CONCLUSION
Nous sommes au terme de notre travail qui porte sur le
rôle des finances publiques dans la croissance économique en
République Démocratique du Congo, soit de 1980 à 2007.
Il a été question, dans cette étude, de
comprendre l'impact des finances publiques (recettes et les dépenses
publiques) sur la croissance économique.
Notre étude s'est développée en trois
chapitres. Dans le premier nous avons évoqué les
généralités où nous avons eu à expliquer les
concepts de finances publiques avec ses composantes et la croissance
économique ; le second chapitre a présenté
l'évolution des agrégats macroéconomiques et ; le
troisième fait une analyse économétrique des finances
publiques congolaises durant cette période.
Fort de tous ces constats, nous sommes en droit de dire que
:
> Les finances publiques congolaises ont subit durant cette
période une forte déstabilisation qui les empêchent
d'atteindre la croissance économique à cause d'une très
longue période des difficultés financières, une
brève période de redressement financier et la reprise de
difficulté financière observée sous la sous période
1980-1989. Dysfonctionnement des institutions, les pillages, la mauvaise
gestion, excepté.
> Durant cette période nous avons constate que les
recettes publiques malgré, le fait qu'elles représentent 1,15% du
PIB réel, contribuent tant soit peu d'une manière positive
à la croissance économique même si c'est invisible. En
revanche, les dépenses publiques qui représentent 24,93% du PIB
réel, contribuent de manière négative à cette
croissance. Car elles ne sont pas bien orientées.
A la lumière de ce qui précède, nous
faisons les suggestions
suivantes :
> La RD. Congo doit bien orienter ses ressources dans le but
d'améliorer le bien être de sa population ;
> L'Etat congolais doit maîtriser ses dépenses
par une gestion saine, rigoureuse et efficace ; mais il doit aussi mobiliser
toutes les recettes
prévues dans la législation fiscale et
douanière afin de ne pas mettre en péril la nation, les options
de l'Etat, le bien-être des citoyens. Cet effort visant à
maîtriser les dépenses publiques ne peut en aucun cas gêner
les fonctionnements des institutions et organes de l'Etat ni retardé la
croissance ;
> Il doit assurer une bonne sécurité à sa
population, surtout aux frontières.
Les finances publiques doivent être placées au
centre des préoccupations de l'Etat congolais, car elles concourent de
manière prépondérante voire incontournable à
l'existence des Etats et à la croissance économique. Le
développement du système financier constitue sans doute un
élément moteur de la croissance économique, mais, en
même temps, il peut être analysé comme étant le
résultat du développement économique. La croissance du
secteur réel permet à l'économie de développer un
système financier efficace.
Etant une oeuvre humaine, ce travail est loi d'être
parfait. Ainsi plions-nous à toutes les remarques et suggestions
constructives de nos lecteurs.
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