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RAPPORT DE STAGE EFFECTUE A LA STATION DE RECHERCHE
DE L'INERA LUKI DANS LE BAS-CONGO DU 23 NOVEMBRE AU 23 DECEMBRE
2011
UNIVERSITE DE KINSHASA
FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DEPARTEMENT DE
GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
Option : Eaux et Forêts B.P. 117
Kinshasa XI
IKATI LISONGI Bernard
Promotion: G3 Option : Eaux et
Forêts
ANNEE ACADEMIQUE 2010-2011
Rapport de stage effectué à la station de
recherche de l'INERA Luki dans le Bas-CVVVo
i
REMERCIEMENTS
Ce rapport marque le couronnement de notre formation pratique
d'imprégnation en foresterie dans lequel, nous sommes honorés
d'exprimer notre gratitude à tous ceux qui ont participé d'une
manière ou d'une autre, de près comme de loin, à sa
réalisation.
Nous glorifions Dieu, le garant de tout l'univers, dans le
Père, Fils et Saint-Esprit pour son souffle vital nous accordé
gratuitement jusqu'à ce jour.
Nos remerciements s'adressent à monsieur l'ADG de
l'INERA, le professeur MAFUKA MBEMPI ; au chef de station de l'INERA Luki et
Président du comité local de pilotage de la réserve de
biosphère de Luki, Ir Jean Baptiste NDUNGA LOLY ; au chef d'antenne GRP
et GCRN, Ir Bhely ANGOBOY ILONDEA ; au chef d'antenne café, Ir Prince
ENGANGA ; au corps administratif de l'INERA Luki ; au botaniste, Mr
Léonard MBAMBI NGOMA, à Mr Fils MBUNGU et à papa
Dédé qui se sont tous investis pour nous permettre d'atteindre
l'objectif de notre stage.
Nous confirmons également notre gratitude aux
autorités académiques et administratives de la FASA ainsi qu'au
staff dirigeant du projet FOGRN BC avec ses partenaires dont
particulièrement la GIZ pour leur assistance en vue de la
réussite de notre stage.
Que nos compagnons de lutte notamment Arindo AKWENI, Brigitte
KAVUGHO, Francine BORA, Frenck LISEBENI, Gustave KHOTE, Jean-Baptiste
NDAMIYEHE, Joseph LISINGO, Liévin LUMPUNGU, Louis junior BENI, Paul
KAZABA, Rahmani NASIBU, Riga MBAKU, Rodriguez YAKE et Rose KATUNGU puissent
trouver ici l'expression de notre gratitude pour toutes circonstances
vécues et surmontées ensemble.
Que tous ceux dont les noms ne sont pas repris dans ce
répertoire ne se sentent pas oubliés, nous leurs sommes
reconnaissants.
ii
LISTE DES ABBREVIATIONS ET SIGLES
1. CINB : Code International de Nomenclature Botanique
2. CLD : Comité Local de Développement ;
3. CLP : Comité Local de Pilotage ;
4. DHP : Diamètre à hauteur de poitrine ;
5. FASA : Faculté des Sciences Agronomiques ;
6. FMSO : Forest mixte à sous-bois ouvert
7. FOGRN-BC : Projet d'appui à la formation en gestion
des ressources naturelles dans le bassin du Congo ;
8. GCD : Groupement de commercialisation et développement
;
9. GCRN : Gestion et conservation des ressources naturelles ;
10. GIZ : Coopération technique allemande ;
11. GPS : Global positioning system (système de
positionnement global) ;
12. GRAED : Groupe de recherche d'action et d'études pour
l'écodéveloppement ;
13. INEAC : Institut National pour les Etudes Agronomiques au
Congo ;
14. INERA : Institut National pour l'Etude et la Recherche
Agronomique ;
15. LAREF : Laboratoire de recherche sur les
écosystèmes forestiers ;
16. MAB : Man and biosphere ;
17. ONGD : Organisation non gouvernemental du
développement ;
18. RBL : Réserve de Biosphère de Luki ;
19. RDC : République Démocratique du Congo ;
20. UNESCO : Organisation de nations unies pour
l'éducation, la science et la culture ;
21. UNIKIN : Université de Kinshasa ;
22. WWF : Fond mondial pour la nature.
23. WP : Waypoint
iii
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
Tableau 1 : Caractéristiques des instruments du
psychromètre ;
Tableau 2 : Résultats des observations faites dans le parc
climatologique de la RBL ; Tableau 3 : Indices et signes de la présence
anthropique et faunique ;
Tableau 4 : Relevé de l'inventaire faunique ;
Tableau 5 : Relevé de l'inventaire forestier ;
Tableau 6 : Activités anthropiques réalisées
dans l'enclave de Kiobo ;
Figure 1 : Localisation de Luki en RDC ;
Figure 2 : Utilisation des revenues monétaires de la
population de Kiobo.
iv
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS i
LISTE DES ABBREVIATIONS ET SIGLES ii
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES iii
TABLE DES MATIERES iv
INTRODUCTION 1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA RESERVE DE BIOSPHERE DE 2
1.1. LOCALISATION 2
1.2. HISTORIQUE 3
1.3. CADRE MESOLOGIQUE 4
1.3.1. Ecoclimat 4
1.3.2. Géologie et relief 4
1.3.3. Hydrographie 5
1.3.4. Sols 5
1.3.5. Végétation 5
1.3.6. Faune 6
1.3.7. Flore 6
1.4. ACTIVITES HUMAINES 7
1.5. MISSION DE LA RBL 7
CHAPITRE 2 : ACTIVITES REALISEES 8
2.1. VISITE DE L'HERBARIUM 8
2.2. UNIFORMISATION PAR LE HAUT, UNIFORMISATION PAR LE 9
2.2.1. Uniformisation par le bas 9
2.2.2. Uniformité par le haut 9
2.2.3. Régénération naturelle 10
2.3. AGROFORESTERIE 10
2.3.1. Système agroforestier 10
2.3.2. Essais forestiers 11
2.4. PARC CLIMATOLOGIQUE 12
2.4.1. Aperçu sur le parc climatologique de la RBL 12
2.4.2. Description et fonctionnement des appareils
utilisés 12
1.
v
Pluviomètre 12
2. Pluviographe 12
3. Anémomètre totalisateur 13
4. Géothermomètre 13
5. Géothermographe 13
6. Psychromètre 13
7. Psychrographe 14
8. Thermomètre minima gazon 14
9. Girouette 14
2.4.3. Résultats des observations 14
2.5. NAVIGATION EN FORET 15
2.5.1. Boussole 15
2.5.2. Clinomètre 15
2.5.3. Carte 16
2.5.4. GPS 16
2.6. MONITORING ET PISTAGE DE GRANDS SINGES 16
2.6.1. Monitoring 16
2.6.2. Pistage de grands singes 17
2.7. INVENTAIRE FAUNIQUE 18
2.7.1. Méthodes de l'inventaire faunique . 18
1. Méthode de recensement sur des transects 18
2. Méthode de la marche de reconnaissance (RECCES) 18
2.7.2. Objectif de l'inventaire faunique . 18
2.7.3. Résultats de l'inventaire faunique . 18
2.8. INVENTAIRE FORESTIER 20
2.8.1. Objectif 20
2.8.2. Matériel et usage 20
2.8.3. Méthodologie 20
2.8.4. Résultats de l'inventaire forestier . 21
2.9. ANATOMIE DU BOIS 24
2.9.1. Dendrochronologie 24
2.9.2. Microtomie 24
1. Bref aperçu et objectif 24
2.
vi
Matériel 24
3. Méthodologie 25
4. Résultat 25
2.10. ANALYSE SOCIO-ECONOMIQUE 25
CONCLUSION ET SUGGESTIONS 27
vii
1
INTRODUCTION
Pour clore le premier cycle des enseignements
supérieurs et universitaires, il est recommandé d'effectuer un
stage d'une durée d'un mois pour assurer une formation complète
aux étudiants. Raison pour laquelle, l'université de Kinshasa
(UNIKIN), plus particulièrement la faculté des sciences
agronomiques (FASA) a toujours eu le souci majeur d'accomplir sa mission de
formateur en envoyant les futurs ingénieurs concilié les notions
conceptuelles acquises à leurs pratiques trouvées sur terrain.
C'est dans ce cadre que nous avons été soumis
à un stage d'imprégnation du 22 novembre au 22 décembre
2011 à la station de recherche de l'INERA Luki qui est en mrme temps une
Réserve de biosphère (RBL), lieu trouvé idéal pour
parfaire notre formation en foresterie, au sein duquel les activités
professionnelles réalisées se rapportent aux théories de
la dendrologie, la dendrométrie, la sylviculture, la cartographie,
l`anatomie et technologie du bois, inventaire forestier et autres.
Ce présent rapport expose les différentes
activités que nous avons réalisées dans la Réserve
de Biosphère de Luki suivant les modules de formation mise en
disponibilité par le chef d'antenne GCRN, dans les objectifs de mixer
les théories à la pratique, d'initier les futurs
ingénieurs forestiers aux différents travaux et de les exercer
à la rédaction.
Outre son introduction, sa conclusion et quelques suggestions,
le présent rapport est structuré en deux chapitres. Le premier
chapitre porte sur la présentation de la Réserve de
Biosphère de Luki. Le deuxième chapitre présente les
activités réalisées.
2
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA RESERVE DE BIOSPHERE
DE LUKI
1.1. LOCALISATION
La réserve de biosphère de Luki est situé
dans la province du Bas-Congo, dans le district du Bas-Fleuve en cheval entre
trois territoires dont le territoire de Lukula, dans le secteur de Patu, oil se
trouve la grande partie de la réserve, notamment le Nord-Ouest, l'Ouest,
le Sud-ouest et l'aire centrale ; le territoire de Seke-Banza, dans le secteur
de Bundi oil se localise la partie septentrionale et le Nord-est de la
réserve ainsi que le territoire de Muanda, dans le secteur de Boma-Bungu
où s'étendent l'Est et le Sud de la réserve.
La réserve de biosphère de Luki fait partie de
l'écosystème forestier du Mayumbe. Elle se situe
approximativement à 120 km à l'Est de la côte atlantique et
à 30 km de la ville portuaire de Boma. Elle s'étend entre
5°35' et 5°43'de latitude Sud et entre 13°07' et 13°15'de
longitude Est ; l'altitude varie entre 150 et 500 m.
Elle couvre une superficie de 33 000 ha et occupe tout le bassin
hydrographique de la Luki, sous affluent du fleuve Congo.
Figure 1 : localisation de Luki en RDC (Source :
Nsenga, L).
3
1.2. HISTORIQUE
La station de l'INERA LUKI, est créée par
l'ordonnance n° 5 Agri du 12 janvier 1937, cette Réserve
constituait au départ un domaine boisé de l'Etat dont la gestion
fut confiée à l'INEAC (actuellement INERA) pour une mission
d'exploitation de bois et la gestion durable de la forest accompagnée de
la sylviculture comme préoccupation (essaie sylvicole et agro
sylvicole). A partir du 23 février 1977, la gestion de la Réserve
était concédée au Ministère de l'Environnement,
Conservation de la Nature et Tourisme qui était nouvellement
crée. Elle est reconnue comme Réserve de Biosphère de Luki
(RBL) en Mai 1979 par l'UNESCO et fait partie du réseau mondial des
réserves de biosphère en étant placée sous la
gestion du comité national de MAB/RDC pour une mission de protection et
conservation de la biodiversité.
En 2004, dans le cadre de partenariat, WWF viendra appuyer la
protection et la conservation des écosystèmes dont dispose la RBL
par la mise en place d'un modèle de développement durable qui
vise d'arrffter la dégradation de l'environnement naturel et de
construire un avenir dans lequel les populations vivront en harmonie avec la
nature. Il s'agit d'apporter des solutions orientées dans le sens
d'un équilibre cohérent entre la conservation, la recherche et
développement socioéconomique de la population.
La gestion fut donc retirée de l'INERA pour 4tre
confiée au comité national du MAB /Congo jusqu'en 2007 où
elle sera assurée par le comité local de pilotage (CLP),
crée depuis 2005, composée de six personnes dont : un
président, chef de station de l'INERA ; un vice président, chef
du projet MAB; un représentant des ONG internationales , WWF ; un
représentant des ONG locales, GRAED; un représentant des chefs
traditionnels, chef de l'enclave de Tsumba-kituti et enfin un
représentant de l'autorisation provinciale, conseiller chargé des
institutions extérieures et de la coopération.
Pour assurer une bonne gestion et conservation des
écosystèmes dont dispose la RBL, son aire a été
soumise au macro-zonage pour offrir la répartition suivante :
> Deux aires centrales (A et B) bénéficiant
d'une protection intégrale à long terme et permettant de
conserver la diversité biologique ainsi que d'étudier les
écosystèmes;
> Une zone tampon bien identifiée qui entoure les
aires centrales ; elle est utilisée pour les activités de
coopération, compatibles avec les pratiques écologiquement
viables;
> Une zone de transition, flexible (ou aire de
coopération), qui comprend un certain nombre activités agricoles,
d'établissement humains et d'autres exploitations ; dans laquelle les
différents acteurs et partenaires travaillent ensemble pour gérer
et développer durablement les ressources de la réserve et ses
environs.
Quatre enclaves furent créées notamment celle de
Kimbuya située dans le nord-ouest, celle de Kisavua dans le nord-est,
celle de Tsumba-kituti dans le sud-est, enfin l'enclave de Kiobo et la Zone de
la Station de Luki dans le sud-ouest de la Réserve.
4
1.3. CADRE MESOLOGIQUE
1.3.1. Ecoclimat
Le climat qui prevaut dans la RBL appartient à un
climat tropical humide du type AW5 selon la classification de Koppen. Ce climat
est marque par deux saisons : une saison de pluie de sept mois (de mi-octobre
à mi-mai) et une saison sèche de cinq mois (de mi-mai à
mioctobre). Il est influence par le courant marin froid de Benguela et les
alizes de sud-est qui rencontrent au dessus de la reserve un ecran de
vegetation peu humide empeschant ainsi des precipitations abondantes. Ce
courant marin froid est responsable des precipitations occultes observees
pendant la saison sèche.
Les facteurs topographiques influencent certainement les
donnees climatiques. En ce qui concerne les precipitations, les moyennes
annuelles pour les periodes concernees sont de 1155,4 mm pour la station de
colline et 1149,1 mm pour celle de vallee. Le nombre de jours de pluie pendant
la periode consideree est en moyenne de 165,5 jours avec un maximum de 247
jours et un minimum de 145 jours.
A Luki, la temperature moyenne annuelle est de 24oC
sur les collines et 24,5oC dans les vallees. Il en est de mesme pour
les moyennes des maxima annuels qui sont de 24,5oC et
24,8oC pendant que celles des minima annuels sont de
23,5oC et 24,1oC. L'humidite relative reste
élevée pendant toute l'année. L'humidité de l'air
varie assez fortement d'une annee à l'autre et les moyennes des deux
saisons sont de 83,54 % en saison sèche (mai-septembre) et 83,14 % en
saison pluvieuse (octobre-avril). Le relief et la vegetation favorisent ce
phenomène.
1.3.2. Géologie et relief
Les terrains de la reserve de Luki s'étendent
entièrement dans le système du Mayumbe qui comprend les assises
suivantes :
ü M4 : etape de Duizi compose principalement de schistes
;
ü M3 : etape de Tshela fait de roches graphiteuses et de
grès feldspathiques ;
ü M2 : etape de Matadi predomine par les quartzites ;
ü M1 : etape de Palabala essentiellement compose de
micaschistes et de gneiss. Les Amphibolites sont frequentes mais surtout dans
les deux etapes inferieures (Pendje et Baya, 1992)
Deux grands types de relief caracterisent l'aire de la
Reserve de Luki: les sommets des collines ou crestes et les vallees etroites et
parfois encaissees. Le relief de la RBL se relève progressivement des
plateaux côtiers jusqu'au mont Bangu situé à 150 km de
l'océan atlantique (Donis, 1948). Il est constituée d'une
série des collines jeunes dons l'altitude varie entre 150 m (pont
ferroviaire de la rivière Luki) et 500 m (creste centrale de la
reserve). Ce domaine se présente sous la forme d'un vaste losange
irrégulier dont le centre séparant les vallees des
rivières Luki et Ntosi est occupe par une creste particulièrement
accessible. La peripherie, surtout occupee par de forests remaniees, est
comparativement moins accidentee (Pendje et Baya, 1992).
5
6
1.3.3. Hydrographie
L'aire de la RBL repose entièrement sur le bassin
hydrographique de la rivière Luki, affluent de la Lukula et
sous-affluent du fleuve Congo. La Luki traverse toute la Reserve du nord-est au
sud-ouest en decrivant une grande courbe. Ses principaux tributaires de droite
sont la Ntosi, principal affluent ayant de nombreux ruisseaux dont la Yombolo
et la Nkula ; la Nkakala, la Kikolokolo, la Bondu, la Mambamba et la Loba. Les
affluents de gauche de la Luki sont la Kikulo, la Mabakosa, la Tadi, la Monzi,
la Likamba et la Nioka. Tous ces cours d'eau forment un reseau complexe.
Certains ont un caractère torrentiel et saisonnier.
1.3.4. Sols
D'après les considerations pedogenetiques, on peut
reconnaître dans la Reserve les quatre groupes de sols suivants:
ü les sols jaunes, les plus repandus, developpes sur les
gneiss et quartzites, occupant la majeure partie de la crête centrale
Luki-Ntosi et presque tout l'est et le nord-est de la Reserve;
ü les sols rouges, peu etendus, developpes sur les gneiss
et se rencontrant dans l'est et dans la zone centrale;
ü les sols rouges violaces, developpes sur les
amphibolites et occupant egalement des faibles superficies. Ils se localisent
dans les vallees de la Ntosi ainsi que sur les collines de l'axe de la route
Boma-Matadi;
ü les alluvions recentes se rencontrant dans les bas de
pente. Elles sont peu profondes et dans leurs horizons superficiels on observe
des cailloux roules et du quartz.
Selon la physiographie du terrain, ces sols occupent divers
sites lithologiques: sols de sommets de colline avec un profil autochtone
(complexe eluvial); les sols de pentes montrant un profil remanie (complexe
colluvionnaire) avec apport d'elements du sommet par l'erosion et les sols de
vallee constitues sur des alluvions (sols alluvionnaires) peu etendues.
D'une façon generale, la granulometrie de la RBL
presente une texture classee en trois groupes notamment : les sols avec un taux
d'argile de 1-5% et une fraction sableuse de 95%, les sols ayant un taux
d'argile de 5-10% et une fraction sableuse variant entre 88 et 90% et enfin les
sols contenant 10-26% d'argile et 74-89% de sable.
1.3.5. Végétation
La RBL constitue la pointe extrême de la forêt
guineenne du Mayumbe. Elle est très variée suivant qu'elle pousse
sur des sols hydromorphes ou des terres fermes et selon les formes des biotopes
(fonds des vallees, savanes, lisières, forêts denses,
clairières, champs). Selon les descriptions faites par Lubini (1984), on
y distingue essentiellement :
ü Les forêts primaires representees la forêt
à G371/1tiW4M4W/FAVIII41314, la
forêt
à P3riV3I41,4R/174/m374r8a
et H3/lodenWFn par FM/unW4, la fo r
êt à G3an/m/ywamwwwmah et
34famizawatariala for
/,
Co3ryn1W7,44paniculata et
Xylopia wilwerthii ;
> Les forests secondaires caractérisées par la
forest à Terminalia superba, la forest à Xylopia
aethiopica, les forests secondaires jeunes et les jachères
préforestières ;
> La végétation herbeuse est
représentée par la végétation herbeuse nitrophile
à Hypoestes verticillaris et Centotheca
lappacea, la végétation herbeuse
postculturale, la végétation adventice de cultures et les savanes
arbustives ;
> La végétation liée aux sols
hydromorphes : la végétation herbeuse à Brillantaisia
patula et Thalia welwitschii, les peuplements à
Berlinia bracteosa.
Les proportions des différents types de
végétation ont été estimées à 3.000
ha de peuplement à Terminalia superba, 6000 ha de vieilles
forests à caractère primaire, 20.714 ha de forests
remaniées et 3.000 ha de savanes (Lubini, 1984).
1.3.6. Faune
La RBL regorge une grande richesse faunique dont il en existe
très peu d'études. D'après Pendje et Baya (1992), la faune
de cette réserve est bien représentée, bien qu'autrefois
était riche est aujourd'hui en péril comme est le cas de Pan
troglodytes (chimpanzé). La faune de la RBL est subdivisée
en deux groupes notamment la classe A qui comprend les espèces rares ou
en voie de disparition, bénéficiant d'une protection
intégrale et la classe B qui comprend les espèces
bénéficiant d'une protection partielle et ne peuvent Itre
chassées, capturées ou abattues qu'après obtention d'un
titre d'exploitation.
La faune mammalienne compte huit espèces de rongeurs
sans considérer les Murideae (rats, souris) dont les
Cricetomys eminii (rat géant d'Emin) et les Thryonomys
swinderianus (grand aulacode) ; trois espèces de chiroptères
; deux de pholidotes (pangolins) ; sept espèces de carnivores (genettes,
civettes, mangoustes, etc.) ; sept espèces de dortiodactyles dont les
Cephalus monticola (céphalophe bleu), les Tragelaphus
spekei (sitanga) les Potamochaerus porcus (potamochère) ;
une espèce d'hyracoideae, en l'occurrence les Dendrohyrax
arboreus (Damas d'arbre) ; et six de primates soit au total 34
espèces, sans compter celles de très petite taille.
Les espèces d'oiseaux ont été
citées, dont Cerategymma atrata (grand calao,
Bucerotideae), Corythoeola cristata (Faisan bleu,
Musophagideae) Psittacus erithacus (perroquet gris
psittacideae). Poicephalus gutrelmi (perroquet vert,
psittacideae), etc. (Mbemba et Malekani, 1995).
1.3.7. Flore
Les grands groupes systématiques dont est
constitué la flore de Luki sont les ptéridophytes et les
spermatophytes ; Au sein des spermatophytes, ce sont les Magnoliophyta
ou angiospermes qui sont dominants. La diversité spécifique de la
RBL décrite par Lubini (1997) varie entre 205 et 373 espèces par
hectare, avec une moyenne de 287. Les familles les plus
représentées sont : Rubiaceae, Euphorbiaceae, Fabaceae et
Apocynaceae.
Les relevés phytosociologiques faits par Lubini (1984)
dans la RBL ont mis en évidence une légère
différence de composition floristique justifiée par des
conditions topographiques (collines et vallées) et climatiques.
7
1.4. ACTIVITES HUMAINES
L'agriculture itinérante constitue l'activité
principale des populations vivant dans la réserve et son pourtour. Le
bananier est la culture principale et constitue l'aliment de base de la
population du Mayombe. Les cultures de cafeier, cacaoyer, palmier à
l'huile sont essentiellement destinees à la commercialisation. Les
agrumes, safoutiers, avocatiers et manguiers sont egalement cultivees. La
cueillette et le ramassage de certains produits tels que le Gnetum
africanum, ignames sauvages, carpospores de champignons, fruits
comestibles et certaines chenilles, termites, sauterelles assurent la survie
des populations et sont egalement destinees à la vente.
L'apiculture, le sciage frauduleux du bois et la carbonisation
sont fréquemment enregistres. De nombreux espèces telles que le
pangolin, le rat de Gambie, l'écureuil, le porcépic, la civette
font l'objet de chasse avec fusils ou capturés à l'aide des
pièges. Les activités pastorales concernent surtout
l'élevage des poules, des caprins, ovins et porcins.
1.5. MISSION DE LA RBL
A sa creation, la RBL avait pour mission de poursuivre la
recherche forestière orientee vers la sylviculture et l'exploitation de
bois (sylviculture durable et rentable). Des expériences très
poussées ont été effectuées dans le sens
d'identification des normes scientifiques conduisant à une sylviculture
durable et rentable par la creation des parcelles experimentales (blocs UB,
blocs UH, parcelles de régénération naturelle...) et
l'évaluation des méthodes de conversion des forests en une futaie
regulière.
Depuis sa reconnaissance comme réserve de biosphère
par l'UNESCO en 1979, la station forestière de Luki a ete confiee les
fonctions suivantes :
ü Une fonction de conservation pour preserver les
ressources genetiques, les espèces, les ecosystèmes et les
paysages, cette fonction est attribuee à la zone centrale ;
ü Une fonction de developpement pour encourager un
developpement economique et humain durable ; fonction attribuee à la
zone de transition ;
ü Une fonction de support logistique, pour soutenir et
encourager les activites de recherche, d'éducation, de formation et
de surveillance continue, en relation avec les activités
d'intérit local, visant la conservation et le développement
durable ;fonction attribuee à la zone tampon.
8
CHAPITRE 2 : ACTIVITES REALISEES
Cette partie du rapport presente les differentes activites que
nous avons pratique sur terrain, tout au long de notre stage, lesquelles se
resument dans les lignes suivantes.
2.1. VISITE DE L'HERBARIUM
L'herbarium de la RBL a été cree le 14 janvier
1940 par Mr Camille DONIS par la recolte de son premier echantillon à la
même date, VEMIIEVEITECM de la famille de El
l41EDeae.
Au-delà de sa presentation, nous etions inities dans
les pratiques de preparation, de sechage, de montage des échantillons
d'herbiers et d'encodage de certaines espèces types dans l'objectif
d'identifier les espèces floristiques, conserver le materiel vegetal
sous forme de collection morte et de faire l'examen de la composition
floristique. Actuellement, les opérations qui se font dans l'herbarium
sont le montage sur un papier bristol et l'encodage du numero GPI (code bar) en
laissant vide le determinavit pour accord du CINB.
L'herbarium de la RBL est constitué de 6 collections
mortes dont la collection d'herbier, la collection planchette, la collection
liane, la collection reptile, la collection roche et la collection fruit et
graine. La collection d'herbier contient 12 000 échantillons qui
ressortent de 1 530 espèces regroupees en 146 familles dont la
première famille est celle d'Acanthaceae et la dernière
famille est celle de HWVEHEEIeC1.
La collection liane regorge 53 espèces appartenant
à plusieurs genres. La collection roche possède 230 echantillons
recoltes surtout en 1940 par les belges qui conservaient toutes ressources
retrouvees dans la reserve. La collection reptile est composee de 19
espèces identifiees parmi lesquelles le python royal et la vipère
(1141t41E1411o441TE). Certaines espèces sont non identifiees
par manque de document et la collection ne continue plus par manque de
matériel. La collection fruit et graine est constituée de
plusieurs centaines d'échantillons. La collection planchette est
composee de 64 échantillons d'espèces partagees, pièces de
bois d'une dimension de plus au moins 15 cm de long, 10 cm de large et 3 cm
d'épaisseur, marquées par leur nom scientifique, nom vernaculaire
et le numéro d'ordre de 1 à 64.
La recolte d'herbier requiert un certain nombre de
matériel à l'occurrence un sécateur, un couteau, un sac de
recolte, une presse de terrain, sachets en polyethylène ou en papier,
papiers herbiers ou papiers journaux, un carnet de recolte, un crayon, une
jumelle et un GPS. Lors de la collection, il est recommande de noter sur la
page de recolte les informations suivantes : le nom de l'herbier, la date de
récolte, le numéro de récolte, le lieu, le nom
vernaculaire, la notation FR, FL ou St selon que le specimen porte
respectivement des fruits, des fleurs ou il est stérile et une
description de l'espèce doit être fait.
Rapport de stage effectué à la station de
recherche de l'INERA Luki dans le BasWWW
9
10
2.2. UNIFORMISATION PAR LE HAUT, UNIFORMISATION PAR LE
BAS ET LA REGENERATION NATURELLE
A sa création, l'INEAC organisa une gestion
méthodique qui était basée sur le macrozonage et sur les
considérations à la fois sylvicoles et agricoles de la
réserve forestière. Les considérations sylvo-ager
aboutirent à l'élaboration des méthodes de conversion de
futaie dites « uniformisation par le bas » et « uniformisation
par le haut ».
Lors de notre visite dans les blocs UH, UB et les parcelles
de régénération naturelle, nous avons observé que
le long du parcours écologique, chemin ouvert dans la forest de la RBL,
divers études ont été menées sur la
régénération, la dissémination, la floraison,
l'hivernage. Ces études sont aussi passées dans la zone centrale
B, précisément dans le parc de la Nkula, d'une superficie de
171.60 ha, qui est entouré des blocs UB et quelques blocs UH. La zone
tampon aussi a été utilisée dans des pareilles
études. Il nous revient à mentionner que le numéro de
chaque bloc correspond aux deux derniers chiffres de l'année de son
traitement.
2.2.1. Uniformisation par le bas
La station de l'INERA a signé des contrats de
métayage avec des producteurs locaux. Ceux-ci, sous l'encadrement des
chercheurs défrichaient des concessions et y installaient une
association d'essences précieuses et autres cultures telles que le
bananier, caféier ou cacao. Les métayeurs exploitaient leurs
parcelles jusqu'au vieillissement des plantations et les essences
précieuses revenaient à l'INERA. L'uniformisation par le bas a
concerné quatorze blocs de dimensions inégales allant de 958
à 1634 ha et n'a touché que la zone tampon. A ce jour, cette
stratégie est très mal perçue par les anciens
métayeurs qui se sentent lésés.
2.2.2. Uniformité par le haut
,Il s'agit de supprimer les arbres de
moindre valeur économique, présentant une structure verticale ne
répondant pas aux exigences de l'exploitation pour
homogénéiser les peuplements forestiers et naturels dans chaque
bloc. L'uniformisation par le haut a concerné sept blocs de dimensions
de 200 ha. Cette pratique recherchait principalement l'amélioration
qualitative et quantitative des essences exploitables. Pour y arriver, cette
technique fait recours à trois méthodes à l'occurrence
:
ü Empoisonnement qui consiste à creuser des galeries
dans la tige en y déversant du poison tel est l'exemple de l'arsenic de
soude ;
ü Délianage consistant à couper toutes les
lianes de la parcelle considérée ;
ü Annelation qui consiste à enlever l'écorce
ou à blesser un peu le bois pour activer le desséchement et
éviter la reformation des tissus corticaux par le cambium.
Constats : Au bloc 48, les arbres
destinés à ~tre éliminé ont résistés
à ce traitement, d'où le résultat était
négatif. Nous avons constaté que les arbres étaient de
petit diamètreF PCoEa
RRRYREEiPtraité par annelation a résisté en
prenant une forme en bouteille créant ainsi une boursouflure à
l'endroit cible et CRYTGERIhMPEIRGrFIMEEa traité par
empoisonnement a aussi résisté en créant une courbure tout
en isolant la partie défectueuse. Ce constat n'est pas le
mrme pour le bloc 49 où les trois méthodes de
l'uniformisation par le haut ont donné des résultats
satisfaisants et les arbres promus ont atteint des gros diamètres comme
Autanella congolensis qui a atteint environ 2,8 m de
diamètre.
2.2.3. Régénération naturelle
La Régénération naturelle est une
technique de conversion des forts d'kge multiple en une futaie
régulière. Elle consiste à enrichir naturellement une
parcelle quelconque en essence forestière de valeur commerciale et
à choisir un semencier en dessous duquel se fait un nettoyage
(éclaircie). La dissémination par ptérochorie installe au
pied et à quelques mètres de l'arbre mère des individus
qui vont se développer pour former un peuplement équienne. Cette
expérience a été pratiquée au bloc 10 avec les
Prioria balsamifera (Tola) et les résultats sont très
satisfaisants.
Une parcelle de régénération naturelle
de Tola a été installée en 1963. Dans la quelle ils ont
choisi un pied mère (semencier) et coupé toute la forest
environnant le pied dans une surface de 0,25 ha soit 50 m de côté
tout en laissant les pieds de celtis, teleopsis et ceiba. Après
l'ensemencement, ils ont effectué des traitements sylvicoles pour
accompagner ce peuplement de Tola. Cependant, le résultat était
moins positif.
En 1947, une parcelle de régénération
naturelle de Tola de 1 ha a été installée et les
résultats sont très satisfaisants. Dans ce peuplement bien
établi de Prioria balsamifera, les arbres évoluent
normalement et atteignent des plus gros diamètres que ceux de la
parcelle de 1963.
2.3. AGROFORESTERIE
2.3.1. Système agroforestier
Dans la RBL, les projets en Agroforesterie fonctionnent comme
les moyens alternatifs permettant d'accroître l'emploi et les revenus
afin de faire décroître les fuites des ressources lors de
changement de rythme des activités.
Les systèmes agroforestiers durables sont
pratiqués dans la zone de transition et sont promus dans le cadre du
développement rural intégré, économiquement
rentable, socialement acceptable et écologiquement durable. Ils visent
à concilier les intérests de conservation et du
développement socio-économique des populations locales. La base
de ces systèmes agroforestiers s'attèle sur la production de la
matière organique, base de la fertilité et l'alimentation
animale. Ces systèmes comprennent plusieurs activités de
production notamment, sylvo-bananier, sylvo-caféier, sylvo-cacaoyer,
intégré d'élevage, cultures et jachères
améliorantes. Les activités de reboisement communautaire, de
restauration des forests, de mise en défend, des réserves
anthropiques et des crédits carbones y sont aussi
complémentaires.
Le reboisement se fait dans la réserve avec les
essences de valeur économique telles que le Limba et le Tola pendant
qu'il se fait dans les forits anthropiques avec les espèces à
croissance rapide telles qu'Acacia et Albizzia. Dans la parcelle de
sylvo-bananier, les Limba ont été plantés dans un
écartement de 8x12 m entre lesquels les bananiers ont été
placés dans
Rapport de stage effectué à la station de
recherche de l'INERA Luki dans le Bas-Congo
11
l'écartement de 4x4 m. Pour assurer la
durabilité de cette parcelle, les vieux Terminalia superba sont
remplacés par les jeunes Gambeya lacourtiana jà feuille
lisse et d'autre à feuille velues. La parcelle de sylvo-cacaoyer est
caractérisée par l'association Limba-cacao installée dans
un espacement de 8x12 m pour le Limba et de 2x2 m pour le cacao. La parcelle de
sylvo-caféier se caractérise par la plantation de Limba
associée à la culture de café respectivement dans
l'écartement de 8x12 et 3x3 m.
2.3.2. Essais forestiers
Nous avons aussi visité trois parcelles d'essais
forestiers réalisées par la RBL dont la parcelle à
Lovoa trichilioides, la parcelle à Aukoumea klaineana
et la parcelle à Nauclea diderichii.
La parcelle à Lovoa trichilioides couvre une
étendue de 25x80 m soit 0.2 ha. Elle se caractérise par des
plantations de Lovoa trichilioides (famille :
Méliaceae, nom vernaculaire : Dibetu) faites dans un
écartement de 1x2 m. Elle a été installée en 1974
pour des suivis en grandeur et en hauteur et les résultats
observés pendant 3 ans ont été satisfaisants.
La parcelle à Aukoumea klaineana
s'étale sur une superficie de 0.4 ha soit 50x80 m. Aukoumea
klaineana est une espèce de la famille de Burseraceae dont
Okoumé est sa dénomination vernaculaire. C'est une espèce
originaire du Gabon introduite en RDC vers les années 1970. Sa
morphologie est semblable à Dacryodes edulis avec des feuilles
rougeâtres et des tâches rougeâtres sur le tronc.
Après sa plantation dans cette parcelle dans un écartement de 3x3
m, la RBL a enregistré un résultat favorable en germination, en
pépinière et en transplantation. Cependant, nous avons
constaté comme elle, un problème pour la fructification à
laquelle l'arbre produit des fruits mais qui sont vides (sans graines). Ce
problème pourrait ~tre l'effet des conditions écoclimatiques de
Luki qui ne correspondent avec les exigences physiologiques de l'arbre. Il nous
appartient à signalé que ce problème n'est pas
observé à la station de l'INERA Gimbi sise dans une zone de
savane vers Matadi.
La parcelle à Nauclea diderichii regorge
ladite espèce plantée dans un écartement de 1x3 m sur une
superficie de 0.2 ha. Nauclea diderichii est une espèce locale,
commercialisable, appartenant à la famille de Rubiaceae, le
fût est cylindrique, les branches à roue de vélo et la base
du tronc sans contrefort.
12
2.4. PARC CLIMATOLOGIQUE
2.4.1. Aperçu sur le parc climatologique de la
RBL
Le parc climatologique est un endroit fixe oil sont
installés les appareils servant aux études qui renseignent sur
l'évolution du climat, en prenant en compte les influences mutuelles
qu'exercent les éléments du climat sur les ~tres vivants.
Après son installation, le parc climatologique a pour mission de faire
la lecture régulière de ces appareils à des heures
convenues et rassembler pour des périodes données, les
paramètres statistiques des moyennes, des extrêmes, des amplitudes
et des variabilités.
Dans la RBL, nous avons vu et manipulé plusieurs
instruments mesurant les paramètres climatiques tels que
répertorié dans le point suivant. Ces instruments se floculent en
deux types de matériel à savoir les instruments enregistreurs et
les instruments à lecture directe.
Les instruments enregistreurs sont dotés d'un
système qui enregistre à chaque instant les fluctuations que leur
indication subit et inscrit ces variations sur un diagramme pendant que les
instruments à lecture directe sont munis d'aucun système qui leur
permet d'enregistrer les fluctuations d'intensité de
l'élément climatologique qu'il mesure. Dans ce groupe, nous
distinguons :
ü Instrument à indication instantanée tels
que le thermomètre, le psychromètre ;
ü Instrument à indication extrême comme le
thermomètre minima et maxima ;
ü ,Instrument à indication totalisée en
l'occurrence l'anémomètre totalisateur. 2.4.2.
Description et fonctionnement des appareils utilisés
1. Pluviomètre
Le pluviomètre est fortement fixé sur un socle
en béton et comporte un réceptacle formé d'un entonnoir
surmonté d'une bague reposant sur un support cylindrique renfermant une
cruche et une éprouvette graduée destinée à
recueillir l'eau qui tombe. Les observations sont faites à 6h et
à 18h, mrme s'il est certain qu'il n'a pas plu durant la nuit et mrme la
journée à n'importe quelle saison. Pour des pluies
inférieures à la dernière graduation de
l'éprouvette, la lecture est directe en soulevant verticalement cette
dernière et en lisant le ménisque inférieur de l'eau. Dans
le cas contraire, on fait des reports jusqu'au trait de jauge autant de fois
jusqu'à ce que le surplus soit mesuré.
2. Pluviographe
Le pluviographe est destiné à enregistrer de
façon continue la quantité et l'intensité des
précipitations. Il répond aux mrmes conditions d'exposition que
le pluviomètre cependant, lorsque la pluie commence à tomber,
l'eau recueillie par le réceptacle descend dans le réservoir et
fait monter le flotteur relié à la plume qui inscrit un trait
ascendant oblique sur un tambour à rotation journalière
supportant le diagramme. Les heures des observations sont 6h et 18h.
13
3. Anémomètre totalisateur
L'anémomètre dont dispose le parc climatologique
de la RBL est de marque Negretti Zambra (NZ) no 2827 auquel les
observations étaient faites à 6h, 12h et 18h après qu'on
ait terminé les lectures dans l'abri. Il est un instrument qui sert
à mesurer la vitesse du vent. Il comporte un moulinet constitué
de trois assiettes (coupelles) mobiles tournant autour d'un axe vertical sous
la pression du vent exercée sur leurs faces concaves.
L'anémomètre totalisateur renseigne sur la
vitesse du vent enregistrée à l'intervalle de deux lectures du
compteur suivant les heures requises. D'où, les relations suivantes
expriment la conversion du parcours du vent lu à
l'anémomètre (Vo) en vitesse moyenne corrigée en km/h
(Vc).
ü Intervalle de 6 heures : Vc = 0.141Vo + 0.94
;
ü Intervalle de 12 heures : Vc =
0.071Vo + 0.94 ;
ü Intervalle de 24 heures : Vc =
0.035Vo + 0.94.
4. Géothermomètre
Cet appareil est destiné à indiquer la
température du sol à différentes profondeurs (10, 20 et 50
cm). Il comporte des thermomètres ordinaires à mercure dont le
capillaire est prolongé de façon à placer le
réservoir à mercure au niveau désiré. Il est
installé sur un sol dénudé à 10 cm de hauteur,
fixé sur un support, protégé par un enclos en treillis
métallique et les lectures sont faites après chaque un intervalle
de trois heures soient 6h, 9h, 12h, 15h et 18h.
5. Géothermographe
C'est un instrument qui est utilisé pour enregistrer
de façon continue les variations de la température su sol
observées pendant les mêmes heures que le
géothermomètre. Il fonctionne sous les principes d'enregistrement
identiques à ceux du pluviographe mais, pour le géothermographe,
l'enregistrement est hebdomadaire.
6. Psychromètre
Le psychromètre est un système d'instrument
installé à l'intérieur de l'abri, servant à mesurer
les caractéristiques de l'humidité relative de l'air. Il comprend
le thermomètre sec, le thermomètre humide, le thermomètre
maxima, le thermomètre minima et le pysche à abri. Cet instrument
est complété par une petite éprouvette en verre renfermant
de l'eau servant à l'humectation de la mousseline du thermomètre
humide. Il convient de mentionner que les thermomètres sec et humide
sont raccordés au psychrographe.
Les caractéristiques de ce matériel sont
présentées dans le tableau suivant. Tableau 1 :
Caractéristiques des instruments du
psychromètre.
Instruments
|
Heures OW/UMion
|
Caractéristiques
|
Thermomètre sec
|
6, 9, 12, 15 et 18h
|
Thermomètre de gauche au dessous duquel le
réservoir se trouve à l'air libre dans l'abri
|
14
|
|
et sert à la mesure de la température sèche
de l'air.
|
Thermomètre humide
|
6, 9, 12, 15 et 18h
|
Thermomètre de droite au dessous duquel le
réservoir est entouré d'une mousseline qui est humectée
à chaque observation. Il sert à mesurer la température
humide de l'air.
|
Thermomètre maxima
|
18h
|
,Il mesure la plus haute température de l'air obtenue
au cours de la journée. C'est un thermomètre analogue posé
horizontalement sur son support auquel le mercure se
contracte dans le réservoir lorsque
la température décroit.
|
Thermomètre minima
|
6h
|
C'est un thermomètre à alcool qui sert à I
mesurer la température la plus basse du jour.
|
Pysche à abri
|
6, 12 et 18h
|
C'est une éprouvette graduée en ml, remplie
d'eau, couvert d'une rondelle servant à I mesurer
l'évapotranspiration.
|
7. Psychrographe
Le psychrographe est l'appareil qui enregistre à
chaque instant les variations des températures sèches et humides
suivant les mrmes heures d'observation que le psychromètre. Il
fonctionne sous les mrmes principes d'enregistrement que le
géothermographe. Les deux courbes sont enregistrées sur un mrme
diagramme lorsque l'influx thermique se transmet dans le système.
8. Thermomètre minima gazon
Ce thermomètre est identique au thermomètre
à minima du psychromètre. Il est installé sur un sol
recouvert d'un gazon de Paspalum notatum épais d'une dizaine de
centimètre. Il renseigne plutôt sur la température minima
nocturne que celle qui pourrait survenir lors d'une précipitation diurne
et il n'est observé qu'une seule fois à 9h.
9. Girouette
C'est un instrument qui renseigne sur la direction du vent. Il
se compose d'un bras horizontal terminé d'une part d'un gouvernail
(queue) et d'autre part d'une masse métallique servant du contrepoids
(tête). Sous la partie pivotante se fixe quatre bras porteur des lettres
indiquant les points cardinaux. La direction du vent se lit à 6h,
9h, 12h, 15h et 18h selon l'orientation donnée par la
tête de la Girouette.
2.4.3. Résultats des observations
Les résultats de nos observations selon les heures
requises par instrument se résument dans le tableau ci-dessous.
Rapport de stage effectué à la station de
recherche de l'INERA Luki dans le Bas-Congo
15
Tableau 2 : Résultats des observations faites
dans le parc climatologique de la RBL.
Instrument
|
Valeur observée
|
Moyenne
|
6h
|
9h
|
12h
|
15h
|
18h
|
Thermomètre sec (oC)
|
25
|
25
|
27.5
|
27
|
25.3
|
25,96 oC
|
Thermomètre humide (oC)
|
23
|
23.9
|
24.8
|
24.5
|
23.7
|
23,98 oC
|
Géothermomètre (oC)
|
-
|
14.8
|
28.3
|
29.2
|
28
|
25,075 oC
|
Anémomètre
|
778545
|
-
|
778839
|
-
|
779624
|
1079 tours pendant 12 h
soit 77,549km/h
|
Pysche à abri
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1.3 ml
|
|
Girouette
|
Nord-est
|
-
|
Nord-est
|
Sud-est
|
Nord-est
|
Souvent Nordest
|
2.5. NAVIGATION EN FORET
Les travaux de terrain pour un chercheur nécessitent la
connaissance de certaines notions de navigation en forest. Cela est
pratiquement utile pour des personnes qui côtoient des grandes
étendues forestières dans lesquelles la visibilité est
moindre. Pour s'y faire, nous avons utilisé la boussole, le
clinomètre, la carte et le GPS pour parcourir la forest de la RBL.
2.5.1. Boussole
La boussole est instrument qui indique une direction. Elle
comporte une aiguille magnétique flottant librement dans un liquide et
cette aiguille est toujours orientée vers le nord. Elle dispose d'un
cadrant mobile sur lequel les quatre points cardinaux sont indiqués.
Son utilisation requiert la connaissance d'une
procédure adaptée selon lequel, il faut la maintenir
horizontalement pour que l'aiguille puisse tourner librement. Quand elle se
stabilise, on oriente le nord du cadrant du coté
rouge ou sombre de l`aiguille. Quand le nord est en place, la lecture d'autres
directions est maintenant possible.
Nous avons utilisé deux types de boussole. La
première, qui est développé ci-haut, a un cadrant fixe,
réglable, portant les indications des points cardinaux et une aiguille
mobile pendant que le second dispose d'une plaque libre et mobile
marquée des points cardinaux. Pour cette dernière, l'orientation
se lit directement sur la plaque sans aucun réglage.
2.5.2. Clinomètre
Le clinomètre nous a servi à la lecture de la
hauteur des arbres ou des pentes d'une
surface exprimées en pourcentage ou en degré. La
mesure de la pente nécessite un reperd qui est un piquet à la
hauteur de l'oeil placé soit au sommet soit au pied de la pente à
mesurer selon l'orientation visée. Le clinomètre SUUNTO que nous
avons utilisé a servi à déterminer le pourcentage des
pentes en vues d'une éventuelle correction.
16
2.5.3. Carte
La carte est une représentation graphique d'une zone
géographique sur papier, qui montre les caractéristiques de ce
paysage à l'aide des symboles. L'aire cartographiée doit ~tre
localisee dans une zone plus etendue sur lesquelles sont marquees les
informations importantes, entre autre, l'orientation, l'échelle, la
légende et la carte elle-même. Une carte precise permet aux
chercheurs de parcourir une nouvelle zone et de trouver les objets dessines.
La carte est un outil de terrain qui nous a
servi comme un moyen d'observation et de representation de façon concise
et pratique, des informations spatiales de la RBL. Cela se justifie dans le
sens où la carte nous a donne certaines informations qui ne sont pas
notees clairement dans les documents écrits tel est cas de
détails faits sur l'hydrographie de la RBL. Elle est un moyen simple et
efficace pour representer les informations spatiales collectees sur le terrain
comme la distribution des espèces ou des habitats, la localisation des
pistes ou des nids des chimpanzes et des nouvelles parcelles permanentes
installees dans la Reserve.
2.5.4. GPS
Le GPS, global positioning system, est un appareil de prise et
de verification des coordonnees geographiques de tout point sur le globe
terrestre via les satellites. C'est un reseau des satellites mise en place par
le gouvernement americain en 1970 pour permettre le positionnement de tout
point sur la terre.
La position donnee par un GPS est en coordonnees geographiques
et peut être reportée sur la carte. Cette position n'est pas
complètement exacte mais généralement fiable à 100
m près. Le GPS nous a aussi permis de localiser les transects, les
parcelles permanentes pour le suivi de la biodiversité et à
effectuer l'inventaire tant faunistique que floristique.
2.6. MONITORING ET PISTAGE DE GRANDS SINGES
2.6.1. Monitoring
Le monitoring est un terme technique qui n'est autre
que la surveillance ou le suivi de la biodiversite. Les
activites de monitoring permettent de localiser les zones interessantes sur une
astuce faunistique et doivent favoriser une prise de decision consciencieuse et
multilatérale dans la localisation d'un secteur de
conservation. Ces activités ont poursuit l'objectif de :
ü Identifier les espèces rares et/ou menacees
afin de determiner les zones de protection et elaborer une bonne strategie pour
la suivre et le suivi des populations restantes surtout des chimpanzes ;
ü Affiner la connaissance de la distribution des
espèces dans la mosaïque forestière pour le même but
;
ü Precise la variabilite des impacts des activites
anthropiques sur la faune ;
17
2.6.2. Pistage de grands singes
Le pistage est le fait de suivre à la piste. Le
monitoring et pistage constitue un atout pour effectuer un inventaire
faunistique. Un attrait majeur des marches en forêt est la rencontre des
chimpanzes. Ainsi, ces grands singes presentent une grande importance pour
leurs valeurs esthétiques, culturelles, scientifiques capable
d'éveiller des grandes passions et de générer
d'importantes ressources tant matérielles que financières pour
des activités de conservation. La conservation durable des chimpanzes ne
genère non seulement des interêts economiques mais aussi
ecologiques dans le sens où ils assurent la regeneration des
forêts par la dissemination de certaines espèces vegetales
(grâce à leur frugivorie).
Les pisteurs doivent noter tous les indices temoignant la
presence humaine et celle de la faune, suivant les indications marquees dans le
tableau ci-dessous.
Tableau 3 : Indices et signes de la présence
anthropique et faunique.
Presence
|
Espèce
|
Obs.
|
Note (indice)
|
Classe d'lge
|
Humaine
|
Homme
|
Indirecte
|
campement, douilles de cartouche, traces de feu,
pièges, pistes, coupe sur la vegetation
|
Frais, Recent, ancien et très ancien.
|
Directe
|
Vu ou entendu
|
Faune
|
Grand singe
|
Indirecte
|
Espèce, site de nids, nombre total de nids et autre
|
Frais, Recent, ancien et très ancien.
|
Directe
|
Vu+nombre et entendu+nombre (vocalisation)
|
Autres espèces
|
Indirecte
|
Espèce, crottes, traces
|
Frais, Recent, ancien et très ancien.
|
directe
|
Espèce+vu+ITmbre+clIDse dWge Espèce+entendu+classe
d'ge
|
N.B. : les classes d'ge diffèrent dans leurs
interprétations.
Les differents paramètres à considerer en vue de
determiner les zones les plus intéressantes dans la perspective d'une
mise en réserve sont ente autre, l'importance des activités
anthropiques, l'abondance de la faune dans sa globalité, l'abondance des
espèces menacées et sensibles tel est l'exemple des
chimpanzés.
18
19
2.7. INVENTAIRE FAUNIQUE
2.7.1. Méthodes de l'inventaire faunique
Le monitoring et pistage se termine par l'élaboration
du résultat de ladite investigation. Dans l'exécution d'un plan
d'échantillonnage, deux grandes méthodes sont utilisées
pour les inventaires. Il s'agit du transect linéaire et de
reconnaissance (Recces).
En plus de ces deux méthodes, le recensement
préliminaire est une méthode qui s'attèle sur la
récolte des informations possibles sur la zone d'étude et sur
l'espèce étudiée. Elle implique des discussions avec les
autochtones ayant une connaissance sur les informations recherchées.
1. Méthode de recensement sur des
transects
C'est la méthode considérée
généralement comme la plus efficace pour échantillonner
des grandes surfaces. Cependant, elle nécessite l'ouverture des sentiers
(transects) dans la végétation en suivant un cap ce qui ralenti
la progression à une vitesse de 1km/h. Les transects sont couteux en
temps et en argent. De plus, l'ouverture des transects présente un
danger permanent dans les aires protégées car elle facilite le
braconnage et crée ainsi l'érosion de certaines espèces
floristiques précieuses. La méthode de transect linéaire
nécessite aussi une équipe beaucoup plus exhaustive.
2. Méthode de la marche de reconnaissance
(RECCES)
La Recces implique que les observateurs suivent des pistes
déjà existantes et si nécessaire ouvrir un chemin
étroit là oil la végétation est moins dense et
permet de travailler en équipe la plus restreinte. Cette méthode
est plus rapide, elle coute moins cher et permet de couvrir une grande surface
en un temps record et minimise l'impact potentiel de l'inventaire sur la zone
et moins des données sont prises. De ce fait, l'échantillonnage
n'est pas représentatif.
2.7.2. Objectif de l'inventaire faunique
L'objectif assigné à notre inventaire faunique
était celui de matérialiser les notions de monitoring et pistage
des grands singes et connaître la richesse faunique de la RBL dans sa
partie inventoriée.
2.7.3. Résultats de l'inventaire faunique
Nos résultats de l'inventaire faunique
présentés ci-dessous émanent de la collecte des
données faite suivant la méthode de la marche de reconnaissance
en prélevant les coordonnées géographiques à l'aide
de GPS. Le relevé indique chaque indice avec l'heure, signe,
espèce, classe d'ge, végétation et autres information
relatives.
Tableau 4 : RR 5 IlI1é RdI Rl'i21I2tEirI
RTEu2iquI.
Heure
|
WP
|
Signes
|
Espèces
|
Age
|
Végétation
|
Nbre nid
|
Arbre
|
Note
|
08h56'
|
45
|
Piste
|
Pan T
|
frais
|
FMSO
|
|
|
|
09h09'
|
46
|
Emballage
|
Homo ssp
|
ancien
|
FMSO
|
|
|
sachet cowbell
|
09h13'
|
47
|
Emprunte
|
Céphalophe
|
récent
|
FMSO
|
|
|
|
09h16'
|
48
|
Reste nourriture
|
Rat de Gambie
|
récent
|
FMSO
|
|
|
Intense
|
09h26'
|
49
|
Piège
|
Homo ssp
|
récent
|
FMSO
|
|
|
Chasse
|
09h29'
|
50
|
Champs
|
Homo ssp
|
ancien
|
FMSO
|
|
|
Champ de manioc
|
09h32'
|
51
|
Trou
|
Porc épic
|
récent
|
F.Lianes
|
|
|
|
09h35'
|
52
|
Exploitation d'arbre
|
Homo ssp
|
récent
|
F.Sec.Vielle
|
|
|
1 trou
|
09h38'
|
53
|
Piste
|
Porc épic
|
fraiche
|
F.Lianes
|
|
|
1 piste
|
09h40'
|
54
|
Emprunte
|
Homo ssp
|
récent
|
F.Sec.Jeune
|
|
|
|
09h42'
|
55
|
Champs
|
Homo ssp
|
récent
|
F.Secondaire
|
|
|
Maïs + manioc
|
09h50'
|
56
|
Emprunte
|
Antilope
|
récent
|
Route active
|
|
|
|
09h53'
|
57
|
lit
|
Antilope
|
|
F.Secondaire
|
|
|
|
09h55'
|
58
|
Emballage
|
Homo ssp
|
ancien
|
Route active
|
|
|
sachet cowbell
|
09h58'
|
59
|
Emball. +boite de tomate
|
Homo ssp
|
ancien
|
FMSO
|
|
|
Chasseur
|
|
59
|
Feu
|
Homo ssp
|
ancien
|
FMSO
|
|
|
|
10h00'
|
59
|
Cri ou vocalisation
|
Chimpanzé
|
frais
|
FMSO
|
|
|
? 150m
|
10h15'
|
60
|
Coup de fusil
|
Homo ssp
|
frais
|
FMSO
|
|
|
Chasseur
|
10h24'
|
61
|
Vue
|
Homo ssp
|
frais
|
FMSO
|
|
|
Chasseur avec arme K. 12
|
10h45'
|
62
|
Feu de Brousse
|
Homo ssp
|
ancien
|
F.Sec.Vielle
|
|
|
|
10h52'
|
63
|
Trou
|
Homo ssp
|
ancien
|
F.Lianes
|
|
|
Trou à rat
|
|
63
|
Emprunte
|
Céphalophe
|
récent
|
|
|
|
Intense
|
11h13'
|
67
|
Piste naturelle
|
Porc épic
|
récent
|
FMSO
|
|
|
Intense
|
11h19'
|
68
|
Emprunte
|
Antilope
|
frais
|
FMSO
|
|
|
Intense
|
11h28'
|
69
|
Piste naturelle
|
Porc épic
|
frais
|
FMSO
|
|
|
Intense
|
|
69
|
Trou
|
Rat de G.
|
frais
|
FMSO
|
|
|
Intense
|
13h09'
|
72
|
Piège
|
Homo ssp
|
ancien
|
FMSO
|
|
|
|
13h30'
|
73
|
Cadavre
|
Perroquet
|
frais
|
F. riveraine
|
|
|
Tué par un oiseau rapace
|
13h36'
|
74
|
Vue
|
Tortue
|
frais
|
Route active
|
|
|
1 jeune tortue
|
20
2.8. INVENTAIRE FORESTIER
2.8.1. Objectif
L'inventaire forestier poursuit un objectif bien défini
qui s'oriente vers la description qualitative et quantitative des peuplements
forestiers, l'identification des zones prioritaires de développement, la
préparation d'un plan d'aménagement afin de planifier soit
l'exploitation forestière soit la gestion d'un bloc des forJts ; selon
qu'on effectue un inventaire forestier national, un inventaire forestier de
pré-investissement, un inventaire forestier d'aménagement ou un
inventaire forestier d'exploitation. Dans la RBL, cet objectif s'attèle
sur la connaissance de certains paramètres importants et
nécessaires qui renseignent sur diverses caractéristiques de la
biodiversité végétale, en vue de gérer durablement
et écologiquement les écosystèmes forestiers.
L'objectif assigné à notre inventaire forestier
était celui de recenser les arbres de différentes espèces
ayant une circonférence supérieure ou égale 31.4 cm soit
un diamètre de 10cm, se trouvant dans les parcelles
expérimentales installées. Les objectifs spécifiques
étaient ceux de calculer la surface terrière, la densité
relative par espèce et par famille, la dominance relative, la
fréquence relative, la diversité relative, l'importance relative
et la richesse floristique. Faute de temps, toutes les analyses n'ont pas
été faites.
2.8.2. Matériel et usage
Pour toutes les opérations de l'inventaire nous avons fait
usage du matériel technique suivant :
ü Deux machettes pour le déblayage ;
ü Un GPS pour la prise des coordonnées
géographiques de chaque angle de la parcelle et pour faire le tracking
des layons;
ü Deux boussoles pour orienter le layonnage de la parcelle
et des placettes au sein d'une parcelle ;
ü Un clinomètre SUUNTO destiné à
mesurer la pente pour une éventuelle correction ;
ü Un décamètre pour déterminer la
longueur de chaque layon limitant la parcelle et les placettes d'inventaire
;
ü Un ruban circonférentiel pour la mensuration de la
grosseur des arbres ;
ü Deux fiches d'inventaire et des crayons pour inscrire les
données collectées ;
ü Des piquets à la hauteur de l'oeil servant au
jalonnage.
2.8.3. Méthodologie
Notre inventaire a été fait sur une parcelle 50
m x 50 m subdivisée en quatre sousparcelles (placette
expérimentale) de 25 m x 25 m. Le travail a été
effectué par deux équipes selon la procédure suivante :
ü Prospection de terrain ;
ü Choix du point initial des opérations et la prise
de ses coordonnées géographiques ;
ü
21
22
23
24
Orientation du layon référentiel à
10o du nord vers l'ouest par le boussolier guidant ainsi les
machetteurs ;
ü A partir de ce point, nous avons décrit un angle
de 90o vers la droite d'où 110o par rapport au
nord, ainsi de suite jusqu'à délimiter complètement la
parcelle ;
ü Avec la mrme procédure nous avons divisé la
parcelle à quatre blocs dont il s'agit, par rapport au centre : A1
(nord-est), A2 (nord-ouest), B1 (sud-est) et B2 (sud-ouest) ;
ü Formation de deux groupe pour les opérations de
l'inventaire dont chacun comporte un mesureur de la hauteur de 1.30 m, un
mesureur de dhp, un collecteur, un notaire, un machetteur et d'autres
suppléants ;
ü Identification de l'espèce, du genre ainsi que de
la famille de l'individu concerné et mesure de son dhp au point
marqué ;
ü Numérotation des arbres mesurés dans les
quatre sous-parcelles.
2.8.4. Résultats de l'inventaire forestier
Les résultats présentés dans le tableau
suivant sont des données compilées des quatre sous-parcelles
inventoriées par deux équipes afin de servir à des
analyses appropriées. Ils sont classés selon leur numéro
d'ordre d'inventaire agencé par bloc.
Tableau 5 : Relevé de l'inventaire
forestier.
UU
|
UUUU UUUUUUUULUUUU
|
UUUUJUUU
|
UUUU UUUUUUUUMUUU
|
UUJU. A UillaJ
MU)
|
U1
|
1
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
370
|
2
|
UIGiILU GJUIILiI
|
moraceae
|
Ako
|
46,8
|
3
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
37,8
|
4
|
PipGIdeViIsGLW IfLLcIVum
|
fabaceae/mimosoideae
|
Dabema, nsinga
|
52,6
|
5
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
176,7
|
6
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
34,3
|
7
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
45
|
8
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
58,9
|
9
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
48
|
10
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
87,2
|
11
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
47,2
|
12
|
UIGiILU GJUIILiI
|
moraceae
|
Ako
|
69
|
13
|
UyUJUVdLJV gIIFVEVsI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
46,1
|
14
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
37,5
|
15
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
39,1
|
16
|
UIcLIJdIL bILGGVLLU
|
burseraceae
|
nsafu kala
|
258,7
|
17
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
80
|
18
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
35
|
19
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
192,7
|
20
|
UyUJUVdLJV gIIFVEVsI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
41
|
21
|
ULiJLII bIEIUNILI
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
124
|
A2
|
22
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
59,5
|
23
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
160,7
|
24
|
VVWpFI4V WWrg44
|
pacifloraceae
|
|
61,3
|
25
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
104,5
|
26
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
130,3
|
27
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
244
|
28
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
48,8
|
29
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
37,1
|
30
|
StVFdt4V FIt4p4tVtV
|
myristicaceae
|
|
67,6
|
31
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
64,2
|
32
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
48
|
33
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
146,5
|
34
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
34,3
|
35
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
34
|
36
|
VyVoFWVWn WVWFenFIe
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
46,9
|
37
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
40,3
|
38
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
68,2
|
39
|
VyVoFWVWn WVWFenFIe
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
32,3
|
40
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
35,7
|
41
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
52,3
|
42
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
59,6
|
43
|
VyVoFWVWn WVWFenFIe
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
51,5
|
44
|
Vr4oI4V VVIFIVV4fVrV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
69,2
|
45
|
VWFon4V WFVnTTl4fOV
|
fabaceae/mimosoideae
|
|
120
|
46
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
57,2
|
47
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
50,9
|
48
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
187,5
|
49
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
69,8
|
B1
|
50
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
45
|
51
|
VyVoFWVWn WVWFenFIe
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
65,6
|
52
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
44,4
|
53
|
VyVoFWVWn WVWFenFIe
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
55,8
|
54
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
73,6
|
55
|
V4Rx WW4tch44
|
verbenaceae
|
Filu longo
|
90,9
|
56
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
38,9
|
57
|
VI4Vbol4V WWV4nVtV
|
sapindaceae
|
Mupeve
|
113,2
|
58
|
VyVoFWVWn WVWFenFIe
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
94,5
|
59
|
VVT/WVnhe WVn4culVtV
|
rubiaceae
|
Tshani mbuaki
|
116
|
60
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
54,3
|
61
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
123,1
|
62
|
VyVoFWVWn WVWFenFIe
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
49,8
|
63
|
VT4oT4V bVlFIVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
41,3
|
64
|
VyVoFWVWn WVWFenFIe
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
38
|
65
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
177,1
|
66
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
136,4
|
67
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
280,4
|
68
|
VI/GWWVWn WVWVWW
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
135,3
|
69
|
V4IFtVden4VVGWV Vfr4cVWV V
|
fabaceae/mimosoideae
|
Dabema, nsinga
|
35,6
|
70
|
VI/GWWVWn WVWVWW
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
62,5
|
71
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
157,1
|
72
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
191,3
|
73
|
VIWWWWon4V /GeIF/GVe4
|
sterculiaceae
|
Kondo finda
|
124
|
74
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
97
|
75
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
259
|
76
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
35,5
|
77
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
42,1
|
78
|
A4d4V WWW/GeucV
|
|
Tshiani phembe
|
103,7
|
B2
|
79
|
VI/GWWVWn WVWVWW
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
34
|
80
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
122
|
81
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
31,7
|
82
|
VI/GWWVWn WVWVWW
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
49
|
83 a
|
VT4ch44/G4V IFT4Wr4VnV
|
meliaceae
|
Mbula phembe
|
47,9
|
83 b
|
VT4ch44/G4V IFT4Wr4VnV
|
meliaceae
|
Mbula phembe
|
77,5
|
84
|
VI/GWWVWn WVWVWW
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
97
|
85
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
84,1
|
86
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
214,6
|
87
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
51,7
|
88
|
VI4Vbo/G4V WWV4nVtV
|
sapindaceae
|
Mupeve
|
108,5
|
89
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
113
|
90
|
VI/GWWVWn WVWVWW
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
84,9
|
91
|
V/Gb4z44V WWVV4ferV
|
fabaceae/mimosoideae
|
Kasa kasa
|
179
|
92
|
VI/GWWVWn WVWVWW
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
43,1
|
93
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
163,5
|
94
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
46,3
|
95
|
V4IFtVden4VVGWV Vfr4cVWV V
|
fabaceae/mimosoideae
|
Dabema, nsinga
|
43,9
|
96
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
42
|
97
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
182,9
|
98
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
39,8
|
99
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
123,1
|
100
|
VI/GWWVWn WVWVWW
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
87,6
|
101
|
Vy/GWWVWn WVWVWW
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
141,9
|
102
|
VI/GWWVWn WVWVWW
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
51,4
|
103
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
191,5
|
104
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
68,5
|
105
|
VT4oT4V bV/GsVV4ferV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
92,4
|
106
|
VYWVIV VVIsVVITVrV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
108,4
|
107
|
VTWT4V VVlsVVAerV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
40
|
108
|
VVWpT/V WWriV
|
pacifloraceae
|
|
37
|
109
|
VTWT4V VVlsVVAerV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
150,9
|
110
|
VTWT4V VVlsVVAerV
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Tola
|
106,5
|
111
|
VI/WWVWn WVWVWW
|
fabaceae/caesalpinioideae
|
Phangu
|
72,5
|
2.9. ANATOMIE DU BOIS
Dans le laboratoire de recherche sur les ecosystèmes
forestiers (LAREF), nous avons appris la dendrochronologie et experimente
l'anatomie du bois en faisant des observations microscopiques sur les coupes de
bois (la microtomie).
2.9.1. Dendrochronologie
La dendrochronologie est une science qui s'occupe de
l'accroissement des arbres pour l'estimation de l'kge relatif. C'est une
technique qui permet l'établissement des cycles climatiques selon les
variations d'épaisseur des anneaux de croissance des arbres (cernes),
permettant une certaine correlation avec la methode de datation. Les cernes de
croissance annuelle des bois tropicaux ne sont pas facilement distinguables.
C'est ce qui se justifie par un contraste dans l'alternance des saisons et
aussi une forte densité. Pour y arriver, certaines operations telles
que la coupe des rondelles, le ponçage et certain materiel sont
recommandes tel que la ponceuse utilisant des papiers ponces de differents
calibres des grains (50, 80, 120, 220).
2.9.2. Microtomie
1. Bref aperçu et objectif
La microtomie est l'ensemble des techniques et
méthodes par lesquels les trois plans des petits morceaux de bois sont
coupes pour servir aux différentes études de l'anatomie, la
biologie et la technologie du bois. Elle nous permet d'étudier les
structures des tissus du bois et les proprietes physico-chimiques de
celui-ci.
L'objectif principal de cette opération etait celui de
faire l'analyse microscopique des echantillons de bois pour arriver à
comparer les resultats fournis par ces coupes microscopiques à la cle de
determination IAWA afin de decrire leurs caracteristiques anatomiques.
2. Matériel
Nous avons utilisé un certain nombre de matériel
pour expérimenter l'anatomie du bois dans des analyses minutieuses de
ces coupes microscopiques. Vous trouverez dans les lignes suivantes la liste du
materiel usite dont :
ü Trois scies ;
ü Un microtome ;
ü
25
Un microscope électronique muni d'un appareil photo
numérique ;
ü Eau distillée ;
ü Une pince ;
ü Des lamelles ;
ü Alcool dénaturé à 70%.
3. Méthodologie
Chaque rondelle déjà coupée a
été préalablement dépecée par la scie pour
en retirer un morceau de 1 cm3. Ce morceau a été
chauffé dans l'eau bouillie pendant 12 h pour ~tre ramolli. Après
l'avoir placé et monté dans l'étau du microtome, nous
avons effectué plusieurs coupes grossières afin de
rafraîchir la face choisie suivant les trois axes directionnels du bois
qui est soit transversale, tangentielle ou radiale et ensuite à l'aide
de la lame du microtome, nous avons effectué des coupes proprement-dites
à des épaisseurs voulues et sélectionnées par le
réglage du vis micrométrique.
La coupe réalisée a été
retirée du microtome avec la pince et trempée dans une solution
d'alcool et ensuite placée sur la lamelle, cette dernière est
ainsi posée sous l'objectif du microscope pour l'observation. L'image
perçue au travers du microscope a été comparée avec
celles répertoriées dans le livre des clés de
détermination IAWA pour une éventuelle interprétation.
4. Résultat
Les échantillons de bois que nous avons utilisés
sont des rondelles prélevées dans la base du tronc de huit
espèces différentes qui donnent lieu à une distribution de
deux rondelles par groupe d'observation. Après ces analyses, nous avons
pu distinguer la coupe transversale et la coupe tangentielle de la coupe
radiale. Nous avons visualisé et observé les cernes, les fibres,
les rayons, le parenchyme axial et les vaisceaux dans leur arrangement
(tangentiel, radial, oblique), leur groupement (random, solitaire, à
rayon multiple) et leur porosité (poreux, semi-poreux et diffus).
2.10. ANALYSE SOCIO-ECONOMIQUE
Dans l'analyse participative des interactions homme-ressource,
plusieurs aspects socio-économiques ont été abordés
en se basant sur les activités de la population autochtones de l'enclave
de Kiobo. L'enclave de Kiobo est l'une des quatre dont dispose la RBL. Elle est
reconnue comme modèle et la plus proche de la station. Elle couvre une
superficie de 355 ha avec plus au moins 100 habitants ayant un ancêtre
commun parmi lesquels, notre interlocuteur qui y réside depuis 1975.
Lors de nos échanges avec la population locale, les
caractéristiques socio-économiques évaluées
étaient la disponibilité des ressources, l'importance des
ressources, l'importance de chaque type d'activités, utilisation des
ressources et des espaces, la commercialisation des produits, le mode de
transport des produits, l'utilisation des revenues, la proportion des
différents écosystèmes ainsi que l'évolution des
écosystèmes et des ressources.
26
Les perspectives sur la disponibilité des ressources
renseignent qu'au début de leurs activités, les ressources
étaient disponibles et proches. Cependant, compte tenu de leur
exploitation, les ressources phytogénétiques et
zoogénétiques sont en péril. L'importance accordée
à une ressource dépend du profit qu'elle génère et
elle accroit avec le degré d'intensification de sa potentialité.
Tel est le cas des PFNL (mfumbwa) et des espèces désirées
pour la carbonisation. Jadis, il carbonisait avec Tsangu, Phangu, Kula et suite
à leur disparition, ils utilisent les espèces telles qu'Albizzia,
Acacia et Limba.
Les principales activités faites par la population de
Kiobo dans l'exploitation des ressources tant faunistique que floristique se
résument dans le tableau suivant :
Tableau 6 : Activités anthropiques
réalisées dans l'enclave de Kiobo
Agriculture
|
Chasse
|
Elevage
|
Pèche
|
Autres
|
-banane
-arachide -maïs
-taro
-manioc et autres
|
-sanglier -gazelle -antilope
|
-porc
-mouton -chèvre -volaille
|
-silure -fretin
|
-carbonisation -sciage de bois -apiculture -cueillette
-ramassage
|
Les productions réalisées par les autochtones de
Kiobo sont évacuées par camion soit par vélo vers les
centres de consommation qui sont entre autre : Mangala et la station de
l'INERA. Les revenues qu'ils génèrent dans leurs activités
sont allouées pour satisfaire leurs besoins tels qu'illustré dans
le graphique suivant :
35
30
25
20
15
10
5
0
scolarisation
soins
nourriture
medicaux épargne
pourcentage
social
Figure 2 : Utilisation des revenues monétaires
de la population de Kiobo
Au regard de ce graphique, il est évident que la
santé occupe la crIte de l'échelle pendant que la scolarisation y
est au bas. Ces résultats justifient clairement non seulement les
raisons du sous-développement mais aussi celles de la sous-alimentation
de la population de l'enclave de Kiobo dans le sens où les revenues
monétaires réalisés, satisfont moins efficacement les
besoins physiologiques et ceux d'épanouissement.
27
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
A l'issue de notre stage, la réserve de
biosphère de Luki nous a paru un cadre idéal pour que nous nous
imprégnions des réalités du terrain en tant que futurs
ingénieurs forestiers. Au regard de diverses activités accomplies
et présentées dans ce rapport, nous sommes très satisfait
d'avoir bénéficié d'une formation complète de notre
premier cycle des enseignements universitaires par des connaissances pratiques
et concrètes se rapprochant du cadre professionnel, plus
précisément dans le domaine de la foresterie.
L'hospitalité nous réservée par la station de recherche de
l'INERA Luki et surtout le dévouement manifesté pour notre
encadrement pendant le stage ont été combien remarquable pour une
formation distinguée et ventrue.
Nous avons été émus par la
diversité spécifique et générique du patrimoine
tant phytogénétique et zoogénétiques de la RBL
ainsi que ses distincts écosystèmes. Ceux-ci nous ont permis
d'atteindre notre objectif de parfaire notre connaissance en accommodant les
notions conceptuelles à leur pratique sur terrain tel que observé
pour la dendrométrie, la dendrologie, la sylviculture, l'anatomie et
technologie du bois, l'inventaire forestier, la cartographie et
l'aménagement de la faune.
Ainsi, suites aux incommodités rencontrées,
certaines perspectives peuvent donc être suggérer :
ü Au gouvernement par l'entremise de l'ADG de l'INERA pour
moderniser les conditions du travail, électrifier la station,
rétablir la connexion internet et subventionner la recherche dans la
RBL ;
ü Aux autorités de la FASA et au projet FOGRN BC
pour envoyer les étudiants en stage avec la fiche de cotation et certain
matériel de terrain dont le GPS, clinomètre, boussole ;
ü À l'INERA Luki de pouvoir développer une
stratégie de gestion non seulement écologique mais aussi
économique de ses potentialités dans la mesure à assurer
l'autofinancement multisectoriel comme les attributions de la zone de
transition les préconise.
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