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Elaboration d'un système de sélection et de classement des étudiants. Cas des départements de l'ISM (Institut supérieur de management )

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par Youssouf Marius FOPOU NJOYA
Institut supérieur de management de Dakar - Diplôme supérieur de gestion option technologie de l'information et de la communication 2008
  

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Section 5 : Revue critique de la littérature

La compréhension globale de notre thème d'étude ainsi que la conception de l'application qui l'accompagne nous ont amené à consulter divers ouvrages abordant le thème dans son contexte, principalement la conception de systemes d'information.

Pascal SYLVESTRE et Didier VERLHAC dans leur ouvrage, « stratégies et conception des systemes d'information » mettent en exergue le fait qu'il n'existe encore aucun moyen pour garantir que les produits de la conception (l'application), répondent à 100% aux besoins exprimés lors de cette conception11. Ceci étant dû aux facteurs environnementaux, organisationnels et culturels. Ils nous précisent également que le support de toute conception de système d'information est la « méthode a». La méthode par laquelle la conception d'un système d'information sera abordée constitue un pilier fondamental de sa réussite. En ce qui concerne cette méthode, nous constatons que le petites, moyennes et grandes entreprises, dans la conception de leur système d'information, adoptent des méthodes rigides. On constate une

10 le web est un système hypertexte public fonctionnant sur Internet et qui permet de consulter, avec un navigateur, des pages mises en ligne dans des sites. L'image de la toile vient des hyperliens qui lient les pages web entre elles.

11 Pascal SYLVESTRE & Didier VERLHAC, « stratégies et conception des systèmes d'information », page 2.

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Elaboration d'un systeme de sélection et de classement des étudiants : Cas des Départements de l'ISM Fait par : FOPOU NJOYA Youssouf Marius

rigueur accentuee sur la methode. Mais le contingentement organisationnel des entreprises Africaines ne l'admet pas toujours. Certaines entreprises reussissent à mettre en place de bonnes applications sans pour autant adopter une methode de conception rigoureuse. Elles réussissent à mettre sur pied de bons systèmes d'information.

C'est dans ce sens que Jean-Louis LEMO1 GNE dans « les systemes d'information dans les organisations. Presses universitaires de France 3ème trimestre 1973 », fait savoir que le système d'information peut itre défini comme la saisie des données, le traitement des informations, le circuit et l'utilisation des resultats12. Il met l'accent sur le fait qu'il est important de differencier systeme d'information et système de décision. Dans la mesure oil, si la manière de faire des gestionnaires est différente, un mrme système d'information n'occasionnera pas le même type de decision. Par consequent, les resultats obtenus peuvent être differents. Mais cette theorie de Jean-Louis LEMOIGNE n'est pas toujours vérifiée. Mrme si la manière de faire des dirigeants n'est pas similaire, tout dépend de la manière dont le système a ete conçu, du type de decision que le système engendre.

Si le système d'information engendre, d'après l'auteur, une décision de jugement, c'est-à-dire, qui devra dependre de la subjectivite des dirigeants, alors la theorie sera verifiee. Mais, si le système engendre des décisions directes, applicatives, alors les dirigeants, mrme s'ils pensent differemment auront le même resultat. Cette theorie de Jean-Louis met en relief le fait qu'un système n'est jamais fiable à 100%.

Ainsi, dans le livre 4. « Systeme d'information et d'organisation » du « manuel de gestion », 2ème edition Ellipse volume 1 p.1034-1044, on met l'accent sur le fait que les atteintes aux informations ont une origine humaine dans les 3/4 des cas. Soulignant ainsi, la necessité d'une implication des Hommes. En Afrique, cette hypothèse est toujours verifiee parce que la mise en place d'un système d'information doit ~tre en phase avec la formation des futurs utilisateurs pour son usage. Pour des raisons financières, les futurs utilisateurs du système ne sont pas formes avec rigueur. Ils accumulent ainsi des lacunes, fragilisant conjointement le système. .

Toutefois, Humbert et Elisabeth LESCA, dans leur ouvrage intitule « les essentiels de la
gestion »,
LITIC (1995), nous montrent que les dysfonctionnements lies aux systèmes
d'information, appelées « maladies de l'information (invalidité, inexactitude, péremption) »

12 Jean-Louis LEMO1 GNE, « les systemes d'information dans les organisations. Presses universitaires de France. 3ème trimestre 1973 »

Elaboration d'un systeme de sélection et de classement des étudiants : Cas des Départements de l'ISM Fait par : FOPOU NJOYA Youssouf Marius

ou « maladie de sa transmission (retard, déformation, rétention) » existent bien13. Ces informations doivent être traités sans délai et mis à jour continuellement si on ne veut pas dérégler l'entreprise et l'amener à sa perte. Mais on note l'existence de certains systèmes qui filtrent l'information, vérifient la nature des informations. Si elles sont fausses, le système les élimine. Si elles n'arrivent pas dans les délais, le système les corrige. Par ailleurs, ils existent toujours des faits circonstanciels que le système ne pourra pas traiter.

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13 Humbert et Elisabeth LESCA, « les essentiels de la gestion », page 60

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