des idées issues à la fois de l'expérience
et de l'imagination, dérivées de l'observation en vue de
confirmer, de nuancer ou de rechercher ces idées de départ. Notre
méthodologie se basera sur la définition des techniques de
collecte des données d'une part, et d'autre part sur l'organisation et
la réalisation de nos enquêtes.
Paragraphe 1 : La dimension théorique de la
recherche.
A- Les outils de collecte des données
Dans cette partie, il s'agira pour nous de définir les
techniques de collecte des données auxquelles nous nous sommes
référés et qui nous ont permis de faire nos observations
et de procéder à la vérification des hypothèses
émises. Nous pouvons citer :
1- L'observation directe
Elle se définit comme le regard attentif que l'on
porte sur un phénomène ou une personne dans le but de percevoir
ou de sentir afin de transcrire. Elle sert à recueillir des
informations.
Nous avons donc utilisé notre sens d'observation
durant notre stage pour déceler les différents problèmes
de la société.
2- L'enquête
C'est la méthode de collecte des informations par
laquelle le chercheur pose des questions à la population de son
étude pour avoir les informations qu'il désire. Nous nous sommes
basés sur l'enquête par entretien pour mener notre recherche.
- L'enquête par entretien
C'est un entretien entre deux personnes, l'interviewer et
l'interviewé. Cet entretien est conduit et enregistré par
l'interviewer. C'est un outil de communication orale qui permet de recueillir
des informations d'une personne dans le cadre d'une recherche. L'entretien se
fait à un nombre restreint de personne.
3- La recherche documentaire
Elle consiste à rassembler les documents pertinents et
procéder à l'analyse de leur contenu, c'est aussi
l'opération par laquelle les documents sont choisis dans un stock
à la demande de l'utilisateur.
B- l'organisation de l'enquête
Il s'agit ici de préciser d'abord l'objectif de
l'enquête, d'identifier ensuite le cadre et la population de
l'enquête et de déterminer l'échantillon de l'étude.
1- L'objectif de l'enquête
Les données à recueillir de cette enquête
serviront à infirmer ou confirmer les hypothèses
élaborées parallèlement aux objectifs que nous nous sommes
fixés. Il s'avère alors nécessaire qu'une cohérence
soit observée entre les hypothèses émises et les
données à recueillir.
2- Le Cadre et la population de
l'étude.
Le cadre choisi pour la réalisation de l'enquête
est la direction de transit de GETMA-BENIN et les personnes concernées
par l'étude sont les enleveurs internes, les enleveurs externes, les
chauffeurs, l'assistante au responsable transit et le responsable transit
lui-même.
3- L'échantillonnage
La méthodologie en matière
d'échantillonnage préconise le choix d'un 10ème
de la population mère. Pour évaluer les conséquences de la
lenteur dans les procédures d'enlèvement des marchandises sur les
clients, nous nous sommes basés sur un échantillon de 150
dossiers de septembre 2008 au septembre 2009 pour les marchandises
destinées à la consommation intérieure et 50 dossiers du
1er janvier 2009 au 30 septembre 2009 déjà
bouclés mais relatifs aux marchandises en transit sur les pays
d'hinterland.
Le département de transit de GETMA-BENIN dispose de
trois enleveurs. Ces enleveurs font recours aux services de six enleveurs
indépendants non reconnus par la société. Nous avons donc
choisi de mener nos enquêtes par entretien avec ces neufs enleveurs,
quatre chauffeurs de la société, l'assistante du responsable
transit et avec le responsable lui même.
Aussi avons-nous élaboré un guide d'entretien
pour l'ensemble des personnes suscitées.
PARAGRAPHE 2 : La dimension empirique de la
recherche.
La vérification empirique consiste à rassembler
les données par les techniques citées ci-dessus à des fins
à la fois descriptive et d'administration de preuve.
A- La réalisation de l'enquête
Pour la réalisation de l'enquête, nous avons dans
un premier temps pris le soin de relever la durée de
l'enlèvement des marchandises sur les dossiers déjà
bouclés.
Dans un deuxième temps, nous avons
élaboré un projet de l'outil de collecte que sont les guides
d'entretien. C'est suite à cette étape que nous avons
procédé à la réalisation de l'enquête
proprement dite.
L'enquête a été réalisée sur
la base d'un guide d'entretien (annexe)
Nous avons réalisé une enquête interne
à partir d'un guide d'entretien avec les enleveurs, les chauffeurs de la
société, l'assistance du responsable transit et avec le
responsable lui même.
Les résultats des enquêtes nous permettront
d'avoir des informations sur les causes des problèmes et de confirmer ou
d'infirmer les hypothèses émises.
B- Les difficultés rencontrées et la
limite des données
1- Les difficultés
rencontrées
L'enquête a été réalisée,
non sans difficulté.
Ainsi nous avons été confrontés à
certaines difficultés parmi lesquelles :
- l'indisponibilité des dirigeants à
répondre à nos questions ;
- la méfiance de certains agents à satisfaire
nos préoccupations ;
- le refus de certains agents à nous donner certaines
informations ;
- la durée d'attente très longue avant d'avoir
les réponses à certaines requêtes ;
- l'ironie dans les réponses de certains
agents ;
- la difficulté d'accès aux archives.
2- La Limite de données
La première limite est que nous n'avons pas pu avoir
les avis du Directeur d'agence et du Directeur Administratif et Financer (DAF)
sur le sujet. Dans ce cas, il nous aurait manqué des informations
importantes qui auraient peut-être apporté plus
d'éléments à notre étude.
Une autre limite est que nous n'avions pas pu interroger tous
clients de la direction de transit de GETMA-BENIN. Pourtant, cette étude
menée aussi à leur niveau nous aurait permis de faire ressortir
d'autres éléments.
Quels sont alors les résultats de cette enquête
et à quoi serviront-ils ?
CHAPITRE DEUXIEME : LA PRESENTATION ET L'ANALYSE
DES RESULTATS, LES APPROCHES DE SOLUTIONS ET LEURS CONDITIONS DE MISE EN
OEUVRE.
SECTION 1 : La présentation et l'analyse
des résultats
Nous procèderons ici à la présentation
des données recueillies et à leur analyse, ensuite à la
confirmation ou à l'infirmation de nos hypothèses émises
avant d'établir notre diagnostic.
(1.b) Paragraphe1 : La présentation et l'analyse
des résultats
Il sera question pour nous de présenter les
résultats issus de notre enquête et d'en faire une
interprétation objective.
Les outils de collecte de données utilisés sont
les guides d'entretien.
Suite aux entretiens que nous avions eus avec les personnes
concernées par notre recherche, nous avons obtenu par rapport aux
problèmes spécifiques, les réponses ci
après :
Ø Problème spécifique relatif
à la complexité du processus de décaissement pour le
règlement des débours.
A la question de savoir si le processus de
décaissement pour le règlement des débours n'a pas un
impact sur les délais de livraison des marchandises, voici les
réponses obtenues :
· pour l'assistante du responsable transit, le processus
a aussi une part de responsabilité dans le dépassement des
délais de livraison des marchandises. Pour elle, ce processus ralentit
souvent les opérations de paiement des frais de douane dans les cas
où c'est la société elle-même qui engage les frais
pour le compte de son client. Or selon elle, sans l'accomplissement des
formalités douanières, les enleveurs ne pourront pas sortir la
marchandise.
· pour le responsable transit, c'est un processus qui
ralentit énormément leur activité.
· pour les enleveurs, le processus d'engagement des
débours adopté par GETMA ne permet pas une
célérité dans l'accomplissement des formalités.
Pour eux, ce processus leur fait perdre énormément du temps car,
selon leurs propos, « le circuit qu'emprunte la lettre de demande de
paiement de débours est trop long et nous embête
beaucoup ».
A la question de savoir pourquoi selon eux il y a
autant de signataires des demandes de paiement des débours,
voici les réponses obtenues :
· pour le responsable transit, c'est pour avoir une
transparence dans les dépenses engagées par la
société ;
· pour l'assistante du responsable transit et les
enleveurs, c'est un manque de confiance qui justifie cette situation.
v L'analyse des données du problème
spécifique n°1
100% des personnes interrogées affirment que le
processus de décaissement pour le règlement des débours
adopté par GETMA BENIN ralentit les opérations
d'enlèvement des marchandises.
90,9% des personnes interrogées affirment que le
nombre élevé de personnes signataires des demandes de paiement
des débours est dû à un manque de confiance à
l'égard des agents alors que 9,1% affirment que c'est pour avoir
une transparence dans les dépenses engagées.
Ø Problème spécifique relatif
à l'indisponibilité de camions au moment de
chargement.
A la question de savoir comment se fait le transport
routier des marchandises, voici les réponses obtenues :
· Pour toutes les personnes interrogées, GETMA
BENIN dispose de deux camions pour le transport des marchandises dont le poids
est compris entre 1,1 tonne et 5 tonnes ; pour celles dont le poids est
supérieur à 5 tonnes, la société sous traite des
entreprises de transport routier.
A la question de savoir quelles sont les
difficultés rencontrées avec ses entreprises de transport
routier, voici les réponses obtenues :
· très souvent, selon les enleveurs, ces
transporteurs routiers ne disent pas la vérité.
« Par exemple, les transporteurs routiers nous font croire que
les camions sont disponibles sur les lieux de chargement, mais au moment de
l'opération, nous nous rendons compte que les camions ne sont pas
disponibles » nous ont rapporté les enleveurs.
A la question de savoir à quoi est due
l'indisponibilité de camions au moment du chargement, voici les
réponses obtenues :
· Pour toutes les personnes interrogées, cela est
due l'inexistence d'un agent responsable du suivi des activités de
transport
v L'analyse des données du problème
spécifique n°2
100% des personnes interrogées affirment que GETMA
BENIN sous traite les entreprises de transport routier pour le transport des
marchandises. Elles reconnaissent que très souvent, les camions ne sont
pas disponibles au moment opportun.
100% des personnes interrogées affirment
également que l'inexistence d'un agent responsable du suivi des
activités de transport au sein de la société est à
la base de l'indisponibilité des camions au moment de chargement.
Ø Problème spécifique relatif
à la mauvaise gestion des aléas du terrain.
La question de savoir quelles sont les anomalies du
terrain est adressée principalement aux enleveurs. Voici les
réponses obtenues :
· Il s'agit des imprévus au nombre desquels
figurent en première place les faux frais.
A la question de savoir si l'administration met
à la disposition des enleveurs des moyens pour faire face aux
imprévus, voici la réponse obtenue :
· « Non, nous nous débrouillons
comme nous pouvons » nous ont révélé les
enleveurs.
A la question de savoir si les dirigeants sont au
courant des difficultés rencontrées sur le terrain,
voici les réponses obtenues :
· pour huit enleveurs, le fait qu'ils ne mettent pas les
moyens à leur disposition pour faire face à ces
difficultés suppose qu'ils n'en sont pas informés ;
· pour le dernier enleveur, les dirigeants sont bien au
courant des difficultés rencontrées, mais ne veulent pas mettre
les moyens à leur disposition.
v L'analyse des données du problème
spécifique n°3
100% des personnes interrogées affirment que les
anomalies du terrain sont surtout les faux frais.
100% des personnes interrogées affirment
également que l'administration ne met pas les moyens à leur
disposition pour faire face aux difficultés rencontrées sur le
terrain.
88,88% des personnes interrogées affirment que les
dirigeants ne sont pas au courant des difficultés
rencontrées alors que 11,11% affirment le contraire.
Il ressort également des divers entretiens que nous
avions eus, qu'il existe en plus des causes internes à la
société, des causes externes qui sont à la base du
problème général.
Ainsi donc, à la question de savoir quelles
sont les causes externes qui ralentissent les
opérations, voici les réponses obtenues :
o pour les enleveurs, il s'agit surtout de la lenteur de
l'administration douanière, mais également entre autres
de :
o la congestion portuaire
o la lenteur dans les opérations de positionnement des
conteneurs, de chargement et de déchargement des marchandises des
sociétés de manutention ;
o l'absence de certains documents dans le dossier
déposé par le client etc.
Paragraphe 2 : La vérification des
hypothèses et l'établissement du diagnostic
A- La vérification des
hypothèses :
Nous avons décidé de résoudre tous les
problèmes spécifiques en fixant comme seuil de décision,
tout item qui aura réuni un poids supérieur ou égal
à 60%
1- La validation de l'hypothèse
n°1 :
L'analyse des données obtenues lors de l'enquête
devrait nous révéler que le manque de confiance est à la
base de la complexité du processus de décaissement pour le
règlement des débours.
De l'analyse des données, il ressort que pour 90,9% des
personnes interrogées, le nombre élevé de personnes
signataires des demandes de paiement des débours est dû à
un manque de confiance alors que 9,1% affirment que c'est pour avoir une
transparence dans les dépenses engagées.
Nous déduisons donc que la complexité du
processus de décaissement pour le règlement des débours
est due à un manque de confiance de l'administration à
l'égard des agents ; ce qui confirme l'hypothèse
n°1.
Cette hypothèse est donc validée car le seuil de
décision est largement dépassé.
2- La validation de l'hypothèse
n°2
Il s'agit ici de vérifier si l'absence d'un service
logistique est à la base de l'indisponibilité des camions au
moment de chargement.
De l'analyse des données, il ressort que pour 100%
des personnes interrogées, l'inexistence d'un agent responsable du suivi
des activités de transport routier des marchandises au sein de la
société est à la base de l'indisponibilité des
camions au moment de chargement ; ce qui vient par conséquent
confirmer notre hypothèse n°2 qui dit que
l'absence d'un service logistique est à la base de
l'indisponibilité des camions au moment de chargement.
Cette hypothèse est donc validée car le seuil de
décision est largement dépassé.
3- La validation de l'hypothèse
n°3 :
L'hypothèse n°3 est que la mauvaise gestion des
aléas du terrain résulte de la sous information des dirigeants
sur ces aléas.
De l'analyse des données, il ressort que pour 88,88%
des personnes interrogées, les dirigeants ne sont pas au courant des
difficultés rencontrées alors que 11,11% affirment le
contraire.
Il découle de ce qui précède que la
troisième hypothèse selon laquelle la mauvaise gestion des
aléas du terrain résulte de la sous information des dirigeants
sur ces aléas est aussi vérifiée car le seuil de
décision est dépassé.
Toutes nos hypothèses étant ainsi
validées, nous allons à présent établir le
diagnostic.
B- L'établissement du diagnostic
Après la réalisation de l'enquête et la
vérification des hypothèses, nous pouvons dire qu'il existe des
problèmes internes propre à la direction transit de GETMA BENIN
qui ralentissent l'enlèvement des marchandises au port de Cotonou.
Les divers problèmes spécifiques sont dus
à :
Ø Le manque de confiance à
l'égard des agents
En effet, le manque de confiance à l'égard des
agents justifie le nombre élevé des signataires des demandes de
paiement des débours. Or ce nombre élevé des signataires
rend le processus long qui finalement retarde les opérations.
Les personnes interrogées affirment que le processus de
décaissement pour le règlement des débours adopté
par GETMA BENIN ralentit les opérations d'enlèvement des
marchandises.
Il serait donc nécessaire que les dirigeants prennent
des dispositions pour alléger le processus actuel de décaissement
pour le règlement des débours.
Ø L'absence d'un service logistique
Les matériels roulants notamment les camions sont
indispensables pour le transport des marchandises du port de
débarquement jusqu'aux lieux de livraison. Ils sont donc indispensables
dans les opérations d'enlèvement des marchandises.
L'organisation du transport des marchandises relève du
domaine de la logistique. Il est donc nécessaire qu'il y ait un service
chargé de la coordination de cette activité.
Ø La sous information des dirigeants sur les
aléas du terrain.
Pour escompter réaliser un bon rendement de la
direction transit, il est nécessaire que les dirigeants soient
informés de ce qui se passe sur le terrain, surtout des
difficultés que rencontrent les enleveurs.
Une fois informés, nous pensons qu'ils prendront des
dispositions pour que les enleveurs puissent résolument faire face aux
aléas du terrain dans des délais suffisamment brefs.
La réalisation de l'enquête nous a permis de
nous rendre compte qu'en dehors de ces causes qui sont internes à la
société, il existe des causes externes, c'est-à-dire ne
dépendant pas de la société, mais qui constituent des
handicapes pour le bon déroulement des procédures
d'enlèvement des marchandises.
Au nombre de ces causes externes, nous pouvons citer :
o surtout la lenteur de l'administration
douanière ;
o la congestion portuaire ;
o la lenteur dans les opérations de positionnement des
conteneurs, de chargement et de déchargement des marchandises des
sociétés de manutention ;
o l'absence de certains documents dans le dossier
déposé par le client etc.
Une fois le diagnostic établi, nous allons
suggérer des solutions en vue de la résolution des
problèmes identifiés.
Section 2 : La présentation des approches
de solutions et leurs conditions de mise en oeuvre
Cette section sera consacrée aux diverses solutions que
nous suggèreront par rapport aux problèmes identifiés et
aux conditions de leur mise en oeuvre
Paragraphe 1 : Les approches de solutions
Les approches de solutions se feront par rapport à
chaque problème spécifique.
A- Approches de solutions liées au
problème spécifique relatif à la complexité du
processus de décaissement pour le règlement des
débours.
Pour trouver une solution au problème de la
complexité du processus de décaissement pour le règlement
des débours qui a pour cause le manque de confiance à
l'égard des agents, voici ce que nous suggérons :
§ l'ouverture d'une caisse spéciale pour les
débours où les agents du transit puiseront les fonds avec
facilité pour accélérer les opérations.
B- Approches de solutions liées au
problème spécifique relatif à l'indisponibilité des
camions au moment du chargement :
Pour la résolution du problème spécifique
relatif à l'indisponibilité des camions au moment du chargement,
nous suggérons :
§ l'acquisition de nouveaux matériels roulants par
la société afin qu'elle internalise le transport routier des
marchandises.
§ la création d'un service logistique pour
coordonner les activités de transport routier des marchandises.
C- Approches de solutions liées au
problème spécifique relatif à la mauvaise gestion des
aléas du terrain
La cause réelle à ce problème de mauvaise
gestion des aléas du terrain est la sous information des dirigeants sur
ces aléas.
Pour remédier à ce problème, nous
suggérons :
§ l'organisation de séances de travail entre les
dirigeants et les hommes de terrain que sont les enleveurs, séances au
cours desquelles ces enleveurs pourront exposer les difficultés qu'ils
rencontrent sur le terrain et faire des propositions aux dirigeants.
Paragraphe 2 : Les conditions de mise en oeuvre des
approches de solutions
La mise en oeuvre des approches de solutions
suggérées nécessite qu'un certain nombre de conditions
soient remplies.
Il s'agit donc ici de formuler les conditions que nous jugeons
nécessaires pour la mise en oeuvre des approches de solutions que nous
avons suggérées pour la résolution des problèmes
spécifiques de notre étude.
A- Les conditions de mise en oeuvre des approches de
solutions au problème spécifique n°1 :
La gestion du temps est très importante au sein d'une
entreprise. Elle permet d'atteindre les objectifs dans un bref délai.
Pour éviter les allers et retours inutiles qui font
perdre du temps aux agents avant d'engager les demandes de paiement
débours, l'administration doit créer une caisse spéciale
pour les débours.
La caisse disposera de 10 millions au minimum qui serviront
aux agents du transit à payer rapidement et au moment voulu, les divers
frais nécessaires à l'enlèvement des marchandises. A la
fin de chaque semaine, les agents ayant fait recours à la caisse
procèderont à la régularisation avec les reçus
obtenus lors des paiements.
B- Les conditions de mise en oeuvre des approches de
solutions au problème spécifique n°2
Les approches de solutions suggérées pour la
résolution du problème spécifique relatif à
l'indisponibilité des camions au moment du chargement est
l'internalisation du transport routier des marchandises et la création
d'un service logistique pour coordonner cette activité.
Cette internalisation doit être progressive. La
société peut commencer par l'achat de 5 camions pour le transport
partiel de ses marchandises et confier le reste à quelques entreprises
de transport routier qu'elle juge sérieuses.
Ainsi donc, un programme d'internalisation progressive et
soutenu lui permettra avec le temps d'avoir sa propre flotte pour le transport
total de ses marchandises.
La mise en oeuvre de la suggestion relative à la
création d'un service logistique, passe par la mise sur pied d'un
comité dans lequel on retrouvera le Directeur d'agence, le Directeur
Administratif et Financier (DAF) et le responsable transit. Ce comité
aura pour mission d'étudier dans quelles mesures cette création
peut être effective.
C- Les conditions de mise en oeuvre des approches de
solutions au problème spécifique n°3
L'approche de solution suggérée pour la
résolution du problème spécifique relatif à la
mauvaise gestion des aléas du terrain est l'organisation de
séances de travail entre les dirigeants et les hommes de terrain que
sont les enleveurs.
Une séance de travail par trimestre serait
souhaitée pour discuter et échanger sur les problèmes
rencontrés sur le terrain lors de l'enlèvement des
marchandises.
De ces séances de travail jailliront à coup
sûr des solutions pour amoindrir les difficultés
rencontrées par les enleveurs sur le terrain.
Paragraphe 3 : Les recommandations à l'endroit
des autorités portuaires.
A ce stade de notre étude, nous avons pensé
à une série d'actions que les autorités en charge du port
de Cotonou devront mettre en oeuvre pour renforcer la fluidité des
trafics dans l'enceinte portuaire et permettre une optimisation des
procédures d'enlèvement des marchandises. Il s'agit :
§ du renforcement des effectifs de la douane au niveau du
port ;
§ de l'utilisation du parking aménagé dans
la bande des 200 mètres pour les camions chargés en attendant
leur sortie ;
§ d'appuyer le CNCB dans son projet de création
d'un nouveau parking à Glo-Djigbé ou ailleurs, mais dans un rayon
de 10 km à 20 km au plus ;
§ de ne faire entrer dans l'enceinte portuaire que les
camions en règle, munis de documents qui prouvent qu'ils ont du fret
déjà disponible ;
§ d'augmenter la capacité des parkings gros
porteurs périphériques ;
§ d'accélérer la création d'un port
sec dans la banlieue de la ville de Cotonou ;
§ de veiller au contrôle strict des textes
réglementant l'accès des camions au port de Cotonou et faciliter
le dépotage des conteneurs à domicile.
§ d'aménager des voies de dégagement pour
la sortie rapide des camions.
Par ailleurs, il est indispensable que le port assure aussi la
célérité dans le traitement des navires en prenant des
dispositions pour régler définitivement le problème du
dragage du bassin portuaire ; en mettant en place un mécanisme de
sanctions contre les réceptionnaires défaillants ; en
accélérant la cadence de traitement des navires et en augmentant
sa capacité d'accueil.
Tableau n°11 : Le tableau de
synthèse de l'étude (TSE)
Niveaux d'analyse
|
Problèmes
|
Objectifs
|
Causes réelles
|
Hypothèses
|
Approches de solutions
|
Niveau général
|
La lenteur dans les procédures d'enlèvement des
marchandises
|
rendre compétitives les opérations de transit de
GETMA BENIN
|
Une mauvaise gestion du temps.
|
La mauvaise gestion du temps est à la base de la lenteur
dans les procédures d'enlèvement des marchandises.
|
|
Niveaux
Spécifiques
|
1
|
La complexité du processus de décaissement pour
le règlement des débours.
|
L'allègement du processus de décaissement pour le
règlement des débours.
|
Le manque de confiance à l'égard des agents.
|
Le manque de confiance à l'égard des agents est la
cause de la complexité du processus de décaissement pour le
règlement des débours.
|
L'ouverture d'une caisse spéciale pour les
débours.
|
2
|
L'indisponibilité des camions au moment de
chargement.
|
Réorganiser le transport routier des marchandises.
|
L'absence d'un service logistique.
|
L'indisponibilité de camions au moment de chargement est
due à l'absence d'un service logistique.
|
-L'internalisation du transport routier de marchandises
-La création d'un service logistique
|
3
|
Mauvaise gestion des aléas du terrain
|
Bonne anticipation sur les aléas du terrain
|
La sous information des dirigeants sur les aléas du
terrain.
|
La mauvaise gestion des aléas du terrain résulte de
leur sous information par les dirigeants de la société.
|
organisation de séances de travail entre les dirigeants et
les hommes de terrain que sont les enleveurs
|
L
e délai de livraison est l'une des composantes
essentielles de la performance logistique d'une entreprise. Le respect
rigoureux des délais de livraison conformément au terme du
contrat par une entreprise est un facteur décisif dans le choix des
clients. La société GETMA BENIN doit alors redynamiser ses
opérations d'enlèvement des marchandises afin de livrer les
clients dans les délais conclus.
Le thème de notre étude :
« CONTRIBUTION A L'AMELIORATION DES PROCEDURES D'ENLEVEMENT DES
MARCHANDISES AU PORT DE COTONOU : CAS DE GETMA BENIN » nous a
permis d'identifier certains dysfonctionnements auxquels est confrontée
la direction de transit de GETMA BENIN. Il s'agit :
o de la complexité du processus de décaissement
pour le règlement des débours ;
o du manque de matériels et d'équipements
d'exploitation ;
o de la mauvaise gestion des aléas du terrain.
Nous nous sommes fixés comme objectif de rendre
compétitives les opérations de transit à GETMA BENIN.
Une fois l'objectif fixé, des hypothèses ont
été formulées et une enquête a été
menée auprès des enleveurs, des chauffeurs, de l'assistante au
responsable de transit et du responsable transit lui-même.
L'enquête a été réalisée
à partir d'un guide d'entretien dont les résultats ont conduit
à la validation des hypothèses et à
l'établissement du diagnostic.
Des approches de solutions ont été apportées
à chaque problème suivi de leurs conditions de mise en oeuvre
pour l'amélioration de la performance de la direction de transit de
GETMA BENIN.
Si aucune résolution n'est prise, comme cela a
été démontré au niveau des conséquences,
l'entreprise perdra tous ses clients en 2025.
Nous pensons que l'administration tiendra compte de nos
suggestions pour améliorer la performance de ce département.
I- Ouvrages
- KOTLER, KELLER, DUBOIS & MANCEAU (2006),
« Marketing
Management », 12ème
édition, Nouveaux horizons, Paris.
- LENDREVIE, LEVY & LINDON (2003),
« Mercator »,
7ème édition, Edition Dalloz.
- D. CHEVALIER et F. DUPHIL (1995)
« Gérer le transport des marchandises à
l'international ».
- Emmanuel VIERA
« Business-in-a-box », version
2007
II- Mémoires
1- NOUMONHESSI Mathieu et DEGBE-ABAGNON Victorin,
« L'optimisation des procédures d'enlèvement des
marchandises comme facteur de compétitivité au port de
Cotonou » Mémoire DTS ENEAM, Gestion des Transports et
Logistique.
2- Crêve-coeur F. KPONOU et Sandrine L.
AGONKAN, « Contribution à la réduction du
délai de passage des marchandises au port de
Cotonou ». Mémoire DTS ENEAM, Gestion Commercial.
3- Carine COUAO-Zotti,
« Problématique de l'amélioration de
l'organisation du travail au secrétariat de GETMA BENIN
S.A ». Mémoire DTS, ENAM Secrétariat.
4- Abdou Bontianti et Issa Abdou Yonlihinza,
« La RN 6 : un exemple d'intégration
économique sous-régionale et un facteur de désenclavement
du Niger »
III- Sites web
1- ww.portdecotonou.com
2- www.linternaute.com
3- www.memoireonline.com
4- www.wikipédia.com
5- www.google.fr
6- www.ptidico.com
7- www.dicoinfo.com
8- www.gestiondelentreprise.com
IV- Documents divers
1- M. Luc AGNANKPE (2008),
« Cours de transit et de
consignation » ENEAM/UAC/Option : Gestion ;
Filière GTL 2ème année.
2- M. Anasthase ALOGNINOUWA (2009),
« Cours de Logistique »
ENEAM/UAC/Option : Gestion ; Filière GTL
3ème année.
3- M. Angelo (2009) « Cours
de Gestion prévisionnelle et
budgétaire » ENEAM/UAC/Option :
Gestion ; Filière GTL 3ème année.
4- Cabinet COTRAM-Paris
(1997), « étude sur quelques filières
importantes à l'importation aux ports de Cotonou et
Lomé »
1- Quelles sont les causes du dépassement des
délais de livraison dans votre entreprise ?
2- Le processus de décaissement pour le
règlement des débours n'a pas un impact sur les délais de
livraison ?
3- Selon vous pourquoi y a-t-il au tant de signataires des
demandes de paiement des débours ?
4- Comment se fait le transport routier de
marchandises ?
5- Quelles sont les difficultés rencontrées avec
les entreprises de transport routier ?
6- Quelle est la cause de la sous utilisation des deux camions
de la société ?
7- Quelles sont les anomalies du terrain ?
8- L'administration met-elle des moyens à votre
disposition pour faire face aux imprévus ?
9- Les dirigeants sont-ils au courant des difficultés
que vous rencontrez sur le terrain ?
10- Quelles sont les causes externes qui ralentissent les
opérations d'enlèvement ?
L'Introduction
générale..........................................................................................
1
PREMIERE PARTIE
Chapitre premier : la présentation du
cadre de l'étude................................. 3
Section 1 : La présentation de
l'entreprise.......................................................
3
Paragraphe 1 : La
genèse......................................................................................
3
A- Le GETMA
International.............................................................................
3
B- Le GETMA
BENIN.........................................................................................
4
1-
L'historique..............................................................................................
4
2- La situation
juridique..............................................................................
5
Paragraphe 2 : L'Organisation et le fonctionnement de GETMA
BENIN........ 6
A- La Direction
régionale..........................................................................
6
B- La Direction
d'Agence............................................................................
6
C- La Direction Administrative et
Financière............................................ 6
· Les ressources
humaines.........................................................................
7
·
L'informatique.............................................................................................
7
D- La Direction
Shipping..............................................................................
8
E- La Direction
Transit.................................................................................
8
F- La Direction
Commerciale......................................................................
8
Section 2 : Les ressources, les activités et
les performances de
l'entreprise............................................................................................................
9
Paragraphe 1 : Les ressources de
l'entreprise............................................... 9
A- Les ressources
humaines .....................................................................
9
B- Ressources matérielles et
financières..................................................
9
Paragraphe 2 : Les activités et les performances
de l'entreprise................. 11
A- Les activités de
l'entreprise.....................................................................
11
1- Le
shipping.................................................................................................
11
2- Le
transit....................................................................................................
12
B- Les performances de
l'entreprise...........................................................
13
1- La performance de la direction de
shipping.......................................... 13
2- La performance de la direction de
transit.............................................. 15
Chapitre deuxième : Des observations du
stage à la formulation de la
problématique.......................................................................................................
17
Section 1 : la Restitution des observations du
stage..................................... 17
Paragraphe 1 : Les travaux
effectués..................................................................
17
A- Le
Transit......................................................................................................
17
B- Le
shipping...................................................................................................
21
Paragraphe 2 : L'analyse des forces et des faiblesses et
définition de la
problématique........................................................................................................
25
I- L'analyse des forces et des
faiblesses..................................................
25
A- L'analyse des
forces....................................................................................
25
1- Les forces
internes......................................................................................
25
2- Les forces
externes....................................................................................
26
B- L'analyse des
faiblesses.............................................................................
26
C- L'inventaire des forces et faiblesses et le regroupement
des faiblesses par centre
d'intérêts..................................................................................
30
1- L'inventaire des forces et des
faiblesses................................................. 30
a- Les
forces................................................................................................
30
b- Les
faiblesses..........................................................................................
30
2- Le regroupement des faiblesses par centre
d'intérêts ......................... 31
II- La définition de la
problématique.............................................
......... 32
B- La spécification de la problématique
....................................................... 33
C- La détermination des séquences de
résolution de la
problématique..............................................................................................
34
Section 2 : Le cadre théorique de
résolution de la problématique............... 35
Paragraphe 1 : Les objectifs de l'étude, les
causes possibles et les
hypothèses...............................................................................................................
35
A- De l'objectif général aux objectifs
spécifiques......................................... 35
B- Les causes supposées et les hypothèses
................................................ 36
Paragraphe 2 : La revue de
Littérature................................................................
38
A- La clarification des
concepts..................................................................
38
B- Les contributions antérieures à la
résolution de la problématique... 41
1- Les contributions antérieures à la
résolution de la mauvaise gestion du
temps..........................................................................................................
41
2- Les contributions antérieures à la
résolution de la lenteur dans les formalités d'enlèvement
des marchandises ........................................... 43
Chapitre premier :
Présentation des procédures d'enlèvement des marchandises
au port de Cotonou et la méthodologie de la recherche......
44
Section 1 : Présentation des
procédures d'enlèvement des marchandises au port de
Cotonou.................................................................................................
44
Paragraphe 1 : Présentation des procédures
d'enlèvement des marchandises au port de
Cotonou.................................................................................................
44
Paragraphe 2 : La présentation des
conséquences de la lenteur dans les procédures
d'enlèvement des marchandises de GETMA BENIN.....................
49
A- Les conséquences sur les
clients...............................................................
50
B- Les conséquences sur la
société...............................................................
53
Section 2 : La méthodologie de
recherche....................................................
57
Paragraphe 1 : La dimension théorique de la
recherche............................... 57
A- Les Outils de collecte des
données....................................................... 57
1- L'observation
directe..............................................................................
57
2-
L'enquête.................................................................................................
57
3- La recherche
documentaire..................................................................
58
B- l'organisation de
l'enquête..................................................................
58
1- L'objectif de
l'enquête...........................................................................
58
2- Le Cadre et la population de
l'étude...................................................... 58
3-
L'échantillonnage....................................................................................
59
Paragraphe 2 : La dimension empirique de la
recherche............................ 59
A- La réalisation de
l'enquête..................................................................
59
B- Les difficultés rencontrées et la limite des
données........................... 60
3- Les difficultés
rencontrées.....................................................................
60
4- La Limite de
données.............................................................................
60
Chapitre deuxième : La présentation
et l'analyse des résultats, les approches de solution et leurs
conditions de mise en oeuvre..........................................
61
Section 1 : La présentation et l'analyse
des résultats..................................... 61
Paragraphe1 : La présentation et l'analyse des
résultats................................. 61
Paragraphe 2 : La vérification des
hypothèses et l'établissement du
diagnostic................................................................................................................
66
A- La vérification des
hypothèses..................................................................
66
1- La validation de l'hypothèse
n°1 ..............................................................
66
2- La validation de l'hypothèse
n°2................................................................
66
3- La validation de l'hypothèse
n°3................................................................
67
B- L'établissement du
diagnostic...................................................................
67
Section 2 : La présentation des approches
de solutions et leurs conditions de mise en
oeuvre.......................................................................................................
69
Paragraphe 1 : Les approches de
solutions......................................................... 69
A- Approches de solutions liées au problème
spécifique relatif au à la complexité du processus de
décaissement pour le règlement des débours
........................................................................................................................
70
B- Approches de solution liées au problème
spécifique relatif à l'insuffisance des matériels
roulants......................................................... 70
C- Approches de solution liées au problème
spécifique relatif à la mauvaise gestion des aléas du
terrain........................................................................
70
Paragraphe 2 : Les conditions de mise en oeuvre des
approches de
solution......................................................................................................................
71
A- Les conditions de mise en oeuvre des approches de solution
au problème spécifique
n°1................................................................................................
71
B- Les conditions de mise en oeuvre des approches de solution
au problème spécifique
n°2................................................................................................
71
C- Les conditions de mise en oeuvre des approches de solution
au problème spécifique
n°3..............................................................................................
72
Paragraphe 3 : Les recommandations à l'endroit des
autorités
portuaires................................................................................................................
72
Conclusion...............................................................................................................
75
Bibliographie..........................................................................................................
77
Annexe.....................................................................................................................
79
Table des
matières................................................................................................
81