2.
Le nommage des données
a. Choix du suffixe
Contrairement aux annuaires X500 les annuaires LDAP n'ont
à vocation à s'insérer dans un annuaire universel.
Dès lors, contrairement à leurs ancêtres, chaque annuaire
peut avoir la racine qu'il veut. Il n'existe pas d'obligation à
respecter. La norme X500 imposait aux annuaires d'entreprises parisienne par
exemple d'avoir un suffixe de la forme l=paris,o=fr.
Dans la norme LDAP chaque annuaire fait ce qu'il lui
plaît, et peut prendre comme racine, comme suffixe, ce qu'il veut. Le
suffixe est devenu l'identifiant d'un annuaire.
Il existe néanmoins une RFC, la [rfc2377] qui apporte
un peu de cohérence dans le choix des suffixes. Elle permet de
construire un suffixe à partir d'un nom de domaine, et en utilisant
l'attribut dc. Cette RFC propose tout simplement de transformer tous les
éléments d'un nom de domaine en valeur de l'attribut dc. Ainsi
l'annuaire l'entreprise dont le nom de domaine est siantou.com sera
dc=siantou, dc=com.
b. Nommage des
entrées
Le nommage des entrées consiste à choisir un
attribut, qui sera utilisé pour nommer les entrées. Il s'agit
donc de choisir le RDN de chaque branche. Cet attribut doit permettre de
désigner sans ambiguïté une entrée. C'est à
dire que sa valeur doit être unique dans chaque branche. Le
deuxième élément à prendre en compte est sa
stabilité. Il est préférable en effet qu'une entrée
ne change guère d'identité. Cela est d'autant plus vrai dans le
cas des entrées possédant des descendants.
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