Conclusion générale
Le crédit bancaire est un contrat financier qui met en
relation un prêteur (banque) qui est à excédent de
liquidité et un emprunteur (client) qui est à déficit de
liquidité sur un marché financier. Ce financement peut
s'effectuer de façon directe ou de façon indirecte. La notion
d'information dans ce processus est d'importance capitale. Le principe
d'asymétrie d'information a conduit les clients à
bénéficier de certains atouts mais surtout à la banque de
limiter des désagréments en recherchant de manière accrue
l'information, en vérifiant les documents fournis, en contrôlant
l'exécution des contrats.
Le prêteur en mettant à la disposition du demandeur
de liquidité des fonds doit éloigner au maximum des
éventuels risques. Il peut procéder par l'intermédiaire
financière. Les intermédiaires financiers assument le risque de
crédit et le gèrent grâce à la direction des
risques. Les contrats qu'ils proposent sont meilleurs que ceux offerts par le
marché.
Les données financières relatives à l'octroi
du crédit bancaire sont correspondantes à une étude sur le
passé, le présent et le futur de l'entreprise. C'est ainsi que
toute étude de crédit effectué suivant le plan d'analyse
ainsi défini doit aboutir à une conclusion motivée.
L'essentiel pour le banquier consiste à prendre conscience des risques
qu'il assume et avant tout, à analyser les facultés de
remboursement effectif par le client.
Ainsi, la banque institution par excellence, sur le plan
financier c'est la plus spécialisée dans ce domaine
précis, détient le pouvoir d'octroyer des crédits. Elle
est libre d'accepter ou de refuser l'octroi de concours sur la seule
considération des risques que le solliciteur comporte et ses
capacités financières. Dans le domaine monétaire, la
banque ne se limite pas à l'octroi de crédits lui-même,
mais aussi en sa capacité à régulariser la masse
monétaire et à s'adopter à la flexibilité de
l'environnement qui ne cesse de devenir de plus en plus complexe. Le banquier
est le seul arbitre des risques de chaque opération, et demeure libre de
refuser des crédits lorsque le demandeur du crédit ou la nature
de l'opération ne lui inspire pas confiance.
Cependant, la décision de financement d'un projet
d'investissement est tributaire de plusieurs critères et conditions
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
· BERNET Rollande Luc,
«Principes de technique bancaire», 24ème
édition DUNOD, Paris, mai 2006.
· GOURIEROUX Christian, TIOMO
André, «Risque de crédit une approche avancée»,
édition ECONOMICA, Paris, 2007.
· HADJ SADOK Tahar, «Les
risques de l'entreprise et de la banque», édition DAHLAB, Alger,
2007.
· MANSOURI Mansour,
«Système et pratiques bancaire en Algérie»,
édition HOUMA, Alger, 2005.
· PAUGET George, BETBEZE Jean-Paul,
«Les 100 mots de la banque que sais-je?», édition PUF, Paris,
mai 2007.
· PUPION Pierre Charles, Economie et
gestion bancaires, DUNOD, Paris, octobre 1999.
· SYLVIE de COUSSERGUES, Gestion de
la banque du diagnostic à la stratégie, DUNOD
4ème édition, Paris, octobre 2005.
REVUES
· A.CONTESSE in revue banque,
numéro 576 Maîtrise du risque de crédit sur le terrain,
Paris, décembre 1996.
AUTRES
· Support pédagogique
2ème année, «Financement de
l'exploitation», société inter- bancaire de formation
(SIBF), Alger.
|