
2008-2010



République Algérienne Démocratique et
Populaire Ministère De La Formation Et L'enseignement
Professionnelle Institue Nationale Spécialiser En Formation
Professionnelle Maintenance Des Equipements Médicaux Abdelhak Ben
Hamouda Médéa
En vue de l'obtention du diplôme de Technicien
Supérieur en Maintenance des Equipements Médicaux

Réaliser par : Dirigé par:
· AIT-KACI-ALI Tahar Mr. FEKIR Mohamed
· BENREKIA Bachir
· BAKHTI Salah
Promotion

A
Mes très chers parents
Aucune dédicace, aucun mot ne saurait exprimer ma
gratitude, mon amour et mon profond
respect.
Votre affection, vos sacrifices démesurés et
votre soutien tant moral que matériel m'ont permis
d'atteindre mon but.
Je prie Dieu, le tout puissant, de vous protéger et
de vous procurer santé, bonheur et longue
vie...
A
Mes trds chores soeurs : Salima, Rima, Yasmine
En témoignage de mon affection et gratitude pour vos
sacrifices, votre bonté.
Votre amour et vos conseils m'ont été d'un
grand soutien au cours de ce parcours.
Que Dieu vous garde et vous protège.
A
Mon amie : Farouk
Merci aux longues études pour nous avoir si
longuement réunis.
A
Tous les étudiants de notre section MEM.
A
Mes Copains et Mes Copines : Amine, Nasser-aldine, Ibrahim,
Amina, Nesrine,
Souad, Nassima, Hamza, Fahima, Hichem, Amira.
A
Tous ceux qui de loin ou de prds ont contribué
à l'élaboration de ce travail.
A
Tous ceux qui me sont chers.
A
Tous ceux que j'ai omis de mentionné.

Aucune dédicace, aucun mot ne saurait exprimer ma
gratitude, mon amour et mon profond
respect.
Votre affection, vos sacrifices démesurés et
votre soutien tant moral que matériel m'ont permis
d'atteindre mon but.
Je prie Dieu, le tout puissant, de vous protéger et
de vous procurer santé, bonheur et longue
vie...
A
Mes très chers frères : Omar, Yacine.
En témoignage de mon affection et gratitude pour vos
sacrifices, votre bonté.
Votre amour et vos conseils m'ont été d'un
grand soutien au cours de ce parcours.
Que Dieu vous garde et vous protège.
A
Mes oncles: Zobire, Mourad, Mustapha, Mohamed,
Sid-Ali.
A
Tous les étudiants de notre section MEM.
A
Mes Copains et Mes Copines : Mohamed, Ayoub, Zaki, Djilali,
Yacine, Mizo,
Sousse, Islam, Mohamed Abac atorke, Boubakar, Taha,
Chouli.
A
Tous ceux qui de loin ou de pres ont contribué
à l'élaboration de ce travail.
A
Tous ceux qui me sont chers.
A
Tous ceux que j'ai omis de mentionné.

Je dédie ce modeste travail à :
Mes chers parents.
Mes frères : Choukri,
Hassen,Hocine,Yacine,Wafaa Ma famille :Walid, Amine ,et pour
tous qui m'a aidé Mes amis :« Omar, mes collègues stagiaires
an classe » Plus qu'une aimée «
YASMINA»
Ma promo :2008-2010
Aux enseignants de l'INSFP MEDEA et ainsi que tous les
travailleurs. Et ainsi qu'a toute personne connaissant

Nomenclature.
Liste des figures.
Liste des tableaux.
Problématique.
1
INTRODUCTION GENERALE.
CHAPITRE I : Généralité :
- INTRODUCTION.
I.1-
5 5
5
6 8 11
13
14 14 21 25
Généralité Sur les Ultrasons.
I.1.1- Définition du son et des Ultrasons. I.1.2- Propagation des
Ultrasons. I.1.3- Génération des Ultrasons. I.1.4- Interaction
des Ultrasons avec la matière Biologique.
I.1.5- Utilisation des ultrasons dans
le domaine médicale.
I.2- Généralité sur les sondes et la
technique DOPPLER.
I.2.1- Les Sondes.
I.2.2- La technique doppler. -
CONCLUSION.
CHAPITRE II : / H<[graphie : -
INTRODUCTION.
II.1-
27 27
27
Principe de l'Echographie.
II.2- Les Organes Pouvant êtres
explorées en Echographie et son rôle sur ces
Organes
II.3-
28
28
29
Les différents Modes
d'échographie.
II.3.1- Mode A (amplitude).
II.3.2- Mode B (brillance).
30
31
31
32
32 32
34
35
36 36
40
41
II.3.3- Mode TM (temps Mouvementé) Ou M
(mouvement). II.3.4- Echographie 3D.
II.4- Formation de l'image Echographique.
II.4.1- Amplification, Démodulation et
Redressement. II.4.2- Numérisation.
II.4.3- Traitement de l'image.
II.4.4- Post-Traitement.
II.4.5- Qualité de l'image.
II.5- Les Artefacts.
II.5.1- Types des artefacts.
II.6- L'Echographe.
- CONCLUSION.
CHAPITRE III : Description de l'appareil :
- INTRODUCTION.
43 43 43
45
46
47
48 50
III.1- Définition de l'appareil.
III.2- Vue d'avant et de coté.
III.3- Vue Arrière.
III.4- Connecteur Du panneau Arrière
Droit.
III.5- Connecteur Du panneau Arrière
Gauche. III.6- Le Pupitre de commande.
- CONCLUSION.
CHAPITRE IV : Etude Technique :
52
52
53
53 55 57 57
- INTRODUCTION.
IV.1- Introduction à l'appareil.
IV.2- Schémas fonctionnels de Vivid 3N ProExpert.
IV.2.1- Schémas fonctionnels du système.
IV.2.2- Schémas fonctionnels du
système de câblage.
IV.3- Front End.
IV.3.1- Information Générales.
58
66
67
68
69 72
74
75
75
76
76
77
78
79 79 79
79
79
79
80
80
80
80
81
81
81
83
84 84
IV.3.2- Panneau Front End.
IV.3.3- Composition de Front Board (FB).
IV.3.4- La Carte MUX.
IV.3.5- La Carte de la Formation du faisceau (BF
: Beamformer). IV.3.6- La Carte RFI (Radio Frequency
Interface).
IV.3.7- La Carte Front End Controller (FEC).
IV.3.8- La Carte RFT (RF and Tissue Processor
Board). IV.3.9- La Carte Port d'Image (IMP : Image Port).
IV.3.10- La Carte Plate Arrière (Carte mère).
IV.4- Processeur Back End (BEP).
IV.4.1- Information Générales.
IV.4.2- Unité Centrale de Traitement
(CPU: Central Processing Unit). IV.4.3- Contrôleur de
Clavier.
IV.4.4- Contrôleur Multifonction
d'entrée et sortie (I/O). IV.4.5- Frame Grabber (les
systèmes avec RFI seulement). IV.4.6- PIP.
IV.4.7- La Carte Plug & Scan et sa
Batterie. IV.4.8- La Carte Réseau.
IV.4.9- La Carte SCSI.
IV.4.10- Lecteur Disquette.
IV.4.11- Disque Dur.
IV.4.12- Lecteur Magnéto-Optique (MOD :
Magnéto-Optical Drive). IV.4.13- Le Lecteur/Graveur CD
(CDRW : CD Read Write). IV.4.14- Module d'ECG.
IV.4.15- Modem.
IV.4.16- Assemblage PC-VIC.
IV.4.17- La Carte VIC.
IV.5- Périphériques Externes.
IV.5.1- VCR (Magnétoscope).
85 85 85 85
85
86 89
91
92
93 95 100
IV.5.2- Noir/Blanc Video Printer.
IV.5.3- Couleur Video Impriment.
IV.5.4- Impriment jet d'encre couleur.
IV.6- Distribution d'énergie en Vivid 3N.
IV.6.1- Courant Electrique.
IV.6.2- Système AC.
IV.6.3- Armoire de Distribution AC.
IV.7- Réalisation d'un Prototype de la Sonde
Echographique. IV.7.1- Etude de la chaine d'émission et
de réception. IV.7.2- Montage.
IV.7.3- Réalisation Pratique.
- CONCLUSION.
CHAPITRE V : Maintenance -
INTRODUCTION.
V.1-
102 102 102
102
103
104
105 105
107
108 108 108
109 120
124
125
Introduction a la Maintenance. V.1.1-
Définition et objectifs de la Maintenance. V.1.2- Entretien et
Maintenance.
V.1.3- Différents Types de la
Maintenance. V.1.4- Opération de Maintenance.
V.1.5- Organigramme de la
Maintenance. V.1.6- Niveaux de la Maintenance.
V.1.7- Problèmes de la Maintenance.
V.2- Maintenance de l'Echographe. V.2.1-
Réception de l'Echographe.
V.2.2- Installation de l'Echographe.
V.2.3- Maintenance Préventive.
V.2.4- Maintenance Corrective.
V.2.5- Proposition pour diminuer les
Artefacts. V.2.6- Maintenance de la Sonde.
129
131
132
V.2.7- Installation du logiciel.
- CONCLUSION.
CONCLUSION GENERALE. ANNEXE.
Bibliographic.
Nomenclature
Abréviation
|
Signification
|
ASIC
|
Focalisateur
|
ATGC
|
Analogue Time Gain Compensation
|
BA
|
Beam Adder
|
BEP
|
Back End Processeur
|
BF
|
Beamformer Board
|
CAN
|
Convertisseur Analogique Numérique
|
CDRW
|
CD Read Write
|
CFM
|
Mode d'écoulement de couleur
|
CNA
|
Convertisseur Numérique Analogique
|
CPU
|
Unité centrale de traitement
|
CW
|
Mode continu
|
dB
|
Décibel
|
ECG
|
Electrocardiogramme
|
EEPROM
|
Mémoire morte effaçable programmable
électriquement
|
EPROM
|
Mémoire morte effaçable programmable
|
FB
|
Front Board
|
FE
|
Front End processeur
|
FEC
|
Front End Controller Board
|
Fig.
|
Figure
|
EPGA
|
Field Programmable Gâte Array
|
HVPS
|
High Voltage Power Supply
|
I/O
|
Entrée/sortie
|
IMP2
|
Image Port 2
|
LVPS
|
Low Voltage Power Supply
|
MOD
|
Magnéto Optical Drive
|
BZT
|
Plomb, Zirconate, Titanate
|
RAM
|
Read Access Memory
|
RFI
|
Radio Frequency Interface Board
|
RFT
|
Radio Frequency & Tissue Board
|
ROM
|
Read Only Memory
|
RX
|
Récepteur
|
SRES
|
Impulsion de remise
|
SYNC_L
|
Impulsion de synchronisation
|
T/R
|
Transmission/Réception
|
Tab
|
Tableau
|
TEE
|
Transesphongeal Echocardiographie
|
TGC
|
Time Gain Compensation
|
TP
|
Pulser de transmission
|
TPG
|
Générateur des impulsions
|
TSIG
|
Signal de teste
|
TX
|
Emetteur
|
TXTRIG_L
|
Impulsion de déclenchement de transmission
|
VCR
|
Recorder vidéo
|
Z
|
Impédance acoustique
|
Listes des figures : Chapitre I :
Ordres
|
Désignation
|
Page
|
Fig. I.1
|
Effet piézo-électrique.
|
8
|
Fig. I.2
|
Effet piézo-électrique directe
|
9
|
Fig. I.3
|
Effet piézo-électrique inverse
|
9
|
Fig. I.4
|
La sonde échographique
|
14
|
Fig. I.5
|
Principe de fonctionnement du transducteur
|
14
|
Fig. I.6
|
Construction de la sonde échographique.
|
15
|
Fig. I.7
|
Sondes linéaire et linéaire courbe
|
17
|
Fig. I.8
|
Balayage électronique linéaire par
décalage d'un élément
|
19
|
Fig. I.9
|
Faisceau d'une sonde à balayage linéaire
électronique et à focalisation mécanique
|
19
|
Fig. I.10
|
Sonde plane à balayage électronique sectoriel
|
20
|
Fig. I.11
|
Balayage sectoriel électronique d'une sonde courbe par
excitation des éléments group par group
|
20
|
Fig. I.12
|
Principes de l'effet doppler
|
22
|
Fig. I.13
|
Doppler continu
|
23
|
Fig. I.14
|
Doppler pulsé
|
24
|
Chapitre II :
Fig. II.1
|
Représentation de l'image échographique en mode
A
|
29
|
Fig. II.2
|
Principe et Représentation de l'image
échographique en mode B
|
29
|
Fig. II.3 (A+B)
|
A-Principe de représentation d'échographique en
mode TM
|
30
|
B-image échographique typique du l'image Mode M de
ventricule gauche
|
Fig. II.4 (A+B)
|
A-Principe de formation de l'image échographique d'un
plan de coupe
|
31
|
B-image échographique en 3D
|
Fig. II.5
|
Démodulation du signal reçu
|
32
|
Fig. II.6 (A+B)
|
A-Rôle de la courbe de gain
|
33
|
B -Remplissage de la matrice par interpolation
|
Fig. II.7
|
Compression logarithmique
|
34
|
Fig. II.8
|
A-Résolution axiale
|
35
|
(A+B)
|
B -Résolution latérale
|
|
Fig. II.9 (A+B)
|
A- Les cônes d'ombre
|
36
|
B- Les renforcements postérieurs
|
Fig. II.10
|
Principe de la formation des cônes de
séparation
|
37
|
Fig. II.11
|
Mécanisme des cônes d'ombre des parois
latérales
|
37
|
Fig. II.12
|
Principe de dédoublement de l'image
|
38
|
Fig. II.13 (A+B+C)
|
A- Mécanisme de la formation des échos de
répétition
|
39
|
B- Artéfacts des lobes Secondaires
|
Mécanisme de la formation des images en miroir
|
Fig. II.14
|
Synoptique d'un échographe
|
40
|
Chapitre III :
Fig. III.1
|
Vue d'avant et de côté de Vivid 3N Pro/Expert
|
43
|
Fig. III.2
|
Vue arrière de Vivid 3N Pro/Expert
|
45
|
Fig. III.3
|
Connecteurs de panneau arrière droit
|
46
|
Fig. III.4
|
Connecteurs de panneau arrière gauche
|
47
|
Fig.III.5
|
Pupitre de commande
|
48
|
Chapitre IV :
Fig. IV.1
|
Schéma fonctionnel du système
-Configuration RFI-.
|
53
|
Fig. IV.2
|
Schéma fonctionnel du système
-Configuration RFT-.
|
54
|
Fig. IV.3
|
Schéma fonctionnel du système de câblage
-Configuration RFT-.
|
55
|
Fig. IV.4
|
Schéma fonctionnel du système de câblage
-Configuration RFI-.
|
56
|
Fig. IV.5
|
Schéma fonctionnel de Front End
-Configuration RFT-.
|
57
|
Fig. IV.6
|
Schéma fonctionnel de Front End
-Configuration RFI-.
|
58
|
Fig. IV.7
|
Schéma fonctionnel du chemin du signal émis
|
62
|
Fig. IV.8
|
Schéma fonctionnel du chemin du signal reçu
-Configuration RFI-.
|
64
|
Fig. IV.9
|
Schéma fonctionnel du chemin du signal reçu
-Configuration RFT-.
|
65
|
Fig. IV.10
|
Schéma fonctionnel de Composition de Front Board
|
66
|
Fig. IV.11
|
Schéma fonctionnel TR4
|
67
|
Fig. IV.12
|
Schéma fonctionnel de la Carte MUX
|
68
|
Fig. IV.13
|
Schéma fonctionnel de BF (64 canaux)
|
69
|
Fig. IV.14
|
Schéma fonctionnel de Front End Controller
|
73
|
Fig. IV.15
|
Panneau du processeur RFT
|
74
|
Fig. IV.16
|
Schéma fonctionnel de l'IMP
|
75
|
Fig. IV.17
|
Schéma fonctionnel du processeur Back End (Configuration
RFT)
|
76
|
Fig. IV.18
|
Schéma fonctionnel du processeur Back End (Configuration
RFI)
|
77
|
Fig. IV.19
|
Schéma fonctionnel de contrôleur de clavier
|
78
|
Fig. IV.20
|
Module d'ECG
|
81
|
Fig. IV.21
|
Schéma fonctionnel de PC-VIC
|
83
|
Fig. IV.22
|
Schéma fonctionnel de VIC
|
84
|
Fig. IV.23
|
Schéma fonctionnel du système
AC-Configuration RFI-.
|
87
|
Fig. IV.24
|
Schéma fonctionnel du système
AC-Configuration RFT-.
|
88
|
Fig. IV.25
|
Schéma de Bloc des connecteurs du boitier de
distribution AC.
|
89
|
Fig. IV.26
|
Principe de reconstruction d'une image échographique
|
91
|
Fig. IV.27
|
Schéma synoptique de fonctionnement de la chaine
d'émission et de réception
|
92
|
Fig. IV.28
|
Schéma globale
|
93
|
Fig. IV.29
|
Chronogramme de fonctionnement de la chaine d'émission
et réception
|
94
|
Fig. IV.30
|
Circuit émetteur
|
95
|
Fig. IV.31
|
Circuit de transmission d'impulsions
|
96
|
Fig. IV.32
|
Circuit récepteur
|
97
|
Fig. IV.33
|
Circuit imprimé (face cuivre)
|
99
|
Fig. IV.34
|
Circuit imprimé (face composants)
|
99
|
Chapitre V :
Fig. V.1
|
Organigramme de la maintenance
|
105
|
Fig. V.2
|
Contrôle du moniteur
|
123
|
Fig. V.3
|
Installation pour le Teste de courant de fuite de la sonde
|
128
|
Fig. V.4
|
Test sans adaptateur de sonde
|
128
|
Liste des tableaux :
Ordres
|
Désignation
|
Page
|
Tab. I.1
|
les ultrasons pour les applications médicales.
|
6
|
Tab. I.2
|
Vitesse des ultrasons dans différents milieux.
|
7
|
Tab. II.1
|
Les organes pouvant être explorés en
échographie et son rôle sur ces organes.
|
27-28
|
Tab. IV.1
|
Les tensions employées dans les divers composants du
système.
|
68
|
Tab. V.1
|
Programme périodique de l'entretien de Vivid 3N
|
110-111
|
Tab. V.2
|
Contrôle des sondes
|
125
|
Tab. V.3
|
Nettoyage et stérilisation de la sonde.
|
127
|
Tab. V.4
|
la procédure d'installation du logiciel.
|
129-130
|

Les ondes ultrasonores sont des ondes
non-nocives utilisées pour diagnostiquer les maladies abdominales,
cardiaques et ophtalmologiques. D'où le motif qui m'a incité
à étudier l'échographe et à découvrir sa
technologie de pointe.
Evidemment, nous sommes conscients de la
complexité de cet appareil. Aussi, nous savons dès le
début qu'il comporte plusieurs volets tels que :
- Physique des ultrasons.
- Traitement de signal.
- Traitement d'image.
- Informatique
- Et d'autres circuits électroniques.
Cela dit, l'étude ne sera pas facile. Et
ce, en plus de problème de manque de documentation pour ce type
d'échographe étudié dans ce mémoire et
intitulé : Etude d'un échographe : GE Vivid 3N
ProExpert
Etant donné que cet équipement est
au sommet de la technologie, nous tenterons par ce travail d'élaborer un
référentiel qui puise servir de base pour nous et nos
collègues stagiaires.




Le Génie-biomédical est une
science qui se réfère au domaine de la santé et qui traite
les équipements médicaux. Il englobe quatre catégories
d'équipements :
> Le traitement thérapeutique, tels que : Bistouri
chirurgical, Electrochoc, Pousse seringue, Fauteuil dentaire, etc.
> Le contrôle et analyse : Moniteur de surveillance,
ECG, SPO2, Centrifugeuse, spectrophotomètre, etc.
> La prévention : Autoclave, Poupinel, Para-germes,
etc.
> Le diagnostic : Radiographie, Echographe, Scanner, IRM,
etc.
Dans ce mémoire, nous allons
étudier un équipement de la catégorie : Diagnostic, en
l'occurrence l'échographe se référant à l'Imagerie
Médicale.
L'Imagerie Médicale est le
procédé par lequel nous pouvons visualiser l'intérieur du
corps humain et d'explorer un ou plusieurs organes du corps.
Il existe quatre techniques d'Imagerie
Médicale :
> I.R.M (l'Imagerie basée sur la Résonance
Magnétique Nucléaire). > Radiologie (l'Imagerie utilisant les
rayons X).
> Echographie (l'Imagerie utilisant les ondes
ultrasonores).
> Médecine Nucléaire (l'imagerie en utilisant la
radioactivité).
La première technique d'imagerie
médicale est la radiographie. Celle-ci est née à la fin du
XIXe siècle grâce aux travaux de Wilhelm Conrad Röntgen.
Depuis, de nombreuses améliorations ont été
apportées à cette découverte jusqu'à la
radiographie récente, telle que nous la connaissons aujourd'hui.
À côté des rayons X,
d'autres principes physiques ont été découverts tout au
long du XXe siècle, inspirant, de nombreuses années après,
de nouvelles techniques d'Imageries Médicales.
Ainsi, la propagation des ultrasons était
utilisée par les SONAR1 dès 1915 pour détecter
les icebergs suite au naufrage du Titanic.
1 SONAR (Sound Navigation Ranging)
La résonance des noyaux des atomes
(résonance nucléaire) soumis à un champ magnétique
a été découverte en 1945 par Edward Purcell et
Félix Bloch. En 1973, le chimiste américain : Paul Lauterbourg
obtient chez un animal le premier cliché en imagerie par
résonance magnétique.
Enfin, la découverte de la
Radioactivité artificielle par Irène et Frédéric
Joliot-Curie en 1934 et cela a développé la médecine
nucléaire, avec la scintigraphie1 puis la
tomographie2 par émission de positrons (TEP) dans les
années 90.
L'objectif principal de nos travaux rentre dans le
3eme type de l'imagerie médicale, à savoir l'imagerie
utilisant les ondes ultrasonores, à cette fin, notre manuscrit est
structuré en cinq chapitres.
Au premier, nous allons présenter des
généralités sur les Ultrasons, les sondes et la technique
doppler.
Au second, l'étude détaillée sur
l'échographie.
Au troisième, la présentation et la description de
notre échographe en question : GE Vivid 3. Au quatrième,
l'étude technique de GE Vivid 3 avec ses différentes
unités et blocs constitutifs.
Au cinquième, la Maintenance avec les procédures et
protocoles préconisés par le fabricant.
Enfin, nous terminerons notre Mémoire par une conclusion
générale, des commentaires et des perspectives.


1 Scintigraphie : Procédé qui consiste
à administrer une substance radioactive, puis à repérer,
grâce à un détecteur, les rayons gamma qu'elle émet
vers l'extérieur.
2 Tomographie : Tout procédé d'imagerie
médicale qui permet d'obtenir des vues d'un organe selon des plans de
coupe déterminés.



INTRODUCTION :
L'échographie est une technique d'imagerie
médicale qui permet de visualiser sur écran des organes du corps
humain (tissus mous) dont La formation des images échographiques est
basée sur l'émission et le recueil des échos
réfléchis par ces différents tissus et organes en
utilisant les ondes ultrasonores.
Alors, pour mieux comprendre cette technique d'imagerie, dans
ce chapitre, nous allons jeter un coup d'oeil sur les sons et étudier
les ultrasons qui sont la basse de cette technique d'imagerie, comme nous
allons étudier La technologie des sondes à ultrasons
préconisées en échographie médicales connait un
essor vertigineux à leur fabrication De par leurs modèles, la
nature du balayage, leur emploi, les sondes s'avèrent diversifiés
afin de pouvoir y répondre aux exigences requises. qui sont
l'élément responsable de l'émission et la réception
des ultrasons.
I.1. GENERALITE SUR LES ULTRASONS :
I.1.1. DEFINITION DU SON ET DES ULTRASONS :
I.1.1.1. DEFINITION DU SON :
Le son est une vibration de particule dans un milieu donné
qui se déplace par le phénomène d'élasticité
de ce milieu.
Selon la fréquence Du son nous trouvons :
Les infrasons : F< 20 Hz
Le son audible : F est du 20Hz - 20 KHz
Graves : 20 Hz à 300Hz
Médium : 300Hz à 6 KHz
Aiguës : 6KHz à 20 KHz
Les Ultrasons : 20 KHz < F < 200 MHz
Les hyper sons : F > 200 MHz
I.1.1.2. DEFINITION DES ULTRASONS :
Les Ultrasons sont des vibrations mécaniques de même
nature que le son, mais de fréquence supérieure à la plus
haute fréquence audible pour l'homme.
Ce sont des vibrations produites dans la matière à
une fréquence supérieure à 20 KHz
Pour les applications médicales (échographie), elle
sont comprises entre 2 MHz et 20 MHz et peuvent atteindre 30 MHz dans certaines
applications endovasculaire1.
1Endovasculaire : un terme qui signifie diagnostiquer
l'intérieur de vaisseaux vasculaires.


>> L'utilisation des ultrasons dépend de
leur fréquence, Comme suit :
204100 KHz : Usage Militaire.
254400 KHz : Usage Industriel. 0.741 MHz :
Usage thérapeutique. 145 MHz : Usage
chirurgical. 54 20 MHz : Usage Diagnostique.
>> Les Ultrasons Pour les applications
médicales :
Fréquence
|
Application
|
0.5 MHz
|
Osteodensitometrie
|
1 MHz
|
Echoencéphalographie Mode A
|
2.25 MHz
|
Echo abdominale (sujets corpulents), Doppler
trans-crânien
|
3.5 MHz
|
Echo abdominale, Echo cardiaque
|
4 MHz
|
Doppler vaisseaux périphériques
|
5 MHz
|
Tissus superficiels, Echo abdominale (sujet minces), Thorax,
seins, testicules, Gynécologie, thyroïde, cerveau de
nouveau-nés ...
|
7.5 -- 10 MHz
|
Tissus très superficiels, oeil, hanche du
nouveau-nés, sien, thyroïde...
|
12 -- 20 MHz
|
Biométrie en Mode A (Ophtalmologie)
|
Tab. I.1 : les ultrasons pour les applications
médicales.
I.1.2. PROPAGATION DES ULTRASONS :
L'onde Ultrasonore à besoin d'un support matériel
pour se propager, C'est-à-dire il ne se propage pas dans le vide.
Quand une onde ultrasonore se propage dans un milieu, les
particules de ce dernier exécutent des oscillations autour de leur
position d'équilibre, sans qu'il y ait mouvement de la
matière.
Par ailleurs, l'ébranlement ultrasonore se propage dans le
milieu.


L'onde sonore émis se propage dans l'air, pendant la
période « T », elle parcourt une distance en mètres
appelée longueur d'onde « ë ». Cette distance est
parcourue avec une vitesse ou célérité « V »
exprimé en `m/s'.
Les ultrasons se propagent en ligne droite comme les ondes
hertziennes millimétriques et les infrarouges, dont la gamme de
longueurs d'onde est la méme. Ils peuvent former des faisceaux d'une
haute énergie.
Les lois qui régissent la propagation des ultrasons aux
fréquences qui nous intéressent, sont très proches de
celles qui régissent la propagation de la lumière : Absorption,
Diffusion, Réflexion et Réfraction.
I.1.2.1. VITESSE DE PROPAGATION DES ULTRASONS :
La vitesse de propagation des ultrasons varie avec le milieu
traversé.
Voici un tableau qui nous montre la vitesse des ultrasons dans
différents milieux :
Matériau Tissu
|
Célérité m/s
|
Impédance Acoustique « kg/m2/s x
106
|
Air
|
330
|
0 ,0004
|
Graisse
|
1450
|
1,38
|
Eau à 37° C
|
1530
|
1,48
|
Sang
|
1580
|
1,61
|
Tissu mou
|
1540
|
1,3 - 1,63
|
Muscle
|
1600
|
1,7
|
Os
|
3000 à 4000
|
3,8 - 7,8
|
Foie
|
1570
|
1,62
|
Tab. I.2 : Vitesse des ultrasons dans
différents milieux.
Le corps humain est constitué d'une succession de milieux
hétérogènes sur le plan de l'impédance acoustique.
A chaque changement d'impédance, une partie de l'onde ultrasonore est
réfléchie.
Il y a environ 4 célérités qui sont
semblables et se rapprochent. Ces 4 matériaux constituent les tissus du
corps humain : Graisse, L'Eau, Sang et Muscle.
Pour le corps humain, en exploration des tissus mous, les
vitesses de propagation sont voisines de celles de l'eau, de l'ordre de 1540
m/s. Cette valeur est d'ailleurs généralement Utilisée
pour l'étalonnage des appareils.


Les différents paramètres de l'onde sonore
régissent à l'équation : C = ë . f
C : la vitesse de propagation (1540 m/s).
ë : la longueur d'onde (m).
f : la fréquence (Hz).
Pour « f = 2,5 MHz " - « ë = 0,616 mm ".
Pour « f = 13 MHz " - « ë = 0,12 mm ".
I.1.3. GENERATION DES ULTRASONS :
De nombreux système sont susceptibles de produire des
ultrasons. Un appareil produisant des ultrasons est communément
appelé transducteur ou convertisseur Ultrasonore.
Les transducteurs ultrasonores utilisent l'effet
piézo-électrique. La technologie des transducteurs peut
être basée sur des générateurs pneumatiques
(sifflets, sirène...), électrodynamiques (haut-parleur) ou
électriques. Dans ce dernier cas, on utilisera les
propriétés des matériaux piézo-électriques
pour convertir l'énergie mécanique ultrasonore.
Les matériaux les plus utilisés actuellement
sont les matériaux piézo-électriques. Ces matériaux
ont l'avantage par rapport aux autres systèmes, de présenter de
bonnes performances et d'être disponibles dans des
géométries très diverses.
I.1.3.1. PIEZO-ELECTRICITE :
L'effet piézo-électrique a été
découvert en 1880 par Pierre et Jacques Curie. La
piézo-électricité est l'application d'une force sur un
matériau piézo-électrique (comme le cristal de quartz)
entraine une déformation qui se manifeste sous forme d'une charge
électriques et vice versa.

Energie mécanique Energie
électrique
Fig. I.1 : Effet
piézo-électrique.
`Piézo' C'est-à-dire pression, donc
piézo-électricité signifie :
> Une pression générée lorsqu'un champ
magnétique est appliqué.
> Une énergie électrique est
générée lorsqu'une pression est appliquée.
Ainsi nous pouvons créer des vibrations mécaniques
d'une certaine fréquence, si le courant appliqué est alternatif
dont la fréquence est du même ordre que la fréquence de
résonance du transducteur. I.1.3.1.1. Effet
piézo-électrique directe
C'est l'apparition d'un courant électrique, lorsqu'on
applique une force mécanique sur un matériau
piézo-électrique.
Cette caractéristique est utilisée pour mesurer
des pressions (la pression génère une contrainte mécanique
sur un quartz, qui génère une charge, amplifiée par la
suit). Une autre utilisation de cet effet est la création d'horloges :
le quartz soumis à une charge à une certaine fréquence
vibre à la fréquence propre du cristal, qui est utilisée
comme référence de pulsation.

Fig. I.2 : Effet piézo-électrique
directe I.1.3.1.2. Effet piézo-électrique inverse
:
Lorsqu'on applique un champ électrique aux bornes d'un
cristal, ce ci va se contracter et se détendre, il crée des
vibrations mécaniques et émet un faisceau ultrasonore
synchrone.
L'effet inverse est utilisé pour commander certains
systèmes mécaniques, comme des injecteurs à commande
piézo-électrique en automobile (les premiers arrivent chez
siemens en 2004). Lorsque le déplacement est de l'ordre de quelques
nanomètres, il permet des nano-manipulations en nanotechnologie.

Fig. I.3 : Effet piézo-électrique
inverse


> Il y a deux types de
piézo-électricité
01 : piézo-électricité
naturelle : Certaines cristaux tel que le quartz, sont naturellement
piézoélectriques.
02 : piézo-électricité
artificielle : la majorité des matériaux
piézo-électriques utilisés dans la fabrication des
transducteurs sont au départ des matériaux
ferroélectrique.
I.1.3.2. MATERIAUX PIEZO-ELECTRIQUES :
Ces matériaux se présentent le plus souvent sous
forme d'un disque ou d'un anneau sur les faces duquel sont
déposées deux électrodes métallisées.
Lorsqu'une tension électrique est appliquée sur ces deux
électrodes, le matériau se dilate ou se comprime selon
l'orientation de la tension par rapport à la polarisation.
Ces matériaux sont classés en quatre classes
principales : les cristaux qui possèdent une
piézoélectricité naturelle, les céramiques, les
polymères et les composites qui doivent être polarisés.
Avant de les comparer il est nécessaire de définir
les deux principales grandeurs physiques qui vont caractériser ces
différents matériaux :
Z : impédance acoustique qui doit être la plus
proche possible de celui des tissus biologiques, afin que les ultrasons se
transmettent bien de la sonde au corps humain.
Kt : le coefficient de couplage électro-acoustique. Ce
paramètre compris entre 0 et 1, caractérise l'aptitude du
matériau a fin de convertir l'énergie électrique en une
énergie mécanique ou inversement. Il doit être le plus
élevé possible.
I.1.3.2.1. Les Cristaux :
Le cristal piézo-électrique le plus connu est le
quartz (SiO2), le cristal se trouve naturellement dans la nature.
I.1.3.2.2. Les Céramiques :
Les céramiques piézo-électriques sont
incontestablement les matériaux les mieux adaptés à l'heur
actuel pour une utilisation échographique. Ils sont souvent
utilisés tels quels, mais entrent également dans la fabrication
des composites que nous décrivons plus loin. Ce succès peut
sembler paradoxal car bien que les valeurs de Kt soient élevé,
leur impédance acoustique est bien élevée que celui des
tissus biologiques. Il est du au fait que ces matériaux sont d'un
coüt relativement faible, qu'ils sont usinables et faciles à
transformer et surtout qu'ils offrent un éventail très large
performances. En effet, il existe de très nombreuses compositions
différentes dont les propriétés diélectriques et
mécaniques varient considérablement, de sorte que l'on trouve
toujours une céramique adaptée à une application
particulière.


Citons entre autres, les titanates de baryum qui sont les
ancêtres des céramiques actuelles, la famille des PZT (Plomb.
Zirconite. Titanate) qui compte à elle seule cinq à six
compositions différentes et qui est la plus utilisée, les
titanates de plomb qui tendent de plus à concurrencer les PZT et enfin
les métaniobates de plomb utilisés pour l'imagerie haute
résolution.
Notons que les céramiques sont des poly cristaux qui sont
fabriqués par frittage d'un mélange d'oxyde et que leurs
performances diélectriques, mécaniques et
piézo-électriques.
I.1.3.2.3. Les Polymères :
Certains polymères tels que le PVDF (Poly Vynil Di
Fluorure) et des polymères tels que le P(VDFTrFE) peuvent
acquérir des propriétés
piézo-électriques.
I.1.3.2.4. Les Composites :
Ces matériaux, d'abord développés pour
des applications sonar, ont fait leurs apparitions aux débuts des
années 80 et représentent l'avancée majeure dans le
domaine des matériaux piézo-électriques, depuis
l'apparition des PZT dans les années 60.
Leur origine provient du constat selon lequel aucun
matériau existant n'avait à la fois une impédance
acoustique assez faible pour bien transmettre son énergie aux tissus
biologiques et une valeur de Kt élevé. En effet, les
céramiques souffrent d'une impédance acoustique trop
élevée et les polymères d'une valeur de Kt trop faible.
L'idée est donc née qu'il fallait utiliser à la fois une
céramique à Kt élevé, associée à un
matériau passif de faible impédance acoustique de sorte que le
matériau résultant ait une impédance acoustique plus
faible tout en gardant un Kt comparable avec celui d'une céramique.
I.1.4. INTERACTION DES ULTRASONS AVEC LA MATIERE BIOLOGIQUE
I.1.4.1. LES CONDITIONS DE PENETRATION DES ULTRASONS
:
La pénétration des ultrasons dans les tissus
dépend de deux éléments :
1. La fréquence des ultrasons :
Aux fréquences élevées, la
pénétration est moins profonde. A une fréquence de 1GHz,
la demidistance de pénétration dans les tissus (distance
parcourue par le rayonnement pour prendre la moitié de son
intensité) est d'environ 5 cm contre 1,5 cm pour une fréquence de
3 GHz.
2. La perméabilité ou
l'impédance acoustique des tissus :
La perméabilité aux ultrasons diffère
d'un milieu à un autre. Les ultrasons traversent mieux les tissus
cutanés que les muscles, qui les absorbent davantage. Cette
perméabilité musculaire est liée à leur structure
et à leur contenu protéique. Les muscles
bénéficient donc d'un réchauffement
privilégié.


I.1.4.2. LES EFFET DES ULTRASONS SUR LA MATIERE
BIOLOGIQUE :
Les effets des ultrasons ne sont pas encore complètement
élucidés mais il est clair, cependant, qu'ils ont des effets sur
les tissus organiques.
On remarque que l'énergie mécanique est convertie
en énergie thermique.
o Effet mécanique :
Les vibrations provoquent dans les tissus des compressions
alternées à des expansions selon une périodicité
correspondant à leur fréquence, ce qui cause des variations de
pression. Cet effet mécanique provoque de véritables
micro-massages qui peuvent aboutir à une dilacération des fibres
du tissu conjonctif. Cet effet est appelé, effet fibrolytique ou
scérolytique, mis a profit dans le traitement des adhérences et
des cicatrices.
o Effet thermique :
La mesure de la température de la peau et du tissu
sous-jacent montre qu'elle augmente au niveau du territoire soumis aux
vibrations ultrasonores. Elle s'accompagne évidemment d'une
vasodilatation c'està-dire d'une augmentation du calibre des vaisseaux
sanguins.
Simultanément à cette augmentation de la
température, se produit une modification de la
perméabilité des membranes. L'effet thermique résulte
perméabilité des membranes s'explique par ces mobilisations
moléculaires.
Les réactions thermiques se produisent essentiellement
aux sites de réflexion (C'est-à-dire aux niveaux des plans de
séparation). Du fait des différences de coefficient d'absorption,
des réflexions et des interférences.
La production de la chaleur dans le champ d'action des
ultrasons n'est pas homogène. On compense cette absence
d'homogénéité par un déplacement continu du
projecteur. Il y a production de chaleur en particulier dans le tissu osseux,
les cartilages, les tendons, le tissu musculaire et la peau.
o Effet antalgique :
La conductibilité nerveuse peut subir un ralentissement
voire une interruption momentanée. Ceci s'expliquerait par une
dépolarisation de la fibre nerveuse afférente due à
l'effet thermique. Par contre l'effet des ultrasons sur le système
nerveux central est assez néfaste. Il apparait que le système
nerveux central est très sensible aux ultrasons, On peut observer des
lésions allant jusqu'à destruction complète.
o Effet destructeur :
L'application des ultrasons, non plus sur un tissu humain,
mais in vitro, fait apparaître, à condition d'augmenter
considérablement la puissance par cm2, un effet destructeur
important, avec libération de bulles gazeuses dans le tissu : c'est le
phénomène de cavitation.


I.1.5. UTILISATION DES ULTRASONS EN MEDECINE :
I.1.5.1. IMAGERIE MEDICALE :
D'un point de vue général, on entend par
l'imagerie médical l'ensemble des techniques permettant de visualiser
une partie du corps humain ou d'un organe et d'en conserve une image, dans
l'objectif de réaliser un diagnostic, de guider un geste
thérapeutique tel qu'une ponction, ou de suivre à moyen terme les
résultats d'un traitement.
Dans le domaine de l'imagerie médicale, deux facteurs
ont considérablement contribué à développer les
procédés : la mise en oeuvre d'un grand nombre de traitements
divers et ensuite l'évolution des techniques de l'instrumentation, due
aux progrès de la micro-électronique, ce qui
entraîné :
> L'amélioration de l'image.
> L'amélioration du rapport signal/bruit.
> Des facilités d'extraction de l'information.
> Une meilleure reconnaissance des formes.
L'échographie utilise la réflexion des ultrasons
par les organes. Lorsque les ondes ultrasonores atteignent un tissu, elles sont
réfléchies en fonction de la densité et de
l'élasticité du tissu. Le plus souvent, il s`agit
d'échotomographie, fournissant des images en coupe. Avec un scalpel
ultrasonique, un chirurgien peut pratiquer une incision plus fine qu'avec un
scalpel conventionnel. De telles techniques sont utilisées pour la
chirurgie du cerveau et de l'oreille.
I.1.5.2. THERAPIE PAR ULTRASONS :
Du point de vue thérapeutique, on peut retenir deux
applications principales des ultrasons :
- La première, peu originale constitué une
thermothérapie qui se distingue de celle produite par les infrarouges et
même par les ondes électromagnétiques, par une profondeur
d'action plus grande. La thermothérapie par ultrasons, également
thermothérapie par conversion, présente la forme la plus profonde
d'application de chaleur.
- La seconde propriété, tout à fait
spécifique des ultrasons, est représentée par son action
fibrolytique, qui résulte de ce micro-massage profond exercé dans
les milieux biologiques. L'affinité particulière des ultrasons
pour les processus inflammatoires ou dégénératifs
péri-articulaires, tendineux ou aponévrotiques, relève
probablement de cette propriété.
I.2. GENERALITE SUR LES SONDES ET LA TECHNIQUE DOPPLER
I.2.1. LES SONDES :
La sonde est la partie essentielle constituant
l'échographie, elle est la source des ondes ultrasonores dans
l'échographe, et elle convertit les échos en signaux
électriques, un transducteur.
Alors un transducteur est un élément qui
transforme une forme d'énergie en une autre. Un transducteur ultrasonore
est un matériau piézo-électrique dont sa fonction est
d'émettre et de recevoir les ondes ultrasonores.

Fig. I.4 : La sonde
échographique
I.2.1.1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT D'UN TRANSDUCTEUR
:
Le principe de fonctionnement d'un transducteur est
basé sur le phénomène de la
piézo-électricité, en appliquant un courant alternatif sur
un cristal piézoélectrique, le cristal se comprime et se
décomprime alternativement et émet un son dont la
fréquence dépend des caractéristiques du cristal. Le
même élément est utilisé pour transformer en courant
électrique les ultrasons qui reviennent vers la sonde après
été réfléchis.

Fig. I.5 : Principe de fonctionnement du
transducteur


La sonde n'émet pas donc des ultrasons en continu, mais en
rafale. Pendant le reste du temps.
La sonde est `en attente' pour capter les ultrasons. La
durée des rafales est très courte, de l'ordre de quelques
microsecondes, et correspond à l'émission de 3 cycles environ en
moyenne. La durée de la période d'attente est plus longue, de
l'ordre de la milliseconde. La fréquence de répétition du
cycle est donc de l'ordre du KHz, ce qui donne l'impression d'une imagerie en
temps réel.
Les transducteurs contenus dans les sondes d'échographie
sont généralement des céramiques de Plomb Zirconite de
titane (PZT).
I.2.1.2.CONSTRUCTION DE LA SONDE :
Une sonde doit contenir trois éléments essentiels :
la céramique, la couche d'amortissement et l'adaptateur
d'impédance.

Fig. I.6 : Construction de la sonde
échographique. I.2.1.2.1. La Céramique :
La céramique est l'élément actif de la
sonde, sa forme et sa structure varie considérablement d'une sonde
à l'autre mais le principe reste le méme. Elle est
constituée le plus souvent de Titanate ou de Zirconite de plomb (PZT)
aux fortes propriétés piézo-électriques.
Chaque céramique se caractérise par la
fréquence de résonance conditionnée par la nature du
matériau et par son épaisseur :
f = K /E


Avec : f = fréquence de résonance
E = épaisseur
K = constante
Cette céramique est faite d'un ou de plusieurs
éléments placés côte à côte et
isolés acoustiquement les uns des autres. Leur taille est de 1 mn
environ et ils sont séparés par une distance de 0,61 mm.
La face avant et la face arrière sont recouvertes d'une
couche métallique : l'électrode antérieure est mise
à la masse alors que l'électrode ou les électrodes
postérieurs sont connectées à un générateur
de courant électrique de haute fréquence.
I.2.1.2.2. Couche d'amortissement :
La couche d'amortissement est placée en arrière
des céramiques, il est constituée par de l'araldite
chargée d'une fine poudre de plomb ou de tungstène et maintient
le ou les éléments piézo-électriques en place.
Elle a deux fonctions essentielles :
· Amortir les vibrations de la céramique
après l'impulsion électrique (effet de la sonnette) afin
d'obtenir un durée d'impulsion courte (pulse ultrasonore).
· Absorbe les rayonnements ultrasonores émis vers
l'arrière car il entraînerait des échos parasites.
Elle influe sur la bande passante de la sonde et sur son rendement
:
· La bonde passent correspond aux fréquences du
faisceau situées de part et d'autre de la fréquence de
résonance, permettant de produire des ultrasons avec une perte
d'intensité inferieur à 6dB. Plus fort est l'amortissement, plus
large est la bonde passante mais moins bon est le rendement de la sonde.
· Le rendement correspond au rapport des énergies
électrique et acoustique.
I.2.1.2.3. Adaptateur d'impédance :
Réalisé en matériau non conducteur, il
isole la peau du sujet de l'électrode antérieure et
protège la céramique. Mais surtout il est chargé
d'éviter un trop grande réflexion du faisceau ultrasonore compte
tenu de la forte différence d'impédance de la céramique et
de la peau : il possède une impédance intermédiaire.
Z adaptateur vZ céramique .
Z peau
Afin d'améliorer la sensibilité de la sonde, son
épaisseur doit égal au quart de la longueur d'onde : cela assure
l'équivalent optique d'un traitement antireflet.
E = ë / 4


Avec : E = épaisseur.
ë = longueur d'onde
De plus, la vitesse de propagation des ultrasons y
étant différente de celle observée dans le corps humain,
cet adaptateur d'impédance peut en fonction de sa forme modifier la
géométrie du faisceau et assurer une focalisation
mécanique (lentille acoustique).
I.2.1.3. TYPE DES SONDES :
On distingue 2 grandes types de sonde d'échographie :
> Les sondes pour les quelles chaque cristal ou groupe de
cristaux émet des ultrasons toujours dans la méme direction.
L'image est formée par la juxtaposition des lignes formée par
l'excitation successive de chaque cristal ou groupe de cristaux.
> Les sondes pour les quelles les ultrasons sont
envoyés dans une direction différente à chaque impulsion
au moyen d'un balayage mécanique ou électrique : on les classe en
fonction du procédé utilisé pour lire le plan de coupe :
balayage de la coupe par le faisceau ultrasonore réalisé
mécaniquement ou électriquement.
I.2.1.3.1. Sondes Linéaires Et Linéaires
Courbes :
Les sondes linéaires et linéaires courbes sont
des sondes constituées de plusieurs cristaux alignés en
rangée linéaire ou légèrement courbées.
L'image reconstituée est de forme rectangulaire (linéaire) ou
cône (linéaire courbe).

Fig. I.7 : Sondes linéaire et linéaire
courbe I.2.1.3.2. Sondes à balayages :
Les sondes à balayage sont des sondes
constituées d'un ou de plusieurs cristaux pour les quelles la direction
du faisceau ultrasonore varie afin de balayer la zone à explorer. Ce
balayage n'est pas directement visible sur l'image reconstituée, car il
est trop rapide pour l'être. Il existe deux grands types de balayage : le
balayage mécanique et le balayage électronique :


I.2.1.3.2.1. Sondes à balayage mécanique
:
Le déplacement de la sonde à la main
n'était pas assez rapide pour former une image en 1/20e de seconde, une
possibilité est de faire déplacer la sonde par un moteur. Dans ce
cas, la sonde tourne ou oscille autour d'un axe et les lignes ultrasonores
balayent un secteur angulaire dont le centre est l'axe de rotation de la sonde,
il s'agit donc d'un balayage sectoriel mécanique.
Lorsque la sonde effectue un tour complet elle n'est
«utile » (elle n'est orientée vers la peau) que pendant
environ 1/3 du temps total. Or nous venons de voir que pour avoir une cadence
d'image suffisante, on peut se permettre de perdre du temps (dans le cas
ci-dessus on réduirait d'un facteur 3 la cadence d'image). La solution
consiste à disposer dans la même tête de sonde plusieurs
transducteurs qui sont actifs à la fois les uns après les autres
lorsqu'ils sont bien orientés vers la région à explorer.
Si l'image sectorielle couvre un angle de 90° et que la sonde comporte 3
transducteurs, on ne perd qu'un quart du temps total, ce qui reste acceptable.
Dans ces systèmes rotatifs, les sondes peuvent être de faible
rayon, ce qui permet d'avoir une surface de contact avec la peau très
petite, ou au contraire, avoir un rayon beaucoup plus grand donnant une image
sectorielle de format plus «trapézoïdal ».
Un autre procédé de balayage mécanique
sectoriel consiste à utiliser un transducteur fixe, ce qui facilite le
problème des connexions électroniques, un miroir acoustique
oscillant qui défléchit le faisceau de façon à lui
faire effectuer le balayage du secteur angulaire.
Dans tous ces appareils, une partie (le transducteur ou le
miroir) est en mouvement très rapide et ne peut être en contact
direct avec la peau : la tête de la sonde comportant les transducteurs
est une enceinte hermétique remplie d'un liquide assurant la
transmission des ultrasons jusqu'à la fenêtre qui est immobile et
en contact de la peau.
I.2.1.3.2.2. Sondes à balayage électronique
:
Les sondes à balayage électroniques sont
constituées de plusieurs cristaux arrangés en ligne ou en anneau.
Des interférences entre les faisceaux ultrasonores des cristaux
élémentaires peuvent faire changer la direction
générale du faisceau. Ces interférences peuvent être
utilisées avantageusement pour orienter le faisceau ultrasonore
résultant dans une direction donnée en décalant
très légèrement la mise en charge des différents
cristaux de la sonde. Le changement de direction du faisceau ultrasonore est
obtenu en modifiant le décalage de la mise en charge des
différents cristaux par un décalage de phase de l'impulsion
électrique. Le balayage est réalisé soit de manière
linéaire, soit de manière sectorielle.


I.2.1.3.2.2.1. Sondes à balayage
électronique linéaire :

Fig. I.8 : Balayage électronique
linéaire par décalage d'un
élément.
Elles sont constituées d'un grand nombre
d'éléments piézo-électriques (une centaine) de
petite dimension, placés côte à côte sur une longueur
de 5 à 15 cm: longue barrette. L'ouverture à l'émission et
à la réception est représentée par quelques
éléments (12 à 24).
Le balayage est réalisé par une translation de
l'ouverture, élément par élément après
chaque exploration d'une ligne du plan de coupe, de sorte que l'espace entre
deux lignes ultrasonore est de l'ordre du mm.
La focalisation est assurée de manière
mécanique perpendiculairement au plan de coupe et de manière
électronique à l'émission et à la réception,
dans le plan de l'image.

Fig. I.9 : Faisceau d'une sonde à balayage
linéaire électronique et à focalisation
mécanique
Son défaut majeur est représenté par son
encombrement et la nécessité d'une fenêtre acoustique large
(rarement rencontrée) l'image obtenue est rectangulaire pouvant contenir
jusqu'à 256 lignes et la cadence image peut atteindre 100 images/sec ce
qui est utile pour l'étude des organes mobiles (coeur foetal).
La résolution spatiale à bas contraste est moins
bonne que dans les sondes sectorielles à large ouverture mais
l'homogénéité de son champ, sans artefacts proximaux est
utile pour l'étude des organes superficiels.
I.2.1.3.2.2.2. Sondes à balayage
électronique sectoriel :
Le balayage est obtenu par décalage de phase et selon la
forme de la sonde on distingue les barrettes planes et les barrettes
radiales.


? Barrettes planes à décalage de phase :
Elles utilisent plusieurs céramiques de petite taille (16
à 32) disposées côte à côte sur une petite
longueur. La déflexion du faisceau est assurée par des
décalages de phase (lignes à retard) pour obtenir une image
sectorielle.

Fig. I.10 : Sonde plane à balayage
électronique sectoriel
La totalité des éléments à
l'ouverture participe à l'émission et à la
réception : seuls changent entre deux lignes les retards
électroniques. La focalisation est assurée mécaniquement
dans le plan transversal perpendiculaire à l'image et
électroniquement dans le plan de l'image.
? Barrettes radiales à décalage de phase
: Elles utilisent une disposition convexe des éléments
piézo-électriques pour assurer le "dépointage",
c'est-à-dire le balayage sectoriel du plan image. Compte tenu de la
forme de la barrette, il n'est plus nécessaire de recourir à de
longs retards à l'excitation et à la réception. Selon la
courbure on distingue les sondes à très fort rayon et les sondes
à moyen rayon de courbure. l'ouverture acoustique n'utilise que quelques
éléments à l'émission et à la
réception avec glissement d'un élément pour chaque
nouvelle ligne.

Fig. I.11 : Balayage sectoriel électronique
d'une sonde courbe par excitation des éléments group par
group
La focalisation est assurée par une lentille acoustique
perpendiculaire au plan image et de manière électronique à
l'émission et à la réception dans le plan du balayage.


I.2.1.4. CHOIX DE LA SONDE :
- En fonction du type d'examen à pratiquer : profondeur
à explorer, résolution nécessaire, forme de l'organe. - En
fonction de la pathologie observée.
I.2.2. LA TECHNIQUE DOPPLER1 :
La mesure des vélocités sanguines ou du
débit est un terme fondamental de toute étude
hémodynamique en expérimentation ou en pratique clinique et
médicale. En fait, peu de méthodes sont disponibles pour de
telles mesures, Nous citerons essentiellement la débitmétrie
électromagnétique, l'anémométrie à films
chauds, les méthodes ultrasonores et pour certaines
expérimentations su modèles l'anémométrie laser et
les techniques polarographiques.
Parmi ces techniques, les méthodes ultrasonores doppler
sont apparues comme particulièrement intéressantes
La vélocimétrie Doppler est
présentée comme une méthode semi-directe de la mesure de
la vélocité du sang, mais avec une propriété
très intéressante : les caractéristiques de propagation
des ondes ultrasonores à travers les tissus et le sang permettent des
mesures sans interférence avec l'écoulement sur des vaisseaux
intacts et même dans nombre de cas, de façon
transcutanée.
I.2.2.1. PRINCIPE DE L'EFFET DOPPLER :
Lorsqu'un faisceau ultrasonore émis par une source,
traverse des tissus biologiques, il rencontre un certain nombre de cibles, ou
interfaces fixes. La fréquence réfléchie par ces cibles
fixes est identique à la fréquence émise : on dit qu'il
n'y a pas de différence entre la fréquence d'émission (Fe)
et la fréquence de réception (Fr).
Si la cible se déplace, comme les globules rouges du sang
circulant, il se produit une modification de la fréquence du faisceau
réfléchi :
Fr = Fe + FD
La différence de fréquence FD est positive si la
cible se rapproche de la source et négative si elle s'en éloigne.
FD est appelé la fréquence Doppler. En exploration vasculaire, la
valeur de FD se situe entre 50 Hz et 20 KHz ce qui, par chance, correspond
à une gamme de fréquences perceptible par l'oreille humaine.
1 Johann Christian Doppler (1803 - 1853), un physicien
autrichien.


Toute onde qui se réfléchie sur une cible mobile
subit un léger changement de fréquence.

Fig. I.12 : Principes de l'effet doppler.
I.2.2.2. FREQUENCE DOPPLER
La fréquence Doppler (FD) est la différence entre
la fréquence émise et la fréquence reçue
(réfléchie). Cette différence est positive ou
négative selon le sens de l'écoulement et la détection de
son signe peut donc permettre une détection directionnelle de
l'écoulement.
FD est exprimée en hertz (Hz). Elle est située dans
un spectre audible.
Ainsi, l'effet Doppler permet de déceler le mouvement des
hématies dans un vaisseau. La fréquence Doppler s'exprime par la
relation suivante :

- Fe : fréquence d'émission de la sonde (comprise
en général entre 2 et 10 MHz). - Fr : fréquence de
réception de la sonde.
- V : vitesse des éléments figurés dans le
vaisseau.
- è : angle entre l'axe du vaisseau et l'axe du faisceau
ultrasonore.
- C : vitesse
moyenne des ultrasons dans le corps humain (1540 m/s).
I.2.2.3. DIFFERENTS MODES DOPPLER :
L'effet Doppler peut être utilisé en pratique
clinique sous deux modes: le mode continu et le mode pulsé. Le Doppler
bidimensionnel ou Doppler couleur repose sur le principe du Doppler
pulsé mais le traitement du signal est différent.


I.2.2.3.1. Doppler Continu :
Dans un Doppler continu une onde continue sinusoïdale est
émise par un cristal en direction du territoire vasculaire à
examiner. Un autre cristal reçoit en permanence les échos
provenant des structures situées dans la zone d'action du capteur
délimitée par son diagramme de rayonnement. L'information Doppler
est extraite par un circuit détecteur. Les premiers détecteurs
étaient non directionnels, c'est-à-dire ne permettant pas la
reconnaissance du sens de l'écoulement. Ce type de circuit est encore
utilisé dans des appareils simples permettant essentiellement une «
auscultation vasculaire ». La détection directionnelle est par
contre utilisée de façon générale pour
l'enregistrement et l'analyse de la forme d'onde de vélocité.
Le Doppler continu est de pratique courante, surtout lorsque
le vaisseau à étudier peut être facilement
individualisé. En effet, tout mouvement de paroi ou de globules rouges
situé dans le diagramme de rayonnement du capteur Doppler continu sera
perçu. L'information disponible correspondra à une sorte de
moyenne des différents mouvements avec une pondération due
à l'atténuation de l'onde ultrasonore en fonction de la
distance.

Fig. I.13 : Doppler continu.
Les avantages du Doppler continu sont : sa grande
sensibilité pour détecter des flux lents, sa faible puissance
acoustique, l'absence de limite pour calculer les flux rapides et son
coût peu élevé. Il a cependant des limites : l'absence de
résolution spatiale puisque le signal reçu est indépendant
de la profondeur et la fréquence Doppler mesurée est la
résultante des fréquences Doppler extraites du signal, moyenne
des signaux venant de l'ensemble des vaisseaux traversés.
I.2.2.3.2. Doppler Pulsé :

Dans un Doppler pulsé une sonde à cristal unique
qui alternativement émet un faisceau d'ultrasons et
reçoit le faisceau réfléchi.


Fig. I.13 : Doppler pulsé
Au niveau des différentes interfaces situées sur
le faisceau ultrasonore, il y a réflexion partielle d'énergie
ultrasonore. Entre deux impulsions, le capteur reçoit les échos
correspondant à la paroi vasculaire et aux globules rouges. Une porte
électronique permet de sélectionner un volume de mesure
réglable en largeur et en position par rapport au capteur dans lequel
l'information de vélocité est extraite avec son signe.
I.2.2.3.3. Systèmes Duplex :
L'intérêt du Doppler pulsé est de pouvoir
focaliser l'examen en profondeur, ce qui nécessite bien sûr
d'utiliser un repérage spatial morphologique, sous la forme d'une image
échographique. Les systèmes duplex permettent l'acquisition
alternée de l'image échographique et du signal Doppler, en
combinant souvent les fréquences d'émission: nous utilisons en
Doppler une fréquence plus basse que la fréquence
nécessaire à l'acquisition de l'image.
L'optimisation des systèmes duplex résulte d'un
compromis puisque la qualité de l'image ultrasonore est maximale lorsque
les interfaces sont à 90° par rapport au faisceau d'ultrasons,
alors qu'il faut un angle minimum pour le Doppler.


Les systèmes duplex permettent de visualiser les
vaisseaux superficiels, ce qui facilite l'interprétation des signaux
Doppler, et de repérer les lésions pariétales, ce qui
permet de focaliser l'examen sur les zones pathologiques, en amont et en
aval.
Les limites du système sont liées aux vaisseaux
profonds, souvent non visibles, et pour lesquels nous ignorons la direction ou
l'existence de lésions pariétales.
I.2.2.3.4. Doppler Bidimensionnel (Doppler Couleur)
:
Le Doppler couleur permet d'analyser le signal Doppler dans un
plan et ceci presque simultanément dans tous les points de ce plan. Il
pourrait être assimilé à un système Doppler
pulsé multi-porte et multiligne. En fait, grâce à un
procédé d'analyse du signal appelé l'auto
corrélation. Il est possible d'obtenir l'information Doppler sur toute
la longueur d'une ligne, après deux impulsions, en analysant les
modifications de la phase entre les deux signaux.
Cependant, le rapport signal/bruit est extrêmement faible,
ce qui impose de répéter ces impulsions entre 16 et 32 fois pour
chacune des lignes échantillonnées.
Ce procédé permet ainsi d'analyser, au niveau d'un
ensemble de volumes d'échantillonnages disposés le long d'une
ligne de tir, les trois paramètres du signal ultrasonore, à
savoir :
- L'amplitude, qui permet de reconstituer l'image en
échelle de gris.
- La phase qui détermine la direction du
déplacement des structures circulantes.
- Et la fréquence Doppler qui traduit la vitesse
circulatoire.
La résolution de l'image couleur dépend de la
taille du volume d'échantillonnage sur chacune des lignes couleur et de
la densité de lignes couleurs échantillonnées parmi
l'ensemble des lignes échographiques de l'image noir et blanc. Le
rapport signal/bruit (qui conditionne la qualité de l'information
Doppler) dépend du nombre de tirs par ligne.
CONCLUSION:
Ce chapitre nous a permis de comprendre la physique des ondes
ultrasonores ; leur utilisation dans le domaine médical et leur effet
sur le corps humain (tissu biologique).
Grâce au phénomène de la
piézo-électricité et aux matériaux
piézo-électriques, nous avons pu générer et
détecter ces ondes, c'est le rôle de la sonde
échographique, qui est un rôle doubler, Voir à
l'émission des ultrasons et la réception des échos.
Ceci fait, la suite à venir sur la compréhension de
l'échographe ne peut être bien assimilée qu'avec le
chapitre suivant.



INTRODUCTION :
L'échographie est un terme constitué de deux
mots : écho et graphie qui signifie dessiner l'écho (l'onde
réfléchie), qui est une technique d'imagerie permettant de
visualiser sur écran des structures du corps humain en utilisant les
ondes ultrasonores dont la qualité des images échographiques
dépend de plusieurs caractéristiques.
II.1. PRINCIPE DE L'ECHOGRAPHIE :
L'échographie utilise les ondes ultrasonores qui ont
une très bonne directivité et le pouvoir de
réfléchir à l'interface de milieu ayant des
impédances acoustiques différentes, ces ondes sont envoyée
par une sonde présentant des fréquences variables en fonction de
l'organe analyser et réceptionné par cette même sonde. Le
signal transmis correspond aux différentes structures rencontrées
(écho) sera analysé par un ordinateur et restitué en temps
réel sur l'écran.
Les ultrasons sont émis par trains d'ondes successives de
durée brève pour éviter au niveau du transducteur, les
interférences entre les ondes qu'il émet et celles qu'il
reçoit.
II.2. LES ORGANES POUVANT ÊTRE EXPLORES EN
ECHOGRAPHIE ET SON RÔLE SUR CES ORGANES :
Organe
|
Définition de l'organe
|
Rôle de l'échographe sur
cet organe
|
Le coeur
|
Organe creux et musculaire, qui est le moteur de la circulation
sanguine.
|
Identifier des lésions
valvulaires.
|
La thyroïde
|
Glande thyroïdienne située à la partie
atéro- inférieure du larynx.
|
Recherche de kystes ou
tumeurs.
|
Le foie
|
Volumineux organe situé dans l'hypocondre droit avec les
voies biliaires.
|
Mettre en évidence des kystes ou tumeurs,
lésions
vasculaires, steatosique (foie graisseux).
|
l'oeil
|
organe de la vision.
|
Chercher un hématome ou
d'autre pathologie.
|
Les reins
|
Situés dans les fosses lombaires, dont leur
fonction est la formation des urines.
|
Apprécier leurs tailles, leur
fonction et rechercher des malformations.
|
Les seins
|
Situés à la partie antérieure de la poitrine
où se
|
La recherche d'une masse
|


|
trouvent les mamelons.
|
(kyste ou tumeurs).
|
La vessie
|
Réservoir musculo-membraneux de l'urine.
|
Recherche des tumeurs.
|
Les ovaires
|
Organe sexuel femelle au sein duquel se
différencient les ovules.
|
Recherche de kystes ou
tumeurs.
|
L'utérus
|
C'est un organe creux contient l'oeuf fécondé
pendant son évolution.
|
Recherche un cancer ou
fibrome et apprécier l'âge de la grossesse.
|
Les veines
|
Vaisseaux portant le sang non oxygéné.
|
Apprécier le degré de la
perméabilité vasculaire par échographie
Doppler.
|
Les artères
|
Vaisseaux portant le sang oxygéné.
|
Les testicules
|
Glande génitale male, qui produit les
spermatozoïdes et les hormones males.
|
Recherche de kystes ou
tumeurs.
|
Tab. II.1: Les organes pouvant être
explorés en échographie et son rôle sur ces
organes.
II.3. LES DIFFERENTS MODES D'ECHOGRAPHIE :
Les modes d'utilisation des transducteurs permettent
d'explorer les structures biologiques des organes invivo1,
l'échographie mode A, l'échographie mode B, l'échographie
mode TM et l'échographie 3D.
II.3.1. ECHOGRAPHIE MODE A (Amplitude)
Ce mode de présentation de l'image est le mode le plus
primitif car il a été le premier utilisé. Il consiste
à afficher l'amplitude du signal recueilli par la sonde en fonction de
la profondeur.
L'échelle verticale correspond à l'amplitude des
échos et l'échelle horizontale au temps qui s'écoule
à partir de l'émission.
Un seul faisceau ultrasonore de direction constante est
utilisé, qui explore à la fois une seule ligne, les échos
sont présentés sur l'écran d'un oscilloscope.
Ce mode est pratiquement abandonné à l'heure
actuelle.
1 Invivo : toute application médicale ou clinique
effectuée sur le patient même. Et on dit invitro qui est toute
expérience médicale ou clinique effectuée à titre
d'expérience au laboratoire.



Fig. II.1: Représentation de l'image
échographique en mode A > Applications :
Echoencéphalographie, ophtalmologie.
II.3.2. ECHOGRAPHIE MODE B(Brillance) :
Dans ce mode d'exploitation, les différents échos
sont représentés, en fonction du temps, sous forme de points
lumineux, en principe. D'autant plus brillants que le coefficient de
réflexion qui est plus grand.
Comme en échographie A, les structures peuvent titre
localisées à partir de la mesure du temps entre l'émission
et la réception.
Lorsqu'on déplace la sonde de telle sorte que le
faisceau ultrasonore explore un plan, on peut alors obtenir une
représentation des différentes structures échogène
sous forme de coupe : c'est l'échotomographie1. Ceci suppose
que, sur l'écran de visualisation, la droite où sont
visualisés les échos se déplace de manière
similaire au déplacement du faisceau ultrasonore. Il faut, d'autre part,
que lors des déplacements de la sonde, les échos
précédents ne soient pas effacés de l'écran.

Fig. II.2: Principe et Représentation de
l'image échographique en mode B.
1 Echotomographie: c'est une succession d'échographie par
déplacement de la sonde.
> Il existe deux types d'échographie B
:
- L'une est à faible vitesse, elle ne permet que des
échographies d'objets quasiment statiques au cours du temps. Le
procédé ne permet pas d'obtenir des images nettes de structures
qui se modifient rapidement au cours du temps.
- L'autre est à grande vitesse, dite échographie
en temps réel, parmi ses techniques, le second type utilise le balayage
électronique linéaire permet d'obtenir une image en environ 1 /
100 de seconde, il est particulièrement bien adaptée à
l'étude des organes à mouvements rapides, elle est idéale
pour suivre le déroulement d'une grossesse.
II.3.3. ECHOGRAPHIE MODE M (Mouvement) ou TM
(Temps-mouvement) :
Ce mode sert à enregistrer le mouvement des structures
situées sur une ligne d'exploration. Les échos de la ligne
explorée sont représentés verticalement, la surface
étant en haut de l'écran, la profondeur vers le bas. Les
échos sont affichés en mode B.
Pour enregistrer les mouvements des structures situés sur
cette ligne, nous la faisons défiler transversalement sur l'écran
(écran à mémoire), la sonde reste en principe immobile.
Nous obtenons ainsi des courbes caractéristiques des
structures situées sur cette ligne de tir. L'échelle verticale
représente la profondeur.
Le mode TM est uniquement utilisé en
échocardiographie unidimensionnelle « puisqu'il n'explore qu'une
seule ligne » pour observer les mouvements des parois et des valvules
cardiaques. Ce mode permet d'obtenir une résolution temporelle
supérieure au mode B et de pouvoir observer des événements
très rapides.



Fig. II.3 : (A+B)
A-Principe de représentation de B-image
échographique typique du l'image
échographique en mode TM. mode M de ventricule
gauche.
II.3.4. ECHOGRAPHIE 3D :
Lorsque le faisceau ultrasonore balaie un plan,
l'échographie est bidimensionnelle et les structures visualisées
sont celles qui se trouvent dans le plan de coupe balayé par le faisceau
ultrasonore. Si le faisceau balaye un volume, l'échographie devient
tridimensionnelle et on fait alors appel à des logiciels
spécialisés dans la reconstruction d'image pour obtenir un rendu
3D de la surface ou du volume examiné ou pour sélectionner un
plan de coupe d'orientation quelconque.



Fig. II.4: (A+B)
A-Principe de formation de l'image B-image
échographique en 3D.
Échographique d'un plan de
coupe.
II.4. FORMATION DE L'IMAGE ECHOGRAPHIQUE :
L'image obtenue en échographie est celle d'une tranche
d'un tissu dont la position et l'épaisseur sont
déterminées par les caractéristiques de
l'échographe. La position de la tranche est déterminée par
le plan de balayage du faisceau ultrasonore utilisé. L'image
formée représente ainsi les propriétés
mécaniques des différents points de la tranche, moyennées
sur son épaisseur.
Les échos provenant des différentes lignes du
balayage qui composent le plan de coupe parviennent à la sonde et
subissent une succession d'opérations pour fournir une image en temps
réel en échelle de gris représentative des interfaces et
de la diffusion.
Dans un premier temps nous ne s'intéressons qu'à
la formation physique du signal échographique qui servira ensuite
à former l'image, c'est-à-dire au résultat de
l'interaction entre le faisceau ultrasonore incident et les tissus
étudiés.


Une fois le signal ultrasonore est reçu par la sonde, les
procédures suivantes sont applicables
jusqu'àl'affichage des images en temps réel sur
l'écran :
II.4.1. AMPLIFICATION, DEMODULATION ET REDRESSEMENT
:
Le signal électrique analogique très faible est
immédiatement amplifié. La fréquence ultrasonore
"porteuse" est ensuite supprimée puis un redressement est
effectué.

Fig. II.5: Démodulation du signal
reçu.
II.4.2. NUMERISATION :
Un convertisseur analogique/numérique assure ensuite sa
numérisation comme suit : - l'échantillonnage est adapté
au remplissage d'une matrice habituellement de 512
- la quantification s'effectue sur 16, 64 ou 256 niveaux.
- l'adressage dans la matrice dépend de la ligne
ultrasonore étudiée et du temps de retour de l'écho.
II.4.3. TRAITEMENT DE L'IMAGE :
II.4.3.1.REGLAGE DU GAIN :
Une même interface donne un écho dont
l'amplitude, à cause de l'atténuation, dépend de sa
profondeur : les échos provenant de la profondeur sont plus faibles que
les échos superficiels. Pour homogénéiser le contraste en
profondeur, il faut appliquer compensatrice de l'atténuation.



Fig. II.6: (A+B)
A-Rôle de la courbe de gain. B -Remplissage de
la matrice par
Interpolation.
> On distingue :
- Le gain général agissant de manière
identique sur tous les échos.
- La pente d'amplification ou courbe de gain qui peut être
linéaire ou modulable zone par zone grâce à des
potentiomètres.
- Le gain proche atténuant de manière
sélective les échos proximaux souvent saturés.
II.4.3.2. INTERPOLATION :
Le nombre de lignes de tir est de l'ordre de 100 : pour
remplir les 512 colonnes de la matrice, une interpolation à partir des
échos les plus proches est réalisée. Ceci est
particulièrement nécessaire en distalité pour les
balayages sectoriels.
II.4.3.3. LISSAGE :
Afin de rendre moins brutales les variations d'amplitude
d'échos voisins, un "moyennage1" est réalisé :
lissage spatial.
De même, un lissage temporel est effectué entre deux
valeurs successives d'un même point de l'image.
1 Moyennage fait partie des traitements d'image en
informatique. Il consiste à faire une moyenne entre plusieurs pixels
d'une image. Cette opération rend par conséquent l'image plus
floue. On peut notamment l'utiliser afin d'afficher en noir et blanc une image
qui est à la base en couleur.



II.4.3.4. COMPRESSION LOGARITHMIQUE :
Entre les échos les plus faibles et les échos
les plus forts, existe un rapport de l'ordre de 100. Afin de
privilégier, sur une échelle de gris de 16, les échos les
plus faibles (échos de structure), une fonction logarithmique leur est
appliquée. La pente de cette fonction ou gamma peut être choisie
par l'opérateur.
Fig. II.7: Compression
logarithmique.
II.4.3.5. ZOOM :
Il est possible de visualiser le tout ou une partie de la
profondeur de l'image, ce qui réalise un effet d'agrandissement.
II.4.4. POST-TRAITEMENT :
Il s'agit de traitements réalisables sur la ou les
dernières images numériques stockées : zoom à la
lecture, modification de la gamme, mesure des distances, des surfaces
...etc.
II.4.5. QUALITE DE L'IMAGE :
II.4.5.1. RESOLUTION SPATIALE :
Elle est différente en échographie selon les trois
axes :
> résolution axiale : c'est l'aptitude
à différencier des détails placés dans l'axe de
propagation des ultrasons. Elle est de l'ordre du
millimètre et dépend :
- de la longueur d'onde qui en est la limite théorique
(elle diminue quand la fréquence augmente). - de la durée de
l'impulsion (importance de l'amortisseur).
> résolution latérale : dans le
plan de coupe ou aptitude à différencier les détails
placés dans
le plan de coupe perpendiculairement à l'axe de
propagation des ultrasons elle est moins bonne que la précédente
et est liée :
- au diamètre du faisceau lui-même dépend de
l'ouverture à l'émission, de la focalisation et de la
profondeur.
- à la densité des lignes ultrasonores qui est de
l'ordre de 250, limité par la profondeur d'exploration et le taux de
renouvellement de l'image ou TRI.



Fig. II.8: (A+B)
A-Résolution axiale. B -Résolution
latérale.
> Résolution transversale
perpendiculairement au plan de coupe : c'est l'épaisseur de
la
coupe qui dépend de la focalisation transversale.
II.4.5.2. RESOLUTION EN CONTRASTE :
L'aptitude à détecter de faibles
différences d'amplitude est liée à la dynamique ou
différence entre amplitudes maximale et minimale. Cette dynamique est
excellente au niveau de la sonde où elle est liée à la
qualité de l'amortissement. Elle est limitée en fait par la
numérisation (quantification sur un nombre limité de niveaux de
gris).
II.5. LES ARTEFACTS :
Des phénomènes physiques modifient les images
échographiques en créant des fausses structures anatomiques par
rapport aux coupes anatomiques correspondantes (Structures et
caractéristiques dans l'image qui ne correspondent pas à l'objet
réel.), ce qu'on appelle les artéfacts, dont ils sont dus
à des problèmes d'absorption différents et à des
réflexions inadéquates.
II.5.1. TYPES DES ARTEFACTS :
Les plus connus sont les cônes d'ombre observables
après la traversée de structures tissulaires adjacents et les
renforcements postérieurs rencontrés après la
traversée de structures peu absorbantes en particulier les liquides.



Fig. II.9 : (A+B)
A- Les cônes d'ombre. B Les renforcements
postérieurs.
>


Ces artéfacts en échographie B
correspondent à : - - Echos absents.
- Déformations de l'image.
- Echos surajoutés.
II.5.1.1. ECHOS ABSENTS :
> Cônes d'ombre de séparation :
Un sillon en avant de la structure qui sépare deux milieux
d'impédance acoustique différente, son origine est une double
réflexion sur ces interfaces de séparation.


Fig. II.10 : Principe de la formation des
cônes de séparation.
> Cônes d'ombre des parois latérales :
Ils sont dus à la réflexion marquée ou totale des
ultrasons sur des interfaces lisses et inclinées.

Fig. II.11 : Mécanisme des cônes d'ombre
des parois latérales.
II.5.1.2. DEFORMATION DE L'IMAGE :
> Les artéfacts de vélocité
Ces artéfacts sont dus à la différence de vitesse
de
propagation des ultrasons dans les milieux biologiques par
rapport à la vitesse moyenne (1530 m/s).


> Les images de dédoublement Ces
artéfacts sont dus à la diffraction du faisceau
incident.

Fig. II.12 : Principe de dédoublement de
l'image.
II.5.1.3. ECHOS SUR AJOUTES :
> Les échos retardataires (voir Fig.
II.13.A)
Ils sont dus à des réflexions inappropriées
sur des interfaces qui sont à l'origine des échos parasites qui
arrivent en retard sur la sonde.
Leur apparition est favorisée par une trop forte
puissance du faisceau d'ultrasons incident ainsi que par la présence
d'interface séparant deux milieux d'impédance acoustique
très différente. Selon la taille de l'interface, nous parlons
d'échos de répétition (interface de grandes dimensions) ou
d'échos de réverbération (interface de petites
dimensions).
> Les artéfacts des lobes secondaires
(voir Fig. II.13.B)
Les faisceaux d'ultrasons émis par la sonde sont
composés d'un lobe principal et de lobes secondaires qui peuvent
être à l'origine d'artéfacts de types faux cloisons plus
facilement observables dans les structures liquidiennes. Elles proviennent de
la réflexion des lobes secondaires sur des structures inclinées
par rapport à la direction de propagation du lobe principal. Les
échos produits sont pris en compte sur la ligne de tir principale : ils
sont à l'origine d'un dédoublement de la structure
réfléchissante créant ce que l'on appelle également
un artéfact en chapeau chinois


> Les artéfacts en miroir (voir Fig.
II.13.C)
Une image en miroir est formée en présence d'une
interface linéaire très échogène, comme le
diaphragme. La présence d'un angiome hépatique
hyperéchogène et peu atténuant se reflète
parfaitement sur le diaphragme et crée une image en miroir.

Fig. II.13 :
A- Mécanisme de la B- Artéfacts des
lobes C- Mécanisme de la formation
formation des échos Secondaires. des images en
miroir. de répétition
> Volume partiel
Rencontré lorsque l'épaisseur du faisceau
intéresse à la fois une structure liquidienne et les parties
molles adjacentes, une fraction des parties molles sera intégrée
à la structure liquidienne, introduisant faussement des échos
dans cette structure.


II.6. L'ECHOGRAPHE
L'échographe est l'appareil de l'échographie dont
son schéma synoptique est comme suit :

Fig. II.14: Synoptique d'un
échographe
On commence par une sonde de fréquence adaptée
à l'examen pratiqué, un gel de contact entre la sonde et la peau
assure une bonne transmission des ultrasons, les données
échographiques détectées sont stockées sous forme
numérique dans une mémoire d'image avant d'être
affichées en échelle de gris. Sur tous les appareils existe la
possibilité de réglage de la courbe de gain d'amplification en
fonction de la profondeur (TGC : Time Gain Compensation). Le rôle de
l'amplification est d'assurer une lecture satisfaisante des échos
à toutes les profondeurs en compensant l'effet de l'atténuation.
Bien qu'il existe une grande variété de réglage de la
courbe de gain en fonction de l'appareillage, on peut schématiquement
distinguer :
- Le gain général agit de façon identique
à toutes les profondeurs.
- Le gain superficiel qui peut être utile pour diminuer le
niveau d'amplification des échos et éviter la saturation de
l'image dans les couches très superficielles.
- La pente de gain qui fixe l'accroissement du niveau de
l'amplification en fonction de la profondeur et qui compense l'effet de
l'atténuation.
La courbe de gain dépend des tissus traversés, de
la fréquence de la sonde et de la corpulence du patient. Sur les
appareils haut de gamme, ce réglage de la courbe de gain se fait de
façon automatique.
Tous les appareils disposent actuellement de la
possibilité de post-traitement sur l'image : zoom sur certaines
régions de l'image, renforcement de contours, mesure de distance ou de
surface ou encore réglage de contraste, en agissant directement sur la
correspondance entre niveaux du signal mémorisé et niveaux de
l'échelle de gris affichés sur l'image.


CONCLUSION :
Ce chapitre a fait l'objet d'une étude approfondie du
traitement image préconisé en échographie. En un sens, les
différents modes en sont énumérés et
élucidés. De même que les résolutions spatiales et
du contraste en sont discernés. Néanmoins, le principe
d'échantillonnage a été si peu inclue. Ceci achève
les notions de base sur l'échographie, et comme suite nous abordons
l'échographe proprement dit : GE Vivid 3N
ProExpert. C'est ce que nous commencerons par sa
présentation.

INTRODUCTION :
Le GE Vivid 3N est de fabrication américaine, firme :
General Electric. Il est de conception récente avec sa nouvelle
technologie qui regroupe les dernières performances découvertes
au profit du cardiovasculaire. Aussi, l'équipement présente
l'exclusivité au fonctionnent jusqu'à 18 sondes adaptées.
D'où l'éventail des applications médicales qui sont
très étendues pour cet appareil.
III.1. DEFINITION DE L'APPAREIL :
Le GE Vivid 3N est un échographe cardiovasculaire qui
apporte son post-traitement des données brutes, ses hautes cadences
d'images, sa qualité d'image à haute résolution et sa
vitesse de fonctionnement à toutes les applications comme : cardiologie,
vasculaire, petits organes, pédiatrie, abdominale et monitoring
endoscopique.
III.2. VUE D'AVANT ET DE COTÉ :



Fig. III.1: ! ue d'avant et de côP de ! Md M,
3 IRT [peIA
1-


Écran de visualisation : Pivotement à gauche et
à droit et aux inclinaisons en haut et en bas.
2- haut-parleurs : Deux haut-parleurs pour le son Doppler.
3- supports de sondes et sondes : Situé de chaque
côté du panneau avant.
4- Panneau de commande : Contient le clavier
alphanumérique et les boutons utilisés pour actionner
l'unité d'échographe.
5- Poignée Avant.
6- soulever / abaisser le poigné haut/bas de pupitre de
commande : Allée centrale localisée sous la poignée avant.
Pour soulever ou abaisser le pupitre de commande (panneau de commande et
moniteur).
7- Filtre à air placé au-dessus de la caisse.
8- Ports de sondes :
- Trois connecteurs actifs de sonde (un pour une sonde de
crayon), et un quatrième port inactif du côté droit de
l'unité, qui est employée pour le stationnement.
9- Frein de pieds : Frein à trois positions, comme suit
:
- La gauche (p) ferme les roues.
- Le milieu ouvre les roues.
- La droite (de doubles flèches) ferme l'action de
pivot.
10- Interrupteur à pied : L'interrupteur à pied
configurable s'est relié au module du patient I/O qui permet les
commandes du clavier d'être fonctionnées par le pied.
11- Supports de gel : Situé de chaque côté
du pupitre de commande, et sur la surface supérieure de chaque
côté du moniteur.
12- compartiment facultatif du stockage.
13- Interrupteur Marche/Arrêt.
14- Clavier alphanumérique et les boutons
d'opération.
15- Crochet de câbles.
16- Périphériques : le VCR et/ou l'imprimante noir
et blanc et/ou l'imprimante couleur sont placés au dessus de la zone de
stockage périphérique du pupitre de commande.
17- CD lecture/écriture (CDRW) et disque de MO
(facultatif).
18- Roulettes Arrière.
19- Roulettes Avant.
III.3. VUE ARRIÈRE :

Fig. III.2: Vue arrière de Vivid 3N
Pro/Expert.
1- Moniteur.
2- Puits de gel.
3- Panneau de raccordement de moniteurs.
4- Panneau arrière gauche.
5- Panneau arrière droit.
6- Crochet de stockage de câble électrique.
7- Interrupteur Marche/Arrêt de disjoncteurs.
8- Vis de la terre.
9- Prise du cable d'alimentation


III.4. CONNECTEURS DE PANNEAU ARRIÈRE DROIT
:

Fig. III.3 : Connecteurs de panneau arrière
droit.
1- Sortie auxiliaire AC. Pour l'usage avec les
périphériques externes. Des tensions sont placées selon la
Norme de tension locale de pays.
2- Sortie auxiliaire AC. Pour l'usage avec les
périphériques externes. Des tensions sont placées selon la
tension locale de pays.
3- Disjoncteurs thermiques, trois disjoncteurs thermiques pour
la protection de fusible.
4- Réseau, pour la connexion de réseau.
5- Modem, pour l'usage avec la plateforme de service (iLinq).
6- RS 232, n'est pas utilisé.
7- USB, pour l'utilisation de service de GE.
8- Connecteur à broches parallèle, port 25 pour
l'usage avec les périphériques externes.
III.5-CONNECTEURS DE PANNEAU ARRIÈRE GAUCHE
:



Fig. III.4 : Connecteurs de panneau arrière
gauche.
1- VCR-RS 232, une standard 9-Pins connecteur de RS232 (1) pour
la commande de VCR (COM 1).
2- S-vidéo sortie.
3- S-vidéo entré.
4- Vidéo sortie B/W, BNC connecteur pour le rendement
visuel composé de B/W à une imprimante.
5- Vidéo sortie 1, BNC connecteur pour le rendement
composé de vidéo de couleur (pal ou NTSC).
6- Vidéo sortie 2, BNC connecteur pour le rendement
composé de vidéo de couleur (pal ou NTSC).
7- Son entré (droit)
8-Son entré (gauche)
9- Son sortie (droit)
10- Son sortie (gauche)
11-MIC, entrée du microphone
12- Port d'imprimante
III.6-LE PUPITRE DE COMMANDE :

Fig. III.5 : Pupitre de Commande.
1- Bouton On/Off.
2- Boutons Archiver et Rapporter.
3- TGC gain glisseurs.
4- Boutons de Système.
5- Boutons de sélection du Mode.
6- Ajustement rotariens des paramètres du Mode de
base.
7- Boutons du format de l'exposition.
8- Boutons des mesures.
9- Boutons de contrôle du VCR et de l'impriment.
10- Boutons du gel.
11- Trackball opération
12- Clavier Alphanumérique.
13- Touches de fonction.
14- Boutons du Pré-examen.
15- Réécoute du VCR.


CONCLUSION :
Par suite de notre présentation établie pour
l'échographe GE Vivid 3N, On dit que cet équipement relève
d'une technologie évoluée. Son Design est au complet
pour pouvoir assurer de nombreuses applications médicales, plus
particulièrement celles du cardiovasculaire.



INTRODUCTION :
L'étude technique est divisée en deux parties,
dont, dans la première partie sera une étude technique du Vivid
3N. Et la deuxième partie sera une réalisation pratique d'un
prototype de la sonde échographique.
Le Vivid 3N est un échographe évolué, la
technologie détaillée de ce dernier reste un secret de
fabrication, pour cette raison notre étude technique sur cette
équipement sera en schémas fonctionnels bloc par bloc, de chaque
unité.
Dans la partie pratique, nous allons réaliser un prototype
d'une sonde échographique, avec un système de comptage qui
détermine la position de l'organe du corps humain examiné dans le
corps.
IV.1. INTRODUCTION À L'APPAREIL :
Le Vivid 3N est un échographe d'un procédé
de balayage électronique sectoriel et linéaire, d'un
système souple, qui dépend du logiciel utilisé.
Il peut être utilisé pour diverses applications :
- 2D d'échelle de gris et 2D image en couleur.
- Mode M d'échelle de gris.
- Mode M Couleur.
- Doppler.
- Un certain nombre de combinaisons des applications
précédentes.
Un physio-module est incorporé dans le Back-End Processor
(BEP), qui fourni des signaux d'ECG pour synchroniser l'acquisition de l'image
échographique cardiaque.
En plus, d'autres entrées analogiques à partir des
périphériques sont traitées (par exemple, ECG, phono).
Le Vivid 3N est un système de formation de faisceau
numérique qui peut manipuler jusqu'à 192 éléments
linéaires au moyen des sondes de multiplexage1.
Le signal parcourt de la sonde passant par des circuits
d'électroniques de FE, au BEP, et finalement l'affichage sur le moniteur
et les périphériques.
La configuration du système est stockée sur un
disque dur et tout le logiciel nécessaire est chargé depuis ce
disque dur dès la mise sous tension.
1 Multiplexage : division d'une voie de transmission commune en
plusieurs voies distinctes pouvant transmettre simultanément des signaux
indépendants dans le même sens.
> L'utilisateur lance le système d'exploitation par le
pupitre de commande qui contient un clavier, panneau de configuration, et
TGC.
> Les circuits électroniques de Vivid 3N sont
divisés en deux compartiments de cartes : - Processeur Front End (FE),
parfois désigné sous le nom du "compartiment de cartes". -
Processeur Back End (BEP)
> L'interconnexion des signaux de la FE, BEP, console de
contrôle, surveillance et sous systèmes de distribution
d'énergie sont acheminés par des câbles.
> Les principaux blocs fonctionnels du Vivid 3N sont :
- Front End Processeur (FE).
- Back End Processeur (BEP).
- Console de contrôle.
- Distribution d'énergie.
- Périphériques.
- Modem.
IV.2. SCHEMAS FONCTIONNELS DE VIVID 3N PRO/EXPERT:
IV.2.1. SCHEMAS FONCTIONNEL DU SYSTEME : Le
système du Vivid 3N comporte deux Configuration:
Système avec une Configuration RFI (Radio Fréquence
Interface) c'est une nouvelle configuration quia diminué le nombre de
carte dans le Front End :

Fig. IV.1 : Schémas fonctionnel du
système -Configuration RFI-.


Le même système avec une Configuration RFT (Radio
fréquence & Tissue processing), Dans cette ancienne configuration en
trouve que la carte RFI est remplacée par trois d'autre cartes : FEC
(Front End Contrôle), RFT et IP (Image Porte).

Fig. IV.2 : Schémas fonctionnel du
système -Configuration RFT-.


IV.3. FRONT END :
IV.3.1. INFORMATION GENERALES :
Le Front End comprend l'ensemble des cartes dans la Cage de
cartes Front End, selon la configuration comme suit:
> Configuration RFT :
- Carte de Front Board.
- Carte de MUX.
- BF (Beamformer Board) : Carte de formation du faisceau.
- FEC ((Front End Controller Board) : Panneau contrôleur de
Front End.
- RFT (Radio Frequency & Tissue Board) : Panneau de radio
fréquence et de tissu. - IMP (Image Port) : Port d'image.
- Power Supply.
> Configuration RFI :
- Carte de Front Board.
- Carte de MUX.
- BF (Beamformer Board) : Carte de formation du faisceau.
- RFI (Radio Frequency Interface Board) : Panneau d'interface de
radio fréquence. - Power Supply.

Fig. IV.5 : Schéma fonctionnel de Front
End-Configuration RFT.

Fig. IV.6 : Schéma fonctionnel de Front
End-Configuration RFI.


> Le Front End peut être divisé en deux
sous-systèmes, comme suit:
1. Le sous-système Front End qui comprend: - Front
Board.
- MUX Board.
- BF (Beam Former board).
- FEC (Front End Controller board).
- RFI (à la place du FEC pour la 2eme
configuration)
2. Le sous-système Mi Processeurs qui comprend: - RFT
(Radio Frequency & Tissue Board) - IMP (Image Port).
- RFI (tout seul pour la 2eme configuration)
IV.3.2. PANNEAU FRONT END:
IV.3.2.1. FRONT END BUS:
La plupart des cartes de FE sont contrôlées par le
Front End Controller board par le bus frontal (FE_BUS). Le FE_BUS est un bus
bidirectionnel synchrone, accumulé par des données de 16 bits.


IV.3.2.2. BALAYAGE ELECTRONIQUE SECTORIEL ET
LINIERE
(PHASED AND LINEAR ARRAY FRONT END):
Les sondes à balayage électronique sectoriel et
linéaire sont composées de plusieurs transducteurs identiques
(par exemple, 64, 128, 192). Trois sondes et une sonde de « crayon »
peuvent être connectées au système. Les connecteurs sont
physiquement situés dans FB carte, lorsque l'un d'eux est
sélectionné et connecté à l'émetteur (TX) et
le récepteur (RX) à travers un certain nombre de relais.
Selon le type de sonde et de la configuration du
système, un certain modèle de numérisation est
sélectionné sur la FEC carte. Cette carte charge les
paramètres de balayage pour l'émetteur et la formation du
faisceau (Beamformer : diriger et focaliser les retards) dans une RAM locale
sur ces cartes.
Ainsi, lorsque la FEC commence une séquence de
balayage, elle charge le contenu de la RAM dans le générateur des
impulsions (TPG), ensuite une transmission d'impulsions à
l'émetteur et de recevoir des impulsions de synchronisation (SYNC_L)
pour le Beamformer, en tirant l'impulsion transmise des différents
éléments à certains intervalles
répétés de temps et avec différents retards, le
faisceau d'ultrasons peut être orienté vers les directions
désirées (au sujet des principes de fonctionnement) obtenant les
modèles choisis de balayage (par exemple, 2D, 2D écoulement,
etc.).
Les ultrasons en rafale sont produits sur la carte de TX, et
initiés par l'impulsion de déclenchement de transmission
(TXTRIG_L). Ce dernier, met en marche les générateurs
d'impulsions de transmission (TPG) sur la carte de TX, chaque impulsion est
produite avec un différent temps de retards. Les impulsions transmises
sont alors conduites à des amplificateurs séparés,
alimentés avec la tension HV1 et HV2, et sont contrôlés par
le logiciel de gestion de puissance acoustique.
Les impulsions de transmission sont conduites à travers
les panneaux TR4 situés sur les panneaux de Front End, où elles
sont dirigées vers l'une des sondes choisies phased/linear array.
L'écho réfléchie des structures de corps
examinées et des cellules de sang sont conduites de la sonde, par Front
End à travers les panneaux TR4, où une pré amplification
(20dB) et la compensation analogue de gain de temps (ATGC : Analog Time Gain
Compensation) (-10 - +30 dB) est exécuté. Le gain est
déterminé par un signal analogue (ATGC) produit par la carte
FEC.
À l'entrée de la carte frontale il y a les
commutateurs transmission/réception (T/R) pour empêcher les
émetteurs de détruire les récepteurs. Avant la pré
amplification, les signaux des différents canaux ont été
également introduites par des relais.
Ceci fournit la possibilité aux échos
d'itinéraire des sondes annulaires de rangée dans le
récepteur, en plus d'injecter un signal test, TSIG.


Les canaux de sorties de la TR4 sont alimentés à la
carte MUX par une carte Beamformer-64, la carte Beamformer exécute la
conversion analogique-numérique de 64 canaux.
La carte Front End Controller contrôle toutes les cartes
de Front End. Elle charge tous les paramètres au FB, MUX et les RAM de
Beamformer, Elle lit l'identification de sonde, choisit le connecteur de sonde
dans TR4 et commande le multiplexeur à haute tension dans les sondes
linéaires. En outre, la carte produit ce qui suit :
- Une impulsion de déclenchement de transmission pour
TR4.
- Une impulsion de synchronisation de réception (SYNC_L)
qui est employée par le processeur de Beamformer et de RF et de
tissu.
- Une tension du différentiel ATGC employée par TR4
et les signaux de commande pour le bloc THT. - L'horloge globale du
système (40 mégahertz).
- Une impulsion de remise « reset » (SRES).
La carte de l'interface de la radio fréquence (RFI)
commande toutes les cartes de Front End (sur des systèmes avec la
configuration de RFI). Elle charge tous les paramètres au FB, MUX et les
RAM de Beamformer, Elle lit l'identification de sonde, choisit le connecteur de
sonde sur les panneaux TR4 et commande le multiplexeur à haute tension
dans les sondes linéaires. Elle produit :
- Une impulsion de déclenchement de transmission pour
TR4.
- Une impulsion de synchronisation de réception (SYNC_L)
employée par le Beamformer et le processeur de RF et Tissu.
- Une tension ATGC différentiel, employée par TR4
et les signaux de commande pour le bloc HT (High Voltage Power Supply
(HVPS)).
- Le générateur à horloge principal de
système (40 MHz).
- Une impulsion de remise (SRES).
- Signal contrôle de la focalisation reçue.
- Générateur de signal de teste analogue.
- La détection de température pour les sondes
TEE.
- La Commande de moteur pas à pas pour les sondes TEE.


IV.3.2.3. ALIMENTATION DE L'EMETTEUR
Les émetteurs sur les panneaux TR4 (HVPS sur le FB)
sont alimentés avec la HT de (TX Supply).Ce module se compose de trois
alimentations linéaires, fournissant une tension symétrique de
rendement s'étendant de 0 à +/- 80 V (HV1), une autre fournit une
tension s'étend de 0 à +/- 40 V (HV2), et la troisième
produit +/- 80 V pour les multiplexeurs dans les sondes linéaires. HV1
et HV2 sont programmables par une interface série du panneau FEC.
IV.3.2.4. Mi PROCESSEURS
Le Vivid 3N Front End et le système de visualisation sont
interconnectés par les modules de traitement de signal numérique,
appelés les mi processeurs. Ces processeurs exécutent le
traitement adéquat du signal pour les différents types de
données : Tissu, Doppler et écoulement. Les mi processeurs
courants sont les processeurs RF et de tissu (RFT) et le RFI (radio
fréquence Interface) pour la 2 eme configuration.
IV.3.2.4.1. BUS DE PIPELINK
Les mi processeurs sont interconnectés par un
système de bus de données appelé le Pipelink. C'est un bus
unidirectionnel, transportant des données de l'expéditeur de
Pipelink (RF et processeur de tissu) par le (accessed processor), à la
destination (le port d'image). Le port d'image acheminera alors les
données dans la mémoire d'image.
Les données partant de RF et le processeur de tissu
savent quel type de données sont transportées ; par exemple,
tissu, Doppler, 2D écoulement. Chacun des mi processeurs décode
cette étiquette et quand elles assortissent leur propre adresse, les
données sont traitées.
Dans le 2D, des données sont typiquement
transférées dans des blocs de vecteur à partir de RFT.
Dans Doppler et écoulement de couleur, des données d'une porte de
gamme sont transférées.
IV.3.2.4.2. LE BUS MLA-0 et MLA-1 (configuration de RFI
seulement) :
Les mi processeurs sont interconnectés par un
système de bus de données appelé le MLA-0 et le MLA-1. Ce
sont les bus unidirectionnels, transportant des données du Beamformer au
démodulateur FPGA sur les RFI.
Les données partant du démodulateur FPGA savent
également quel type de données transportées, par exemple,
tissu, Doppler, 2D écoulement. Chacun des composants des mi-processeurs
décodent cette information et quand elles assortissent leur propre
adresse, les données sont traitées.
En mode 2D, des données sont typiquement
transférées dans des blocs de vecteur à partir du
démodulateur FPGA. Dans Doppler et modes d'écoulement de couleur,
des données d'une porte de gamme sont transférées.
IV.3.2.5. CHEMIN DU SIGNAL EMIS :
Le signal de transmission est configuré par le mode de
fonctionnement qui a été choisi par l'utilisateur. Quand ce mode
est choisi, il place ces paramètres d'emploi pour le FEC, et le FEC
envoie un signal au bloc HT (HVPS) pour programmer une des alimentations (HVPS1
ou HVPS2).
Une fois le signal est transmis, il est reçu par le
générateur d'impulsions de transmission (TP : transmit pulser)
qui est un dispositif de commutation, cela propagera le signal entre
différents éléments de la sonde. La propagation de ce
signal dépend de la manière dans laquelle le FEC programme la
table de RAM de panneau avant (Front Board RAM table).
Le signal du bloc HT entre au TP, ce dernier, produit alors un
signal à la sonde (reliée au panneau avant), selon une commande
produite dans le générateur d'impulsion de synchronisation (TPG).
ce dernier, fonctionne selon des tables dans la table de RAM.



Fig. IV.7 : Schéma fonctionnel du chemin du
signal émis.


IV.3.2.6. CHEMIN DU SIGNAL RECU :
Le signal reçu est programmé selon le mode de
fonctionnement qui a été choisi par l'utilisateur. Dans certains
cas le signal est reçu juste après qu'il a été
transmis, parfois après un retard prescrit, et dans d'autres cas au
même temps de transmission (transmission/réception
simultanément).
Les éléments de sonde reçoivent les
signaux d'écho de différentes profondeurs. Ces signaux sont
amplifiés et conditionnés à la commande de (ATGC). Les
différents modes de fonctionnement dictent dans quelle manière
les signaux sont traduit :
> Mode continu (CW) : les échos sont transmis et
reçus simultanément, et traduits par point d'écho pour une
profondeur indiquée. Ceci fournit une image en temps réel.
> Mode 2D : des signaux sont reçus de chacun des 64
canaux (si une sonde a plus de 64 éléments, le MUX de la sonde
est employé pour créer les canaux absents additionnels). Les
signaux sont transmis en retarde prescrit entre les éléments, et
juste après leur réception (tout le temps, visant un point
à une profondeur spécifique). De cette façon, des signaux
d'écho sont rassemblés de tous les points suivant une certaine
ligne, de laquelle un vecteur est créé. Le vecteur est transmis
au panneau de MUX, delà, à la formation du faisceau où il
est amplifié et subit la conversion analogique-numérique. D'ici
des signaux de RF sont transmis à RFT, où une image est
créée.
> Mode d'écoulement de couleur (CFM : Color Flow
Mode) : montrer le mouvement des particules (ce mode est habituellement
employé avec le mode 2D). En mode CFM, l'écho reçu est
employé pour mesurer la quantité de changement de phase de
fréquence (degré de décalage), ceci désigné
sous le nom de l'effet de Doppler. En utilisant CFM et mode 2D ensemble, au
même temps que le signal est reçu, en parallèle il est
employé pour produire un signal par un circuit qui traduit l'effet
Doppler, et ce qu'il produit d'une image de couleur.



Fig. IV.8 : Schéma fonctionnel du chemin du
signal reçu-Configuration RFI-.


Fig. IV.9 : Schéma fonctionnel du chemin du
signal reçu-Configuration RFT-.


IV.3.3. COMPOSITION DE FRONT BOARD (FB) :
IV.3.3.1. DESCRIPTION GENERALE :
Le FB a 64 canaux de réception identiques.
Le signal dans chaque canal est alimenté par le
commutateur de la transmission/réception (T/R) à un
préamplificateur. Suivi d'un amplificateur du gain commandé par
temps (TGC : Time Controlled Gain) utilisé pour égaliser la force
de signal du champ proche, du mi champ et du champ lointain.


Fig. IV.10 : Schéma fonctionnel de
Composition de Front Board.


IV.3.3.2. DESCRIPTION DE TR4 :
Le TR4 a quatre canaux de signaux Transmission/réception.
Chaque canal a deux pulsars pour différentes tensions transmises de TX,
et un amplificateur, récepteur de bas-signal. Tous les deux sont
reliés à la même ligne d'entrée/sortie. Le
récepteur est protégé de la tension transmise
(jusqu'à 80V) par un commutateur électronique pour éviter
la haute tension sur l'entrée de récepteur.

Fig. IV.11 : Schéma fonctionnel de
TR4.
IV.3.4. LA CARTE MUX :
IV.3.4.1. DESCRIPTION GENERALE :
Le MUX reçoit 64 des canaux a l'entrée, et
exécute les fonctions suivantes :
· Recevoir les canaux et les relie au BF.
· Augmenter les canaux bas/haut en mode CW.
· Commander le mouvement de TEE.
· Surveiller des mesures de la température et de
tension par I2C.
·


Commuter bus FE. Pour réduire le bruit dans les cartes FE,
le MUX coupe le bus de FE au FB pendant l'acquisition de données en mode
CW.
· Surveiller le min/max d'entrer AC, toutes les dix
secondes.

Fig. IV.12 : Schéma fonctionnel de la Carte
MUX.
IV.3.5. LA CARTE DE LA FORMATION DU FAISCEAU (BF :
Beamformer) : IV.3.5.1. DESCRIPTION GENERALE :
Le panneau Beamformer (BF) contient le convertisseur
analogique-numérique (CNA), l'ASIC (appelé le focalisateur «
FOC ») et un additionneur de faisceau (BA : Beam
Adder).
Le panneau BF accepte les canaux d'entrée et convertit
chaque canal en bits numériques. Le système exige un panneau de
BF qui balaye 64 canaux.
Les échantillons digitalisés à la sortie de
CNA sont introduites dans le FOC, dont les sorties vont à un BA. Le
rendement du BA (niveau 1) est la somme des canaux d'entrée, plus le
rendement de l'autre BA (niveau 2), (voir Fig. IV.13)
Ces ASICs ajouteront toute l'entrée et le rendement des
canaux, avec un retard approprié, pour donner une focalisation optimale
et direction de faisceau en fonction du temps. Tous les paramètres de
focalisation et de direction pour un balayage sont stockés dans VRAM sur
le panneau BF. Le rendement du BF est une mise à jour numérique
à haute fréquence de mot.


Ce rendement peut être ajouté à n'importe
quel panneau successif, si plus de canaux sont exigés.
> Calibrage de BF : Le système a un
procédé de calibrage pour le panneau BF, qui place la tension
offset pour le CAN sur le panneau BF. Si le panneau BF est remplacé, le
procédé de calibrage doit être exécuté.
IV.3.5.2. DESCRIPTION D'OPERATION :

Fig. IV.13 : Schéma fonctionnel de BF (64
canaux).
IV.3.6. LA CARTE RFI (Radio Frequency Interface) :
IV.3.6.1. DESCRIPTION GENERALE :
Le RFI a été introduit dans la fabrication de Vivid
3N, en raison de certains composants de matériel étant devenu
désuets. La RFI remplace le FEC, le RFT et les cartes d'IMP.
La fonctionnalité des cartes suivantes est mise en
application sur la carte RFI : - Carte Front-End Controller (FEC).


- Carte du RF et Tissu (RFT).
- Carte du port d'image (IMP: Image Port).
IV.3.6.2. TÂCHES ACCOMPLIES PAR LA CARTE RFI
:
- Le générateur à horloge principal de
système. - Commande d'émetteur.
- Commande d'ATGC.
- Recevoir la commande de focalisation.
- Génération de « Signal Analogue Test
».
- Commande et surveillance de la haute tension. -
Détection de sonde.
- Commande de MUX, de FB, et de BF.
- La détection de température pour les sondes
TEE.
- Commande le moteur pas à pas pour les sondes TEE.
IV.3.6.3. SIGNAL D'ECOULEMENT (signal flow) :
Les signaux digitalisés des BF sont reliés au
module RFI. Le processeur de signal numérique sur la carte RFI, ainsi
que le logiciel sur le BEP, exécute le signal adéquat pour les
différents types de données ; Le tissu, le Doppler et
l'écoulement de couleur.
En outre, le traitement audio de Doppler est effectué par
la carte RFI. (Le traitement de spectre de Doppler est fait par le BEP).
La RFI extrait des données de tissu, des données de
spectre et des données d'IQ et de couleur, à partir du flux de
données numérique sur son entrée, et elles
exécutent également le filtrage de RF et les différents
types de traitement de tissu.
IV.3.6.4. TRAITEMENT DE RF :
Différents types de traitement de RF sont
exécuté, selon l'utilisation postérieure des
données : - Démodulation de RF.
- Compensation de temps numérique du gain (Digital Time
Gain).
- Filtrage.
- Décimation.


IV.3.6.5. AMORTISSEUR DE DONNEES:
Après le filtrage de RF, les données sont
écrites dans différents amortisseurs coulissants d'anneau,
consacrés aux différents types de données. Tandis que les
données sont écrites dans les amortisseurs, échantillon
par échantillon dans les vecteurs, des échantillons multiples
provenant de la même gamme (profondeur) peuvent être donnés
en lecture.
Les deux adressages d'entrée (début et longueur) et
l'adressage de sortie (par des rendements des événements) sont
commandés par le RFI lui-même.
IV.3.6.6. TRAITEMENT DE TISSU :
Un certain nombre de différents processus de tissu sont
effectués sur le RFI :
- Premièrement, l'amplitude de signal est obtenue par
détection.
- Puis les données sont comprimées pour
atténuer les signaux forts et pour amplifier les échos de niveau
bas.
- Après compression, "couture de zone" est
exécuté. Couture de zone est employé pour combiner
(transmettre) les zones focales de différents vecteurs dans un vecteur
en pesant les transitions de zone, et s'applique seulement aux sondes à
balayage sectoriel/linéaire où des vecteurs multiples peuvent
être rassemblés en même direction. Pour le mode M, le
perfectionnement maximal de détection et de bord est mis en
application.
- En conclusion, dans certains cas, un offset peut être
ajouté au signal et la coupure est exécutée.
IV.3.6.7. PROCEDE D'ECOULEMENT DE COULEUR :
Aucun procédé d'écoulement de couleur n'est
effectué ici, excepté la démodulation de RF
précédemment décrite.
Les données utilisées pour l'écoulement de
couleur sont étiquetées avec les en-têtes et les queues
appropriés et envoyées au Back-End Processor (BEP).
IV.3.6.8. DONNEES DE DOPPLER :
Sur la carte RFI, les données de Doppler sont
passées par un filtre passe haut (pour enlever les forts basses
fréquences retournées du mouvement de mur, les valvules et les
feuillets) et puis envoyées au BEP, et aux circuits audio sur le tableau
de commande de KB.


IV.3.6.9. SURVEILLANCE DE LA TEMPERATURE DU SYSTEME
:
La RFI surveille la température dans le flux d'air
à l'entrée d'air, et dans le flux d'air à la sortie
d'air.
Ces mesures permettent à surveiller les conditions
environnementales (la température) pour le module de balayage et
empêchent la surchauffe.
IV.3.6.10. GESTION DE SONDE :
La RFI exécute les fonctions suivantes de gestion de sonde
: - Contrôler le choix d'un connecteur de sonde.
- Détecter le type de sonde.
- Détecter l'angle plat de balayage sur des sondes de MPTE
et de PAMPTE. - Détecter la température de sonde.
- Eteindre la sonde si la température dépasse la
température maximale. La température des références
est programmée jusqu'à 41.3°C et 43.0°C.
- Eteindre la sonde si la lecture de la température
diminue au-dessous de la température minimale. La température
minimale de référence est réglée à
15°C. Une lecture de la température aussi basse que 15°C
indique une erreur.
IV.3.6.11. GESTION D'ALIMENTATION DE TX :
L'alimentation TX a deux sorties séparées de
tension, comme suit :
- L'alimentation TX #1 (TX1) : produit des niveaux de tension
pour des opérations pulsées de TX. - L'alimentation TX #2 (TX2) :
produit des niveaux de tension pour des opérations pulsées CW.
La RFI fixe le niveau de tension pour les deux sorties
d'alimentation d'énergie de TX (TX1 et TX2) et également mesure
les niveaux de tension et le courant s'écoulant des deux sorties de TX.
Si une de ces valeurs dépasse la limite pour un mode indiqué, la
RFI arrête l'alimentation de la sonde.
IV.3.7. LA CARTE FRONT END CONTROLLER (FEC) :
La carte FEC commande d'autres cartes dans la caisse Front End.
La commande est faite par un bus synchrone et bidirectionnel appelé le
bus Front End.


Les tâches suivantes sont accomplies par le FEC :
- Génération d'horloge principale de système
(incluant l'horloge d'IP). - Commande d'émetteur.
- Commande d'ATCG.
- Commande la focalisation reçue.
- Commande analogue de signal Test.
- Détection de sonde.
- Commande de la tension transmise.
- Commande de la commutation de Front Board.
- Détection de la température pour les sondes
TEE.
- Commande de la régénération de la
mémoire pour la carte BF. - Fournir l'horloge de 40 MHz à
l'IP.

Fig. IV.14 : Schéma fonctionnel de Front End
Controller.


IV.3.8. LA CARTE RFT (RF and Tissue Processor Board):
La carte RFT, reçoit des données du BF1 dans Front
End. Tous les deux types d'échantillons de données (RF_MODE) sont
communiqués à la carte RFT du Front End Controller, par le bus
FE.
IV.3.8.1. CONTRÔLE:
La RFT a un DSP local avec un EPROM externe. Le DSP accomplit les
tâches suivantes de commande :
- Manipuler les communications avec le BE par le bus de VME et le
bus de PCI.
- mise à jour et filtre des coefficients et d'autres
paramètres dans la circulation de données.
- Quand des événements externes sont reçus
du FEC, la RFT installe le lien de pipe pour produire la commande, pour le
repérage des données et le transfert.
- Pendant le transfert des données de mouvement de temps,
la RFT crée un transfert de données (time slot : fente de temps),
qui remplace le transfert d'événement principal.

Fig. IV.15 : la carte du processeur
RFT.
IV.3.9. LES CARTES PORT D'IMAGE (IMP : Image Port) :
La fonction du port d'image (IMP) est de recevoir des signaux
du RFT (pendant le balayage) ou du VCR (pendant le playback), les capturer, et
de les conduire au BEP par l'intermédiaire du bus PIP. L'IMP manipule
toute la communication du BEP aux cartes Front End et retourne à travers
le bus VME.
L'IP est employée comme raccordement à BEP.
Toutes les instructions dans la caisse Front End sont envoyées par
l'intermédiaire de l'IMP, et toutes les données sortantes sont
transférées au BEP par PIM par le bus PCI.




Fig. IV.16 : Schéma fonctionnel d'une carte
d'IMP. IV.3.10. LA CARTE PLATE ARRIERE (Carte mère) :
La carte plate arrière sert comme carte mère qui
relie les signaux de toutes les cartes. Elle distribue également les
basses tensions pour les cartes de caisse FE et les tensions TX. Elle accueille
toutes les cartes FE.
IV.4. PROCESSEUR BACK END (BEP): IV.4.1.
INFORMATION GENERALES :
Le processeur Back End (BEP) supporte l'opération de Vivid
3N, C'est le contrôleur principal de l'unité. Le BEP comporte les
divers composants décrits dans les sections suivantes :
- Unité centrale de traitement (CPU : Central Processing
Unit).
- Contrôleur du clavier.
- Frame Garber (Pour la configuration RFI seulement).
- PIP.
- La carte Plug & Scan, et la batterie.
- Carte Réseau.
- Carte de SCSI.
- Lecteur disquette.
- Disque dur.
- Lecteur Magnéto-optique (MOD).
- La carte Multifonction (O/I) entrée/sortie. (Pour la
configuration RFT seulement).
- Lecteur/graveur CD (CDRW : CD Read Write).
- Module d'ECG.
- Modem.
- PC-VIC ou VIC.

Fig. IV.17 : Schéma fonctionnel du processeur
Back End (Configuration RFI).

Fig. IV.18 : Schéma fonctionnel du processeur
Back End (Configuration RFI).
IV.4.2. UNITE CENTRALE DE TRAITEMENT (CPU: Central
Processing Unit) :
Le CPU commande et traite les opérations internes du
processeur Back End. En plus, le CPU supporte la caisse de FE par la carte IP.
Le CPU utilisé dans l'unité Vivid 3N est un Pentium 4, processeur
de 4.2GHz Intel, ou plus nouvelle. Sur des unités plus anciennes (le
Pentium III), le CPU est de I GHz.


IV.4.3. CONTRÔLEUR DE CLAVIER :
Le contrôleur de clavier commande toutes les
opérations de clavier, le système de gestion de puissance et
commande audio.

Fig. IV.19 : Schéma fonctionnel de
contrôleur de clavier.
Le contrôleur de clavier contient l'amplificateur d'audio
qui commande le volume des hautparleurs. Il contient également un
système de gestion de puissance pour permettre trois modes d'arret :
> Arrêt forcé, en appuyant sur
le bouton Marche/Arret sans interruption pendant 10 secondes. C'est pour des
urgences seulement et ne devrait pas être employé dans des
circonstances régulières.
> Mode mettre en veille, qui permet le
démarrage de système en 30 secondes (cette option est permis si
l'option de Plug et balayage est installée, vous permettra de
déplacer l'unité d'un endroit à un autre).
> Arrêt complet, qui a besoin plus de
2 minutes pour démarrer. Il y a trois composants principaux de clavier
:
- - Clavier Externe : Toutes
les clefs douces, dont la fonctionnalité change selon le menu choisi.
- - Boule roulante (Trackball):
Fonctionne d'une façon semblable à cela d'un indicateur
de souris de PC.
- - Clavier Alphanumérique :
Le clavier normal comprenant les touches et les nombres de fonction
pour permettre l'écriture des textes et d'autres fonctions.


IV.4.4. CONTRÔLEUR MULTIFONCTION D'ENTREE ET SORTIE
(I/O) :
Le contrôleur multifonction d'I/O fournit deux
additionnelle COM séries, COM3 et COM4, qui sont employés pour
soutenir les fonctions de modem.
IV.4.5. FRAME GRABBER (les systèmes avec RFI
seulement) :
Il saisit le signal visuel YC du VCR et le convertit en
données de PCI, permettant au système de présenter des
images de playback de l'enregistrement de VCR.
IV.4.6. PIP :
Le PCI2IP permet le transfert et la réception des
données et des signaux de commande entre la caisse Front End et le
processeur Back End par la carte port d'image. Il adapte des données de
l'IP au bus PCI du CPU. Le PCI2IP désigné parfois sous le nom du
pont de PCI (PCI Bridge).
IV.4.7. LA CARTE PLUG & SCAN ET SA BATTERIE :
La carte Plug & Scan permet le mode "mettre en veille"
pendant les opérations Plug & Scan, et exécute un arrêt
complet du système d'exploitation quand les lignes de puissance vont
au-dessous des valeurs préréglées. La P&S ne soutient
pas l'opération de l'unité pendant une panne de courant, mais
permet plutôt l'arrêt du processeur Back End au mode "mettre en
veille" et soutient le mode "mettre en veille" tandis qu'il n'y a aucune
alimentation. La batterie de la P&S se dégrade avec le temps et
devrait être remplacée.
IV.4.8. CARTE RESEAU:
La Carte réseau permet le Vivid 3N de fonctionner dans
un réseau standard de LAN (environnement d'Echo PAC), qui permet au
système de se connecter aux applications externes, stockage ou
récupération externe des données des utilisateurs de
réseau.
IV.4.9. LA CARTE SCSI :
La carte SCSI supporte l'opération du MOD. Elle est
située sur le bus PCI du CPU, et commandée par CPU.


IV.4.10. LECTEUR DISQUETTE :
Le lecteur disquette soutient l'extraction de données
de base à partir de Vivid 3N, tel que les dossiers de notation,
exportation vers Microsoft Excel, de petits dossiers d'image et d'autres
opérations de service. Le lecteur disquette est commandé par le
CPU par des signaux du bus IDE.
IV.4.11. DISQUE DUR :
Le disque dur est le mémoire centrale de Vivid 3N. Il est
commandé par le CPU par des signaux du Bus IDE. Il est divisé en
quatre partitions, dont chacune est indiquée pour différentes
opérations, comme suit :
- Partition C : Exécution du logiciel
d'exploitation et de l'application du logiciel, et préréglages
d'usine. sa taille est de 2Gbyte.
- Partition D : Préréglages
d'utilisateur et
données. sa taille est de
1Gbyte.
- Partition E : Archivage de toutes les images
et
rapports. sa taille est normalement
15.5Gbyte, mais ceci dépend de la taille du disque dur.
- Partition F : une partition d'échange
pour la future
utilisation. sa taille est de
550Mbyte.
IV.4.12. LECTEUR MAGNETO-OPTIQUE (MOD :
Magnéto-Optical Drive) :
Le MOD est employé pour supporter des images et des
rapports. Le soutien permet le stockage des images et des rapports pour la
future revue sur les unités du Vivid 3N ou d'autres dispositifs
compatibles d'EchoPAC. Il est commandé par CPU par la carte de SCSI.
Des médias Magnéto-optiques de n'importe quelle
autre taille peuvent être employés pour le soutien (back up), mais
seront seulement compatibles avec DICOM.
IV.4.13. LE LECTEUR/GRAVEUR CD (CDRW : CD Read Write)
:
Le CDRW est employé pour soutenir des images et des
rapports, de la manière semblable comme MOD. En plus, le CD est
utilisé comme la source principale des mises à niveau du logiciel
et autres opérations de service. Le CDRW peut écrire 24X à
la vitesse du CD ou plus, et peut lire tous les types de CD. Il est
commandé par CPU par le bus IDE.


IV.4.14. MODULE D'ECG :
Le module d'ECG I/O du patient est utilisé pour traiter
le signal d'ECG interne ou le signal d'ECG externe. En plus, le module d'ECG
fournit une interface à l'entrée du microphone et à la
pédale. Le commutateur de pied est un pass-through aux fonctions de
clavier, alors que les autres fonctions sont communiquées au BEP par le
port série Com2 du BEP.

Fig. IV.20: Module d'ECG.
IV.4.15. MODEM:
Le modem est un modem universel contrôlé par le
CPU à travers le contrôleur multifonction d'I/O. Le modem est
utilisé pour l'entretien à distance d'iLinq (InSite).C'est un
modem standard de Multi Tech qui se connecte à une ligne
téléphonique.
IV.4.16. ASSEMBLAGE PC-VIC :
IV.4.16.1. Description générale :
La PC-VIC comporte la carte PC-VIC et la carte I/O.
La carte I/O contient des entrées et des sorties, elle
reçoit tous les signaux d'entrée, elle les filtre, et les
transmit à un autre périphérique externe ou à la
carte PC-VIC.


Le PC-VIC reçoit des signaux d'entrée du panneau
VGA et du panneau PIP. Le panneau VGA transmit les signaux de SVGA qui sont
filtrés et transmis au moniteur de pupitre de commande. Les signaux de
SVGA RVB sont transmis dans l'entrée vidéo et le circuit de
détection, où ils sont conditionnés, et seulement une
partie de l'image transmise est capturée et transmise (dans le format de
RGB) au circuit de convertisseur de C-Vidéo de S-Vidéo et au RGB
au circuit de convertisseur d'imprimante couleur.
Le panneau PIP commande la mise sous tension de PC-VIC et
commande également le fonctionnement de PC-VIC par le signal d'I2C
produit du bus PCI du BEP. Le signal d'I2C détermine le fonctionnement
de l'entrée vidéo et du circuit de détection et donne
l'instruction de fonctionner sous PAL ou NTSC. Il définit
également quelle région de l'image doit être
capturée.
Le RGB au circuit de convertisseur d'imprimante couleur
reçoit un signal de RGB de l'entrée visuelle et du circuit de
détection et le convertit pour adapter le niveau des normes
,d'imprimante couleur de RGB.
Le circuit de convertisseur de C-Vidéo de S-Vidéo
reçoit un signal de RGB de l'entrée vidéo et du circuit de
détection et le convertit en C-Vidéo de S-Vidéo et envoie
un signal de retour à l'entrée vidéo et au circuit de
détection.

Fig. IV.21: Schéma fonctionnel de
PC-VIC.
IV.4.17. VIC :
Reçoit le signale d'affichage SVGA qui parvient du BEP, et
qui se divise en deux signaux :
1- Le 1er va au moniteur.
2- Le 2eme est convertie en parties suivantes :
- RGB Signale.
- COM Porte 1/2/3 Signale. - B/W signale.
- Y/C signale (NTSC) ou (PAL).



Fig. IV.22: Schéma fonctionnel de
VIC.
IV.5. Périphériques externes :
Ces périphériques suivants sont externes et ils
sont utilisés avec le scanner à ultrasons VividTM 3: -
VCR (Video Cassette recorder)
- Noir & Blanc Video Printer - Color Video Printer
- Imprimante jet d'encre couleur
IV.5.1. VCR (Magnétoscope) :
Le fonctionnement du VCR est contrôlé à
partir de la Carte de contrôle, par l'intermédiaire du clavier de
contrôle via COM1.
Le VCR, reçoit et transmit les signaux vidéo Y/C,
et il est utilisé pour enregistrer et re-lire les examens. Le type
approprié du VCR doit être utilisé pour le signal
vidéo local - PAL ou NTSC.


IV.5.2. Noir/Blanc Video Printer:
Elle reçoit le signale video N&B et le signale
d'écoulement du PC-VIC ou du VIC, et elle est contrôlée par
le console de contrôle.
IV.5.3. Couleur Video Impriment:
Elle reçoit le signale video Couleur et le signale de
synchronisation du PC-VIC ou du VIC, et elle est contrôlée par la
console de contrôle.
IV.5.4. Imprimante jet d'encre couleur :
Elle est utilisé pour imprimer les rapports et les
examens, et elle est connectée au BEP par une entrée
parallèle, dans le logiciel de l'impriment elle est
désigné comme impriment PC
IV.6. DISTRIBUTION D'ENERGIE EN VIVID 3N :
IV.6.1. COURANT ELECTRIQUE :
Le système de Vivid 3N peut être configuré
pour fonctionner à partir des tensions AC suivantes à 50/60 hertz
: 100V, 120V, 220V, 230V et 240V.
La tension d'entrée locale est convertie en tension
interne de 230V, par un Transformateur.
Cette tension est distribuée à différents
composants du système et converti en tensions DC dans le BEP et le Front
End, pour soutenir leurs opérations. Le tableau suivant montre les
tensions employées dans les divers composants du système, dans le
BEP et le Front End.

Tab. IV.1 : Les tensions employées dans les
divers composants du système. IV.6.2. SYSTEME AC :
Le système AC comporte les composants suivants :
- Transformateur d'isolement AC.
- Boîte de distribution AC.
- Boîte d'entrée AC.
- Fusibles thermiques.




Fig. IV.23: Schéma fonctionnel du
système AC-Configuration RFI-.


Fig. IV.24: Schéma fonctionnel du
système AC-Configuration RFT-.


IV.6.3. BOITIER DE DISTRIBUTION AC :
L'armoire de distribution AC contient un panneau
électronique qui donne la tension appropriée AC du
système, les connecteurs de charge, et la basse tension 12 V. En plus,
il commande le circuit "soft AC Start", le capteur de la température et
le circuit de commande de ventilateur.

Fig. IV.25: Schéma de Bloc des connecteurs du
boitier de distribution AC. IV.6.3.1. BOITE D'ENTREE AC :
Le fil d'entrée de tension AC est relié dans la
boîte d'entrée à AC, Elle contient le disjoncteur duel 6A
200 - 240V ou 12A 100 - 120V.
IV.6.3.2. FUSIBLES THERMIQUES :
Le système a trois fusibles thermiques internes AC, Un est
relié à l'enroulement secondaire du transformateur et fournit
230V au système. Les deux autres fusibles sont reliés aux deux
enroulements cela assure les tensions locales (100V, 120v, 220v-230v ou 230v-
240v). Les enroulements sont reliés en parallèle à la
configuration locale de tension.
Les fusibles thermiques sont situés sur le panneau
arrière gauche.
IV.6.3.3. CONFIGURATION DE TENSION D'ENTREE AC :
- La tension de Vivid 3N interne est de 220 V AC.
- Back End et Front End opèrent avec une tension de 220V
AC.
- Le moniteur et les périphériques opèrent
avec la tension locale du système.
IV.7. REALISATION D'UN PROTOTYPE DE LA SONDE
ECHOGRAPHIQUE : IV.7.1. INTRODUCTION :
L'échographie nous donne des informations sur :
- La densité des organes qui ont une surface
perpendiculaire à la ligne d'attaque d'ultrasons. - La distance
séparant l'organe de la peau.
Dans notre cas, la réalisation d'une carte
électronique nous permet de mesurer le temps entre l'émission et
la réception afin d'indiquer la position de l'organe. Par exemple pour
le cas du foie qui contient des tumeurs avec une densité de tissu
différent de celle du foie, cette méthode peut nous donner des
informations sur l'existence de la lésion ainsi que de sa position, le
résultat obtenu sera affiché dans une image en niveau de gris.
(Voir fig. IV.18).



Fig. IV.26: Principe de reconstruction d'une image
échographique.
IV.7.2. ETUDE DE LA CHAINE D'EMISSION ET DE RECEPTION :
La chaine d'émission et de réception comprend :
- Deux détecteurs à ultrasons servant à
l'émission et à la réception des ultrasons.
- Deux circuits d'horloges (NE555), un règle la
fréquence d'émission et l'autre règle la fréquence
du compteur.
- Un compteur.
IV.7.2.1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT : (Voir
schéma synoptique) :
Les deux circuits d'horloge commandent le début du cycle.
A ce moment là, le circuit d'émission émet une trame
d'onde commande l'émission en déclenchant le compteur à
chaque front montant d'horloge du compteur, puis il s'incrémente de
1.
Dés la détection des échos, le circuit de
réception émet un signal qui remet à zéro l'horloge
du compteur, la valeur enregistrée représente la durée
entre l'émission et la réception.
L'horloge du circuit d'émission sert à initialiser
le compteur. Et le cycle recommence.



Fig. IV.27: Schéma synoptique de
fonctionnement de la chaine d'émission et de
réception.

IV.7.3. MONTAGE:
Fig. IV.28: Schema global.


> Le chronogramme suivant représente les
différentes étapes d'un cycle :

Fig. IV.29: Chronogramme de fonctionnement de la
chaine d'émission et réception.


IV.7.4. REALISATION PRATIQUE :
Notre objectif est de traiter le fonctionnement du circuit
réalisé, qui comporte trois parties essentielles, comme suit :
- La partie d'émission. - La partie de
réception. - La partie de comptage.
IV.7.4.1. LA PARTIE D'EMISSION : (voir Fig.
IV.30) IV.7.4.1.1. Description :
Le circuit d'émission est constitué d'un
émetteur ultrasonique qui est l'élément de base, avec un
circuit de résonance servant à la génération de la
fréquence de résonance d'émetteur de 40 KHz, avec une
combinaison des inverseurs qui ont pour rôle de construire une
alimentation alternative aux bornes de l'émetteur ultrasonore, car ce
dernier ne fonctionne qu'avec une tension alternative.
Ce bloc sert à produire des ultrasons avec une
fréquence bien déterminée (40 KHz).

Fig. IV.30: Circuit émetteur. IV.6.7.1.2.
Fonctionnement :
Le circuit montré en (Fig. V.30) sert à la
production des ultrasons dont la fréquence est de 40 KHz, cette
fréquence est nominale pour l'émetteur.
L'oscillateur U1:A, U1:B, R3, R4 et C3 sert à produire une
fréquence de 4O KHz, cette fréquence est relié à
U1:C qui est une porte NAND à deux entrées laisse passer la
fréquence à U1:D selon le signal de la broche 12 (signal de
l'astable). Le `U1:D' et les avertisseurs servent à construire une
tension alternative aux bornes de l'émetteur à une puissance
acceptable.
REMARQUE :
Pour l'échographie la fréquence de
l'émetteur est de l'ordre de quelque MHz. IV.7.4.2. TRANSMITION
D'IMPULSION : (Voir Fig. IV.31) IV.7.4.2.1. Description
:
La transmission d'impulsion est réalisé avec
l'astable NE555 qui génère un signal de T=0.25 s, cet astable
déclenche le circuit d'émission à chaque début de
cycle.

Fig. IV.31: Circuit de transmission
d'impulsions. IV.7.4.2.2. Choix de composant
:
En échographie le médecin déplace la sonde
sur le corps humain suivant une vitesse constante de telle sorte que la sonde
reste 0.25s à chaque position.
T= 0.25


La fréquence d'horloge est déterminée par la
formule suivante : Ou F= 4Hz
R2 = 150 K2
Donc on détermine C2.

IV.7.4.3. LA PARTIE RECEPTION :(Voir Fig. IV.32)
IV.7.4.3.1. Description :
Le circuit de réception est constitué de deux
parties :
- La première partie est composée du condensateur
C5, et la résistance R5 et du
détecteur à ultrasons R, cette partie permet le filtrage du
signal reçu.
- La seconde partie permet l'amplification du signal
filtré, elle est composée d'un ensemble de résistance et
de condensateur et d'un amplificateur LM308.
La sortie sera envoyée à l'horloge du circuit de
comptage pour la remettre à zéro, pour que le compteur recommence
une autre opération de calcul de temps entre le temps d'un signal
émit et d'autre reçu. Cette sortie peut être envoyée
aussi vers un autre circuit qui sert à calculer l'amplitude du
signal.



Fig. IV.32: Circuit
récepteur.


IV.7.4.4. CIRCUIT DE COMPTAGE : IV.7.4.4.1.
Fonctionnement :
Le circuit de comptage est composé du compteur asynchrone
7490 et son horloge NE555 monté en astable, le compteur
s'incrémente de 1 à chaque trame montant d'horloge.
La valeur finale donnée par le compteur
représente le temps d'écoulement entre l'émission et la
réception, à partir de celui-ci on pourra déduire la
distance entre la sonde et l'extrémité de l'organe
examiné.
IV.7.4.4.2. Choix du composant :
On détermine la fréquence d'horloge du compteur.
Soit e : épaisseur du corps, e = 0.25 m
C : célérité des ultrasons dans le tissu C
=1540 m/s Le temps maximal entre l'émission et la réception

D'où la période :
Avec 16 est le nombre d'état possible qui peut afficher un
compteur à 4 bits.
La fréquence d'horloge est :

On choisie : R8 = 47 K2 C4 = 560 pF




Fig. IV.33: Circuit imprimé (face
cuivre).

Fig. IV.34: circuit imprimé (face
composants).


CONCLUSION :
En toute franchise, notre étude technique a fait l'objet
d'un niveau supérieur à la compréhension. C'est sans autre
choix par le fait de la densité d'informations à
révéler inévitablement. Autrement dit, notre étude
technique est beaucoup plus destinée aux spécialisés en
échographie. Aussi, avons-nous appuyé la compréhension de
cette étude du : GE Vivid 3N ProExpert, par
une réalisation pratique.
Cette réalisation met en évidence le bon
fonctionnement de la sonde échographique. En clair, elle nous a permis
d'améliorer nos connaissances théoriques sur les
différents types des sondes utilisées en échographie, elle
nous a offert l'occasion de connaître l'application de
l'électronique dans le domaine médical. Toutefois, cette
réalisation reste incomplète au point de vue pratique, en raison
de la difficulté de trouver le transducteur ultrasonore HF d'usage
médical.



INTRODUCTION :
Le suivi, l'entretien, la maintenance préventive avec les
procédures et protocoles préconisés par le fabricant sont
les mots clés de bonne marche de l'échographe, de sa
fiabilité et de sa longue durée de vie.
L'imagerie échographique occupe une place d'une
importance élevée dans la démarche diagnostique, pour
cela, la mise en oeuvre d'une politique de maintenance établie par un
personnel qualifié est obligatoire, afin d'assurer l'application des
différentes opérations de maintenance visant à garantir un
fonctionnement optimal de l'échographe et l'amélioration des
résultats obtenus.
V.1. INTRODUCTION À LA MAINTENANCE :
V.1.1. DEFINITIONS ET OBJECTIFS DE LA MAINTENANCE :
V.1.1.1. DEFINITION :
C'est l'ensemble des actions permettant de maintenir ou de
rétablir un bien dans un état spécial ou en mesure
d'assurer un service déterminé.
Maintenir, c'est donc effectuer des opérations
(dépannage, graissage, visite, réparation, amélioration,
etc.) qui permettent de conserver le potentiel du matériel pour assurer
la continuité et la qualité de la production (ou d'un
service).
Bien maintenir, c'est assurer ces opérations au
coüt global optimum. V.1.1.2.OBJECTIFS DE FONCTION MAINTENANCE
:
La fonction de maintenance se voit fixée
généralement quatre objectifs:
· Augmentation de la disponibilité
opérationnelle.
· Maintien ou rétablissement des performances
d'origine de l'équipement.
· Diminution des coûts d'entretien.
· Amélioration éventuelle de la conception de
l'équipement.
V.1.2. ENTRETIEN ET MAINTENANCE :
Entretien se résume aux actions physiques
apportées aux biens durables pour assurer leur disponibilité
selon les critères définis dans la politique de maintenance.
Maintenance se résume à optimiser les paramètres de
l'entretien. La maintenance introduit, par sa relation avec les objectifs de
disponibilité, la notion de condition : le bon état est relatif
et non absolu.
On peut faire du sous entretien ou du sur entretien. Dans l'un
des cas, la démarche conduira à la dégradation
prématurée du bien et dans l'autre, le surplus d'intervention
inutile, conduira au gaspillage financier.
Bref; maintenance sous-entend entretien, l'inverse n'est pas le
cas. V.1.3. DIFFERENTS TYPES DE LA MAINTENANCE : V.1.3.1. MAINTENANCE
PREVENTIVE :
Maintenance effectuée selon des critères
prédéterminés, dans l'intention de réduire la
probabilité de défaillance d'un bien ou la dégradation
d'un service rendu.
V.1.3.1.1. Buts de la maintenance préventive
:
· Augmenter la durée de vie matérielle.
· Diminuer la probabilité des défaillances en
service.
· Diminuer les temps d'arrêts en cas de
révision ou de panne.
· Prévenir et prévoir les interventions de
maintenance corrective coûteuse.
· Améliorer les conditions de travail du personnel
de production.
· Faciliter les coûts de maintenance.
· Supprimer les causes d'accidents graves.
V.1.3.1.2-Maintenance préventive
systématique :
Maintenance préventive effectuée selon un
échéancier établi selon le temps ou le nombre
d'unités d'usage.
V.1.3.1.3-Maintenance préventive conditionnelle
:
Maintenance préventive subordonnée à un
type d'événement prédéterminé
(autodiagnostic, information d'un capteur, mesure d'une usure, etc.)
révélateur de l'état de dégradation du bien.
V.1.3.2. MAINTENANCE CORRECTIVE :


Maintenance effectuée après la
défaillance.


V.1.4. OPERATIONS DE MAINTENANCE :
V.1.4.1. OPERATIONS DE LA MAINTENANCE PREVENTIVE
:
Les trois premiers termes définis ci-après sont
représentatifs des opérations nécessaires pour
maîtriser l'évolution de l'état réel du bien,
effectuées de manière continue ou à des intervalles
prédéterminés ou non, calculés sur le temps ou le
nombre d'unités d'usage.
V.1.4.1.1. Inspection :
Activité de surveillance s'exerçant dans le cadre
d'une mission définie. Elle n'est pas obligatoirement limitée
à la comparaison avec des données préétablies.
V.1.4.1.2. Contrôle :
Vérification de la conformité à des
données préétablies, suivie d'un jugement. Le
contrôle peut:
· comporter une activité d'information.
· inclure une décision : acceptation, rejet,
ajournement.
· déboucher sur des actions correctives.
V.1.4.1.3. Visite de Maintenance :
Opération de Maintenance préventive consistant
en un examen détaillé et prédéterminé de
tout ou partie des différents éléments du bien et pouvant
impliquer des opérations de Maintenance de premier niveau. Certaines
opérations de Maintenance corrective peuvent être
effectuées suite à des anomalies constatées lors de la
visite proprement dite.
V.1.4.2. OPERATIONS DE LA MAINTENANCE CORRECTIVE :
V.1.4.2.1. Détection :
Action de déceler au moyen d'une surveillance accrue -
continus ou non- l'apparition d'une défaillance ou l'existence d'un
élément défaillant.
V.1.4.2.2. Localisation :
Action conduisant à rechercher précisément
l'élément ou les éléments par lequel ou pour les
quelles la défaillance se manifeste.


V.1.4.2.3. Diagnostic :
Identification de la cause de la ou des défaillances
à l'aide d'un raisonnement logique fondé sur un ensemble
d'informations provenant d'une inspection, d'un contrôle ou d'un test.
V.1.4.2.4. Dépannage (palliative) :
Action sur un bien en panne, en vue de le remettre
provisoirement en état de fonctionnement. V.1.4.2.5.
Réparation (curative) :
Intervention définitive et limitée de maintenance
corrective après défaillance.
V.1.5. ORGANIGRAMME DE LA MAINTENANCE :

Fig. V.1 : Organigramme de la
maintenance.
V.1.6. NIVEAUX DE LA MAINTENANCE :
La maintenance classe ses opérations en Cinque niveaux,
en fonction de leur grandeur et des délais de réalisation.


V.1.6.1. NIVEAU 1 :
Ce sont des réglages simples prévus par le
constructeur au moyen d'organes accessibles sans aucun démontage ni de
changement de l'élément. Ce type d'intervention peut être
effectué par l'exploitation sur place sans outillage spéciaux et
à d'instruction d'utilisation.
V.1.6.2- NIVEAU 2 :
Ce sont des dépannages par échange standard des
éléments prévus et des opérations mineures de la
maintenance préventive telle que le graissage, contrôle,
vérification. Ce type d'intervention peut être fait par un
technicien de qualification moyenne sur place avec outillage portable
défini par des instructions de la maintenance.
V.1.6.3- NIVEAU 3 :
Ce sont l'identification et le diagnostic des pannes, les
réparations par échange de l'élément.
Les réparations mineures et toutes les
opérations courantes de la maintenance préventive. Ce type de
maintenance peut être effectué par un technicien
spécialisé prévu à cet essai. Ainsi par des
appareils de réglage de contrôle, de vérification et de
bandes d'essai.
V.1.6.4- NIVEAU 4 :
Ce sont tous les travaux importants de maintenance
préventive et corrective à l'exception de la rénovation et
la construction. Ce niveau comprend aussi des réglages avec des
appareils de mesure et de contrôle utilisé pour la maintenance
éventuelle. Ce type d'intervention peut être effectué par
une équipe qui comprend un couvrement technique très
spécialisé et dans un atelier doté d'outillage
général.
V.1.6.5- NIVEAU 5 :
Ce sont des rénovations, des reconstructions et des
exécutive de réparations importantes confiées à des
ateliers extérieurs « le sous traitante ». Ce type de travail
peut être effectué avec les gens de construction et des moyens
définis en parallèle.


V.1.7. PROBLEMES DE LA MAINTENANCE : V.1.7.1. PROBLEMES
DE DOCUMENTATION :
Le manque de la documentation laisse le technicien sans
connaissance du matériel, le résultat est une mauvaise
identification de la panne, on peut ajouter que la maintenance a aussi un autre
problème très important c'est peu d'attention qui attribuent les
directions à cette structure.
V.1.7.2. PROBLEMES DE FORMATION :
Les ressources humaines resteront toujours un facteur de base
dans les domaines et très particulièrement dans les secteurs de
maintenance parce qu'une main bien formée exécute un travail bien
organisé avec un taux de rendement trop élevé.
V.1.7.3. PROBLEMES D'OUTILLAGE :
Le manque d'outillage ou bien un outillage de mauvaise
qualité peuvent être un mauvais facteur pour le déroulement
des travaux de maintenance.
V.1.7.4. PROBLEMES DE PIECE DE RECHANGES :
C'est un argument que se soit dans la grande entreprise ou dans
les ateliers de fabrication, se manque résulte de peu des pièces
sont fournies avec les machines.
V.1.7.5. PROBLEMES DES INFORMATIONS :
Le flot d'information doit être conçu pour
être au service de flot des produits, il doit en favoriser
l'écoulement et non de perturber:
· Ordonnance des ordres et ajustement de la capacité
pour les réaliser.
· Lancement au niveau de la cellule.
· Constitution des charges de travail pour chaque cellule
par période.
V.1.7.6. PROBLEME DE MANUTENTION :
La mauvaise manutention se pose comme problème en cas de
déplacement d'un organe ou lors d'une réparation sachant que cela
influe sur le temps de réparation.


V.2. MAINTENANCE DE L'ECHOGRAPHE :
V.2.1. RECEPTION DE L'ECHOGRAPHE :
La procédure de la réception de
l'échographe par le technicien de maintenance incluant :
· Prélèvement du numéro de
série de l'échographe, et vérification de la concordance
de ce dernier avec le numéro fourni par le constructeur.
· Vérification de la disponibilité de tous
les constituants de l'échographe.
· Contrôle de l'échographe sous tension
suivant un protocole de test de recette, incluant la vérification des
paramètres essentiels de l'échographe, à savoir :
- La vérification du moniteur.
- La vérification des sondes et des câbles.
- Le contrôle des paramètres physiques de l'image
(échelle de gris, uniformité de l'image,
résolution,...etc.).
· Vérification de la disponibilité de toute
la documentation associée à la machine, comprenant : - Un manuel
d'utilisation.
- Un manuel technique.
- Un protocole de contrôle de qualité.
- Un protocole de sécurité.
· Doit être établi un procès-verbal de
réception et mise en service de l'échographe
contrôlé, comprenant toutes les informations relatives à
l'échographe (fiche d'identité de l'échographe).
V.2.2. INSTALLATION DE L'ECHOGRAPHE :
V.2.2.1. AVANT LA LIVRAISON :
· Refaire le contrôle de l'échographe sous
tension, et vérifier la conformité de ce dernier.
· Effectuer une programmation de la console (programmation
des menus et des raccourcis) selon la spécialité du
médecin.
· Remplir une fiche technique de suivi de
l'échographe, incluant le model, le numéro du série, et
les informations concernant le client (nom, adresse,
spécialité,...etc.).
· Préparation de l'outillage nécessaire pour
l'installation.
· Prise de contact avec le client pour entamer la
procédure de livraison et d'installation.


V.2.2.2. LORS DE L'INSTALLATION DE L'ECHOGRAPHE :
La maintenance doit s'assurer de plusieurs conditions avant
l'installation de l'échographe :
· Vérification de la conformité des lieux de
l'installation (hygiène et propreté, espace et aération,
humidité,...etc.).
· Vérification de la conformité du
réseau électrique.
· Installation de l'échographe, présentation
et formation de l'utilisateur sur les différentes fonctions de
l'échographe.
· Configuration (des menus et des raccourcis) de
l'échographe selon les préférences du praticien.
· Créer une copie de sauvegarde du système
sur un support magnéto optique (disc backup).
· Etablir une fiche de travail d'installation contenant :
client, model, numéro du série, les différents
périphériques installés,...etc.) Pour constituer un
dossier de suivi et d'historique de l'échographe.
· Indiquer à l'utilisateur de l'appareil les
consignes de maintenance préventives fournis par le Constructeur
· Etablir un PV d'installation en présence du
praticien en indiquant toutes les recommandations pour un bon fonctionnement
(usage d'un onduleur, éviter l'usage d'équipement de haute
fréquence sur le méme réseau, assurer la maintenance
préventive indiquée,... etc.).
V.2.3. MAINTENANCE PREVENTIVE :
V.2.3.1. APRES L'INSTALLATION DE L'ECHOGRAPHE :
· Afin d'assurer un bon fonctionnement de
l'échographe, une maintenance préventive périodique doit
être appliquée suivant un planning préétabli
· Dans le but d'assurer une assistance continue afin de
permettre un usage optimal de l'échographe, et rendre l'environnement de
travail des praticiens et des patients plus confortables et plus sur.
· Un dossier doit être créé
contenant tous les documents établis, concernant chaque
échographe fourni. Ainsi, ces dossiers vont constituer une base de
données informatique pour permettre une bonne gestion de maintenance et
de suivi des échographes.
· Une base de données des défaillances
rencontrées avec leurs solutions est également établie,
afin d'évaluer les fréquences de répétitions des
défaillances et prévoir les maintenances nécessaires


V.2.3.2. LA PROCEDURE DE LA MAINTENANCE
PERIODIQUE DU GE VIVID 3N :
Service au temps indiqué
|
Quotidien
|
Hebdomadaire
|
Mensuel
|
Annuellement
|
Notes
|
Nettoyage des sondes
|
?*
|
|
|
|
*Ou avant chaque utilisation
|
Nettoyer les supports des sondes
|
?
|
|
?
|
|
|
Nettoyer le filtre d'air
|
|
|
?*
|
|
*Plus
fréquemment au besoin, selon l'environnement
|
Inspecter le câble principal AC
|
|
*
|
?
|
|
*Contrôle l'unitémobile
Hebdomadaire
|
Inspecter les câbles et les connecteurs
|
|
|
?
|
|
|
Nettoyer la console
|
|
|
?
|
|
|
Nettoyer le moniteur
|
|
|
?
|
|
|
Inspecter les roues, roulettes, freins et serrures de pivot
|
*
|
|
?
|
|
*Contrôle l'unitémobile
quotidienne
|
Vérifier le mouvement de pupitre de
commande
|
*
|
|
|
?
|
Contrôle courants de fuite de console
|
|
|
|
?
|
Aussi après la maintenance corrective.
|
Contrôle courants de fuite des
périphériques
|
|
|
|
?
|
Contrôle courants de fuite de la surface de la sonde.
|
|
|
|
|
Contrôle courants de fuite de la sonde d'Endocavity
(vaginal ou anal)
|
|
|
|
|
Comme prescrit en manuel de sonde
|
Contrôle courants de fuite de la sonde Transesphongeal
TEE
|
|
|
|
|
Comme prescrit en manuel de sonde
|


Contrôle courants de fuite de la sonde chirurgicale
|
|
|
|
|
|
Contrôle
d'exactitude de mesure
|
|
|
|
?
|
Aussi après la maintenance Corrective.
|
Contrôle de sonde/fantôme
|
|
|
|
?
|
Contrôle fonctionnels
|
|
|
|
?
|
Tab. V.1 : Programme périodique de l'entretien
de Vivid 3N.
V.2.3.3. CONTRÔLE DE L'ECHOGRAPHE AU QUOTIDIEN
:
1. Inspection des sondes (vérification de l'état
de l'enveloppe de la sonde, les félures et les chocs).
2. Inspection des cables (vérification de l'état
du cable de la sonde et de l'alimentation de l'échographe)
3. Vérification de la propreté de
l'échographe.
4. Vérification du bon fonctionnement du moniteur de
l'échographe (pas de messages d'erreurs, luminosité et contraste
réglés, ...etc.).
5. Vérification de la qualité d'enregistrement et
de l'impression.
V.2.3.4. MAINTENANCE PREVENTIVE ANNUELLE DE L'ECHOGRAPHE
: Avant toute intervention, l'appareil doit être
éteint.
V.2.3.4.1. Contrôle générale de
l'échographe : V.2.3.4.1.1. Préparation :
1- Nettoyage de l'échographe (capot, clavier,
moniteur,... etc.).
2- Nettoyage et vérification de l'aspect
général des sondes et leurs cables.
3- Nettoyage du filtre et l'intérieur de la cage.
4- Nettoyage du dispositif de navigation (la boule
traçante ou trackball).
V.2.3.4.1.2. Contrôle mécanique
:
1- Le moniteur (vérification de la bonne fixation du bras
manipulateur, les fixations et les verrouillages).
2- Vérification du panneau principal.
3- Tester l'efficacité des verrouillages des roues.


V.2.3.4.1.3. Contrôle électronique
:
1- Contrôle de l'état du cable secteur
d'alimentation électrique.
2- Vérifier la mise à la terre de l'appareil.
3- Vérifier le bon fonctionnement des ventilateurs.
4- Vérifier que durant la phase d'initialisation, aucun
message d'erreur n'apparait.
5- Effectuer un teste de sécurité.
V.2.3.4.1.4. Contrôle de fonctionnement
:
1- Vérification de la date et heure et modification si
nécessaire.
2- Effectuer la procédure de
démagnétisation de l'écran.
3- Vérification des touches du panneau de commandes
4- Vérifier le bon fonctionnement de la boule
traçante en effectuant des mesures.
5- Vérifier la qualité de l'impression des
reprographes noirs et couleur.
6- Vérifier le fonctionnement de la pédale.
V.2.3.4.2. Contrôle de performance de l'image :
V.2.3.4.2.1. Contrôle des sondes échographiques :
La sonde constitue le maillon essentiel de la chaine
échographique, elle conditionne en effet la qualité de
l'image.
> Contrôle de l'enveloppe de la sonde
:
1. Vérification de l'étanchéité de
la sonde (taches blanches au niveau de l'écran : bulles d'airs au niveau
des cristaux).
2. Vérification de la membrane de la sonde.
> Contrôle des cristaux de la sonde
:
1. Mettre du gel sur la membrane de la sonde.
2. Augmenter le gain dans la zone proximale.
3. Faire translater sur le long de la surface de la sonde un
trombone. Si à un moment lors de la translation, on ne voit plus le
trombone dans le champ proximal à l'endroit du passage, il y a un
défaut au niveau des cristaux ou de la membrane.


V.2.3.4.2.2. Le fantôme :
Le fantôme d'échographie est un dispositif qui
simule le corps humain pour faire le contrôle qualité image, il
possède les mêmes caractéristiques physiologiques que les
tissus humains et permet grâce à différents dispositifs de
contrôler les performances de l'échographe.
L'utilisation du fantôme, pour le contrôle
qualité en imagerie répond à la nécessité de
pouvoir disposer d'une référence afin de toujours exprimer les
performances d'un appareil en fonction de critères objectifs.
V.2.3.4.2.3. L'image échographique :
Les paramètres à évaluer lors du
contrôle qualité de l'image doivent être significatifs, ils
doivent tenir compte des besoins du milieu médical et permettre
d'anticiper toutes dérives.
Nous devons vérifier :
1. L'uniformité de l'image.
2. La profondeur de pénétration.
3. La résolution latérale.
4. La résolution axiale.
5. La linéarité spatiale.
6. La zone kystique.
7. L'échelle de gris.
8. La zone morte.
V.2.3.4.2.3.1. Uniformité de l'image :
S'assurer que la sonde produit une image de méme aspect,
en terme de brillance et de contraste, dans tout le secteur
échographique.
> Méthode :
L'évaluation de l'uniformité de l'image s'effectue
en identifiant toute modification de la texture du tissu et en recherchant s'il
y a des lignes horizontales et/ou verticales noires.
> Procédure :
? La profondeur doit être ajustée de façon
à ce que l'image perceptible remplisse le cône
échographique.
·


L'axe du faisceau doit se trouver dans le plan perpendiculaire
à l'axe ou au plan cible, de façon à obtenir un contraste
maximal de l'image et une amplitude maximale de l'écho ultrasonore.
· Sélectionner une focalisation maximale pour
obtenir une résolution optimale sur l'ensemble de l'image
· Geler l'image sur l'écran et faire une copie.
· Noter sur la fiche de contrôle la valeur :
- Image très uniforme.
- Uniformité moyenne et acceptable.
- Manque d'uniformité importante.
V.2.3.4.2.3.2. Profondeur de pénétration
:
Valeur des profondeurs (maximales et minimales) de
détection d'un obstacle obtenu en faisant varier les conditions
expérimentales.
> Méthode
La profondeur de pénétration maximale est en
mesurant la profondeur dans le fantôme à partir de laquelle
l'écho ultrasonore disparait.
> Procédure
· La profondeur doit être ajusté de
façon à ce que l'image perceptible remplisse le cône
échographique.
· L'axe du faisceau doit se trouver dans le plan
perpendiculaire à l'axe ou au plan cible, de façon à
obtenir un contraste maximal de l'image et une amplitude maximale de
l'écho ultrasonore.
· Sélectionner une focalisation maximale pour
obtenir une résolution optimale sur l'ensemble de l'image.
· Ajuster l'échographe pour visualiser la pleine
profondeur du fantôme. « Les échos de tissu près du
fond fantôme s'effacent dans le bruit ».
· Geler l'image sur l'écran et faire une copie.
· Noter sur la fiche de contrôle la profondeur
maximale de pénétration (cm).


V.2.3.4.2.3.3. Résolution latérale
:
Le pouvoir de résolution latérale est la mesure de
la largeur d'un objet situé perpendiculairement à l'axe du
faisceau ultrasonore, que l'appareil peut séparer.
> Méthode
La résolution est déterminée de
manière indirecte, en mesurant la largeur de la cible à trois
profondeurs différentes : proximales, moyenne et distale.
> Procédure
? Prendre les réglages utilisés dans le
contrôle l'uniformité de l'image échographique.
· Ajuster la profondeur de telle manière à ce
que les cibles verticales du fantôme se retrouvent au centre de
l'image
· Placer l'image des fils au milieu de l'image et effectuer
un zoom sur les fils à contrôler.
· Ajuster la zone focale le gain sur le groupe de fils
à contrôler afin d'obtenir les meilleures résolutions.
· Effectuer la mesure de la résolution
latérale sur le fil choisi :
· Cible 1en zone proximale.
· Cible 2 en profondeur moyenne.
· Cible 3 en zone distale.
· Geler l'image sur l'écran et faire une copie.
· Noter la valeur de la profondeur (cm) et de largeur (mm)
de la cible sur la fiche de contrôle.
V.2.3.4.2.3.4. résolution axiale :
Le pouvoir de résolution axiale est la distance
séparant deux objets situés sur l'axe du faisceau ultrasonore,
que l'appareil peut séparer.
> Méthode
Le groupe de cibles pour effectuer la vérification de
la résolution axiale est composé de cinq cibles disposées
de manière verticale et à des distances de plus en plus proches :
2mm/1mm/0.5mm/0.25mm. La résolution axiale de l'échographe est
déterminée en observant deux cibles proches l'une de l'autre et
sans qu'elles se touchent.


> Procédure
· Prendre les réglages utilisés dans le
contrôle de l'uniformité de l'image échographique.
· Régler l'axe du faisceau acoustique pour que
celui-ci se trouve dans un plan perpendiculaire à l'axe ou au plan de la
cible et de façon à obtenir un contraste maximal de l'image et
une amplitude maximale de l'écho ultrasonore.
· Ajuster la profondeur au-dessus du groupe de fils
choisi en fonction de la fréquence de la sonde.
· Ajuster la zone focale sur le groupe de fils à
contrôler pour obtenir les meilleures résolutions et effectuer un
zoom.
· Geler l'image sur l'écran et faire une copie.
· Déterminer la résolution axiale en
essayant de trouver les deux points cibles du groupe ayant le plus petit
espacement vertical détectable et sans recouvrement de ces deux cibles
(une ligne horizontale doit pouvoir être tracée entre les deux
cibles consécutives sans que cette ligne touche les deux cibles).
· Effectuer la mesure de la résolution axiale sur le
dernier fil séparé et enregistrer celle-ci sur la fiche de
contrôle
· Noter la& résolution axiale sur la fiche de
contrôle :
· Résolution axiale G3 situé à 3cm de
profondeur.
· Résolution axiale G8 situé à 8cm de
profondeur.
· Résolution axiale G14 situé à 14cm
de profondeur.
V.2.3.4.2.3.5. linéarité spatiale
(distance)
La vérification des distances consiste à mesurer
la distance à l'aide d'un compas électronique entre deux cibles
sélectionnées et à comparer ensuite cette valeur à
la distance réelle séparant ces deux cibles.
> Méthode
Le contrôle de la linéarité spatiale
consiste à vérifier la précision des mesures de distances
verticales et horizontales, à l'aide du compas. Il s'agit de comparer la
valeur mesurée entre deux cibles avec la distance réelle qui les
séparent.
> Procédure : Distances verticales
:
· positionner les cibles verticales au centre de
l'image.
· Positionner la sonde de manière perpendiculaire
à la surface du fantôme afin d'optimiser la qualité de
l'image.
·


Ajuster les réglages afin que la qualité image
visualisée soit la meilleure possible (focale, profondeur, gain,
etc.).
· Geler l'image sur l'écran et faire une copie.
· Mesurer la distance verticale entre 2 cibles.
· Noter sur la fiche de contrôle les distances
mesurées et les valeurs réelles (mm).
Distances horizontales :
· visualiser les cibles horizontales situées dans le
champ proximal.
· Positionner la sonde de manière perpendiculaire
à la surface du fantôme afin d'optimiser la qualitéde
l'image.
· Ajuster les réglages afin que la qualité
image visualisée soit la meilleure possible (focale, profondeur, gain,
etc.).
· Geler l'image sur l'écran et faire une copie.
· Mesurer la distance entre 2cibles.
· Noter sur la fiche de contrôle les distances
mesurées et les valeurs réelles (mm).
· Répéter la procédure pour les cibles
horizontales dans le champ distal.
V.2.3.4.2.3.6. zone kystique :
Ce contrôle est l'évaluation des distorsions
géométriques due à la présence de kyste en
sélectionnant sur l'écran le plus petit kyste qui peut être
visualisé, et l'évaluation de l'image du kyste se fait selon les
critères suivants :
· forme : mesurer la hauteur et la largeur du kyste.
· bordure : les bordures du kyste doivent être bien
définies.
· Texture : l'intérieur du kyste ne doit pas
transmettre d'écho ultrasonore. > Méthode
Sélectionner sur l'écran le plus petit kyste qui
peut être visualisé dans chaque groupe de kystes et faire
l'évaluation de la structure kystique selon les critères
énoncés.
> Procédure
· Sélectionner un groupe de kystes.
· Ajuster les réglages afin que la qualité
image visualisée soit la meilleure possible.
·


Positionner la sonde de manière perpendiculaire à
la surface du fantôme afin d'optimiser la qualité de l'image.
· Geler l'image sur l'écran et faire une copie.
· Evaluer le plus petit kyste visible selon les chiffres
suivants :
· Pas de distorsion = 1.
· Faible distorsion = 2.
· Distorsion importante = 3.
· Présence de bruit = 4.
· Noter le résultat sur la fiche de contrôle
(mm).
· Répéter pour les kystes situés
à d'autres profondeurs :
· Kystes G3 situés à 3 cm de profondeur.
· Kystes G8 situés à 8 cm de profondeur.
· Kystes G14 situés à 14 cm de profondeur.
V.2.3.4.2.3.7. Echelle de gris :
Le contrôle de l'échelle de gris consiste à
vérifier si les quatre niveaux de gris du fantôme qui sont
visibles sur l'écran au niveau des cibles.
> Procédure :
· Visualiser les quatre cibles d'échelle de gris.
· Observer la différence dans leurs niveaux.
· Ajuster les réglages afin que la qualité
image visualisée soit la meilleure possible (focalisation,
gain,....).
· Geler l'image sur l'écran et faire une copie
· Noter sur la fiche de contrôle les niveaux de gris
A, B, C, D correspondants aux cibles 1, 2, 3 et 4 (il y a 4 niveaux de
noircissement A, B, C, D allant du noir au blanc).
V.2.3.4.2.3.8. Zone morte :
La zone morte est la zone la plus proche de la surface de
pénétration du faisceau ultrasonore, c'est la zone proximale.


> Méthode :
La zone morte se mesure en déterminant la profondeur de
la cible visible la plus proche de la sonde. > Procédure
:
· Diminuer la profondeur d'image au minimum.
· Placer l'image du groupe de fils au milieu de l'image.
· Visualiser le groupe de fils de la zone morte.
· Ajuster les réglages afin que la qualité
image visualisée soit la meilleure possible.
· Geler l'image sur l'écran et faire une copie.
· Déterminer la profondeur du fil visible le plus en
surface.
· Mesurer la zone morte.
· Noter cette profondeur sur la fiche de contrôle
(mm).
V.2.3.4.3. Test de sécurité
électrique :
Il ne peut y avoir de contrôle qualité en
matière d'échographie sans considérer la
sécurité électrique. Les tests de sécurité
électrique comprennent :
· L'inspection visuelle du bon état externe des
cables d'alimentation et des connecteurs.
· Effectuer les tests spécifiques à l'aide
d'un testeur approprié (Il en existe plusieurs marques sur le marche :
BIOTEK, METRON, etc.
· La mesure porte sur trois points essentiels :
Mesure de la résistance de terre :
C'est la résistance du conducteur de terre sous un courant de 1
ampere. Elle ne doit pas dépasser 0.2 ohms.
Mesure de la résistance d'isolement :
L'appareil étant sous tension la valeur mesurée doit
etre au moins égale à 50 méga ohms.
Mesure des courants de fuite : L'appareil sous
tension est raccordé à l'ensemble des périphériques
(sonde, reprographes, magnétoscope,.....etc.)
Ce contrôle doit être tres rigoureux pour les sondes
endocavitaires du fait de leur mode d'utilisation


V.2.4. MAINTENANCE CORRECTIVE : V.2.4.1. AVANT
L'INTERVENTION :
- Nous devons vérifier :
· Si le problème n'est pas du à une
défaillance du réseau électrique ou un mauvais usage de
l'onduleur électrique.
· Si le problème n'est pas du à une nouvelle
installation d'un équipement de haute fréquence à
proximité de l'échographe.
· S'il s'agit d'un problème intermittent le
maintenancier demande à l'utilisateur de prendre un cliche quand le
problème se présente.
V.2.4.2. LORS DE L'INTERVENTION :
- Vérifier l'état des lieux :
· Effectuer les tests de conformité des
réseaux électrique.
· S'assurer de l'absence de source de perturbation
électromagnétique.
· Faire une simulation du problème rencontré
avec l'utilisateur afin d'isoler la défaillance.
· Déconnecter tous les périphériques
de la machine : imprimantes, magnétoscope, ECG, etc. - S'il n'y a aucun
affichage sur l'écran, et aucune LED (lampe témoin) ne
s'allume.
· Vérifier l'alimentation électrique en
testant toutes les tensions au niveau de la sortie de chaque bloc de
l'alimentation, et les comparer avec les tensions d'alimentation fournit par le
fabricant.
· Si l'alimentation est intacte, vérifier le
moniteur en se référant à l'organigramme de contrôle
du moniteur (voir Fig. V.2. page 129).
· Sinon, changer le/les blocs d'alimentation
défectueux et voir le résultat.
- Si une image s'affiche sur l'écran, essayé de
résoudre le problème sans ouvrir la machine :
· Dans le cas d'un problème dans la partie soft de
la machine, une réinitialisation à l'aide du support de
sauvegarde (Backup) sera effectuée.
· Vérifier le réglage du moniteur :
luminosité et contraste.
· Vérifier la compatibilité des sondes avec
la machine.
· Confirmer le résulta de l'auto test de la machine
(auto diagnostic) : lire les codes et messages d'erreurs, et voir leur
concordance avec l défaillance.
· Vérifier l'excitation des sondes : l'image doit
être saturée en mettant une pièce de monnaie sur l surface
de la sonde.
·


Essayer les sondes sur les différents connecteurs
· Balayer l'image linéaire et convexe pour toutes
les sondes.
· Voir si le problème est indifférent dans
tous les modes B, TM...etc.
· Voir s'il y'a une relation entre le problème et
les différentes fonctions dans le menu : densité, rehaussement
des contours, gamme dynamique...etc.
· Modifier les valeurs du STC (gain étagé)
avec les curseurs et dans le menu, et voir leur influence sur l'image.
· Varier la valeur de la puissance acoustique et voir si
l'image change.
· Exécuter le programme de diagnostics
installé sur la machine et confirmer le problème. - - Si la
procédure de maintenance sans ouverture de la machine échoue, le
maintenancier doit suivre une deuxième procédure qui
nécessite :
· L'ouverture de la machine : l'accès aux
différentes cartes de la machine n'est possible qu'après
l'ouverture.
· Après l'exécution du programme de test et
voir localiser la/les cartes susceptibles d'être défectueuses,
remplacer la/les avec de nouvelles cartes, et voir le résultat.
- Si la procédure de l'échange standard des cartes
ne donne pas de résultats favorables, le maintenancier doit :
· Déconnecter toutes les cartes.
· Nettoyer et vérifier toutes les connexions
(connecteurs et nappes).
· Reconstituer la machine avec une configuration minimale
comprenant uniquement 03 unités :
· La carte CPU.
· La carte d'unité de contrôle de l'Emission /
Réception.
· La carte d'interface de connexion arrière.
· Redémarrer la machine et voir le
résultat.
· Si le problème n'apparaît pas,
procéder à l'ajout des autres cartes ne par une, pour
détecter celle qui engendre le problème, dans l'ordre suivant
:
· La carte PBCNN PWB : connecteur de sonde.
· La carte générateur d'impulsions HV de la
sonde (pulser).
· La carte de récepteur des signaux d'écho de
retour (Receive).
· La carte d'unité de pré amplification des
signaux.
· La carte d'unité de contrôle du panneau de
commande.
· La carte d'unité traitement du signal pour mode
bidimensionnel B.
· La carte d'interface de connexion des
périphériques : ECG.
· Si, par contre, le problème persiste, donc l'une
de ces cartes connectées est Défectueuse
· Le maintenancier doit relancer le programme de diagnostic
de la machine avec cette configuration minimale et voir les codes et les
messages d'erreurs.
· Procéder à l'échange standard de ces
cartes une par une, pour localiser la carte défaillante.
· Refaire une auto diagnostic, après avoir
changé la carte défectueuse pour s'assurer que le problème
à été réglé.
Remarque :
· On ne doit jamais faire une opération de connexion
ou de déconnexion de cartes tant que la machine est sous tension.
· Eviter les contacts directs des circuits
intégrés et des connecteurs des cartes avec les mains (risque de
destruction des circuits sous l'effet de l'électrostatique), maintenir
toujours les cartes par les extrémités.
V.2.4.3. CONTRÔLE DU MONITEUR :


Pour le contrôle du moniteur, nous devons suivre
l'organigramme suivant :

Fig. V.2 : Contrôle du
moniteur.
>


Après le rétablissement de l'échographe,
un contrôle de qualité doit etre effectué (voir le
contrôle des performances que nous avons expliqué
précédemment), pour vérifier si la qualité des
images obtenues n'a pas été atteinte.
> Un rapport d'intervention doit etre établi
comprenant toutes les informations relatives aux opérations
effectuées :
· Les cartes remplacées.
· La date et la durée de l'intervention.
· Les informations concernant l'échographe et le
client (model de l'écho, numéro de série, les options
disponibles sur l'échographe, le nom du client, l'adresse, des
remarques,...etc.).
V.2.5. PROPOSITIONS POUR DIMINUER LES ARTEFACTS :
Nous avons vu dans le troisième chapitre que les
artéfacts sont des phénomènes physiques modifient les
images échographiques, alors, pour cela nous allons proposer quelques
solutions pour les diminuer. Les artéfacts apparus sont liés
à plusieurs causes :
> Artéfacts liés à la
différence physique des tissus rencontrés
Pour ces artéfacts, l'utilisation du gel permet
d'éliminer l'air entre la sonde et la peau, ainsi l'artéfact de
réverbération sera probablement éliminé. Le choix
de la sonde suivant l'examen pratiqué est aussi très
important.
> Artéfacts liés à la
technologie des capteurs et de l'échographe
Pour ces artéfacts, le bon réglage (contraste et
gain) de l'appareil ainsi que le choix approprié de la sonde suivant
l'organe exploré est nécessaire.
> Artéfacts liés au dysfonctionnement
de l'appareil et ou panne de logiciel
Pour ces artéfacts, un contrôle journalier de
l'appareil et des sondes ainsi qu'un contrôle qualité annuellement
est nécessaire.
> Artéfacts liés à
l'environnement
Pour ces artéfacts, des filtres secteur et si
nécessaire un blindage style «cage de Faraday»dans la
pièce de l'échographe sera à installer.


V.2.6. MAINTENANCE DE LA SONDE :
V.2.6.1. CONTRÔLE DE LA SONDE :
Etape
|
Article
|
Description
|
1
|
Support de sonde
|
contrôler s'il n'y a aucune trace de gel sur les supports
de sonde, nettoyer les
supports de sonde avec l'eau chaude et un tissu humide pour
enlever toutes les traces de gel (le trempage peut titre exigé pour
enlever le gel excessif).
|
2
|
Sondes
|
· Examiner toutes les sondes pour la corrosion et
l'altération sur les lentilles, le câble et le connecteur.
· Enlever la poussière à l'intérieur
des prises.
· Vérifier que les doigts d'IEM autour de la prise
de la sonde et de connecteur de sonde sont intacts.
· Vérifier la partie mécanique `externe' de
la sonde.
· Exécuter un contrôle visuel des prises des
sondes et de connecteur avant de relier une sonde.
· Vérifier que le système identifie
correctement toutes les sondes.
|
|
Tab V. 2 : Contrôle des
sondes
V.2.6.2. MANIPULATION DE LA SONDE :
Toutes les sondes Vivid 3N Pro/Expert sont conçues et
fabriquées pour fournir le service sans panne et fiable.
Pour assurer ceci, la manipulation correcte des sondes est
importante et les points suivants devraient titre notés :
· Ne pas laisser tomber une sonde ou ne pas la frapper
contre une surface dure, cela peut endommager les éléments de
sonde et l'objectif acoustique, ou peut fendre le logement.
· Ne pas employer une sonde fondue ou endommagée.
· Exécuter un contrôle visuel des goupilles de
sonde et des douilles de système avant le branchement de la sonde
· Éviter de tirer, pincer ou nouer le câble de
sonde, puisqu'un câble endommagé peut compromettre la
sûreté électrique de la sonde.
·


Pour éviter la chute de la sonde tombant accidentellement,
ne pas laisser les câbles de sonde devenir empêtrés avec, ou
être attrapés dans les roues du système.
· Protéger la sonde en déplaçant
l'unité.
· Employer un tissu mou et une eau chaude et savonneuse
pour nettoyer la sonde.
V.2.6.3. NETTOYAGE DE LA SONDE :
> Instructions générales :
Ne pas nettoyer ou immerger les sondes en utilisant un des
produits suivants :
- Acétone.
- Chlorure d'ammonium.
- Alcool, éthanol, isopropanol, ou méthanol.
- Eau javel. - Détersif. - Peroxyde
d'hydrogène.
- Iode.
- Acide parahydroxybenzoïque.
- Vera d'aloès, parfum, lanoline, ou huile
minérale.
· Ne pas imbiber ou essuyer les lentilles de sonde avec
aucun produit énuméré ci-dessus.
· Suivre les instructions de soin assurées avec
chaque sonde. Afin de désinfecter ou stériliser les sondes sans
les endommager :
- Employer la stérilisation de gaz d'une marque
célèbre, stériles, pyrogène-libres de sondes
utilisées pour la chirurgie.
- Employer la stérilisation chimique froide
appropriée pour les dispositifs médicaux en plastique. -
Éviter le nettoyage et le stockage avec la température plus de
60C (140F).


> Nettoyage et stériisation de la sonde
:
Etape
|
Description
|
1
|
Pour se protéger contre les maladies sang-soutenues,
porter les gants jetables approuvés et nonallergiques.
|
2
|
Ne pas immerger le connecteur dans une solution. Employer les
serviettes de nettoyage de sonde.
Laver la sonde et le câble dans la solution chaude de savon
et de l'eau (au-dessous de 80F). Utiliser seulement le savon non-abrasif
doux.
|
3
|
Suivre les instructions de la stérilisation froide du
fabricant, pour désinfecter la sonde, y compris le temps de
concentration et de trempage ; 10 minutes est une période de
désinfection typique.
|
4
|
Suivre l'étape 3 pour une durée beaucoup plus
longue pour stériliser la sonde, 10 heures est une durée chimique
froide typique de stérilisation.
|
5
|
Si complet, rincer complètement les lentilles
lavées dans l'eau claire. Appliquer l'eau distillée
stérile pendant au moins 60 secondes. Air sec.
|
6
|
Contrôler la lentille du cassage et l'isolation de
câble pour la séparation.
|
7
|
Stocker la sonde dans son boîtier portatif.
|
Tab V. 3 : Nettoyage et stériisation de la
sonde. V.2.6.4. TEST DU COURANT DE FUITE DE LA SONDE : o
Définition
Cet essai mesure le courant qui coulerait vers le fil de terre
(de n'importe quelle sonde) à travers le patient examiné, et qui
devient mise sur la terre en touchant une autre surface mise sur la terre.
o Procédé
générale
Les mesures devraient être faites avec la terre ouverte
et fermée, avec la ligne de puissance polarité normale et
être renversées, et avec l'unité mise hors tension et mise
sous tension. Pour chaque combinaison, la sonde doit être active pour
trouver la condition du cas le plus mauvais.

Fig. V. 3: Installation pour le Teste de courant de
fuite de la sonde.
Remarque :
- Chaque sonde aura une certaine quantité de courant de
fuite, selon sa conception. Les petites variations des courants de fuite de
sonde sont normales d'une sonde à une autre.
- D'autres variations résulteront des différences
de tension secteur et la place de fil de teste. > Test sans
adaptateur de sonde :

Fig. V. 4 : Test sans adaptateur de
sonde.


> Suivre ces étapes pour examiner chaque
capteur pour le courant de fuite :
1. Arrêter l'unité Vivid 3N Pro/Expert.
2. Brancher l'unité dans le multimètre, et le
multimètre avec la sortie de prise AC.
3. Brancher la sonde externe dans le connecteur externe du
multimètre.
4. Fixer le commutateur de la "FONCTION" du multimètre
dans la position externe.
5. Relier la sonde pour le test au connecteur de la console.
6. Placer correctement la sonde à savoir le plat
d'exploration baignée dans le bain salin.
7. Mettre sous tension l'unité pour la première
partie; l'arrêter pour la deuxième moitié.
8. Appuyer sur le commutateur d'ISO TEST et enregistrer la
lecture courante la plus élevée
9. Suivre les conditions de test pour chaque capteur.
10. Garder un disque des résultats.
V.2.7. INSTALLATION DU LOGICIEL :
Normalement le système Vivid 3N est fourni du logiciel
par le fabricant. Dans certains cas, il est nécessaire de
réinstaller le logiciel (par exemple, après remplacement du
Processeur BE). L'installation du logiciel est montrée dans le tableau
ci-dessous.
Etape
|
Résultat prévu
|
1
|
Appuyer sur le bouton 'Eject' de la commande de CD et enlever
tout média si présent.
|
Le lecteur CD s'ouvre.
|
2
|
Insérer le CD équipé du logiciel kit, et
appuyer le bouton `Eject' encore.
|
le lecteur CD chargera le CD de logiciel.
|
3
|
Maintenir le bouton `marche/arrét' pendant 5 secondes pour
arrêter le système.
|
Les options d'arrêt sont montrées sur
l'écran.
|
4
|
Choisir l'arrêt complet (Full shutdown).
|
La mise hors tension de système.
|


5
|
Maintenir le bouton `marche/arrét' pendant trois
secondes
|
Le mise sous tension du système et quand le
démarrage du CD est complet, le message suivant est montré :
A. Instal Vivid 3 Software.
B. Service Tools.
C. Exit Without Action.
|
|
|
Choisir l'option A : Install Vivid 3 software.
|
6
|
Appuyer sur entrer.
|
Le CD commence le procédé d'installation du
logiciel.
Un message est montré sur l'écran vous incitez
à appuyez 'Eject' et enlever le CD, puis appuyer `CTRL + ALT + DELETE'
pour recharger le système.
|
7
|
Appuyer sur `Eject' et enlever le CD. Appuyer sur
'CTRL+ALT+DELETE'.
|
Le système redémarre.
|
8
|
Suivre les instructions sur l'écran, en appuyant sur OK
(ou cancel) une fois incité.
|
- La machine exécute 4 redémarrages avant
d'accomplir l'installation. Le procédé d'installation prendra
entre 20 et 50 minutes.
-Ne pas essayer d'arrêter l'installation avant
accomplissement !
-Quand le procédé d'installation est complet, le
système sera en mode d'affichage régulier (écran choisi de
sonde).
-Note : Si c'est une nouvelle version de logiciel, une plaque de
contrôle adhésive est fournie avec le CD de logiciel
adhèrent le plat en position appropriée sur la couverture en
métal sous le pupitre de commande.
|
Tab V. 4 : la procédure d'installation du
logiciel.


CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons commencé par les notions de
base à la maintenance. En l'occurrence ses objectifs, ses
différents types et les problèmes de maintenance.
En ce qui nous concerne nous avons comme problème le
manque de documentation technique indispensable pour notre étude.
Après la réception et l'installation de
l'échographe, une maintenance préventive annuelle doit être
appliquée pour garantir son bon fonctionnement.
La sonde est l'élément indispensable et le plus
couteux de l'échographe. Pour cette raison, nous en avons beaucoup
parlé de cette sonde, notamment comment la manipuler, la nettoyer et
tester son courant de fuite.




Notre travail intitulé : Etude d'un
échographe : GE Vivid 3N ProExpert a pour but d'éclairer tout
lecteur intéressé à comprendre les problèmes qui
peuvent surgir à l'échographe en général, et
l'échographe GE Vivid 3N en particulier.
Notre mémoire a commencé par
l'étude des ultrasons qui sont la base de la technique
d'échographie. En suite, nous avons
détaillé la technicité de la sonde.
Aussi, nous avons étudié la
technique Doppler qui se réfère à l'examen
cardio-vasculaire.
Ayant développé ces notions de
base, dès lors, nous avons abordé l'échographe en question
: GE Vivid 3N, commençant par un synoptique général de
l'échographe. Suite à ça, la présentation du GE
Vivid 3N.
Tenant compte de l'avarice des fabricants et
aux trop d'informations à traiter, l'étude technique comporte
plusieurs informations de différents types et se veut un
référentiel pour nous tout d'abord et nos collègues qui
veulent apprendre l'échographe en général et le GE Vivid
3N en particulier.
En vue d'une meilleure compréhension de
notre étude, une réalisation pratique en est rajoutée plus
en détail dans notre mémoire. Réalisation intitulée
: Réalisation d'un prototype de la sonde échographique.
La partie maintenance en est essentielle dans
tous travaux, nous avons inclus une partie maintenance résumant toutes
les taches de maintenance que ce soit préventive ou curative que doit
prendre en considération le technicien spécialisé de
maintenance.
Enfin, Nous souhaitons que notre
présent mémoire puisse servir d'outil de travail pour les
étudiants successeurs, ainsi que pour les techniciens de maintenance de
l'échographe. Aussi nous souhaitons que d'autres mémoires sur
l'échographe s'y ajouteront à l'avenir afin de suivre les
évolutions et les progrès sans cesse croissants de
l'Echographe.

ANNEXE A
· 1794 : Expériences de Lazzaro Spallanzani sur les
chauves souris
· 1822 Daniel Colladon, Physicien suisse utilise, une
cloche sous-marine pour mesurer la vitesse du son dans l'eau sur le lac de
Genève
· 1877 Lord Rayleigh (Angleterre) publie le fameux
traité "The Theory of Sound" (la Théorie du Son) dans lequel sont
décrits les principes fondamentaux de la physique des vibrations sonores
(ondes), leur transmission et réflexion.
· 1880 Piézo-électricité P. &
J. Curie
· 1883 l'invention du sifflet à ultrasons par le
physiologiste anglais Francis Galton
· 1912 (1 mois après le naufrage du Titanic) L.
F. Richardson soumet auprès du bureau des brevets britanniques le
premier brevet pour un écho-radar sous-marin appelé SONAR (Sound
Navigation Ranging).
· 1917 : Applications sous-marines des ultrasons
· 1918 Brevets sur les transducteurs (Sonar) Paul
Langevin
· 1920 Premier rapport sur les effets biologiques RW
Wood + AL Loomis
· 1928 Premières applications médicales
suggérées
· 1932 Hyperthermie thérapeutique H.
Freundlich
· 1933 Première évocation de
thérapie du cancer A. Szent-Györgyi
· 1942 Karl Theodore Dusík, psychiatre
Autrichien, publie un article sur "Hyper phonographie du cerveau". Il est
considéré comme le premier médecin qui a utilisé
les ultrasons pour le diagnostic médical. . 1942 Ultrasons
focalisés haute intensité (H.I.F.U.) J.G. Lynn
? 1952 Wild et Reid publient les premières images 2D
cliniques.
? 1958 Ian Donald, (Écosse), publie le premier article sur
les ultrasons obstétriques dans le Lancet: «Investigation of
Abdominal Masses by Pulse d'Ultrason ».
? 1961 Utilisation du premier système à ultrasons
pour des images de fétus.
? 1972 en Europe, envolée de l'emploi des ultrasons comme
outil diagnostique et fondation de la "European Federation of Societies for
Ultrasound in Medicine and Biology"
? 1987 utilisations routinières du Doppler couleur
? 1990 Doppler duplex
A.2-Paramqtres physiques d'une onde
ultrasonore
Soit une onde ultrasonore de fréquence f, période
T=1/f, intensité I, soit un milieu de compressibilité ì,
de densité ñ, d'élasticité E, nous avons :
- vitesse de propagation :
C=vE/ñ =?1/uñ ; ñC2/E=1
; ñìc2=1
-amplitude des particules :
a= A0 sin ùt ; ù= 2ð ; f =2ð/T
-vitesse des particules :
v= v0 cos ùt ; v0 = A0 ù
-pression:
p= P0 cos ùt; P0 = (A0 ù)/(ìc)=V0
/ìc= f0 V0 -intensité (puissance par unité de
surface): I= 1/2 ñ c ù2 A02
A.3- Matériaux piézo-électriques
A.3.1-Les cristaux
Le cristal piézo-électrique le plus connu est le
quartz, mais ses propriétés sont peu attrayantes pour les
applications des transducteurs médicaux, son impédance acoustique
est relativement élevée et son coefficient de couplage est
très faible.
D'autres cristaux, tels que le niobate de lithium (LiNbO3) ou
la tantalite de lithium (LiTaO3) affichent des valeurs de kt plus
élevées. Le cout élevé est la fragilité de
ces cristaux que l'on ne les retrouve peu dans les produits actuels.
Ils sont cependant utilisés en laboratoire dans des
dispositifs à très haute résolution pour des raisons
essentiellement technologiques.
A.3.2-Les polymères
Ils se caractérisent par une faible impédance et
ils sont donc supérieurs à ce point de vue. Cependant
jusqu'à une période récente, leurs coefficients de
couplages étaient bien plus faibles que ceux des céramiques.
L'amélioration des procédés de fabrication et plus
particulièrement ceux des copolymères a abouti à des
valeurs de kt de l'ordre de la moitié de ceux obtenues avec des
céramiques. Les transducteurs à base de copolymères ont
aujourd'hui des performances qui s'approchent de celles des capteurs à
céramiques. Ils sont essentiellement utilisés dans les
dispositifs hautes fréquences à cause d'avantages technologiques.
Quelques barrettes expérimentales fonctionnant au dessus de 7 MHz ont
étés réalisés, on peut les trouver dans des
transducteurs pour l'échographie ophtalmologique, cutanée ou
intra vasculaire. Ils se prêtent bien, en outre, à une
miniaturisation des sondes.
A.3.3-Les matériaux suivants possèdent les
propriétés piézoélectriques :
. le quartz (SiO2).

Fig. A.1 : Le quartz.
· la topaze.
· la tourmaline.
· La berlinite (AlPO4).
· L'ortho phosphate de gallium (GaPO4).
· les cristaux d'hydroxyde-apatite (formant la trame des
os).
· L'arséniate de gallium (GaAsO4).
· Les céramiques de structure cristalline
pérovskite ou de structures tungstène-bronze (BaTiO3, KNbO3,
LiNbO3, LiTaO3, BiFeO3, NaxWO3, Ba2NaNb5O5, Pb2KNb5O15,
Pb(Zr0.5Ti0.5) O3 désigné sous le nom de
céramique PZT).
· les polymères à base de fibres de
caoutchouc, laine, cheveux, bois et soie.
· le polymère Poly Vinylidine Di Fluoride (PVDF) a
une piézoélectricité dépassant plusieurs fois celle
du quartz.
· Les langasites (exemple : le composé
Ba3NbFe3Si2O14).
ANNEXE B

B.1- Fiche technique de 7490 :


B.2- Fiche technique de NE555 :









B.3- Fiche technique de LM308 :




B.5- Fiche technique de 4049



B.6- Fiche technique de régulateurs de tension
7812 ET 7805

B.7- Fiche technique de RS502


ANNEXE C
C.1-Technologie du circuit imprimé :
Une plaque de circuit imprimé se présente
généralement sous la forme d'une plaque isolante recouverte d'une
couche de cuivre puis d'une couche photosensible (réagissant aux
U.V.).

Fig. C.1 : Constitution de la plaque du circuit
imprimé. C.1.1-L'isolant (Epoxy) :
L'isolant a une épaisseur courante de 1,6 mm, mais cette
épaisseur peut varier de 0,2 mm à 6 mm selon le matériau
employé et son utilisation. Les différents matériaux sont
:
· Le verre époxy :
- pas cher.
- bonnes propriétés mécaniques.
- très abrasif (usure des outils).
· Le Téflon :
- excellentes propriétés mécaniques.
- excellente tenue aux agents extérieurs.
- très cher (emplois particuliers).
· Le mylar (ou polyester) : Utilisé en très
faibles épaisseurs pour fabriquer des circuits souples.
C.1.2-Le cuivre :
C'est du cuivre pur, d'épaisseur 35 m. La largeur de la
piste dépend de l'intensité du courant à véhiculer
et de l'élévation de température admise pour ce
conducteur.
C.1.3-La couche photosensible
Elle permet, par un procédé photographique, de
distinguer puis d'éliminer les parties cuivrées inutiles
grâce à sa réaction aux ultraviolets. Elle peut être
de type positif ou négatif.
C.2- Différentes étapes de
réalisation du circuit imprimé C.2.1-Réalisation du
tracé
Une fois que nous avons terminé de dessiner notre
schéma théorique par la main, nous utilisons un logiciel de
dessin des circuits électronique (dans notre cas nous avons
utilisé le Win Circuit) pour dessiner le schéma.
C.2.2-Impression du tracé
Moyennant une imprimante, nous imprimons notre tracé sur
une feuille transparente. C.2.3-Insolation
Une plaque d'époxy avec cuivre et couche photosensible
est soumise à un rayonnement d'UV.
La couche photosensible exposée aux U.V. est
dégradée et pourra être éliminée par le
révélateur. L'insolation se fait moyennant une machine
appelée insoleuse.
· Avec une insoleuse
- Découper la plaque d'époxy à la taille du
tracé en laissant une marge de 1 cm au moins. - Positionner le
tracé dans le bon sens sur la vitre de l'insoleuse. (Vue coté
composant).
- Retirer la pellicule protectrice de la plaque (au dernier
moment).
- Poser la plaque avec le coté vert sur le tracé
dans l'insoleuse et fermer le capot. - Insoler environ 1 à 5 minutes.
C.2.4-Révélation
Cette étape va dissoudre la résine qui à
été exposé aux UV. Ce qui mettra le cuivre à nu et
les pistes resteront protégé par la résine verte.
· Utilisation du
révélateur
- Verser votre révélateur dans une cuvette en
plastique.
- Plongez la plaque qui vient d'être insolé.
- Au bout d'une minute frotter de temps en temps avec un chiffon
jusqu'à ce que le cuivre apparaisse.
- Rincer soigneusement la plaque sous le robinet en frottant avec
les doigts jusqu'à ce qu'elle ne soit plus 'grasse' au toucher.
- La plaque est prête à être gravé.
Notez que la résine protège encore les pistes.
C.2.5-Gravure
La gravure consiste à plonger le circuit dans un bain
d'acide (Perchlorure de fer). Le cuivre mis à nu lors de la
révélation sera dissous. Seules les pistes
protégées par la résine resteront.
> Procédure
- Plonger la plaque d'époxy dans le bain d'acide. Temps :
5 à 30min suivant la graveuse. - Lorsque tout le cuivre à
disparu, sortez le circuit et rincez le sous l'eau.
- Frottez les pistes avec de l'acétone ou de l'alcool
à brûler pour retirer la résine et ainsi apparaît les
pistes de cuivres.
C.2.6-Perçage
L'opération de perçage est l'ultime étape
dans la réalisation d'un circuit imprimé, si l'on fait
abstraction de la mise en place des composants et du soudage. On utilise une
perceuse miniature, ainsi que des forets tout aussi miniatures.
> Diamètre des perçages
0.6mm pour les circuits intégrés et les petits
transistors, 0.8 mm pour les résistances et condensateurs. On peut
essayer le diamètre unique de 0.8 mm pour tous les perçages sauf
exception. Il faut également posséder quelques forets de 1.0,
1.2, 1.5, 2 mm pour des éléments particuliers.
C.2.7-Soudure des composants
L'opération de soudure est extrêmement
délicate, elle doit être effectuée avec un très
grand soin et en suivant un certain nombre de règles, car il est
impératif que la fiabilité des soudures soit sans
défaut.
> Les démarches à suivre
1. Appuyer le fer chaud à la fois sur la patte du
composant et sur la pastille de cuivre, les deux
éléments doivent être chauffés en
même temps, sinon la soudure ne tiendra pas.
2. Approcher l'extrémité du fil de soudure vers
la base de composant du coté opposé à la pointe du fer, si
la patte est à la bonne température, la soudure fuse fond toute
seule et s'étale sur la patte et la pastille.
3. Couper l'excédant de la patte.

Fig. C.2 : Comment souder

Fig. C.3 : La bonne soudure et la mauvaise
soudure C.2.8- Dernière
étape
La dernière étape est de mettre la plaque dans un
boitier approprié.

· Manual GE: Vivid 3N PRO-EXPERT.
.
· Livre: -Thomas L. Szabo- Diagnostic
ultrasound imaging (Academic Press, 2004 - 549
pages).
· Livre : -André Dognon- Les
ultrasons et leurs applications (Presses universitaires de France,
1953 - 181 pages).
· Livre : - A.Bonnin - C.bourousouloux -
J.-P.Canavard - P.Legmann - G.Seguin - M.Bléry -
Echographie (Livre disponible sur le net au lien :
http://books.google.com/books?id=SjKBEroSeSwC&lpg=PA11&dq=Mode%20%C3%A9chographique&hl=fr&pg=P
P1#v=onepage&q=Mode%20%C3%A9chographique&f=false ).
· Le lien :
http://xcotton.assoc.pagespro-orange.fr/electron/coursetdocs.htm




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