L'économie nationale et les structures des prix dans le petit commerce. Cas du marché central de Mwene Ditu (RDC)( Télécharger le fichier original )par Léonard KAYUMBI KAYUMBI Université de Lubumbashi - Graduat 2010 |
1.1.4. Prix21(*)Il s'agit dans ce travail de parler des structures des prix appliqués sur l'aire géographique qu'est le Marché Central de Mwene-Ditu. Mais, il est judicieux de comprendre séparément les deux termes. a) Prix Il est évoqué souvent comme une somme d'argent réclamée, proposée ou obtenue en échange de la fourniture d'un bien ou d'une prestation de service. Ne le confondons pas alors à ce niveau avec le coût. Assimilable aussi à une récompense offerte au gagnant d'un concours. Si le prix fait référence au coût. Il sera compris comme : « une mesure monétaire qui facilite la comparaison des valeurs des biens et des services. Le mot s'applique aux transactions d'une entreprise avec l'extérieur : prix d'achat, prix de vente. Un prix implique une notion de résultat ». Cette dernière signification est intéressante à l'évolution de notre dissertation. b) Structure Elle est un agencement entre eux des différents éléments, solidaires, d'un ensemble concret ou abstrait et tel que chacun d'eux dépend des autres et ne peut être ce qu'il est que dans et par ses relations avec les autres. Ainsi, la structure des prix évoquée dans notre sujet répond bien à cette définition. Dans le cadre d'une entreprise, elle forme les organes de l'entreprise. On en note plusieurs types (structure pyramidale ou centralisée, hiérarchique, des spécialiste fonctionnels « Staff and line ». Disons un mot sur les prix compris comme étant des coûts. Ici, le coût est une somme des charges supportées ou à supporter pour produire des biens ou des services, dont le calcul est l'objet de la comptabilité analytique. D'ailleurs, défini en fonction de trois éléments : F Le champ d'application du calcul, (coût d'achat, ...) F Les charges retenues dans le calcul, (coût complet, ...) F Et le moment du calcul (coûts constatés, réels, ...). 1.1.5. Commerce22(*)Il est l'activité de toute personne physique ou morale consistant à acheter et/ou à vendre des produits ou des services, en application des lois commerciales, suivants le code de commerce. Dans notre dissertation scientifique, il est question du « petit commerce » faisant allusion au commerce de détail qui est celui pratiqué presque sur le marché cadre de ce travail. Entendu comme tel, il signifie : « Activité économique ou ensemble des entreprises dont la fonction consiste à acheter des marchandises pour les revendre au consommateur final, en général par petites quantités et dans l'état où elles sont consommées (ou après transformations mineures). Le commerce de détail comprend : F Le commerce de détail alimentaire : alimentation générale, viandes, fruits et légumes, produits laitiers, poissons et coquillages, vins et boissons, confiserie et produits alimentaires divers ; F Le commerce de détail non alimentaire : habillement, chaussures, maroquinerie, articles de voyage, textiles pour la maison, meubles, quincaillerie, appareils ménagers, droguerie, produits d'entretiens : matériels électriques, électroménager, radio-TV, autres commerces d'équipement du foyer ; pharmacie, articles médicaux et soins de beauté, motocycles, véhicules divers, charbon et combustibles, livres, papeterie, fournitures de bureau ; optique, photographies, horlogerie, bijouterie ; fleurs, graines ; petits animaux d'agrément ; sport et campement, tabac. Ainsi, en RDC notre pays, l'exercice du commerce en général et du petit commerce en particulier est soutenu par les lois n° 73/009 du 05 janvier 1973 (modifiée par celle n° 74-014 du 10 juillet 1974) et n° 79-021 du 02 août 1979 plus l'arrêté interministériel n° 0029 du 07 avril 198023(*). * 21 http://www.academie-des-sciences-commerciales.fr, Op. Cit * 22 http://www.academie-des-sciences-commerciales.fr, Op. Cit * 23 Lois n° 73/009 du 05/01/1973, articles 1, 5 et n° 79-021 du 02/08/1979, articles 1, 2, 5 (www.droit-afrique.com) |
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