Les services d'annuaires LDAP: application au référencement dans les transports terrestres camerounais( Télécharger le fichier original )par Dany Stéphane ZIE FOMEKONG Ecole supérieure de commerce et de gestion - Siantou - Marster en informatique approfondie 2006 |
B. Comparaison avec d'autres systèmes1. Les caractéristiques propres d'un annuaire électroniqueNous avons défini un annuaire comme étant « «une base de données optimisée pour les opérations de lecture, et supportant des opérations de recherche et de navigation avancées» ». Un annuaire électronique possède cependant d'autres caractéristiques essentielles que nous allons citer. Un annuaire électronique peut ainsi être
caractérisé par le fait que l'information y est stockée de
manière structurée et hiérarchisée. Il existe une
hiérarchie aussi bien dans l'information stockée, que dans la
modélisation des données. On trouve dans cette
modélisation beaucoup des concepts de la programmation orientée
objet, comme des notions de classes, d'objets, d'attributs, et
d'héritage. Les annuaires électroniques sont aussi prévus
pour être distribués et répliqués à grande
échelle. Ceci explique la nécessité de ces protocoles de
communication. 2. Comparaison avec les bases de donnéesIl est important de souligner les différences entre base de données relationnelles et annuaires. Un annuaire électronique n'a pas pour vocation de stocker uniquement des informations sur des personnes. Il peut être utilisé comme base dans de nombreux types d'applications. C'est donc en connaissant ces différences, qu'il sera possible de choisir le bon type de stockage pour chaque type d'application. La première différence est qu'un annuaire
électronique est conçu pour être consulté, bien plus
que mis à jour. Le rapport lecture sur écriture est donc plus
élevé dans les annuaires électroniques que dans les bases
de données relationnelles. La contrepartie de cette facilité est l'absence de transactions et de procédures stockées. Il faudra donc faire attention lors de l'exécution d'opérations complexes, et gérer du côté applicatif les erreurs. Comme autre type de restriction, il n'existe pas dans les annuaires de notions de cohérence. Ainsi la notion de clé étrangère n'existe pas. S'il est possible de modéliser un attribut en lui imposant d'être un lien vers une entrée de l'annuaire, il est impossible de contrôler si le noeud pointé appartient à une branche précise ou s'il appartient à une certaine classe d'objet (1). Une différence plus mineure concerne le type de recherches que l'on peut effectuer sur des bases de données et des annuaires. Si les annuaires permettent dans un certain sens d'effectuer des recherches assez évoluées (recherches approximatives ou phonétiques), ils ne possèdent pas l'équivalent de l'instruction SQL joint pour fusionner des informations de plusieurs sources. Mais les bases de données n'offrent pas les facilités de déploiement et de réplication que l'on a avec les annuaires. Il n'existe pas non plus de protocole universel permettant à un client quelconque de contacter un serveur quelconque, comme c'est le cas pour la norme LDAP ou la norme X500 avant elle. Chaque base de données relationnelle a son propre protocole réseau, qu'elle ne partage pas avec les autres bases. On peut résumer cette comparaison par le tableau suivant : Tableau 1: tableau comparatif ldap/base de données |
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