IDENTIFICATION DU JURY
PRESIDENT :
VICE-PRESIDENT :
MEMBRES :
L'un des aspects les plus enthousiastes de
l'évolution scolaire et universitaire est sans doute le rapprochement ou
la synergie université-entreprise. Ceci est un complément de
formation qui est impossible à donner dans un contexte scolaire ou
universitaire. C'est pour se conformer à cette exigence qu'après
trois (03) années d'études universitaires, nous nous sommes
rapprochés de différentes entreprises et institutions publiques
comme privées pour solliciter leur accord pour un stage pratique de deux
(02) mois au sein de leur structure. Bénin Télécoms S.A.
a répondu très tôt et favorablement à notre demande
.Ce stage a pour nous une très grande importance, car il nous a permis
d'être confrontés à la réalité de
l'entreprise avec ses problèmes et une multitude de solutions pour les
résoudre parmi lesquelles, il faut choisir la meilleure ou la moins
mauvaise.
Nous espérons qu'à travers ce travail,
nos camarades étudiants et chercheurs trouverons des réponses
à leurs inquiétudes et si possible poursuivront l'oeuvre
entamée, toute oeuvre humaine n'étant parfaite.
Je dédie ce travail :
(1) A ma mère Mariam ABOUBAKAR, pour ses sacrifices et
conseils inoubliables, son soutien financier, moral et son amour, tu demeures
une mère qui oeuvre pour le bonheur de ses enfants, l'amour d'une
mère que nul n'oublie, que Dieu te comble de ses grâces ;
(2) A mon feu père Malloum GONI, qui a su m'inculquer
le sens de la rigueur et l'amour du travail bien fait. Puisse le présent
travail combler tes attentes, Que la paix de Dieu soit sur toi, repos à
ton âme ;
(3) A mes frères et soeurs pour leur assistance
morale ;
(4) A mes parents, ami(e)s et tous ceux qui de près ou
de loin ont contribué à la réalisation de ce travail.
Qu'ils trouvent à travers ce document le témoignage de ma
profonde gratitude.
A travers ce modeste travail, je tiens à
remercier toute personne ayant contribué de prés ou de loin
à la réalisation de ce mémoire.
C'est ainsi que j'adresse mes sincères
remerciements :
(1) A Monsieur Patrick O.BENON Directeur
Général de Bénin Télécoms SA. Vous m'avez
permis d'effectuer mon stage académique dans l'Institution dont vous
avez la charge. Recevez mes sincères remerciements ;
(2) A Monsieur Théophane AYI,
Directeur Général de l'UATM/GASA-FORMATION à qui j'exprime
tous mes reconnaissances ;
(3) A Monsieur Kossi M. NABIA mon
maître de mémoire pour sa rigueur et sa disponibilité, qui
n'a ménagé aucun effort pour mettre à ma disposition toute
la documentation nécessaire ;
(4) A Monsieur Donatien CAKPO-CHICHI chef
Division Budget et Fiscalité à BT-SA, mon maître de stage
pour sa disponibilité et son encadrement ;
A tout le personnel de la Direction Financière et
Comptable (DFC) en particulier Messieurs Serge AGBOGLO,
Prudence AKPOLY et Mesdames Christelle DEGBOE, Josiane ADINGNIDE, Olga
SAVI, Judith AGBANGLA, Sylvie HOUENOU, Lucia DJOSSOU, Félicité
AGBANHOUNDE, pour l'oreille attentive qu'ils ont toujours prêtées
à mes préoccupations et aussi pour leurs précieux
conseils ;
(5) A tout le corps professoral de l'UATM/GASA-FORMATION pour
leur contribution à notre formation et à notre
réussite.
Infiniment Merci !
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
ACTEL :
Agence Commerciale de
Télécommunications
BT-Mobile :
Direction de Bénin
Télécoms Mobile
BT-SA :
Bénin Télécoms
Société Anonyme
CCB : Centre de
Contrôle des Bureaux
CDMA : Code
Division Multi Access
DA : Direction
de l'Administration
DACI : Direction
de l'Audit et du Contrôle
Interne
DCom : Direction
Commerciale
DC : Division
Comptabilité
DFC : Direction
Financière et Comptabilité
DG : Direction
Générale
DGA : Direction
Générale Adjoint
DIM : Direction
de l'Informatique et du Multimédia
DIRI : Direction
de l'Interconnexion et du Réseau
International
DR : Direction
des Réseaux
DSM : Direction
de la Stratégie et du Marketing
DTGF : Direction
Trésorerie et Gestion
Financière
GSM: Global
System for Mobil communication
OPT: Office des
Postes et Télécommunications
PTT : Poste,
Télégraphique et
Télécommunications
SCA : Section
Comptabilité Analytique
SCBSCM : Section
Contrôle Budgétaire et
Suivi des Contrats et
Marché
SCG : Section
Comptabilité Générale
SFB : Section
Fiscalité et Budget
SRB : Section
Règlement des Dépenses
SSCEF : Section
Suivi des Comptes et Etudes
Financières
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU N°1 : Evolution de la télé
densité......................................................................5
TABLEAU N°2 : Effectif du personnel permanent
par catégorie
professionnelle........................................................................................................................12
TABLEAU N°3 : Bilans financiers de
Bénin Télécoms SA de 2006 à
2008....................42
TABLEAU N°4 : Bilans financiers condensés
de 2006 à 2008........................................44
TABLEAU N°5 : Agrégats de
l'équilibre
financier............................................................46
TABLEAU N°6 : Ratios de structure
financière................................................................48
TABLEAU N°7 : Soldes significatifs de gestion
de 2006 à 2008....................................51
TABLEAU N°8 : Evolution des ratios
d'activité................................................................52
TABLEAU N°9 : Evolution de la
CAFG...............................................................................54
TABLEAU N°10 : Evolution de
l'AF....................................................................................55
TABLEAU N°11 : Evolution de
l'ETE..................................................................................56
TABLEAU N°12 : Evolution de la
rentabilité
économique.............................................58
TABLEAU N°13 : Evolution de la
rentabilité
financière.................................................58
TABLEAU N°14 : Calcul de l'effet de
levier......................................................................59
TABLEAU N°15 : Analyse de la
liquidité...........................................................................60
TABLEAU N°16 : Evolution du ratio de la
solvabilité
générale.................................... 62
Liste des graphiques
Graphique n°1 : Evolution des postes du
bilan............................................................45
GRAPHIQUE N°2 : Evolution des trois
agrégats de l'équilibre financier de BT-SA......47
GRAPHIQUE N°3 : Evolution des
ratios de structure financière....................................49
GRAPHIQUE N°4 : Evolution des
ratios
d'activité............................................................53
GRAPHIQUE N°5 : Evolution de
la
CAFG...........................................................................55
GRAPHIQUE N°6 : Evolution de
l'AF..................................................................................56
GRAPHIQUE N°7 : Evolution de
l'ETE.................................................................................57
GRAPHIQUE N°8 :
Rentabilité économique, rentabilité financière et
effet de
levier.........................................................................................................................................59
GRAPHIQUE N°9 : Evolution des
ratios de
liquidité........................................................61
GRAPHIQUE N°10 : Evolution du
ratio de la solvabilité
générale..................................62
Glossaire de l'étude
Analyseur de trafic : l'analyseur
de trafic est un appareil qui permet de retracer les opérations
effectuées sur le réseau téléphonique.
Câbles : Ce sont des
faisceaux de fils conducteurs protégés par des gaines isolantes
assurant le transport et la distribution de l'énergie électrique
ainsi que les liaisons par télécommunications.
Central numérique : C''est
un central piloté par un ordinateur.
Fibre optique : C'est un
conducteur très performant qui sert à acheminer les
communications des centraux numériques. Elle permet d'acheminer à
haut débit les communications téléphoniques entre deux
points.
Interurbain : C'est une
communication établie entre deux villes différentes.
Liaison par satellite : Ce sont
des fibres exclusivement destinés aux communications internationales.
Point de concentration : C'est
l'ensemble des boîtes qui sont sur les poteaux d'où on tire les
câbles pour l'installation des abonnés.
Publiphone : C'est une cabine
téléphonique publique.
Télé centre : C'est
un lieu où on vend des produits et services de
télécommunications.
Télé commerce :
C'est un centre qui a pour rôle de proposer les services et les produits
de télécommunications aux usagers et de fournir à ces
derniers les informations nécessaires.
Télé
médecine : C'est l'un des apports des NTIC qui permet
de diagnostiquer les maux dont souffre un malade à distance par le biais
d'une communication téléphonique.
Télé travail :
C'est le fait pour un individu de fournir les prestations de travail à
travers une communication téléphonique.
Télé
densité : On appelle télé
densité, le taux d'abonnement au téléphone pour mille
habitants.
Visiophonie : C'est un appareil
qui permet de voir son interlocuteur à travers une communication
téléphonique.
FICHE SIGNALETIQUE DE BT-SA
Raison social
|
BENIN TELECOMS S.A.
|
Date de création
|
05 Mai 2004
|
Date de démarrage
|
Mars 2005
|
Forme juridique
|
Société Anonyme (S.A.)
|
Nationalité
|
Béninoise
|
Capital social
|
500 000 000 FCFA
|
Adresse
|
Zone Commerciale GANHI 01 BP 5959
Cotonou
|
Téléphone
|
21-31-20-45 / 21-31-20-49
|
Fax
|
(00229) 21-31-38-43
|
Siège social
|
Cotonou
|
E-mail
|
Spdgb télécoms@intnet.bj
|
Effectif
|
1085
|
Activités
|
Télécommunications
|
CNSS
|
4512
|
INSAE
|
2917200245534
|
Registre de commerce
|
B 11111
|
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : CADRE DE L'ETUDE
SECTION 1 : PRESENTATION DE BENIN TELECOMS SA ET
MECANISME DE FONCTIONNEMNET DE LA DIRECTION FINANCIERE ET COMPTABLE
SECTION 2 : PRESENTATION DES ACTIVITES ET DES
PRODUITS DE BENIN TELECOMS SA
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE ET
METHODOLOGIE DE RECHERCHE
SECTION 1 : CADRE THEORIQUE
SECTION 2 : REVUE DE LITTERATURE ET DEMARCHE
METHODOLOGIQUE
CHAPITRE III : DIAGNOSTIC FINANCIER DE
BENIN TELECOMS SA ET SUGGESTIONS
SECTION 1 : ANALYSES DE LA SITUATION FINANCIERE DE
BENIN TELECOMS SA
SECTION 2 : SYNTHESE DES ANALYSES, VERIFICATION
DES HYPOTHESES ET SUGGESTIONS
CONCLUSION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Au cours de ces dernières années, la
recherche de la compétitivité a suscité dans la plupart
des pays de la sous-région une importante vague de privatisations. On a
assisté ainsi à une libéralisation de tous les secteurs de
l'économie avec pour corollaire l'amplification de la concurrence entre
les entreprises. Dans un tel contexte de rivalité, les derniers bastions
de souveraineté nationale se doivent d'être gérés de
façon saine en vue de leur survie.
Le secteur des télécommunications,
secteur clé dans toute économie, mérite une attention
assez particulière. En effet, l'importance des
télécommunications s'explique tout simplement par le fait
qu'aucune économie ne peut fonctionner sans communication entre les
agents économiques qui la composent. Depuis quelques années, ce
secteur connaît au sein des économies actuelles une mutation
profonde caractérisée par la privatisation totale ou partielle
des opérateurs publics des télécommunications et la
refonte des réglementations relatives à l'accès aux
marchés des télécommunications, à la fourniture des
services aux usagers et aux systèmes de tarification. Cette
réforme institutionnelle et réglementaire,
généralement suscitée par l'évolution rapide des
techniques de télécommunication et de la structure de la demande
de services de télécommunication, a pour ainsi dire
éliminé les conditions monopolistiques naturelles et donc permis
à de nombreux exploitants de fournir profitablement ces services aux
consommateurs. Le nouvel environnement, à son tour, influence
notablement la structure et l'organisation du secteur.
Depuis son accession à
l'indépendance, la gestion des télécommunications au
Bénin a été assurée par l'Etat Béninois
à travers l'Office des Postes et Télécommunications
(OPT). Cet établissement public assurait l'exploitation
du service public des postes et télécommunications jusqu'en 1999,
année d'ouverture de ce secteur stratégique de l'économie
béninoise aux opérateurs privés. Cette ouverture s'est
opérée dans le cadre d'une série de réformes
globales du secteur qui prévoyaient la création d'un nouveau
cadre légal et réglementaire pour doter le Bénin d'un
réseau moderne de télécommunication, disponible et
accessible au plus grand nombre de Béninois. Ces réformes qui
découlent de la « Note de stratégie du secteur des
télécommunications » adoptée par le Conseil des
Ministre du 9 juin 1999 incluaient entre autres la scission de l'OPT
prévue courant 2000 en deux entités, l'une des
télécommunications et l'autre de la poste, l'ouverture à
hauteur de 30% du capital de l'entité des
télécommunications au privé et la création d'un
organe autonome de régulation du secteur des
télécommunications.
Ces mesures venaient en complément de la
décision du gouvernement, prise au début de l'année 1999,
de libéraliser le secteur de la téléphonie, en ouvrant
celui-ci à la technologie GSM et en attribuant deux licences à
des opérateurs privés et une à l'opérateur public.
Suite à ces mesures, nous assisterons à la scission effective de
l'OPT en 2005 de laquelle naîtront la poste du Bénin S.A. et
Bénin Télécoms S.A. En outre, soulignons que le
Bénin compte déjà à ce jour quatre
opérateurs privés de GSM à savoir Moov, MTN, Bell
Bénin Communications et Globa Com qui partagent le marché des GSM
avec l'opérateur public Libercom qui n'est qu'un détachement de
Bénin Télécoms. Cependant, Bénin
Télécoms se trouve confrontée depuis sa naissance à
de nombreuses difficultés qui entravent sa rentabilité. Ces
difficultés sont essentiellement liées au laxisme observé
dans la gestion de la société, aux multiples crises
traversées auparavant par la société ainsi qu'aux
conséquences des relations mal définies existant entre
l'opérateur public et les opérateurs privés.
Pour remédier à cet état de
choses, il importe donc de soumettre la société à un
diagnostic complet. C'est pourquoi nous avons choisi de mûrir notre
réflexion sur le thème « Diagnostic
financier d'une entreprise de télécommunication : cas de
Bénin Télécoms S.A » afin d'apporter
notre contribution à l'amélioration de la gestion
financière de ladite société.
Cette étude se fera sur une période de
référence de trois ans et s'articulera autour de trois chapitres.
Le premier chapitre sera consacré au cadre de
l'étude. Dans le deuxième chapitre, nous
présenterons le carde théorique de l'étude et à la
méthodologie de recherche et le troisième
chapitre pour finir, sera consacré au diagnostic financier de
Bénin Télécoms S.A. au moyen des données issues des
états financiers et des informations issues des divers entretiens et
pour finir, à la proposition de quelques actions susceptibles
d'améliorer les performances de l'entreprise.
Ce chapitre sera consacré à la
présentation de Bénin Télécoms SA ainsi que de ses
activités et produits.
Section 1 : Présentation de Bénin
Télécoms SA et mécanisme de fonctionnement de la Direction
Financière et Comptable
Paragraphe 1 : Présentation de Bénin
Télécoms SA
I - Historique, objectifs et structure
organisationnelle de BT-SA
A - Historique et objectifs
1 - historique
Comme toute entreprise, BT-SA a une histoire,
laquelle débuta avec la création du service des Postes,
Téléphones et Télégraphes (PTT) le
1er juillet 1890, par l'administrateur français,
chargé des établissements du Golfe du Guinée, Monsieur
VICTOR BALLOT.
Ce service fut ensuite transféré
à l'Etat du Dahomey, peu après la conférence marquant le
début de l'Afrique Occidentale Francophone (AOF), par
décret n° 80PCT/MT du 30 juin 1959. Il devint quelques mois plus
tard l'Office des Postes et Télécommunications
(OPT).
L'OPT était donc un établissement
à caractère industriel et commercial, créé par la
loi N°59-32 du 19 décembre 1959 et jouissant d'une
personnalité juridique et d'une autonomie financière.
Avec cette autonomie financière, l'OPT
fonctionnait comme une société privée alors que son
caractère industriel était né de la volonté de
produire sur place les biens d'équipement à lui nécessaire
pour les services qu'il propose.
Régi par les dispositions de la loi
N°88-05 du 26 avril 1988 portant création, organisation et
fonctionnement des entreprises publiques, semi-publiques et celles du statut
approuvé par le décret N°89-156 du 25 Avril 1989,l'OPT, par
le biais de ses deux directions, assurait l'exploitation du service public des
Postes et Télécommunications et l'exécution de ses
programmes d'équipement. Il s'agissait de :
(1) La direction des services postaux qui était
chargée de la vente des timbres, du transfert et de la distribution des
courriers ;
(2) La direction des télécommunications qui
offrait les prestations de services de télécommunication.
Ces deux directions, dans l'accomplissement de leurs
missions respectives, avaient permis à l'office d'avoir un succès
incontestable, ceci après la signature de conventions de prêts et
de subventions avec les bailleurs de fonds, à savoir :
-La Caisse Centrale de Coopération
Economique (CCCE),
-le Fonds d'Aide à la
Coopération (FAC),
-l'Agence Canadienne de Développement
International (ACDI).
Ce succès s'est même soldé par un
nouvel ajustement en avril 2004 permettant d'atteindre de nouvelles
performances, ce qui conduira à la scission de l'Office des Postes et
Télécommunications en Poste du Bénin S.A et en
Bénin Télécoms S.A.
Ainsi, Bénin Télécoms S.A a
été créé par le décret N°2004-200 du 5
Mai 2004 et est une société anonyme bénéficiant de
son propre budget et de son programme d'action. Son capital social est
fixé à la somme de cinq cent millions de FCFA
(500.000.000) ; lequel sera augmenté après
l'évaluation de l'apport des biens à son siège social
à Ganhi, avenue CLOZEL. Il dispose également d'un Conseil
d'Administration composé de sept (7) membres.
Dans sa nouvelle dynamique BT-SA s'est fixé
de nombreux objectifs.
2 - Objectifs
BT-SA, issu de la scission de l'OPT, occupe
aujourd'hui une place prépondérante dans l'économie
nationale. Dès lors, elle se doit d'être efficace et efficiente,
d'une part pour satisfaire au mieux les espérances de sa
clientèle et d'autre part, pour se différencier de ses
concurrents. Pour ce faire, BT-SA met en oeuvre une stratégie pour
atteindre ses objectifs bien définis aussi bien à long, moyen et
court terme.
L'un des objectifs à long terme consiste
à porter la télé densité sur la période
allant de 2001 à 2010 à 800.000 lignes dont l'évolution
peut être présentée dans le tableau ci-dessous :
Tableau N°1 : Evolution
de la Télé Densité
Années
|
Nombres de lignes
|
2001
|
65.000
|
2007
|
105.000
|
2008
|
800.000
|
Sources : Documents de
BT-SA
Ce tableau nous permet de constater que BT-SA a pu
atteindre son objectif avant le terme fixé.
Un autre défi pour BT-SA réside dans
l'équipement des villages d'un ou plusieurs publiphones
télé centres communautaires afin de permettre, d'ici l'an 2010,
à tout habitant du Bénin de ne plus parcourir une distance de
plus d'un (01) Km avant d'accéder au téléphone public.
Toujours dans le souci d'assurer une garantie de
sécurité, de fiabilité, de rapidité et
d'accessibilité au plus grand nombre des opérateurs
économiques et ses plus gros clients, BT-SA s'est fixé d'autres
objectifs qui peuvent être énumérés comme
suit :
(5) développer les infrastructures des TIC et
promouvoir de nouveaux services à valeur ajoutée, en vue de mieux
satisfaire les besoins et attentes de la clientèle ;
(6) rentabiliser les investissements consentis au niveau des
projets ;
(7) assainir la gestion financière ;
(8) renforcer la capacité managériale des
ressources humaines et ;
(9) accroître le chiffre d'affaires.
B - Structuration générale de
BT-SA
BT-SA est placée sous la tutelle du Ministre
Délégué auprès du Président de la
République Chargé de la Communication et des Technologies de
l'Information et de la Communication. Son organigramme (Annexe1) peut se
résumer de la façon ci-après.
(6) Le Conseil d'Administration
(CA)
Composé de sept (7) membres, il est
l'organe suprême de prise de décision. Il a pour mission
essentielle de voter le budget annuel et d'approuver le bilan
d'exécution dudit budget.
(7) La Direction Générale
(DG)
Elle est assurée par le Directeur
Général assisté d'un Directeur Général
Adjoint. Le Directeur Général assure la direction technique
administrative et financière de Bénin Télécoms SA
dans la limite des pouvoirs qui lui sont conférés par le Conseil
d'Administration en matière de planification, de mise en oeuvre et de
contrôle des programmes, des politiques, du budget et de l'utilisation
des ressources humaines et matérielles de la société.
Le Directeur Général Adjoint est
le suppléant de droit du Directeur Général. Il le remplace
en cas d'absence dans les réunions, comités, commissions
extérieures ou dans les réunions internationales.
Le Directeur Général a sous son
autorité toutes les Directions ci-après :
(8) La Direction des Réseaux
(DR)
Elle est chargée de la définition
de la politique de maintenance des réseaux et de sa mise en
oeuvre ; de la conception et de la mise en oeuvre du plan de
développement des réseaux ainsi que de l'organisation des
structures d'appui à la maintenance d'envergure nationale, notamment en
ce qui concerne la commutation, la transmission, les réseaux
d'accès, l'énergie, l'environnement et les plates-formes de
prépaiement.
(9) La Direction Commerciale (DC)
Cette direction est chargée de la vente
des produits et services du réseau téléphonique fixe, de
l'organisation du réseau des agences commerciales des
télécommunications et de l'organisation des services
régionaux de la production, de l'exploitation et de la maintenance.
(10) La Direction de l'Interconnexion et du
Réseau International (DIRI)
La DIRI a pour attributions essentielles
l'organisation de la gestion technique et administrative de l'ensemble des
centres et équipements de télécommunication internationale
ainsi que les plates-formes d'interconnexion.
Elle est également chargée de la
conception et de la mise en oeuvre de la politique de tarification du trafic
international et de l'interconnexion ainsi que de l'organisation de la gestion
commerciale et financière des trafics internationaux et
d'interconnexion.
(11) La Direction de la Stratégie et du
Marketing (DSM)
Cette direction est essentiellement
chargée de la conception et de la mise en oeuvre des orientations
stratégiques après analyse et évaluation des
différentes composantes du marché des produits et services du
réseau téléphonique fixe de Bénin
Télécoms. Elle a également pour mission
l'élaboration de la politique commerciale de BT-SA et du plan d'action
et de réalisation des objectifs commerciaux à court, moyen et
long terme de même que la détermination des tarifs des services et
produits de BT-SA.
(12) La Direction de l'Informatique et du
Multimédia (DIM)
Sous l'autorité du Directeur
Général, cette direction est chargée de la
définition, de l'élaboration et de la mise en oeuvre de la
politique informatique et du développement du multimédia de BT-SA
en collaboration avec les autres directions techniques.
Cette direction gère les divisions telles que la
division développement et application ; la division des services
informatique et maintenance et la division multimédia.
(13) La Direction de l'Administration
(DA)
Cette direction est chargée entre autres
de la définition et de la mise en oeuvre de l'ensemble de la politique
des ressources humaines de l'entreprise ; du suivi des affaires à
caractère juridique et/ou contentieux de Bénin
Télécoms SA ; de l'organisation de la défense des
intérêts de Bénin Télécoms SA et de
l'assistance au Directeur Général dans le domaine
administratif.
(14) La Direction Financière et Comptable
(DFC)
Il sera mis un accent particulier sur
l'organisation de cette direction car elle est le lieu où s'est
déroulé notre stage .La DFC assure l'élaboration du budget
et le suivi de son exécution, la tenue des différentes
comptabilités et l'établissement des états financiers,
l'élaboration des tableaux de bord financiers, le suivi de la
trésorerie et de la gestion financière, le suivi de la gestion
des menues dépenses et le suivi de la fiscalité.
Elle est composée de :
(1) La Division
Comptabilité
Elle assure la tenue des comptabilités
générale et analytique de l'entreprise et comprend plusieurs
sections.
(1) La Section de la Comptabilité
Générale
Sous l'autorité de la division
comptabilité, cette section est chargée de la tenue de la
comptabilité générale des opérations
réalisées par l'entreprise suivant les plans et normes comptables
en vigueur, de l'analyse en liaison avec les régies financières
des soldes de leurs comptes, du contrôle du salaire et autres
émoluments du personnel et de la préparation des statistiques
mensuelles de la section.
(2) La Section de la Comptabilité
Analytique
Sous l'autorité du chef Division
Comptabilité, cette section a pour mission la tenue et la mise à
jour des comptes analytiques, l'élaboration des états
analytiques, la comptabilisation des coûts et des prix de revient ainsi
que de la gestion comptable des immobilisations.
(2) La Division Budget et
Fiscalité
Elle est chargée de proposer des
méthodes de prévision budgétaire, d'élaborer le
budget et de suivre son exécution. Elle assure les relations avec les
services de l'administration fiscale, du Trésor public et des caisses de
cotisations sociales. Elle comprend une section Budget et une section
Fiscalité.
(3) La Section Budget
Sous l'autorité du chef division budget
et fiscalité, la section budget doit procéder à la
collecte et à la centralisation des besoins exprimés par les
structures de l'entreprise dans le cadre de l'élaboration du budget,
à la préparation de tous les documents budgétaires, au
suivi de l'exécution du budget, au contrôle de toutes les
imputations budgétaires, à la saisie de tous les engagements
budgétaires, au suivi de l'exécution financière des
marchés et contrats ainsi qu'à la tenue à jour de tous les
dossiers financiers y relatifs.
(4) La Section Fiscalité
Cette section a pour but de suivre les relations
de BT-SA avec les services de l'administration fiscale, du trésor public
et des caisses de cotisations sociales, d'établir, sur la base des
dispositions fiscales, un répertoire des impôts à payer et
du suivi de leur règlement dans les délais impartis, de recenser
et de diffuser au sein de l'entreprise les mesures fiscales prises par le
Gouvernement, de préparer les statistiques mensuelles de la section et
de suivre le processus d'imposition de l'entreprise tout en veillant au respect
des dispositions fiscales en vigueur.
(3) La Division Trésorerie et Gestion
Financière
Cette division est chargée de la gestion
financière de l'entreprise, du suivi de la trésorerie et du
règlement des dépenses. Les tâches découlant de ses
attributions sont exécutées par différentes sections.
(5) La Section Trésorerie
Sous l'autorité du chef Division
Trésorerie et Gestion Financière, la Section Trésorerie
est chargée du contrôle de tous les documents
présentés au paiement, de la notification des paiements aux
fournisseurs, opérateurs et partenaires, de l'élaboration et de
la mise en oeuvre de la politique de l'entreprise en matière de gestion
de trésorerie, de la participation aux travaux de rapprochement des
soldes en relation avec la Section Comptabilité Générale
ainsi que du suivi des comptes bancaires et des relations avec les banques.
(6) La Section Gestion
Financière
Egalement sous l'autorité du chef
Division Trésorerie et Gestion Financière, cette section est
chargée de l'établissement du budget de trésorerie de
BT-SA en rapport avec les prévisions budgétaires, de la tenue
à jour de tous les documents financiers et comptables, du suivi du
niveau d'endettement de l'entreprise avec avis au supérieur sur les
actions à mener, du suivi des échéanciers de
règlement des dettes, de la réalisation de toutes les
études économiques et financières sur demande du Directeur
Général et pour finir, du contrôle et de la
vérification périodique des caisses.
(15) La Direction de l'Audit et du Contrôle
Interne (DACI)
Elle a pour rôle l'organisation de toutes
les activités relatives au contrôle du respect des règles
d'exploitation et des modes opératoires en matière de maintenance
technique, de gestion commerciale, administrative et comptable, la
définition, l'élaboration et la mise en place des tableaux de
bord et le contrôle de gestion des structures de la
société.
(16) La Direction de Bénin
Télécoms Mobile (D-BTM)
Sous l'autorité du Directeur
Général, la Direction de Bénin Télécoms
Mobile est chargée de la gestion technique, commerciale, administrative
et financière du réseau mobile, la conception et la mise en
oeuvre de la politique commerciale de Bénin Télécoms
Mobile, le développement et la commercialisation des produits de
Bénin Télécoms Mobile ainsi que la conception et la mise
en oeuvre du plan de développement du réseau mobile.
II - Etude de l'environnement
L'environnement est un ensemble
d'éléments gravitant autour ou dans l'entreprise et qui influence
ses actions. Il est constitué d'une multitude de sous-ensembles en
perpétuelle évolution. Les composantes de l'environnement d'une
entreprise déterminent dans une certaine mesure le choix des politiques
de développement à mettre en oeuvre.
L'écoute de l'environnement est donc
primordiale pour toute entreprise qui veut se préparer efficacement aux
brusques changements de son environnement. Nous distinguons pour l'essentiel
deux (02) grandes rubriques à savoir : le micro-environnement et le
macro-environnement.
A - Le micro-environnement DE BT-SA
Il est constitué des facteurs que
l'entreprise peut modifier ou influencer à sa guise pour en tirer le
meilleur parti. Il regroupe tous les acteurs du marché de l'entreprise
tels que la clientèle, les fournisseurs, les distributeurs et la
concurrence dont les décisions restent contrôlables et
modifiables.
(17) La clientèle
Elle représente le marché amont de
l'offre. La clientèle de BT-SA regroupe l'ensemble des consommateurs
réels et/ou potentiels qui s'approvisionnent auprès de la
société. Elle est un élément principal du
micro-environnement, toutes les décisions commerciales ne tenant pas
compte des désirs et attentes de celle-ci étant à priori
vouées à l'échec. Celle de BT-SA est très
étendue et est divisée en différents groupes :
administrations, collectivités locales, gros comptes, retraités
fonds national, ambassades et organismes privés d'affaires,
sociétés d'Etat, et ménages.
(18) Les fournisseurs
Ils peuvent être regroupés en trois
(3) catégories.
(4) Les équipementiers
Ce sont des sociétés qui
fournissent à Bénin Télécoms SA des moyens de
production à savoir : centraux téléphoniques, postes
téléphoniques, poteaux, etc. Ces fournisseurs résident
pour la plupart à l'extérieur de Bénin
Télécoms. On peut citer entre autres : ALCATEL, SIEMENS,
DATA, SARITEZ, STA et ZTE.
(5) Les fournisseurs des cartes
téléphoniques
La fourniture des cartes
téléphoniques (Télé plus, Nova plus et
Télé cash) est assurée par les sociétés
MIKKEM et TOYEBITECH.
(6) Les prestataires de services
Les prestations relatives à la vente de
matériels, mobiliers et fournitures de bureau sont
généralement exécutées par des fournisseurs
nationaux.
(19) Les distributeurs
Parmi les distributeurs de BT-SA, on peut
citer :
(7) Les
télécommerces
L'objectif de ces derniers est d'offrir à
la clientèle des produits de télécommunication
notamment :
(7) des cabines téléphoniques libre service
assurant un accès automatique au réseau national et
international ;
(8) un service messagerie pour la transmission et la
réception des documents ;
(9) un service de vente de toutes les cartes.
(8) Les agences commerciales des
télécommunications (ACTEL)
Les ACTEL ont été ouvertes pour
permettre à la clientèle des localités concernées
de répondre à ses besoins en matière de communication.
(9) Les télécentres
privés
Ils jouent non seulement un rôle de
revendeurs mais aussi celui d'indicateurs à la consommation du
produit « téléphone » et se
révèlent ainsi comme une véritable force de vente.
(20) Les travailleurs
Ce sont les employés de Bénin
Télécoms SA ayant pour mission d'assurer sa bonne marche à
travers les différentes tâches auxquelles ils sont
affectés. Ils sont sous l'autorité du Directeur
Général, principal coordinateur. Le tableau suivant
présente la répartition du personnel par catégorie
professionnelle.
Tableau N°2 : Effectif du
personnel permanent par catégorie professionnelle au
31/12/2008
Catégories
|
Effectifs
|
Fréquences(en%)
|
Cadres
|
305
|
28
|
Agents de maîtrise
|
373
|
34
|
Agents d'exécution
|
407
|
37
|
Total
|
1085
|
100
|
Sources : Documents de
BT-SA
Ce tableau témoigne du fait que BT-SA ne
souffre d'aucune carence en ressources humaines puisque l'effectif du personnel
de l'entreprise est assez important.
(21) La concurrence
La société Bénin
Télécoms SA a perdu son intégral statut de monopole du
fait de la libéralisation du secteur de la téléphonie au
Bénin. Ainsi, en matière de téléphonie, la
société est confrontée à une rude concurrence de la
part des opérateurs de réseaux GSM tels que :
Moov-Bénin, MTN, Bell Bénin et Globa Com.
B - Le macro-environnement de BT-SA
C'est l'environnement externe à l'entreprise
sur lequel elle n'a aucune influence. Il comprend l'environnement
technologique, l'environnement démographique et l'environnement
économique.
1 - L'environnement
technologique
Autrefois, apanage des seules industries de pointe,
la technologie est devenue l'une des clés de voûte pour toute
entreprise qui se veut compétitive et meilleure.BT-SA, n'est donc pas
restée en marge des technologies nouvelles.
Aussi est-elle passée progressivement,
à partir de 2002, du réseau analogique au réseau
numérique. En outre, le secteur des télécommunications a
connu un essor ces dernières années grâce à
l'avènement des technologies telles que le GSM et la voie IP
(Téléphonie par Internet).
2 - L'environnement
démographique
La population béninoise, à travers
les divers recensements qui on eu lieu, a connu une évolution
régulière. En effet, de 4.915.555 habitants en 1992, elle est
passée en 2002 à 6.752.659 habitants, soit un accroissement de
27,27% en 10 ans (sources : INSAE).Cette tendance garantit donc des
clients potentiels au secteur des télécommunications.
3 - L'environnement
économique
Ce n'est pas seulement le nombre de consommateurs
qui fait un marché mais aussi leur pouvoir d'achat. Le pouvoir d'achat
est donc l'un des éléments fondamentaux de définition du
marché.
Au Bénin, les ménages se composent
de plusieurs personnes, ce qui multiplie les dépenses des chefs de
famille. Avec leurs revenus moyens, ces derniers se préoccupent plus du
vécu quotidien que d'un investissement à long terme. Les
responsables de BT-SA devront donc prendre en compte les composantes de ce
pouvoir d'achat à savoir : le revenu, le prix, l'épargne et
le crédit.
Une fois l'environnement économique de
BT-SA défini, il importe d'expliquer le mécanisme de
fonctionnement de la Direction Financière et Comptable.
Paragraphe 2 : Mécanisme de fonctionnement de
la Direction Financière et Comptable
Nous présenterons ici le mécanisme de
fonctionnement de la Direction Financière et Comptable à partir
de ses divisions.
I - Division Comptabilité
A - Comptabilité
générale
Elle procède à l'enregistrement
comptable de tous les faits marquants de la vie de la société. La
comptabilisation est assurée grâce au logiciel de
comptabilité « SUN
ACCOUNT ».L'inconvénient du système de gestion
comptable et financière est qu'il n'existe pas de logiciel
intégré. Cette situation entraîne la reprise des saisies de
données, ce qui multiplie les risques d'erreur et le retard dans la
confection des états financiers. On note également au niveau de
cette division un manque de matériels informatiques de pointe pour
l'exécution des tâches.
B - Comptabilité analytique
Elle assure la tenue de la comptabilité
analytique, l'élaboration des états financiers analytiques et des
relations avec les structures de l'Etat en matière de fiscalité.
Compte tenu de la complexité de l'analyse différentielle des
charges de BT-SA, cette division n'est pas encore arrivée à
élaborer les états analytiques. On remarque un caractère
non performant de la comptabilité analytique. Quant à la
fiscalité, BT-SA assiste aujourd'hui à un acharnement des
receveurs, ce qui fait qu'elle paie énormément d'impôts
suite à la décentralisation et à son nouveau statut qui
est désormais celui d'une société anonyme.
II - Autres Divisions
A - Division Budget
S'agissant de la préparation du budget, la
division budget centralise les propositions de budget faites par tous les
services de l'entreprise. Ces propositions font l'objet de discussions en
rapport avec les programmes d'action au sein d'une commission budgétaire
présidée en personne par le Directeur Général afin
d'arrêter les prévisions à soumettre au Conseil
d'Administration de l'Entreprise.
Le suivi de l'exécution du budget se fait
à la fin de chaque mois à travers les états mensuels de
suivi budgétaire, ce système de contrôle à
posteriori ne permet pas d'éviter ou de prévoir les
dépassements de crédits budgétaires.
B - Division Trésorerie et Gestion
Financière
Division pivot au sein de la Direction
Financière et Comptable(DFC) en matière de gestion des flux
financiers, elle assure le suivi des comptes bancaires. Cela se fait à
travers le rapprochement des informations collectées chaque matin au
sein de l'entreprise et au niveau de la banque.
Les titres de paiement déposés aux
différents guichets de BT-SA sont périodiquement acheminés
vers la DFC. Au sein de cette Direction, seules les sections Trésorerie
et Tenue des comptes sont habilitées à procéder à
leur remise à l'encaissement.
En effet, les animateurs de cette section
préparent des bordereaux de remise à leur disposition par les
banques qu'ils font signer par le Directeur Financier et Comptable après
avoir recueilli respectivement les visas du chef section et du chef Division.
Ce dossier est ensuite transmis à la banque pour le positionnement des
comptes. Le règlement des dépenses de l'entreprise est
assuré par cette division et intervient après avis favorable
d'une réunion de trésorerie tenue hebdomadairement.
Les intentions d'achat sont exprimées par les
services bénéficiaires conformément au budget de
l'exercice et exécutées par la Direction de l'approvisionnement
et de la logistique. La plupart du temps, on aboutit à une situation
où les engagements arrivés à échéance
dépassent largement les ressources disponibles de l'entreprise et cela
entraîne indubitablement une trésorerie déficitaire. Ceci
concerne aussi le rançonnement des emprunts qui se fait suivant un
échéancier préétabli et arrêté de
commun accord avec les bailleurs de fonds.
Cette situation confirme la mauvaise planification des
dépenses.
Remarquons aussi que les produits bancaires offerts
à BT-SA par les banques étaient mal choisis. Ce qui
entraînait des charges financières énormes au lieu de
rapporter des produits. Tout ceci à un impact sur le résultat et
un mauvais choix des produits bancaires.
Section 2 : Présentation des
activités et des produits de Bénin Télécoms SA
Il s'agira dans la présente section de mettre
un accent sur les différentes activités et produits de la
société.
Paragraphe 1 : Présentation des
activités
Bénin Télécoms SA est une
société d'Etat dont la survie passe d'abord par l'ouverture de
son capital au privé et son aptitude à augmenter sa part de
marché à travers la qualité de ses produits et des
activités qu'elle exerce.
Au nombre de ses activités, nous pouvons
citer :
(1) la conception, l'installation, l'exploitation et la
maintenance des réseaux de télécommunication fixe et
mobile ;
(2) la fourniture des services liés aux technologies de
l'Information et de la Communication.
Il faut remarquer que BT-SA a une grande
réputation dans la télécommunication au Bénin
et dispose également d'un monopole de fourniture d'accès aux
réseaux de télécommunication. Aussi, met-elle tout en
oeuvre pour le développement des Technologies de l'Information et de la
Communication. La Direction Commerciale propose à la population un large
portefeuille de produits dont la téléphonie fixe.
Paragraphe 2 : Présentations des produits
I - La téléphonie fixe
Elle comprend le téléphone
conventionnel fixe et le téléphone sans
fil « Zékédé ».
A - Le téléphone conventionnel
fixe
Il englobe tous les services
téléphoniques fournis par BT-SA à partir du réseau
câblé. Il intègre aussi bien le service
téléphonique offert aux abonnés que tous les produits qui
accompagnent l'utilisation du téléphone, notamment les
différentes cartes prépayées et la carte de
téléphone des redevances d'abonnement « TELE
CASH ».Signalons que BT-SA couvre la quasi-totalité du
territoire national par le téléphone fixe. Mais en se
référant à la statistique des demandes en instance, on
constate que de nombreuses demandes de lignes sont restées insatisfaites
au fil des années pour des problèmes de saturation du
réseau et de manque de matériels.
1 - Les cartes prépayées
Ce sont des cartes téléphoniques qui
offrent aux utilisateurs l'avantage de contrôler leur budget
téléphonique et de joindre leur correspondant à partir
d'un poste téléphonique de BT-SA :
(1) la carte nova plus
C'est une carte à code secret accessible
sur le réseau numérique, lancée le 17 mai 2004. Elle est
destinée aux télécentres privés et aux
entreprises.
(2) la carte télé
plus
C'est une carte à code secret accessible
sur le réseau numérique lancée le 18 septembre 1999 et qui
convient aussi bien aux appels nationaux qu'internationaux en ce qui concerne
le coût d'appel.
2 - La carte télé cash
Née de la dernière innovation de BT-SA,
c'est une carte de télépaiement qui permet de payer la redevance
d'abonnement téléphonique. Il s'agit en fait d'un guichet
électronique de paiement qui est ouvert pendant une période
déterminée.
L'usage de cette carte ne permet que le paiement d'un
seul mois de redevance d'abonnement. Tout cela montre l'esprit d'innovation de
BT-SA.
B - Le téléphone
Zékédé
Le nouveau produit de BT-SA qui était connu
sous le nom technique de CDMA, Code Division Multi Accès, connaît
une nouvelle appellation depuis le 31 juillet 2007.
Dès lors le nom commercial donné
à ce produit est Zékédé. C'est un système
à boucle local radio qui consiste à payer le poste sans autres
installations. Le téléphone fixe sans fil
Zékédé est une famille qui comprend :
(3) Zékédé
cabine,
(4) Zékédé Gota ou talkie
Walkie et
(5) Zékédé Internet
C'est un produit qui crée des services
à valeur ajoutée notamment la conférence à
plusieurs, l'envoi des sms, la consultation de crédit. Pour sa mise en
oeuvre, BT-SA a installé dans chaque région des mini-stations qui
aident au fonctionnement du système, ce dernier étant
conçu à base de fibres optiques.
Nous remarquons qu'il y a une insuffisance des
actions commerciales à l'endroit du client et une inefficacité du
système de veille concurrentielle.
II - Autres produits
A - L'Internet
C'est une liaison de transmission de données
entre deux ou plusieurs ordinateurs interconnectés. Pour que ce service
fonctionne, il faut avoir une ligne conventionnelle, un ordinateur et un modem.
Il comprend deux éléments à savoir :
(1) l'ADSL qui fonctionne à base de fibres
optiques et
(2) le RTC qui fonctionne à base de codes ou de
numéros.
Remarquons que BT-SA est le principal fournisseur des
services Internet.
B - Les liaisons Spécialisées
Les liaisons spécialisées
représentent un système de communication interne au sein d'une
entreprise. Elles permettent ainsi de joindre tous les bureaux de l'entreprise
grâce à des équipements appelés autocommutateurs
tels que les p40 à BT-SA.
Ce chapitre sera consacré dans une
première section à la présentation de la
problématique, des objectifs et des hypothèses de l'étude,
et dans une seconde section à la revue de littérature et à
la méthodologie de recherche.
Section 1 : Cadre théorique
La présente section sera consacrée
à la problématique, aux objectifs ainsi qu'aux hypothèses
de notre étude.
Paragraphe 1 : Problématique
Née en mai 2004 de la scission de l'Office des
Postes et Télécommunications, Bénin Télécoms
SA, dont l'Etat béninois reste l'unique actionnaire, est devenu
l'opérateur public des télécommunications au Bénin.
Cette société a hérité d'une situation
financière déséquilibrée, due notamment à
une gestion financière peu orthodoxe ainsi qu'à
l'inefficacité de certaines décisions stratégiques aux
plans commercial et technique qui l'empêchent de se mettre au diapason
des défis actuels du secteur des télécommunications au
Bénin. En effet, depuis 2000 où l'on a assisté à
l'éclosion des GSM au Bénin avec l'arrivée progressive
d'opérateurs privés tels que Moov, MTN, Bell Bénin
Communication, Bénin Télécoms SA s'est désormais
vue placée dans un environnement très concurrentiel. Face
à ces nouvelles contraintes, Bénin Télécoms SA se
doit donc pour survivre, de faire preuve de compétitivité.
Cependant, les nombreuses difficultés auxquelles doit faire face
l'entreprise au regard de sa gestion l'empêchent de faire une gestion
optimale de ses ressources.
Les difficultés actuelles de
l'opérateur public des Télécoms au Bénin
résultent d'une conjugaison de plusieurs crises. La première
remonte aux années 1986-1990 où, dans le contexte de marasme
économique généralisé qu'à connu le
Bénin, cette entreprise a sombré dans un quasi-dépôt
de bilan au même titre que plusieurs autres sociétés
d'Etat. A l'époque, les plus gros handicaps de la société
étaient la vétusté du réseau
téléphonique due à une absence d'investissement, la fusion
du compte de l'OPT avec celui du trésor public et le faible taux de
recouvrement des redevances téléphoniques notamment auprès
des structures publiques, ses plus gros débiteurs.
A la faveur de la conférence nationale, des
mesures ont été prises entre 1994-1997 pour tenter de remettre la
société en selle. Malheureusement, à cause de projets peu
rentables et mal exécutés et de partenariats aux contours
juridiques imprécis, la société n'a pas pu atteindre les
résultats escomptés. Le cas le plus saillant a été
celui du contrat avec le groupe Titan où un important prêt de
douze (12) milliards contracté auprès de la BOA (Bank of Africa)
et la Belgolaise dans le cadre de l'extension du réseau cellulaire
mobile Libercom n'a plus été utilisé à cette fin et
les relations entre les deux sociétés ont fini par être
rompues. La gestion du projet a été faite dans des conditions
douteuses et les termes du partenariat ne sont pas bien connus.
L'OPT avait également signé certains
partenariats aux contours flous. C'est le cas notamment du contrat signé
en 2002 avec L Télécoms qui est perçu par les
autorités actuelles comme une pure cession des activités de
Bénin Télécoms à cette société. Ce
contrat n'a pas clairement fait état des prestations dues par L à
la société d'Etat. En mai 2006, l'opérateur public a
estimé à plus de deux (2) milliards de francs CFA les
créances impayées sur L.
Aussi, les relations entre Bénin
Télécoms et les opérateurs privés ne sont pas
clairement définies, ce qui occasionne d'importantes pertes pour la
société. En effet, Bénin Télécoms a
évalué à 12 milliards de francs CFA par an les pertes
relatives aux appels internationaux facturés par les opérateurs
étrangers. La société n'arrive pas à recouvrer les
redevances auprès des opérateurs privés locaux, faute
d'équipements techniques pour tracer les flux du trafic à
l'international. Or, ces équipements ne coûteraient que 800
millions de francs CFA.
De plus, la qualité des services offerts aux
clients s'est fortement dégradée à cause de l'obsolescence
et de l'insuffisance du matériel d'une part, et d'autre part, de la
saturation en matière de téléphonie mobile il ya encore
quelques temps. La non maîtrise des flux du trafic, lié à
l'interconnexion, constitue également une difficulté importante.
En septembre 2006, le point comptable de la société a fait
ressortir un endettement global de 166 milliards de francs CFA et une
insuffisance de fonds de roulement de 63 milliards de francs CFA. Pour finir,
soulignons que depuis la naissance de Bénin Télécoms SA,
les états financiers de la société affichent d'importants
résultats déficitaires s'élevant respectivement à
15.195.059.996,6.146.392.668 et 483.799.621 FCFA en 2006,2007 et 2008
(source : Etats financiers de Bénin Télécoms SA)
Au regard de toutes ces difficultés, il
apparaît évident que Bénin Télécoms SA a
besoin d'un diagnostic profond en vue d'un assainissement de sa gestion, et
pour y contribuer, nous nous sommes donnés pour mission d'effectuer un
diagnostic de la société sur le plan financier en vue de
répondre à la question fondamentale suivante :
« Quels sont les dysfonctionnements, performances et
contre-performances qui caractérisent l'activité et le
financement de Bénin Télécoms SA ? »
De façon spécifique :
(10) existe-t-il des déséquilibres dans le
financement des activités de Bénin Télécoms SA et
comment peut-on les expliquer ?
(11) l'exploitation de l'entreprise présente-t-elle des
dysfonctionnements, sa rentabilité des contre-performances ?
(12) l'entreprise arrive-t-elle à honorer ses
engagements vis-à-vis de ses créanciers ?
Paragraphe 2 : Objectifs et hypothèses
de l'étude
I - Objectifs de l'étude
Nous pouvons décomposer les objectifs
poursuivis en objectifs général et en objectifs
spécifiques.
A - Objectif général
L'objectif général de cette
étude vise est d'expliquer les dysfonctionnements, performances et
contre-performances qui caractérisent l'activité et le
financement de Bénin Télécoms SA au moyen d'un diagnostic
financier de l'entreprise.
B - Objectifs spécifiques
Partant de l'objectif général, nous
nous sommes fixés trois(03) objectifs que sont :
(22) analyser l'équilibre financier de Bénin
Télécoms SA ;
(23) apprécier l'évolution de l'activité
et de la rentabilité de l'entreprise ;
(24) analyser la liquidité et la solvabilité de
l'entreprise.
II - Hypothèses de l'étude
Pour atteindre ces objectifs, nous axerons nos
recherches sur les hypothèses suivantes :
(10) Bénin Télécoms SA n'est pas
financièrement équilibré ;
(11) l'activité de l'entreprise présente des
dysfonctionnements, ce qui engendre des contre-performances au niveau de sa
rentabilité ;
(12) Bénin Télécoms SA n'arrive pas
à honorer ses engagements vis-à-vis de ses créanciers.
Section 2 : Revue de littérature et
démarche méthodologique
Cette section présente dans son premier
paragraphe la revue de littérature puis le second paragraphe sera
consacré à la démarche méthodologique de
l'étude.
Paragraphe 1 : Revue de littérature
Il s'agit ici d'avoir recours aux études
antérieures pouvant nous aider à mieux cerner certaines notions
indispensables pour le développement de ce thème. Mais il importe
d'abord de maîtriser quelques concepts fondamentaux en matière de
gestion financière, et plus précisément en diagnostic
financier.
I - Concepts fondamentaux
A - Concepts de diagnostic financier
Le mot diagnostic vient du
grec « diagnosticos ».Il était initialement
réservé au domaine médical et désigne la partie de
la médecine qui s'attache à connaître les maladies
d'après leurs symptômes.
Selon P.CHARPENTIER (1997), le
diagnostic financier est une démarche qui comporte trois
dimensions :
(10) une dimension descriptible correspondant à
une « mise à plat » de l'existant ;
(11) une dimension analytique consistant à identifier
les faiblesses qu'il conviendra de corriger pour accroître
l'efficacité de l'entreprise, et les forces qu'il faudra mettre en
valeur et/ou améliorer.
(12) une dimension prescriptible consistant enfin à
proposer des actions relatives au développement de l'entreprise.
Selon le même auteur, le diagnostic financier est une
démarche consistant :
(3) à mettre en relief les dysfonctionnements ou les
éléments défavorables dans la situation financière
de l'entreprise ;
(4) à identifier les causes des difficultés
présentes ou futures de l'entreprise ;
(5) à présenter les perspectifs
d'évolution probables de l'entreprise afin de redresser ou
d'améliorer la situation et les performances de l'entreprise.
LANGLOIS et MOLLET (1994) estiment
quant à eux que le diagnostic financier permet au chef d'entreprise de
trouver des réponses à des questions telles que :
l'appréciation de la solvabilité, la mesure des performances de
l'entreprise, l'appréciation de la croissance et des risques.
« Le diagnostic financier consiste dans
l'examen et l'appréciation critique de la situation, des
opérations et des résultats financiers de
l'entreprise » COHEN(2001).
Le diagnostic financier n'est donc qu'une
réflexion permettant de connaître les problèmes financiers
de l'entreprise et d'y apporter un jugement.
C'est une phase d'analyse qui aboutit à la
détection des forces et faiblesses suscitant des réflexions en
vue d'une amélioration. Son principal objectif est d'apprécier
les conditions d'équilibre financier, la rentabilité
économique de l'entreprise et celle des capitaux investis. Il importe de
faire le lien entre le diagnostic financier et le diagnostic
général.
Le diagnostic financier est une partie importante du
diagnostic général, c'est le but même de l'analyse
financière. Quant au diagnostic général, il est tout
simplement le diagnostic fonctionnel, c'est-à-dire qu'il porte sur les
différentes fonctions de l'entreprise.
Notons que la dégradation financière
d'une entreprise ne se réalise jamais brutalement, mais de façon
progressive dans le temps. Elle provient des causes profondes qu'il convient
d'analyser en vue de leur éradication.
Ainsi, le diagnostic financier peut se
réaliser aussi bien dans une entreprise en difficultés que dans
une entreprise en bonne santé.
Dans le premier cas, il, apparaît comme une
nécessité alors que dans le second, il est un outil de gestion en
vue d'accroître les performances de l'entreprise.
B - Concept de l'analyse financière
L'analyse financière se définit
comme « une étude méthodique utilisant des
instruments et des moyens appropriés, des informations comptables et
financières des entreprises afin de porter une appréciation sur
les risques présents, passés et futurs découlant de la
situation financière et des performances de ces
entreprises ».
On distinguera ainsi l'analyse financière du
diagnostic financier qui possède un sens plus restreint.
C - Concepts de rentabilité et de
performance
La rentabilité est l'aptitude de l'entreprise
à dégager un excédent de ressources par rapport aux moyens
utilisés.
(6) La rentabilité
financière
C'est la rentabilité des capitaux propres
de l'entreprise. Elle intéresse le plus souvent les associés,
dans la mesure où si elle est supérieure au taux
d'intérêt pratiqué sur le marché financier,
l'entreprise n'aura pas de difficultés quant à l'augmentation des
capitaux propres au moment opportun.
(7) La rentabilité
économique
Elle exprime la performance de l'exploitation et
doit permettre des comparaisons dans le temps et dans l'espace.
MBANGALA (2002) la définit comme
étant « la capacité bénéficiaire de
l'entreprise en neutralisant la rémunération du capital investi,
qu'il s'agisse de fonds propres ou de fonds de tiers ».
Dans le langage courant, la performance est un
résultat particulièrement remarquable.
Selon le dictionnaire universel, le mot performance
signifie le résultat chiffré obtenu par un sportif lors d'une
compétition ou d'une exhibition. C'est le résultat obtenu par un
matériel de haute technologie. C'est un mot utilisé couramment
pour désigner les qualités de certains objets tels les
voitures.
La performance désigne également la
capacité à atteindre un objectif avec une utilisation optimale
des ressources disponibles. Elle inclut donc à la fois
l'efficacité et l'efficience.
En effet, l'efficacité se définit comme
la capacité à atteindre un objectif donné, mais
l'efficience quant à elle implique aussi une minimisation des ressources
utilisées pour atteindre l'objectif visé.
D - Concept d'effet de levier
L'effet de levier représente l'impact de
l'endettement sur le taux de rentabilité des capitaux propres.
En d'autres termes, l'effet de levier constitue la
différence entre la rentabilité financière et la
rentabilité économique de l'entreprise. Il permet de savoir si
l'endettement est bénéfique ou non pour l'entreprise. L'effet de
levier est positif lorsque la rentabilité financière de
l'entreprise surpasse sa rentabilité économique. Dans le cas
contraire, il est négatif. L'effet de levier se détermine de la
manière suivante :
Effet de levier =
Rentabilité Financière - Rentabilité
Economique
|
E - Quelques définitions
(3) La solvabilité
La solvabilité d'une entreprise
traduit « son aptitude à assurer le règlement de
ses dettes lorsque celles-ci viennent à
échéance ».
(4) La liquidité
La liquidité est la capacité d'une
entreprise à faire face à ses échéances à
court terme à l'aide des sommes issues de la vente de ses actifs
à court terme.
On dit que l'entreprise est liquide lorsque son actif
à court terme est supérieur à son passif à court
terme.
(5) Le ratio
G.LANGLOIS et M.MOLLET (1994)
définissent le ratio comme « un rapport entre deux
grandeurs caractéristiques de l'activité, de la situation
économique ou des performances d'une entreprise ». Les ratios
sont utilisés pour comparer la situation actuelle de l'entreprise
étudiée, soit aux situations antérieures de la même
entreprise soit à la situation actuelle d'autres entreprises.
Le diagnostic financier a pour outils la
représentation graphique (diagramme à barres, graphique
circulaire) et les ratios.
II - Etudes antérieures
Nous nous sommes rapprochés de
bibliothèque de l'Université Africaine Technologie et de
Management UATM/GASA-FORMATION. Ainsi, nous avons constaté que
l'idée d'amélioration des prestations, et donc de la gestion
d'une entreprise publique n'est pas récente. Cela a déjà
été l'oeuvre de certains étudiants.
En effet, Nadège ADISSO et
Nadia ADISSO (2001) ont analysé l'activité des
télécommunications de l'OPT à travers un diagnostic
financier sur une période de trois(03) ans (1998 à 2000).
Elles ont constaté une défaillance dans la
gestion de l'OPT du fait que celle-ci ne respecte pas rigoureusement ses
engagements vis-à-vis de ses fournisseurs.
Aussi ont-elles constaté que la procédure de
décaissement mise en oeuvre par l'office est très longue et sa
situation financière est très critique.
Aussi, DJINADOU Kamel-Dine (2003) a
pu conclure après un diagnostic financier de la Société
Béninoise de Brasserie (SOBEBRA), que celle-ci jouissait d'une situation
financière satisfaisante. La démarche dont il a usé pour
la réalisation dudit diagnostic nous a inspiré dans la
réalisation du présent diagnostic.
III - Démarche du diagnostic financier
Le diagnostic financier étant fait à
partir des informations comptables et financières fournies par les
états financiers, il est nécessaire voire indispensable
d'effectuer des travaux préalables d'ajustement puisque les principes et
les règles comptables ne répondent pas toujours à ceux de
l'analyste financier. Ces travaux préalables sont appelés les
retraitements et les reclassements et permettent de corriger les insuffisances
inhérents aux documents comptables afin d'assurer
l'homogénéité de l'analyse financière.
A - Les retraitements et les reclassements
Les retraitements et reclassements concernent
essentiellement les éléments de l'actif et du passif du bilan.
1 - Eléments de l'actif
(3) Actif Immobilisé
Les immobilisations incorporelles et corporelles ont
été inscrites dans l'actif immobilisé à leurs
valeurs réelles, de même que les immobilisations
financières dont l'échéance est d'au moins 1 an.
Il est à retenir que les plus-values et les
moins-values viennent respectivement en augmentation et en diminution des
capitaux propres.
(4) Actif Circulant et
Trésorerie-Actif
L'ensemble des stocks (marchandises, matières
premières et fournitures) de BT-SA représente un stock flottant,
et par conséquent ils seront inscrits dans l'actif circulant à
leur valeur réelle.
Les écarts de conversion actif sont
supprimés du bilan et retranchés des capitaux propres.
2 - Eléments du passif
(5) Capitaux Propres et Dettes
Financières
Les écarts de conversion passif viennent en
augmentation des capitaux propres.
Les emprunts seront répartis selon leur
échéance dans le passif circulant ou dans les dettes
financières.
(6) Passif Circulant et
Trésorerie-Passif
Les éléments du passif dont
l'échéance est à court terme sont conservés dans le
passif circulant.
Les découverts et concours bancaires sont
à court terme, donc maintenus dans la trésorerie passif.
Tous ces retraitements et reclassements nous
permettront d'obtenir le bilan financier.
B - Description des outils d'analyse
1 - Le concept du bilan financier
Le bilan financier est le bilan comptable
restructuré pour permettre d'effectuer un diagnostic financier
répondant au principe de l'équilibre financier de l'entreprise.
Trois agrégats du bilan permettent de vérifier si le principe de
l'équilibre financier est respecté. Il s'agit du Fonds de
Roulement Net (FRN), du Besoin en Fonds de Roulement
(BFR) et de la Trésorerie Nette
(TN).
(7) Le Fonds de Roulement Net
(FRN)
Encore appelé Fonds de Roulement Financier, il
constitue un paramètre essentiel dans l'analyse financière
classique. La règle d'or de l'équilibre financier impose que
l'entreprise utilise des ressources stables pour financer des emplois stables.
Le Fonds de Roulement Net n'est rien d'autre que l'excédent des
ressources stables sur l'actif immobilisé. Il constitue une ressource
structurelle essentielle ou prépondérante qui doit permettre de
financer le cycle d'exploitation de l'entreprise.
(8) Le Besoin en Fonds de Roulement
(BFR)
Encore appelé Besoin de Financement Global, il
constitue la part de l'actif circulant non financée par le passif
circulant.
(9) La Trésorerie Nette (TN)
La trésorerie nette est la différence
entre les disponibilités (trésorerie actif) et les
découverts ou concours bancaires courants (trésorerie
passif).C'est aussi la différence entre le Fonds de Roulement Net et le
Besoin en Fonds de Roulement.
Une meilleure gestion de la trésorerie doit en principe
amener l'entreprise à tendre vers une trésorerie zéro.
2 - Le concept du résultat
Ø Le compte de
résultat
Le compte de résultat est un document
comptable de synthèse et un outil d'analyse. Il présente un
double intérêt :
(10) la détermination d'un résultat global et la
formulation d'une appréciation d'ensemble sur les performances
commerciales, économiques, sociales et financières de la
période ;
(11) la récapitulation exhaustive des
éléments de produits et de charges qui ont contribué
à la réalisation du résultat et l'identification des
facteurs favorables et défavorables qui l'ont influencé.
Quantitative de l'activité, le compte de
résultat est le document central, à partir duquel sont
calculés, notamment, les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)
et la Capacité d'Autofinancement Global (CAFG).
Ø Les soldes intermédiaires de
gestion
La marge brute sur marchandises
Marge Brute sur Marchandises = Vente de marchandises-
Achat de marchandises
+/- variation des stocks de marchandises
|
C'est un solde qui est calculé dans les
entreprises qui achètent et revendent des biens en l'état ou dans
les entreprises à caractère mixte (commerciale et
industrielle).Indicateur de performance, la marge brute sur marchandises permet
d'apprécier la stratégie commerciale de l'entreprise. Si ce solde
présente des intérêts indéniables pour la gestion,
sa portée est limitée.
La Marge Brute sur Matières
(MBM)
Ce solde est calculé en faisant la
différence entre la production de la période et le prix d'achat
des matières, corrigée de la variation des stocks.
La production de la période s'obtient en
ajoutant à la production vendue, la production stockée ou
déstockée de produits finis ou en cours de fabrication, et la
production immobilisée qui correspond au coût de production des
produits fabriqués par l'entreprise pour elle-même.
Rappelons que la production vendue est évaluée
au prix du marché, les productions stockées et
immobilisées sont évaluées au coût de production.
La marge brute sur matières premières
permet d'apprécier la performance industrielle de l'entreprise.
La valeur Ajoutée (VA)
La valeur ajoutée représente la
richesse créée par l'entreprise du fait de ses opérations
d'exploitation. Elle mesure le « poids
économique » de l'entreprise et constitue le critère de
taille le plus pertinent. La VA est mesurée par la différence
entre la production de la période et les consommations de biens et
services nécessaires à cette production.
D'un exercice à un autre, le pourcentage de
variation de la valeur ajoutée est un bon indicateur de la croissance de
l'entreprise. Aussi, le ratio « valeur ajoutée/production
de l'exercice » donne une idée du degré
d'intégration de l'entreprise.
L'Excédent Brut d'Exploitation
(EBE)
L'EBE est ce qui reste de la VA après
règlement des charges de personnel. L'EBE correspond ainsi à la
ressource qu'obtient l'entreprise du seul fait de ses opérations
d'exploitation. En effet, l'EBE est indépendant du mode de financement,
des modalités d'amortissement, des produits et charges hors
exploitation, de l'impôt sur les bénéfices. Il ne
dépend que des opérations de production et de commercialisation
et, de ce fait, constitue un bon critère de mesure de la performance
industrielle et commerciale de l'entreprise.
Le Résultat d'Exploitation
(RE)
Il représente le résultat
généré par l'activité qui conditionne l'existence
de l'entreprise. Il s'obtient en corrigeant l'Excédent Brut
d'Exploitation (EBE) des dotations et reprise aux
amortissements et aux provisions d'exploitation.
Le résultat d'exploitation constitue un résultat
économique qui permet de mesurer la performance industrielle et
commerciale de l'entreprise indépendamment de sa politique
financière.
Le Résultat Financier
(RF)
Il procède d'une confrontation des charges et
des produits spécifiquement liés aux opérations
financières. Il permet d'apprécier l'opportunité de la
politique financière de l'entreprise. Le calcul de ce solde est
primordial pour l'entreprise car il apparaît comme la sanction
spécifique de la gestion financière de l'entreprise.
Le Résultat des Activités
Ordinaires (RAO)
C'est le résultat courant de l'exercice avant
détermination de l'impôt. Il mesure la performance de
l'activité économique et financière de l'entreprise. Le
résultat des activités ordinaires s'obtient par la somme
algébrique du résultat d'exploitation et du résultat
financier de l'exercice. Il est intéressant de le comparer au
résultat d'exploitation pour analyser l'incidence de la politique
financière sur la formation du résultat.
Le Résultat Hors Activités
Ordinaires (RHAO)
Il s'obtient par la confrontation des charges et
produits exceptionnels, c'est-a-dire ne provenant pas de l'activité
habituelle de l'entreprise. Le calcul de ce solde est opportun en ce sens qu'il
reflète l'incidence sur l'entreprise, d'événements
exceptionnels favorables ou défavorables générateurs de
résultats et sur lesquels elle ne dispose le plus souvent que d'une
possibilité de contrôle limitée.
Le Résultat Net (RN)
Il procède d'une confrontation globale de
l'ensemble des charges et de l'ensemble des produits de l'entreprise. Il
indique ce qui reste à la disposition de l'entreprise après
versement de la participation des salariés et paiement de l'impôt
sur les sociétés, ou encore le revenu des associés
après impôt. C'est à partir de ce résultat qu'est
calculée la rentabilité des capitaux propres.
Ø La CAFG, l'AF et l'ETE
La Capacité d'Autofinancement Global
(CAFG)
La CAFG est un surplus monétaire global
dégagé sur l'ensemble des aspects de l'activité. Elle
prend en compte aussi bien les opérations d'exploitation que les
opérations financières et exceptionnelles.
Elle permet de financer totalement ou partiellement
de nouveaux investissements, de renforcer le fonds de roulement, de rembourser
les dettes financières et de distribuer des dividendes.
Il existe deux modes de calcul de la
CAFG à savoir :
Calcul « descendant » ou
soustractif de la CAFG
CAFG = EBE
+ Transfert de charges + Autres produits
d'exploitation
+/- Quote-part de résultat sur
opérations faites en commun
+ Produits financiers - Charges
financières - Autres charges d'exploitation
+ Produits exceptionnels (sauf produits
des cessions d'immobilisation)
Participation des salariés - Impôts sur
les bénéfices
|
Calcul « ascendant » ou
additif de la CAFG
CAFG = Résultat de l'exercice (après
impôt)
+ Dotations de l'exercice aux amortissements
et aux provisions
+ Valeurs comptables des
éléments d'actifs cédés
Produits de cessions des éléments
d'actif
Reprises sur amortissements et
provisions
Quote-part de subvention d'investissement
virée au compte de résultat
|
L'Autofinancement (AF)
Il représente la ressource de financement
propre générée par l'entreprise en raison de son
activité. Il sert au financement des investissements de l'entreprise.
L'autofinancement est le reliquat de la CAFG après paiement des
dividendes.
Autofinancement =
CAFG - Dividendes distribués
|
Il s'agit ici des dividendes de l'exercice
précédent et des acomptes sur dividendes de l'exercice
considéré mis en paiement au cours de l'exercice
considéré
- L'Excédent de Trésorerie
d'Exploitation (ETE)
L'ETE représente la trésorerie
dégagée ou générée ou encore
consommée par l'ensemble des opérations d'exploitation de
l'entreprise. Il doit permettre de financer les investissements d'exploitation,
de rembourser les emprunts, de payer les intérêts, les dividendes
et les impôts.
Si l'ETE est négatif, cela
signifie que l'activité de l'entreprise consomme de la trésorerie
traduit une rentabilité insuffisante.
Si l'ETE est positif, cela signifie
que l'activité de l'entreprise dégage ou génère de
la trésorerie. Il se calcule comme suit :
ETE = EBE - variation du BFE - production
immobilisée
|
3 - Les Ratios
Un ratio peut être défini comme
étant le rapport entre deux grandeurs susceptibles de donner une
indication, une explication sur la situation financière de
l'entreprise.
En un mot c'est le rapport de deux agrégats.
Ces agrégats sont issus soit du bilan soit du compte de
résultat.
Ø Les ratios de structure
financière
Les ratios de structure financière permettent
l'étude des relations qui existent entre les grandes masses du bilan et
entre leurs principales composantes. Ils contribuent également à
l'analyse de l'équilibre financier de l'entreprise. Nous avons retenu
essentiellement :
- le ratio de couverture des emplois
stables
Il mesure la couverture des emplois stables par les
ressources stables et doit être supérieur à 1. Il est
calculé de la manière suivante :
Ratio de couverture des emplois stables =
Ressources stables/ Emplois stables
|
- le ratio de l'équilibre
financier
Il permet d'apprécier l'équilibre
financier de l'entreprise. Cette dernière est financièrement
équilibrée lorsque ce ratio est supérieur ou égal
à 1. Le ratio de l'équilibre financier se calcul de la
manière suivante :
Ratio de l'équilibre financier =
Ressources Stables/ (Actif Immobilisé + BFR)
|
- le ratio de l'autonomie
financière
Il consiste à comparer les fonds propres au
total des dettes et se calcul comme suit :
Ratio de l'autonomie financière =
Capitaux propres/ Total des dettes
|
Plus le ratio tend vers un (1), plus on dira que
l'entreprise dispose d'une forte autonomie financière. Et plus ce ratio
tend vers zéro (0), plus on dira que l'entreprise fait appel à
des sources de financement étrangères. Plus l'indépendance
financière est forte, plus l'entreprise est saine. Dans ce cas le
recours aux emprunts s'effectue plus aisément et dans de bonnes
conditions.
Ø Les ratios
d'activité
Ils permettent de mettre en relation les soldes
significatifs de gestion et servent à apprécier
l'évolution de l'activité de l'entreprise. Dans le cadre du
présent diagnostic, nous avons retenu :
- le ratio de croissance de la Valeur
Ajoutée
Il sert à apprécier l'évolution
de la richesse créée par l'entreprise au fil des années et
permet de se prononcer sur la croissance ou la régression de celle-ci.
Il se détermine par la formule suivante :
Ratio de croissance de la Valeur Ajoutée =
(VAn - VAn-1)/VAn-1
|
- Le degré
d'intégration
Il mesure le degré d'intégration de
l'entreprise dans le processus de production ainsi que le poids des charges
externes. Il se calcule comme suit :
Degré d'intégration = Valeur
Ajoutée/Chiffre d'affaires
|
- Le ratio de recours à
l'automatisation
Ce ratio permet de mesurer la part de richesse qui
sert à rémunérer le travail des salariés et son
évolution permet de savoir dans quelle mesure l'entreprise a recours
à l'automatisation au fil des années. Il se détermine par
la formule suivante :
Ratio de recours à l'automatisation =
Charges de personnel/Valeur Ajoutée
|
- Le poids de l'endettement
Il mesure le poids de l'endettement de l'entreprise.
Il se calcule de manière suivante :
Poids de l'endettement = Charges
d'Intérêt/Excédent Brut d'Exploitation
|
Ø Les ratios de
rentabilité
Ils servent à apprécier la
rentabilité de l'entreprise. Ici, nous retiendrons :
- le ratio de rentabilité
économique
Encore appelé Return On
Investment (ROI), il mesure la capacité de
l'entreprise à rentabiliser les fonds apportés par les
associés ou les prêteurs. Il s'obtient de la manière
suivante :
Ratio de rentabilité économique =
EBE/Ressources Stables
|
- Le ratio de rentabilité
financière
Il se calcule de la manière suivante :
Ratio de rentabilité financière =
Résultat net/capitaux propres
|
Ce ratio exprime la rentabilité de la valeur
comptable dont dispose l'entreprise. Cette rentabilité permet aux
apporteurs de capitaux propres de juger si l'entreprise a réalisé
un résultat acceptable au moyen du capital à risque dont elle
dispose et s'il est possible de distribuer un dividende à condition que
la liquidité le permettre.
Ø Les ratios de
liquidité
Ils permettent d'apprécier la liquidité
de l'entreprise. On distingue trois ratios de liquidité à
savoir :
- le ratio de liquidité
générale
Il mesure la capacité de l'entreprise à
payer ses dettes à court terme en liquidant ses actifs à court
terme. Ce ratio est bon lorsqu'il est supérieur à 1. Il se
calcule comme suit :
Ratio de liquidité générale =
Actif à court terme / Dettes à court terme
|
- le ratio de liquidité
réduite
Il mesure la capacité de l'entreprise à
payer ses dettes à court terme en utilisant les créances et les
disponibilités. Pour être satisfaisant, ce ratio doit être
voisin de 1. Il s'exprime par le rapport :
Ratio de liquidité réduite =
(Créances + Disponibilités) /Dettes à court
terme
|
- le ratio de liquidité
immédiate
Il mesure la capacité de l'entreprise à
payer ses dettes à court terme en utilisant les disponibilités.
Il est satisfaisant lorsqu'il est légèrement supérieur
à 0,5. Il se calcule comme suit :
Ratio de liquidité immédiate =
Disponibilités/Dettes à court terme
|
Ø Le ratio de solvabilité
générale
Il mesure la capacité de l'entreprise à
payer l'ensemble de ses dettes en utilisant l'ensemble de l'actif. Il doit
être supérieur à 1 et se détermine de façon
suivante :
Ratio de Solvabilité Générale
= Actif total / Capitaux Etrangers
|
Paragraphe 2 : Méthodologie de recherche
La méthodologie de recherche indique les
démarches à entreprendre, la méthode de collecte et celle
de traitement des données recueillies en vue de générer
les résultats qui permettront d'atteindre les objectifs fixés et
de vérifier les hypothèses formulées.
I - Stratégie de vérification des
hypothèses
A - Critères de vérification de
l'hypothèse n° 1
Pour vérifier l'hypothèse
n° 1 qui stipule que « Bénin
Télécoms SA n'est pas financièrement
équilibré », nous avons eu recours à la
démarche classique qui consiste à estimer le Fonds de Roulement
Net (FRN), le Besoin en Fonds de Roulement
(BFR) et la Trésorerie Nette (TN) dans
le temps.
A cet effet, nous nous sommes servis des données
comptables, notamment les données bilantielles que nous avons
retraitées et restructurées.
En effet, les créances difficilement
recouvrables ont été sous-traitées de l'actif circulant et
rattachées à l'actif immobilisé. Aussi, les emprunts
à court terme ont été classés dans le passif
circulant. Les engagements donnés par la société relevant
du long terme, ont été classés dans les dettes
financières et retranchés des capitaux propres. Pour ce qui est
des écarts de conversion actif, ils ont été soustraits de
l'actif et des capitaux propres. Quant aux écarts de conversion passif,
ils ont été ajoutés aux capitaux propres. Ceci nous a
permis de dresser les bilans financiers d'abord détaillés et
ensuite en grandes masses.
Compte tenu des agrégats à calculer, nous avons
établi trois masses à l'actif et trois autres au passif tout en
distinguant les activités de long terme de celles de court terme.
Rappelons que : FRN =Ressources
Stables - Actif Immobilisé
BFR = Actif
Circulant - Passif Circulant
TN = FRN -
BFR
Lorsque le FRN <
0 et le BFR > 0, on
conclut que l'entreprise est financièrement
déséquilibrée. Lorsque FRN
< 0 et BFR
< 0, l'entreprise serait
déséquilibrée financièrement si I BFR
I < I FRN I. Dans tous les autres cas, on ne peut
conclure en un déséquilibre financier.
Afin d'obtenir une meilleure précision dans
nos résultats, nous avons jugé utile de compléter cette
première analyse classique par le calcul des principaux ratios de
structure financière. Ce qui nous a permis de mieux nous prononcer sur
la situation financière de Bénin Télécoms SA.
B - Critères de vérification de
l'hypothèse n°2
Pour tester l'hypothèse 2
selon laquelle « l'activité de l'entreprise
présente des dysfonctionnements, ce qui engendre des contre-performances
au niveau de sa rentabilité », nous nous sommes
essentiellement basés sur les comptes de résultat de BT-SA
établis sur la période de l'étude.
Dans un premier temps, nous avons analysé
l'évolution des soldes de gestion de l'entreprise afin de faire
ressortir les éventuels dysfonctionnements qui minent son
activité.
Dans le but d'obtenir plus de précision dans
nos résultats, nous avons complété cette première
analyse par le calcul des principaux ratios d'activité tels que le ratio
de croissance de la valeur ajoutée, le degré d'intégration
de l'entreprise, le ratio de recours à l'automatisation et le poids
d'endettement de l'entreprise.
Aussi, nous avons analysé l'évolution de
quelques grandeurs d'appréciation de l'activité telles que la
CAFG, l'AF et l'ETE.
A l'issue de ces premières analyses,
l'hypothèse 2 sera en partie confirmée si
l'évolution des différentes grandeurs calculées n'est pas
significative sur la période de l'étude. Aussi conclurons-nous
que l'activité de l'entreprise présente des dysfonctionnements si
l'évolution des ratios d'activité ne respecte pas les normes
fixées dans la description des outils d'analyse, normes exposées
dans la revue de littérature.
Dans un second temps, nous avons
procédé au calcul des ratios de rentabilité de
l'entreprise notamment les ratios de rentabilité économique et
financière. Ce qui sera suivi d'une analyse de l'effet de levier de
l'entreprise.
Au terme de toutes ces analyses,
l'hypothèse 2 sera confirmée si les
différents ratios de rentabilité calculés
n'évoluent pas de manière croissante sur la période de
l'étude. Dans le cas contraire, cette hypothèse sera
infirmée.
C - Critères de vérification de
l'hypothèse n° 3
Pour vérifier l'hypothèse
3 selon laquelle « Bénin Télécoms
SA n'arrive pas à honorer ses engagements vis-à-vis de ses
créanciers », nous avons d'abord procédé au
calcul et à l'analyse des différents ratios de liquidité
à savoir le ratio de liquidité générale, le ratio
de liquidité réduite et le ratio de liquidité
immédiate afin d'apprécier la capacité de l'entreprise
à faire face à ses dettes à court terme. Ensuite, nous
avons procédé à une analyse de la solvabilité de
BT-SA à travers le calcul du ratio de solvabilité
générale en vue d'apprécier l'aptitude de l'entreprise
à faire face à l'ensemble de ses dettes à partir de
l'ensemble de ses actifs.
Pour finir, notre hypothèse n°
3 sera validée si les différents ratios de
liquidité et de solvabilité calculés ne respectent pas les
normes requises et exposées dans la revue de littérature. Dans le
cas contraire, elle sera rejetée.
II - Stratégies de collecte de données
fiables
A - Sources documentaires
Il s'agit des mémoires et des ouvrages qui
parlent en général de gestion financière et plus
précisément du diagnostic financier. Nos cours d'analyse et de
gestion financière nous ont également été utiles
dans la réalisation de ce travail de même que les études
antérieures réalisées sur Bénin
Télécoms SA et ayant un centre d'intérêt avec notre
thème.
B - Les sources internes à Bénin
Télécoms S.A
1 - Les entretiens
La pertinence d'un diagnostic financier varie selon
qu'il soit réalisé par une personne extérieure ou
intérieure à l'entreprise, cette dernière étant
mieux imprégnée des réalités de la firme. Dans le
souci de mieux cerner les informations et les réalités de
l'entreprise, nous avons fait des responsables chargés de la gestion
financière des personnes ressources par le biais d'entretiens. Cela a
été possible grâce à un guide d'entretien dont nous
nous sommes servis pour leur adresser nos différentes questions.
2 - Les informations comptables et
financières
En analyse financière, les principaux
documents sont le bilan, le compte de résultat et le Tableau Financier
des Ressources et Emplois (TAFIRE).On ne saurait réaliser un diagnostic
financier uniquement sur la base d'un bilan comptable. Bénin
Télécoms SA n'élaborent pas de bilan financier, nous nous
sommes permis de retraiter les bilans comptables en bilans financiers à
des fins d'analyse financière.
Les informations mises à notre disposition par
la Direction Financière et Comptable nous ont permis de faire les
retraitements et reclassements nécessaires.
C - Traitement des données et outils
d'analyse
Les données à recueillir seront mises
en relief dans des tableaux au moyen du tableau Excel. Ces données
seront traitées et analysées à l'aide des indicateurs
appropriés et le calcul de certains ratios pouvant nous permettre de
confirmer ou d'infirmer nos hypothèses. Des graphiques seront
également réalisés afin de rendre plus claire
l'interprétation des résultats obtenus.
III - Difficultés rencontrées et limites
du travail
A - Difficultés rencontrées
Les difficultés majeures à signaler
résident au niveau du traitement des données comptables de BT-SA.
En effet, l'entreprise étant née de la scission de l'OPT, la
séparation de son patrimoine de celui de la Poste du Bénin SA
n'est pas complètement bouclée, ce qui entraîne une
certaine instabilité dans les données de l'entreprise.
B - Limites du travail
L'instabilité des données
évoquée ci-dessus pourrait constituer une limite à notre
travail de recherche puisque les données utilisées auraient pu
encore évoluer compte tenu des décisions de l'Etat prises
postérieurement à notre collecte de données.
Aussi, Bénin télécoms SA ne
dispose pas d'un système fiable de comptabilité analytique. Ce
qui nous a limités dans l'analyse du compte de résultat de
l'entreprise car nous n'avons pu disposer des quantités et prix
unitaires par produit en vue d'une étude approfondie de la structure des
recettes et des charges de l'entreprise sur la période de
l'étude.
En dehors de cela, nous aurions souhaité
étendre notre diagnostic à une durée supérieure ou
égale à 5ans afin d'obtenir des résultats plus fiables.
Cependant, BT-SA n'existe que depuis 2005, ce qui nous a contraints à
une analyse sur 3 ans. Cela pourrait constituer une insuffisance à la
fiabilité de nos résultats.
Ce chapitre sera consacré au diagnostic financier de
Bénin Télécoms SA, à la vérification des
hypothèses et aux suggestions en vue d'améliorer la situation
financière de l'entreprise.
Section 1 : analyses de la situation
financière de bénin télécoms sa
Paragraphe 1 : ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER DE
BENIN TELECOMS SA
Pour étudier l'équilibre financier de
Bénin Télécoms SA, nous utiliserons les états
financiers de la période de référence qui s'étend
de l'exercice 2006 à 2008.
Les bilans comptables ne permettent pas de faire
apparaître les liens significatifs entre les emplois et les ressources.
Dans le but de répondre aux besoins d'une analyse capable de mettre en
évidence les équilibres fondamentaux, nous avons
transformé les bilans comptables en bilans financiers. Nous avons
calculé ensuite à partir des bilans financiers les
agrégats que nous allons utiliser pour les besoins de notre
étude.
A- LA PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS
Après avoir effectué les retraitements
et reclassements sus cités, nous avons obtenu les bilans financiers
détaillés et condensés de Bénin
Télécoms SA qui se présentent comme suit :
Tableau N°3 : Bilans financiers de Benin
télécoms S.A de 2006 à 2008
ACTIF
|
2006
|
2007
|
2008
|
Immobilisation incorporelles
Immobilisation corporelles
Avances et acomptes versés sur immob.
Immobilisations financières
|
4 027 478 606
108 495 883 940
20 656 110 513
13 979 983 952
|
3 545 784 545
113 211 152 468
19 088 209 722
19 462 870 243
|
3 584 413 841
105 779 374 320
19 460 823 978
41 063 901 293
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISE
|
147 159 457 011
|
155 308 016 978
|
169 888 513 432
|
Stocks
Créances et emplois assimilés
|
462 733 995
49 628 738 286
|
536 276 933
42 108 476 993
|
362 422 475
56 514 898 859
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT
|
50 091 472 281
|
42 644 753 926
|
56 877 321 334
|
Titres de placement
Valeurs à encaisser
Banques, chèques postaux, caisse
|
101 135 704
62 338 961
7 052 791 982
|
101 135 704
91 749 750
2 931 952 575
|
101 135 704
77 436 127
8 389 016 361
|
TOTAL TRESORERIE ACTIF
|
7 216 266 647
|
3 124 838 029
|
8 567 588 192
|
TOTAL ACTIF
|
204 467 195 939
|
201 077 608 933
|
235 333 422 958
|
PASSIF
|
2006
|
2007
|
2008
|
Capital
Actionnaires, capital non appelé
Compte d'apport OPT
Résultat en attente d'affectation
Report à nouveau
Résultat net
Autres capitaux propres
Ecarts de conversion-Actif
Ecarts de conversion-Passif
Engagements donnés
|
54 819 584 342
500 000 000
- -
-
-15 194 059 996
-530 952 081
1 362 138 928
-5 835 170 182
|
42 211 473 819
500 000 000
54 814 584 342
4 701 818 638
-19 895 878 634
-6 146 392 668
-887 511 653
1 154 627 098
-5 835 170 182
|
42 211 473 819
500 000 000
-
-
-25 299 772 582
-483 769 621
17 309 929 161
-887 511 653
1 154 569 978
-5 835 170 182
|
TOTAL CAPITAUX PROPRES
|
35 121 541 011
|
70 617 550 760
|
28 669 748 920
|
Dettes financières
Engagements donnés
|
60 288 014 366
5 835 170 182
|
59 367 042 036
5 835 170 182
|
60 741 871 277
5 835 170 182
|
TOTAL DETTES FINANCIERES
|
66 123 184 548
|
65 202 212 218
|
66 577 041 459
|
Dettes circulantes H.A.O.
Fournisseurs d'exploitation
Dettes fiscales
Dettes sociales
Autres dettes
Risques provisionnés
Emprunt à court terme
|
2 674 857 684
37 391 151 307
15 414 926 565
3 354 429 597
26 359 624 524
559 369 621
9 802 219 972
|
17 068 973 937
36 380 435 953
15 406 062 991
4 496 674 605
-28 399 440 165
1 352 419 842
9 802 219 972
|
18 821 145 777
46 575 688 705
20 039 331 871
5 482 510 936
30 331 899 645
1 352 419 842
9 802 219 972
|
TOTAL PASSIF CIRCULANT
|
95 556 579 270
|
56 107 347 135
|
132 405 216 748
|
Banques, crédits de trésorerie
|
2 566 938 005
|
2 979 229 608
|
2 979 229 608
|
Banques, découverts
|
5 099 053 105
|
6 171 469 212
|
4 702 386 223
|
TOTAL TRESORERIE PASSIF
|
7 665 991 110
|
9 150 698 820
|
7 681 615 831
|
TOTAL
PASSIF
|
204 467 295 939
|
201 077 808 933
|
235 333 622 958
|
Source : Réalisé à
partir des données collectées
Afin de faciliter le calcul des divers
agrégats, nous établirons à partir des bilans financiers
obtenus, les bilans financiers condensés qui se présentent comme
suit :
Tableau N° 4 : Bilans financiers
condensés de 2006 à 2008
Années
|
2006
|
2007
|
2008
|
Montants
|
%
|
Montants
|
%
|
Montants
|
%
|
|
ACTIF
|
|
|
|
|
|
|
Actif Immobilisé
Actif Circulant
Trésorerie Actif
|
147 159 457 011
50 091 472 281
7 216 266 647
|
72
24
4
|
1 55 308 016 978
42 644 753 926
3 124 838 029
|
77
21
2
|
169 888 513 432
56 877 321 334
8 567 588 192
|
72
24
4
|
TOTAL ACTIF
|
204 467 195 939
|
100
|
201 077 608 933
|
100
|
235 333 422 958
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
PASSIF
|
|
|
|
|
|
|
Ressources Stables
Passif Circulant
Trésorerie Passif
|
101 244 725 559
95 556 579 270
7 665 991 110
|
49
47
4
|
135 819 762 978
56 107 347 135
9 150 698 820
|
67
28
5
|
95 246 790 379
132 405 216 748
7 681 615 831
|
41
56
3
|
TOTAL PASSIF
|
204 467 295 939
|
100
|
201 077 808 933
|
100
|
235 333 622 958
|
100
|
Source : Réalisé à
partir des données collectées
Page web graphique
1 - CALCUL ET ANALYSE DES AGREGATS
FONDAMENTAUX DE L'EQUILIBRE DU BILAN
Les bilans financiers étant établis,
nous calculerons à présent les agrégats nécessaires
dans le but de porter une appréciation sur les conditions et la
qualité de la gestion financière de Bénin
Télécoms SA. Rappelons que les agrégats majeurs de
l'équilibre du bilan sont : le Fonds de Roulement Net
(FRN), le Besoin en Fonds de Roulement (BFR)
et la Trésorerie Nette (TN).
a- CALCUL DES AGREGATS
FONDAMENTAUX
Les agrégats qui nous permettront d'analyser
l'équilibre financier de Bénin Télécoms SA sont
résumés dans le tableau ci-dessous.
Tableau N°5 : Agrégats de
l'équilibre financier
Années
|
2006
|
2007
|
2008
|
Actif Immobilisé (I)
Actif Circulant (II)
Trésorerie Actif (III)
Ressources Stables (IV)
Passif Circulant (V)
Trésorerie Passif (VI)
|
147 159 457 011
50 091 472 281
7 216 266 647
101 244 725 559
95 556 579 270
7 665 991 110
|
155 308 016 978
42 644 753 926
3 124 838 029
135 819 762 978
56 107 347 135
9 150 698 820
|
169 888 513 432
56 877 321 334
8 567 588 192
95 246 790 379
132 405 216 748
7 681 615 831
|
FRN (IV-I)
|
-45 914 731 452
|
-19 488 254 000
|
-74 641 723 053
|
BFR (II-V)
|
-45 465 106 989
|
-13 462 593 209
|
-75 527 895 414
|
TN (III-VI)
|
-449 724 463
|
-6 025 860 791
|
885 972 361
|
Source : Réalisé à
partir des données collectées
2 - L'INTERPRETATION DES
AGREGATS DE L'EQUILIBRE FINANCIER
Le graphique ci-dessous illustre l'évolution
des agrégats de l'équilibre financier de BT-SA sur la
période de l'étude.
Graphique n° 2 : évolution des trois
agrégats de l'équilibre financier de BT-SA
Source : Réalisé à
partir des données collectées
Commentaire
a - LE FONDS DE ROULEMENT NET (FRN)
Le FRN de l'entreprise est resté
négatif sur toute la période de l'étude. L'observation de
ce ratio montre qu'une partie des immobilisations est financée par des
dettes à court terme consenties par les fournisseurs et les
établissements de crédit. On peut donc en déduire que le
principe de l'équilibre financier qui veut que les ressources stables
financent les emplois stables, n'est pas respecté pour les trois
années d'étude.
b - LE BESOIN EN FONDS
DE ROULEMENT (BFR)
Le BFR traduit la liquidité dont
l'entreprise a besoin pour financer son cycle d'exploitation. Nous remarquons
ici que le BFR de l'entreprise est demeuré négatif sur toute la
période de l'étude. Toutefois, cela reflète que
Bénin Télécoms SA génère suffisamment de
ressources pour financer son cycle d'exploitation.
c - LA TRESORERIE NETTE
(TN)
La TN traduit la liquidité de
l'entreprise après financement du cycle d'exploitation. Respectivement
négative de 449 724 463 et 6 025 860 791 en
2006 et 2007, elle connaîtra une nette amélioration en 2008
où elle sera positive de 885 972 361.Néanmoins, cet
excédent de liquidités ne constitue pas une fin en soi car il
deviendrait un signe de mauvaise gestion si ces fonds disponibles ne sont pas
affectés à d'autres fins plus rentables pour l'entreprise.
B - L'ANALYSE PAR LA METHODE DES
RATIOS
Pour affiner les analyses antérieures, nous
mènerons une analyse de l'équilibre financier de BT-SA à
travers une série de ratios de structure.
1 - CALCUL DES RATIOS ESSENTIELS DE STRUCTURE
FINANCIERE
Tableau N°6 : ratios de structure
financière
Nom du ratio
|
Formule de calcul
|
2006
|
2007
|
2008
|
Ratio de couverture des emplois stables
|
Ressources Stables
Actif Immobilisé
|
0,69
|
0,87
|
0,56
|
Ratio de l'équilibre financier
|
Ressources Stables
Actif Immobilisé + BFR
|
0,99
|
0,96
|
1
|
Ratio de l'autonomie financière
|
Capitaux Propres
Total des Dettes
|
0,21
|
0,54
|
0,14
|
Source : Réalisé à
partir des données collectées
Graphique N°3 : Evolution des ratios de
structure financière
Source : Réalisé à
partir des données collectées
2 - L'INTERPRETATION DES RATIOS DE STRUCTURE
FINANCIERE
a - RATIOS DE COUVERTURE DES
EMPLOIS STABLES
C'est la couverture des emplois stables par les
ressources stables. Il est resté inferieur à 1 sur toute la
période de l'étude, ce qui traduit l'existence d'un Fonds de
Roulement Net négatif. Cette situation s'est améliorée en
2007 mais s'aggravera en 2008 en raison d'un accroissement des investissements
de l'entreprise suivi d'une baisse de ses ressources stables cette
année-là.
b - RATIOS DE L'EQUILIBRE
FINANCIER
Ce ratio a évolué en dents de
scie sur la période de l'étude. Il est d'abord passé de
0,99 en 2006 à 0,96 en 2007 puis à 1 en 2008 où
l'entreprise a atteint son équilibre financier. Cette
amélioration a été essentiellement favorisée par
une diminution du BFR en 2008 due à une augmentation remarquable des
dettes à court terme de BT-SA.
c - RATIOS DE
L'AUTONOMIE FINANCIERE
Ce ratio aide les prêteurs à
s'assurer du remboursement de prêts par l'entreprise. Il a
évolué en dents de scie et est demeuré inferieur à
1 sur la période de l'étude. Cela signifie que Bénin
Télécoms SA n'est pas financièrement autonome. Cette
situation s'est légèrement améliorée en 2007
où le ratio passera de 0,21 à 0,54 en raison d'une baisse des
dettes à court terme de l'entreprise. Par contre, on observera une
dégradation de la situation, le ratio étant passé de 0,54
à 0,14. Ceci est dû à une hausse de plus de 100% des dettes
à court terme de la société.
Paragraphe 2 : ANALYSE DE L'ACTIVITE ET DE LA
RENTABILITE
Cette section sera consacrée dans son premier
paragraphe à l'analyse de l'activité de l'entreprise et le second
paragraphe traitera de l'étude de sa rentabilité.
A - ANALYSE DE L'ACTIVITE DE
BENIN-TELECOMS SA
Dans ce paragraphe, nous nous emploierons à
mettre en évidence les éventuels dysfonctionnements qui minent
l'activité de BT-SA à travers l'analyse des soldes significatifs
de gestion qui sera complétée par le calcul des principaux ratios
d'activité puis d'autres soldes d'appréciation de
l'activité notamment la CAFG, l'AF et
l'ETE.
1 - ANALYSE DES SOLDES SIGNIFICATIFS DE
GESTION
De la même manière que le bilan
représente le document central qui permet d'étudier la structure
financière, l'appréciation de l'activité est basée
sur les comptes de résultats à partir des soldes
intermédiaires de gestion et des divers ratios de performance. Pour
réaliser l'analyse de l'activité de BT-SA, nous nous sommes au
préalable intéressés à l'évolution de ses
soldes significatifs de gestion consignés dans le tableau
ci-après.
Tableau N°7 : Soldes significatifs de
gestion de 2006 à 2008
Années
Eléments
|
2006
|
2007
|
2008
|
Marge Brute sur matières
|
37 203 419 061
|
24 200 476 187
|
35 116 432 649
|
Valeur Ajoutée
|
11 039 516 302
|
16 364 889 730
|
17 738 472 266
|
Excédent Brut d'Exploitation
|
4 140 822 743
|
9 785 040 259
|
12 104 151 145
|
Résultat d'Exploitation
|
-8 238 816 327
|
-3 039 353 721
|
1 402 326 726
|
Résultat Financier
|
-7 391 725 493
|
-2 364 540 227
|
-1 886 508 211
|
Résultat des Activités Ordinaires
|
-15 630 541 820
|
-5 403 893 948
|
-484 181 485
|
Résultat Hors Activités Ordinaires
|
650 147 624
|
-
|
411 864
|
Résultat Net
|
-15 194 059 996
|
-6 146 392 668
|
-483 769 621
|
Source : Comptes de résultat de
BT-SA (2006-2008)
Commentaire
(13) Nous constatons que la Marge Brute sur Matières a
évolué en dents de scie sur la période de l'étude
et ceci s'explique par une baisse en 2007 du montant des travaux et services
vendus qui est passé de 38 390 522 958 en 2006 à
24 765 822 193 en 2007 puis à
35 808 768 955 en 2008. Ce qui traduit une baisse remarquable de
la performance industrielle de l'entreprise en 2007.
(14) La Valeur Ajoutée quant à elle, a
évolué de façon croissante sur les trois années.
Cette situation a été favorisée par une baisse des charges
incluses dans le calcul de la Valeur Ajoutée. On peut donc conclure en
un accroissement de la richesse créée par l'entreprise sur la
période de l'étude.
(15) Pour ce qui est de l'Excédent Brut d'Exploitation,
il s'est amélioré d'années en années en raison
d'une baisse progressive des charges de personnel de l'entreprise qui sont
passées de 6 898 693 559 en 2006 à
6 579 849 471 en 2007 puis à 5 634 321 121
à 2008.
(16) Le Résultat d'Exploitation a été
négatif sur les deux premières années de l'étude.
Toutefois, il a connu une nette amélioration d'années en
années passant de -8 238 816 327 en 2006 à
-3 039 353 721 en 2007 puis à
1 402 326 726 en 2008 où il est devenu positif en raison
d'une baisse significative des dotations aux amortissements et provisions de
l'entreprise.
(17) Le Résultat Financier a été
déficitaire sur toute la période. Ce déficit s'explique
par la nette supériorité des charges financières sur les
produits financiers.
(18) Le Résultat des Activités Ordinaires. Il
est d'une grande importance puisqu'il correspond à l'exploitation
cyclique de l'activité de l'entreprise indépendamment des
opérations hors activités ordinaires. Le Résultat des
Activités Ordinaires s'est avéré déficitaire sur
toute la période de l'étude.
(19) Le Résultat Hors Activités Ordinaires a
été nul en 2007 mais excédentaire en 2006 et 2008, ce qui
signifie que les opérations à caractère exceptionnel
procurent des ressources à l'entreprise.
(20) Quant au Résultat Net de l'entreprise, il a
été déficitaire sur toute la période de
l'étude. Cependant, son caractère déficitaire montre que
l'entreprise n'arrive pas à atteindre ses objectifs de
rentabilité.
Suite à cette analyse de l'évolution
des soldes de gestion de l'entreprise, nous pouvons conclure que
l'activité de l'entreprise manque de performance puisque la plupart des
soldes significatifs sont déficitaires avec une évolution non
satisfaisante d'années en années.
2 - ANALYSE DE L'ACTIVITE PAR LES RATIOS
Cette rubrique permettra de mettre en exergue
quelques ratios d'appréciation de l'activité et de les
commenter.
Tableau N°8 : Evolution des ratios
d'activité
Nom du ratio
|
Formule de calcul
|
2006
|
2007
|
2008
|
Croissance de la Valeur Ajoutée
|
Van - Van-1
Van-1
|
-
|
0,48
|
0,08
|
Degré d'intégration
|
Valeur Ajoutée
Chiffre d'Affaires
|
0,29
|
0,64
|
0,49
|
Recours à l'automatisation
|
Charges de personnel
Valeur Ajoutée
|
0,62
|
0,4
|
0,32
|
Poids de l'endettement
|
Charges d'intérêts
Excédent Brut d'Exploitation
|
1,85
|
0,2
|
0,16
|
Source : Réalisé à
partir des données collectées
Graphique N°4 : Evolution des ratios
d'activité
Source : Réalisé à
partir des données collectées
Commentaire
(25) Le Ratio de Croissance de la Valeur Ajoutée a
été de 0,48 en 2007 et 0,08 en 2008. Ce qui reflète une
croissance significative de l'activité de l'entreprise avec une
croissance qui s'est élevée à
35 808 768 955.
(26) Le degré d'intégration de l'entreprise a
connu quant à lui une évolution en dents de scie sur la
période de l'étude. Il a ainsi atteint son plus haut niveau de la
période de l'étude, soit 0,66 en 2007, ce qui montre que
l'entreprise s'est beaucoup plus impliqué dans le processus de
production qu'en 2008 où ce ratio passera à 0,49.
(27) En ce qui concerne le ratio de recours à
l'automatisation, il a subi une régression continue sur les trois
années de l'étude. Ceci témoigne de la baisse
d'années en années de la part de richesse consacrée
à la rémunération du travail des salariés.
(28) Le ratio d'endettement de l'entreprise est passé
de 1,85 en 2006 à 0,2 en 2007 puis à 0,16 en 2008. Ce qui
reflète une diminution progressive du poids de l'endettement de
l'entreprise.
3- ANALYSE DE LA CAFG, de l'AF et de l'ETE
(13) Capacité Autofinancement
Global (CAFG)
Le tableau ci-dessous retrace l'évolution de la CAFG
sur la période de l'étude.
Tableau N°9 : Evolution de la CAFG
Eléments
|
2006
|
2007
|
2008
|
Excédent Brut d'Exploitation
|
4 140 822 743
|
9 785 040 259
|
12 104 151 145
|
Transfert de charges d'exploitation
|
631 409 548
|
-
|
-
|
Revenus financiers
|
159 853 313
|
82 073 110
|
79 470 000
|
Transfert de charges financières
|
-
|
-
|
-
|
Gains de change
|
621 805 573
|
2 362 029
|
7 346 441
|
Produits HAO
|
-
|
-
|
411 864
|
Transfert de charges HAO
|
-
|
-
|
-
|
Frais financiers
|
8 110 461 545
|
2 743 340 807
|
1 954 275 869
|
Perte de change
|
268 053 697
|
19 664 786
|
19 048 783
|
Charges HAO
|
-
|
-
|
-
|
Participation des travailleurs
|
-
|
-
|
-
|
Impôt sur le résultat
|
213 665 800
|
742 498 720
|
213 184 756
|
CAFG
|
-3 038 289 865
|
6 363 971 085
|
10 004 870 042
|
Source : Comptes de résultat de
BT-SA
Graphique N°5 : Evolution de la CAFG
Source : Réalisé
à partir des données collectées
Commentaire
L'analyse de ce tableau montre que la CAFG de
l'entreprise a évolué de manière assez satisfaisante sur
la période de l'étude puisqu'il est passé de
-3 038 289 865 en 2006 à 6 363 971 085 en
2007 pour atteindre 10 004 870 042 en 2008. Ceci est dû
à une hausse continue de l'EBE d'une année à l'autre
renforcée par une baisse significative des frais financiers de
l'entreprise. Toutefois, cela ne constitue pas une fin en soi, encore
faudrait-il que cette évolution perdure dans le temps.
(14) L'Autofinancement (AF)
La détermination de ce solde permet de se
prononcer sur l'aptitude de l'entreprise à assurer elle-même son
développement sans avoir recours à des sources de financement
externes.
Le tableau ci-après retrace
l'évolution de l'AF sur la période de l'étude.
Tableau N°10 : Evolution de l'AF
Eléments
|
2006
|
2007
|
2008
|
CAFG (I)
|
-3 038 289 865
|
6 363 971 085
|
10 004 870 042
|
Dividendes (II)
|
0
|
0
|
0
|
AF (I-II)
|
-3 038 289 865
|
6 363 971 085
|
10 004 870 042
|
Source : Etats financiers de
BT-SA
Graphique N°6 : Evolution de l'AF
Source : Réalisé à
partir des données collectées
Commentaire
A travers les résultats obtenus, on peut
constater que l'AF a suivi la même évolution que la CAFG sur les
trois années et ceci est dû au fait que l'entreprise n'ait
distribué aucun dividende sur la période de l'étude.
Cependant, l'évolution de l'autofinancement s'avère satisfaisante
tout comme celle de la CAFG. De ce fait on peut dire que l'entreprise est
financièrement indépendante vis-à-vis de ses
différents partenaires et notamment des banquiers.
(15) L'Excédent de Trésorerie
d'Exploitation (L'ETE)
Le tableau ci-dessous présente l'évolution de l'ETE
de 2006 à 2008
Tableau N°11 : Evolution de l'ETE
Eléments
|
2006
|
2007
|
2008
|
EBE (I)
|
4 140 822 743
|
9 785 040 259
|
12 104 151 145
|
Variation BFE (II)
|
22 227 904 148
|
-30 234 750 163
|
8 533 042 229
|
Production immobilisée (III)
|
-
|
-
|
-
|
ETE (I-II-III)
|
-18 087 081 405
|
40 019 790 422
|
3 571 108 916
|
Source : Etats financiers de
BT-SA
Graphique N°7 : Evolution de l'ETE
Source : Réalisé à
partir des données collectées
Commentaire
L'ETE de l'entreprise a connu une forte
évolution de 2006 à 2008 passant de
-18 087 081 405 à 40 019 790 422.Ce qui
signifie que l'entreprise a généré une trésorerie
positive au cours de l'exercice par ses opérations d'exploitation. Par
contre, ce même solde a connu en 2008 une chute considérable mais
est demeuré cependant positive de 3 571 108 916.
En conclusion, l'entreprise arrive tant bien que mal
à autofinancer sa croissance, mais cette situation ne présente
encore aucune stabilité, ce que BT-SA devrait rechercher.
b - ETUDE DE LA RENTABILITE DE
BENIN-TELECOMS SA
L'analyse de la rentabilité d'une entreprise
revient à évaluer sa performance. Cette dernière peut se
définir comme le degré d'atteinte des objectifs que les
dirigeants s'assignent. Dans le cadre du présent diagnostic, nous
procéderons au calcul de la rentabilité économique, de la
rentabilité financière et de l'effet de levier de BT-SA.
1 - ETUDE DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE
L'étude de la rentabilité
économique de BT-SA se fera à travers l'analyse de son ratio de
rentabilité économique dont l'évolution sur la
période de l'étude est présentée dans le tableau
ci-après.
Tableau N°12 : Evolution de la
rentabilité économique
Eléments
|
2006
|
2007
|
2008
|
EBE (I)
|
4 140 822 743
|
9 785 040 259
|
12 104 151 145
|
Ressources Stables (II)
|
101 244 725 559
|
135 819 762 978
|
95 246 790 379
|
Rentabilité Economique (I/II)
|
0,04
|
0,07
|
0,13
|
Sources : Etats financiers de
BT-SA
Commentaire
L'observation de ces ratios nous montre que la
rentabilité économique de l'entreprise a subi une
évolution croissante sur la période de l'étude puisque le
ratio est passé de 0,04 à 0,07 pour atteindre 0,13 respectivement
en 2006,2007 et 2008. Ceci constituerait un atout pour la survie de
l'entreprise à condition que la même tendance se maintienne les
années à venir.
2 - ETUDE DE LA RENTABILITE FINANCIERE
Le ratio de rentabilité financière
mesure l'aptitude de l'entreprise à rentabiliser les fonds propres
investis dans son activité. L'évolution de ce ratio est
présentée dans le tableau ci-après.
Tableau N°13 : Evolution de la
rentabilité financière
Eléments
|
2006
|
2007
|
2008
|
Résultat Net (I)
|
-15 194 059 996
|
-6 146 392 668
|
-483 769 621
|
Capitaux Propres (II)
|
35 121 541 011
|
70 617 550 760
|
28 669 748 920
|
Rentabilité Financière (I/II)
|
-0,43
|
-0,09
|
-0,02
|
Source : Réalisé à
partir des données collectées
Commentaire
Nous constatons que le ratio de rentabilité
financière a été négatif sur les trois
années. Ceci résulte du fait que l'entreprise n'a
réalisé que des résultats déficitaires sur la
période de l'étude. Cependant, la situation s'améliore
d'années en années, ce qui pourrait être
interprété comme un signe de meilleure gestion de
l'entreprise.
3- ETUDE DE L'EFFET DE LEVIER
Le tableau suivant présente
l'évolution de l'effet de levier de BT-SA sur la période de
l'étude.
Tableau N°14 : Calcul de l'effet de
levier
Eléments
|
2006
|
2007
|
2008
|
Rentabilité Financière (I)
|
-0,43
|
-0,09
|
-0,02
|
Rentabilité Economique (II)
|
0,04
|
0,07
|
0,13
|
Effet de Levier (I-II)
|
-0,47
|
-0,16
|
-0,15
|
Source : Réalisé à
partir des données collectées
Graphique N°8 : Rentabilité
Economique, Rentabilité Financière et Effet de Levier
Source : Réalisé à
partir des données collectées
Commentaire
L'analyse du tableau ci-dessus montre que la
rentabilité économique surpasse la rentabilité
financière sur la période de l'étude. Ce qui veut dire que
l'effet de levier a joué négativement et a donc diminué la
rentabilité financière de l'entreprise. On peut donc conclure que
l'endettement n'est pas bénéfique pour BT-SA.
Paragraphe 3 : ANALYSE DE LA LIQUIDITE ET DE LA
SOLVABILITE
Cette section sera consacrée à
l'étude de la capacité de Bénin Télécoms SA
à honorer ses engagements aussi bien à court, qu'à moyen
et à long terme vis-à-vis de ses différents
partenaires.
a - ANALYSE DE LA liquidité
La liquidité de BT-SA peut être
appréciée à travers les trois (03) principaux ratios de
liquidité (liquidité générale, liquidité
réduite, liquidité immédiate) calculés en
général dans le cadre de tout diagnostic financier.
Le tableau ci-après retrace l'évolution
des ratios de liquidité sur la période de l'étude.
Tableau N°15 : Analyse de la
liquidité
Nom du ratio
|
Formule de calcul
|
2006
|
2007
|
2008
|
Ratio de liquidité générale
|
Actif à court terme
Dettes à court terme
|
0,56
|
0,7
|
0,47
|
Ratio de liquidité réduite
|
Créances + Disponibilités
Dettes à court terme
|
0,55
|
0,69
|
0,46
|
Ratio de liquidité immédiate
|
Disponibilités
Dettes à court terme
|
0,07
|
0,05
|
0,06
|
Source : Réalisé à
partir des données collectées
Graphique N°9 : Evolution des ratios de
liquidité
Source : Réalisé à
partir des données collectées
Commentaire
(13) Le ratio de liquidité générale est
demeuré inferieur à 1 sur toute la période de
l'étude. Cela signifie que Bénin Télécoms SA ne
peut faire face à ses dettes à court terme en comptant sur ses
actifs à court terme. Soulignons que ce ratio a également
évolué en dents de scie sur la période de l'étude,
cette instabilité rendant délicate l'appréciation de la
tendance de la liquidité générale de l'entreprise.
(14) Le ratio de liquidité réduite a
également suivi la même tendance que le précédent,
passant de 0,55 à 0,69 puis à 0,46 respectivement en 2006, 2007
et 2008.Ce qui rend compte de l'illiquidité de BT-SA.
(15) Quant au ratio de liquidité immédiate, il a
été inferieur à 0,5 sur toute la période de
l'étude. Cette situation s'est dégradée en 2007 où
le ratio est passé de 0,07 à 0,05.En 2008 par contre, on
observera une légère amélioration avec un ratio de 0,06.Il
ressort de cette analyse que BT-SA souffre de difficultés de
trésorerie puisque le ratio est largement resté en dessous de 0,5
sur la période de l'étude.
b - ANALYSE DE LA SOLVABILITE
La solvabilité concerne la capacité de
l'entreprise à faire face à l'ensemble de ses engagements
financiers : remboursement des dettes aux échéances
prévues, paiement régulier des intérêts etc. Il est
question ici de la santé financière de l'entreprise et des
risques de défaut de paiement. Etre solvable, c'est être capable
de régler toutes ses dettes remboursables devant la loi.
Le tableau ci-après retrace
l'évolution de ce ratio sur la période de l'étude.
Tableau N°16 : Evolution du ratio de la
solvabilité générale
Nom du ratio
|
Formule de calcul
|
2006
|
2007
|
2008
|
Ratio de solvabilité générale
|
Actif Total
Capitaux Etrangers
|
1,21
|
1,54
|
1,14
|
Source : Réalisé à
partir des données collectées
Graphique N°10 : Evolution du ratio de la
solvabilité générale
Source : Réalisé
à partir des données collectées
Commentaire
Nous constatons que le ratio de solvabilité a
évolué en dents de scie sur la période de l'étude
avec une légère amélioration en 2007 où le ratio
est passé de 1,21 à 1,54 notamment en raison d'une baisse
remarquable des dettes à court terme de l'entreprise. Cependant, le
ratio a été supérieur à 1 sur toute la
période, ce qui suppose que le seuil normal est atteint sur toute la
période de l'étude. Ce qui nous permet de conclure que BT-SA est
solvable.
SECTION 2 : SYNTHESE DES ANALYSES, VERIFICATION
DES HYPOTHESES ET Suggestions
Cette section permettra d'une part de faire une
synthèse des analyses et de vérifier les hypothèses et
d'autre part, de formuler des suggestions et recommandations après avoir
retracé les forces et faiblesses de l'entreprise en vue
d'améliorer un temps soit peu les insuffisances observées.
PARAGRAPHE 1 : SYNTHESE DES ANALYSES ET VERIFICATION
DES HYPOTHESES
1 - SYNTHESE DES ANALYSES
a - SYNTHESE DE L'ANALYSE DE
L'EQUILIBRE FINANCIER
Au terme de l'étude de l'équilibre
financier de l'entreprise et à travers les indicateurs
étudiés, nous pouvons dire que :
(6) le FRN est négatif sur toute la
période de l'étude, ce qui traduit que les ressources de longue
durée ont été insuffisantes pour couvrir les emplois
durables. Donc la règle de l'équilibre financier minimum n'est
pas respectée ;
(7) le BFR est négatif sur les trois
années de l'étude. Toutefois, cela reflète que
Bénin Télécoms SA génère suffisamment de
ressources pour financer son cycle d'exploitation ;
(8) la TN est négative durant les deux
premières années de l'étude mais positive en 2008. Ce qui
signifie que l'entreprise a pu dégager un excédent de
liquidité cette dernière année, contrairement aux deux
années précédentes ;
(9) de l'analyse des ratios de structure financière, on
peut retenir que le ratio de couverture des emplois stables et celui de
l'autonomie financière n'ont pas été satisfaisants sur la
période de l'étude. Il en a été de même pour
le ratio de l'équilibre financier sauf que celui-ci a atteint
l'équilibre financier en 2008.
De ces résultats, nous pouvons conclure que
BT-SA n'est pas financièrement équilibré.
b - SYNTHESE DES
ANALYSES de l'activité et de la rentabilité
A l'issue de ces études, nous pouvons retenir
en ce qui concerne l'activité que :
(8) l'étude des soldes significatifs de gestion montre
que les charges supportées par BT-SA dépassent largement ses
produits. qui explique les déficits successifs dégagés par
l'entreprise ;
(9) de l'analyse des ratios d'activité, nous pouvons
noter que l'activité de l'entreprise a connu une amélioration en
2007 et 2008 avec une hausse quoique faible du taux de croissance de la Valeur
Ajoutée. Aussi avons-nous constaté une baisse progressive de la
part des charges de personnel dans la Valeur Ajoutée de l'entreprise et
un allégement du poids d'endettement de l'entreprise au fil des
années.
(10) la CAFG et l'AF ont
évolué de manière croissante sur la période de
l'étude. Quant à l'ETE, il a connu une hausse
remarquable en 2007 mais celle-ci a été suivie d'une chute assez
brutale l'année suivante.
Quant à l'étude de la
rentabilité, elle révèle ce qui suit :
(6) la rentabilité économique de l'entreprise a
évolué de manière croissante sur la période.
Cependant, cette évolution se trouve assez faible.
(7) l'analyse de la rentabilité financière
montre que celle-ci a été négative sur toute la
période de l'étude, d'où la rentabilité
financière de BT-SA est inacceptable.
(8) quant à l'effet de levier, il a été
négatif sur les trois années de l'étude. Ce qui montre
l'incidence négative de l'endettement sur la rentabilité des
capitaux propres de BT-SA.
c - SYNTHESE DES ANALYSES DE
LA liquidité ET DE LA SOLVABILITE
(12) l'analyse de la liquidité montre que le ratio de
liquidité générale a une proportion moyenne de 0,58. Ce
qui signifie que BT-SA ne peut faire face à tous ses engagements
financiers à court terme à partir de ses actifs
circulants ;
(13) le ratio de liquidité réduite a une
proportion moyenne de 0,57. Ce qui signifie que les créances et
disponibilités de BT-SA ne suffisent pas à couvrir ses dettes
à court terme ;
(14) quant au ratio de liquidité immédiate, il a
une proportion moyenne de 0,06 sur la période de l'étude, ce qui
est largement inferieur à 0,5. Toutes ces analyses témoignent de
l'illiquidité de BT-SA ;
(15) en ce qui concerne le ratio de solvabilité
générale, il a été satisfaisant sur la
période de l'étude car ayant eu une proportion moyenne de 1,3.
Ainsi, on peut conclure que BT-SA est solvable.
2 - VERIFICATION DES HYPOTHESES
a - VERIFICATION DE
L'HYPOTHESE N°1
L'analyse du bilan financier ainsi que le calcul des
trois agrégats de l'équilibre financier et de quelques ratios de
structure financière permettent de dégager les
éléments ci-après :
Ø FRN négatif sur toute la période de
l'étude
Ø BFR négatif sur toute la période de
l'étude
Ø TN négative en 2006 et 2007
Ø IBFRI < IFRI en 2006 et 2007 puis IBFRI > IFRI
en 2008
Ø ratio d'autonomie financière < 1
(exigé par les normes) sur les trois années de l'étude
Ø ratio de l'équilibre financier < 1 en 2006
et 2007
Ø ratio de couverture des emplois stables < 1 sur
tout la période de l'étude.
Au vu de tout cela, nous concluons que notre
hypothèse N°1 selon
laquelle « BT-SA n'est pas financièrement
équilibré » est vérifiée.
b - VERIFICATION DE
L'HYPOTHESE N°2
Suite à l'analyse de l'activité, nous
avons constaté que les résultats de l'entreprise ont
été déficitaires sur les trois années de
l'étude. Aussi, de l'étude des ratios d'activité, on peut
retenir que l'activité de Bénin Télécoms SA a connu
une légère amélioration en 2007 et 2008. Ces constats
témoignent des dysfonctionnements qui marquent l'activité de
l'entreprise.
L'analyse de la rentabilité quant à
elle nous a permis de constater que la rentabilité économique a
évolué de manière croissante mais assez faiblement sur la
période de l'étude. Quant à la rentabilité
financière, elle a été négative sur les trois
années de l'étude.
Tous ces constats nous permettent de déduire
que l'activité de l'entreprise présente des dysfonctionnements
qui entravent sa rentabilité. Ainsi, notre hypothèse
N°2 est bien confirmée.
c - VERIFICATION DE
L'HYPOTHESE N°3
L'analyse de la liquidité de BT-SA
révèle qu'aucun des ratios de liquidité
(générale, réduite et immédiate) n'a
été satisfaisant sur la période de l'étude. Ce qui
nous permet de conclure que l'entreprise n'est pas liquide.
Le ratio de solvabilité générale
quant à lui a été satisfaisant sur la période de
l'étude puisqu'il a été supérieur à 1 sur
les trois années de l'étude. Ainsi nous pourrons dire que BT-SA
est solvable. Notons toutefois qu'une chute de ce ratio a été
observée en 2008 où il est passé de 1,54 à 1,14.
En conclusion, nous pouvons dire que notre
hypothèse N°3 selon
laquelle « BT-SA n'arrive pas à respecter ses engagements
vis-à-vis de ses créanciers » est
vérifiée.
PARAGRAPHE 2 : SUGGESTIONS
Avant d'en arriver aux suggestions,
énumérons les forces et faiblesses de Bénin
Télécoms SA.
1 - FORCES ET FAIBLESSES DE BT-SA
a - FORCES
Les forces de l'entreprise sont entre
autres :
le respect des principes comptables préconisés
par le Système Comptable OHADA ;
le classement rigoureux des documents financiers et
comptables facilite les recherches et fait gagner du temps ;
le poids de l'endettement de l'entreprise s'allège
d'années en années, ce qui constitue une lueur d'espoir pour sa
survie ;
la société, de part la bonne politique de
négociation de ses dirigeants, arrive facilement à obtenir des
crédits auprès des bailleurs ;
soucieuse d'être à la pointe des technologies de
communication, BT-SA a entrepris une révolution à travers un
projet de câbles à fibres optiques ;
l'adoption du plan de redressement de BT-SA qui tourne autour
de deux axes à savoir : la rentabilisation des investissements afin
d'augmenter la capacité de production de l'entreprise et le renforcement
de la fonction commerciale et informatique ainsi que de l'outil informatique de
l'entreprise ;
le rééchelonnement des dettes sur 10 ans avec 2
ans de différé, mais également un refinancement des
investissements inachevés avec un coût de 14 milliards.
b - FAIBLESSES
Chaque société évoluant avec ses
insuffisances, l'essentiel reste les efforts permanents dans le sens d'une
perfection. Nous avons pu relever certaines insuffisances dans la gestion
financière de BT-SA qui sont entre autres :
- l'entreprise ne jouit pas d'une autonomie
financière ;
- les produits dégagés par l'entreprise ne
suffisent pas à couvrir ses charges, ce qui explique les
résultats déficitaires dégagés par celle-ci,
compromettant ainsi sa croissance ;
- aucune distribution de dividendes n'est intervenue sur la
période de l'étude ;
- les ressources stables de l'entreprise n'ont pu couvrir la
totalité de son actif immobilisé sur toute la période de
l'étude, ce qui rend compte de son déséquilibre sur le
plan financier ;
- l'inaptitude de BT-SA à faire face à ses
dettes à court terme au moyen de ses actifs à court terme, preuve
de l'illiquidité de l'entreprise ;
- l'insuffisance de surveillance et de mobilisation des
créances ;
- la trésorerie nette de l'entreprise s'est
révélée négative sur les deux premières
années de l'étude, ce qui constitue une situation non moins
inquiétante ;
- les investissements de l'entreprise ne suffisent pas
à couvrir les attentes de sa clientèle ;
- la faible autonomie de gestion dont dispose l'entreprise et
qui ne lui est pas favorable dans un secteur concurrentiel comme celui des
télécommunications.
- 2 - SUGGESTIONS POUR L'AMELIORATION DE LA SITUATION
FINANCIERE DE BT-SA
Apres identification des forces dont l'entreprise
dispose et des maux dont elle souffre, il nous revient ici de faire des
suggestions pouvant contribuer à améliorer sa gestion.
Pour retrouver son équilibre financier, nous
proposons à BT-SA l'ouverture de son capital par les
procédés traditionnels d'augmentation : augmentation par
apports nouveaux et augmentation par conversion des dettes.
Les actions pouvant être envisagées
consisteraient également en un accroissement plus que proportionnel des
ressources stables par rapport à l'actif immobilisé.
BT-SA doit également veiller à une
étude minutieuse et approfondie des décisions d'emprunts afin de
retrouver progressivement son autonomie financière.
Pour améliorer la rentabilité de
l'entreprise, les dirigeants devraient penser à une politique de
contrôle des charges à tous les niveaux afin de permettre à
l'entreprise de dégager des résultats excédentaires.
Aussi faudra-t-il penser à une
amélioration des prestations de l'entreprise en vue d'un accroissement
de son chiffre d'affaires. Entre autres, le constat fait aujourd'hui est que
les cabines téléphoniques publiques deviennent rares au moment
où les concurrents s'accaparent une bonne partie de ce marché
dont BT-SA avait l'exclusivité. Malheureusement, les installations
privées ne parviennent même plus à répondre
pleinement aux besoins de la population. Il faudra alors que BT-SA non
seulement remettre à jour les cabines téléphoniques en
panne, mais aussi développe un projet d'extension de ses prestations sur
toute l'étendue du territoire.
Afin de faciliter la prise de décision au sein
de l'entreprise et la promptitude dans l'exécution des projets, les
dirigeants devraient penser à la simplification des règles de
procédures applicables à BT-SA puisque celles-ci les contraignent
à recourir à la hiérarchie avant toute prise de
décision.
Toutes les actions précitées seraient de
nul effet si elles ne sont pas suivies d'une amélioration des
conditions de travail des employés. Aussi, suggérons-nous aux
dirigeants la mise en oeuvre de meilleures politiques de formation et de
motivation du personnel afin de tirer le meilleur des compétences de ces
derniers.
Loin des insuffisances à corriger, l'entreprise
devrait conserver un certain nombre de choses pour sa bonne marche. L'exemple
le plus édifiant est celui du bon climat social qui règne au sein
du personnel de l'entreprise et qui contribue indubitablement à
l'accroissement de leur rendement.
CONCLUSION GENERALE
L'importance du secteur des
télécommunications n'est plus à démontrer dans le
développement économique et social d'une nation. Ainsi se
justifie notre intérêt pour la rentabilité de Bénin
Télécoms SA.
Avec l'obligation faite aux entreprises publiques de
dégager suffisamment de profits non seulement pour contribuer au budget
de l'Etat mais aussi pour assurer leur pérennité, la bonne
gestion des ressources notamment humaines et financières devient alors
une nécessité.
Le diagnostic financier nous a permis de mesurer la
gestion qui est faite des ressources financières de BT-SA, de relever
les points forts et les faiblesses de cette gestion.
En effet, l'étude de l'équilibre
financier de BT-SA nous a permis de constater que l'orthodoxie en
matière de ressources stables / actif immobilisé n'est pas
respectée. De plus, la liquidité de BT-SA s'amenuise et sa
trésorerie nette n'est pas satisfaisante. Aussi avons-nous pu noter que
l'entreprise n'est pas financièrement autonome. Mais cette
dépendance financière n'affecte pas de manière
significative sa solvabilité.
L'étude de l'activité et de la
rentabilité a relevé que l'entreprise n'a réalisé
que des déficits sur toute la période de l'étude et que
cette situation rejaillit sur sa rentabilité.
Ainsi, la situation financière de BT-SA laisse
à désirer. Des mesures ont donc été
proposées pour corriger les insuffisances relevées. Ce qui
permettra de contribuer un temps soit peu à une meilleure gestion des
ressources financières de l'entreprise.
Soulignons cependant que le diagnostic financier ne
constitue pas une fin en soi car toutes les difficultés
rencontrées par les entreprises ne sont pas d'ordre financier.
Il urge donc que des études ultérieures
se penchent sur les autres dimensions telles que la gestion commerciale et la
gestion des ressources humaines pour ne citer que celles-là. Qui
constitue une opportunité à saisir pour améliorer les
performances de BT-SA.
ANNEXE N°3 : Tableau des retraitements et
reclassements
ELEMENTS
|
2006
|
2007
|
2008
|
Actif Immobilisé
|
135 568 144 979
|
138 214 752 070
|
131 249 967 671
|
Créances difficilement recouvrables
|
11 591 312 032
|
17 093 264 908
|
38 638 545 761
|
Actif Immobilisé corrigé
|
147 159 457 011
|
155 308 016 978
|
169 888 513 432
|
|
|
|
|
Actif Circulant
|
103 889 258 132
|
59 738 018 834
|
137 722 340 914
|
Créances difficilement recouvrables
|
11 591 312 032
|
17 093 264 908
|
38 638 545 761
|
Actif Circulant corrigé
|
92 297 946 100
|
42 644 753 926
|
99 083 795 153
|
|
|
|
|
Capitaux propres
|
82 331 998 165
|
76 185 605 497
|
76 444 334 596
|
Ecart de conversion actif
|
530 952 081
|
887 511 653
|
887 511 653
|
Ecart de conversion passif
|
1 362 138 928
|
1 154 627 098
|
1 154 569 978
|
Engagements données
|
5 835 170 182
|
5 835 170 182
|
5 835 170 182
|
Actif net comptable corrigé
|
77 328 014 830
|
70 617 550 760
|
70 876 222 739
|
|
|
|
|
Dettes Financières
|
70 090 234 338
|
69 169 262 008
|
70 544 091 249
|
Emprunts à court terme
|
9 802 219 972
|
9 802 219 972
|
9 802 219 972
|
Engagements donnés
|
5 835 170 182
|
5 835 170 182
|
5 835 170 182
|
Dettes Financières corrigées
|
66 123 184 548
|
65 202 212 218
|
66 577 041 459
|
|
|
|
|
Passif Circulant
|
85 754 359 298
|
46 305 127 163
|
122 602 996 776
|
Emprunts à court terme
|
9 802 219 972
|
9 802 219 972
|
9 802 219 972
|
Passif Circulant corrigé
|
95 556 579 270
|
56 107 347 135
|
132 405 216 748
|
ANNEXE 4 : BILAN COMPTABLE - EXERCICE 2006
Réf
|
ACTIF
|
Exercice 2006
|
Brut
|
Amort /Prov
|
Net
|
AA
AX
AY
AC
AD
AE
AF
AG
AH
AI
AJ
AK
AL
AM
AN
AP
AQ
AR
AS
AW
|
ACTIF IMMOBILISE (1)
Charges immobilisées
Frais d'établissement
Charges à répartir
Primes de remboursement des obligations
Immobilisations incorporelles
Frais de recherche et développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
Avances et acomptes versés sur
immobilisations
Immobilisations financières
Titres de participation
Autres immobilisations financières
----------------------------------------------------- (1) dont
H.A.O. :
AW 01 Brut
AW 02 Net
|
7 048 833 587
633 570 768
6 783 179 344
182 603 500 880
9 687 670 507
3 887 241 472
20 656 110 513
2 449 010 321
84 660 080
|
3 021 354 981
2 910 086 688
81 468 322 877
7 299 324 445
3 421 545 021
144 998 481
|
4 027 478 606
633 570 768
3 873 092 656
101 135 178 003
2 388 346 062
465 696 451
20 656 110 513
2 304 011 840
84 660 080
|
AZ
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I)
|
233 833 777 472
|
98 265 632 493
|
135 568 144 979
|
Réf
|
ACTIF
|
Exercice 2006
|
Brut
|
Amort/Prov
|
Net
|
AZ
BA
BB
BC
BD
BE
BF
BG
BH
BI
BJ
|
Report total Actif immobilisé
------------------------------------------
ACTIF CIRCULANT
Actif circulant H.A.O.
Stocks
Marchandises
Matières premières et autres
Approvisionnements
En-cours
Produits fabriqués
Créances et emplois assimilés
Fournisseurs, avances versées
Clients
Autres créances
|
|
|
|
233 833 777 472
------------------------
564 989 398
147 779 000
47 099 151 373
39 257 913 243
|
98 265 632 493
----------------------
102 255 403
25 284 793 298
|
135 568 144 979
------------------------
462 733 995
147 779 000
21 814 358 075
39 257 913 243
|
BK
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)
|
87 069 833 014
|
25 387 048 701
|
61 682 784 313
|
BQ
BR
BS
|
TRESORERIE-ACTIF
Titres de placement
Valeurs à encaisser
Banques, chèques postaux, caisse
|
108 054 260
62 238 961
7 052 791 982
|
6 718 556
|
101 335 704
62 238 961
7 052 791 982
|
BT
|
TOTAL TRESORERIE-ACTIF (III)
|
7 223 085 203
|
6 718 556
|
7 216 366 647
|
BU
|
Ecarts de conversion-actif (IV)
(perte probable de change)
|
530 952 081
|
|
530 952 081
|
BZ
|
TOTAL GENERAL (I + II +I II + IV)
|
328 657 647 770
|
123 659 399 750
|
204 998 248 020
|
Réf
|
PASSIF
(avant répartition)
|
Exercice 2006
|
CA
CB
CC
CD
CE
CF
CG
CH
CI
CK
CL
CM
|
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
Capital
Actionnaires capital non appelé
Primes et réserves
Primes d'apport, d'émission, de fusion
Ecarts de réévaluation
Réserves indisponibles
Réserves libres
Réport à nouveau
+ou-
Résultat net de l'exercice
(bénéfice + ou perte -)
Autres capitaux propres
Subventions d'investissement
Provisions réglementées et fonds
assimilés
|
54 819 584 342
500 000 000
-15 194 059 996
|
CP
|
TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)
|
40 125 524 346
|
DA
DB
DC
DD
|
DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILILEES
(1)
Emprunts
Dettes de crédit-bail et contrats assimilés
Dettes financières diverses
Provisions financières pour risques et charges
--------------------------------------------------------------------------------------
(21) Dont H.A.O. :
|
66 648 823 496
3 384 508 765
56 902 077
|
DF
|
TOTAL DETTES FINANCIERES (II)
|
70 090 234 338
|
DG
|
TOTAL RESSOURCES STABLES (I + II)
|
110 215 758 684
|
Réf
|
PASSIF
(avant répartition)
|
Exercice 2006
|
DG
------
DH
DI
DJ
DK
DL
DM
DN
|
Report Total ressources stables
-------------------------------------------------------------------------------------------
PASSIF CIRCULANT
Dettes circulantes H.A.O. et ressources assimilées
Clients, avances reçues
Fournisseurs d'exploitation
Dettes fiscales
Dettes sociales
Autres dettes
Risques provisionnées
|
110 215 758 684
-----------------------------
2 674 857 684
37 391 151 307
15 414 926 565
3 354 429 597
26 359 624 524
559 369 621
|
DP
|
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)
|
85 754 359 298
|
DQ
DR
DS
|
TRESORERIE PASSIF
Banques, crédits d'escompte
Banques, crédits de trésorerie
Banques, découverts
|
2 566 938 005
5 099 053 105
|
DT
|
TOTAL TRESORERIE-PASSIF (IV)
|
7 665 991 110
|
DU
|
Ecarts de conversion-passif (V)
(gain probable de change)
|
1 362 138 928
|
DZ
|
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V)
|
204 998 248 020
|
ANNEXE 5 : BILAN COMPTABLE - EXERCICE 2007
Réf
|
ACTIF
|
Exercice 2007
|
Brut
|
Amort /Prov
|
Net
|
AA
AX
AY
AC
AD
AE
AF
AG
AH
AI
AJ
AK
AL
AM
AN
AP
AQ
AR
AS
AW
|
ACTIF IMMOBILISE (1)
Charges immobilisées
Frais d'établissement
Charges à répartir
Primes de remboursement des obligations
Immobilisations incorporelles
Frais de recherche et développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
Avances et acomptes versés sur
immobilisations
Immobilisations financières
Titres de participation
Autres immobilisations financières
----------------------------------------------------- (1) dont
H.A.O. :
AW 01 Brut
AW 02 Net
|
5 305 936 855
634 110 768
6 961 938 590
200 039 953 802
9 804 328 668
3 887 241 472
19 088 209 722
2 449 010 321
65 593 495
|
1 760 152 310
3 173 251 434
92 323 987 786
8 904 668 144
3 714 513 468
144 998 481
|
3 545 784 545
634 110 768
3 788 687 156
107 715 966 016
899 660 524
172 728 004
19 088 209 722
2 304 011 840
65 593 495
|
AZ
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I)
|
248 236 323 693
|
110 021 571 623
|
138 214 752 070
|
Réf
|
ACTIF
|
Exercice 2007
|
Brut
|
Amort/Prov
|
Net
|
AZ
BA
BB
BC
BD
BE
BF
BG
BH
BI
BJ
|
Report total Actif immobilisé
------------------------------------------
ACTIF CIRCULANT
Actif circulant H.A.O.
Stocks
Marchandises
Matières premières et autres
Approvisionnements
En-cours
Produits fabriqués
Créances et emplois assimilés
Fournisseurs, avances versées
Clients
Autres créances
|
|
|
|
248 236 323 693
-----------------------
646 048 914
147 916 188
56 262 045 487
29 799 938 998
|
110 021 571 623
----------------------
109 771 981
27 008 158 772
|
138 214 752 070
------------------------
536 276 933
147 916 188
29 253 886 715
29 799 938 998
|
BK
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)
|
86 855 949 587
|
27 117 930 753
|
59 738 018 834
|
BQ
BR
BS
|
TRESORERIE-ACTIF
Titres de placement
Valeurs à encaisser
Banques, chèques postaux, caisse
|
108 054 260
91 749 750
2 931 952 575
|
6 718 556
|
101 335 704
91 749 750
2 931 952 575
|
BT
|
TOTAL TRESORERIE-ACTIF (III)
|
3 131 756 585
|
6 718 556
|
3 125 038 029
|
BU
|
Ecarts de conversion-actif (IV)
(perte probable de change)
|
887 511 653
|
|
887 511 653
|
BZ
|
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV)
|
339 111 541 518
|
137 146 220 932
|
201 965 320 586
|
Réf
|
PASSIF
(avant répartition)
|
Exercice 2007
|
CA
CB
CC
CD
CE
CF
CG
CH
CI
CK
CL
CM
|
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
Capital
Actionnaires capital non appelé
Compte d'apport OPT
Résultat en attente d'affection
Primes et réserves
Primes d'apport, d'émission, de fusion
Ecarts de réévaluation
Réserves indisponibles
Réserves libres
Réport à nouveau
+ou-
Résultat net de l'exercice
(bénéfice + ou perte -)
Autres capitaux propres
Subventions d'investissement
Provisions réglementées et fonds
assimilés
|
42 211 473 819
500 000 000
54 814 584 342
4 701 818 638
-19 895 878 634
-6 146 392 668
|
CP
|
TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)
|
76 185 605 497
|
DA
DB
DC
DD
|
DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILILEES
(1)
Emprunts
Dettes de crédit-bail et contrats assimilés
Dettes financières diverses
Provisions financières pour risques et charges
--------------------------------------------------------------------------------------
(29) Dont H.A.O. :
|
65 633 059 313
3 479 300 618
56 902 077
|
DF
|
TOTAL DETTES FINANCIERES (II)
|
69 169 262 008
|
DG
|
TOTAL RESSOURCES STABLES (I+II)
|
145 354 867 505
|
Réf
|
PASSIF
(avant répartition)
|
Exercice 2007
|
DG
------
DH
DI
DJ
DK
DL
DM
DN
|
Report Total ressources stables
-------------------------------------------------------------------------------------------
PASSIF CIRCULANT
Dettes circulantes H.A.O. et ressources assimilées
Clients, avances reçues
Fournisseurs d'exploitation
Dettes fiscales
Dettes sociales
Autres dettes
Risques provisionnées
|
145 354 867 505
-----------------------------
17 068 973 937
36 380 435 953
15 406 062 991
4 496 674 605
-28 399 440 165
1 352 419 842
|
DP
|
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)
|
46 305 127 163
|
DQ
DR
DS
|
TRESORERIE PASSIF
Banques, crédits d'escompte
Banques, crédits de trésorerie
Banques, découverts
|
2 979 229 608
6 171 469 212
|
DT
|
TOTAL TRESORERIE-PASSIF (IV)
|
9 150 698 820
|
DU
|
Ecarts de conversion-passif (V)
(gain probable de change)
|
1 154 627 098
|
DZ
|
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V)
|
201 965 320 586
|
ANNEXE 6 : BILAN COMPTABLE - EXERCICE 2008
Réf
|
ACTIF
|
Exercice 2008
|
Brut
|
Amort /Prov
|
Net
|
AA
AX
AY
AC
AD
AE
AF
AG
AH
AI
AJ
AK
AL
AM
AN
AP
AQ
AR
AS
AW
|
ACTIF IMMOBILISE (1)
Charges immobilisées
Frais d'établissement
Charges à répartir
Primes de remboursement des obligations
Immobilisations incorporelles
Frais de recherche et développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
Avances et acomptes versés sur
immobilisations
Immobilisations financières
Titres de participation
Autres immobilisations financières
---------------------------------------------------(1) dont
H.A.O. :
AW 01 Brut
AW 02 Net
|
7 137 647 710
641 610 768
7 057 155 682
202 999 984 293
9 994 282 501
3 887 241 472
19 460 823 978
2 449 010 321
121 343 692
|
3 553 233 869
3 439 348 214
101 830 247 038
9 610 844 785
3 920 460 359
144 998 481
|
3 584 413 841
641 610 768
3 617 807 468
101 169 737 255
383 437 716
-33 218 887
19 460 823 978
2 304 011 840
121 343 692
|
AZ
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I)
|
253 749 100 417
|
122 499 132 746
|
131 249 967 671
|
Réf
|
ACTIF
|
Exercice 2008
|
Brut
|
Amort/Prov
|
Net
|
AZ
BA
BB
BC
BD
BE
BF
BG
BH
BI
BJ
|
Report total Actif immobilisé
------------------------------------------
ACTIF CIRCULANT
Actif circulant H.A.O.
Stocks
Marchandises
Matières premières et autres
Approvisionnements
En-cours
Produits fabriqués
Créances et emplois assimilés
Fournisseurs, avances versées
Clients
Autres créances
|
|
|
|
253 749 100 417
-----------------------
372 259 527
152 248 621
83 624 880 767
42 807 234 958
|
122 499 132 746
----------------------
9 837 052
31 430 919 726
|
131 249 967 671
------------------------
362 422 475
152 248 621
52 193 961 041
42 807 234 958
|
BK
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)
|
126 956 623 873
|
31 440 756 778
|
95 515 867 095
|
BQ
BR
BS
|
TRESORERIE-ACTIF
Titres de placement
Valeurs à encaisser
Banques, chèques postaux, caisse
|
108 054 260
77 436 127
8 389 016 361
|
6 718 556
|
101 335 704
77 436 127
8 389 016 361
|
BT
|
TOTAL TRESORERIE-ACTIF (III)
|
8 574 506 748
|
6 718 556
|
8 567 788 192
|
BU
|
Ecarts de conversion-actif (IV)
(perte probable de change)
|
887 511 653
|
|
887 511 653
|
BZ
|
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV)
|
390 167 742 691
|
153 946 608 080
|
236 221 134 611
|
Réf
|
PASSIF
(avant répartition)
|
Exercice 2008
|
CA
CB
CC
CD
CE
CF
CG
CH
CI
CK
CL
CM
|
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
Capital
Actionnaires capital non appelé
Primes et réserves
Primes d'apport, d'émission, de fusion
Ecarts de réévaluation
Réserves indisponibles
Réserves libres
Réport à nouveau
(+ou-)
Résultat net de l'exercice
(bénéfice + ou perte -)
Autres capitaux propres
Subventions d'investissement
Provisions réglementées et fonds
assimilés
|
42 211 473 819
500 000 000
-25 299 772 582
-483 769 621
17 309 929 16
|
CP
|
TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)
|
34 237 860 777
|
DA
DB
DC
DD
|
DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILILEES
(1)
Emprunts
Dettes de crédit-bail et contrats assimilés
Dettes financières diverses
Provisions financières pour risques et charges
--------------------------------------------------------------------------------------
(16) Dont H.A.O. :
|
66 929 398 175
3 557 790 997
56 902 077
|
DF
|
TOTAL DETTES FINANCIERES (II)
|
70 544 091 249
|
DG
|
TOTAL RESSOURCES STABLES (I + II)
|
104 781 952 026
|
Réf
|
PASSIF
(avant répartition)
|
Exercice 2008
|
DG
------
DH
DI
DJ
DK
DL
DM
DN
|
Report Total ressources stables
-------------------------------------------------------------------------------------------
PASSIF CIRCULANT
Dettes circulantes H.A.O. et ressources assimilées
Clients, avances reçues
Fournisseurs d'exploitation
Dettes fiscales
Dettes sociales
Autres dettes
Risques provisionnées
|
104 781 952 026
-----------------------------
18 821 145 777
46 575 688 705
20 039 331 871
5 482 510 936
30 331 899 645
1 352 419 842
|
DP
|
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)
|
122 602 996 776
|
DQ
DR
DS
|
TRESORERIE PASSIF
Banques, crédits d'escompte
Banques, crédits de trésorerie
Banques, découverts
|
2 979 229 608
4 702 386 223
|
DT
|
TOTAL TRESORERIE-PASSIF (IV)
|
7 681 615 831
|
DU
|
Ecarts de conversion-passif (V)
(gain probable de change)
|
1 154 569 978
|
DZ
|
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V)
|
236 221 134 611
|
ANNEXE N° 7 : COMPTE DE RESULTAT- EXERCICE
2006
Réf
|
CHARGES (1ère partie)
|
Exercice 2006
|
RA
RB
RC
RD
RE
RH
RI
RJ
RK
RL
RP
RQ
RS
|
ACTIVITE D'EXPLOITATION
Achats de marchandises
-Variation de stocks
(- ou +)
(Marge brute sur marchandise voir
TB)
Achats de matières premières et fournitures
liées
-Variation de stocks
(- ou +)
(Marge brute sur matières
voir TG)
Autres achats
-Variation de stocks
(- ou +)
Transports
Services extérieurs
Impôts et taxes
Autres charges
(Valeur ajoutée voir
TN)
Charges de personnel (1)
(16) Dont personnel extérieur I
372 383 470
(Excédent brut d'exploitation voir TQ)
Dotations aux amortissements et aux provisions
|
0
1 002 054 353
185 049 544
17 391 305 796
87 732 649
73 502 000
5 495 782 832
462 223 488
5 877 528 112
6 898 693 559
13 011 048 618
|
RW
|
Total des charges d'exploitation
|
50 484 920 951
|
SA
SC
SD
|
(Résultat d'exploitation
voit TX)
ACTIVITE FINANCIERE
Frais financiers
Pertes de change
Dotations aux amortissements et aux provisions
|
8 110 461 545
268 053 697
59 773 613
|
SF
|
Total des charges financières
|
8 438 288 855
|
|
(Résultat financier voir
UC)
|
|
SH
|
Total des charges des activités
ordinaires
|
58 923 209 806
|
SK
SL
SM
|
(Résultat des activités
ordinaires voir UI)
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.)
Valeurs comptable des cessions d'immobilisations
Charges H.A.O.
Dotations H.A.O.
|
576 848 067
|
SO
|
Total des charges H.A.O.
|
576 848 067
|
SQ
SR
|
(Résultat H.A.O.voir
UP)
Participation des travailleurs
Impôts sur le résultat
|
213 665 800
|
SS
|
Total participation et impôts
|
213 665 800
|
ST
|
TOTAL GENERAL DES CHARGES
(Résultat net voir UZ)
|
59 713 723 673
|
Réf
|
PRODUITS
|
Exercice 2006
|
TA
TB
TC
TD
TE
TF
TG
TH
TI
TJ
TK
TL
TN
TQ
TS
TT
|
ACTIVITE D'EXPLOITATION
Ventes de marchandises
01 02
MARGES BRUTE SUR MARCHANDISES
Ventes de produits fabriqués
Travaux, services vendus
Production stockée (ou déstockage)
(+ ou -)
Production immobilisé
MARGES BRUTE SUR MATIERES
Produits accessoires
Chiffres D'affaires (1) (TA + TC + TD + TH)
(10) Dont à l'exploitation
Subventions d'exploitation
Autres produits
VALEUR
AJOUTEE
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
Reprises de provisions
Transferts de charges
|
38 390 522 958
138 073 115
3 086 099 003
0
631 409 548
|
TW
|
Total des produits d'exploitation
|
42 246 104 624
|
TX
UA
UC
UD
UE
|
RESULTAT D'EXPLOITATION
Bénéfice (+) ;
Perte (-)
ACTIVITE FINANCIERE
Revenus financiers
Gains de change
Reprises de provisions
Transferts de charges
|
159 853 313
621 805 573
264 904 476
|
UF
|
Total des produits financiers
|
1 046 563 362
|
UG
|
RESULTAT FINANCIER (+ ou -)
|
|
UH
|
Total des produits des activités
ordinaires
|
43 292 667 986
|
UI
UJ
UK
UL
UM
UN
|
RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (1) I (+ ou -)
0
I
(11) Dont impôt correspondant
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.)
Produits des cessions d'immobilisations
Produits H.A.O.
Reprises H.A.O.
Transferts de charges
|
1 226 995 691
0
0
|
UO
UP
|
Total des produits H.A.O.
|
1 226 995 691
|
RESULTAT H.AO. (+ ou -) 0
|
UT
UZ
|
TOTAL GENERAL DES PRODUITS
|
44 519 663 677
|
RESULTAT NET 0
Bénéfice (+) ; perte (-)
|
ANNEXE N° 8 : COMPTE DE RESULTAT- EXERCICE
2007
Réf
|
CHARGES (1ère partie)
|
Exercice 2007
|
RA
RB
RC
RD
RE
RH
RI
RJ
RK
RL
RP
RQ
RS
|
ACTIVITE D'EXPLOITATION
Achats de marchandises
-Variation de stocks
(- ou +)
(Marge brute sur marchandise voir
TB)
Achats de matières premières et fournitures
liées
-Variation de stocks
(- ou +)
(Marge brute sur matières
voir TG)
Autres achats
-Variation de stocks
(- ou +)
Transports
Services extérieurs
Impôts et taxes
Autres charges
(Valeur ajoutée voir
TN)
Charges de personnel (1)
(9) Dont personnel extérieur I
372 383 470
(Excédent brut d'exploitation voir TQ)
Dotations aux amortissements et aux provisions
|
0
440 720 607
-124 625 399
2 253 940 570
27 378 090
53 680 642
4 746 269 209
106 956 317
1 787 294 358
6 579 849 471
12 824 393 980
|
RW
|
Total des charges d'exploitation
|
28 695 857 845
|
SA
SC
SD
|
(Résultat d'exploitation
voit TX)
ACTIVITE FINANCIERE
Frais financiers
Pertes de change
Dotations aux amortissements et aux provisions
|
2 743 340 807
19 664 786
0
|
SF
|
Total des charges financières
|
2 763 005 593
|
|
(Résultat financier voir
UC)
|
|
SH
|
Total des charges des activités
ordinaires
|
31 458 863 438
|
SK
SL
SM
|
(Résultat des activités
ordinaires voir UI)
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.)
Valeurs comptable des cessions d'immobilisations
Charges H.A.O.
Dotations H.A.O.
|
0
|
SO
|
Total des charges H.A.O.
|
0
|
SQ
SR
|
(Résultat H.A.O.voir
UP)
Participation des travailleurs
Impôts sur le résultat
|
742 498 720
|
SS
|
Total participation et impôts
|
742 498 720
|
ST
|
TOTAL GENERAL DES CHARGES
(Résultat net voir UZ)
|
32 201 362 158
|
Réf
|
PRODUITS
|
Exercice 2007
|
TA
TB
TC
TD
TE
TF
TG
TH
TI
TJ
TK
TL
TN
TQ
TS
TT
|
ACTIVITE D'EXPLOITATION
Ventes de marchandises
01 02
MARGES BRUTE SUR MARCHANDISES
Ventes de produits fabriqués
Travaux, services vendus
Production stockée (ou déstockage)
(+ ou -)
Production immobilisé
MARGES BRUTE SUR MATIERES
Produits accessoires
Chiffres D'affaires (1) (TA + TC + TD + TH)
(11) Dont à l'exploitation
Subventions d'exploitation
Autres produits
VALEUR
AJOUTEE
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
Reprises de provisions
Transferts de charges
|
24 765 822 193
53 662 329
0
0
|
TW
|
Total des produits d'exploitation
|
25 656 504 124
|
TX
UA
UC
UD
UE
|
RESULTAT D'EXPLOITATION
Bénéfice (+) ;
Perte (-)
ACTIVITE FINANCIERE
Revenus financiers
Gains de change
Reprises de provisions
Transferts de charges
|
82 073 110
2 362 029
314 030 227
|
UF
|
Total des produits financiers
|
398 465 366
|
UG
|
RESULTAT FINANCIER (+ ou -)
|
|
UH
|
Total des produits des activités
ordinaires
|
26 054 969 490
|
UI
UJ
UK
UL
UM
UN
|
RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (1) I (+ ou -)
0
I
(12) Dont impôt correspondant
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.)
Produits des cessions d'immobilisations
Produits H.A.O.
Reprises H.A.O.
Transferts de charges
|
0
0
0
|
UO
UP
|
Total des produits H.A.O.
|
0
|
RESULTAT H.AO. (+ ou -) 0
|
UT
UZ
|
TOTAL GENERAL DES PRODUITS
|
26 054 969 490
|
RESULTAT NET 0
Bénéfice (+) ; perte (-)
|
ANNEXE N° 9 : COMPTE DE RESULTAT- EXERCICE
2008
Réf
|
CHARGES (1ère partie)
|
Exercice 2008
|
RA
RB
RC
RD
RE
RH
RI
RJ
RK
RL
RP
RQ
RS
|
ACTIVITE D'EXPLOITATION
Achats de marchandises
-Variation de stocks
(- ou +)
(Marge brute sur marchandise voir
TB)
Achats de matières premières et fournitures
liées
-Variation de stocks
(- ou +)
(Marge brute sur matières
voir TG)
Autres achats
-Variation de stocks
(- ou +)
Transports
Services extérieurs
Impôts et taxes
Autres charges
(Valeur ajoutée voir
TN)
Charges de personnel (1)
(16) Dont personnel extérieur I
372 383 470
(Excédent brut d'exploitation voir TQ)
Dotations aux amortissements et aux provisions
|
692 336 306
8 356 983 069
179 125 206
35 918 842
2 701 808 398
675 532 344
5 761 125 792
5 634 321 121
10 701 824 419
|
RW
|
Total des charges d'exploitation
|
34 738 975 497
|
SA
SC
SD
|
(Résultat d'exploitation
voit TX)
ACTIVITE FINANCIERE
Frais financiers
Pertes de change
Dotations aux amortissements et aux provisions
|
1 954 275 869
19 048 783
|
SF
|
Total des charges financières
|
1 973 324 652
|
|
(Résultat financier voir
UC)
|
|
SH
|
Total des charges des activités
ordinaires
|
36 712 300 149
|
SK
SL
SM
|
(Résultat des activités
ordinaires voir UI)
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.)
Valeurs comptable des cessions d'immobilisations
Charges H.A.O.
Dotations H.A.O.
|
0
|
SO
|
Total des charges H.A.O.
|
0
|
SQ
SR
|
(Résultat H.A.O.voir
UP)
Participation des travailleurs
Impôts sur le résultat
|
|
SS
|
Total participation et impôts
|
0
|
ST
|
TOTAL GENERAL DES CHARGES
(Résultat net voir UZ)
|
36 712 300 149
|
Réf
|
PRODUITS
|
Exercice 2008
|
TA
TB
TC
TD
TE
TF
TG
TH
TI
TJ
TK
TL
TN
TQ
TS
TT
|
ACTIVITE D'EXPLOITATION
Ventes de marchandises
01 02
MARGES BRUTE SUR MARCHANDISES
Ventes de produits fabriqués
Travaux, services vendus
Production stockée (ou déstockage)
(+ ou -)
Production immobilisé
MARGES BRUTE SUR MATIERES
Produits accessoires
Chiffres D'affaires (1) (TA + TC + TD + TH)
(12) Dont à l'exploitation
Subventions d'exploitation
Autres produits
VALEUR
AJOUTEE
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
Reprises de provisions
Transferts de charges
|
35 808 768 955
324 240 480
8 292 788
0
0
|
TW
|
Total des produits d'exploitation
|
36 141 302 223
|
TX
UA
UC
UD
UE
|
RESULTAT D'EXPLOITATION
Bénéfice (+) ;
Perte (-)
ACTIVITE FINANCIERE
Revenus financiers
Gains de change
Reprises de provisions
Transferts de charges
|
79 470 000
7 346 441
0
|
UF
|
Total des produits financiers
|
86 816 441
|
UG
|
RESULTAT FINANCIER (+ ou -)
|
|
UH
|
Total des produits des activités
ordinaires
|
36 228 118 664
|
UI
UJ
UK
UL
UM
UN
|
RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (1) I (+ ou -)
0
I
(13) Dont impôt correspondant
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.)
Produits des cessions d'immobilisations
Produits H.A.O.
Reprises H.A.O.
Transferts de charges
|
411 864
0
|
UO
UP
|
Total des produits H.A.O.
|
411 864
|
RESULTAT H.AO. (+ ou -) 0
|
UT
UZ
|
TOTAL GENERAL DES PRODUITS
|
36 228 530 528
|
RESULTAT NET 0
Bénéfice (+) ; perte (-)
|
ANNEXE N°10 : GUIDE D'ENTRETIEN
Dans le cadre de la soutenance de notre licence en
Administration et Gestion des entreprises, option : Finance
Comptabilité et Audit, nous avons porté notre étude sur le
thème : « Diagnostic financier d'une entreprise de
télécommunication : cas de Bénin
Télécoms SA ».
Vous voudriez bien nous aider à collecter
quelques informations y relatives.
Ø Etes-vous satisfaits de vos conditions de
travail ?
Ø Pensez-vous que la structure hiérarchique de
Bénin Télécoms S.A. provoque la lenteur dans les prises de
décision au sein de l'entreprise ?
Ø Que proposez-vous en vue d'accroître le chiffre
d'affaires de BT-SA ?
TABLE DES MATIERES
TITRES
PAGES
(22) Identification du jury
i
(23) Avant-propos
ii
(24) Déclaration d'engagement
iii
(25) Dédicace
iv
(26) Remerciements
v
(27) Liste des Sigles et Abréviations
vi
(28) Liste des tableaux
vii
(29) Liste des graphiques
viii
(30) Glossaire de l'étude
ix
(31) Fiche signalétique de BT-SA
x
(32) Sommaire
xi
INTRODUCTION
GENERALE....................................................................................................1
CHAPITRE I : CADRE DE L'ETUDE
SECTION 1 : PRESENTATION DE BENIN TELECOMS
SA ET MECANISME DE FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION FINANCIERE ET
COMPTABLE...............................4
PARAGRAPHE 1 :
Présentation de Bénin Télécoms
SA..............................................4
I - Historique, Objectifs et Structure Organisationnelle de
BT-SA.............................4
A - Historique et
Objectifs....................................................................................4
1 -
Historique.....................................................................................................4
2 -
Objectifs........................................................................................................5
B - Structure Organisationnelle de
BT-SA...........................................................6
II - Etude de
l'Environnement.........................................................................................10
A - Le Micro-environnement de
BT-SA...............................................................11
B - Le Macro-environnement de
BT-SA..............................................................13
1 - L'Environnement
Technologie..................................................................13
2 - L'Environnement
Démographique...........................................................13
3 - L'Environnement
Economique.................................................................13
PARAGRAPHE
2 : Mécanisme de
Fonctionnement de la Direction Financière et
Comptable...............................................................................................................................14
I - Division
Comptabilité.................................................................................................14
A - Comptabilité
Générale....................................................................................14
B - Comptabilité Analytique et
Fiscalité.............................................................14
II - Autres
Divisions..........................................................................................................14
A - Division
Budget...............................................................................................14
B - Division Trésorerie et Gestion
Financière...................................................15
SECTION 2 : PRESENTATION DES
ACTIVITES ET DES PRODUITS DE BENIN TELECOMS
SA..............................................................................................................................................16
PARAGRAPHE 1 :
Présentation des
Activités............................................................16
PARAGRAPHE 2 :
Présentation des
Produits............................................................16
I - La Téléphonie
Fixe...................................................................................................16
A - Le Téléphone Conventionnel
Fixe................................................................16
1 - Les Cartes
Prépayées.................................................................................16
2 - La Carte Télé
Cash......................................................................................17
B - Le Téléphone
Zékédé.....................................................................................17
II - Autres
Produits........................................................................................................18
A -
L'Internet.........................................................................................................18
B - Les Liaisons
Spécialisées.................................................................................18
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE
DE RECHERCHE
SECTION 1 : CADRE
THEORIQUE..........................................................................................20
PARAGRAPHE
1 :
Problématique................................................................................20
PARAGRAPHE 2 : Objectifs et
Hypothèses de
l'Etude.............................................22
I - Objectifs de
l'Etude.................................................................................................22
A - Objectifs
Général.............................................................................................22
.B - Objectifs
Spécifiques.......................................................................................22
II - Hypothèses de
l'Etude............................................................................................22
SECTION 2 : REVUE DE LITTERATURE ET DEMARCHE
METHODOLOGIQUE..................23
PARAGRAPHE 1 : Revu de
Littérature.........................................................................23
I - Concepts
Fondamentaux........................................................................................23
A - Concept de Diagnostic
Financier...................................................................23
B - Concept de l'Analyse
Financière....................................................................24
C - Concepts de Rentabilité et de
Performance.................................................25
D - Concept d'Effet de
Levier................................................................................25
E - Quelques
Définitions........................................................................................26
II - Etudes
Antérieures...................................................................................................26
III - Démarche du Diagnostic
Financier........................................................................27
A - Les Retraitements et les
Reclassements.......................................................27
1 - Eléments de
l'Actif......................................................................................27
2 - Eléments du
Passif......................................................................................28
B - Description des Outils
d'Analyse....................................................................28
1 - Le Concept du Bilan
Financier...................................................................28
2 - Le Concept du
Résultat..............................................................................29
3 - Les
Ratios.....................................................................................................32
PARAGRAPHE 2 :
Méthodologie de
Recherche.......................................................36
I - Stratégie de Vérification des
Hypothèses.............................................................36
A - Critères de Vérification de
l'Hypothèse
N°1................................................36
B - Critères de Vérification de
l'Hypothèse
N°2................................................37
C - Critères de Vérification de l'Hypothèse
N°3................................................38
II - Stratégies de Collecte de Données
Fiables...........................................................38
A - Sources
Documentaires..................................................................................38
B - Les Sources Internes à Bénin
Télécoms
S.A.................................................38
1 - Les
Entretiens..............................................................................................38
2 - Les Informations Comptables et
Financières..........................................39
C - Traitement des Données et Outils
d'Analyse...............................................39
III - Difficultés Rencontrées et Limites du
Travail.......................................................39
A - Difficultés
Rencontrées....................................................................................39
B - Limites du
Travail..............................................................................................39
CHAPITRE III : DIAGNOSTIC
FINANCIER DE BENIN TELECOMS SA ET SUGGESTIONS
SECTION 1 : ANALYSES DE LA SITUATION
FINANCIERE DE BENIN TELECOMS SA.......42
PARAGRAPHE 1 : ANALYSE DE
L'EQUILIBRE FINANCIER DE BENIN TELECOMS
SA..............................................................................................................................................42
A- La Présentation des
Bilans Financiers........................................42
1 - Calcul et Analyse des Agrégats
Fondamentaux de l'Equilibre du
Bilan..........................................................................................................................................46
2 - L'Interprétation des Agrégats de
l'Equilibre Financier.....................................47
a - Le Fonds de Roulement
Net............................................................................47
b - Le Besoin en Fonds de
Roulement..................................................................47
c - La Trésorerie
Nette...........................................................................................48
B - L'Analyse par la
Méthode des
Ratios..........................................48
1 - Calcul des Ratios Essentiels de Structure
Financière..........................................48
2 - L'Interprétation des Ratios de Structure
Financière...........................................49
a - Ratios de Couverture des
Emplois.................................................................49
b - Ratios de l'Equilibre
Financier........................................................................49
c - Ratios de l'Autonomie
Financière..................................................................50
PARAGRAPHE 2 : ANALYSE DE
L'ACTIVITE ET DE LA RENTABILITE...............................50
A - Analyse de
l'Activité de Bénin Télécoms
SA............................50
1 - Analyse des Soldes Significatifs de
Gestion.........................................................50
2 - Analyse de l'Activité par les
Ratios........................................................................52
3 - Analyse de la CAFG, de l'AF et de
l'ETE.................................................................54
B - Etude de la
Rentabilité de Bénin Télécoms
SA.........................57
1 - Etude de la Rentabilité
Economique......................................................................58
2 - Etude de la Rentabilité
Financière..........................................................................58
3 - Etude de l'Effet de
Levier.........................................................................................59
PARAGRAPHE 3 : ANALYSE DE
LA LIQUIDITE ET DE LA SOLVABILITE...........................60
A -
Analyse de la
Liquidité...................................................................60
B -
Analyse de la
Solvabilité.................................................................62
SECTION 2 :
SYNTHESE DES ANALYSES ET VERIFICATION DES HYPOTHESES
ET
SUGGESTIONS.........................................................................................................................63
PARAGRAPHE 1 :
Synthèse des Analyses et Vérification des
Hypothèses.........63
1 - Synthèse des
Analyses..........................................................................................63
a - Synthèse de l'Analyse de l'Equilibre
Financier.............................................63
b - Synthèse des Analyses de l'Activité et de la
Rentabilité.............................64
c - Synthèse des Analyses de la Liquidité et de la
Solvabilité..........................64
2 - Vérification des
Hypothèses..................................................................................65
a - Vérification de l'Hypothèse
N°1....................................................................65
b - Vérification de l'Hypothèse
N°2....................................................................65
c - Vérification de l'Hypothèse
N°3....................................................................66
PARAGRAPHE 2 :
Suggestions....................................................................................66
1 - Forces et Faiblesses de
BT-SA..............................................................................66
a -
Forces.........................................................................................................66
b -
Faiblesses...................................................................................................67
2 - Suggestions pour l'Amélioration de la
Situation Financière de BT-SA............68
CONCLUSION
GENERALE.......................................................................................................70
(30) Bibliographie
(31) Annexes
(32) Table des Matières
BIBLIOGRAPHIE
I - OUVRAGES
1 - Mapapa M. et Albert C.,
(2008), Fondements de gestion
financière, Editions de l'Université de Liège
2 - CHARPENTIER P., (1997),
Organisation et gestion de l'entreprise, Editions FOUCHER,
Paris
3 - COHEN E., (2001),
Dictionnaire de gestion, Editions la découverte,
Paris
4 - LANGLOIS G. et MOLLET M.,
(1994), Analyse comptable et
financière, FOUCHER, Paris
II - MEMOIRES
1 - BAKPETE Paul et SOKPIN
Valentin, (2007), « Contribution à
l'amélioration des performances financières de Bénin
Télécoms SA », ENEAM
2 - AKADIRI A. et KIKI L.,
(2006) : « Analyse de la situation
financière d'une entreprise prestataire de services : cas de
Bénin Télécoms SA » Rapport de fin de formation
du 1er cycle, ESP le Berger
3 - ALAO Y. et CHANOU K.
(2005) : « Gestion performante de la
clientèle des produits prépayés de Bénin
Télécoms SA : cas de NOVA PLUS » Mémoire de
fin de formation du 1er cycle, ENEAM
4 - ESSOU A. et MITHOUN M.
(2004), « Analyse des performances
financières de la SONACOP SA » Mémoire de fin de
formation du 1er cycle, ENEAM
III - AUTRES
1 - ATIHOU Blaise (2009),
Gestion financière, Théorie et pratique, support
de cours
SITES
http://
www.benintelecoms.bj
http://
www.vernimmem.net
http ://
www.geronim.free.fr
ANNEXE 1 : Organigramme de Bénin
Télécoms SA
ANNEXE 2 : Organigramme de la Direction
Financière et Comptable(DFC)
ANNEXE 3 : Tableau des Retraitements et
Reclassements
ANNEXE 4 : Bilan Comptable Exercice-2006
ANNEXE 5 : Bilan Comptable Exercice-2007
ANNEXE 6 : Bilan Comptable Exercice-2008
ANNEXE 7 : Compte de Résultat-Exercice
2006
ANNEXE 8 : Compte de Résultat-Exercice
2007
ANNEXE 9 : Compte de Résultat-Exercice
2008
ANNEXE 10 : Guide d'entretien
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