Université Mohammed Première
Faculté de Science juridiques
Économiques et sociales
Oujda
Mémoire d'obtention de la licence en sciences
économiques.
Option : Gestion comptable et
financière
Sous thème :
Présenté par :
Encadrée par :
Azzi khalida ; N=° d'inscription :
00144 Mme .SAMIRA RIFKI
C.N.E : 2321856347
Haouli Sara N=°16151
C .N.E :2220847439
Nous tenons à remercier Mme .SAMIRA RIFKI
Pour ses précieux conseils et encouragement Qui
Nous permettons de terminer ce modeste travail
Merci pour la sympathie avec laquelle vous avez
Suivi avec nous les démarches de ce mémoire
-Je dédie ce modeste travail :
A ceux qui n'ont engagé aucun effort pour mener
à bien mes études et qui ont m'en tourné de leur
bienveillance attentionnée et de leur affectation chaleureuse :
Mon mari
Mes Parents.
Mes frères : mobarak ;abd nabi
Mes soeurs :amina ;fatiha ; fatima ;
hasna
A tous ceux qui j'aime.
Azzi khalida
-Je dédie ce modeste travail :
A ceux qui n'ont engagé aucun effort pour mener
à bien mes études et qui ont m'en tourné de leur
bienveillance attentionnée et de leur affectation chaleureuse :
Mes Parents.
Mon frère Mohamed
Mes soeurs :Khadija et Zineb
Haouli Sara
Introduction :
Les modes de financement des entreprises marocaines ont connu
une profonde évolution. A coté des instruments traditionnels
permettant de procurer des crédits ou de renforcer les fonds propres des
entreprises, plusieurs nouveaux instruments originaux et complexes ont fait
leurs apparitions dans la plupart des pays en voie de développement.
Face à cette situation, les entreprises cherchent à
déterminer la meilleure stratégie de financement. L'entreprise
devrait-elle réinvestir la majeure partie de ses bénéfices
ou les verser en dividendes ; en cas de besoins de fonds
supplémentaires, devrait-elle émettre d'autres actions ou
emprunter ?
Le choix d'un mode de financement particulier dépend
d'un grand nombre de facteurs qui doivent être pris en
considération au moment de la décision.
L'Analyse des composantes de l'alternative, de
l'intérêt de ses divers moyens de financement ; de leurs
caractéristiques ; de la manière dont ils se
complètent permet une première approche globale de financement
de la firme.
L'objectif de ce mémoire est d'examiner la structure
financière des entreprises Marocaine dans le but de comprendre les
déterminants de leurs choix de financement.
Ce mémoire se propose de suivre une démarche
à quatre niveaux :
o L'étude Les déterminants de la structure
financière des entreprises
o l'étude de l'importance de mode de financement dans
l'optique de leur avantage
de leurs limites
o l'étude de la situation financière des
entreprises marocaines?
o l'étude empirique dont l'objectif principale consiste
à présenter les résultats
obtenus à partir des études des
comportements financière d'un échantillon sur
une période de 4ans ; en se basant sur un
ensemble de ratios.
I. Les déterminants de la structure
financière des entreprises
L'objectif d'un gestionnaire financier est de
déterminer la structure financière optimale qui permet de
minimiser le coût du capital et ainsi de maximiser la valeur de
l'entreprise. Cette préoccupation a fait l'objet d'une large
réflexion théorique dont le point de départ est le
théorème de Modigliani et Miller (1959) qui considèrent
que la structure n'a pas d'impact sur la valeur de l'entreprise, cette
neutralité à été fortement critiquée par les
traditionalistes qui soutiennent la thèse de l'existence d'une structure
financière optimale c'est-à-dire que la valeur d'une entreprise
dépend de sa structure financière. Pour maximiser la valeur d'une
entreprise, il faudra minimiser le coût moyen des ressources investies
L'état actuel de l'analyse de la structure de capital
comprend une grande variété d'approches mais il n'existe pas une
approche universellement acceptée et appliquée. Autrement dit, il
n'existe pas une théorie universelle concernant le choix entre fonds
propres et dettes. Les différentes théories de la structure
optimale du capital dépendent de l'aspect économique et des
caractéristiques financières de la firme. Par exemple, la
théorie dite du compromis met l'accent sur les taxes, la théorie
du financement hiérarchique se base sur l'existence de
l'asymétrie de l'information, la théorie de l'agence repose sur
l'existence des coûts d'agence et la théorie du signal se fonde
sur l'envoi des signaux aux apporteurs de capitaux.
Théorie de la structure d
financière
La position de neutralité : La
théorie de Modigliani et Miller repose sur le fait que la valeur d'une
firme est fondamentalement liée à sa capacité
bénéficiaire et donc la structure financière n'a aucune
incidence sur la valeur de la firme. Dans un marché parfait M et M ont
montré la non-pertinence de la structure financière :
- La structure financière choisie par l'entreprise ne
peut pas modifier sa valeur. Peu importe la façon dont cette structure
est partagée entre la dette, les capitaux propres et autres titres de
créances, la valeur du placement se maintient.
- Les investissements sont capables de substituer un
endettement personnel à un endettement de l'entreprise et de reproduire
ainsi toute structure financière que la firme pourrait vouloir
atteindre. Par conséquent, les changements dans la structure
financière sont une chose sans valeur selon M et M dans un marché
parfait.
L'argumentation de M et M de l'indépendance de la
politique de l'emprunt s'appuie sur la loi de conservation de la
valeur :
VA (A+B) = VA (A) + VA (B) 1(*)- 2(*)
La valeur d'un actif est conservée intacte
indépendamment de la façon dont on subdivise cet actif.
D'où l'utilité de la proposition I : c'est le
côté gauche du bilan -les actifs réels- qui
détermine la valeur d'une entreprise et non les proportions des titres
d'emprunts et de capitaux qu'elle a émis. Cette loi a une portée
générale, elle s'applique à la décision
suivante : doit-on émettre des actions privilégiées,
des actions ordinaires ou une combinaison de ces deux titres ? Une fois la
valeur totale est déterminée, les actionnaires n'ont pas à
se soucier de la façon dont la découpe a été
faite.
Dans le même ordre d'idées, le choix de l'emprunt
(long terme contre court terme, garantie contre non garantie, prioritaire
contre subordonnée et convertible contre non convertible, n'aura aucun
effet sur la valeur de l'entreprise. La réunion des actifs puis leur
division n'affectent pas les valeurs tant que ces deux opérations ne
modifieront pas le choix d'un investisseur.
En 1962, M et M présentaient une extension à
leurs propositions initiales et tenaient compte de l'impôt qui touche les
résultats des entreprises. Ils ont été très proches
de la réalité lorsqu'ils introduisent dans leur modèle
révisé la variable fiscale. On peut tirer deux idées de
leur analyse :
- L'utilisation de l'endettement se traduit, une fois la
fiscalité prise en compte, par une augmentation de la valeur de
l'entreprise. Cet avantage provient du fait que le système fiscal traite
plus favorablement les revenus de la dette que ceux des actions.
- Le coût moyen des ressources est également
affecté par cet avantage : réduction du coût du
capital qui provient du fait que l'entreprise économise ses
ressources.
L'endettement peut donc augmenter la valeur d'une entreprise
et diminuer le coût de ses ressources à travers la
fiscalité. La dette est privilégiée par le fisc, puisque
les intérêts sont déductibles du bénéfice
imposable. Selon le principe de l'additivité de la valeur, la valeur
d'une entreprise endettée est supérieure à celle
entièrement financée par fonds propres.
Les théories classiques3(*) et l'approche de M et M qui
traitent de la structure financière ne permettent pas de bien saisir et
expliquer le comportement des entreprises au niveau du choix du financement tel
qu'il est observé réellement, ni de comprendre et
d'appréhender les nouveaux modes de financement de plus en plus
complexes qui ne cessent de se développer et qui peuvent répondre
à de nouvelles préoccupations des entreprises.
La théorie financière néoclassique
traditionnelle a été critiquée par un certain nombre
d'auteurs4(*). D'une conception de la firme en tant que firme, on
passe avec ces auteurs à une conception de la firme en tant
qu'institution et organisation, conception qui analyse la firme dans sa
complexité.
Une autre analyse effectuée par MOMI inclut la
présence de l'impôt sur les résultats et nous permet de
déduire que :
- Le financement par emprunts est toujours
préféré à celui des capitaux propres ;
- La valeur d'une firme est d'autant plus grande qu'elle est
endettée ;
- La stratégie optimale consiste à s'endetter le
plus possible, tant que les prêteurs acceptent de lui fournir des fonds
à des taux sans risques.
L'apport du modèle de MOMI sur l'évolution de la
pensée financière en matière de structure est
incontestable.
La position traditionnelle : Cette
position soutient la thèse de l'existence d'une structure
financière optimale (minimiser le coût moyen des ressources pour
maximiser la valeur d'une entreprise).
D. Durant procède à l'évaluation des
entreprises de deux façons, il s'est basé sur quatre
hypothèses.
- Le risque d'exploitation est constant quel que soit le
projet d'investissement ;
- Les actionnaires anticipent le même
bénéfice ;
- Le rapport entre les capitaux empruntés et les
capitaux propres peut être modifié à tout instant ;
- Il n'existe ni impôts ni frais de transactions.
1.1. L'approche du bénéfice net (NI)
Il n'existe de structure optimale que si le financement des
entreprises est intégralement assuré par la source la moins
onéreuse. Le niveau d'endettement judicieusement choisi qui permet
d'obtenir le plus faible coût moyen du capital, est le seul
déterminant de la valeur de l'entreprise.
1.2. L'approche du bénéfice net
d'exploitation (NOI)
Elle diffère de la précédente approche de
deux éléments :
- Le coût de capitalisation du bénéfice
est constant ;
- Le coût de capitalisation des actions coupons
attachés varie selon les variations du risque financier associé
au degré d'endettement de l'entreprise.
Cette approche aboutit à la conclusion que la valeur de
la firme et que le coût global du capital sont indépendants de la
structure financière.
La théorie du compromis suppose
l'existence d'une structure financière optimale du point de vue de
l'entreprise. Cette structure optimale reflète l'équilibre entre
les avantages fiscaux de la dette et les coûts de faillite
associés à un niveau plus élevé de la dette (Jensen
et Meckling 1976, Harris et Raviv 1990). Cette théorie ne tient pas
compte de la corrélation entre une rentabilité
élevée et le taux faible de la dette: quand les entreprises sont
rentables, elles devraient préférer la dette pour
bénéficier de la déductibilité des
intérêts financiers. En outre,si la rentabilité
passée est un bon indicateur pour la rentabilité future, les
entreprises rentables seront moins soumises au rationnement et aux autres
contraintes financières
La théorie du financement
hiérarchique, développée par Myers et Majluf
(1984), est la conséquence de l'asymétrie d'information qui
existe entre les acteurs internes (propriétaires, dirigeants) et les
acteurs externes (bailleurs de fonds) à l'entreprise. Les dirigeants
adoptent une politique financière qui a pour but de minimiser les
coûts associés et ils préfèrent le financement
interne au financement externe. Selon cette théorie, le dirigeant doit
respecter la hiérarchie suivante : l'autofinancement, la dette non
risquée, la dette risquée, l'augmentation du capital. Le respect
de cette hiérarchie a pour avantages d'éviter la réduction
des prix des actions de l'entreprise, de limiter la distribution des dividendes
pour augmenter l'autofinancement, de réduire le coût du capital en
limitant le plus que possible le recours aux emprunts. Les entreprises
rentables ont donc plus de financement interne disponible.
La théorie de l'agence à la finance
d'entreprises : En 1977 ROSS5(*) affirme que la
relation d'agence apparaît entre deux individus ou plus, lorsque l'un
l'agent ou mandataire agit comme représentant pour le compte du second
désigné comme le principal ou mandant.
En 1976 Jensen et Meckling étaient très
précis en mentionnant que la relation d'agence est « un
contrat par lequel une ou plusieurs personnes, principal ou mandant, engage une
autre personne, l'agent ou mandataire, pour accomplir des services en son nom,
service qui implique la délégation du pouvoir de décision
au profit de l'agent ». L'entreprise se caractérise donc
par des relations d'agence entre les détenteurs de capitaux, les
créanciers et les dirigeants.
Les dirigeants d'entreprises et les actionnaires ont les
mêmes objectifs selon le contrat qui les unit, mais en terme
d'utilité personnelle ils s'opposent, car les dirigeants cherchent
à maximiser leurs fonctions d'utilité et de ce fait il n'agissent
pas dans l'intérêt des actionnaires qui aspirent à la
maximisation de leur richesse. Nous constatons que les intérêts
des différents acteurs sont divergents, ainsi le principal va devoir
mettre en place des systèmes d'incitation et de surveillance à
l'encontre de l'agent, ce qui va générer des coûts
d'agences (coûts de surveillance, de justifications et coûts
résiduels qui représentent des coûts d'opportunités,
tels que l'abandon par le mandant du contrôle des actions prises par le
mandataire.
Cette divergence dans les comportements génère
des tentions et des conflits. L'élimination ou au moins la
réduction de ces conflits est une solution bénéfique pour
les actionnaires, elle leur permet de maximiser leur richesse et de limiter les
prélèvements pécuniaires des dirigeants. Toute politique
de recours à l'endettement entraîne une augmentation du risque de
faillite qui peut conduire à la perte d'emploi des dirigeants, ce qui
les oblige à être plus performants. Concernant
l'intérêt des dirigeants non actionnaires de l'entreprise, ceux-ci
vont tenter d'éviter de s'endetter pour ne pas accroître les
contraintes (paiement des frais financiers, remboursement des l'emprunt) et
donc, leur tendance naturelle serait d'accumuler les liquidités beaucoup
plus qu'investir. Les actionnaires pousseront à l'endettement de la
société, car celui-ci a un pouvoir d'incitation à la
performance.
La théorie des signaux
« La théorie des signaux se base sur l'hypothèse
d'asymétrie d'information qui fait que les différents acteurs ou
agents économiques concernés par l'entreprise ne disposent pas de
la même information, celle-ci est supposée imparfaite et
asymétrique de sorte que les agents bien ou mieux informés vont
envoyer des signaux aux agents mal ou moins informés pour leur indiquer
les caractéristiques de l'entreprise ».6(*)
Les dirigeants, considérés comme étant
les mieux informés sur la situation de l'entreprise devraient
communiquer leurs anticipations sur le devenir de l'entreprise, ils devraient
également signaler les caractéristiques de leurs politiques
financières. L'une des modalités de signalisation la plus
pertinente provient lorsque les dirigeants de l'entreprise détiennent
des actions de leurs sociétés en cas de perspectives favorables
mais, ils les dessaisissent dans le cas contraire. La participation des
dirigeants dans le capital de l'entreprise est un excellent signal pour les
investisseurs et le reste du marché.
Partant de l'évidence que l'endettement accroît
le risque de faillite, tout changement dans la politique financière de
l'entreprise induit automatiquement des modifications dans la perception de la
firme par le marché. En effet, le lancement d'un nouvel emprunt exige de
l'entreprise de signaler au marché ses véritables perspectives
c'est-à-dire si elle est capable de générer suffisamment
de cash pour faire face aussi bien à ses charges d'intérêts
que ses engagements. En cas de perspectives favorables la firme est attrayante
et peut obtenir l'emprunt, dans le cas contraire elle ne peut l'obtenir
II. Composantes de la structure
financière :
Le schéma suivant résume les alternatives de
financement de l'entreprise.
Autofinancement
Et/ou
Financement
Externe
Banque
Dette
Marché des capitaux
Entreprise
Capitaux propres
Quasi-capitaux propres
Établissement
Spécialisé
Marché des Capitaux.
A : Autofinancement.
C'est la part de la C.A.F consacré au financement de
l'entreprise,
C'est la ressource interne disponible après
rémunération des associés7(*).
C'est surplus monétaire dégagé par
l'entreprise au cours d'un exercice. C`est le fait pour une
entreprise de
financer son activité, et notamment ses
investissements,
à partir :
· de ses
capitaux
propres existants,
· de sa propre rentabilité (
capacité
d'autofinancement,
réserves,
plus value),
· de son
épargne,
· et de ses
amortissement
comptables8(*)
Il peut être défini comme l'épargne de
l'entreprise.9(*)
L'autofinancement c'est la machine qui permet de transformer
l'énergie (argent) en travail (la valeur) ; c'est une machine de
rendement égal à 1 ; lorsque la rentabilité des
capitaux propres réinvestis est égale à la
rentabilité exigé par l'actionnaire.
Son rendement énergétique devient bien faible
lorsque la rentabilité des capitaux propres ainsi réinvestis est
faible.
Il y a alors perte effective d'énergie ; autrement
dit destruction de valeur10(*).
Il ne se limite pas aux conséquences monétaires
des opérations d'exploitation.
Le surplus monétaire global inclut donc non seulement
l'EBE.
Les produits et charges financière ; mais aussi
les éléments exceptionnels qui sont représentatifs de flux
monétaires11(*).
1- Composition de l'autofinancement :
-Le financement de l'entreprise à deux
origines :
.Il peut d'abord provenir des ressources exceptionnelles
résultant d'opérations sur le capital mené par
l'entreprise :
Cession d'immobilisation ; cession de participations dans
des filiales qui n'entrent plus dans la stratégie définie par les
dirigeants de la firme.
Mais le financement interne de la firme est avant tout
dégagé par son activité courante, ce sont les
disponibilités qu'à l'entreprise après avoir
rémunéré l'ensemble de ses parties prenantes.
L'excédent brut d'exploitation dégagé par
l'entreprise est affecté à la rémunération des
capitaux utilisés ; aux prélèvements en faveur de
l'état et des salariés, et à l'autofinancement, qui
regroupe les dotations aux amortissements et le bénéfice non
distribué. Le niveau d'autofinancement est aussi soumis à des
contraintes et tributaires de choix opérés par
l'entreprise12(*).
2- le rôle de l'autofinancement :
L'autofinancement joue un rôle dans les sources de
financement des entreprises et des contre verses très vives aux quelles,
il donne lieu non seulement entre spécialistes du financement et de la
comptabilité mais encore sur le plan social et même politique.
-Il y a autofinancement lorsque tout ou partie du
bénéfice comptable est retenu par l'entreprise et non
réparti entre l'ayant droit.
-L'autofinancement n'est pas une invention récente de
la technique financière ; l'idée de ne pas consommer la
totalité du profit de l'exploitation et d'en réemployer une
partie de ses bénéfices dans son affaire était au XIX
siècle, une des conditions de la borne gestion et de l'enrichissement de
l'entrepreneur.
-L'autofinancement est une condition de survie de
l'entreprise.
-L'autofinancement est étroitement liée aux
idées d'accumulation de capitaux d'expansion de l'appareil de production
et ; à travers celle-ci à celle d'enrichissement de
l'entreprise13(*).
2-1- La
fiscalité :
-La déductibilité des charges d'amortissement
et le provision est un facteur qu'influence l'autofinancement dans la mesure
où celui-ci est calcul é après impôts14(*).
3- Le coût de l'autofinancement
L'autofinancement c'est une ressource gratuite pour
l'entreprise ; en fait il n'en est rien ; un coût implicite ou
d'opportunité caractérise l'autofinancement.
Ce coût résulte en parte de l'exigence de
rémunération des actionnaires et pour l'autre du coût moyen
pondéré des ressources.
La coût de l'autofinancement est particulièrement
difficile d'approche de sa part sa composition et ses
« origines ».
3-1 Le coût moyen
pondéré des capitaux propre et des dettes.
+Pour déterminer le coût de
l'autofinancement ; M.Alboy distingue deux situations :
.Quand l'entreprise n'est financée que par
fond-propre ; il n'y a pas d'endettement. Le coût de cette ressource
est donc la rémunération qu'attendent les actionnaires
(propriétaires des fonds internes), compte tenu du risque en
couru ; c'est-à-dire le coût des fonds-propres.
L'exigence de rentabilité exprimée par les
actionnaires est valablement approchée par la relation du
MEDAF :
RFP = RP + (RM + RF).
+Dans le cas où l'entreprise est financée par
des dettes ; l'autofinancement servira surtout à rembourser les
dettes financière déjà contractées.
+Le coût de l'autofinancement sera le coût des
novelles dettes qui servent à financier de nouveaux investissements.
En somme ; le coût de l'autofinancement,
influencent le taux de rentabilité exigé des investissements;
résultera du coût moyen pondéré du capital prenant
en considération le coût des capitaux propre et celui des
dettes.
3-2 Le coût
d'opportunité :
+D'autres auteurs ont approché de manière plus
pragmatique le coût de l'autofinancement en le considérant comme
un coût d'opportunité résultant de la moyenne
pondéré du coût des bénéfices mis en
réserves et du coût des dotations aux amortissements15(*).
4- Autofinancement et parties prenantes à
l'entreprise :
-L'autofinancement de la croissance de l'entreprise peut
être perçu comme étant dans l'intérêt des
principales parties :
Des actionnaires qui en attendent des gains en capital et une
rémunération nette d'impôt meilleure.
.Des dirigeants qui acquièrent un degré de
liberté et de décision plus élevé.
.Des créanciers qui trouvent crédibilité
dans l'amélioration de la capacité de remboursement de
l'entreprise.
.Des salariés ; qui au de la des revendications
salariales, trouvent réconfort dans le renfoncement de la
capacité de création de voleur de leur entreprise.
L'autofinancement contribue ainsi à sauvegarder le
contrôle de l'affaire et à préserver
l'indépendance ; la flexibilité ; la rapidité
des décisions de ses dirigeants.
Par ailleurs un autofinancement lourd ; au point
d'éliminer le recours aux dettes : peut priver l'entreprise et les
actionnaires d'une rentabilité des fonds propres pouvant être
amélioré par « l'effet de levier de
l'endettement16(*) ».
5- Avantage de l'autofinancement :
-Le financement interne présent de nombreux avantage
pour le dirigeant de l'entreprise : disponibilité ;
flexibilité ; absence de contrôle explicite par les
pourvoyeurs des capitaux.
Mais il contribue à la diminution de la mobilité
du capital en maintenant dans son secteur d'origine l'épargne qui y est
dégagé.
-L'autofinancement assure l'indépendance
financière de l'entreprise dans la mesure où à n'a pas
à solliciter des ressources externes. Et comme aussi accroît la
capacité d'endettement de l'entreprise.
En effet l'autofinancement sa traduit par l'augmentation des
capitaux propres17(*).
6- Limite de l'autofinancement :
-Malgré que l'autofinancement occupe une place
prépondérante dans le financement global des firmes ; il
demeure insuffisant. Ce caractère constitue une limite partielle mais
considérable de l'autofinancement. En outre le recours exclusif à
moyen de financement comporte autres qui affectent à la fois chaque
entreprise considérée isolément ; et
l'économie nationale18(*).
En effet : les besoins et la capacité de
financement différent d'une entreprise à l'autre. Certains ont
les besoins dépassent largement leur capacité
immédiate.
Il s'agit notamment des entités de productions
appartenant aux domaines d'activité qui requièrent un important
effort d'investissement. Ces entités se limitaient à
l'autofinancement pur. Elles devraient renoncer à des occasions
d'investissement ce qui limite leur développement, pour les
entités ayant des ressources qui excèdent leur besoin de
financement immédiat ; elles détiennent des excédents
des capitaux inutilisables.
+Les entreprise ayant ce comportement font parties des
domaines d'activité dans le quel la technologie est stabilisé ou
les possibilités d'accroissement de production sont limitées. Un
tel Régine d'autofinancement correspond à un gâchis de
ressources et à une limitation non justifié des
possibilités de développement des entreprises de
l'économie nationale.
Cette situation nécessite la mobilisation
financière permettant de déplacer les surplus de certaines
unités vers celles qui ont des besoins de financement soit
directement ; soit par intermédiation d'où la
nécessité d'un financement externe.
B : financement externe.
.Dès lors que le financement interne ne suffit plus
à l'entreprise pour faire face à ces besoins ; le
financement externe devient un passage obligé.
Par ailleurs cette section sera consacrée à
l'étude de moyen de financement externe dans l'optique de leurs
avantages et leurs limites.
Ø Financement par fonds-propres :
-Les fonds propres constituent l'assise financière de
l'entreprise ; un indicateur de son autonomie financière ;
c'est également un indicateur du degré de confiance et
d'implication des actionnaires dans leur entreprise ou leur projet.
L'incitation au renforcement des fonds-propres des entreprises
Marocains ; dans une économie libérable plus ouverte est un
facteur de consolidation ; d'adaptation et de mise à niveau face
à la concurrence internationale.
.L'augmentation du capitale est une vente d'action
nouvellement émises et offertes aux investisseurs ; en contrepartie
de leurs apports ; en numéraire ou en nature ; à la
société émettrice.
.Toute augmentation du capital se traduit pour les
actionnaires anciens en cas d'ouverture du capital, par un partage de pouvoir
et de bénéfice par action avec les souscripteurs
nouveaux19(*).
1-1 Composition du financement par
fonds-propres :
-Il est possible de distinguer entre le cas des entreprises
non cotées et celle cotée de la bourse.
Dans la première :
Fonds propres provient des actionnaires actuels
de l'entreprise :
.L'apport en capital : il est réalisé par
les propriétaires (appelés actionnaires dans les
sociétés de capitaux) de l'entreprise ; l'apport en capitale
peut être effectué :
+ Lors de la création de l'entreprise : Il
constitue le capitale initial de l'entreprise. Cet apport est régi par
la là ; et peut prendre la forme soit d'un versement d'une sonne
d'argent (apport en numéraire) ; soit d'un apport en bien
matériels (apport en nature) soit plus rarement un apport de
connaissances ou de savoir faire (apport en industrie).
+ Au cours de l'existence de l'entreprise :
-Il y a alors augmentation de capital ; augmentation qui
se traduit par une émission de nouveau titres de
propriété.
C'est un financement stable et peut coûteux.
Il n'entraîne aucune perte de souveraineté de
l'entreprise.
-Les propriétaires demeurent les seuls maîtres du
jeu.
Cependant ; il reste limité par les ressources des
propriétaires et leur désire d'investir d'avantage dans sa
firme.
Quand aux augmentations du capital ; elle risque de
modifier la répartition de la propriété du capital et
d'ouvrir ainsi des conflits de pouvoir.
.Ces deux obstacles font de l'apport en capital une source de
financement rarement suffisante pour financer le développement d'une
firme.
L'appel aux ressources dégagées par l'entreprise
(autofinancement) ou aux ressources externes (l'emprunt) se
révèle souvent nécessaire20(*).
Dans le second :
1-1-1 marché
financier :
+ Le marché financier peut être défini
comme un système de mise en relation entre offreurs de ressources
épargnants et demandeurs de ressources à besoin de financement.
Les premiers acceptant de mettre à disposition des seconds leurs
excédents de ressources disponibles contre acquisition de titres de
participation et (ou) de créances porteurs d'un certain potentiel de
rémunération mais aussi d'un certain niveau de risque21(*)
+ Les marchés financiers Marocains peuvent être
divisés entre les financements à court terme et les financements
à long terme. les financements à long terme sont pourvus par les
marché des capitaux ; les financement à court terme par les
marchés monétaire.
Les emprunts et les prêts sur les marchés
monétaires concernent des volumes importants. De telles
opérations sont assorties de faibles risques et elles sont de courte
durée.
C'est précisément parce qu'ils se
dénouent dans le court terme que les coûts de transaction sont
élevés en comparaison des intérêts qui peuvent
être perçues.
Et puisque les coûts de transaction sont
élevés par rapport aux intérêts potentiels, les
transactions sur le marché monétaire tendent à s'appliquer
à des montants importants.
On entend généralement par court terme une
période de « moins un an » même
si ; de fait ; plupart de l'activité d'un marché
monétaire relève d'une échéance comprise entre un
jour et une semaine.
+ L'organisation et le fonctionnement des marchés
financiers Marocaines ont été profondément
modifiés ; ces réformes avaient été rendues
nécessaire par l'importance croissante de ses marchés22(*).
L'efficience du marché financier dans son ensemble
améliore les circuits d'épargne et de financement et augmente les
volumes de flux.
+ L'ouverture des marchés augmente la
concurrence ; réduit le coût des financements et favorise une
gestion active des dettes et créances financières.
Le marché financier est alimenté par
l'épargne nationale et internationale et alimente de façon
structure et organisé le système de financement23(*).
1-1-2 Augmentation du capital par apports en
numéraire :
-L'augmentation de capitale en numéraire
représente la forme la plus intéressante parmi les
différents types d'augmentation de capital et présente un
intérêt stratégique pour le financement de l'entreprise
précisément ; elle :
+Assure l'autonomie financière de l'entreprise et
augmente le fond de roulement par les apports en trésorerie.
Améliore la capacité d'endettement à
terme (et augmentant le ratio fonds-propre / dettes financières).
+Transmet un signal fort au marché et renforce la
crédibilité de l'entreprise vis-à-vis des tiers et des
pourvoyeurs de fonds.
1-1-3 Augmentation du capital par apport en
nature :
Il s'agit d'apports d'actifs en nature sous forme
d'immobilisations corporelles ; d'immobilisations incorporelles
(brevets ; apports en industrie...); financière ou enfin d'actifs
au bilan ; il y a émission d'action sans droit
préférentiel de souscription pour les anciens actionnaires.
Ce type d'augmentation de capitale est, en
générale observé à l'occasion d'opérations
de croissance externe : opérations de fusion ;
opérations de restructuration entre filiales d'un même groupe.
-L'augmentation de capital en nature permet de renforce les
fonds-propres de l'entreprise sans impact sur la trésorerie ; elle
améliore son ratio d'endettement.
-L'équilibre financier de l'entreprise change en
fonction de la nature de l'apport24(*) :
-Si l'apport est un actif immobilisé ;
l'augmentation des capitaux permanentes est compensées par cet apport
et ; de ce fait le fonds de roulement demeure inchangé.
Si l'apport est un actif d'exploitation ; le fonds de
roulement augmente d'un montant identique à l'accroissement
parallèle et simultané de besoin en fond de roulement.
1-1-3 Augmentation de capitale par
incorporation de réserves.
L'entreprise augment son capitale en intégrant les
réserves accumulées majorées le cas échéant
du résultat de l'exercice ; du report à nouveau et des
primes d'émissions antérieurs.
L'augmentation de capital par incorporation de réserves
n'apporte aucune liquidité additionnelle à l'entreprise, le fonds
de roulement et le trésorier demeurent inchangés. Elle permet
simplement de rééquilibrer les fonds-propres et d'ouvrir un
nouveau potentiel de reconstitution de réserve légale.
C'est un signe de confiance de la part des dirigeants dans le
futur de l'entreprise25(*)
mais aussi un signal positif donné au marché financier et en
particulier aux actionnaires car cette opération induite l'accroissement
nécessaire des dividendes distribués ultérieurement pour
préserve les niveaux de taux de rémunération.
+Ce type d'augmentation de capital peut être
réalisé soit par augmentation de la valeur nette des
actions ; soit par distribution d'actions gratuites nouvelles.
Dans ce cas, elle s'accompagne de la création de droits
d'attribution au profit des anciens actionnaires en vue de compenser la baisse
du cours induite par la distribution d'actions gratuites.
Les actionnaires anciens bénéficient d'un droit
à l'occasion de l'émission de novelles actions lors de
l'augmentation de capitale par incorporation de réserves et ceci
proportionnellement au nombre d'actions qu'ils possèdent. Il s'agit du
droit d'attribution qui est destiné à indemniser les actionnaires
anciens pour la baisse de la valeur de l'action due à la hausse du
nombre d'actions.
Ce droit est négociable dans les mêmes conditions
que le droit préférentiel de souscription.
1-1-4 Augmentation de capitale par conversion
des dettes.
-Dans certains cas d'entreprise peut cherche à
intéresser ses créanciers à convertir leurs
créances en actions afin de réduire son endettement tout en
s'engageant sur un futur meilleur ; l'exemple le plus frappant fut au
cours des années 90 ; celui de la société ; en
naturel (France - britannique). Devant l'importance de son endettement ;
surcoût d'investissement et le retord de démarrage de
l'exploitation ; les banquiers créanciers ont dû transformer
une partie de leurs créances en capital et doivent ainsi attendre un
futur meilleur et lointain pour rentabiliser leur engagement financiers.
Cette pratique permet d'accélérer le
redressement financier de l'entreprise qui dispose de perceptives
d'exploitation favorable. Ce faisant ; elle remonte des dettes dans le
capital social et fait évoluer certains de ses bailleurs de fonds du
statut de créancier à celui d'actionnaire.
.Notons que seule la conversion de dettes à court terme
améliore l'équilibre financier.26(*)
Puisque le fonds de roulement augmente du montant de la
conversion alors que la remontée des dettes à moyen et long terme
n'a aucune incidence sur le fonds de roulement. Si cette conversion concerne
des obligations convertibles antérieurement obligataire.
Dans tous les cas ; aucune amélioration en
trésorerie n'est constatable à l'occasion d'une augmentation de
capital par conversion de dettes27(*).
1-2 Les avantages de recours au fonds propres
externe sur l'entreprise.
Hormis le rôle des capitaux propres dans la vie
financière des entreprise ; qui en fait nécessité
impérieuse ; leur renforcement à un impact certain sur les
éléments suivants :
1-2-1 Rentabilité
L'adoption de la politique du renforcement des fonds- propres
se traduit par une diminution corrélative de l'endettement ;
l'entreprise réalise de ce fait des économies des frais
financiers qui viennent augmenter l'autofinancement. Ce dernier peut
également être renforcé du fait que l'entreprise peut ce
dispenser de verser des dividendes mais pas de payer les frais financiers qui
constituent une charge permanente en cas d'endettement28(*).
Par ailleurs les actionnaires vont recevoir des
rémunérations sous forme de
Dividendes plus consistantes et de plus value de cession.
Les économies, ainsi réalisées ;
sont générées par la diminution du volume de
l'endettement ; qui dégage des ressources pouvant permettre la
diminution du coût de l'endettement par la modification de sa
structure, « il est certain que les entreprise profitent de ce
surcroît de ressource ; pour supprimer le recours aux formes les
plus onéreuses de crédit ; en opérant une
structuration de leur endettement par consolidation pour un montant au mieux
équivalent- si l'on retient le ratio des banques de concours à
court terme en dettes à termes ». Cette amélioration de
l'assise financière permet aux entreprises d'améliorer la
négociation de leurs conditions débitrices29(*).
1-2-2 Investissement ; emploi et
inflation.
-L'étude de l'INSEE ; sur les comptes de nation
1990 ; en France à montré que l'amélioration de la
situation financière des entreprise et de la profitabilité
conduite à expliquer la moitié de la hausse de l'investissement
entre :1984-1987.
Cette amélioration qui est due au renforcement des
fonds joue un rôle monteur en matière d'investissement.
Au-delà de son impact sur le volume global de l'investissement ; il
joue un rôle positif au niveau de nature des risques acceptés par
les dirigeants de l'entreprise. En effet une structure plus solide conduit en
règle générale à accepter des investissements plus
risqués ; mais aussi plus rentables.
. À terme et à saisir les opportunités de
croissance externe qui apparaissent.
On peut citer l'exemple de dépenser en formation de
recherche et développement et de pénétration de
marché nouveaux.
-Concernant la relation Fonds-Propres emploi; il est possible
de la déceler dans le développement des investissements qui
conduit à créer de nouveaux emploi par effet
d'entraînement. Cette situation permet aux entreprises de profiter d'une
croissance de consommation de masse.
-le renforcement des Fonds-Propres à un effet positif
sur le plan macro-économique.
En effet la relation entre fondes-propres et inflation
s'explique par le fait que les entreprises confrontées à des
évolutions des charges d'intérêt issues de la progression
de l'endettement; cherchent à les répercuter sur les prix
à fin de préserver leurs marges. Par contre la distinction du
recours à l'endettement au profit des fondes-propres ont un effet
favorable sur les purin qui contribuent à la maîtrise de
l'inflation30(*).
1-3 limites du recours aux
fonds-propres externes.
-l'augmentation du capital est une opération qui
consiste à augmenter le nombre des titres par la création
d'actions nouvelle.
L'Achat de ces derniers confère à son
détenteur le droit de vote.
Du partage du capital et de répartition du
bénéfice.
L'emploi du capital action comme mode de financement
présente à notre sens des inconvénients que nous
résumons dans la dilution du pouvoir; du capital des
bénéfices et dans les difficultés de réalisation
des augmentations du capital
1-3-1-dilution du pouvoir:
-On s'aperçoit qu'il y a dilution du pouvoir
(contrôle); c'est-à-dire réduction de la part de certains
actionnaires; lorsque ceux-ci ne suivent pas l'augmentation de capital au
prorata de leur participation actuelle.
La dilution du pouvoir est maximal pour tout actionnaire qui
ne sait pas du tout l'augmentation du capital, et elle est nulle pour celui qui
la sait dans la proportion de sa participation; par convention ; on dira
que:
La dilution du pouvoir est la réduction de droits sur
l'entreprise subie par un actionnaire pour qui l'augmentation de capital
n'entrai entrée ; ni sortie de fonds31(*). C'est ce que précise Gay Van loye ; en
affirmant ; en disant : « En matière de dilution du
pouvoir; le capital permet une intrusion et affecte le degré
d'indépendance des anciens actionnaires. Le droit de
propriété sont modifiés : le pouvoir se morcelle et se
partage .De fait l'actionnariat ne peut plus être considéré
comme un tout ; mais doit être analysé En profondeur ; en
distinguant la place qui tient l'actionnaire principal dirigeant et celle des
autres actionnaires non dirigeants; ainsi que les apports intuitive personae
qui existe».
Il est évident que si cet effet de dilution Jouait
à plein; tous les actionnaires refuseraient l'augmentation du capital ce
qui conduirait à interrompre la croissance de toutes les entreprises. Or
de nombreuses techniques que nous aurons à l'occasion de
présenter par la suite ont été insaturées pour
réduire les distorsions susceptibles d'être
dérivés de l'augmentation du capital.
1-3-2- dilution du capital:
L'augmentation du capital se traduit par la répartition
de la situation nette de la société entre un plus grand nombre de
titre; c'est une approche comptable de la dilution.
1-3-3-dilution des
bénéfices:
-Suit à l'augmentation du capital; la
rentabilité restant inchangée dans l'immédiat induit la
diminution du bénéfice du fait du nombre plus élevé
des titres en circulation. En fait il y a dilution des bénéfice
à partir du moment on l'accroissement des bénéfices ne
compense pas l'augmentation du nombre de titres.
Cet effet de dilution est généralement
rattrapé en cas d'amélioration de la rentabilité
procurée par la croissance et la productivité des investissements
nouveaux32(*).
Ø Financement par endettement:
-Le financement par endettement constitue le complément
indispensable du financement par capitaux propres. Ces modalités sont
aujourd'hui nombreuses; les banques s'étant efforcées depuis une
dizaine d'années de proposer à leurs clients des contrats
répondants exactement à leurs besoins en terme de coût et
de risque.
Dans la présent paragraphe ; nous cherchons
à étudier les différents modalités de l'endettement
dans l'optique de sa composition.
2-1-composition de l'endettement.
2-1-1 les crédits bancaires:
Malgré la hausse des taux d'intérêts; qui
a amplifié le transfert d'une partie non négligeable du profit
du secteur productif vers le secteur bancaire ; Les banques restent la
principale source de financement dans le système financier
marocain .
Ce recours intense aux crédits bancaires trouve son
origine dans deux causes principale: l'insuffisance de l'autofinancement et le
manque d'alternatives de sources de financement offertes aux Entreprises.
+ Il s'agit d'un financement qualifié
d'«intermédié» transitant par un établissement
de crédit; qui en assure la distribution sur la base des ressources
collectées.
+ L'emprunt est le capital prêté à une
Entreprise pour son financement par un contrat; qui prévoit la
stipulation d'un intérêt; et le remboursement en une ou plusieurs
échéances fixées lors de la conclusion du contrat. Des
modalités différentes concernant la durée de l'empreint;
ses remboursements et ses garanties caractérisent le contrat.
- La loi bancaire 199333(*) a défini l'établissement de
crédit comme « toute personne morale qui procède;
titre profession habituelle; ' la réception de fonds du public à
la distribution de crédits ou à la mise à la disposition
de la clientèle de tous moyen de paiement ou à leur
gestion».
Les banques sont des établissements de
crédit.
Les sociétés de financement englobent les
sociétés de leasing; les sociétés de crédits
à la consommation et les sociétés d'affacturage
(factoring) et sont régie par une réglementation
spécifique34(*).
- Le secteur bancaire marocain est généralement
considéré comme relativement sain et respectueux de la
réglementation bancaire issue des normes internationales en la
matière. Ces dernières; nous assistons à une
évolution moins favorable que par le passé du produit net
bancaire (PNB) qui résulte en particulier de la séduction de la
marge d'intermédiation(différence entre prix de vent des
crédits et coût des ressources bancaires).
- La concurrence aidant les banques deviennent de plus en plus
regardants quand à leur coût d'exploitation et en particulier leur
frais généraux
- L'activité du système bancaire marocain et sa
structure résultent des différents réformes
financières engagées depuis 1991 .On observe en particulier :
- Le rétrécissement de la marge
d'intérêt (les marges d'intermédiation offertes par les
taux d'intérêt ne garantissent plus la prospérité
d'autrefois).
- Le changement du comportement de la clientèle devenue
de plus en plus exigeante.
- A coté des crédits qu'elle octroie ; la banque
pour faire face à la concurrence et maintenir ses parts de
marché; est accumulé à s'orienter vers des métiers
nouveaux.
- Le rôle d'intermédiation du banquier est
enrichi de rôles nouveaux en produit et services à plus forte
valeur ajoutée et plus rémunérateurs35(*).
2-1-2-Emission d'emprunt obligataire
:
-La grande entreprise peut se financer par recours au
Marchés financiers en recourant aux emprunts obligataires sans
intermédiation des bailleurs de fonds; si ce n'est en tant que conseil
ou organisme de placement.
L'emprunt obligataire est un moyen de financement particulier
réservé aux sociétés par action pouvant satisfaire
à des conditions rigoureuses pour accéder à
l'épargne public .Les emprunts obligataires sont
généralement de montant élevés36(*).
L'émission d'obligation ne peut être le fait que
des grandes entreprises aptes à répondre aux conditions
d'émission ; celle-ci doivent avoir aux principaux critères
suivants37(*)
- Disposé d'un capital social supérieur à
20 millions DH et totalement libéré.
- Faire état de résultats
bénéficiaires sur les deux derniers exercices.
- Les comptes et états de synthèse des deux
derniers exercices doivent être certifiés et approuvé.
- insertion au bulletin officiel d'une notice d'information
sur la société émettrice et sur les
caractéristiques de l'empreint à mettre: Garanties;
remboursement; rémunération.
- l'émission de l'emprent obligataire est
subordonnée à l'autorisation de CDVM.
2-1-3- Emission de TCN
- Ces émission ne concerne que les
établissements de crédit et société de financement
et de manière marginale les entreprises du secteur productif ces
émissions se positionnent davantage sur le marché
monétaire.
- Une titre de créance est un titre financier qui
matérialise l'engagement d'un emprunteur envers un prêteur qui en
contre partie met de fondes à sa disposition38(*).
- L'entrepreneur s'engage sur l'échéancier de
remboursement et les conditions de rémunération assises sur un
taux fixe ou un taux variable indexé.
- Introduits au Maroc par la loi 35-94 du 26/1/95 ; les
TCN y sont définis comme des titres financiers à
échéance et matérialisent un droit de créance
portant intérêt ; ce droit est librement négociable
sur le marché secondaire. Les TCN regroupent trois catégories de
titres ; les certificats de dépôt négociable
(CDN) ; les billets de société de financement (BSF) et les
billets de trésorerie (BT).
2-1-4-Financement par le
crédit-bail :
- Le financement par crédit-bail de l'investissement
connaît un développement significatif et contribue de façon
de plus en plus active au financement des entreprises en croissance
présentant une rentabilité satisfaisante, le crédit-bail
est souvent utilisé en complément du financement bancaire parfois
comme une source alternative.
On peut distinguer entre crédit-bail mobilier, et
crédit-bail immobilier.39(*)
2-2- Avantage de
l'endettement
La théorie financière propose au certain nombre
de variable censés accroître ou freiner le recours à
l'endettement. Ces variables résultent d'imperfection diverses du
March é financier.
Les variables incitatives du recours à l'endettement
sont essentiellement le levier financier et la fiscalité qui est
certainement la première à a voir été
étudiée la manière approfondie. Par contre le risque de
faillite ; le risque de la perte de l'autonomie financière et le
risque de non-remboursement limitent son utilisation dans le financement.
2-2-1- Avantage lié à
l'incidence fiscale :
L'erreur commise par les contribuables est de concevoir la
fiscalité comme une contrainte dans les enjeux financiers.
Mais en fait ; elle constitue un avantage important
dû essentiellement à la déductibilité des
échanges charges d'intérêt et de l'assiette de
l'impôt sur les sociétés.
De nombreux auteurs reconnaissent le rôle de l'avantage
fiscale dans l'accroissement de l'endettement. En effet M.M(1958) ;
Rosse(1985) ; Miller(1977) et de Angelo et Masulis(1980) ; avaient
introduit dans leur modèle la fiscalité pour arbitrer entre le
financement par endettement et fonds-Propres.
Pour G.Charreaux ; l'intervention de l'état par la
fiscalité à une influence importante sur la structure du
portefeuille d'actif et dur la structure de financement des
entreprises.40(*)
2-2-2- Incidence de l'endettement sur la
rentabilité des capitaux propres :
Le deuxième avantage reconnu à l'endettement
depuis long temps par la théorie financière se situe au niveau
de l'effet de levier. En effet ; l'utilisation accrue de l'endettement
fait augmenter la rentabilité des capitaux propres. C'est ce que
soutient P.Gonso en affirmant que « dans la mesure ou
l'entreprise emploie des capitaux empruntes à un taux
d'intérêt fixe dans des investissements dans le taux de
rentabilité est supérieur à ce taux ; il va en
résulter une augmentation de bénéfice à la
disposition des actionnaires et une augmentation du bénéfice par
action puisque le nombre d'action inchangé ».
- Le rôle de l'endettement comme
accélération peut-être démontré par recours
à deux modèles ; l'un fondé sur les valeurs de
marché des fonds ; l'outre sur les valeurs comptables.
2-3- Limites de
l'endettement :
- Les avantages de l'endettement que nous avons
souligné précédemment se trouvent sérieusement
limités dans leurs étendus par ces inconvénients
majeurs : le risque de la perte de l'autonomie financière ; le
risque de non- remboursement et le risque de faillite.
2-3-1 Le risque de la perte de l'autonomie
financière :
Lors du choix des sources de financement ; la tendance
vers la réalisation d'un certain degré l'indépendance
financière constitue sans doute le souci des responsables de
l'entreprise.
Ces derniers n'ont pat intérêt à s'engager
dans des opérations d'endettements lourds pour éviter de mettre
l'entreprise entre les mains des créanciers. De même ils
évitent généralement les ouvertures du capital pour garder
la structure du contrôle et la stabilité de la répartition
des bénéfices par action.
L'autonomie financière peut être
appréciée par le ratio DLMT/CP, qui donne aux organismes
préteur une idée sur le risque. Plus ce rapport est
élevé plus le préteur verra son risque augmenter ainsi
que l'entreprise verra son autonomie financière se dégager.
2-3-2- Risque de non-
remboursement :
- Plusieurs ratios peuvent défini le risque du
préteur, nous retiendrons le ratio FF/EBE ; qui indique le montant
des frais financière dans le résultat réel de
l'entreprise.
- La centrale des bilans de la banque américaine
utilise le ratio FF/EBE pour vérifier si les résultats des
entreprises couvrent les charges d'intérêt versés à
ceux qui ont acheté leur obligation.
2-3-3- Risque de faillite :
- La faillite est un facteur
déterminant de la politique d'endettement des firmes son impact
réside dans les coûts qu'elle entraîne dans son sillage
ainsi que la disposition de l'entreprise.
Celui étant ; le risque de faillite constitue
l'inconvénient majeur de recours à l'endettement et par
conséquent il le limite au profit des autres moyens de
financement.41(*)
2-4- L'effet de levier de
l'endettement :
2-4-1- Définition de l'effet de
levier :
- C'est la différence entre la rentabilité des
capitaux propres et la rentabilité économique.
- L'effet de levier peut jouer les deux sens s'il peut
accroître la rentabilité des capitaux propres à la
rentabilité économique. Il peut aussi dans certains cas, la
minorer, le rêve devient alors cauchemar.
2-4-2- Le principe de l'effet de
levier :
Lorsqu'une entreprise s'endette et investit, les fonds
empruntes dans son outil industriel et commercial ; elle obtient sur le
montant un certain résultat d'exploitation normalement supérieur
au frais financière de l'endettement ; dans le cas inverse ce n'est
pas le peine d'investir l'entreprise réalise donc un surplus ;
différence entre la rentabilité économique et le
coût de l'emprunt sur le somme empruntée.
Ce surplus revient aux actionnaires et majore la
rentabilité des capitaux propres ; l'effet de levier de
l'endettement augment donc la rentabilité des capitaux propres,
d'où son nom.
L'endettement peut donc permettre d'augment la
rentabilité des capitaux propres de l'entreprise sans modifier, par
définition la rentabilité économique.
Lorsque la rentabilité économique devient
inférieure au coût de l'endettement, l'effet de levier de
l'endettement s'inverse et abaisse la rentabilité des capitaux propres
qui devient alors inférieur à la rentabilité
économique.
2-4-3 L'intérêt de l'effet de
levier :
- Le mérite de l'effet de levier est de montrer
à l'analyste l'origine de rentabilité des capitaux
propre :
Est-ce la performance opérationnelle (bonne
rentabilité économique) ; ou une structure de financement
favorable qui permet de bénéficier d'un effet de levier ?
Notre expérience est que sue la durée ;
seule une rentabilité économique croissante est le gage d'une
progression régulière de la rentabilité des capitaux
propres.
- L'intérêt de l'effet de levier est donc
essentiellement pédagogique : comprendre comment se partage la
rentabilité des capitaux propres entre la rentabilité de l'outil
industriel et commercial et une pure construction financière42(*).
2-4-4- Le calcul de l'effet de levier de la
dette :
Il résulte de la fixité de la
rémunération de la dette dès lors que la
rentabilité des actifs de la firme dépasse le coût de la
dette ; cet excédent de rentabilité bénéfice
aux actionnaires.
Au contraire ; lorsque la rentabilité des actifs
est suffisante à couvrir les charges d'intérêt ; les
actionnaires sont amenés à accepter une diminution de la
rentabilité de leur investissement afin de faire face au paiement des
intérêts :
Soient :
Ka : la rentabilité financière de la
firme ; rémunération des actionnaires.
C : le montant des capitaux propres.
D : l'actif total : A= C+D.
R : la rentabilité économique de la
frime.
r : le taux d'intérêt à payer
prêteurs.
+ Les Aspects fiscaux sont négligés.
Le bénéfice de la firme avant
intérêt est RA ; il est après intérêts
de
(RA - rD ).
+ La rentabilité financière de la firme ;
égal au rapport entre le résultat net et les capitaux
engagés par les actionnaires.
( Ra - rD )
C
Est :
Ka =
D
C
+c'est-à-dire encore : Ka= R + ( R -r) - -) -
Qui est la relation mettant en évidence l'effet de
levier de la dette
Trois situations peuvent en effet se
présenter :
* R>r : la rentabilité économique de la
dépasse le taux d'intérêt à payer aux
préteurs. Dans ce cas ; l'effet de levier joue de façon
positive. Les actionnaires voient la rentabilité financière
croître avec le niveau d'endettement de la firme.
* R=r : dans ce cas ; Ra = R ; le niveau
d'endettement n'influe pas sur la rentabilité financière de la
firme.
* R<r : lorsque le taux de la rentabilité des
Actifs est inférieur au coût de la dette, les actionnaires sont
amenés à accepter une diminution de la rentabilité de leur
investissement afin de pouvoir au paiement des charges
d'intérêt.
L'effet de levier est inversé et la rentabilité
financière est d'autant plus faible que l'entreprise est plus
endettée43(*).
III. La financement des entreprises marocaines et
comparaison avec d'autres payes
1 : La situation financière des entreprises
marocaines
Le faible taux d'autofinancement des entreprises marocaines
leur impose de recourir à des financements externes sous forme de
crédits bancaires, du fait de l'étroitesse du marché
financier.
Généralement les petites moyennes entreprises
marocaines préfèrent l'autofinancent pour combler au moins une
partie de leurs besoins en fonds de roulement ou en équipement. Ce genre
de financement à l'avantage de les protéger contre les
malentendus et la dépendance pouvant résulter d'un engagement
avec d'autres organismes financiers. L'autofinancement reste la voie
traditionnellement préférée par les dirigeants des PME car
la propriété du capital reste familiale et concentrée.
ü la faiblesse des fonds
propres
La majeure partie des entreprises qui forment le tissu
productif marocain sont sous capitalisées (les capitaux propres ne
représentent qu'une part minime de leurs ressources financières).
Le problème des fonds propres se pose pour les entreprises marocaines au
niveau des engagements bancaires. En effet, les banquiers estiment que peu
d'entreprises ont un ratio endettement / fonds propres inférieure
à 5 (ratio qui mesure la dépendance financière
extérieure ; plus ce ratio est élevé, plus faible est
l'endettement total et donc meilleure est la possibilité de recours
à des crédits extérieurs) ; chose que les banques
estiment comme étant le minimum pour qu'une structure de capital soit
saine.
En résumé on peut retenir d'après les
estimations des banquiers, que les PME ont un taux de capitaux propres plus
faible que les grandes entreprises et notamment les sociétés
anonymes, et que leurs ressources propres sont l'objet de fluctuations
conjecturelles
ü Des entreprises
endettées
Malgré les efforts employés par les
autorités marocaines en matière de la libéralisation
financière pour rendre le système bancaire plus adapté et
plus ouvert au changement de la mondialisation dans le domaine de
l'ingénierie financière, il semble que le secteur bancaire garde
la même mentalité et la même vision, c'est la maximisation
de la rentabilité rentière sans partager le risque avec les
dirigeants des PME, ce comportement est clair dans la mesure où les
banques se caractérisent par la surliquidité, en contre partie
les entreprises est surtout les PME souffrent encore de la sous-capitalisation.
De même, le taux d'intérêt est encore plus
élevé ce qui alourdit les PME et par conséquent les rend
moins compétitives sur le marché.
Enfin, le problème de garantie constitue un handicap
pour les entreprises surtout les PME.
- La sur-liquidité des Banques marocaines
Le système bancaire marocain connaît une
sur-liquidité, ce qui est en contradiction avec la réalité
économique. Selon le ministre délégué auprès
du Premier Ministre, chargé des Affaires économiques et
générales, M. Rachid Talbi Alami, Soixante quinze milliards de
dirhams dorment dans les banques marocaines, donc il s'agit d'un stock
énorme qui n'est ni investi, ni utilisé, ni placé.
"Nous avons l'argent des Marocains résidant à
l'étranger (MRE), mais pour le moment nous ne savons pas
l'utiliser" 44(*)
-Le taux d'intérêt élevé
Au Maroc, le taux d'intérêt demeure cher, il
procure un avantage de rémunération excessif aux rentiers au
détriment des entrepreneurs capablent d'investir et de produire une
rémunération élevée de l'épargne. Ce taux
est élevé (9 HT en 2008) malgré la faiblesse de
l'inflation ce qui témoigne de l'inefficacité et du manque de
concurrence dans le système bancaire. Ceci est bon pour les banques,
mais il est beaucoup plus difficile pour les entreprises souhaitant investir et
s'étendre .Cependant, on trouve dans les pays développés
qui servent de référence en matière de croissance
équilibrée le taux d'intérêt ne peut s'élever
au dessus de 2 à 3%.
-Le problème de garantie
Les garanties bancaires constituent un vari handicap pour les
entreprises et surtout la PME, On distingue deux types de garanties45(*) :
- les garanties à porter générale.
- les garanties à porter spécifique.
1- les garanties à porter
générale
Ce sont essentiellement les cautionnements personnelles et les
nantissements de fonds de commerce :
- La caution est l'engagement de payer le créancier si
le débiteur ne fait pas lui-même .Cette caution peut être
conjointe, c'est-à-dire engage plus d'une personne.
- Le nantissement du fonds de commerce est un
gage assis sur la quasi-totalité des éléments corporels et
incorporels. Cette garantie dépend naturellement de la valeur marchande
du fonds de commerce au moment de la vente aux enchères publiques, elle
est donc sujette à la variation raison pour laquelle banquier
n'hésite pas à exiger souvent d'autres garanties.
2-les garanties à porter spécifiques
Ces sûretés revêtent
plusieurs formes selon la nature du crédit octroyé.. Le
client peut ainsi gager les biens de son entreprise ou les siens propres sans
distinction, ce peut être de numéraire, des actifs
immobilisés ou des actifs circulants.
Dans une enquête faite par Mr ABDELLAOUI46(*) sur 144 entreprises
répartie sur 16 régions ,il a conclut qu'en cas de financement
bancaire, les garanties fournies sont approximativement les mêmes pour
toutes les catégories d'entreprises .On note cependant que
« L'hypothèque sur le terrain est la plus utilisée avec
56% des entreprises, suivie par le nantissement sur le fonds de commerce avec
47% , puis le nantissement sur matériel avec 46% , et enfin le
cautionnement personnel avec 40% des entreprises interrogées »
Pour un grand nombre de chefs des PME, le financement en soi
n'est pas une problématique, mais ce sont les conditions rigides
d'accès aux crédits qui posent problème, les PME souffrent
d'une discrimination en faveur de la grande entreprise. En effet les banques se
limitent de donner de l'argent, sans valeur ajoutée. Au lieu
d'être un véritable partenaire du développement et un
établissement d'affaires, la banque marocaine garde encore l'image d'un
organisme de dépôt «banques
épicerie». Ainsi les garanties exigées pour
bénéficier d'un concours bancaire, les taux débiteurs
élevés, le manque d'information et de communication entre
entrepreneurs et banquiers le peu d'importance qu'accordent les cadres des
agences aux requêtes d'investissement sont autant des motifs
avancés par les PME pour justifier la difficulté d'accès
aux prêts bancaire.
Les banquiers quant à eux, soulignent que pour garantir
une plus grande disponibilité, les PME doivent être
attestées d'une transparence, notamment en ce qui concerne
l'établissement des bilans et la fiabilité de leur
comptabilité et intégrer une approche de gestion moderne qui
implique aussi bien le marketing que le management rationnel. Face à
cette situation, un recul de 22.1% s'est enregistré entre 1996 et 2004 (
voir le graphique ci-dessous) quant à la distribution des crédit
à court terme
dédiés aux PME (de 14890 millions de dirhams en
1996 à seulement 3219 millions en 2004) alors que le déploiement
de ces crédits par le système bancaire dans la même
période à augmenté de 6.4% par an en moyenne.
Ce dangereux recul apparaît plus important et plus
significatif dans la mesure où la part des crédits à moyen
terme accordés aux PME n'a représentée en 2004 que 7.7% de
l'encours total des crédits à moyen terme distribués par
les banques contre 49.4% en 1996.
Cette régression s'explique notamment par :
-l'accroissement des créances en souffrance qui
s'élevaient à 17.9% en 2004 contre 11.5% en1996.
- l'application d'une prime de risque aux PME de 2%
supérieure à celle appliquée(en moyenne 1%) : - le
taux d'intérêt appliqué aux PME 12 à 12.75% est
supérieur à celui accordé aux grandes entreprises 4
à 4.5%.
-la prédominance nette de liquidité dans la
structure financière des banques. Les avoirs liquides et les placements
à court terme constituaient environ 71.1% de tous les actifs en 2004
contre 40.1% en 199647(*)
2 : Position du Maroc par rapport à
d'autres pays
A-position du Maroc par rapport aux pays concurrents
Selon les résultats d'un benchmarking
international48(*), publié dans le magazine
économique de BMCE Bank. Le Maroc est relativement bien
positionné par rapport à d'autres pays concurrents (la Tunisie,
l'Egypte et la Turquie), En effet, en ce qui concerne la proportion des
crédits distribués au secteur privé et au secteur public
non financier par rapport au PIB, le Maroc devance l'Egypte et se situe
derrière la Tunisie avec 56,7% en 2004 comme retrace le tableau
suivant :
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Tunisie
l'Egypte
Maroc
|
66
-
54
|
66
52
56.6
|
68
54.9
54.5
|
69.5
54,7
54,4
|
67.4
53.9
55.9
|
-
49,3
56,7
|
|
Source : Access to finance for SMES of the MENA region
Les résultats de cette étude vont plus loin en
soulignant qu'il n'existe pas vraiment de problématique de financement
de la PME marocaine. Les PME financent, en effet, en moyenne 30% de leur
investissement et 20 % de leur fonds de roulement par crédits bancaires.
Dans le même ordre d'idées, 68 % des entreprises marocaines
bénéficient d'une autorisation de facilité de caisse.
Cette nette amélioration peut être expliquée par la
réforme de la loi bancaire, la promulgation de la nouvelle loi bancaire
2006 et la poursuite de la baisse des taux d'intérêt.
D'après l'analyse, la problématique du
financement de la PME en Turquie est bien réelle, puisque seulement 5 %
des crédits bancaires sont octroyés à des PME
industrielles. Les institutions bancaires dans ce pays préfèrent
plutôt investir dans des obligations d'Etat ou dans les grandes
entreprises. Pour leur part, les PME égyptiennes pâtissent
également de difficultés d'accès au financement
malgré la réforme du secteur financier et de la
libéralisation des taux d'intérêt. La proportion des
crédits octroyés au secteur privé est de 3,5% du total des
crédits à l'économie. De plus, le secteur bancaire
égyptien fait preuve de discrimination vis-à-vis des petites et
moyennes entreprises : seules 13 % des PME ont eu accès au crédit
bancaire contre 36 % pour les grandes entreprises. Par contre en Tunisie, le
financement bancaire reste le principal instrument de financement des
entreprises. La part des concours bancaires aux PME représente en
moyenne annuelle près de 49 % de l'ensemble des concours. En outre,
l'Etat tunisien ambitionne de créer 70 000 entreprises à
l'horizon 2009.
A cet effet, il a été décidé
d'instituer la Banque de financement des petites et moyennes entreprises. Cette
institution sera chargée de la mobilisation des crédits à
la dynamisation de l'investissement et l'évaluation de la
faisabilité des projets bancables avec des méthodes scientifiques
en leur offrant l'encadrement et le suivi nécessaire.
B- position du Maroc par rapport aux pays
européens
En comparaison avec les pays européens, le Maroc
pèche au niveau du financement de la PME. Seules 14% des entreprises
européennes, en moyenne, se plaignent d'un handicap de financement.
Toutefois, la majorité des PME considèrent le manque de main
d'oeuvre qualifiée comme la contrainte la plus importante.
Schématiquement, on peut distinguer 2 systèmes
de financement en Europe ; l'un est basé sur les banques, comme en
Allemagne et en Autriche, et l'autre est basé sur le marché
financier comme au Royaume Uni. Dans un système financier basé
sur les banques, les prêts sont la source préférentielle
pour le financement des investissements; c'est-à-dire que les banques
jouent le rôle le plus important dans la fourniture des financements. Les
systèmes financiers basés sur le marché financier sont, au
contraire, caractérisés par des marchés concurrentiels,
où d'autres formes de financement (par exemple, actions et obligations)
sont plus importantes que les prêts bancaires.
L'importance du recours au prêt bancaire varie d'un pays
à l'autre. Toutefois, la majorité des PME européennes
dépend du financement bancaire et il semble qu'il y ait un manque de
sources de financement alternatives. Le Grant Thornton Business Survey
(Enquêtes entreprises de Grant Thornton) donne une indication des
différents types de financement par l'endettement auquel ont recours les
entreprises de taille moyenne (voir Graphique ce dessous). Dans la
majorité des Etats membres ces entreprises utilisent principalement le
financement bancaire (à savoir découvert et emprunt). Toutefois,
le crédit-bail constitue également une source importante de
financement.
En Espagne, en France, au Luxembourg, aux Pays-Bas et au
Portugal le crédit-bail est utilisé plus souvent que les
découverts. L'affacturage, par ailleurs, semble être
particulièrement important en France. A l'opposé du Maroc les
crédits à long et moyen terme octroyés par les banques en
faveur des PME ont connu une chute remarquable de 14890 millions de dirhams en
1996 à seulement 3219 millions en 2004, alors que les autres moyens de
financement ne sont pas bien exploités à cause de la
méconnaissance, la rigidité de ces moyens et le manque de
transparence.
En Europe, la part des capitaux propres dans le bilan est
identique pour toutes les catégories de taille des entreprises. De ce
fait, il n'existe qu'une faible discrimination de la part des banques à
l'encontre des petites entreprises en matière d'accès au
crédit, situation qui n'existe pas au Maroc.
( Source observatoire des PME européenne 2003,
No.2)
IV. Etude empirique de l'évolution de la
structure financière d'un échantillon des entreprises
marocaines :
- L'objectif de cette recherche est d'essayer d'analyser
à partir des informations recueillies depuis 2005 par le centrale des
bilans de la bourse de Casablanca (Bilan ; Compte d'exploitation
générale ; Tableau de gestion financière...) le
comportement financier d'entreprise sur une période de 2005 à
2008 et cela à été possible en examinant un ensemble de
critère financière clés dont l'état conditionne la
santé financière de l'entreprise.
I : Méthodologie de l'étude et ses
limites :
1- Méthodologie de l'étude :
Il s'agit de rassembler toutes des données comptables (
du Bilan ; CPC...) d'entreprise marocaines à différentes
niveau et procéder à l'étude empirique du comportement
financier par une analyse des graphiques est dessiné à partir des
ratios calculés et décelant ainsi les orientations de ces
société au fil du tempe.
Les procédés utilisés dans l'étude
sont :
Ø Etude des ratios.
Ø Etablissement des tableaux à partir de ces
ratios.
Ø Représentation graphique.
Ø Les supports à utiliser ont été
les bilans, les tableaux de financement et les comptes d'exploitation des
entreprises49(*).
2- Limites de l'étude :
- Les éléments définis nous permettent de
préciser les limites de cette recherche.
La première limite résulte de fait que la
recherche empirique utilisée reste tributaire de
l'échantillonnage des entreprises sélectionnées et par
conséquent ; peut être assez délicate à
utiliser.
La deuxième limite concernent les résultats
obtenus qui doivent être pris avec une certaine prudence, car les
données utilisés pour les calcules incertaines car les
résultats sont peu fiables.
D'une part nous admettons que le comportement financier des
entreprises sont assez stables et faibles pour nous permettons de
procéder à des projections financières sur la base des
éléments antérieurs. D'autres part, nous restons
conscients que cette étude ne peut eu aucun car déboucher sur des
rien de pouvant être certain dans une conjoncture fluctuante.
3-Echantillon des entreprises marocaines
sélectionné :
- Vu d'indisponibilité des séries statistique
relatives aux comptes des entreprises émanant de la comptabilité
nationale ou les centrales de bilan.
Nous avons été amené à constituer
un échantillon à l'aide des documents comptables des
sociétés cotées en bourse et dominée par les
privées car leurs évaluation marque tout de même beaucoup
plus fondamentalement notre époque et cela d'une façon plus
précise que les entreprises publiques.
L'ensemble des sociétés de notre
échantillon sort cotées en bourses ce qui consiste une garantie
d'homogénéité des données.
Ce même échantillon présente des
données retraitées suivant l'optique fiscale ; c'est une
garantie supplémentaire de comptabilité des données.
3-1- Aperçue sur l'objet social des
entreprises sélectionnées :
- Nous avons choisi un échantillon composé
quatre entreprises qui sont :
* Lydec : (SA) le 15 avril 1997 ;
Lydec s'est vu confier la gestion délégué de la
distribution d'électricité ; d'eau potable et du service
d'assainissement liquide à Casablanca et Mohammedia Lydec à
commencé ses activités le 1er Août 1997 pour les
élus de la ville ; la décision de déléguer ces
activités de service public à été motivée
par le constat des limites de la gestion communautaire directe dont les
objectifs planifié exigeaient des financements conséquents et
d'importants transferts technologique.
* La farge -ciments (SA) : la
fabrication ; le transport ; la vente ; l'importation ;
l'exploitation ; et le commerce des lians hydrauliques comme de tous
produits ; matériaux ; articles et objets pouvant être
employés dans toutes entreprises de construction de travaux publiques
particuliers.
L'étude ; la mise au point et la
réalisation de tous projets industriels miniers ; commerciaux et
financier se rattachent à la fabrication du ciment.
* ONA : SA : premier groupe
industriel et financier privé au Maroc.
Groupe organisé en domaines d'activité
stratégique :
Distribution, activité financières ;
Agroalimentaire ; Miens ; Relais de croissance.
* Auto-Hall : l'un des premier
entreprise du secteur de la distribution des matériels roulants au
Maroc. Ceci de part de sa longue expérience et de part de haut niveau
d'excellence atteint dans les métiers de l'assemblage industriels
roulants ainsi que des services d'accompagnement et de suivi de ses
matériels 50(*).
Section II : Etude de l'évolution de la
structure financière de l'échantillon par les ratios :
- l'étude de l'évolution de la structure
financière des entreprises mérite d'être approfondie par
une analyse plus précise : Nous étudions par l'emploi des
ratios combinant des éléments de bilan (Actif ; Passif) et
CPC....
- Les données concernées sont dressées
dans les tableaux suivants :
1- Tableau présente la structure
financière d'un échantillon des entreprises Marocaines
d'année 2005 ; les données sont exprimées en Milliers
de DH :
Entreprises
|
Autofinancement (51(*))
|
Fonds Propres
|
Endettement
|
LAFARGE
Ciment
|
745.841
|
4.012.222
|
1.178.405
|
LYDEC
|
256.41
|
1204.79
|
737.39
|
Groupe ONA
|
3349.44
|
9385.40
|
9086.59
|
Auto-Hall
|
83427
|
722.66
|
357.80
|
2- Tableau présente la SF d'un
échantillon des entreprises marocaines d'année 2006 ; les
données sont exprimées en Milliers de DH :
Entreprises
|
Autofinancement
|
Fonds Propres
|
Endettement
|
LAFARGE
ciment
|
885.445
|
4.447.612
|
1.358.454
|
LYDEC
|
222.31
|
1116.01
|
820.93
|
Groupe ONA
|
939.288
|
9654.97
|
5874.88
|
Auto-Hall
|
230.57
|
858.13
|
432.096
|
3- Tableau présente la SF d'un
échantillon des entreprises marocaines d'année 2007 ; les
données sont exprimées en Milliers de DH :
Entreprises
|
Autofinancement
|
Fonds Propres (52(*))
|
Endettement
|
LAFARGE
ciment
|
486.570
|
5.534.133
|
1.956.249
|
LYDEC
|
297.99
|
1104.55
|
975.95
|
Groupe ONA
|
924.8
|
17205.2
|
29505.6
|
Auto-Hall
|
364.15
|
1070.31
|
589.47
|
4- Tableau présente la SF d'un
échantillon des entreprises marocaines d'année 2008 ; les
données sont exprimées en Milliers de DH :
Entreprises
|
Autofinancement
|
Fonds Propres
|
Endettement (53(*))
|
LAFARGE
ciment
|
285.289
|
5.605.199
|
2.241.045
|
LYDEC
|
39.21
|
1225.87
|
855.45
|
Groupe ONA
|
844.3
|
14.412.7
|
37907.8
|
Auto-Hall
|
398.53
|
1.317.632
|
830.068
|
1- Etude des ratios combinant des éléments du
bilan et de CPC :
- Une multitude de ratios pouvaient être
utilisés ; en fait seuls quatre rapports seront retenus :
ü Autofinancement sur la somme des endettements et fonds
propres.
ü Endettement sur fonds propres.
ü Endettement sur Actif Comptable.
ü Frais financière sur fonds propres.
- A partir du résultats du calcules du ces ratios on
peut les rassembler au fil du temps les tableaux suivants :
2- Tableau présente des ratios d'un
échantillon des entreprises marocaines d'année 2005 :
entreprises
|
Ratios
|
Autofinancement
Endett + F.P
|
endettement
F.P
|
endettement
A.comptable
|
Frais financier
F.P
|
La farge
ciment
|
0.143
|
0.2937
|
0.2933
|
- 0.5294
|
Lydec
|
0.132
|
0.612
|
0.636
|
- 0.000175
|
Groupe ONA
|
0.181
|
0.968
|
0.969
|
0.325
|
Auto-Hall
|
0.0772
|
0.495
|
0.487
|
0.239
|
3- Tableau présente des ratios d'un
échantillon des entreprises marocaines d'année 2006 :
Entreprises
|
Ratios
|
Autofinancement
Endett + F.P
|
endettement
F.P
|
endettement
A.comptable
|
Frais financier
F.P
|
La farge
ciment
|
0.152
|
0.3054
|
0.3054
|
- 0.495
|
Lydec
|
0.1147
|
0.735
|
0.771
|
- 0.0000652
|
Groupe ONA
|
0.06
|
0.608
|
0.887
|
- 0.294
|
Auto-Hall
|
0.1787
|
0.503
|
0.496
|
0.207
|
4- Tableau présente des ratios d'un
échantillon des entreprises marocaines d'année 2007 :
Entreprises
|
Ratios
|
Autofinancement
Endett+ F.P
|
endettement
F.P
|
endettement
A.compable
|
Frais financier
F.P
|
La farge
ciment
|
0.0649
|
0.353
|
0.353
|
- 0.558
|
Lydec
|
0.143
|
0.883
|
0.925
|
0.153
|
Groupe ONA
|
0.0197
|
0.7949
|
0.821
|
0.768
|
Auto-Hall
|
0.219
|
0.5507
|
0.529
|
0.179
|
5- Tableau présente des ratios d'un
échantillon des entreprises marocaines d'année 2008 :
Entreprises
|
Ratios
|
Autofinancement
Endett+ F.P
|
endettement
F.P
|
endettement
A.comptable
|
Frais financier
F.P
|
La farge
ciment
|
0.0000363
|
0.399
|
0.399
|
- 0.0006
|
Lydec
|
0.020
|
0.014
|
0.909
|
31.65
|
Groupe ONA
|
0.016
|
0.63
|
0.87
|
- 0.571
|
Auto-Hall
|
0.000302
|
0.6299
|
0.6130
|
0.000155
|
1-1- : Ratios de autofinancement / endettement + fonds
propres
- autofinancement c'est un financement que l'entreprise se
crée pour elle-même ; en effet il permet de limiter les
empruntes, préserve l'autonomie financière de l'entreprise et
n'entraîne appartement aucune charge d'intérêt ni de
remboursement.
En réalité ; l'autofinancement est tout de
même coûteux et dangereux car :
- les sommes disponibles auraient peut être
placées et procurer des ressources financière à
entreprises.
- Entreprise risque d'être tenté d'élever
sa marge bénéficiaire pour augmentent son autofinancement ;
ce qui peut entraîner une réduction du profit global.
- Entreprise peut être conduit ; pour la même
raison à diminuer des dividendes découragement ainsi
l'épargne des actionnaires. Mais également l'autofinancement
constituera une garantie pour les préteurs qui accordent une avance sur
les ressources interne future de l'entreprise.
- Il semble intéressent par ailleurs de constater la
variation d'autofinancement par rapport l'ensemble du fonds-propres et
endettement ; en considérant ce ratios sur quelque entreprise,
marocaines :
2008
|
2007
|
2006
|
2005
|
0.0000363
|
0.0649
|
0.152
|
0.143
|
La farge ciment
|
0.020
|
0.143
|
0.1147
|
0.132
|
Lydec
|
0.016
|
0.0197
|
0.06
|
0.181
|
Groupe ONA
|
0.000302
|
0.219
|
0.1787
|
0.0772
|
Auto Hall
|
-La part qui tiennent les capitaux propres dans la structure
des bilans des différents entreprises est très variable ;
ces important écart semble pouvoir s'expliquer peur être par la
nature de l'activité exercé et aussi la politique suive par
l'entreprise (autofinancement ; affectation des résultats
passés...) ; sur l'ensemble du période ne semble pas que le
financement interne de l'entreprise est mauvaise.
Certains sociétés en connu durant cette
période une augmentation marquante comme : Auto-Hall et Lydec.
Les sociétés qui ont connu an chute comme
Auto-Hall en 2005 ; c'est à cause des montants inférieur de
l'autofinancement et leur manque des capitaux propres qui conduit l'entreprise
à fonctionner avec un patrimoine réduit et donc d'être
sensible aux restriction du crédit et aux variations des taux
d'intérêt.
Source : Graphe confectionné par nos soins.
1-2- Ratios
d'autonomie financière (endettement/ fonds propres) :
- lors du choisi des sources de financement, la tendance vers
la réalisation d'un certain degré d'indépendance
financière constitue sous toute le souci des responsables de
l'entreprise. Ces derniers n'ont pas intérêt à s'engager
dans opérations d'endettement lourdes pour éviter de mettre
l'entreprise entre les mains des créances. De même ; ils
évitent généralement l'ouverture du capital pour garder la
structure de contrôle et la stabilité de la réparation des
bénéfices par actions.
L'autonomie financière peut être
appréciée par le ratios endettement / capitaux propres qui donne
aux organisme préteur une idée sur le risque. Plus ce rapport est
élevé plus le préteur verra son risque augmenter ainsi que
l'entreprise verra son autonomie financière se dégrader.
En utilisant le ratios susmentionné ; le risque de
perte de l'autonomie financière des entreprises marocaines non
financière du 2005 à 2008 à évolué comme il
est indiqué clairement sur le graphe suivant (on se basons des
données du tableau permanent) :
2008
|
2007
|
2006
|
2005
|
0.399
|
0.353
|
0.3054
|
0.2937
|
La farge ciment
|
0.014
|
0.883
|
0.735
|
0.612
|
Lydec
|
0.063
|
0.7949
|
0.608
|
0.968
|
Groupe ONA
|
0.6299
|
0.5507
|
0.503
|
0.495
|
Auto Hall
|
Source tableau confectionnée par nos soins.
-Les ratios dont la valeur dépasse 33% sont
considérés comme élevé.
Durant 2005 à 2008 les entreprises n'avaient pas perdu
leur autonomie financière ; mais en même temps ils n'ont pas
réalisé une grande augmentation.
+Le niveau élevé de ce ratio est dû en
partie aux reports à nouveau déficitaires. Sur cette base des
méthodes utilisées ; on peut affirmer que les entreprises
Marocaines sont très endettées.
De manière générale ; le financement
externe devient dont plus important et augment beaucoup plus vite que le
financement interne au risque d'ailleurs de conduire à une saturation de
la capacité d'emprunt des entreprises, entraînant aussi une
faiblesse caractéristique des fonds-propres.
1-3 Ratios frais financiers/ fonds
propres :
- l'adoption de la politique de renforcement des fonds-propres
se traduit par une diminution corrélative de l'endettement.
L'entreprise réalise de ce fait des économies de
frais financiers, qui viennent augmenter d'autofinancement. Ce dernier peut
également être renforcé du fais que l'entreprise peut se
dispenser de verser des dividendes mais pas de payer les frais financiers qui
constitue une charge permanente en cas d'endettement.
L'étude de ratios frais financiers / Fonds-propres
s'avère plus intéressante encore dans la mesure où elle
tient compte les frais financiers de l'échantillon des entreprise
marocaines ; le tableau et le graphe suivant nous conforme cette
tâche :
2008
|
2007
|
2006
|
2005
|
-0.0006
|
-5.558
|
-0.495
|
-0.5204
|
La farge ciment
|
31.65
|
0.153
|
-0.0000652
|
-0.000175
|
Lydec
|
-0.571
|
0.768
|
-0.294
|
0.325
|
Groupe ONA
|
0.000155
|
0.179
|
0.207
|
0.239
|
Auto Hall
|
Source : tableau confectionné par nos soins.
- le graphe montre que le frais financier durant les quatre
ans aux entreprises sont presque stable sauf l'entreprise LYDEC qui a reconnu
une forte augmentation au niveau de leur frais financier par rapport au
fonds-propres.
Source : graphe confectionné par nos soins.
1-3 Ratios endettement / Actif
comptable :
- Ce Ratios traduit la part existante de l'endettement par
rapport à l'actif comptable, Ces résultats sont
résumés dans le tableau suivant dans lequel nous constations que
les entreprises sont en fait à la recherche d'une plus grande
sécurité :
2008
|
2007
|
2006
|
2005
|
0.399
|
0.353
|
0.3054
|
0.2933
|
La farge ciment
|
0.909
|
0.925
|
0.771
|
0.636
|
Lydec
|
0.87
|
0.821
|
0.887
|
0.969
|
Groupe ONA
|
0.6130
|
0.529
|
0.496
|
0.487
|
Auto Hall
|
Source : tableau confectionné par nos soins.
-A la lecture du graphe on ne peut en effet supposer une
variation considérable d'une année à l'autre au niveau
d'entreprise lafarge-ciment et Auto Hall ; ce qui explique que ces
entreprise gardent leurs niveau d'endettement par rapport au total du bilan
(actif comptable).
-Au contraire ; l'entreprise Lydec et groupe ONA ont
connu du résultat remarquable de ce ratio, ce qui explique le
renforcement de l'endettement et la diminution de leur actif comptable.
Source : graphe confectionné par nos soins.
Conclusion
générale :
Mon mémoire se proposait de ;
- trouver la réponse de la question suivant
« Existe-t-il une structure financière optimale ?
- déterminer comment à partir de l'étude
des composantes de la structure financière ; ainsi que
l'évolution de la combinaison fonds propre/endettement ;
était possible d'étudier l'évolution de leurs
comportements financiers.
Ce qui nous permet de conclure :
Ø il n'existe pas une théorie universelle
concernant le choix entre
Fonds propres et dettes. Les différentes
théories de la structure optimale du
Capital dépendent de l'aspect économique et des
caractéristiques financières de la firme
Ø les entreprises ne peuvent pas recouvrir à une
mode de financement à quel moment on situation, le bon sens exige de ne
recouvrir à ce mode que s'il est le plus rentable, le moins
risqué, le mieux adapté à la situation financière
de l'entreprise et surtout à la durée d'utilisation du Bien.,
Ø Mon étude empirique basé sur des
donnée comptables ; fait apparaître que le comportement
financière des entreprises étudiés sont assez stables et
variables ce qui ne permettent pas de procéder à des projection
financières sur la base des éléments antérieurs,
cette variabilité peut être expliquer par la nature de
l'activité exercé et aussi la politique suivie, concernant le
degré d'indépendance financière généralement
des entreprises gardent leurs autonomie intacte à l'exception de certain
entreprise en plus elles gardent leurs niveau d'endettement stable par rapport
au Total des Bilan.
En effet ; chaque résultat n'est pas d'une
précision absolue à cause d'un manque de statistique,
régulièrement inadaptée à la situation actuelle.
Bibliographie :
o Biais B., Hillion P. et J-F Malecot. (1995) : « La
structure financière des entreprises : une investigation empirique sur
données françaises », Economie et Prévisions,
120, pp.15-28.
o ALAOUI ; T. MARTIGNON, « les nouveaux
déterminants du financement des PME françaises » ;
revue d'économie financière, 2000.
o Bourdieu J. et Colin-Sedillot B. (1993) : « Structure
de capital et coûts d'information : le cas des entreprises
françaises à la fin des années Quatre-vingts »,
Economie et Statistique, 268/269, pp.87-100.
o o Boussaa N., (1998): « Théorie de l'agence et
financement de la croissance des PME :Application au cas français
», XV èmes Journées Internationales d'Economie
Monétaire et Bancaire 1, 4 et 5 Juin, Toulouse- France.
o Charreaux (2000) : « Finance d'entreprise »,
éditions EMS, Paris
o A. Choinel et G. Rouger ; « le Marché
financier ; structure et acteurs ».
o Christian Miraille Zambatto ; « Gestion
financière ». 2ème édition.
o C. Jaffeux ; « bourse et financement des
Entreprises. »
o Ginglinger Edith ; « Le financement des
Entreprises par les marchés de capitaux ». PUF 1991.
o Heuri Koloyom ; « peut-on conceptualiser la
notion des fonds propres » Reveve finance ; n=° : 144
-
1998.
o J. M. Auriac et M. Bougault ;
« économie de l'entreprise » ; 3ème
édition.
o J. P. Helifer ; « économie de
l'entreprise et son environnement. ».
o J. P. Fauger ; « la Monnaie et la politique
monétaire » édition de seuil ; Juin 1996.
o Micheal dubios ;«·les déterminants
du niveau d'endettement des entreprises : les theories à
l'épreuve
des faits.»
o M.levasseur et Aquintart ; « finance
économie ».1990
o Agrifi-université Grenoble II.
o Najib ibn abdeljalil ; «évolution et
financement des investissements de l'entreprises. »
o M.levasseur et Aquintart ; « finance
économie ».1990
o Philippe Simon ; « le financement des
entreprises » ; 3ème édition.
o Pièrre pissert ; « Analyse et
Dynamique du marché des capitaux »3ème
éditions.
o Piérre vernimen ; « finance
d'entreprise » ; 5éme édition.
o Piérre vernimen ; « finance
d'entreprise » 3éme édition.
o Prissert P. d'organisation ; « analyse et
dynamique des marchés des capitaux ».
o Internet :
o
www.casablanca-bourse.com
o www.maroc-finance.com
Table de matière
Remerciements.........................................................................
2
Dédicace
................................................................................
3
Introduction
générale ..................................................................4
I. Les déterminants de la structure
financière des entreprises..............5
Théorie de la structure d financière
5
La théorie de neutralité 5
La position traditionnelle 8
La théorie du compromis 9
La théorie du financement hiérarchique 9
La théorie de l'agence à la finance
d'entreprises 9
La théorie du signal 10
II. Composantes de la structure financière
12
A/ Autofinancement 12 Composition de
l'autofinancement 13
Le rôle de l'autofinancement 13 Le coût de
l'autofinancement 14
Autofinancement et parties prenantes à l'entreprise 15
Avantages de l'autofinancement 15
Limites de l'autofinancement 16 B : financement
externe 17
Ø Financement par Fonds Propres 17
Composition des Fonds Propres 17
Les avantages des recours au Fonds Propres externe sur
l'entreprise 22
Les limites du recours au Fonds Propres externe 23
Ø Financement par
endettement................................................ 25
Composition de l'endettement 25 Avantages de
l'endettement 28
Limites de l'endettement 29
L'effet de levier de l'endettement 30 Définition de
l'effet de levier 30 Le principe de l'effet de levier 30
L'intérêt de l'effet de levier 31
Le calcul de l'effet de levier de la dette 31
III. le financement des entreprises marocaines et
comparaison avec d'autres
payes 33
1 : La situation financière des entreprises
marocaines 33
2 : Position du Maroc par rapport à d'autres
pays 38
A-position du Maroc par rapport aux pays concurrents 38
B- position du Maroc par rapport aux pays
européens 39
IV. Etude empirique de l'évolution de la structure
financière des entreprises marocaines cotées en bourse
40
I : Méthodologie de l'étude et ses
limites 42
Méthodologie de l'étude 42
Limites de l'étude échantillon des entreprises
marocaines sélectionné 42
II : Etude de l'évolution de la structure
financière de l'échantillon par
les ratios 44 Etude des ratios combinant des
éléments du bilan et CPC 46
Ratios d'autofinancement /endettement+fonds propres 48 ratios
d'autonomie financière (endettement/fonds- propres 50
Ratios : frais financière /fond-propre 51
ratios : endettement /actif comptable 53 Conclusion
générale 55 Bibliographie 56 Table de matière
* 1 La valeur actualisée
des actifs A et B est égale à la valeur actualisée de
l'actif A plus la valeur actualisée de l'actif B.
* 2 Cf. Mustapha Benmahane,
thèse de Doctorat, « Les entreprises marocaines face aux
nouveaux modes de financement » Université Mohamed V juillet
2005
* 3 Il s'agit en l'occurrence
des théories du bénéfice net et du bénéfice
net d'exploitation
* 4 Il s'agit des auteurs
suivants : Simon, Gyert, March, Liesbenstein et Chandler
* 5 ROSS « The
determination of financial structure » the bell journal of economics,
1977
* 6 BREALY et MYERS,
« principes de gestion financière des entreprises »,
Grain Hill, 1997.
* 7 - Christian et Miraille
Zambotto / Gestion financière / 2ème
édition : p:22.
* 8 -
http://fr.wikipedia.org/wiki/Autofinancement
* 9 - J.M.Auriac et H.Bougault
/ économie de l'entreprise / 3ème
édition : p:116.
* 10 - Pierre Vernimmen /
finance d'entreprise / 5ème édition p:767.
* 11 - J.P.Helifer /
économie de l'entreprise et son environnement / p:70.
* 12 - J.M Auriac et
H.Bougault / économie de l'entreprise / 3ème
édition : p:124.
* 13 - Philippe Simon / le
financement des entreprises / 2ème
édition :(p:112-113-115).
* 14 - J.P.Helifer /
l'entreprise de son environnement / p:70
* 15 - Najib ibn Abdeljalil /
« évaluation et financement des investissement de
l'entreprise ». p:214
* 16 - Najin ibn Abdeljalil
/ Ȏvaluation et financement des investissements de
l'entreprise ».
* 17 - PHILIPPE Simon / le
financement des E/Ses / 2ème édition : p114.
* 18 - Pierre
Vernimen «financement d'entreprise » ;
5ème édition.
* 19 - Najib ibn Abdeljalil /
évaluation et financement des investissements de l'entreprise / p:221.
* 20 - J.M.Auriac et bougault
/ économie de l'entreprise / 3ème édition
p:108.
* 21 - J.P.Fauger ;
« la monnaie et la politique monétaire »
édit : du seuil juin 1996.
* 22 - Ginglinger
edith ; »le financement des entreprises par les marchés
de capitaux ».PUF 1991 ; p:32.
* 23 - Najib ibn
Abdeljalil ; « évaluation et financement des
investissements de l'entreprise » (p:166-167).
* 24 - C.Jaffeun :
« bourse et financement des entreprise » Dalloz
1994 :p:325
* 25 - M.Leasseur et
A.Quitant ; »finance économie » ; 1990
p:541.
* 26 - C.Jaffeux
« bourse et financement des entreprises ». p:326
* 27 - Najib ibn
Abdeljalili ; « évaluation et financement des
investissement de l'entreprise ».p:224
* 28 - Prissert
P.D'organisation ; » analyse et dynamique du marché des
capitaux ».
* 29 - J.P.Helifer
« économie de l'entreprise et son
environnement » : p:64
* 30 - Henri konloyon;
« peut-on conceptualiser la notion des fonds propres
? » Revue finance N=° : 144-1998.
* 31 - Pierre Vernimen ;
« Finance d'entreprise »; 5ème
édition ; p:808.
* 32 - - Najib ibn Abdeljalil
; « évaluation et financement des investissements de
l'entreprise » ; p:230.
* 33 - Dahir portant loi
N=° : 193.147 du 6/7/93/B.O. N=°:4210 du 7.7.93.
* 34 - Najib Abdeljalil;
« évolution et financement des investissement de l'Ese »
.p :252.
* 35 - Najib ibn Abdeljalil ;
p:274.
* 36 - A. choinel et G.
Ronger ; « Le Marché financier: structure et
acteur ». p:198.
* 37 - Najib ibn
abdeljalil: « évolution et financements investissement de
l'entreprise ».p :276.
* 38 -R.Vermin
. « Finance d'entreprise ». Chapitre 29 ;
dolloz ; 3ème edit =° 1998.
* 39 -Najibir Abdeljalil
, « évalution & financement des investissement de
l'entreprise ». p : 287.
* 40 - Pierre Verminen ;
« finance d'entreprise » ; 5ème
édition ; p:683
* 41 - Pierre Prissert
. « Analyse dynamique du Marché des
Capitaux » ; 3ème édition / Collection
banque ITB /P3 285.
* 42 - Finance ;Pierre
Vernimen ; « Finance d'entreprise » ;
5ème édition :P :321
* 43 - Michel
Dubois, « les déterminants du niveau d'endettement des
entreprise : les Théorie à l'épreuve des
faits » AGRIFI - Université Grenoble II. P :25
* 44 Le journal "Libération",
publiée mardi 24 avril 2004
* 45 M.El Haloui
« banque- entreprise : fragilité d'une relation».
Edition BREDA .Juillet 1997 P.64
* 46
.ABDELLAOUI « fiscalité et incitation
à l'investissement » thèse de doctorat 2003
.Faculté des sciences juridiques ,économiques et sociales de
FES.
* 47
Hind laouli « Evaluation du financement de la PME au
Maroc » document de travail n°91, direction de la politique
économique générale Août 2003 page 8
* 48 Khadija
Skalli Journal aujourd hui le Maroc, numéro d'apparition 1355 du
22 /02/2007
* 49 - Najib
Guemmi ; « L'évaluation de la Structure
financière des entreprise au Maroc : Analyse
Sectorielle ». (P 383)
* 50 -
www.Casablanca-bourse.com
* 51
Autofinancement = CAF - Dividendes
Source : www.casablanca-bourse.com
* 52 - Capitaux propres =
Capital social + Premier d'émission ; de fusion + Ecart de
recrovluation + réserves légale + autre réserves (-ou+ le
report à nouveau) + résultats net on instance de l'affectation
(ou après affectation).
Source : www.casablanca-bours.com
* 53 - total Actif Bilan= Fonds
- propres + dettes
Source : www.casablanca-bourse.com