ANNEXES
Annexe 1 : Conventions internationales sur la
biodiversité
Convention sur la diversité biologique
(CDB ; Rio 1992), ratifiée par plus de 100
pays
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réglemente l'accès aux ressources
génétiques et aux technologies revêtant de l'importance
pour la conservation de la biodiversité. Les parties sont tenues
d'établir des plans de conservation et des procédures
d'études d'impact environnemental.
Objectifs :
- Préservation de la diversité biologique ;
- Utilisation rationnelle de ses composantes
- Partage juste et équitable des bénéfices
réalisés à partir de l'utilisation des ressources.
Le Point Focal de la Biodiversité, basé à
la Direction de l'Environnement du MEHU, sert de relais entre l'échelon
international et le niveau national en matière de politique permettant
de mettre en Suvre la Convention.
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Convention sur le commerce international des
espèces de faune et de flore menacées d'extinction
(CITES, signée en 1973)
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contrôle et réglemente le commerce international
des spécimens des espèces inscrites à ses annexes. Toute
importation, exportation et réexportation des espèces couvertes
par la CITES doit être autorisée dans le cadre d'un système
de permis. Les espèces sont inscrites à l'une des trois annexes
de la CITES selon le degré de protection.
L'Annexe I comprend toutes les espèces
menacées d'extinction et intégralement protégées.
Le commerce de leurs spécimens n'est autorisé que dans des
conditions exceptionnelles.
L'Annexe II comprend toutes les
espèces qui ne sont pas nécessairement menacées
d'extinction mais dont le commerce des spécimens doit être
réglementé pour éviter une exploitation incompatible avec
leur survie.
L'Annexe III comprend toutes les
espèces protégées dans un pays qui a demandé aux
autres parties à la CITES leur assistance pour en contrôler le
commerce
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Convention sur la conservation des espèces
migratrices appartenant à la faune sauvage (Convention de Bonn ;
1979)
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exige des actions concertées au niveau international en
vue de protéger lesespèces d'animaux migrateurs et leurs habitats
naturels, pour lesquelles les politiques nationales ne peuvent pas seules
assurer la protection. Le Bénin a adhéré et souscrit
à la Convention de Bonn le 31 mai 1983. L'annexe de la convention
contient les listes
d'espèces, différenciées en
espèces menacées et en espèces dont l'état de
conservation est défavorable. Ces listes comprennent 19 espèces
d'oiseaux, 5 espèces de reptiles, 2 espèces de mammifères,
2 espèces de poissons et une espèce de papillon.
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Convention relative aux zones humides d'importance
internationale, particulièrement
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L'objectif principal de la Convention est "d'enrayer,
à présent et dans l'avenir, les empiétements
progressifs sur les zone humides et la disparition de ces zones".
Elle
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comme habitats des oiseaux
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s'applique potentiellement à tous les cours d'eau,
à tous
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d'eau (Convention de Ramsar
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les lacs quelle qu'en soit la surface, et à tous les
rivages
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1971)
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marins. Le Bureau permanent de la Convention se propose
l'inscription de la RBP avec la Pendjari et ses affluents ainsi que les
nombreuses mares qui se forment périodiquement dans le lit majeur de la
Pendjari y compris plusieurs qui retiennent l'eau tout l'année. Il reste
à vérifier sur la base des résultats des études
complémentaires, particulièrement
l'inventaire ornithologique, si la réserve ou une partie de la
RBP remplit les critères de la convention. La désignation de
la
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RBP comme "site de Ramsar" soulignerait l'importance
internationale de cette région et pourrait faciliter l'accès aux
fonds internationaux.
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Convention sur la lutte contre la désertification
(CDD)
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Préparé en 1992 lors de la CNUED, adopté
en 1994, ratifiée par le Bénin en 1996.La convention
prévoit plusieurs mesures sous forme de programmes nationaux.
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Convention Cadre des Nations
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Une coopération entre cette convention et celles
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Unies sur les Changements
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concernant la diversité biologique a été
décidée en 2000
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Climatiques (CCNUCC)
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lors de la 6e conférence des parties de la CCNUCC sous
forme d'études conjointes.
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Annexe 2 : Mécanismes visant
à maximiser les avantages pour les Pauvres (les sept mécanismes
ST-EP)
Embauche de personnes pauvres par des entreprises
touristiques
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Il est ici question des mesures qui peuvent être prises
pour que les entreprises touristiques embauchent un plus grand nombre de
personnes pauvres. En effet, le rapport entre les entreprises touristiques et
l'emploi de travailleurs locaux est un rapport de symbiose dans le sens
où les deux parties en sortent largement gagnantes.
Ces mesures agissent directement sur la pauvreté en
permettant aux personnes pauvres de développer leurs propres
compétences, en profitant directement à un grand nombre
d'individus et en relevant le niveau de service. Il importe de renforcer les
actions d'éducation et de formation pour que les pauvres puissent mettre
à profit ces possibilités, et que tous obstacles sociaux ou
culturels disparaissent.
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Fournitures de biens et de services aux entreprises
touristiques par les pauvres ou par des entreprises employant des
pauvres
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Une des conditions indispensables à la réduction
de la pauvreté est de s'assurer que les biens et services composant la
chaîne d'approvisionnement touristique viennent, autant que possible, de
sources locales à tous les niveaux. L'objectif est d'augmenter au
maximum la part des dépenses touristiques qui va aux communautés
locales et d'associer les pauvres au processus d'approvisionnement. Cette
mesure aiderait à préserver sous leurs formes traditionnelles les
activités et qualifications des ruraux, améliorerait la
qualité des produits touristiques locaux et en renforcerait
l'identité, et aiderait à établir des sources
d'activité stables.
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Ventes directes de biens et de services aux visiteurs par
des pauvres (économie informelle)
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L'un des principaux moyens, pour les personnes pauvres, de
tirer un revenu de la présence des touristes consiste à leur
vendre directement des produits et des services, comme des fruits, de
l'artisanat ou des circuits guidés. L'interaction des visiteurs avec les
acteurs de cette économie informelle peut constituer une bonne source de
revenus pour les pauvres et permettre aux visiteurs de vivre une
expérience originale et enrichissante. Il est important d'informer les
touristes sur les produits locaux à disposition, et de former les
populations locales pour que leurs produits respectent les critères de
qualité des visiteurs
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Création et gestion d'entreprises touristiques par
des pauvres - micro, petites ou moyennes entreprises (MPME), ou entreprises
communautaires (économie formelle)
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Il est ici question de la création et de la gestion
d'entreprises touristiques plus formelles par les pauvres, dans le cadre d'une
initiative soit individuelle soit communautaire. Ces entreprises peuvent
fournir divers services, notamment hébergement, restauration, transport,
vente au détail, guides et divertissements. La création
d'entreprises au niveau local présente les avantages suivants : le
pouvoir et la maîtrise des choses sont placés entre les mains de
la population, les investissements sont garantis sur le long terme, et les
entreprises peuvent définir leur champ d'activité en fonction de
ce qui est nécessaire pour
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attirer des clients.
Taxe ou impôt sur les revenus ou les
bénéfices tirés du tourisme dont le produit
bénéficie aux pauvres
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Il est ici question des rentrées que le tourisme
procure aux gouvernements nationaux ou régionaux et qui peuvent
être utilisées pour réduire la pauvreté. Ce
mécanisme présente 'avantage que tous les pauvres peuvent
profiter du tourisme sans être directement engagés dans le
secteur. La mesure dans laquelle les recettes fiscales tirées du
tourisme seront mises au service de la lutte contre la pauvreté
dépendra des priorités et des programmes arrêtés
à l'échelon national. Les taxes ou impôts
prélevés localement, par exemple les taxes de séjour ou
les droits d'entrée dans des zones protégées, sont souvent
utilisés en totalité ou en partie dans l'intérêt de
la communauté. Il est primordial d'appliquer les taxes locales d'une
manière transparente, ainsi que de consulter le secteur privé
pour éviter de faire fuir l'industrie et les voyageurs en les taxant
trop lourdement
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Dons et aide volontaire des entreprises touristiques et
des touristes
Investissements d'infrastructure stimulés par le
tourisme et dont les pauvres peuvent aussi bénéficier là
où ils vivent, soit directement, soit à travers d'autres
activités que ces infrastructures favorisent
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Le développement du tourisme, notamment dans de
nouvelles zones ou dans des régions isolées ou rurales, peut
requérir des investissements dans de nouvelles infrastructures, telles
que routes, réseaux d'adduction d'eau et d'alimentation en
électricité, installations sanitaires et communications.
Lorsqu'elles sont soigneusement planifiées, ces infrastructures peuvent
également apporter des bénéfices nets aux pauvres en leur
fournissant des services essentiels et en ouvrant des voies d'accès aux
marchés nouvelles et plus rapides. La grande difficulté est de
veiller à ce que les nouveaux aménagements touristiques ne
s'accompagnent pas d'une consommation des ressources aux dépens des
communautés locales mais qu'ils leur offrent au contraire de nouveaux
moyens pour y accéder
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L'aide volontaire que les visiteurs ou les entreprises
touristiques apportent, en espèces ou en nature, aux populations
déshéritées peut largement contribuer à
réduire la pauvreté localement. Plusieurs études montrent
que les touristes sont désireux de laisser quelque chose dans la
région qu'ils visitent. Beaucoup d'entreprises touristiques s'efforcent
également de parrainer des initiatives de développement dans les
régions où elles ont leur activité. Des ONG ou
sociétés fiduciaires locales peuvent aider à mettre sur
pied les mécanismes nécessaires pour la collecte et la
répartition des dons. Les dispositifs d'entraide dont les
retombées locales sont manifestes et qui impliquent clairement une
participation de la communauté ont toutes les chances d'attirer des
parrainages et d'obtenir le soutien des visiteurs.
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61
TABLE DES MATIERES Pages
SOMMAIRE
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
1
AVANTPROPOS&...&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&2
DEDICACE
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
&&.3
REMERCIEMENTS&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
4
SIGLES ET
ACRONYMES&&&&&&&&&&&&&&&&.
5
ILLUSTRATIONS&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.6 RESUME&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&....7 INTRODUCTION
GENERALE&&&&&&&&&&&&&&.
8
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