ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITÉ DE LUBUMBASHI
CENTRE UNIVERSITAIRE DE MWENE-DITU
EXTENSION DE L'UNILU
?
FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE
GESTION
L'ECONOMIE NATIONALE ET LES STRUCTURES DES PRIX DANS LE
PETIT COMMERCE
« CAS DU MARCHE CENTRAL DE
MWENE-DITU»
Léonard KAYUMBI KAYUMBI
TRAVAIL DE FIN DE CYCLE PRÉSENTÉ ET
DÉFENDU EN VUE DE L'OBTENTION DU TITRE DE GRADUÉ EN SCIENCES
ÉCONOMIQUES ET DE GESTION
?
DIRIGÉ PAR
ASS. FREDDY MUTOMBO
Année Académique 2010-2011
EPIGRAPHE
« Au matin sème ta semence et
jusqu'au soir ne laisse pas reposer ta main ; car tu ne sais pas où
ceci réussira, ici ou là, ou si tous les deux seront
également bons »
Ecclésiaste 11 : 6
DÉDICACE
A toi, oh Jéhovah, je reconnais ma vie et la
réussite de toutes mes entreprises. Que tu sois infiniment
loué !
A vous mes feux parents ! Toi, Mushibar KAYUMBI wa KABEYA
et ta chère Epouse et ma mère Elisée KAYEMBE wa KAZADI,
que par ce travail vos noms puissent rester à jamais !
A vous mes frères et soeurs, tous de la famille
KAYUMBI, que cette oeuvre puisse rehausser notre famille !
A toi Rose KAYUMBI MBUYI, toi qui est l'os de mes os et la
mère de mes enfants, merci pour ta patience et tes
encouragements !
A vous ma progéniture, vous êtes plein le
carquois : Erick KABEYA, Cédric KAYUMBI, Daniel KATOMPA, Merveille
MULOWA, Ruth KAYEMBE, Hannah BEYA, Emmanuel MUKADI, Eunice KUBIBUA, Obed
MBUYAMBA et Justine Bénédict NTUMBA TSHOWA, qu'il soit pour vous
tous, ce travail une expérience à suivre et imiter en
dépit de divers engagements !
A toi Emmanuel MUKADI, tu es mon employeur, merci de tes
conseils dans le sens de l'excellence, de tes sacrifices et patience !
A vous tous, je dédie ce travail !
AVANT-PROPOS
Le présent travail s'inscrit dans une tradition
académique qui veut qu'à la fin de chaque cycle un travail le
sanctionnant soit fait. Un travail de fin de cycle pour le premier cycle de
graduat, le mémoire pour le deuxième cycle : la licence et
la thèse pour le troisième ou le doctorat.
En ce qui nous concerne, nous sommes à la fin du
premier cycle, alors, nous ne dérogerons pas à la
règle !
Oui, ce travail anticipe déjà ce que nous serons
en mesure d'apporter à la société par les acquis de la
science.
Pour la réussite de celui-ci, nous voulons
déjà, d'avance, reconnaître l'apport non négligeable
de monsieur l'Assistant Freddy MUTOMBO, qui a bien voulu accepter la direction
de cette dissertation et d'en assurer le suivi.
Nous serons ingrats si nous ne jetons pas de fleurs à
toutes les autorités académiques, les professeurs et assistants
du Centre Universitaire de Mwene-Ditu «CUMD » Extension de
Lubumbashi, pour avoir voulu parfaire notre formation.
Singulièrement, nous remercions le Prof. Benoit MUSASA
KABOBO et le Secrétaire Académique le CT KABEYA MUSAAS Robert,
pour leur souscription aux instructions du Ministre de l'enseignement
supérieur et universitaire pendant que l'enseignement universitaire
congolais connaissait une tourmente, ils ont accepté notre inscription
ou intégration spéciale au CUMD.
Cela nous amène à louer aussi l'apport de la
première heure fourni au sein du CIDEP « Université
Ouverte » - Département de Mwene-Ditu, pour saluer sans honte
le départemental Honoré NGOYI KALAMBAYI, toute l'équipe
dirigeante, tous les professeurs et assistants ou chargés des cours,
pour leur formation alors que nous faisions nos premiers pas à
l'Université (2008-2010).
Nos remerciements s'adresseront encore : aux
autorités du Service Urbain de l'Economie et à celles de
Marché Central de Mwene-Ditu - cadre de notre travail, pour leurs
encadrements afin que notre thème connaisse son bon
dénouement.
Dans ce parcours estudiantin, allant/commençant de la
première année primaire à la sixième des
humanités, saluons une fois de plus, tout celui qui avait apporté
sa pierre de touche dans cet édifice en construction qu'est notre
formation.
Nous songeons à l'instant à tous nos compagnons
de lutte comme : soeur et camarade Lucie MBUYI KAPONGO, François
KALOMBO KABAMBA, Oncle Delphin KANKOLONGO TSHITEYA (ex camarade du CIDEP/UO) et
toute la suite rencontrée au CUMD entre autre : BADIA KABENGELE le
CP, Paul BEDIKA etc.
Que tous ceux qui nous sont chers et dont les noms ne figurent
pas dans la présente dissertation trouvent ici l'expression de notre
reconnaissance.
Léonard KAYUMBI KAYUMBI
SIGLES ET
ABRÉVIATION
$US
|
: Dollar américain
|
AMORT.
|
: Amortissement
|
APJ
|
: Agent de Police Judiciaire
|
Art.
|
: Article
|
B
|
: Base
|
CAT
|
: Cout d'Achat Total
|
CIDEP
|
: Centre Inter Disciplinaire pour le Développement et
l'Education Permanente
|
CIF
|
: Cost Insurance Freight, Cout Assurance Fret
|
Cr
|
: Cout de Revient
|
Ct
|
: Carton
|
CUMD
|
: Centre Universitaire de Mwene-Ditu
|
Dz
|
: Douzaine
|
FC
|
: Franc Congolais
|
K
|
: Coefficient de répartition
|
Kin
|
: Kinshasa
|
LTA
|
: Lettre de Transport Aérien
|
MB
|
: Marge brute
|
MBM
|
: Mbuji Mayi
|
MDT
|
: Mwene Ditu
|
MI
|
: Montant à imputer
|
MR
|
: Montant à répartir
|
NRC
|
: Nouveau Registre de Commerce
|
OCC
|
: Office Congolais de Contrôle
|
ONATRA
|
: Office National de Transport
|
OZAC
|
: Office Zaïrois de Contrôle
|
PA
|
: Prix d'Achat
|
PAT
|
: Prix d'Achat Total
|
PAU
|
: Prix d'Achat Unitaire
|
PPTE
|
: Pays Pauvres Très Endettés
|
Pqt
|
: Paquet
|
PVT
|
: Prix de vente total
|
PVU
|
: Prix de Vente Unitaire
|
Qté
|
: Quantité
|
RDC
|
: République Démocratique du Congo
|
UO
|
: Université Ouverte
|
INTRODUCTION
La notion du marché ne remonte à aujourd'hui.
Ici, nous voulons parler des comportements dans les affaires commerciales
à l'ère classique ou du courant libéral, aussi à
l'époque de l'intervention de l'Etat, période à laquelle
nous appartenons encore.
A l'époque du courant libéral, nous rappelons
que les auteurs de l'école classique ont été
considérés comme les fondateurs de la science économique.
En quoi consistait globalement la pensée libérale ?
Dans la pensée libérale, l'explication des
phénomènes économiques se trouve dans l'action des seuls
« individus », les seuls acteurs sur les marchés.
L'individu était considéré comme un être rationnel
qui procède à des calculs afin d'atteindre le mieux possible ses
objectifs compte tenu des contraintes environnementales qui s'imposent à
lui.
Ainsi, dans le jargon des économistes classique et
néo-classiques, on parle de l' « homo economicus ».
L'homo economicus est un être abstrait qui cherche toujours à
maximiser ses choix au regard des contraintes de revenus qui s'imposent
à lui.1(*)
De même prévalait à cette époque,
la maxime selon laquelle « laisser faire », qui est une
politique qui préconise l'absence de toute intervention des pouvoirs
publics dans le domaine économique. Cette doctrine repose sur la foi
dans l'intérêt personnel, et postule que les conditions sont
réunies pour assurer la concurrence et le libre choix du consommateur.
ADAM SMITH apparaît comme le théoricien du laisser faire, pour qui
le bien être des individus ne peut interférer avec le pouvoir de
l'Etat.2(*)
Comme chaque médaille présente toujours deux
faces, ainsi le courant libéral a eu son revers de médaille,
donc, le laisser faire a présenté des désavantages
à l'ère du développement individuel, notamment dans le
domaine des conditions de travail. De plus, un nombre croissant d'entreprises
s'unirent pour contrôler à leur profit la production et les prix,
pervertissant par là le principe de la libre concurrence sur lequel
reposait le système.
Cette tendance à la formation de monopole fit
apparaître la nécessité d'un contrôle de l'Etat sur
l'activité économique (vers le 20ème
siècle.)
A l'Etat modeste, qui ne jouait aucun rôle presque,
succéda un Etat interventionniste : le rôle de la provision
et l'approche de l'économie en termes de flux prirent une importance
centrale. Perceptible dès avant la première Guerre mondiale,
cette évolution s'affirme avec le crise économique des
années 1929 (avec l'effondrement de la Bourse de New York, suivie de la
récession économique des années 1930), qui imposa
l'intervention de l'Etat pour atténuer les effets du cycle
économique, puis après la seconde Guerre mondiale, sous l'effet
de l'audience considérable que recueillirent les théories
développées par John MAYNARD KEYNES.
Nous voilà à notre époque, et voulons
savoir ce que l'Etat fait réellement dans les affaires commerciales.
1. CHOIX ET INTÉRÊT DU
SUJET
1.1. Choix du sujet
Tout est parti d'une observation qu'on qualifierait
d'observation participante, oui, pour avoir été l'un des
tenanciers d'une boutique en son temps et dans ce marché, nous
n'arrivions pas à bien diriger le fait que nos éléments
des prix présentés auprès des contrôleurs du service
de l'Economie étaient carrément remis en cause.
Le problème, c'est que nous-mêmes étions
diplômés des humanités de son Etat et que le même
Etat assurait le programme d'enseignement national. Dans ce programme,
déjà au niveau de l'école primaire la notion du calcul du
prix de revient avant le prix de vente est enseignée.
Que dire encore du fait que ce diplôme ainsi obtenu
l'était de la section commerciale et administrative, dans laquelle cette
notion du prix de revient devient amplifiée : du prix de revient,
au coût d'achat et au coût de production comme dans la
comptabilité analytique d'exploitation dont l'une des
préoccupations est le dégagement de ce prix de revient afin de
déterminer les prix de vente ou des services.
Cela nous préoccupait autant de savoir qui fait quoi et
le pourquoi de notre formation reçue !
Voilà qui nous a amenés à porter notre
choix sur le sujet alors que bien d'autres pourraient retenir notre attention
et ce, profitant de notre passage à l'université.
1.2. Intérêt du sujet
La science évoluant et la mondialité
grandissant, nous semblons ne pas avoir raison d'appréhender un sujet
qui traduit dans un cadre fermé : le mode de vie, la culture et les
us propres à la nation congolaise, notre pays et plus
particulièrement à notre « ALMA MATER »
entendez là notre ville de Mwene-Ditu et son marché central,
lesquels limitent notre vision modeste soit-elle des chercheurs.
Mais, en voulant traiter d'une préoccupation locale et
limitée, c'est parce que nous avons trouvé que notre sujet
présentait de l'intérêt sur :
a) La plan social : il
fait évoluer la cause des exploitants du marché central (les
commerçants) ; c'est-à-dire qu'ils participent
réellement au calcul des prix de vente de leurs marchandises ;
b) Le plan
scientifique : il s'agit de défendre la
théorie scientifique sur le calcul, la fixation ou la
détermination des prix d'un côté et d'un autre, faire jouir
pleinement au service de l'Economie de ses prérogatives envers les
exploitants du Marché et par là, permettre à l'Etat
d'avoir la main mise sur ce secteur ;
c) Le plan personnel :
il doit être notre contribution dans la pratique de la science dans le
respect des uns et des autres, sans conquis et conquérant car, chacun
jouant effectivement son rôle, le commerçant tout comme l'Etat par
le service de l'Economie.
2. ETAT DE LA QUESTION
Aucunement, nous n'avons la prétention d'apporter ici
ce qui n'a jamais été dit ni jamais été entendu.
Nous voulons reconnaître que certains aînés
scientifiques ont abordé la question des prix dans un sens ou dans un
autre. Il s'agit de :
ü « La problématique de la hausse des
prix des biens et services et son impact sur le revenu réel des
travailleurs »3(*). Ici, l'auteur a évoqué les causes
à cette hausse (la faible production, l'instabilité
monétaire, multiplicité des taxes...) et de révéler
l'impact de cette fluctuation sur les salariés. Encore, a-t-il
proposé comme solution, l'intervention de l'Etat dans la fixation des
prix.
ü Le deuxième écrivain avait
parlé : « Des fréquences et causes de la hausse
des prix des produits de première nécessité sur le
marché de Mwene-Ditu »4(*). Dans ce travail, la lumière est portée
sur la hausse des prix sur le dit marché (l'effet négatif des
spéculations) et la suggestion faite pour l'orientation, l'encadrement,
le stimulus de la production de ces produits pour leur disponibilisation.
ü Le dernier chercheur, lui évoquera :
« L'analyse des déterminants de prix de transport
routier »5(*). Il
s'interrogeait sur ce qui détermine le prix de transport sur l'axe de
Mwene-Ditu à Mbuji-Mayi, si l'Etat y intervenait et de conclure que la
formation du dit prix n'est pas le fait de l'Etat et que beaucoup
d'éléments influaient sur l'oscillation du prix.
Après lecture de tous ces travaux de fin de cycle
parlant des prix, la seule différence avec notre dissertation actuelle
est le fait que nous avons recherché nous, l'implication de l'Etat dans
la pratique de ces prix et leur détermination par les exploitations ou
les commerçants.
3. PROBLÉMATIQUE ET
HYPOTHÈSES DU TRAVAIL
3.1. Problématique
Pour avoir été exploitant du marché, pour
n'avoir pas compris les raisons du refus par les contrôleurs du Service
de l'Economie de nos éléments des prix, quelque chose continuait
à hanter notre esprit.
Disons d'abord un mot pour expliciter ce qu'est la
problématique. Selon le Larousse de Poche, la problématique est
un adjectif qui signifie : « Douteux,
incertain »6(*).
La problématique découle du terme
« problème » qui veut dire : question à
résoudre par des procédés scientifiques.
Ainsi, pour la science, une problématique est
l'ensemble des règles pour bien conduire sa pensée, un
procédé destiné à atteindre un but, aussi une
démarche de l'esprit, l'ensemble des problèmes auxquels une
solution doit être apportée, l'ensemble des hypothèses, des
orientations, des problèmes envisagés dans une théorie ou
dans une recherche.
De tout ce qui précède et dans le cadre de notre
travail, il nous revient de nous interroger :
ü Qui fixe les prix appliqués au
marché ?
ü De quoi se composent-ils, quelles en sont les
normes ?
ü Qui est l'initiateur de l'activité du petit
commerce dans le marché ?
ü Quel est le rôle du service de
l'Economie ?
3.2. Hypothèses de travail
Elle est « une tentative de réponse à
la question posée ». Ainsi, la suite de notre travail consiste
à la vérification des propositions de réponses si elles
confirment ou non la vérité.7(*)
A nos questions soulevées, les propositions de
réponse sont :
ü Les prix du marché seraient fixés par les
exploitants dans le respect des lois du pays (qui admettent l'ajout au prix de
revient avant la marge bénéficiaire d'autres
éléments : frais de transport, amortissement, etc. voir art
1er, 2, 4, 6, 7, 10ème)8(*) ;
ü Différents éléments devraient
composer ou entrer dans la détermination et la fixation de ces prix (au
prix d'achat on ajoutera : les frais de transport (+ manutention...),
(frais coulage, d'assurance, d'amortissement) et cela selon les normes de la
science (qui établissent les principes du calcul des prix de revient, du
coût d'achat, du coût de production...)9(*) ;
ü L'exploitant ou le commerçant serait à la
base de toute l'activité du marché, en tant qu'initiateur de
celle-ci, participe à la commande de ses marchandises, en connaît
les frais divers du lieu d'approvisionnement à destination ;
ü Parce que le sol et le sous sol dit-on, appartiennent
à l'Etat, nous nous imaginons qu'il n'en serait pas autrement des
activités se déroulant sur son sol ; et estimons que cet
Etat par son service de l'Economie aurait pour rôle de réguler les
prix et toutes les activités économiques. Ce service recevrait
des exploitants leurs structures des prix appuyés des justificatifs y
relatifs pour un éventuel contrôle. (Art 5, 8, 12, et 15)10(*).
4. MÉTHODES ET TECHNIQUES
4.1. Méthodes
Pour mener à bien cette dissertation, une voie à
suivre était envisagée. Il s'agissait des méthodes
utilisées pour l'atteinte des objectifs assignés à notre
sujet.
Une méthode est selon GRAWITZ et PINTO, « un
ensemble d'opérations intellectuelles, par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie »11(*)
Et, dans le cadre de ce travail, nous avons fait appel aux
méthodes ci-après :
ü La méthode
inductive : qui va du particulier au général,
de l'individu à l'universel, elle nous a permis de comprendre ce qui est
fait par un exploitant de telle manière à
généraliser cela pour l'ensemble des exploitants du
marché ;
ü La méthode
structuro-fonctionnaliste : qui est un type de
fonctionnalisme qui ne s'attache plus à l'analyse fonctionnelle mais de
la société considérée comme système. Cette
méthode nous aura permis de comprendre comment tout le groupe devait
/doit être impliqué dans le processus des prix. Cela réunit
bien les quatre impératifs lesquels pour TALCOTT PARSONS incarnent cette
méthode :
o La fonction de la poursuite de but :
elle concerne la définition des objectifs par le système ou pour
toutes ses unités ; dans le cas de notre étude c'est la
réalisation des bénéfices qui en est l'objectif
prioritaire ;
o La fonction de stabilité
normative : cette fonction consiste à la confirmation que
les valeurs de la société doivent être connues de ses
membres et ceux-ci, doivent se plier à ces valeurs ; ici, les
marchandes ou marchands savent-ils qu'est-ce qu'il faudrait ajouter au prix
d'achat et le reste avant la réalisation des
bénéfices ;
o La fonction d'adaptation ou d'intégration des
membres dans le système : elle assure la coordination
nécessaire entre les unités ou partie du système,
particulièrement leur contribution à la survie du
système12(*) ;
o Le quatrième impératif de cette méthode
c'est la fonction d'adaptation aux milieux environnants physique et
social : celle-ci porte tout particulièrement sur
l'ensemble de moyens auxquels le système et ses membres doivent recourir
pour la poursuite des buts. Nous sous-entendons que les exploitants du
marché connaissent leurs points d'approvisionnement (leurs fournisseurs)
et ce que l'Etat par le service de l'Economie Nationale attend d'eux.
ü Pour ce qui est de la méthode
historique : elle nous a facilité de fouiller le
passé de notre champ d'investigation (son historique) et encore de
connaître l'état des lieux de tous les contrôles
économiques menés par le service de l'Economie Nationale dans ce
marché.
4.2. Techniques
La méthode étant l'ensemble des
opérations abstraites et l'intellectuelles, songer à la technique
c'est trouver les outils qui puissent organiser et exploiter la méthode
en fonction du but poursuivi par le chercheur.
Ainsi, la technique est entendue comme l'ensemble des
procédés exploités par le chercheur dans la phase de
collecte des données qui intéressent son étude, des outils
utilisés dans cette collecte des informations chiffrées ou non
qui devront être soumises à l'interprétation et à
l'exploitation grâce aux méthodes.13(*)
Dans le présent travail, nous avons exploité les
techniques suivantes :
ü Technique documentaire ou d'observation
indirecte : une technique non vivante : ici, la collecte
des données passe par la lecture des documents écrits, celle-ci
nous a aidés d'accédés aux documents ayant servi à
notre cause ;
ü L'interview libre : cette
technique inspire un tête à tête entre l'enquêteur et
l'enquêté, c'est-à-dire le chercheur et toute personne qui,
dans le cadre de cette recherche a été d'une grande aide, a
contribué à l'avancement du travail. Pour Adrien MULUMBATI
NGASHA, l'interview directe est celle dont les questions visent à savoir
directement ce que les sujets enquêtés pensent, ressentent,
désirent, savent, font ou sont.14(*)
ü Du reste, la technique
d'échantillonnage par hasard ou de
probabilité : nous a soutenus pour savoir ce qui est
fait dans un ou plusieurs des rayons / secteurs ciblés du marché.
L'échantillon étant une partie d'une population, celle du
marché est concernée.
5. DÉLIMITATION DU SUJET
La science, c'est de l'universel, nous serons humbles pour
pouvoir donner une limite à notre dissertation afin de disponibiliser
les moyens matériels et temporels utiles à ce travail.
Celui-ci a été délimité de la
manière suivante :
ü Dans le temps, nous avons considéré la
période allant de 2008 à 2010 afin de connaître les
réalisations économiques du Service Urbain de l'Economie au
marché central de Mwene-Ditu
ü Dans l'espace, le Marché Central de Mwene-Ditu
était le cadre de tout notre travail, qu'est-ce qui y était fait
en matière des prix, du contrôle économique, etc.
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Comme vous l'aurez constaté, notre travail abordait en
premier l'introduction et s'est clôturé par une conclusion. Mais
entre l'introduction et la conclusion, ont intervenu trois chapitres
suivants :
ü Le premier qui parle des considérations
générales du sujet, dans celui-ci, la définition des
concepts est donnée et celle du cadre de notre étude, encore une
esquisse historique de ce cadre est faite ;
ü Le deuxième, il s'est employé sur
l'aspect théorique ou scientifique des prix et a cherché le cadre
légal de l'encadrement de ces prix ;
ü Enfin, le troisième chapitre, traite de la
pratique des prix dans le marché et du contrôle de ceux-ci par le
Service de l'Economie.
7. DIFFICULTÉS
RENCONTRÉES
Elles sont restées temporelles, pourquoi, parce qu'en
plus de ces études universitaires, nous occupons un poste de travail qui
nous a, certes, permis de bien nous acquitter de divers frais propres à
celles-ci. Mais, tout adonné aux études et à ce travail
scientifique a été presqu'infranchissable. Ainsi, nous avons
milité durement afin de répondre à ce devoir
scientifique.
Ne nous en tenez pas rigueur si certaines failles ne vont pas
manquer dans cette dissertation, prière savoir néanmoins, qu'un
bébé de la science a posé son premier pas
d'apprentissage.
CHAPITRE PREMIER :
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
Pour bien permettre la lisibilité et la
compréhension de notre travail, il est sage que nous explicitions les
termes de notre thème, tels les panneaux indicateurs sur une route,
mieux qu'ils soient bien affichés pour le bien des utilisateurs ou
passagers.
SECTION 1 :
DÉFINITIONS CONCEPTUELLES
1.1.1. Economie
Ce terme vient du grec « oikonomia » qui
signifie administration de la maison. Nous avons encore en savoir plus. Il
signifie : « un ensemble des activités visant à la
formation, à la distribution et à la consommation des richesses
dans une collectivité humaine »15(*).
Pour éclairer nos lecteurs, le terme
« économie » peut être compris une fois de
plus comme : « réduction de la dépense dans la
gestion des biens en évitant les frais inutiles, somme d'argent qui est
ainsi épargnée ou moindre dépense de temps,
d'énergie »16(*).
Quand il devient « économie
nationale », le terme se définit comme une
« Activité, vie économique de la nation : ensemble
des faits relatifs à la production, à la distribution et à
la consommation des richesses d'une nation »17(*).
1.1.2. Nation
Deux sens de ce terme l'emportent :
F Le 1er, il signifie : « Une grande
communauté humaine, le plus souvent installé sur un même
territoire et qui possède une unité historique, linguistique,
culturelle, économique plus ou moins forte »18(*).
F Au deuxième sens : « une
communauté politique distincte des individus qui la composent et
titulaire de la souveraineté »19(*).
C'est au deuxième sens que notre travail semble
s'allier, ainsi, l'économie nationale est cette communauté
politique titulaire de la souveraineté dans la vie économique de
la nation.
1.1.3. Marché20(*)
Le marché emporte plusieurs idées :
F Il est le lieu, l'emplacement, le local où des
produits sont offerts à la vente. Un lieu public où se
réunissent périodiquement des marchants de denrées
alimentaires et de marchandises d'usage courant.
F Il est dit du marché que c'est un ensemble des offres
et des demandes relatives à un bien, à un service, à un
moment, dans un secteur et dans une aire géographique donnés.
F Entendu encore comme un contrat par lequel un vendeur, un
fabricant ou un entrepreneur, s'engage moyennant rémunération
à livrer une fourniture, exécuter un travail, ou rendre un
service à un acheteur, client ou maître d'ouvrage.
Néanmoins, tous les contrats ne sont pas des marchés, mais tous
les marchés sont des contrats.
Dans le cadre de cette dissertation, nous avons retenu cette
dernière idée sur le marché : qu'il est :
« un ensemble des transactions effectuées dans une aire
géographique déterminée ».
1.1.4. Prix21(*)
Il s'agit dans ce travail de parler des structures des prix
appliqués sur l'aire géographique qu'est le Marché Central
de Mwene-Ditu. Mais, il est judicieux de comprendre séparément
les deux termes.
a) Prix
Il est évoqué souvent comme une somme d'argent
réclamée, proposée ou obtenue en échange de la
fourniture d'un bien ou d'une prestation de service. Ne le confondons pas alors
à ce niveau avec le coût. Assimilable aussi à une
récompense offerte au gagnant d'un concours.
Si le prix fait référence au coût. Il sera
compris comme : « une mesure monétaire qui facilite la
comparaison des valeurs des biens et des services. Le mot s'applique aux
transactions d'une entreprise avec l'extérieur : prix d'achat, prix
de vente. Un prix implique une notion de résultat ».
Cette dernière signification est intéressante
à l'évolution de notre dissertation.
b) Structure
Elle est un agencement entre eux des différents
éléments, solidaires, d'un ensemble concret ou abstrait et tel
que chacun d'eux dépend des autres et ne peut être ce qu'il est
que dans et par ses relations avec les autres.
Ainsi, la structure des prix évoquée dans notre
sujet répond bien à cette définition.
Dans le cadre d'une entreprise, elle forme les organes de
l'entreprise. On en note plusieurs types (structure pyramidale ou
centralisée, hiérarchique, des spécialiste fonctionnels
« Staff and line ».
Disons un mot sur les prix compris comme étant des
coûts. Ici, le coût est une somme des charges supportées ou
à supporter pour produire des biens ou des services, dont le calcul est
l'objet de la comptabilité analytique. D'ailleurs, défini en
fonction de trois éléments :
F Le champ d'application du calcul, (coût d'achat,
...)
F Les charges retenues dans le calcul, (coût complet,
...)
F Et le moment du calcul (coûts constatés,
réels, ...).
1.1.5. Commerce22(*)
Il est l'activité de toute personne physique ou morale
consistant à acheter et/ou à vendre des produits ou des services,
en application des lois commerciales, suivants le code de commerce.
Dans notre dissertation scientifique, il est question du
« petit commerce » faisant allusion au commerce de
détail qui est celui pratiqué presque sur le marché cadre
de ce travail.
Entendu comme tel, il signifie :
« Activité économique ou ensemble des entreprises dont
la fonction consiste à acheter des marchandises pour les revendre au
consommateur final, en général par petites quantités et
dans l'état où elles sont consommées (ou après
transformations mineures). Le commerce de détail comprend :
F Le commerce de détail alimentaire : alimentation
générale, viandes, fruits et légumes, produits laitiers,
poissons et coquillages, vins et boissons, confiserie et produits alimentaires
divers ;
F Le commerce de détail non alimentaire :
habillement, chaussures, maroquinerie, articles de voyage, textiles pour la
maison, meubles, quincaillerie, appareils ménagers, droguerie, produits
d'entretiens : matériels électriques,
électroménager, radio-TV, autres commerces d'équipement du
foyer ; pharmacie, articles médicaux et soins de beauté,
motocycles, véhicules divers, charbon et combustibles, livres,
papeterie, fournitures de bureau ; optique, photographies, horlogerie,
bijouterie ; fleurs, graines ; petits animaux
d'agrément ; sport et campement, tabac.
Ainsi, en RDC notre pays, l'exercice du commerce en
général et du petit commerce en particulier est soutenu par les
lois n° 73/009 du 05 janvier 1973 (modifiée par celle n°
74-014 du 10 juillet 1974) et n° 79-021 du 02 août 1979 plus
l'arrêté interministériel n° 0029 du 07 avril
198023(*).
SECTION 2 :
DESCRIPTION DU MARCHÉ CENTRAL DE MWENE-DITU
1.2.1.
Historique
La notion d'un marché à Mwene-Ditu remonte vers
les années 1960. C'étaient des commerçants voyageurs du
train courrier d'Ilebo vers Lubumbashi qui avaient érigé un petit
marché au quartier TSHITONKONYI, c'est là que fut le premier
marché.24(*)
Compte tenu du temps que mettait le train en gare. Ces
commerçants ambulants avaient jugé bon de déplacer ce
marché de circonstance de TSHITONKONYI vers l'actuelle place du SNACK
Bar SNCC. De là, ils continuèrent à écouler leurs
produits et les gens venaient se ravitailler là bas. Mais parce que ce
terrain était/faisait partie de la concession SNCC, l'Etat avait
jugé de déplacer une fois de plus ce marché vers la place
LUENI derrière les bureaux de la commune de Mwene-Ditu, nous
étions vers les années 1971, 1972.
Le marché avait fait longtemps sur cet emplacement,
mais pour faire face à l'augmentation de la population marchande, les
commerçants sollicitèrent auprès des autorités son
relogement à l'actuel emplacement qui était d'ailleurs un ex
aérodrome où se posaient les petits porteurs ou
hélicoptères (piste d'atterrissage). Ce dernier
déplacement intervenu en 1983 précisément à
l'époque du commissaire de zone (ex appellation des administrateurs de
territoire) Madame MBOMBO, le 24 juin 1983 par le Gouverneur de la province du
Kasaï-Oriental, Mr DUGA KUGBETERO25(*).
A. Position
géographique
Le Marché Central de Mwene-Ditu se trouve dans la
commune de Mwene-Ditu, au quartier Bondoyi.
A l'Est, il est borné par l'avenue du marché
Au Nord, c'est l'avenue MIABI qui fait ses limites
A l'Ouest, ses limites sont sur l'avenue KABINDA
Au Sud, c'est l'avenue Aérodrome du quartier MADAMA qui
le borne.
Sur ses quatre bornes, ce marché couvre une dimension
de 9ha mais il connaît un prolongement qui l'agrandit sur l'avenue
Aérodrome jusqu'à la banque locale et sur l'avenue du
marché de passage par l'ancien château d'eau (ex quartier rouge)
vers l'avenue KASAVUBU passant par le parking Lueni (aux environs de la place
Kabeya Nkashama).
1.2.2.
Organisation
Cette organisation est hiérarchique et encore à
deux niveaux (niveau administratif et niveau policier). Administrativement, ce
marché est géré par un administrateur du marché (ou
préposé), viennent successivement son adjoint, le
secrétaire, le caissier plus deux inspecteurs. A ceux-là, il y
aussi des percepteurs sur la taxe d'étalage.
Ensuite, il y a le commissariat de la police marché qui
a à sa tête un commandant (Capitaine) secondé par deux
adjoints dont un lieutenant et un agent de police judiciaire (APJ)
Sous les lignes suivantes, nous essayons de représenter
sous forme d'un organigramme cette organisation :
ADMINISTRATEUR DU MARCHE
ADMINISTRATEUR ADJOINT AADJOINT
INSPECTEURS
PERCEPTEURS
SECRETAIRE
CAISSIER
COMMANDANT (Capitaine)
COMMISSARIAT
2èmeCDT ADJ APJ
1er CDT ADJ APJ
(Lieutenant)
1
2
Source : à partir des
données brutes nous avons pu adapter ces organigrammes
1.2.3.
Fonctionnement
Comme l'avons souligné ci-haut, l'administration du
marché est sous la houlette de l'administrateur ou
préposé. Son adjoint est chargé des affaires
administratives et peut jouer au coordonateur en l'absence du titulaire.
Les percepteurs, eux, sont les agents d'exécution qui
écoulent la taxe d'étalage auprès des marchandes et
marchands (des commerçants). Leur seule recette est sur la taxe
d'étalage. Les agents percepteurs ne vivent que de 10% de leurs
perceptions et les 90% sont réservés à la
comptabilité de la Mairie pour le compte non pas du Trésor public
mais de l'entité administrative décentralisée.
Le bureau du marché survit par des fonds intermittents
lui versés par la Mairie pour son fonctionnement. Il est à noter
que la loi n° 14 des redevances de l'Etat n'octroie aucun fonds aux
administrateurs des marchés.26(*)
Du commissariat de la Police Marché, c'est pour la
sécurité des commerçants (marchandes et marchands) afin de
décourager les malfaiteurs.
1.2.4.
Catégorie des commerçants du marché
Selon l'administrateur du Marché, il y a trois
catégories des marchandes et marchands dans sa juridiction :
F Des enregistrés au Nouveau Registre de Commerce
(NRC) : dans ce groupe, il y classe : les grossistes ;
F Des patentés : ceux qui ont pour le document
d'autorisation de l'exercice du commerce la patente (document
délivré pour l'exercice du petit commerce) ;
F Et des étaleurs : ceux qui payent la taxe
d'étalage.
Dans cette dernière catégorie, il y assimile
aussi les deux premières, car toute la population marchande du
marché est appelée à payer la taxe
d'étalage.27(*)
A notre avis, même si le petit commerce (les
patentés) semble l'emporter dans ce marché, il existe
néanmoins les enregistrés au NRC (les grossistes), ce qui revient
à récatégoriser en deux groupes la population du
marché :
F Des grossistes (enregistrés au NRC) ;
F Des détaillants (patentés)
Il est bien de signaler que toutes les activités
commerciales dans ce marché sont regroupées en différents
secteurs dotés chacun d'un président et de son comité.
Monsieur l'administrateur nous en a fourni au moins vingt-deux :
F Secteur ou rayon de luxe
F Secteur ou rayon de friperie
F Secteur ou rayon de sucrerie (sel)
F Secteur ou rayon des vivres (arachides, haricots)
F Secteur ou rayon de maïs et manioc
F Secteur ou rayon des tailleurs
F Secteur ou rayon de viande (boeuf et chèvre)
F Secteur ou rayon des épices (toutes)
F Secteur ou rayon des fretins et poissons salés
F Secteur ou rayon des poissons frais
F Secteur ou rayon des légumes
F Secteur ou rayon de farine (maïs, soja, manioc)
F Secteur ou rayon de cheptel vif (chèvre)
F Secteur ou rayon de volaille (poules, canards, lapins,
dindons, oeufs)
F Secteur ou rayon divers (chenilles, champignons, ananas,
pistaches...)
F Secteur ou rayon d'huile de palme
F Secteur ou rayon de sticks (roseaux, lianes, fourches...,
matériels de construction traditionnels)
F Secteur ou rayon des braises
F Secteur ou rayon alimentaires (des alimentations)
F Secteur ou rayon salons de coiffures (coiffeurs...)
F Secteur ou rayon des restaurateurs
F Secteur ou rayon des moulins
Avant de clôturer cette section dédiée au
cadre de notre étude, nous signalons que huit administrateurs ont eu
l'occasion de diriger à sa destinée. Il s'agit de28(*) :
N°
|
Noms
|
Période
|
1
|
TSHIMANGA
|
1983-1986
|
2
|
MBIKAYI
|
1986-1988
|
3
|
ANACLET TSHISUAKA
|
1989-1990
|
4
|
MUKENGA DJUME
|
1990-1998
|
5
|
RUTSHU
|
1999-2003
|
6
|
*ALBERT NGOYI
|
2004-2008
|
7
|
ENERST MUKENDI
|
2009-2010
|
8
|
ALBERT NGOYI
|
2011 à nos jours
|
*Il est revenu pour la 2ème fois à la
tête du marché
CHAPITRE
DEUXIÈME : LA THÉORIE GÉNÉRALE DES PRIX
La lumière étant déjà jetée
sur les termes de notre sujet et son cadre bien porté à votre
auguste, le cours des événements a voulu que l'on parle de ce qui
est fait au Marché Central de Mwene-Ditu en ce qui concerne les prix. La
notion des prix implique celle de résultat.29(*) Donc, les activités
commerciales sont au centre d'un marché et la recherche du lucre,
bénéfice en est le socle !
Comment les choses se font-elles ?
SECTION 1 :
DÉTERMINATION DES PRIX
2.1.1.
Méthodes de détermination des prix
Nous évoquons ici trois des méthodes de
détermination des prix, mais nous avons plus centré notre travail
sur l'une d'entre elles :
a) Les méthodes à partir des
coûts
C'est à cette méthode comportant d'ailleurs
trois façons de calculer et surtout à sa première
façon que nous nous sommes plus intéressés :
1. Le prix de revient complet plus la marge ou
taux de marque
Une chose étant sûre, avant de définir le
prix d'un produit, il faut en connaître le coût. Ainsi, il vaut
mieux déterminer un prix qui couvre tous les coûts et qui permette
de dégager un bénéfice.
Ici, il sied de dire que le prix de vente est égal au
coût de revient plus la marge. PV = CR + Marge30(*)
Exemple : Prix d'achat = 10,
Prix de Vente = 30, Marge brute = 20, Marge brute s/PV = 67%, Taux de marque =
Prix d'achat x 3
Le taux de marque indique la marge bénéficiaire
obtenue sur le coût d'achat des marchandises vendues, autrement dit, il
indique ce que rend en termes de bénéfices 1Fc de dépenses
engagées.31(*)
2. Le calcul du point mort (point
d'équilibre)
Sous ce point, l'objectif est de rechercher l'équilibre
entre les recettes et les coûts. Il faut donc atteindre une certaine
quantité de produits vendus. Ce volume nécessaire pour atteindre
le point mort ira néanmoins en diminuant, il s'agit de la courbe
d'expérience.
La théorie de la courbe d'expérience
représente l'évolution des coûts unitaires par rapport
à la production cumulée qui en est l'expérience.
Exemple : de la courbe d'expérience32(*) :
Coût unitaire
Production cumulée
100.000
200.000
400.000
120Fc
100Fc
150Fc
135Fc
3. La fixation par l'aval ou coût
cible
Ici, on fixe un prix acceptable pour le marché puis on
détermine le coût de fabrication afin de ne pas dépasser le
prix-cible majoré de la marge.
b) Le prix de vente déterminé par
rapport à l'offre
Dans cette méthode, l'objectif est de prendre en compte
le prix pratiqué par la concurrence, c'est le prix du marché.
Ainsi, la fixation du prix dépende de :
a La structure du marché (monopolistique,
concurrentiel, ...),
a La place de l'entreprise sur son marché (leader,
suiveur, ...),
a La nature du marché (sensibilité plus ou moins
forte au prix)33(*)
c) La fixation des prix par rapport à la
demande
Théoriquement dans cette méthode, il faut
retenir que la demande augmente quand le prix baisse. C'est la théorie
de l'élasticité de la demande par rapport aux prix. D'où,
la formule ci-dessus34(*) :
La demande peut être très élastique (e
> 1) ou inélastique (e < 1)
D'autres phénomènes ne sont pas à
négliger comme :
a Le snobisme (effet VEBLEN), l'effet GIFFEN, ou le fait que
la variation de la demande d'un produit A puisse dépendre de la
variation d'un prix produit B.
a Aussi que le client peut se méfier des produits trop
bon marché et ne pas acheter s'il craint pour la qualité. Il est
donc intéressant de savoir quel prix maximum et quel prix minimum le
client est prêt à payer.
A cause de l'universalité de la science, nous avions
à titre indicatif et théorique cité les méthodes
(a2, a3, b et
c), celle qui intéresse notre dissertation est la
méthode du calcul à partir des coûts (a1),
donc, le prix de revient complet majoré de la marge
bénéficiaire.
Le prix de revient est entendu comme « tout ce qu'a
coûté un objet, une prestation de service, un groupe d'objet ou de
prestations de services, dans l'état où il se trouve au stade
final » (Plan comptable général, France, 1957).
Pour A RAPIN et V. VERBEKE : « le prix de
revient d'un objet, une prestation de service, d'un groupe d'objets est
constitué par le total des coûts relatifs à cet objet,
cette prestation de service, ce groupe d'objets ou de prestation de service
parvenus au stade final de la livraison aux clients.35(*)
Le prix de revient permet de fixer le prix de vente des objets
ou des services. Il permet de décider de la poursuite ou de
l'arrêt de la vente ou de la fabrication, en fonction du prix de vente
lorsque celui-ci est imposé.
En RDC, l'Arrêté Ministériel
017/CAB/MENI-PME/96 portant mesures d'exécution du décret-loi du
20 mars 1961 relatif au prix, du Ministère de l'Economie et Industrie,
en son article troisième, dit : « Le prix de revient d'un
produit importé s'obtient en ajoutant à son prix d'achat, le
coût des éléments ci-après :
a) Dans la mesure où ils ne sont pas supportés
par le fournisseur :
1. Les frais d'emballages ;
2. Les frais de transport, de manutention, d'assurance, de
dépôt, de courtage et similaires, depuis le lieu
d'enlèvement du produit jusqu'au lieu de destination au Zaïre
(ancienne appellation du pays) ;
3. Les droits et taxes à l'exportation du pays de
départ, les droits et taxes de transit, les droits et taxes à
l'importation au Zaïre, ainsi que les charges d'effet
équivalent ;
4. Les frais afférents au dédouanement, à
l'exportation au transit et à l'importation, y compris les frais
d'entreposage sous douane ;
5. Les redevances effectivement versées à
l'office zaïrois de contrôle (OZAC, aujourd'hui OCC) ou à ses
correspondances à l'étranger ;
b) Dans la mesure où elles ne sont ou ne seront pas
indemnisées, et pour autant qu'elles aient été
dûment constatées, quantifiées, les pertes subies par suite
d'avarie, d'accident, de coulage, de vol ou de circonstance de force
majeure ;
c) Les frais d'assurance locale, réellement
payés ;
d) Les frais de transport du lieu de dédouanement au
lieu de destination au Zaïre, ainsi que les débours pour les
prestations de l'ONATRA et des transitaires ;
e) Les frais bancaires, intérêts exclus, plafonds
4,25% de la valeur CIF pour les importations SAD et à 10% de la valeur
CIF pour les importations par crédit documentaire ou par
crédit ;
f) Les frais d'amortissement fixés forfaitairement
à 2% de la valeur CIF ;
g) Les autres supportés par l'importateurs et
fixés forfaitairement à 0,20% de la valeur CIF
Ce calcul est fait pour le produit importé, qui selon
l'article premier du même arrêté est entendu de tous les
produits après leur entrée sur le territoire national, font
l'objet des transactions commerciales sans subir au préalable une
quelconque transformation.
Pour les marchandes et marchands du Marché de
Mwene-Ditu, le prix de revient du détaillant vendant un produit
importé s'obtient par l'addition des éléments
suivants :
a Prix d'achat au grossiste ;
a Frais de transport et de manutention à partir du lieu
d'achat jusqu'au lieu de destination ;
a Frais de coulage ;
a Frais d'assurance ;
a Frais d'amortissement fixés forfaitairement à
2% du prix d'achat (article quatrième du même
arrêté)
Au cinquième article, il est dit :
« L'incorporation des frais cités aux articles
troisièmes et quatrième doit être justifié par des
pièces comptables »36(*)
2.1.2. La fixation
des prix
Le problème de la fixation des prix se pose dans des
circonstances multiples, on peut en dégager sept :
1. Lancement d'un produit nouveau ;
2. Lancement sur un nouveau canal de distribution ;
3. Lancement sur un nouveau marché ;
4. Quand le produit existant franchit une étape dans
son cycle de vie ;
5. Quand la concurrence modifie ses prix ou lorsqu'on veut
attaquer la concurrence ;
6. Quand les conditions économiques
générales changent ;
7. et quand les conditions de fixation du prix du produit se
modifient.37(*)
Les circonstances (4, 5,
6 et 7) semblent être liées aux
conditions qui déterminent la fixation des prix sur le Marché
Central de Mwene-Ditu.
Ainsi, schématiquement la fixation du prix peut
être présentée38(*) :
DÉTERMINATION D'UN TARIF DE VENTE
MODIFICATION DES TARIFS
CONTRAINTES LEGALES REGLEMENTAIRES ET SOCIALES
MODIFICATION DE LA DEMANDE
MODIFICATION DE LA DEMANDE
ANALYSE DES COUTS
ANALYSE DE LA CONCURRENCE
MODIFICATION DES COUTS
ACTION DE LA CONCURRENCE
DEFINITION D'UN TARIF DE PRIX DE VENTE
MODIFICATION STRATEGIQUE DU TARIF
Décision de l'entreprise modifiant une
composante
de la politique
commerciale
2.1.3. Objectifs de
la fixation des prix
Plusieurs objectifs militent dans la fixation des
prix :
a) Objectifs de profit/rentabilité,
b) Objectifs de volume de vente/ de
pénétration
c) Objectifs d'image
d) Objectifs d'écrémage (tri sélectif) -
dignes d'intérêt
e) Objectifs de survie ;
f) Objectifs d'alignement sur la concurrence
g) Objectifs de part de marché
h) Objectifs de gamme39(*).
Pour notre milieu et le cadre choisi qu'est le Marché
Central de Mwene-Ditu, les objectifs (a, b,
c, e, f, g)
coïncident à ceux des marchandes et marchands.
2.1.4. Facteurs et
contraintes dans la fixation des prix
Dans l'exercice des activités commerciales, on ne peut
pas être libre du tout au tout, il y a certainement des contraintes
surtout pour ce qui est de fixer les prix. Il s'agit :
a) Des régimes de réglementation
des prix
Ainsi, différents régimes existent :
a Le blocage des prix pur et dur ;
a Le régime de taxation des prix : l'objectif est
de limiter l'augmentation ;
a Des régimes de liberté conventionnelle :
les prix sont libres mais surveillés.40(*)
En RDC, le décret ministériel
017/CAB/MENI-PME/96 semble répondre à la surveillance des prix
appliqués.
b) Les mesures contre les pratiques
anticoncurrentielles
Elles peuvent consiste en :
a La lutte contre les ententes et les abus de position
dominante ;
a La lutte contre les prix minima à des
revendeurs ;
a L'interdiction des pratiques discriminatoires de
vente ;
a L'interdiction de prix abusivement bas et de la vente
à perte (sauf liquidation)
c) Autres facteurs
a Les groupes sociaux de pression : pression
exercée par les unions de consommateurs reconnues ;
a Les prix pratiqués sur le marché :
concurrence, produits de substitution ;
a Les contraintes de production (coût de revient) et de
commercialisation ;
a Le type de produit : nature, positionnement, cycle de
vie ;
a Les prix selon les canaux de distribution ;
a Le consommateur : élasticité de la
demande par rapport au prix, pouvoir d'achat, ...
a Et la conjoncture économique.41(*)
SECTION 2 :
L'ÉCONOMIE NATIONALE ET L'ENCADREMENT DES PRIX
L'économie nationale étant comprise comme la vie
économique d'une nation : l'ensemble des faits relatifs à la
production, à la distribution et à la consommation des richesses
d'une nation. Ainsi, quelle est cette nation à l'ère moderne qui
est sans connaître, sans maitriser son économie !
En RDC, le pouvoir public est organisé comme d'ailleurs
le font l'ensemble des nations, l'économie est incarnée par un
Ministère de l'Economie. Que fait ce Ministère ?
2.2.1. Economie
nationale
Concernant les prix, l'arrêté ministériel
susmentionné largement dans ce travail mentionne en son article
douzième : « Dès l'entrée en vigueur du
présent arrêté, tout opérateur économique est
tenu de transmettre sa structure de prix, avec tous les détails y
afférents, au Ministère de l'Economie Nationale, Industrie et PME
pour un contrôle à posteriori. Pour toute modification
ultérieure de la structure de prix transmise, seuls les
éléments affectés doivent être communiqués au
ministère avec tous les justificatifs y relatifs, le jour de
l'application de la nouvelle structure de prix »42(*).
Voilà qui résume en gros ce que fait le pouvoir
public en matière des prix appliqués et des sanctions sont
prévues43(*).
Ces textes légaux font partie de la politique
économique d'un pays et justifient l'intervention de l'Etat dans
l'économie. Cette politique économique est l'ensemble des
décisions prises par l'Etat pour atteindre des objectifs afin d'assurer
l'équilibre économique.
Il y a quatre objectifs de la politique économique et
qui sont les indicateurs clés d'une économie saine :
1. La Croissance : mesurée par la
variation du produit intérieur brut (PIB) en pourcentage d'une
année sur l'autre, elle renseigne sur l'évolution de la richesse
dégagée par les entreprises. En cas d'augmentation, elle traduit
une économie forte.
2. L'emploi : s'apprécie par le
calcul du taux de chômage, plus il est faible, plus la situation tend
vers le plein-emploi.
3. L'inflation : la stabilité des
prix s'exprime par le calcul de l'évolution du taux d'inflation d'une
année sur l'autre. En période d'équilibre
économique, les prix doivent être stables.
4. L'équilibre des échanges
extérieurs : quand le solde de la balance commerciale
(exportation moins importations des marchandises) est positif, il traduit un
dynamisme de l'économie.44(*)
Ainsi, la situation économique idéale d'un pays
doit refléter le plein emploi, la stabilité des prix,
l'équilibre ou l'excédent des échanges extérieurs
et une croissance forte.
A l'heure de cette rédaction, nous sommes loin d'une
situation économique idéale dans notre pays, seulement quelques
progrès ont été faits comme l'atteinte du point
d'achèvement au programme des PPTE (Pays Pauvres Très
Endettés) ayant consacré un allégement de la dette
extérieure du pays. Il est déploré le pouvoir d'achat de
la population qui a difficile à nouer les deux bouts du mois et que dire
du climat de commerce en général et des conditions
d'approvisionnement des commerçants en particulier !
2.2.2. Le service
urbain de l'économie
Le Ministère de l'économie nationale a un
service lui correspondant au niveau local, donc, dans la ville de Mwene-Ditu.
Que fait-il et cela au Marché Central de Mwene-Ditu ?
Il a pour mission :
- Du contrôle économique : savoir si tous
les marchandes et marchands agissent dans la légalité,
c'est-à-dire disposent-ils des documents de commerce ;
- Du contrôle des prix pratiqués : la
conformité de ceux-ci doit être prouvée et défendue
par les exploitants.
- De l'évaluation sur le plan local de toutes les
réalisations économiques (dans le commerce, élevage,
agriculture, artisanat et monétaire)
Ce service, au niveau de la ville est chapoté par un
bureau urbain dont la structure est la suivante45(*) :
CHEF DE BUREAU URBAIN
SECRÉTAIRE
CONTROLEURS
INSPECTEURS
ENQUETEURS
Après ce bureau urbain, viennent les services communaux
de l'Economie Nationale de MUSADI, Mwene-Ditu et de BONDOYI.
2.2.3. La politique
de l'Etat sur les prix
Cette politique se base sur le décret-loi du 20 mars
1961 relatif aux prix. Selon la lecture qui en est faite par les experts de ce
service, cette loi consacre la libéralisation des prix, cela pour
favoriser les choix des consommateurs et la libre concurrence.46(*)
Ainsi, nous avions cherché à relever quelques
détails sur ce décret-loi relatif aux prix. Il s'agit de47(*) :
ARTICLES
|
MOTIF CONDENSE
|
SANCTION/ARTICLES
|
2
|
Prix de vente fixés par ceux qui en font l'offre...
l'Economie Nationale fera un contrôle à posteriori
|
-
|
4 sur 2°
|
Demande des justifications des prix pratiques ainsi que la
décomposition de ces prix en leurs différents
éléments
|
Six mois, 100.000fc, art 14
|
8 sur 2°
|
Tout commerçant doit être à même
d'établir le prix de revient des produits offerts en vente... ainsi que
le prix de vente
|
Art 14
|
10, 11
|
La détention de stock interdite aux personnes ne
pouvant justifier la qualité de commerçant et aux
commerçants pour la non-justification de stocks détenu
|
3 mois, 50.000Fc ; art 20
|
-
|
-
|
Confiscation des produits faisant l'objet de l'infraction, art
21
|
CHAPITRE
TROISIÈME : LA PRATIQUE DES PRIX SUR LE MARCHÉ
Nous sommes au coeur du Marché Central de Mwene-Ditu.
Notre objectif à ce stade de notre dissertation est la
démonstration de la réalité du terrain par rapport aux
prix pratiqués.
SECTION 1 : LES PRIX
DU MARCHÉ
Comment se déterminent-ils ?
3.1.1.
Données servant aux prix
Le Marché permet d'éteindre les besoins des
consommateurs, par là, il favorise la consommation. Ainsi, touts les
produits offerts dans ce marché se trouvent presqu'à leur stade
final, doivent par transaction (prix de vente) être livrés aux
acheteurs (consommateurs pour la satisfaction de leurs besoins).
Et parce qu'ils sont à leurs stade final, ces
différents produits ou marchandises n'ont pas été acquis
sans coût ou frais dépensé de leur point
d'approvisionnement, d'achat jusqu'à la destination qu'est ce
marché.
De cette façon, les données servant au calcul
des prix sont :
Le prix d'achat de chaque article, marchandise
proposée, (facture d'achat) ;
Les divers frais supportés du lieu d'achat à
destination, (autres documents LTA) ;
Parce que cette activité vise le lucre, la marge
bénéficiaire sera ajoutée au coût de revient pour
trouver le prix de vente de chaque produit (selon la réglementation des
prix).
Cela est d'ailleurs confirme à l'esprit des textes
légaux relatifs entre autres : aux mesures d'exécution du
décret-loi du 20 mars 1961 relatif aux prix (arrêté
ministériel 017/CAB/MINIPME/96 largement déjà
évoqué dans ce travail) ; cet arrêté
déterminait encore les éléments à ajouter aux prix
d'achat, ensuite d'autres textes donnent de la précision sur les marges
bénéficiaires autorisées après l'obtention du
coût d'achat ou prix de revient ou coût de revient
(Arrêté BCE/ENI/0018/76 du 30 mars 1976 et Arrêté
Ministériel n° EN/022 du 20 décembre 1969 portant mode de
calcul des prix des produits importés - dans sa section III, il y est
question des marges bénéficiaires).
Dans un ouvrage, il a été précisé
ce qui suit : « Les grossistes et les détaillants ne sont
pas autorisés à vendre les produits importés à un
prix supérieur au prix obtenu en ajoutant au prix de revient
défini ci-avant les marges bénéficiaires fixées par
le Ministère de l'Economique Nationale. Cette marge se situe dans la
plupart des cas entre 10 et 20% du prix d'achat, tant pour le grossiste que
pour le détaillant »48(*).
Ainsi, parce que nous avons évoqué que plusieurs
rayons d'activité existent au Marché là, à travers
les lignes qui suivent, nous avons démontré le calcul des prix
dans deux d'entre eux.
Et officiellement, les marges bénéficiaires
autorisées pour ces secteurs sont49(*) :
Le rayon de luxe : 20%
Le rayon des alimentations : 10 à 12%
3.1.2. Calcul des
prix par les commerçants
Comme nous l'avons déjà indiqué, ce
marché comporte plusieurs rayons d'activité, ainsi, dans ce
travail, nous nous sommes plus intéressés sur deux d'entre
eux :
Rayon de luxe
Le rayon des alimentations
A. Le rayon de luxe
Dans ce rayon, les prix de vente de certains articles avaient
été mis à notre disposition, à ces prix de vente,
les détails relevant du prix d'achat aux frais d'achat étaient
fournis. Il s'agit de :
1. Sur une commande de 100$ (par ex)/93.500
FC
Frais supportés : à Kin 2,5% du montant
commande, Kg fret : 9Kgs à 1,50 /Kg
QTE
|
ARTICLE
|
KINSHASA
|
FRAIS TRANSP. KIN-MDT
|
MWENE-DITU
|
PAU/$US
|
PAU FC
|
2,5% FRAIS
|
PVU$US
|
PVU FC
|
MARGE
|
10
|
Pantalons jeans
|
7
|
6.550
|
2,5$ ou 2.350
|
9Kg/fret x 1,50$/kg 13,50$us soit 12.650fc
|
10,15
|
9.500
|
2.950FC
|
3
|
Pantalons jeans
|
8
|
7.450
|
11,60
|
10.850
|
3.400Fc
|
1
|
Blouse dame
|
3,5
|
3.280
|
5,08
|
4.750
|
1.470Fc
|
|
97,50
|
91.130
|
2.350
|
12.650
|
|
132.300
|
41.170
|
|
|
106.130Fc
|
|
|
|
Source : Données brutes
recueillies au Marché Central et adaptées par
nous.
Nous dégageons ceci du tableau ci-dessus :
Sur fonds envoyés pour achat : 91.130 FC (Facture
d'achat)
Frais supporté à Kin : + 2.350 FC
(Envoyé commercial)
Frais payés pour transport Kin-MDT : + 12.650Fc
(Fret avion)
Coût d'achat marchandises jusqu'à MDT :
106.130Fc
A la question de savoir comment arrivent-ils à calculer
le prix de vente ? L'un d'eux dira que nous ajoutons tout simplement 45%
au coût d'achat et cela par article ou marchandise
acheté.50(*)
L'autre, c'est 30% ajoutés au coût d'achat de
leurs articles et de justifier que là c'est une marge qui couvre
à la fois l'impôt, la consommation et l'épargne du
commerçant.51(*)
2. Sur une commande de 1.000$US soit
940.000FC
QTE
|
ARTICLE
|
KINSHASA
|
FRAIS TRANSP. KIN-MDT
|
MWENE-DITU
|
PAU/
$US
|
PAU FC
|
2,5% FRAIS
|
PVU$US
|
PVU FC
|
MARGE
|
7
|
Wax femme
|
10
|
9.400
|
25$US
|
95Kg/fret
142,50$US
133.950Fc
|
13,83
|
13.000
|
3.600
|
5
|
Chemise classique
|
7
|
6.580
|
11,70
|
11.000
|
4.420
|
4
|
Veste free man
|
18
|
16.920
|
25,53
|
24.000
|
7.080
|
4
|
Veste Pierre Carlos
|
20
|
18.800
|
27,66
|
26.000
|
7.200
|
4
|
Veste Pierre Cardin
|
20
|
18.800
|
29,79
|
28.000
|
9.200
|
4
|
Pant. Jeans
|
8,50
|
7.990
|
12,34
|
11.600
|
3.610
|
4
|
Pant. Jeans
|
10
|
9.400
|
14,46
|
13.600
|
4.200
|
4
|
Jupes jeans dtes
|
7
|
6.580
|
10,11
|
9.500
|
2.920
|
6
|
Jupes jeans dtes
|
8,50
|
7.990
|
12,34
|
11.600
|
3.610
|
4
|
Blouse dâ
|
2,50
|
2.350
|
3,62
|
3.400
|
1.050
|
4
|
Blouse dâ
|
4,50
|
4.230
|
6,49
|
6.100
|
1.870
|
4
|
Blouse dâ
|
5
|
4.700
|
7,23
|
6.800
|
2.100
|
4
|
Blouse dâ
|
8
|
7.520
|
11,59
|
10.900
|
3.380
|
4
|
Blouse dâ
|
10
|
9.400
|
14,47
|
13.600
|
4.200
|
4
|
Chemise hô
|
2
|
1.880
|
2,87
|
2.700
|
820
|
4
|
Tricot hô
|
2
|
1.880
|
2,87
|
2.700
|
820
|
4
|
Tricot hô
|
3
|
2.820
|
4,36
|
4.100
|
1.280
|
4
|
Tricot hô
|
4
|
3.760
|
5,80
|
5.450
|
1.690
|
4
|
Tricot hô
|
8
|
7.520
|
11,59
|
10.900
|
3.380
|
4
|
Couvre bébé
|
4,50
|
4.230
|
6,49
|
6.100
|
1.870
|
5
|
Couvre bébé
|
13
|
12.220
|
18,83
|
17.700
|
5.480
|
5
|
Drap de lit
|
5
|
4.700
|
7,23
|
6.800
|
2.100
|
5
|
Robes fillette
|
15
|
14.100
|
21,70
|
20.400
|
6.300
|
4
|
Complet jeans G
|
5
|
4.700
|
7,23
|
6.800
|
2.100
|
4
|
Complet jeans G
|
20
|
18.800
|
29,04
|
27.300
|
8.500
|
1
|
Essuie main
|
5
|
4.700
|
7,23
|
6.800
|
2.100
|
1
|
Essuie main
|
1,50
|
1.410
|
2,18
|
2.050
|
640
|
|
975,50
|
916.970
|
23.500
|
133.950
|
1.411,72
|
1.327.150
|
410.180
|
|
|
1.074.420Fc
|
|
|
|
Source : Données brutes recueillies
au Marché Central et adaptées par nous
De ce deuxième cas de figure, le tableau du rayon de
luxe renseigne les éléments ci-après :
§ Montant net pour achat
|
:
|
916.970FC
|
(Facture d'achat)
|
§ Frais supporté à Kin
|
:
|
23.500FC
|
(Envoyé commercial)
|
§ Fret Kin-MBM-MDT
|
:
|
133.950FC
|
(fret avion)
|
Coût d'achat marchandises à MDT
|
:
|
1.074.420Fc
|
|
Analyse de bénéfice et prix de
vente
A. RAYON DE LUXE
|
PVT
|
PAT
|
MARGE BRUTE
|
FRAIS D'ACHAT TOUS
|
BENEFICE BRUT
|
Tableau 1
|
132.300
|
91.130
|
41.170
|
15.000
|
26.170
|
Tableau 2
|
1.327.150
|
916.970
|
410.180
|
157.450
|
252.730
|
|
1.459.450
|
1.008.100
|
451.350
|
172.450
|
278.900
|
B. Le rayon des
alimentations
Dans ce rayon, deux détaillants ont été
touchés et tous, ils achètent localement leurs
marchandises :
QTE
|
ARTICLE
|
Ets MUBE/Mson TABAC
|
MWENE-DITU
|
MARGE
|
PAU/$US
|
PAU FC
|
PA $Us Dz/Ct
|
PVU$US
|
PVU FC
|
PV Dz/Ct
|
72
|
LAIT CARA PM Ct/6dz
|
0,833
|
783
|
60
|
0,904
|
850
|
10.200
|
4.824
|
288
|
Piles lion fort/ 400gr ct/24dz
|
0,2604
|
245
|
75
|
0,266
|
250
|
3.000
|
1.440
|
12
|
Lait cowbell 400gr ct/1dz
|
4,25
|
3.995
|
51
|
4,36
|
4.100
|
-
|
1.260
|
10.340Cig
|
Stella filtré/ ct 51fardes 10 pqt x 20 sticks
|
0,029
|
27
|
300
|
0,030
|
28
|
560
|
10.340
|
|
486
|
454.056
|
486
|
504,22
|
471.920
|
-
|
17.864
|
Source : Données recueillies au
Marché Central et adaptées par nous52(*)
A retenir du tableau ci-haut :
§ Montant décaissé pour achat :
454.056Fc
§ Frais supporté (achats locaux) : -
Dans ce cas, le prix d'achat se confond au coût
d'achat.
Comparaison des marges bénéficiaires
et celles qui sont officielles
SERIE
|
DESIGNATION
|
CAT
|
PVT
|
MARGE BRUTE
|
M. BEN OFFIC
|
MARGE MARCHE
|
A
|
Rayon de luxe :
|
- Tableau 1
|
106.130
|
132.300
|
26.170
|
20%
|
24,66%
|
- Tableau 2
|
1.074.420
|
1.327.150
|
252.730
|
20%
|
23,52%
|
B
|
Rayon des Alim. - Tableau 3
|
454.056
|
471.920
|
17.864
|
12%
|
3,93%
|
Commentaire :
Il ressort de cette comparaison que :
Pour le rayon de Luxe : les marges
bénéficiaires s'éloignent un peu de celle qui est
officielle soit 20%, cela s'explique dans la mesure où ils ne mettent
pas dans ce calcul certains des éléments autorisés comme
les 2% d'amortissement... (si considérés, les margés du
marché vont être ramenées à #177; 22,53% pour le
tableau 1 et à 22,29% pour le deuxième)
Pour le rayon des Alimentations : les marges
bénéficiaires sont pour ces détaillants en
deçà (en dessous) de celles officielles (variant entre 10 et
12%). Comment tiennent-ils, résistent-ils dans cette
activité ? Comment font-ils face aux autres frais d'exploitations
(loyer de leurs offices... container, etc.). La concurrence déloyale ou
pratique des prix illicites expliquerait ce phénomène.
Ainsi, nous disons que tout cela ne tient pas, la façon
de calculer les coûts de revient par les exploitants du
Marché ! Alors, avons proposé dans les lignes suivantes une
des méthodes de calculer qui soit conforme à la fois aux textes
légaux et à la science. Il s'agit de la méthode des
coûts complets déjà évoquée au chapitre
deuxième de ce travail ; mais, posons d'abord quelques
préalables :
La connaissance du prix d'achat, c'est-à-dire, la
facture d'achat;
PV = CR + Marges
La connaissance de tous les frais à l'achat et
jusqu'à destination (les documents de manutention, les lettres de
transport, etc.)
De cette façon, nous aurons : et d'autres
sont à déterminer :
MR comme montant à répartir
MI devient montant à imputer
B c'est la base de répartition
K est le coefficient de répartition
Et I correspond à l'Indice de
répartition53(*)
Alors :
Ainsi :
MR représente la sommation de tous
les frais supportés à l'achat aussi reconnus par les textes sur
la fixation des coûts de revient et prix de vente.
B équivaut au montant global des
factures d'achat,
K x PAU/Article
MI est la part de chaque article dans les
frais d'achat par rapport au prix unitaire d'achat. Il s'obtient par la
multiplication de :
PAU devient l'Indice de
répartition.
Cela étant, appliquons ces principes :
1° Pour le Rayon de Luxe
1er Tableau :
MR= 15.000 FC (somme de tous les frais à l'achat)
B = 91.130 FC (Montant global de la facture d'achat)
MI = K x PAU/Article
La dernière ligne du tableau ci-contre nous montre les
totaux de chaque élément des prix pris en compte.
QTE ACHETEE
|
ARTICLE
|
FC PAU
|
(K) FRAIS 0,1646
|
COUT de REVIENT
|
2% AMORT.
|
20% MAR B
|
PV x Qté
|
10
|
Pant Jeans
|
6.550
|
1.078,13
|
7.628,13
|
152,56
|
1.525,63
|
9.306
|
3
|
Pant. Jeans
|
7.450
|
1.226,27
|
8.676,27
|
173,53
|
1.735,25
|
10.585
|
1
|
Blouse
|
3.280
|
539,89
|
3.819,89
|
76,40
|
763,98
|
4.660
|
Somme Qté x chaque
élément
|
91.130
|
15.000
|
106.130,00
|
2.122,59
|
21.226,03
|
129.475
|
2ème Tableau :
MR= 157.450 FC (somme de tous les frais à
l'achat)
B = 916.970 FC (facture d'achat)
MI = K x PAU/Article
QTE
|
ARTICLE
|
FC PAU
|
(K) FRAIS 0,17171
|
CR
|
2% AMORT.
|
20% MAR B
|
PV x Qté
|
7
|
Wax femme
|
9.400
|
1.614,07
|
11.014,07
|
220,28
|
2.202,81
|
13.437,17
|
5
|
Chemise classique
|
6.580
|
1.129,85
|
7.709,85
|
154,20
|
1.541,97
|
9.406,02
|
4
|
Veste free man
|
16.920
|
2.905,33
|
19.825,33
|
396,51
|
3.965,06
|
24.186,90
|
4
|
Veste Pierre Carlos
|
18.800
|
3.228,15
|
22.028,15
|
440,56
|
4.405,63
|
26.874,34
|
4
|
Veste Pierre Cardin
|
18.800
|
3.228,15
|
22.028,15
|
440,56
|
4.405,63
|
26.874,34
|
4
|
Pant. Jeans
|
7.990
|
1.371,96
|
9.361,96
|
187,24
|
1.872,39
|
11.421,59
|
4
|
Pant. Jeans
|
9.400
|
1.614,07
|
11.014,07
|
220,28
|
2.202,81
|
13.437,17
|
4
|
Jupes jeans dtes
|
6.580
|
1.129,85
|
7.709,85
|
154,20
|
1.541,97
|
9.406,02
|
6
|
Jupes jeans dtes
|
7.990
|
1.371,96
|
9.361,96
|
187,24
|
1.872,39
|
11.421,59
|
4
|
Blouse dâ
|
2.350
|
403,52
|
2.753,52
|
55,07
|
550,70
|
3.359,29
|
4
|
Blouse dâ
|
4.230
|
726,33
|
4.956,33
|
99,17
|
991,27
|
6.046,77
|
4
|
Blouse dâ
|
4.700
|
807,04
|
5.507,04
|
110,14
|
1.101,41
|
6.718,58
|
4
|
Blouse dâ
|
7.520
|
1.291,26
|
8.811,26
|
172,22
|
1.762,25
|
10.749,74
|
4
|
Blouse dâ
|
9.400
|
1.614,07
|
11.014,07
|
220,28
|
2.202,81
|
13.437,17
|
4
|
Chemise hô
|
1.880
|
322,81
|
2.202,81
|
44,06
|
440,56
|
2.687,43
|
4
|
Tricot hô
|
1.880
|
322,81
|
2.202,81
|
44,06
|
440,56
|
2.687,43
|
4
|
Tricot hô
|
2.820
|
484,22
|
3.304,22
|
66,08
|
660,84
|
4.031,14
|
4
|
Tricot hô
|
3.760
|
645,63
|
4.405,63
|
88,11
|
881,13
|
5.374,87
|
4
|
Tricot hô
|
7.520
|
1.291,26
|
8.811,26
|
172,22
|
1.762,25
|
10.749,74
|
4
|
Couvre bébé
|
4.230
|
726,33
|
4.956,33
|
99,17
|
991,27
|
6.046,72
|
5
|
Couvre bébé
|
12.220
|
2.098,30
|
14.318,30
|
286,36
|
2.863,66
|
17.468,32
|
5
|
Drap de lit
|
4.700
|
807,04
|
5.507,04
|
110,14
|
1.101,41
|
6.718,58
|
5
|
Robes fillette
|
14.100
|
2.421,11
|
16.521,11
|
330,42
|
3.304,22
|
20.155,75
|
4
|
Complet jeans G
|
4.700
|
807,04
|
5.507,04
|
110,14
|
1.101,41
|
6.718,58
|
4
|
Complet jeans G
|
18.800
|
3.228,15
|
22.028,15
|
440,56
|
4.405,63
|
26.874,34
|
1
|
Essuie main
|
4.700
|
807,04
|
5.507,04
|
110,14
|
1.101,41
|
6.718,58
|
1
|
Essuie main
|
1.410
|
242,11
|
1.652,11
|
33,04
|
312,42
|
1.997,57
|
Somme Qté x chaque
élément
|
916.970
|
157.452,82
|
1.074.422,82
|
21.488,70
|
214.866,46
|
1.310.777,87
|
Ici, comme dans le 1er tableau, on part du prix
d'achat, frais d'achat répartis pour trouver le coût de revient
unitaire auquel, on a ajouté les 2% d'amortissement et les 20% de la
marge bénéficiaire légale pour donner le prix de vente.
(PA + F. d'achat = CR + Marges = PV)
2° Du rayon des Alimentations
Un seul cas de figure était considéré, il
avait été question des achats effectués localement sans
frais d'achat. On applique les principes de notre méthode
arrêtée, celle des coûts complets :
MR = Néant
B = 454.056Fc (facture d'achat)
K = inexistant
MI = Inexistant
Le coût de revient se confond au prix d'achat (facteur
globale)
QTE
|
ARTICLE
|
FC PAU
|
(K) FRAIS 0,17171
|
CR
|
2% AMORT.
|
20% MAR B
|
PV
|
72
|
LAIT CARA PM Ct/6dz
|
783
|
-
|
783
|
15,66
|
93,96
|
792,62
|
288
|
Piles lion fort/ 400gr ct/24dz
|
245
|
-
|
245
|
4,90
|
29,40
|
279,30
|
12
|
Lait cowbell 400gr ct/1dz
|
3.995
|
-
|
3.995
|
79,90
|
479,40
|
4.554,30
|
10.340Cig
|
Stella filtré/ ct 51fardes 10 pqt x 20 sticks
|
27
|
-
|
27
|
0,54
|
3,24
|
30,78
|
Somme Qté x chaque
élément
|
454.056
|
-
|
454.056
|
9.081,12
|
54.486,72
|
517.623,84
|
Dans ce tableau, tout est simple, au prix d'achat unitaire on
a ajouté seulement les marges (amortissement et marge
bénéficiaire) pour fixer ou déterminer le prix de
vente.
Avant de clore ce point réservé au calcul des
prix par les commerçants, nous avons voulu rappeler que tous ces prix de
vente trouvés restent théoriques dans la mesure où
certaines réductions (rabais, remise, ristourne) pourront être
accordées aux acheteurs mais dans ce cas, cela devra être
démontré. Car la pratique illicite des prix implique aussi les
prix hors normes soit, ils sont très bas sans raison ou haut sans
justification fondée.
3.1.3. Point de vue
des commerçants sur le service de l'économie Nationale
De l'avis général, les personnes
rencontrées lors de notre recherche n'avaient rien à
émettre sur ce service, seulement, elles se reconnaissaient ne pas
remplir ou répondre à toutes les conditions d'un bon exercice de
l'activité commerciale.
Conditions allant de la détention des documents de
commerce, des structures des prix déposées auprès de ce
service, de leur affichage pour le profit des acheteurs, des facturiers pour
toute vente et à la tenue du registre des produits facturés et
autres livres, telles que démontrées par l'arrêté
fixant le barème des sanctions économiques.54(*)
Ainsi, s'attendent-elles à la compréhension des
inspecteurs économiques, ces personnes (les marchandes et marchands) ne
connaissent d'ailleurs pas la part qui leur revient pour être en ordre et
calme dans l'exercice de leur activité.
SECTION 2 :
CONTRÔLE ÉCONOMIQUE
Ce contrôle est légal car les articles 4 et 25 de
décret-loi du 20 mars 1961 l'insinuent.
Quand alors s'opère-t-il ? Nous avons
examiné les périodes.
3.2.1. Avis économique
sur les structures appliquées
« D'une manière générale, les
opérateurs ne savent pas dresser la structure des prix et n'appliquent
pas les dispositions légales propres aux structures des prix. Ce sont
eux qui doivent à tout prix les dresser », avait dit l'un des
responsables de ce service.55(*)
Par là, le manque des structures fiables constitue une
infraction, c'est la pratique illicite des prix.
3.2.2. Périodes de
contrôle économique infractions et amendes
a) Périodes de contrôle
économique
Il y en a quatre :
1er trimestre : de janvier à mars
2ème trimestre : d'avril à
juin
3ème trimestre : de juillet à
septembre
4ème trimestre : d'octobre à
décembre
C'est au cours de ces périodes que les contrôle
est fait afin de détecter différentes infractions.
b) Infractions
Nous en avons recensé treize56(*) :
Tout empêchement ou entrave volontaire à
l'exercice des fonctions des agents commissionnés ;
Commerce triangulaire ;
Pratiques des prix illicites ;
Publicité des prix : non affichage des prix, non
établissement de factures, non-conformité de la facture, etc.
Tenue du registre des produits facturés et autres
livres ;
Refus de satisfaire aux droits des acheteurs, vente
concomitante ;
Détention et rétention des stocks ;
Fraude et restriction à la production et à la
libre circulation des produits ;
Défaut de qualité pour exercer la profession de
commerçant ;
Concurrence déloyale ;
Absence du Numéro d'Identification Nationale et la
non-confirmation ;
Non publicité du n° d'Identification
National ;
Non transmission des états financiers.
En ce qui concerne notre dissertation ou notre sujet, nous
insistons sur les sanctions ci-dessous :
1. Tout empêchement ou entrave volontaire à
l'exercice des fonctions des agents commissionnés ;
2. Pratiques des prix illicites ;
3. Publicité des prix.
c) Amendes
L'arrêté-ministériel là du
18/02/2004 relatif à la fixation du barème des sanctions
économiques détermine en même temps les amendes payables
à chaque type d'infraction et leur sous bassement légal.
Pour l'infraction des pratiques des prix illicites, on
précise ce qui suit
Infraction : suivant les articles 5 et 6 du
décret-loi du 20 mars 1961
Sanction : articles 15 et 22 du même
décret-loi
Sanction pénale : 15 jours à 3 ans et
amendes transactionnelles : 500FF à 15000FF ou l'une de ces
peines.
A cet effet, nous avions cherché à relever les
recettes occasionnées à la suite de l'application de cette loi
relative à la fixation du barème des sanctions
économiques.
Ainsi, les recettes suivantes ont été
effectuées pendant la période de 2008 à 2010. Il s'agit
de :
ANNEE
|
NOMBRE D'INFRACTIONS
|
MONTANT PERÇU/FC
|
2008
|
8
|
195.000
|
2009
|
42
|
1.516.042
|
2010
|
28
|
920.000
|
TOTAL
|
2.631.042
|
Source : Tableau adapté par nous
d'après les données eues du Service Urbain de l'Economie
Graphiquement encore, nous avions voulu rendre imagée
ces recettes
Source : Rapport triennal du Service
Urbain de l'Economie construit par nous à partir des données
brutes
3.2.3. Encadrement
des commerçants
Dans le cadre du partenariat, le Service Urbain de l'Economie
joue le rôle de conseil. C'est-à-dire lorsque quelqu'un se tient
à son office pour être orienté ou informé sur une
activité qu'il veut entreprendre, ce dernier, lui donne des indications
à suivre dans le domaine.
Ainsi, il devient judicieux pour quiconque, de passer par ce
service de l'Etat avant tout exercice de l'activité commerciale afin de
se laisser informer.
Au bureau, nous l'avions dit, s'il est consulté ce
service est un conseil mais une fois ses agents sur terrain, ils passent pour
des officiers de police judiciaire en matière économique, sortis
pour la recherche des infractions.57(*)
SECTION 3 : CRITIQUES
ET SUGGESTIONS
3.3.1. Au service Urbain de
l'Economie
Le contrôle des prix étant une des politiques
économiques du pays, ce service devrait avoir des bureaux dignes du rang
de ce service, malheureusement, c'est dans un local à pièce
unique qu'est confiné le Service Urbain de l'Economie Nationale.
Pendant notre passage dans ce service, nous n'avons pas
noté une structure chargée de vulgariser les actes
économiques, sensibilisation des opérateurs économiques en
matière de l'exercice du commerce, de la pratique des prix, etc.
même si on semble s'allier au principe qui dit : « Nul
n'est censé ignorer la loi ».
C'est vrai, les attributions de votre travail reposent sur
autant des textes juridiques, nous vous suggérons, d'ajouter une dose
d'humanité dans l'interprétation et l'application de ces derniers
sur les marchands et marchandes.
La RDC, notre pays, reste à tout point de vue dans un
apprentissage global, celui de la démocratie et d'autres principes
régissant la vie socio-économique du pays. A eux, de compter avec
l'environnement, le niveau des exploitants, la micro-économie du pays et
/ ou l'économie informelle au point qu'en voulant à tout prix
appliquer la loi qu'ils en arrivent à décourager (tracasseries)
les petits entrepreneurs et à les contraindre à abdiquer et par
là à les pousser à la pauvreté. Comment alors ce
pays va-t-il avancer si on ne sait pas encourager les initiatives, pour ce qui
concerne notre sujet, le petit commerce.
3.3.2. Aux
commerçants
Vous êtes à féliciter ! Car vous
savez transférer la satisfaction de certains de vos besoins sur une
période, en investissant dans le commerce avec esprit de gagner. Mais,
retenez qu'une chose est sûre, vous n'agirez pas toujours à votre
guise.
Cela dit, il faudrait compter avec l'Etat, et bien, à
l'heure actuelle de l'Etat-Providence, l'Etat qui se doit de réguler non
seulement l'ordre et la sécurité mais aussi qui a son mot d'ordre
dans la vie économique du pays. Vous vous retrouvez alors dans un
domaine où l'Etat est le garant de l'ordre, des principes et de
l'organisation du secteur.
D'où, apprenez à contacter le Service Urbain de
l'Economie pour vous laisser guider. Développer en vous les aptitudes
nécessaires à votre profession, chercher à savoir par
exemple : comment calcule-t-on les prix, quels documents sont
nécessaires dans l'exercice du commerce, quelles sont les marges
bénéficiaires autorisées..., ou cherchez les services des
experts pour vous laisser assister.
Vous n'avez aucune raison d'ignorer ce que vous devriez
connaître, nous avions cru vous donner raison, mais les textes
légaux couvrent toute l'activité des cadres et agents du Service
Urbain de l'Economie ! Si chacun s'y mettait, vous et l'Etat, vous agirez
au progrès de l'Economie Nationale en véritables citoyens, fils
de ce pays et pouvoir régulateur de l'Economie Nationale.
Dans vos mouvements de « tindage58(*) », exigez à
vos envoyés commerciaux une copie des factures d'achat et non de simples
listes nominatives des achats. La facture d'achat reste l'élément
clé et valide dans le calcul des prix, aussi les preuves de frais de
transport (fret, train, véhicule), frais d'hôtel, etc.
CONCLUSION
Nous nous étions donné comme tâches, une
recherche autour d'une préoccupation intitulée :
« L'Economie Nationale et les Structures des prix dans le petit
commerce ».
Nous avions aussi pour interrogations :
F Qui fixait les prix appliqués au
Marché ?
F De quoi se composaient-ils et quelles en étaient les
normes ?
F Qui était l'initiateur de l'activité du petit
commerce dans le marché ?
F Et quel était le rôle du Service de
l'Economie ?
Eu égard à tout ce qui précède,
nous sommes arrivés à conclure ce qui suit par des
méthodes telles que :
a La méthode inductive, par elle, certains exploitants
ont été contactés afin de comprendre leurs agissements
dans les affaires et de pouvoir généraliser cela dans le secteur
du petit commerce ;
a Aussi celle structuro-fonctionnaliste, avec elle, le
marché répondant à la loi de l'offre et de la demande, la
variable des prix devait être comprise, maitrisée par tout le
système qu'est le marché et les textes réglementant le
secteur.
a Encore, la méthode historique relative au
passé du marché, notre champ d'investigation et l'état des
lieux des contrôles économiques passés.
Ainsi, nos hypothèses ont été
confirmées : les marchands et marchandes fixent par eux-mêmes
les prix de leurs articles. La loi les autorise mais fixe la ligne de conduite,
les marges bénéficiaires autorisées, les
éléments de fixation ou calcul des prix, eux-mêmes
connaissent où ils s'approvisionnent et combien ça
coûte.
Nous sommes humbles de reconnaître que nous n'avons
considéré qu'une des attributions du Service de l'Economie, le
contrôle de prix, et cela dans un espace aussi étroit qu'est le
marché de Mwene-Ditu, alors d'autres chercheurs pourront amplifier le
champ d'investigation.
Qu'ils ne nous tiennent pas à l'oeil s'ils auront
constatés des omissions flagrantes de notre part, que leurs recherches
complètent s'ils le permettront la connaissance de nos lecteurs et
répandent la science.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. « Economie libérale » de
Microsoft Encarta 2009
2. Département de l'Economie Nationale, Le Guide de
l'investisseur, Bureau National de Promotion des Investissements,
Zaïre, 1973
3. ISABELLE PITON, Cours d'initiation au Marketing,
4. Larousse de Poche, Livre de poche, Imprimé en
France par B&T, Paris
5. Le Petit Larousse illustré, Dictionnaire,
100ème Edition, Imprimé en France, 2005,
6. MULUMBATI NGASHI, Initiation à la science
politique, Edition Africa, Lubumbashi, 2006
7. VERHULST, Comptabilité analytique
d'exploitation, Ed. Centre des Recherches Pédagogique, Kin 1984
II. NOTES DE COURS
1. CE Anastas KAZADI MATANDA, La Comptabilité
analytique d'exploitation et budgétaires, G3 ECO, CUMD, Cours
Inédit, 2010-2011
2. Freddy MUTOMBO, Cours d'analyse financière, G3 ECO,
CUMD, Cours inédit, 2010-2011
3. Prof MUSASA KABOBO, Cours d'initiation à la
recherche scientifique, G1 Eco, UNILU/CUMD, Cours inédit, 2008-2009
4. Z. MABOMBO NYAMI, Méthodes des recherches en
sciences sociales, G2 ECO, CIDEP/UO, Cours inédit, 2009-2010
III. TEXTES LEGAUX
1. Arrêté Ministériel 017/CAB/MENI-PME/96 -
Mesures d'exécution du décret-loi du 20/03/1961 relatif aux
prix
2. Décret-loi du 20 mars 1961 relatif aux prix (01,
83-26 du 12 septembre 1883)
3. Arrêté Ministériel, n ° EN/022 du
20 décembre 1969, Section III
4. Loi n° 73/009 du 05/01/1973 portant sur l'exercice du
commerce
5. Loi n° 79-021 du 02/08/1979 portant sur l'exercice du
petit commerce
6. Arrêté Ministériel.
002/CAB/MIN/ECO/2004 du 18/02/04 - Fixation du barème des sanctions
économiques
IV. TFC
1. CH. MUNIN'A El SAVINGA, L'analyse des déterminants
de prix de transport routier, G3 Eco, TFC, CUMD/ Extension UNILU, 2007-2008
2. E. TSHIBAMBI TSHOVO, La problématique de la hausse
des prix des biens et services et son impact sur le revenu réel des
travailleurs, G3 Eco, TFC, CUMD/ Extension UNILU, 2009-2010
3. JDR TSHIBANDA KALENDA, Des fréquences et causes de
la hausse des prix des produits de première nécessité sur
le marché de Mwene-Ditu, G3 Eco, TFC, CUMD/ Extension UNILU,
2007-2008
V. Netographie
(Webographie)
1.
Http// :www.btsig72.free.fr/cours/economie.../1er .../courant
libéral.doc,
2.
http://le.minhtuan.free.fr/cours/tlebep-economie-chap6.doc,
3.
http://www.academie-des-sciences-commerciales.fr/CILF/fr/accueil/...,
4. www.droit-afrique.com
VI. AUTRES
1. Eléments eus lors du contact avec messieurs Boniface
MIKI et MUKENDI KALULA, le 24/05/2011
2. Propos recueillis lors de l'entretien avec l'administrateur
de Marché, le 17/04/2011, sur av. Lukalaba n° 6, quartier BUKASA,
Commune Musadi
3. Propos recueillis lors de l'entretien avec le
commerçant ILUNGA BMG dans sa boutique, le 21/05/2011
4. Propos recueillis lors de l'entretien avec le Fils
Gestionnaire des Ets NKOTSHI-Pitchou, le 24/05/2011
5. Source : Bureau urbain de l'Economie Nationale, par
Donatien MUNYOKA KABAYAMBI, le 02/06/2011
TABLE DES
MATIÈRES
EPIGRAPHE
I
DÉDICACE
II
AVANT-PROPOS
IV
SIGLES ET ABRÉVIATION
V
INTRODUCTION
1
1. CHOIX ET INTÉRÊT DU
SUJET
2
1.1. Choix du sujet
2
1.2. Intérêt du
sujet
2
2. ETAT DE LA QUESTION
3
3. PROBLÉMATIQUE ET HYPOTHÈSES
DU TRAVAIL
4
3.1. Problématique
4
3.2. Hypothèses de
travail
4
4. MÉTHODES ET TECHNIQUES
5
4.1. Méthodes
5
4.2. Techniques
6
5. DÉLIMITATION DU SUJET
7
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
7
7. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
8
CHAPITRE PREMIER :
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
9
SECTION 1 : DÉFINITIONS
CONCEPTUELLES
9
1.1.1. Economie
9
1.1.2. Nation
9
1.1.3. Marché
9
1.1.4. Prix
10
1.1.5. Commerce
11
SECTION 2 : DESCRIPTION DU MARCHÉ
CENTRAL DE MWENE-DITU
12
1.2.1. Historique
12
1.2.2. Organisation
13
1.2.3. Fonctionnement
13
1.2.4. Catégorie des
commerçants du marché
14
CHAPITRE DEUXIÈME : LA
THÉORIE GÉNÉRALE DES PRIX
16
SECTION 1 : DÉTERMINATION DES PRIX
16
2.1.1. Méthodes de
détermination des prix
16
2.1.2. La fixation des prix
19
2.1.3. Objectifs de la fixation
des prix
20
2.1.4. Facteurs et contraintes
dans la fixation des prix
21
SECTION 2 : L'ÉCONOMIE NATIONALE ET
L'ENCADREMENT DES PRIX
22
2.2.1. Economie nationale
22
2.2.2. Le service urbain de
l'économie
23
2.2.3. La politique de l'Etat
sur les prix
24
CHAPITRE TROISIÈME : LA
PRATIQUE DES PRIX SUR LE MARCHÉ
25
SECTION 1 : LES PRIX DU MARCHÉ
25
3.1.1. Données servant
aux prix
25
3.1.2. Calcul des prix par les
commerçants
26
3.1.3. Point de vue des
commerçants sur le service de l'économie Nationale
32
SECTION 2 : CONTRÔLE
ÉCONOMIQUE
33
3.2.1. Avis économique sur les
structures appliquées
33
3.2.2. Périodes de contrôle
économique infractions et amendes
33
3.2.3. Encadrement des
commerçants
35
SECTION 3 : CRITIQUES ET SUGGESTIONS
36
3.3.1. Au service Urbain de l'Economie
36
3.3.2. Aux commerçants
36
CONCLUSION
38
BIBLIOGRAPHIE
39
TABLE DES MATIÈRES
41
* 1
Http// :www.btsig72.free.fr/cours/economie.../1er .../courant
libéral.doc, consulté le 25/01/2011
* 2 « Economie
libérale » de Microsoft Encarta 2009
* 3 E. TSHIBAMBI TSHOVO, La
problématique de la hausse des prix des biens et services et son impact
sur le revenu réel des travailleurs, G3 Eco, TFC, CUMD/ Extension UNILU,
2009-2010
* 4 JDR TSHIBANDA KALENDA,
Des fréquences et causes de la hausse des prix des produits de
première nécessité sur le marché de Mwene-Ditu, G3
Eco, TFC, CUMD/ Extension UNILU, 2007-2008
* 5 CH. MUNIN'A El SAVINGA,
L'analyse des déterminants de prix de transport routier, G3 Eco, TFC,
CUMD/ Extension UNILU, 2007-2008
* 6 Larousse de Poche,
Livre de poche, Imprimé en France par B & T, Paris, p. 332
* 7 Prof MUSASA KABOBO, Cours
d'initiation à la recherche scientifique, G1 Eco, UNILU/CUMD, Cours
inédit, 2008-2009
* 8 Arrêté
Ministériel 017/CAB/MENI-PME/96 - Mesures d'exécution du
décret-loi du 20/03/1961 relatif aux prix
* 9 Idem
* 10 Ibidem
* 11 M. GRAWITZ et R. PINTO,
cités par le prof MUSASA, Notes de cours d'IRS, G1 ECO, CUMD, Cours
inédit ,2007-2008
* 12 Z. MABOMBO NYAMI,
Méthodes des recherches en sciences sociales, G2 ECO, CIDEP/UO, Cours
inédit, 2009-2010
* 13 Z. MABOMBO NYAMI, Op
Cit
* 14 A. MULUMBATI NGASHI,
Initiation à la science politique, Edition Africa, Lubumbashi,
2006, p. 24
* 15
http://www.academie-des-sciences-commerciales.fr/CILF/fr/accueil/...,
consulté le 21/04/2011
* 16 Idem
* 17 Ibidem
* 18 Le Petit Larousse
illustré, Dictionnaire, 100ème Edition, Imprimé
en France, 2005, p. 724
* 19
http://www.academie-des-sciences-commerciales.fr/CILF/fr/accueil/,
op.cit
* 20 Idem
* 21
http://www.academie-des-sciences-commerciales.fr,
Op. Cit
* 22
http://www.academie-des-sciences-commerciales.fr,
Op. Cit
* 23 Lois n° 73/009 du
05/01/1973, articles 1, 5 et n° 79-021 du 02/08/1979, articles 1, 2, 5
(www.droit-afrique.com)
* 24 Propos recueillis lors
de l'entretien avec l'administrateur du marché, le 17/04/2011, sur av
Lukalaba, n° 6 Quartier BUKASA, Commune de MUSADI
* 25 Idem
* 26 Propos recueillis lors
de l'entretien avec l'administrateur de Marché, le 17/04/2011, sur av.
Lukalaba n° 6, quartier BUKASA, Commune Musadi
* 27 Idem
* 28 Propos recueillis lors
de l'entretien avec l'administrateur de Marché, le 17/04/2011, sur av.
Lukalaba n° 6, q. BUKASA, C. Musadi
* 29
http://www.academie-des-scinces-commerciales.fr,
Op Cit
* 30 I. PITON, Cours
d'initiation au Marketing, chapitre III, Point D
* 31 Freddy MUTOMBO, Cours
d'analyse financière, G3 ECO, CUMD, Cours inédit, 2010-2011
* 32 ISABELLE PITON, Op
Cit
* 33 Idem
* 34 Ibidem
* 35 A. VERHULST,
Comptabilité analytique d'exploitation, Ed. Centre des Recherches
Pédagogique, Kin 1984, p. 38
* 36 Arrêté
Ministériel 017/CAB/MENI-PME/ Mesures d'exécution, articles
1er, 3, 4, 5
* 37 ISABELLE PITON, Op
Cit
* 38 Idem
* 39 ISABELLE PITON, Op Cit,
point B
* 40 I. PITON, Op Cit, Point
C.
* 41 I. PITON, Op Cit,
* 42 Articles 12, 13 de
l'arrêté, op cit
* 43 Décret-loi de 20
mars 1961 relatif au prix
* 44
http://le.minhtuan.free.fr/cours/tlebep-economie-chap6.doc,
consulté le 25/02/2011
* 45 Source : Bureau
urbain de l'Economie Nationale, par Donatien MUNYOKA KABAYAMBI, le
02/06/2011
* 46 Propos recueillis lors de
l'entretien avec Monsieur Donatien MUNYOKA du service urbain de
l'économie, le 02/06/2011
* 47 Décret-loi du 20
mars 1961, articles 2, 4, 8, 10, 11, 14, 20, 21
* 48 Département de
l'Economie Nationale, le Guide de l'investisseur, Bureau National de Promotion
des Investissements, Zaïre, 1973, p. 231
* 49 A-M. n ° EN/022 du
20 décembre 1969, Section III
* 50 Propos recueillis lors
de l'entretien avec le commerçant ILUNGA BMG dans sa boutique, le
21/05/2011
* 51 Propos recueillis lors
de l'entretien avec le Fils Gestionnaire des Ets NKOTSHI-Pitchou, le
24/05/2011
* 52 Eléments eus
lors du contact avec messieurs Boniface MIKI et MUKENDI KALULA, le
24/05/2011
* 53 CE Anastas KAZADI
MATANDA, La Comptabilité analytique d'exploitation et
budgétaires, G3 ECO, CUMD, Cours Inédit, 2010-2011
* 54 Arrêté
Minist. 002/CAB/MIN/ECO/2004 du 18/02/04 - Fixation du barème des
sanctions économiques
* 55 Propos recueillis lors
de l'entretien avec Donatien MUNYOKA KABAYAMBI du service Urbain de l'Economie,
ce 06/06/2011
* 56 Arrêté-Min
002/CAM/MIN/ECO/2004, idem
* 57 Décret-loi du 20
mars 1961, relatif aux prix art. 4 et 25 (01, 83-26 du 12 septembre 1883)
* 58 Mot tiré du
verbe lingala « Kotinda » qui veut dire :
« Envoyer pour achat ou commissionner »
|