4 .3. FONCTIONNEMENT DU LOGICIEL
Les maillages désirés sont crées
après avoir défini les interfaces. Une fois
générés, la définition des caractéristiques
géomécaniques des terrains suit avec la prise en compte de l'eau
pour l'obtention des contraintes et des déformations totales. Les
analyses s'en suivent en tenant compte des déplacements et des phasages
d'excavation. Les boulons ne connaissant pas une modélisation parfaite,
ne sont pas pris en compte de sorte que nous travaillons dans des conditions
limites de stabilité. Le modèle nous montre avec des
flèches, les directions préférentielles et les sens des
contraintes susceptibles d'induire des déformations plastiques. Dans un
premier temps les analyses sont faites en considérant que le milieu
n'est pas encore excavé et la deuxième est faite dans la phase
d'équilibre apparent excavation-roche montrant le sens des vecteurs de
déplacement.
4.4 .MAILLAGE
Etant donné l'étendue des excavations, nous
avons choisi de modéliser les ouvrages en déformations planes
comme Mestat et Arafati (1998) ont procédé. Comme
susmentionné, le maillage a une extension horizontale de 30 m et
verticale de 45 m. Il comprend 2080 éléments et
3302noeuds en terrains non excavés et 2408
éléments et 3696 noeuds en terrains avec excavations. Les
maillages utilisés sont représentés sur les figures 4.
(Avant l'excavation) et 4. 5 (avec les excavations).
4.5. CONDITIONS AUX LIMITES
Le déplacement horizontal est bloqué sur les
limites verticales du maillage. La base du maillage est maintenue fixe tant
horizontalement que verticalement. Le massif est considéré comme
étant complètement imbibé d'eau par conséquent, les
parois des ouvrages sont continuellement mouillée.(Coquillay S.,2005)
4.6. PRESENTATION DES RESULTATS
Deux cas de simulations numériques ont pu être
considérés. Le premier est en condition de terrain non
excavé et sert de référence. Le second cas prend en compte
la présence de l'excavation afin de déterminer l'importance du
phénomène crée par et au sein des ouvrages.
Les résultats qui seront plus particulièrement
analysés sont les déplacements et leur localisation et les
contraintes induites par l'ouverture dans les roches. Nous ne tenons pas compte
de l'endommagement en surface car l'on se trouve à très grande
profondeur en milieu purement industriel.
4.6.1. RESULTATS EN TERRAINS VIERGES
La cavité n'est pas encore faite. Aucune rupture
n'apparait car le terrain se trouve encore dans ses conditions initiales. C'est
donc un état stable. Une série des figures montre le comportement
du massif à l'état initial (figures 3. 3. 3. )
La répartition des charges qui se développent
au sein du massif rocheux est clairement visible. On observe de même la
présence des contraintes de traction dans d'autres bancs au voisinage
des interfaces.
|