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La contribution des organisations internationales humanitaires pendant la période des conflits armés en RDC. Cas du CICR (1997 à  2007)

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par Freddy BUTSHIELE MANANGA
Université pédagogique nationale (U.P.N) de la RDC - Licence en relations internationales 2008
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

« L'humanitaire protégera en tout temps en toute circonstance et sans discrimination »

SCHENKER

DEDICACE

A mes très chers parents Buada-Mananga et Ndala- Ndunsi pour leur tant de tendres à mon endroit,

A mes frères Olivier, Destin et Ange Mananga pour leur dévouement à la cause familiale,

A mes soeurs Nelly, Gracia et Dorcas Mananga pour leur silence pendant cette dure période ;

Je dédie ce travail fruit de sacrifice partagé

Freddy Butshiele Mananga

REMERCIEMENTS

Ce travail qui marque la fin de notre deuxième cycle Universitaire a la Faculté de Science Sociale, Administrative et Politique au Département des Relations Internationales est l'occasion pour nous de rendre nos hommages à tous ceux qui d'une manière ou d'une autre n'ont ménagé aucun effort pour faire de nous ce que nous sommes aujourd'hui.

Nous pensons à tous ceux qui ont eu à nous encadrer tout au long de ce travail.le professeur Mpasi-Makenga qui a assumer la direction de ce travail malgré ses multiples occupations et le rapporteur, Me Menavanza, pour son encadrement et sa disponibilité Qu'ils trouvent ici nos sentiments de gratitude.

A travers ce modeste travail, fruit de notre grande détermination, nous remercions tous les corps académique, scientifique et administratif de la Faculté.

Nous pensons à nos amis, Seny muanza, Noel Kiala, Daddy Kafuidiko et Roy-kabol.

Que tous ceux que nous n'avons pas cités ici et qui ont contribué de prés ou de loin à notre formation universitaire, veuillent bien être rassuré de notre reconnaissance à notre égard

Butshiele Mananga

LISTE DES ABREVIATIONS

CICR : Comité International de la Croix Rouge

CIJ:Cour International de Justice

CPI:Cour Pénal International

DIH:Droit International Humanitaire

ENAS:Enfants non accompagnés

HCR:Haut Commissariat pour le Réfugiés

MCR:Message Croix Rouge

MLC : Mouvement de Libération du Congo

OCHA:Bureau de Nations Unies pour la Coordination des Activités Humanitaires

OMS:Organisation Mondiale de la Santé

RCD:Rassemblement Congolais pour la Démocratie

UNICEF:Fond de Nations Unies pour l'Enfance

INTRODUCTION GENERALE

1. Présentation du sujet

Il ya plus de 50ans, la signature de la convention de Genève marquait la naissance officielle de l'action humanitaire, destinée à protéger les populations civiles des conséquences de la guerre. Dans cette action, les organisations Internationales et particulièrement la Croix-Rouge, jouent aujourd'hui plus que jamais un rôle essentiel.

A l'aube du xxeme siècle, notre monde connait encore de multiples problèmes tels que : les conflits armés, les disparités économiques, le déséquilibre de l'environnement, le non respect de la personne humaine .Pourtant,au cours de siècles nous avons appris à mieux vivre et de nombreux progrès ont été accomplis.

Partout dans le monde, des hommes e de femmes luttent pour améliorer les conditions de vie en essayant de protéger l'environnement, de prévenir les conditions et de diminuer les souffrances.

De leur coté ,les Etats ont défini un ensemble de règles juridiques qui constitue « le Droit International Humanitaire » qui s'appliquent à des nombreux domaines ;Droit de l'homme,Droit de l'espace aérien,Droit de la mer,Droit de l'environnement,Droit de relations économiques.......

Le droit international humanitaire, DIH en sigle, fait partie de ces règles. Souvent appelé «  Droit des conflits armées »où «  Droit de la guerre » par les militaires1(*),les conventions de Genève ,principaux instruments juridiques de ce droit,on instauré des limites à la guerre quoi que aucune guerre ne soit propre ,même si on parle parfois de guerre «  juste ».

En ce qui concerne les populations civiles, il faut dire qu'elles sont fréquemment utilisées par les militaires (boucliers humains, déportation, massacre....) et tout ce particulièrement les enfants, sont les principales victimes des conflits armés (familles séparées, handicapés, orphelins, réfugiés ayant tout perdu .....2(*))

Atout cela, il faut ajouter les séquelles de la guerre, la paix revenue, il faut en effet des dizaines d'années pour restaurer les infrastructures (ponts, routes, voies ferrées), rétablir les conditions d'hygiène (adduction d'eau, électricité....) éliminer les explosifs et les mines qui font chaque jour plus de victimes dans le monde, essentiellement des enfants33(*).

Les autres principes du Droit International Humanitaire ne sont pas toujours respectés. En effet les exemples des massacres de populations rwandaises en RDC, les détentions arbitraires sont autant des réalités qui prouvent à suffisance que l'horreur n'est pas prête à quitter notre monde.

Même les symboles de la Croix et du Croissant Rouge sont souvent bafoués.De nombreux combattants n'hésitent pas à utiliser ces emblèmes pour protéger des installations militaires (guerre du Golfe, Kosovo, Rwanda....) où à agresser et enlever les porteurs de ces emblèmes (ex URSS par exemple).4(*)

Le fait que les règles du Droit International Humanitaire ne sont pas toujours respectées ne signifie pas que les efforts accomplis ont été vain.Le DIH a permis aux Organisations Internationales notamment au Comité International de la Croix International de la Croix Rouge,CICR en sigle ,joue un rôle essentiel pour faire respecter les limites aux guerres et venir en aide aux populations concernées.Les pays signataires des conventions de Genève se sont par exemples engagés à ce que les victimes de conflits armés puisent recevoir des biens essentiels à leur survie( eau,nourriture,vêtements,couvertures,outils agricoles) ainsi que des secours humanitaires (visites aux prisonniers,soins aux blessés....) 5(*)

Le travail qui reste à accomplir est immense .Il passe par l'information ,et notamment la traduction et la diffusion des textes des conventions,l'adoption des lois sur le contenu du DIH ;le lancement d'enquêtes graves,la répression des infractions,notamment les crimes de guerre par les tribunaux.6(*)

Ainsi dans ce travail, notre souci sera celui de pénétrer les contours des conflits armés qui ont déchiré la République Démocratique du Congo et les efforts déployés par le Comité International de la Croix Rouge en faveur des familles victimes de séparation de conflits armés de 1997-2007.

2. Problématique

Les différentes guerres intervenues dans le monde depuis des décennies ont laissé derrière elles des maux et souffrances qui ont affecté la moitié de l'humanité tant sur le plan psychologique que sur le plan physique.

Les conflits armés comme nous pouvons le constater demeurent l'une des caractéristiques du paysage humain, même si les efforts ont été déployés après les deux guerres mondiales pour que l'ensemble de la planète recouvre la paix. Pour régler des différends entre eux, les Etats recourent parfois aux armes, ce qui entraîne les populations à la souffrance et à la mort .Tout ceci n'a fait que susciter l'amour et la volonté de quelques hommes de bonne foi d'être à l'origine d'une fondation pouvant intervenir dans des situations des conflits armés, afin d'atténuer les souffrances des peuple victimes des guerres.

Aujourd'hui, aucun pays du monde n'est épargné par le fléau de la guerre ,en tout temps et en toute circonstance,le dégât de la guerre ne laisse derrière elle que l'angoisse ,la haine et la souffrance.

De toute évidence, ilya prés de 15ans que le Comité International de la Croix Rouge est en activité à l'est de la RDC pour préserver une certaine humanité au coeur des conflits. Il faut dire,que la guerre à des limites qui portent à la fois sur la conduite des hostilités et sur les comportements des combattants.7(*)

Ainsi, le CICR étend son action en faveur, de toute les Nations qui sont en guerre. Notre pays la République Démocratique du Congo n'a pas échappé à la guerre au cours de dernière décennie. D'ailleurs,en parlant de la RDC,notamment de la guerre qui impose pour soulager les populations victimes.

Le CICR au service du monde entier et promouvant le Droit International Humanitaire vient toujours à la rescousse des populations qui sont dans le besoin.Au regard de tout ce qui vient d'être dit ,notre préoccupation reste de jauger les actions humanitaires menées par le CICR pour apprécier leur réel impact.

Notre problématique suscitera quelques questions à savoir :

1. Quelles ont été les interventions du CICR en RDC ?

2. Etant intervenu lors de différents conflits en RDC, le CICR a-t-il atteint sont but principal ?

Voila autant des questions autour desquelles graviterons notre étude et auxquelles nous tenterons de répondre dans les lignes qui suivent.

3. Hypothèse

De manière générale, l'hypothèse scientifique désigne « des réponses anticipées, provisoires que l'on aligne face aux questions susciter dans la problématique.

Selon R.Rezsohazy, l'hypothèse cherche à étudier une vision provisoire du problème soulevé en évoquant la relation supposée entre les faits sociaux dont le rapport constitue le problème et en indiquant la nature de ce rapport.8(*)

Dans tous les conflits armés qu'a connu la RDC, c'est la première fois que les populations se soient déplacées massivement vers les zones où il n'ya pas de combat.Ces déplacements font que ces populations se regroupent et se retrouvent dans un emplacement dénué des conditions hygiéniques, d'où leurs expositions aux épidémies et aux intempéries de toute sorte.

C'est généralement dans ce contexte qu'intervient le CICR.Ce dernier étant l'objet de notre étude, nous décortiquerons ses différentes interventions dans les conflits armés en RDC.

Partant, l'objectif que nous nous sommes assignés, en réalisant la présente étude,est d'aboutir au résultat susceptible de nous permettre d'affirmer ou d'infirmer notre hypothèse : « le CICR a été d'un apport positif pour les populations congolaises car il a pu soulager ces populations vulnérables privées de tant des besoins.Dés lors ,nous affirmons,dans la mesure où le CICR a secouru plusieurs populations vulnérables,nous disons qu'il a en partie atteint son objectif.

4 .Méthodes et techniques

Selon Pinto et Grawitz : « la méthodologie est l'ensemble des opérations intellectuelles par les quelles une disciplines cherche à étudier les vérités qu'elle poursuit, les démontrent et les vérifient.9(*)

En effet, le professeur ISANGO pense que le recours à l'approche historique dans une étude donnée justifie le fait dans la recherche de l'exploitation des faits sociaux .On ne se contente pas uniquement de l'actuel,on s'inscrit également dans le passé de ce faits. Ces derniers s'expliquent par leurs antécédents et le cadre historique général dans la quel ils se sont produits.10(*)

L'auteur poursuit en affirmant que l'approche historique se fonde sur deux postulats :

-un fait est la résultante de ce qui précède et contient tout ce qui suit ;

-le passé accouche du présent et celui-ci de l'avenir.

Partant de ces postulats, l'approche historique nous amènera à saisir notre cadre d'étude, dans sa genèse, mais surtout situer le fait d'une manière chronologique quant à la technique et comme le note Mononi Asuka, elle est un mécanisme opérationnel qui aide le chercheur à étudier les vérités contenues dans la méthode.11(*)

Les techniques sont aussi diverses que variées, pour la réalisation de la présente étude, la technique documentaire et l'interview sont venues en appui à notre méthode permettant ainsi de collecter les données contenues dans notre étude.

5 .Choix et Interet du sujet

La situation des conflits armés en territoire congolais dans la partie est justifie sans contexte la présence du CICR, dont les actions menées, dans les zones des conflits sont, du reste favorable.

En effet, la région des Grands Lacs et les conflits armés en RDCne peuvent laissent indifférent car ils perturbent la paix et la sécurité internationale.

Par notre formation Universitaire, nous estimons que le choix porté sur le CICR cadre avec notre domaine d'etude.Ainsi, pour nous qui la réalisons, cette étude nous permet d'évaluer la portée des actions du CICR en RDC et de comprendre le bien fondé des couloirs humanitaires du CICR dans les zones de conflits où quelque fois en période de combat, les belligérants arrivent à échanger grâce à l'action du CICR.

6 .Délimitation du Sujet

« La contribution des Organisations Internationales Humanitaires pendant la période de conflits armés en République Démocratique du Congo ». Cas du CICR, tel est le sujet de notre sur lequel porte notre étude.

S'agissant de l'espace temporel concerné par ce travail,c'est la période de dix ans qui à été choisie comme cadre d'investigation.Il s'agit,en effet de la période allant de 1997-2007,époque ou régné l'instabilité politique.

Au cours de cette même période nous allons épingler l'espoir de la renaissance de la Démocratie.

Quant à l'espace, c'est donc la RDC qui va couvrir l'espace de notre investigation car nous osons croire qu'il est plus facile intéressant de commencer à mener une étude sur son propre Etat avant d'étudier d'autre pays.

7. Plan Sommaire

Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail comprend 3chapitres : le premier chapitre traite des notions préliminaires, le deuxiéme chapitre parle du Droit International Humanitaire et le Comité International de la Croix Rouge et le troisième chapitre planche sur la contribution du CICR en R.D.C.

CHAPITRE I : NOTIONS PRELIMINAIRES

Section1 : Approche conceptuelles

Dans cette section nous aurons à définir essentiellement les concepts qui composent notre sujet à savoir : « contribution, Organisation Internationale, humanitaire, conflits armés, période »

1. contribution : le petit la rousse illustré définit la contribution comme un apport en argent, en nature ou en industrie c'est-à-dire forme d'une activité.12(*)

Autrement dit la contribution se définit comme une aide que chacun apporte à une oeuvre commune.

2. Organisation Internationale : les Organisations Internationales sont des associations d'Etat indépendants et souverains dans de structures permanent de coopération en vue de poursuivre des objectifs d'intérêts communs aux moyens d'organes et/ou des services autonomes.13(*)

3. Humanitaire : Adjectif qui signifie oeuvre pour apporter son soutient à une population en détresse ou ayant pour but le bien de l'humanité.Ce pendant, le métier de l'humanitaire fait allusion aux services et associations qui apportent une aide aux populations en détresse .C'est donc la réussite pratique de protéger les victimes de conflits armé tout en obtenant la confiance de tous, soulageant leur souffrance et prévenant les conséquences futures.14(*)

L'ABC du DIH le définit plutôt comme la caractéristique exprimée du souci de protéger et de secourir sans discrimination toutes les victimes de guerre, tout en exigeant non seulement le respect et le traitement humain de toute personne en toute circonstance mais aussi à épargner, défendre et prévenir les souffrances éventuelles.

Il est important de noter que dans cette acceptation définitionnelle, une particularité innovatrice se demarque de la première en ce que l'humanitaire protégera en toute circonstances ces victimes, c'est-à-dire tant pendant le conflits armés qu'en cas de catastrophe.15(*)

4.Conflits armés :Avant de définir la notion des conflits armés, il est utile de disséquer les concepts conflits et armé.Le conflit est défini comme une opposition de thèses juridiques ou d'interets entre les Etats. Autrement dit, le conflit est défini comme un antagonisme, une opposition de sentiments d'opinions entre des personnes ou de groupes.L'adjectif « armé », quant à lui, fait allusion aux armes.

Dés lors on parle, les conflits armés sont compris comme une dispute avec option militaire ; il n'ya pas conflit armé sans perspective immédiate et effective de la contrainte physique.16(*)

5. Période : Le petit la russe illustré définit la période comme un espace de temps caractérisé par certains événements.17(*)

Après avoir définies les concepts à la section précédente, présentons à présent les champs de notre étude.

Section II : PRESENTATION DU COMITE INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Il sera question ici de présenter par d'une part, le CICR et de l'autre, de la RDC

II.1.PRESENTATION DU CICR

II.1.1.origine

Un homme, Henry Dunant, sa vision et sa détermination sont à l'origine du CICR. L'histoire du CICR commence le 24juin 1859à Solferino, localité du nord de l'Italie, ou les armés autrichiens et français s'affrontent.

Au terme de 16heures de violents combats,40.000morts et blessés jonchent le champ de bataille.Le soir même un citoyen suisse Henry Dunant,arrive dans la région pour affaires ;ce qu'il voit le stupéfie :les services de la santé de deux armés sont capables de faire face à la situation et des milliers de soldats blessés sont abandonnés à leur souffrances.Dunant demande aux habitants des villages voisins de l'aider à apporter secours aux blessés,en instance pour que les combattants de deux champs bénéficient des même soins.

De retour en Suisse, Dunant publie un souvenir de Solferino dans le quel il lance deux appels solennel demandant :

-la création, en temps de paix, de sociétés de secours dont le personnel infirmier serait prête à soigner les victimes en temps de guerre ;18(*)

-l'adoption d'un accord international pour que ces volontaires chargés d'assister les services de santé des armés, soient reconnus et protégés.

En 1803, une société de bienfaisance, la société d'utilité publique de Genève, crée une commission de cinq membres pour examiner la possibilité de concrétiser les idées de Dunant.Cette commission composée de Gustave Mounier, Guillaume Henry Du jour, lois Appia, Théodore maunoir et Dunant lui-même fonde le Comité International de la Croix-Rouge (CICR)

Les cinq fondateurs poursuivent leurs efforts afin que les idées énoncées dans le livre de Dunant soient traduites dans les faits. Répondant à leur invitation 16 Etats et quatre institutions philanthropiques dépêchent des représentants à la conférence internationale qui s'ouvre à Genève le 26octobbre 1863. C'est au cours de cette conférence que le signe distinctif une croix rouge sur fond blanc est adopté et que l'institution Croix-Rouge voit le jour.

A fin de formaliser la protection des services de santé sur le champs de bataille et bataille et d'obtenir une reconnaissance officielle, sur le plan international, de la Croix-Rouge et de ses idéaux, le Gouvernement Suisse convoque une conférence diplomatique à Genève en 1864.

Les représentants de 12 Gouvernements y participent et adoptent un traité intitulé «  Convention de Genève pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne » ce traite est le premier instrument du droit humanitaire .Par la suite, plusieurs conférences étendent ce droit à d'autres catégories de victime, telles que les prisonniers de guerre.

Après la seconde guerre mondiale une conférence diplomatique délibère pendant quatre mois d'adopter les quatre conventions de Genève en 1949, qui renforcent la protection des populations civiles en temps de guerre.Ces conventions sont complétées par quatre protocoles additionnels adoptés en1977 et en 2005.

II.1.2.STATUT JURIDIQUE

Le CICR est un organisme humanitaire neutre, impartial et indépendant .Son mandat est de protéger et assister les victimes des conflits armés lui a été conferé par les Etats, au travers les quatre conventions de Genève de 1949 et de leurs protocoles additionnels de 1977 et 2005, dignes successeurs de la première convention de Genève de 1864.1919(*)

Tant son mandat que son statut juridique confèrent un caractère particulier au CICR. Organisme privé à caractère non gouvernemental, il se démarque à la fois des agences intergouvernementales, telles que les institutions des Nations Unies. Dans la plupart des pays où il travail, le CICR a conclu un accord de siége avec les autorités. Ces accords qui relèvent du droit international octroient au CICR les privilèges et immunités dont bénéficient notamment les organisations intergouvernementales (immunité de juridiction, notamment qui le protége contre des procédures administratives et juridictionnelles et inviolabilité de ses locaux, archives et autres documents.

C'es privilèges et immunités sont indispensables pour le CICR, car ils sont garant de sa neutralité et de son indépendance, deux conditions essentielles de son action .L'institution a conclu également avec la Suisse un accord de siége qui consacre à la fois son indépendance et sa liberté d'action par rapport aux autorités de ce pays.

II.1.3.ORGANISATION

Le CICR est une organisation indépendante et neutre qui s'efforce d'apporter de l'aide et de l'assistance aux victimes de la guerre ou à d'autre catastrophes naturelles.

Sur la base du mandat permanent qui lui est conféré par le Droit International humanitaire,le CICR intervient de manière impartiale en faveur des prisonniers, des blessés et des malades, ainsi que des civils,touchés par les conflits armés.

II.1.3.1.ORGANISATION ADMINISTRATIVE

Le CICR est une association privée, indépendante avec son siége à Genève. Le CICR est neutre sur le plan politique, religieux ou idéologique.

C'est sa mission ancrée notamment dans la convention de Genève, qui lui donne un caractère international. L'organisation suprême du CICR est un comité de 25membres au maximum, tous de nationalité Suisse, élu par cooptation.

Le comité se réunit en assemblée ; celle-ci fixe la politique générale et les principes d'action. La conduite des affaires opérationnelles et le fonctionnement administratif de l'institution sont assurés par le siége du CICR établi à Genève et les délégations reparties dans les zones de conflits.20(*)

II.1.3.2.Organisation Financière

Le financement du CICR repose sur des contributions provenant :

-des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant rouge ;

-des Etat parties aux conventions de Genève (Gouvernement)

-d'organisation supranationales (telle que l'union Européenne)

-de diverses collectivités et sources provenant des contributions toutes volontaires, en espèces ou en nature c'est-à-dire sous forme de denrées alimentaires (riz, farine, huile, mais etc.....) et de secours matériels (véhicules, couvertures, feuilles de plastiques, ustensiles de cuisine et tente) ;

II.1.4.PRINCIPES

Le CICR a 7principes fondamentaux à savoir : humanité, impartialité, neutralité, volontariat, unité, universalité et indépendance.

Nous essayerons d'expliquer d'une manière détaillée les principes du CICR.

II.1.4.1.Humanité

Les principes fondamentaux sont la marque d'une certaine rigueur au sein du mouvement ; mais expriment également et d'abord une profonde attention à l'être humain.21(*)

Certes le monde n'a pas étendu la Croix-Rouge pour porter secours à l'homme souffrant : les sentiments et les gestes de solidarité, de compassion, d'altruisme, sont répandus dans les cultures les plus diverses. Ce que nous aimerons relever est nous examinerons quelques aspects de la spécificité de la contribution de la Croix-Rouge à l'allégement des souffrances humaines. Cette spécificité, de ce mouvement l'illustre en particulier dans l'énoncé de ses principes dont en premier chef, celui d'humanité.

II.1.4.2.Impartialité

L'impartialialité, postulat de non discrimination a, dés l'origine, trouvé son expression dans la convention de Genève .Selon la première convention de 1864, les soldats blessés ou malades mis hors de combats serons recueillis et soignés, à quelque nation qu'il appartiennent. La convention révisée en 1906et 1929 , interdisait expressément les distinctions de caractères défavorable basées sur le sexe , la race, la religion , les opinions politiques ou tout autre critère analogue, ces derniers mots montrent que toute discrimination est proscrite et que celles énumérées ne le sont qu'à titre d'exemple. Cette interdiction fondamentale est également posée dans les protocoles additionnels de 1977 avec une liste élaborée, mais non limitative, des critères sur lesquels une discrimination défavorable ne saurait être fondée.21(*)

II.1.4.3.Neutralité

La neutralité est un principe dont la fiscalité est l'action. Sans elle, bien souvent, les portes des prisons ne s'ouvriraient pas pour les délégués du CICR ; des convois de secours marqué de l'un ou l'autre signe du mouvement ne pénétreraient pas dans la zone conflictuelle ; des volontaires des sociétés nationales d'un pays en proie à des troubles risqueraient d'être pris pour cibles.

II.1.4.4.Indépendance

Dans son acceptation la plus large le principe d'indépendance signifie que les institutions de la Croix-Rouge et Croissant Rouge s'oppose à toute ingérence d'ordre politique, idéologique ou économique de nature à les détourner de la voie tracée par les impératifs d'humanité, d'impartialité et de neutralité.

II.1.4.5.Volontariat

C'est sur le champ de bataille qu'Henry, frappé par l'indigence des services sanitaires, le nombre de soldats qui mouraient faute de soins et l'amplitude des souffrances qui auraient pu être évitées conçut le grand projet de fonder des sociétés de secours dont le but serait de donner des soins aux blessés, en temps de guerres par des volontaires zélés, dévoués et bien pour une pareille oeuvre.

II.1.4.6.Unité

Le décret intergouvernemental qui porte reconnaissance d'une société nationale stipule généralement que celle-ci est la seule société nationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge pouvant exercer ses activités sur le territoire nationale .Le caractère uni de la société nationale et de sa reconnaissance par le CICR au terme de l'article 4chiffres 2 du statut du mouvement.

En effet, il est important pour la crédibilité de l'action qu'il ne puisse exister dans un pays plusieurs associations concurrentes qui se réclameraient, poursuivant des buts similaires et exerceraient des activités semblables indépendantes. Outre les risques d'engendrer la confusion dans l'esprit du public, on ne peut représenter dans le secteur humanitaire. L'unicité implique nécessairement l'unicité de direction.2322(*)

II.1.4.7.Universalité

Pour le mouvement international de la Croix-Rouge, l'universalité est à la fois une réalité c'est-à-dire présent dans tous les pays du monde. Les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge,et certaine société nationale ne sont pas reconnues comme membre du mouvement.

II.1.5.MISSION

Le CICR est une organisation neutre et indépendante. Le CICR a la mission exclusivement humanitaire de protéger la vie et la dignité des victimes de la guerre et de violence interne, et de leur porter assisance.il dirige et coordonne les activités internationales de secours du mouvement dans les situations de conflits et s'efforce également de prévenir la souffrance par la promotion et le renforcement du droit et des principes humanitaires universels.23(*)

II.2.PRESENTATION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

II.2.1.DONNEES GEOGRAPHIQUES

La République Démocratique du Congo est un Etat de l'Afrique centrale : le pays s'etant sur 2.345.409km². Il ouvre sur l'atlantique à l'ouest par une petite coté de prés de 35km au nord de l'estuaire du fleuve Congo.

La République Démocratique du Congo a 9165 km de frontières qui sépare au nord-ouest de la République du Congo (2410km), au nord de la République Centre africaine (1577), au nord-est du Soudan(628km), du Rwanda (217km)du Burundi(233km)et du sud ouest de l'Angola(2511km).

Ces frontières politiques correspondent, sauf au sud-ouest et au sud, à des frontières naturelles constituées des cours d'eau du fleuve Congo, ubangi et du bamove entre la République Démocratique du Congo,le Congo Brazzaville et République Centre Africaine.

La capitale est Kinshasa son altitude maximale est de 5122km au pic de mon Marguerite, Mont Ruwenzori. Les plateaux à l'ouest :le mont cristal ,les collines du mayombe avec se foret équatoriale au sud, le rebord de la cuvette comprend les plateaux du Kwango et du Kasaï, régions des savanes avec des forêts longeant les cours d'eau au sud-est ,massif du Kwango avec une altitude moyenne de plus de 100km avec de profondes dépressions et des forets claires : A l'est,la chaîne des montagnes « rift africain » (14400  40 km) où se trouvent les lacs Nyanza,Tanganyika, Kivu, Mobutu(Albert) .

La République Démocratique du Congo a un climat équatorial humide au centre ; la chaleur est uniforme (25°c au maximum) ; les pluies reparties toute l'année (1500 à 2000 mm par an ), ce climat est tropical humide au nord et au sud.

Kinshasa connait l'alternance des saisons sèche 5mois et pluvieuses 7 mois. Lubumbashi connait l'humidité avec 6 mois de sécheresse relative ; le climat est d'habitude océanique à l'embouchure du fleuve congo. La température maximale est de 26 à 28°c.

II.2.1.Végétation

La République Démocratique du Congo a 47% de la végétation par le foret africaine ; plus d'un million de km² est constitué d'essences recherchés comme leben,le wenge,l'eroka, la sapelli,le sepo,le tola, le lifaki.

II.2.1.1.Population, Groupe ethniques et Langues

La République Démocratique du Congo compte 60 à 65 millions d'habitants. Ses principaux groupes ethniques sont 300 tributs dont le pygmées les plus anciens qui constituent un nombre d'environ 100.000 habitants surtout dans la région d'ituri ;les bantous occupants la plus grande partie du territoire national ;les soudanais dans la région du bassin de l'ubangi et de l'Uélé, les nilotiques dans le nord-est et le pasteur regroupant les hemas et les tutsis.

La population est divisée en tributs parlant de langues locales différentes dont les principales sont le lingala, le swahili, le tshiluba et le kikongo ; le français constitue la langue officielle.

La République Démocratique du Congo compte 450 dialectes.

II.2.13.Réligion

En ce qui concerne la religion, la République Démocratique du Congo a 50% de catholiques, 20% de protestant, 10% de kimbanguistes et 10% de musulman et animistes.

II.2.1.4.Villes

Les grandes villes de la République Démocratique du Congo sont : Kinshasa, Lubumbashi, Kolwezi, Kisangani, Kananga, Likasi, Bukavu, Matadi, Kikwit, Mbuji Mayi, Mbandaka, Bandundu, Mwene ditu, Goma et Kalemie.24(*)

II.2.2.Données Economiques

Depuis son accession à l'indépendance la République Démocratique du Congo à des problèmes sérieux quant à son économie, qui est toujours en déca de la normale, c'est-à-dire qu'elle n'a jamais maîtrisé l'économie.

Les autres diront que les entrants économiques de base sont soit de secours, soit tournés vers l'extérieur.

Les entreprises sont gérées, les industries, quasi inexistantes , sont celles d'extraction des matières premières qui seront transformées à l'extérieur et revendues au Congo, ce qui fait même que le produit intérieur brut(PIB)soit inférieur à 10 dollars par famille.

Plusieurs paramètres font que l'économie congolaise soit une économie d'une proportion à tendance qui baisse. Notons la série des pillages et la série de conflits armés qui ont donné l'occasion d'exporter les minerais congolais par les troupes qui occupe l'est du pays pendant la guerre et qui continuent à le faire sous couvert des grandes puissances.

Ajoutons aussi le pouvoir d'achats de la monnaie congolaise qui dépend d'une autre monnaie étrangère. Ce sont là les éléments qui entraînent l'économie congolaise dans la boue.

II.2.2.1.Nutrition

Il est estimé que 64% de la population soufre de la malnutrition aigue a considérablement augmentée de 10% en 1995 à 16% en 2001 cette malnutrition est stable depuis que plus de 10enfants naissent avec plus de 2kg.

II.2.3.Données Politiques

Histoire

Depuis son indépendance, le contexte politique congolais reste caractérisé par la faiblesse de ses institutions dans la gestion de l'Etat et de sa culture politique.25(*)

Nous pouvons partir de l'indépendance ,le 30 juin 1960à la prise du pouvoir par Mobutu le 24novembre 1965 qui sera marquée par une forte instabilité due tant aux ingérences extérieures qu'a la faiblesse de la jeune classe politique congolaise male préparée ;divisée et manipulable.

Après le départ des belges (cadre) les guerres civiles éclatèrent à Kisangani (Stanley ville) en juillet au Katanga et toujours au même mois le Katanga se proclame indépendant le 19juillet jusqu'au 15janvier 1963 dans le Katanga et le Kivu dans l'ex zaïre.

Une autre étape non moins négligeable dans l'histoire politique du Congo est celle marquée par la dite guerre dite de libération lancée par Laurent Désire Kabila au pouvoir, en septembre 1996sous l'egide de pays frontaliers l'implosion totale de l'Etat congolais deviendra manifeste lorsque les forces armés congolaises laisseront la voie ouverte aux troupes de l'alliance des Forces Démocratiques du Congo, AFDL en sigle ,quasi sans combattre provoquant ainsi la chute définitive du régime de Mobutu en mai 1997.

L'espoir suscité par Laurent Désiré Kabila au pouvoir sera ce pendant rapidement déçu par l'absence d'ouverture politique véritable et la recherche d'un consensus minimum sur les perspectives futures de l'Etat à reconstruire.26(*)

Par ailleurs, les renversements d'alliance avec le Rwanda et l'Ouganda conduiront à l'éclatement de la deuxième guerre le 02aout 1998qualifié comme l'une de plus meurtrières en Afrique.

L'intervention extérieure de l'Angola et du Zimbabwe permettra au nouveau régime en place à Kinshasa de survivre.

L'implication de la communauté internationale dans la recherche de la solution politique à la crise débouche sur la signature de l'accord de cessez-le feu de Lusaka du 10juillet et du 31aout par Kinshasa et ses alliés Zimbabwe, Angola et Namibie d'une part et l'Ouganda et le Rwanda de l'autre.

En dépit de la démarche du conseil de sécurité de l'Onu aux troupes rwandaises et ougandaises de cesser leurs affrontements sur le sol congolais et de retirer leurs troupes ; on assiste en date du 1janvier 2001, à des violents combats à Bunia dont le bilan est élevé.

Au lendemain de l'assassinat de Laurent Désiré Kabila, la réunion du gouvernement élargie à l'état major des forces armées et aux services de sécurité, porte le général major Joseph Kabila au pouvoir en remplacement de son défunt père.

Celui-ci prête serment devant la cour suprême de justice le 21janvier 2001et annonçant sa volonté de relancer l'accord de LUSAKA.

Signalons l'appel qui a été fait aux facilitateurs botswanais à la réunion de Gaborone du 20 au 24 août 2001 consacrant la signature du pacte républicain au dialogue inter congolais du 15octobre à Addis-Abeba qui sera un échec.

Après cet échec, on assiste à de violents combats un peu partout au Congo, et des violences massives des droits de l'homme accentués. Il fallait nécessairement mettre fin à ces atrocités.27(*)

C'est aussi que du25février au 19 avril se tienne des assises du dialogue inter congolais à Sun city à l'issue des quelles ont abouti à la signature d'un accord entre Kinshasa et le MLC qui prévoit le maintien de joseph Kabila à la présidence avec le chef du MLC comme premier ministre.

L'accord rejeté par le RCD, ce qui amène le jour du 17décembre après plusieurs tentations de la mission de l'Onu et des réunions politiques a un accord inclusif qui sera enfin signé à Pretoria par huit parties :le Gouvernement de Kinshasa,le MLC,le RDC-GOMA,le mai-mai, le RCD-KML,le RCD-N , et l'opposition politique non armée et les forces vives.

En dépit de cet accord, le retour de la paix et de la stabilité structurelles en République Démocratique du Congo reste toujours un processus de longue haleine.

Voila brièvement établies les grandes lignes de l'histoire politique de la République Démocratique du Congo qui est, comme nous l'avons dit, marquée par des troubles depuis Kasa-Vubu jusqu'à Kabila fils.

Dans le deuxième chapitre, il sera question d'évoquer le Droit International Humanitaire et le Comité International de la Croix-Rouge.

ChapitreII

LE DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE ET LE COMITE INTERNATIONAL DE LA CROIX ROUGE

Dans ce chapitre, il sera question d'établir les liens juridiques qui existe entre le Droit International Humanitaire et le Comité International de la Croix-Rouge.

Le Droit international humanitaire également appelé « Droit des conflits armés » ou « Droit de la guerre » est l'ensemble de règles qui en temps de guerre protégent les personnes qui ne participent pas et plus aux hostilités.

Section I : LES AVANCEES DES CONVENTIONS DE GENEVE DE 1949

La grande reforme du droit de Genève , en 1949,avait comme pour but de compléter ,rationaliser et parfaire la réglementation juridique à la lumière des leçons du seconde guerre mondiale qui l'a précédée . Pour ce faire, au de la de l'harmonisation formelle de nouvelles conventions à travers les articles communs, les efforts sont déployés sur trois axes :28(*)

1) clarifier et étendre , là où cela était possible , le champs d'application du Droit International Humanitaire, par exemple par la substitution à la notion juridique de guerre (ou de l'état de guerre)dont la contestation dans les faits était souvent sujette à contreverse , de celle , matérielles de conflit armé , et par la clôture d'autres échappatoires juridiques à l'applicabilité des conventions (telle la non-reconnaissance de la partie adverse), mais surtout par l'extension de la réglementation dans deux directions différentes , à savoir l'adjonction d'une nouvelle convention pour la protection de populations civiles, et la percée de l'article 3commun concernant les conflits armés de caractère non international.

2) Mieux asseoir le contenu matériel des règles par rapport aux configurations stratégiques des conflits armés contemporains,notamment par la réglementation détaillée de la protection des populations civiles , y compris dans le territoire occupé dans la IVeme convention , a la place de quelques articles du règlement de la Haye ainsi que par l'adjonction des membres des mouvements de résistance organisés dans les territoires occupés aux catégories ayant droit au statut de prisonniers de guerre en cas de capture, dans la III convention.

3) Perfectionner les mécanismes de mise en oeuvre et du contrôle de l'application de ce droit , par la généralisation du rôle de la puissance protectrice en tant que rouage principal du système (plutôt que d'une simple garantie ,comme la désignait la convention sur les prisonniers de guerre de 1929) , et la codification détaillée du rôle autonome du comité international de la Croix-Rouge (CICR) en plus de son droit d'initiative , sans oublier l'innovation du système des « infractions graves » dans le sillage du procès de Nuremberg.

1.1. LES LACUNES ET LES FAIBLESSES DES CONVENTIONS DE 1949

Les conventions de 1949, bien que marquait un très grand pas en avant, n'ont pas recouvert tout le terrain du droit international humanitaire ; et l'à où on l'a fait, les solutions qu'elles ont apportées ne sont pas toujours avérées adéquates dans les conditions de l'après-guerre.29(*)

En effet les conventions , en s'en adjoignant une quatrième protégeaient désormais tout les combattants et les civils qui ne se trouvaient pas dans le pouvoir de l'ennemi, Mais avant de tomber dans le pouvoir ,les conventions ne leur procuraient aucune protection , laissant cette tache au « droit de la Haye » , même en forme révisée ,dataient de 1907.Dépuis lors ,le monde a pourtant connu le développement phénoménal de la guerre aérienne qui n'a été expressément prise en considération par le droit de la Haye que dans un protocole ,adopté en 1899 pour cinq ans puis ressuscité en 1907 , sur les bombardements à partir de ballons.

Pour ce qui est des problèmes posés par les solutions apportées, les conventions de Genève ont parfait la réglementation juridique à la lumière de l'expérience de la deuxième guerre mondiale, en se calquant sur le même modèle stratégique de cette guerre, tout en innovant par l'interdiction de la nouvelle catégorie juridique de conflit armés de caractère non international. Les conventions s'articulaient ainsi selon deux grilles ,une grille juridique de classification binaire des conflits armés en conflits de caractère non international et une grille stratégique, taillant la protection des victimes en fonctions d'une guerre conventionnelle ,éventuellement généralisée. Et c'est précisément à propos de ces deux grilles que la problématique de nouveaux types de conflit a été soulevée par la suite.

Ainsi, en ce qui concerne la première grille,celle du caractère juridique,la grande percée que représentait l'introduction de la catégorie des conflits armés non internationaux amenait avec elle son lot de problèmes , non seulement quant a la définition de ces conflits armés de caractère international. Car si sous le double spectre de l'arme nucléaire et de la guerre froide,le monde de l'après guerre a fait l'économie d'une troisième guerre ,il a été en revanche témoin d'une prolifération de « guerres limitées »qui, bien que se déroulant le plus souvent sur le territoire d'un seul Etat, étaient en réalité des guerres par procuration ,avec des belligérants soutenues de manière indirecte,et parfois même ouverte par les deux blocs antagonistes.Les guerres limitées réunissaient souvent souvent des caractéristiques qui relevaient à la fois des deux catégories de conflits armés, ce qui rendait très difficile leur qualification juridique selon les conventions .Il s'agit surtout des guerres de l'autodétermination ; de conflits armés entre les deux parties d'un Etat ,d'un territoire ou d'une zone d'occupation divisée ;des guerres civiles avec intervention étrangère du coté du Gouvernement ou du coté rebelles.A cela s'ajoutent les guerres civiles de haute intensité, matériellement semblables aux conflits armés internationaux ,selon le modèle de la guerre espagnole .

En ce qui concerne la seconde grille,se rapportant à la configuration stratégique du conflit et non à sa forme juridique ,il faut rappeler que la grande majorité des conflits limités de l'après-guerre était des conflits symétriques en terme de puissance aérienne et de puissance de feu,qui ne laissaient à la perte faible , d'habitude les insurgés ,d'autres choix de recouvrir aux méthodes de la guerre napoléonienne en Espagne et désignant une méthode non conventionnelle de mener le combat,basé sur la mobilité ,le camouflage et la surprise. A lors que les conventions (comme la convention et le règlement de la Haye avant elle) sont restées toujours calquées sur les guerres classiques ou conventionnelles entre armés régulières, composées de militaires se distinguant clairement de la population civile, livrant bataille des deux coté ne pouvait qu'entamer l'expression et l'effectivité des conventions dans ce type de conflits non conventionnels, le plus courant dans la période de l'après-guerre.30(*)

Enfin, en ce qui concerne les mécanismes de mise en oeuvre et de contrôle d'appréciation du droit international humanitaire ,étant donné que la plus part des conflits de l'après -guerre étaient de caractère non international ( dans lesquels l'institution de puissance protectrice ne s'applique pas et où le CICR ne peut qu' « offrir »ses services) ,vu également que la nature juridique d'un bon nombre de ces conflits était controversé et que même par rapport aux conflits froide et à certaines caractéristiques de guerre contemporaines ,l'institution de puissance protectrice sur la quelle les conventions ont tant misés ,n'a presque pas fonctionné. Il est vrai le CICR qui a essayé de son mieux de remplir cette tache dans les limites de ses moyens. De grandes difficultés persistaient ce pendant quant à la vérification et à la constatation des violations. Ces problèmes ont été illustrés et même magnifiés, dés sa seconde moitié des années soixante, par une succession de conflits armés qui se sont déroulés dans le tiers monde (RDC, Vietnam, Moyen-Orient 1967, etc.31(*))

Section II : Les protocoles de 1977 et les nouveaux types de conflit

Dans quelle mesure les protocoles ont-ils réussi à résoudre ces problèmes et notamment ceux posés par ce qu'on envisageait alors comme les nouveaux types de conflit ? il n'ya pas lieu de retracer ici les longues et toutes les négociations sur chacun de ces problèmes.

Mais il suffit, pour apporter une première réponse a cette interrogation, de savoir que ces longues négociations ont aboutit, c'est-à-dire les protocoles eux-mêmes, notamment à travers les deux grilles mentionnées ; non rappelé auparavant que la plus grande percée réalisé par les protocoles réside dans leurs intégration et leur mise à jour des règles essentielles du droit de la Haye, a la quelle nous reviendrons en parlant de la grille stratégique.

En ce qui concerne la première grille, c'est-à-dire la classification binaire des conflits selon leur caractère naturel ou non international, ainsi que cela a déjà été mentionné, est a la base de l'ambiguïté qui entoure la qualification juridique de plusieurs types de conflit pris alors comme nouveau (en plus du caractère rudimentaire de la protection des victimes des conflits interne). IL faut rappeler à cet égard que tout au début des négociations ,pour dissiper de manière radical ces ambiguïtés, la Norvège avait proposé ,lors de la première conférence des experts gouvernementaux en 1971,d'élaborer un seul protocole additionnel aux deux types de conflits ,vidant la distinction sans l'abolir formelle proposition qui fut malheureusement rejetée par une forte majorité ;et l'on s'achemine dés lors vers l'élaboration de deux protocoles séparées dés la seconde session d'experts gouvernementaux l'année suivante.

Ce pendant, à travers les deux natures ou le régional juridique de certains types de conflits s'est classifié mais pas pour d'autres types, faute de consensus ou la majorité suffisante. A ce propos, les protocoles pour ce qu'ils n'ont pas réussi à faire. Examinons l'apport des protocoles au regard de ces différents types conflit.

Les guerres de libérations nationale, objet d'une grande controverse, probablement la plus grande au cours de l'élaboration des protocoles, sur la quelle il n'ya lieu de renier ici ont fini par être reconnues comme conflits armés de caractère international (art.1p.4et art.96, p3 du protocole I).

Cette solution a été vivement critiquée par la suite, comme étant politiquement motivée et discriminatoire dans ses effets, car elle a clarifié le statut de ce type de conflits seulement, parmi tous ceux qui sont ambigus. Critiques largement injustifiées, car la conférence diplomatique aurait elle pu ignorer le type de conflit qui figurait au premier plan parmi le souci d'une large majorité de la communauté internationale ? Et s'il s'était avéré impossible, faute de consensus d'adopter la solution tous les types ambigus de conflit, fallait-il abandonner de le faire là où cela s'avérait possible ?

Autre critique de politique, est ce que cette solution a été à la base de l'attitude hostile des Etats-unis envers le protocole I et leur refus de le ratifier (pour ne pas mentionner leur champagne pour le refaire sous l'administration Reagan, qui a heureusement échoué) . Critique également injuste et dans le fonds, car si cette solution a servi (avec l'art.44sur le quel nous reviendrons) comme prétexte au refus USA de ratifié le protocole I, la raison réelle de ce refus réside ailleurs, dans les articles 49 à58 de ce protocole, qui réaffirment les principes de distinction en toute circonstances et qui imposent des limites et des précaution strict aux bombardements et à la guerre aérienne.3332(*)

Enfin, ce qui est peut être le développement le plus significatif, en créant des tribunaux pénaux internationaux pour poursuivre les personnes accusées d'avoir commis de telles violations.

Ces avancées spectaculaires sur le plan institutionnel ne savaient qu'influencer le développement du droit substantiel. Cela est évident en ce qui concerne la jurisprudence des tribunaux du droit international au cours de la dernière décennie et qui continue puissamment à l'élaboration progressive des règles du droit international humanitaire dont les violations constituent les crimes poursuivis par ces tribunaux.

Mais c'est également qui à travers la prise de position de divers organes qui viennent d'êtres mentionnées que certaines tendances apparaissent ou sont accentuées. C'est le cas notamment de la tendance du conseil de securité, suivant en cela une pratique du CICR, d'appellation au respect du droit intégré aux conflits dont il est saisi ; tout en évitant de qualifier le conflit auparavant (par exemple guerre de libération international, et par conséquent conflit de caractère international) ; peut être pour éviter la controverse sur la question préalable quant il ya consensus sur le résultats final voulu.

Cette tendance a pour effet d'émousser la distinction entre les conflits armés de caractère international et non international et de pousser progressivement vers l'unification du régime juridique de deux types de conflits armés. Tendance qui a été fortement aidée par la jurisprudence de la cour international de justice en premier lieu qui, dans l'affaire Nicaragua, a renversé le raisonnement conventionnel en la matière,en représentant l'article 3commun aux conventions de Genève ,seules dispositions applicable aux conflits de caractère non international ,mais plutôt comme la quintessence du droit international humanitaire ,dont le reste des conventions n'est que l'élaboration (ce qui a permis à la cour de faire à son tour l'économie de la qualification juridique du conflit dont il a était question .Cette tendance a été confirmée par la suite, en matière du droit pénal de TPIY, arrêt qui a établi que le champ d'application des crimes de guerre couvre également les conflits internes ( ) et qui a été suivi (et même amplifié pour le statut de Rome de la CPI dans son article 8.

Ainsi, au cours de 25ans qui ont suivi l'adoption des protocoles , avec l'implication croissante des Nations Unies et notamment du conseil de sécurité agissant dans le cadre du chapitre VII dans l'application du droit international humanitaire ;avec la multiplication des acteurs humanitaires au cotés du CICR qui continué des conflits et la pression croissante de l'opinion publique mondiale ;grâce aussi à la jurisprudence des tribunaux pénaux internationaux et aux longues négociations pour la création de la CPI , le droit humanitaire , a enregistré des avancés significatives par rapport aux acquis des protocoles ,du moins sur les deux plans :

*une bonne partie des règles substantielles se sont clarifiées et précisées d'avantage et le champ d'application d'un nombre croissant de ces règles s'est étendu pour couvrir également les conflits de caractère non international.33(*)

*la sanction des violations graves de ces règles s'est concrétisée et affermie, notamment par le développement spectaculaire de la responsabilité pénale individuelle et la création des tribunaux internationaux.

Malheureusement, malgré ce renforcement du système en amont ou en aval, les violations ont persisté et se sont même aggravés, en l'absence de mécanismes stables et efficaces de contrôle, mis à part le CICR, pendant le déroulement des opérations militaires et des occupations (et cela nonobstant l'entrée en scène d'autres acteurs humanitaires et le rôle grandissant des Nations Unies).

C'est alors dans ces conditions que s'est passé à nouveau la question de l'inadaptation de la réglementation aux conflits de l'après guerre froide, en d'autre termes la même question qui suscitait à la fin des années soixante, le processus menant aux protocoles, mais s'agissant cette fois-ci d'une nouvelle génération de nouveaux types de conflits, caractéristiques du et le début du XXI siècle.

SECTION III : LA NOUVELLE GENERATION DE NOUVEAU TYPE DE CONFLITS

Qu'est-ce que cette nouvelle génération de nouveaux types de conflits ? Sont-ils vraiment nouveaux ? Et comment se situent-ils par rapport au Droit international Humanitaire existant ?

Parmi la myriade de classifications et de descriptions , trois types de conflits censés être nouveaux sont fréquemment discuté sous l'angle du droit humanitaire et des problèmes de son applicabilité ,les deux premières évoquant la grille stratégique ,alors que la troisième se rapporte aux deux grilles , tout en le depassant :

1) les conflits déstructurés : c'est la catégorie qui pose problème les plus réels et la plus difficile à appréhender par le droit humanitaire, il ne s'agit pas d'une catégorie entièrement nouvelle, car l'histoire nous fournit de maints exemples de tels conflit et les analyses de Grotius, distingues guerre privée et guerre publique, en disant sur leur pertinence à l'époque où il écrivait. Mais ces conflits sont devenus rares avec la montée des Etats et leur monopolisation presque totale du recours à la force. La récente résurgence et la fréquence de ce type de conflits résultent du phénomène de la déliquescence de l'Etat, généralement mais pas exclusivement dans le cadre d'un conflit interne. Ce qui les distingues toutefois des conflits internes « classiques c'est qu'il ne s'agit plus d'un conflit entre des forces minimalement encadrées ,avec une certaine structure de commandement,qu'elles soient des forces gouvernementales, des forces rebelles ou des factions rivales, se disputant le pouvoir public dans l'Etat ou dans une partie de l'Etat.Il s'agit plutôt, en l'absence d'un pouvoir central ,d'une multitude de factions ,mal organisées ,sans structures visible de commandement ,menées par des seigneurs de guerre ,dont les buts de lutte ne sont toujours pas clairs et visiblement reliées à une cause politique . Il est ainsi difficile d'identifier les parties belligérantes et de les distinguer des simples brigands, d'avoir accès à eux et de les appeler au respect du droit international humanitaire, dont ils ignorent souvent l'existence et qu'ils n'auraient pas toujours les moyens de faire respecter, même s'il le voulaient, étant donné l'absence de structure de commandement et de discipline parmi leurs troupes.

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En d'autres termes ,il s'agit d'une guerre chaotique qui pose un défi réel au droit humanitaire ,qu'elles que soient ses normes étant donné le caractère évanescent et insaisissable des belligérants .Il est difficile à l'heure actuelle de percevoir comment le droit international humanitaire peut affermir son emprise sur tels conflits, sauf peut être par une stratégie indirecte visant à réduire la facilité de nuire de factions belligérantes ,par un système raisonnablement efficace de contrôle international du commerce et du trafic mondial des armes légères. En revanche, les deux autres types de conflits qui suivent et qui sont fréquent mentionnés dans le contexte de nouveaux types de conflits, ne représentent pas de vrais problèmes quant à l'applicabilité du droit international humanitaire, mais plutôt de dangereuses tentatives de se défaire de certaines de ses règles fondamentales, sous prétexte de les adopter à ces configurations prétendument nouvelle de la guerre :

2)Les guerres (zéro mort) ( zéro asualty wars) ,des guerres quasi cybernétiques ,hautement technologique, assimilables à des jeux vidéo, à distance à remplacer l'homme par la machine (missiles, drones, outils informatiques d'aide ou commandement ,etc.....),opérant des frappes prétendument chirurgicales et hautement précises ,pour anéantir le mal presque sans frais humain, ou seulement dans le champs enemi.Cette représentation est utilisé par les grandes puissances ,surtout les Etats-Unis ,pour rendre leurs interventions militaires plus acceptables à leurs opinions légalité de ces interventions , en les représentants comme des « opérations de police »ou de « maintien de la paix » ponctuelles ,à effet contrôlé et contenu ,et à un minimum de frais humains ,donc compatibles avec les impératifs humanitaires. Mais il s'agit en réalité d'une autre forme de guerre asymétriques, non pas entre Gouvernement, peut être épaulé par un allié étranger, d'un coté, et un mouvement de guérilla de l'autre, mais entre une superpuissance utilisant une technologie militaire très avancée et une armée d'un pays du tiers monde en général, équipé et entraîné pour mener une guerre conventionnelle de front de tranchées. « Les zéro morts » ne s'étend que du coté de l'attaquant ,occultant complètement les victimes de l'autre coté , dont le nombre s'accroît en proportion inverse de la diminution au nombre des victimes du coté assaillant .Et cela parce que plus les attaquants s'éloignent de leurs cibles, et quoi qu'ils prétendent quand et la précision de leurs tirs, plus les marges d'impact s'élargissent et les possibilités d'erreur s'étendent, démultipliant avec les victimes ,surtout civiles, qu'on essaie d'occulter sous la dénomination anodine de « dommages collatéraux » or, dans ce genre de conflits, il n'ya a aucune raison de mettre en question les règles existants du droit humanitaire (ni d'utiliser la controverse quand à leur applicabilité pour détourner l'attention des violations du jus ad bellum) .Bien au contraire ,la disproportion criante dans les moyens de nuire appelle a exiger davantage le respect des principes fondamentaux du droit international humanitaire ,notamment le principe de la proportionnalité , et par conséquent l'interdiction absolu de toute attaque indiscriminée par les moyens de destructions massive utilisés,vu leur nature même et l'ampleur de leur impact.3534(*) En effet , le vrai problème pour le droit humanitaire que pose se genre de conflits asymétriques et hyperte chronologiques consiste en la dérive ,qui devient plus fragrante avec chaque nouveau conflit,où en prétextant vouloir améliorer la précision et réduire par conséquent le nombre des victimes, on expérimente de nouvelles armes de plus dévastatrices , telles les bombes extras lourdes dont on vante l'effet de pénétration qui dépasse ceux des bombes atomiques déversées sur Hiroshima et Nagas aki ,pour ne pas mentionner les bombes à base d'uranium appauvri ,à effet de contamination de longue durée et donc hautement indiscriminé. Des armes de destructions massives, s'il ya a, qui utilisées sous prétexte d'empêcher la prolifération de telles armes.

3) Enfin, le plus récent des nouveaux types de conflits dont cette nouvelle génération est la « guerre contre le terrorisme » dénomination utilisée par les Etats-Unis après le 11septembre 2001.35(*)

Notions qui posent problème sous le double angle du jus ad bellum et du jus in bello. Si nous l'envisageons d'un point de vue strictement juridique. Car s'il est possible d'utiliser le terme « guerre » de manière rhétorique, par exemple dans l'expression « la guerre contre la pauvreté »pour souligner la nécessité d'une mobilisation nationale ou internationale des ressources pour faire face à un danger imminent ou pour répondre à un besoin social essentiel et pressent, il ne faut pas confondre cette utilisation avec « la guerre » au sens technique du terme. La guerre, ou le conflit entités reconnaissables internationalement et capables d'être définis territorialement (quelles que soient des Etats ou des peuples luttant pour exercer un droit à l'autodétermination dans un territoire donné).Même si les conflits armés s'étant à d'autres Etats, territorialement ou par leur engagement militaire direct dans le conflit, ce conflit internationalisé automatiquement.

A cet égard, l'ampleur d'un acte illicite ne détermine pas la qualification juridique, et ne peut à elle seule transformer un crime de droit interne, même commis à une très grande échelle comme les attentas du 11 septembre, en un « acte de guerre établissant un « état de guerre », entre victime et un groupe animal, qu'il soit national ou international.

Evidement, l'Etat de tels actes est libre d'entreprendre sur son territoire toute mesure de prévention et de répression pénale qu'il juge nécessaire, ou dans les espaces communs telle la haute mer .Ce pendant, de telles mesures ne peuvent être prises sur le territoire d'autres Etats, le font avec leur consentement, ce qui entre alors dans le cadre de la coopération ou de l'assistance juridique et policière internationale et non pas celui du droit de la guerre.36(*)

En dehors de cette hypothèse, l'innovation du droit de la guerre et du droit de la légitime défense par l'Etat victime ne peut lui permettre, comme le prétendent les Etats-Unis, de mener une guerre sans frontière, c'est-à-dire de transgresser les frontières d'autres Etats, à la poursuite de ceux qu'ils considèrent comme terroristes. A moins de prouver que l'Etat en question était en collusion avec les terroristes , en d'autres termes était complice dans l'acte ( et à condition de le prouver selon les règles d'attribution de la responsabilité internationale) ;ce qui transformerait l'acte d'un simple crime de droit interne en un « acte d'agression  » selon le droit international ,ouvrant ainsi la voie à l'exercice du droit de légitime défense par le droit international dans l'espace et dans le temps et en termes de proportionnalité.Autrement ,tout acte de forces par l'Etat victime sur le territoire d'un autre Etats , sans son consentement ,constituerait à son tour un acte d'agression.

Ces aspects là relèvent du jus ad bellum et démontrent les problèmes que cette nouvelle appellation, pour ne pas dire catégorie, soulevé inutilement, car le droit existant nous fournit des solutions claires et satisfaisantes. De même pour ce qui est du jus in Bello , car même la où il est possible d'arguer en faveur de la légitime défense ,comme l'ont fait les Etats-Unis pour justifié leur intervention en Afghanistan ( et a fortiori un tel argument ne se justifient pas),une fois que la force est utilisée et que le conflit armé a éclaté, le jus in Bello entre en jeu le droit international humanitaire dans son ensemble devient applicable dans ce conflit , à commencer par le principe fondamental de l'égalité des parties , on ne saurait,sous prétexte qu'il s'agit de guerre contre le terrorisme , différencier un traitement entre le jus ad bellum et le jus in Bello et une résurrection de la notion de guerre juste ,selon la vision unilatérale de l'une des parties (que l'autre parties peut à son tour considérer comme agresseur ).

Les combattants de l'une des parties belligérantes (qu'ils soient des nationaux ou des étrangers, combattants dans ses forces armés ou dans des milices annexes )ou droit , en cas de captures, au statut de prisonnier de guerre ,même s'il s'agit d'un gouvernement non reconnu par l'autre partie. Et même si, en cas de doute un tribunal détermine que le détenu ne remplit pas le conditions du statut de prisonnier de guerre,il aura droit au traitement minimum prescrit dans l'article 75 du protocole I, qui est généralement considérée comme déclaration du droit coutumier.

Ces règles claires et élémentaires figurant dans les conventions de Genève et leurs protocoles additionnels, ne souffrent pas d'exception. Mais elles sont ignorées par les Etats-Unis dans leur traitement des prisonniers qu'ils détiennent à la base de Guantanamo, sous prétexte qu'ils détiennent de guerre contre le terrorisme.

Ainsi, tous les problèmes soulevés par la « guerre contre le terrorisme », et les situations visées par elle, sont gérables et trouvent des solutions satisfaisantes et conformes à l'esprit du droit international humanitaire dans le cadre du droit existant. En d'autres termes la « guerre contre le terrorisme » est un slogan politique lancée par la superpuissance pour délier certaines normes fondamentaux tant du jus ad bellum que du jus in Bello parmi le plus précieux acquis du droit de la guerre. 3837(*)

Face à ces visées révisionnistes et rétrogrades, la communauté internationale doit rester vigilante, car en droit humanitaire, s'il y a lieu de revoir les règles de temps pour les assouplir et les adapter davantage aux conditions changeantes, c'est toujours en vue d'améliorer et d'accroître la protection des victimes et non pas de la diluer.

CHAPITRE III.

LA CONTRIBUTION DU COMITE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Section : la contribution du CICR vis-à-vis de la population civile en générale

Dans cette section il sera question de passer en revue tout ce que le CICR a fait pour la population civile en République Démocratique du Congo

1.1. ASSISTANCE ET PROTECTION DES FAMILLES DISPERSEES

L'objet du CICR est de soutenir les efforts des personnes déplacées pour qu'elles puissent retrouver dés que possible, une certaine autonomie et au Congo l'action a été menée par province.

Au Katanga 3600personnes déplacées de sites agricoles Sambwa, au poste de Lubumbashi, ont bénéficié d'un séminaire agricole de base.

Une association non alimentaire a distribué les intrants agricoles pour 10.000familles résidents du district du Tanganyika étaient acheminées.

Au kasai central suite à l'évaluation agricole effectuée par le CICR, un projet agricole a été lancé pour 1.415familles de 1.100familles était en cours et se poursuivait durant le mois de janvier 2003.

A l'Equateur (MBANDAKA),le CICR a remis dans le site géré par la Croix-Rouge de la RDC afin que celle-ci leur permette d'abris contre les intempéries.

Au NORD KIVU, 7050personnes déplacées ont retrouvé leur santé dans le Masisi grâce à une assistance alimentaire du CICR. Une distribution de semences était prévue pour le mois de février.

A Goma, 12.865déplacées dans les régions semi rurales de kabaré et de walungu, et 10.300autres déplacées à UVIRA.

Il a aussi réhabilité la ligne électrique alimentant l'hôpital de Kadutu (BUKAVU) et a installé un réservoir d'eau de 10m3.

D'autre part, 6 puits servant 4.000 personnes déplacées et résidents ont été construites dans la plaine de RUZIZI.

A l'ouest d'Uvira, à Kivu, la première phase de projet destiné à servir de l'eau potable à 4000personnes a été achevée.

Dans la province orientale, l'usine de traitement d'eau de la Regideso a pu être réhabilité de sa capacité et passer de 800 à 2000m3 par jour fournissant ainsi de façon régulière de l'eau potable à la population.

Le programme d'assistance du CICR en faveur des victimes de la guerre de Kisangani au mois de novembre ,16station de traitement d'eau de la Regideso dans le nord-est de la RDC continuent à recevoir des produits chimiques et des pièces de rechanges.

Toujours dans la province, plusieurs structures de l'Ituri ont bénéficié d'une assistance pour le traitement des victimes du conflit en cours.

A Kinshasa, au mois de décembre, le CICR a organisé une formation théorique avec la participation de 56 médecins et infirmier des forces armées congolaises.

Il s'est ajouté à cette formation théorique une partie pratique qui c'était déroulé à l'hôpital militaire du champ kokolo ou une quinzaine de blessés de guerre ont été soignées par une équipe médicale mixte (CICR-FARDC).38(*)

Au Katanga, 5.350familles de la région de Mitwaba ont bénéficié de l'assistance du CICR suite à une évaluation menée en août 2002. Des intrants agricoles constitués des semences de mais soja et haricots des havres et des moulines ont été distribués.

Ces familles ont recu, en outre de la friperie, de savon, des couvertures, des pagnes et de casseroles. A Lissue des évaluations de septembre à Malemba-Nkulu et Kabongo, d'autres distributions sont prévues pour 6.000 familles dans la région.39(*)

A Lubumbashi, 40familles déplacées ,provenant de la zone de désengagement , reçoivent une ration familiale.Une assistance en bien essentiels et semences a été remise à 7054 familles récemment retournées dans les zones de Manou Mpiana et Kabalo.

Le projet agricole pour 2.500familles de Bakamba, Tshilunde et Maliba, au Kasai-oriental, se poursuivirent. A kakenge au kasai occidental, les projets de soutient aux femmes consistant à la fabrication des savons, pagnes et stockage de mais était en cours.

A Kinshasa, au mois de décembre, le CICR a organisé une formation théorique avec la participation de 56 médecins et infirmier des forces armées congolaises.40(*)

A Lubumbashi, 40 familles déplacées, provenant de la zone de désengagement, reçoivent une ration familiale.Une assistance en bien essentiels et semences ont éte remises à 7054 familles recensée et retournées dans les zones de Manov Mpiana et Kabalo.

Le projet agricole pour 2.500familles de Bakamba, Tshilunde et Maliba, au Kasaï- oriental, se poursuivirent. A kakenge au kasai occidental, les projets de soutien aux femmes consistant à la fabrication des savons, pagne et stockage de mais était en cours.

En Equateur, les équipes du CICR ont fait des évaluations, à djolu, en vue d'une intervention avec des projets de relance économique. Des besoins ont été identifiés et une action a été entreprise en janvier 2003pour environ 2.300 familles.

Un projet de distribution de semences, outils et matériels de pêches est en cours à Bokungu et Yalu saka respectivement pour 1.400 familles de cultivateurs et 600 de pécheurs.41(*)

En soutien aux femmes retournées dans le Masisi et dans la zone de Nyiragongo (Nord Kivu), 6761 familles ont recu des semences et des biens essentiels. 3287 familles déplacées de kalungu (Sud Kivu) ont recu de l'assistance du CICR.

Le CICR achète des semences auprès de l'Institut national d'étude et recherche Agricole de Bukavu (INERA) et les octroie ensuite à des structures ciblées qui encadrent des associations locales de multiplication de semence et assure à ces dernières un appui technique.

Suite a une évaluation faite en octobre 2003, par région de Kabongo (Katanga), une distribution d'assistance a été effectuée au mois d'octobre, début novembre pour 2.300familles de déplacées.

Ces dernières, ont recu des couvertures, baches et savons pour subvenir aux besoins les plus urgents.

D'autres part, 800familles de résidants ayant accueilli des déplacées provenant de la zone de désengagement continuent de recevoir une ration familiale unique ainsi que des biens manufacturés lors de leur arrivé dans le site.

Sur les axes Mbuji Mayi -tshilende -Bakamba et Mbuji mayi Mubila (kasai oriental) le projet agronomique a débuté en avril 2003entre dans la phase finale avec le dernier module de formation concernant la transformation.42(*)

Le conditionnement, le stockage des produits agricoles et la gestion des associations. Des récoltes ont débuté en décembre 2003et a terminé en 2004.Le projet pédaleurs phase I, mis en place avec un partenaire local, s'est bien terminé fin décembre 2003 vélos mis à disposition des bénéficiaires en location-vente.

Ce remboursement permettra la relance de 250 nouveaux vélos sur le marché .Actuelement, leprojet a permis aux régions ciblées ; kibanda, gandajika et mwene-ditu d'échanger des denrées alimentaires sur les marchés urbains contre des produits manufacturés ramenés dans les villages et d'influencer les prix sur les marchés locaux à des taux accessibles pour toute la population.

Grâce à ce projet, les bénéficiaires ont accédé à un revenu mensuel se situant entre 25 et 560 dollars. A u kasai occidental, une nouvelle formation en gestion financière a eu lieu à l'intention des bénéficiaires du projet pilote « mamans » : il s'agit de la fabrication de savons, des pagnes et de stockages de mais pour la revente.

Le projet agro-peche et pédaleur initié par le CICR ont permis la vulgarisation des techniques agricoles et de peche, et on assurait une autosuffisance des bénéficiaires, une distribution d'assistance en produits manufacturés a eu lieu en 2003 projets.

A Bokungu et yalusa, les projets agro peche qui ont démarré en avril 2003 entrent dans leur phase finale.

Les récoltes ont commencé en novembre et force est de constater qu'ils ont merveilleusement bien fonctionné et un surplus de production a été observé.

La ville de kahele, (sud Kivu) a été le théâtre de plusieurs événements de pillages et déplacements de populations à l'issue des affrontements du mois d'octobre 2002.

Le CICR a ciblé 8250 messages de sinistrés sur l'axe kalebe-nyamvimubi ,2500 couvertures, 16500casseroles, 8000kits maraîchers, 8000 pagnes et 1300kg de savon ont été distribués.

Une équipe du CICR a procédé à un premier suivi du projet de multiplication des semences au Nord Kivu, dans les zones de Rutshuru et Nyiragongo .les résultats sont satisfaisantes.

Une évaluation partielle d'impact de la distribution de kits non alimentaire de septembre 2002 a lieu dans la région de Mutwaba, au Katanga. L'assistance non alimentaire et en semences a été appréciée par la population.

Une autre assistance a eu lieu dans le haut lomami sur plusieurs axes. Les populations restent très actives dans la reconstruction des villages. Des microprojets de relance économique sont actuellement à l'étude, ils feront entre autre partie d'une intervention du CICR dans la deuxième partie de l'année 2003 ;au kasai orientale, a bakambi ,Tshilende et Maliba les récoltes d'arachide, et soja sont terminées en février 2003.

La part restitué par les familles participantes a permis de recherché 500 nouvelles familles pour la saison B 2003,1500 autres familles ont déjà été présélectionnées pour la saison A 2003.

Lancement de la phase du projet pédaleurs à Ngandajika, 250 personnes ont recu de vélos en vue d'améliorer et relancé les échanges commerciaux entre différentes localités de cette zone.

A Mbuyi mayi, lancement du projet de multiplication de semences avec le partainaire sotraceur. Un projet similaire a été lancé à Katanga avec les frères de la charité.Ces deux projets entrent dans le cadre d'approvisionnement en semences de qualité et en quantité suffisante pour nous permettre la mise en place de projets agricoles.

Suite à une évaluation menée sur la rive agricole de la rivière Sankuru,le long des axes Demba-Tshimbuyi et Misuwba-kikindjalé, des besoins ont été identifiés pour des populations qui sont retournées s'établir dans leur village.

Sur la lancé, nos équipes se sont attachées à évaluer l'impact de notre distribution d'avril 2003 à 4000 tonnes, impact ou demeurant positif.

En Equateur, ce sont 3000 familles vivant dans la cité de Djolu qui ont recu des kits non alimentaires. Une mission mise en place des projets maman a été effectuée à Bokungu yalusa.

Ces projets s'articulent autour de la fabrication du savon ainsi que l'initiation à la coupe et couture.

Au Maniema , une assistance de 278tonnes de semences distribuées à 10 familles dans la ville de kindu.A shabunda , dans le sud Kivu ,4000familles ont recu 65tonnes de semences .3tonnes de sel, 6429kg de savon, 4000haves et4072pagnes.

A fin d'assurer un meilleur suivi des semences distribuées, le CICR a mis en place un programme d'encadrement à travers des équipes ,une supervision des supports techniques ainsi que des champs pilotes.

Au nord Kivu ,150veuves vulnérables ont été assistées avec 750kg d'haricots ,150 haves et 150kits de cuisine lors de la journée internationale de la femme.

Au Katanga ,6875familles environ 35.000 personnes ont recu des biens non alimentaires, cette opération d'assistance fut un véritable défi logistique car 130tonnes de matériels ont du être acheminées de Lubumbashi à Bukama par voie ferrée, et en suite de Bukama à enkoro par voie fluviale.

Une évaluation complémentaire sur 2 axes de Malemba nkulu (chefferie de kayumba, museka et malongo) a eu lieu et une action d'assistance ponctuelle a été identifié pour 1.300familles. Une évaluation du terrain a eu lieu à pour le lancement d'un projet agricole pour 2500 familles dés septembre 2003.

Dans le territoire de Moba (axe kasenga-lumona-kasai), 4.700familles ont recu également une assistance en produits non alimentaires.

Le projet de multiplication de semences, mené en partenariat avec les frères de la charité du Katanga a bien évolué. Par contre le même projet connait un développement difficile à Mbuyi mayi, au kasai occidental, a cause de la sécheresse qui sévit dans la province.

Dans l'Equateur, 2evaluations ont été menées dont l'une à bokongo (au nord de Mbandaka) ou 2500 familles ont été identifié pour une assistance ponctuelle et a ikela où 1000familles seront également secourues.

Dans le territoire de Masisi, au nord Kivu, le CICR a assisté 5785 familles avec des kits non alimentaires. Deux sessions de formation ont été organisées à l'attention des 70 membres des associations qui travaillent en partenariat avec le CICR dans le cadre du projet de multiplication des semences au nord et au sud kivu.43(*)

1.2 LE RETABLISSEMENT DES LIENS FAMILIAUX DES FAMILLES DISPERSEES.

Pendant le dernier trimestre de l'an 2002,106.663 MCR ont été échangés entre les membres des familles séparées en RDC entre la RDC et les camps de régufiés congolais de la Tanzanie avec 3720 envoyés et 3.435réponses recues de l'Ouganda , 202MCRenvoyés et 175 réponses reçues.44(*)

Au mois de novembre 2002,156 enfants non accompagnées (ENAS) en provenance de l'est du pays ont reunies avec leurs parents dont retrouvé leurs familles à l'est du pays.

Le CICR permet à des enfants de retrouver leurs familles , A Goma le 23mars 2003,Admire une fillette de 12ans ,et ses jeunes frères et soeurs Emmanuel,Didier et Kilita retrouvent leur mère grâce au CICR. Ces quatre enfants font partie des 38 enfants ramenés dans le boieng 737 de la compagnie Kenyane régionale air affrétée par le CICR pour le transfert direct de 89 enfants non accompagnés de Goma vers Kinshasa.

Ce regroupement familial a été rendu possible par l'agence de recherche du CICR, qui répond aux besoins humanitaires axés par la guerre en RDC.

Cent vingt et un volontaires de la Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo qui travaillent dans 61 antennes de la société nationale sont chargés de l'identification et de l'enregistrement des enfants séparés de leurs familles dans le but de les aider à retrouver leurs parents.

Le 27novembre 2002, le CICR a transféré à bord de son appareil un groupe de 27 enfants séparés de leurs parents de Goma vers Kinshasa ou on les attendait.

Le jour suivant, dans l'après midi, un autre groupe de 21enfants non accompagnés ont atterri à l'aéroport de Goma en provenance de Kinshasa pour rejoindre leurs parents.

Se retrouvant à Goma et dans les autres provinces à l'est de la RDC. Au cours du mois d'octobre, le CICR avait déjà transféré 29enfants non accompagnés de l'est à l'ouest et 20 petits de Kinshasa à Goma.

Depuis le début de l'année 2003, le CICR a réunifié plus de 400enfants séparés par le conflit armé.45(*)

Au total , 7700messages croix rouge ont été échangés grâce à ce réseau dans différents zones de cette vaste région à l'intérieur des territoires rebelles,entre l'est de la RDC et les pays limitrophes ou plusieurs citoyens congolais se font réfugiés.

Le rétablissement des contact avec les proches et le regroupement des familles concernant aussi les enfants soldats (appelés Kadogo identifié dans l'armée du Rassemblement congolais pour la démocratie (RDC, coalition du groupe d'opposition).

Après avoir obtenu de l'Etat major général du RCD des ordres de démobilisation pour 34mineurs ,le CICR a réuni ces enfants avec leurs parents à Lusambo(kasai oriental), Kisangani vers Goma ;le 11du même mois 27ont été transféré de Goma vers Lubumbashi et un autre de Lubumbashi vers Goma.

De juillet en septembre 2002,82,031messages Croix-Rouge (MCR traités à la population congolaise à travers tout le monde ont été unifié avec leurs parents entre l'est du pays et les territoires sous contrôle du Gouvernement.

65 autres opérations de réunions de familles des ENAS se sont déroulés entre différentes provinces de l'est du pays 113ENAS ont été transférés au Rwanda ou ils rejoignent leurs familles.

Plus qu'une feuille de papier , le message Croix-Rouge(MCR)est porteur d'esprit de bonheur .Accessible a tous ,le réseau MCR reste l'un des principaux moyens de communication surtout à l'est du pays.

10200 messages Croix-Rouge (MCR) destinés à la population congolaise, a travers le pays, ont été traités.

97enfants non accompagnés (ENAS) ont pu être réunifiés de leurs parents entre l'est et l'ouest de la RDC, mais aussi vers les pays étrangers.

En 2003, 240 enfants non accompagnés ont été réunifiés avec leurs familles entre les zones sous contrôle de l'opposition armée et la partie gouvernementale durant le premier trimestre 2003, le CICR à réunifié 7enfants soldats en provenance de Katanga avec leurs familles à Kinshasa.

193enfants non accompagnés ont été réunifiés avec leurs familles entre l'ouest et l'est de la RDC ,174enfants non accompagnés ont été transférés au Rwanda.

Durant la même période, le CICR a ramené 31enfants de leurs parents dont 3 à l'ouest et 28 dans la partie orientale trouver les membres de familles de 83 enfants soldats dans la même partie du pays.

Les volontaires du CICR sont entrain d'abattre un travail de titan.

134d'entre eux reparties dans 70 antennes ont distribué 25.450 et récolte 20.750 messages croix-rouge.4746(*)

1.3. LA CONTRIBUTION DU CICR EN FAVEUR DES REFUGIES ET DEPLACES.

La vulnérabilité des civiles s'accroît souvent lorsqu'ils sont déplacés, quelque soit la cause de leur déplacement, y compris les catastrophes naturelles.Les déplacés interne sont souvent privés, de manière brutales, de leur cadre de vie habituels en termes de sécurité, de soutien communautaire, de capacité à assurer leur propre subsistance et même d'accès à la nourriture, à l'eau et au logement. Ainsi leur capacité à subvenir à leurs besoins essentiels se trouvant directement menacée, et pire encore quand les familles sont dispersées ou quand ils sont des proches sont tués ou portés disparues.

Comme toutes les populations vulnérables, les déplacés interne ont droit à l'assistance .il est d'importance capitale de tenir compte de l'ensemble de leurs besoin à chaque phase du déplacement, en particulier dans le domaine de la protection.

Parmi les problèmes importants ayant trait à la protection des déplacés figurants notamment :

· le risque accru d'êtres victimes de violences sexuelles ;

· le risque accru que les familles soient dispersées et qu'en d'autres particuliers les enfants soient séparés de leurs parents ou d'autres membres de familles

· le risque de voir les parents à un conflit utiliser le déplacement comme moyen ou même comme moyen de guerre.47(*)

Il est important que la responsabilité de protéger les déplacés interne et de résoudre leurs problèmes incombe avant tout à l'Etat ou à toute autre autorité contrôlant le territoire sur le quel se trouvent les déplacés, qu'elles aient ou non franchi les frontières de leur pays, constitue très souvent un défi formidable pour les autorités et les communautés résidentes. Trop souvent, ce pendant, les autorités ne peuvent, pas (ou ne veulent pas) apporter protection et assistance aux déplacés interne. En ce cas, les organisations humanitaires doivent se substituées aux autorités et intervenir pour assurer la survie de ces populations.

La difficulté d'accès des organisations humanitaires quant besoin d'assistances découlant souvent d'une volonté délibérée des parties au conflit constitue une grave obstacle à la mise en oeuvre du droit et à l'action humanitaire en général.Il existe un autre problème grave :la sécurité inadéquate des agents humanitaires.

L'absence de la volonté politique de respecter pleinement les dispositions du droit humanitaires et les autres règles applicables.

1.3.1. APPROCHE OPERATIONNELLE DU CICR

L'organisation s'efforce d'apporter assistance et protection aux personnes déplacées, tout en tenant compte de l'action des autres organisations humanitaires.

En ce fondant sur la longue expérience acquise dans différentes régions du monde,le CICR a défini vis-à-vis de la population civile dans son ensemble une approche opérationnelle conçue pour répondre aux besoins humanitaires les plus urgents tant des personnes déplacées que les populations locales et des communautés d'accueils.

Le CICR a exprimé à mainte reprise son inquiétude devant le fait que tant la communauté humanitaire que les donateurs tendent toujours plus a considérer séparément les besoins des déplacés internes et ceux de la population résidente. Assurément, le segmentation de la réponse humanitaire et l'établissement de différentes catégories de bénéficiaires celle de déplacés internes, par exemple risquent de déboucher sur une situation paradoxale où certaines groupes de personnes affectées (possiblement celle dont les besoins sont le plus grands) seraient négligés.

Le CICR a mis au point une approche multidisciplinaire afin de pouvoir répondre aux besoins essentiels de tous les compétences :il les utilise en fonction de ses objectifs et de se stratégies opérationnelles dans chaque contexte donné,en combinant les différentes modalités d'action jugées les plus appropriées. Cela explique pourquoi le mode opératoire du CICR peut varier d'un contexte à un autre.

Outre la promotion du respect du DIH,le CICR aide les déplacés internes en adaptant sa réponse aux différentes phases du déplacement :

· le déplacement en tant que tel ;

· l'arrivée et l'installation provisoire (par exemple dans des camps au sein d'une communauté hote ;

· Installation à plus terme dans des camps, en lieu d'origine des déplacés ;

· la réinstallation finale ailleurs que dans le lieu d'origine des déplacés)

· le retour dans le lieu d'origine.

Pour pouvoir agir de cette manière, le CICR doit faire preuve d'une double capacité ; il doit en effet pouvoir à la fois se déployer rapidement et travailler dans les situations d'urgence et honorer les engagements à plus long terme. A cet effet, le CICR adopte des stratégies dotées d'une certaine souplesse et fonde avant tout ses activités sur les évaluations conduites sur le terrain.

En ce qui concerne la protection, la principale modalité d'action du CICR consiste à engager un dialogue confidentiel avec les autorités et les groupes armés afin de les convaincre de respecter l'obligation qui leur est faite de ne pas déplacer les civils, et de ne pas commettre d'autres bévues.

Les modalités d'action du CICR consistent à : convaincre les autorités d'assumer leurs responsabilités, apporter un soutien aux autorités, se substituer aux autorités quand elles ne peuvent pas ou ne veulent pas assumer pleinement leurs responsabilités, mobiliser des tierces parties et, à titre exceptionnel et en accord avec la politique du CICR en la matière, recourir à la dénonciation.

Au sens large, le concept de protection englobe toutes les activités visant à faire en sorte que les Etats et autres parties en conflit armé respectent pleinement les droits des individus et se conforment entièrement à leurs obligations découlant des normes pertinentes, conformément à l'esprit et à la cause du droit applicable.

Pour le CICR, la protection au sens strict,englobe toutes activités visant à prévenir les Etats et d'autres parties au conflit ainsi qu'à prévenir ou à faire cesser le non respect,par ces parties , des obligations que leur imposent le DIH et d'autres règles fondamentales protégeant les individus dans les situations de violence ,conformément à la violation des normes juridiques applicables qui seraient de nature à provoquer le déplacement de civils.Si le déplacement se produit, les autorités doivent veiller à ce que les déplacés internes soient protégés ,que leurs droits soient respectés et que leurs besoins essentiels soient satisfaits.

Elles doivent en outre encourager le retour volontaire chaque fois qu'il peut se faire dans de bonne conditions de sécurité et que les conditions de vie soit acceptables .Le CICR également en tant qu'intermédiaire neutre entre les belligérants afin de faciliter la conclusion des accords pour but de résoudre des problèmes humanitaires, y compris la situation des déplacés internes.48(*)

En outre, le CICR déploie une vaste gamme d'activités d'assistance dont le but est de préserver ou rétablir des conditions de vie acceptables et de permettre aux membres de la population (déplacées) de maintenir un niveau de vie adéquate.

Ainsi qu'un environnement socioculturel aussi proche que possible de celui auquel ils sont accoutumés, et jusqu'au moment où leurs besoins essentiels peuvent être satisfaits par les autorités locales compétentes ainsi qu'au structure en place.

Souvent réalisées en étroite collaborations avec la société nationale de la Croix-Rouge et du croissant rouge du pays concerné et, dans de nombreux cas, avec d'autres sociétés nationales ,ces activités tendent principalement à fournir directement des services et une aide matérielle :

· la distribution des biens essentiels, tels que vivre, eau, semences et outils agricoles ;

· des initiatives micro-économiques ;

· des programmes dans les domaines de l'hygiène et de soins de santé ;

· des actions visant à maintenir l'unité de la famille ou à rétablir les liens familiaux s'ils ont été rompus ;

· des programmes de lutte anti-mine, incluant la prévention, les d'appareillage d'orthopédie, partout où les populations sont exposées aux dangers des mines terrestres et autres restes de guerre non négligeables.49(*)

Dans ses interventions humanitaires, le CICR s'efforce toujours de maintenir un équilibre entre d'une part, les efforts plus généraux en faveur de segments plus larges de la population. Il peut être nécessaire d'apporter un soutien à une population tout entière, notamment en raison du fait que, bien souvent, les résidents partagent avec les déplacés internes toutes les ressources disponibles et se trouvent donc tout aussi démunis qu'eux. L'un des principaux objectifs des programmes d'assistance du CICR. L'une des façons d'atteindre cet objectif consiste à aider la population résidente à satisfaire les besoins.

Le CICR s'efforce de ne pas créer des tensions, ou de les exacerber si elles existent déjà .En outre, si les circonstances le permettent, le CICR facilite le retour des déplacés.

Le déplacement de longue durée exige d'autres approches et pose des problèmes difficiles aux organisations humanitaires, en terme de type et de durée de la réponse à apporter. Les stratégies de sortie incluent souvent des activités de plaidoyer et la mobilisation d'autres parties.

Il est clair qu'il serait inapproprié de fournir une assistance « d'urgence » quand il s'agit d'un problème de développement socio-économique. Pour tout, l'action du CICR peut varier d'un contexte à l'autre.50(*)

1.4. FACILITER L'ACCES A L'EAU POTABLE

Le CICR travail en collaboration avec les structures locales spécialisées pour assurer un meilleur accès à l'eau potable aux populations. Le CICR travail ainsi avec la REGIDESO, entreprise publique responsable de l'approvisionnement en eau potable en milieu urbain, ou le SNHR (service national de l'hydraulique rurale).De plus, en milieu rural ,le CICR associe également les comités d'eau locaux dans la définition ,la réalisation et la maintenance des projets.

Du mois de janvier au mois de mars 2003, le CICR à réhabiliter une adduction à Njialanda dans le territoire de Lubero. Elle permet d'assurer d'assouvir les besoins en eau potable d'une population de 23.000personnes ; le champ de déplacés de kitshanga a été soutenu par les volontaires de la Croix-Rouge de la RDC pour le maintien de l'hygiène et des équipements d'approvisionnement en eau potable pour plus de 17.000 personnes :51(*)

· Le soutien logistique à la REGIDESO de Butembo pour l'achat de l'installation de 2décanteurs pour la station de production d'eau de la ville qui couvre 125.000 personnes.

Le CICR à former 16 ingénieurs de la REGIDESO sur la maintenance mécanique et électrique des installations des stations de pompage, traitement et distribution de la REGIDESO, en collaboration avec l'office internationale de l'eau de limoge (France).

· La réhabilitation de 20 sources existantes, captage de 16nouvelles sources et installation de 6 nouveaux puits avec pompes à main dans 15villages aux alentours de la ville de Kabalo (27.000habitants) ;

· Réhabilitation de 14forages équipés de pompes en faveur de 25.000bénéficiaires en collaboration avec le SNHR.

· Installation d'adduction en eau potable avec captages de source réservoirs de stockage par bornes fontaines dans les villages de watupempe, Lungizi et Konga, pour un total de 2900 bénéficiaires ;

· La construction de 3nouveaux puits et réhabilitations de 2puits existants, équipés de pompes à main à Kinchia, pour 4.800 personnes ;

· Construction de 6 nouveaux puits et réhabilitations de 2 puits existants, équipés de pompes à main kibindji pour 25000 au Nord kivu.

· Installations d'un nouveau système d'approvisionnement en comptable dans le village de village de bulambo pour une population de 13000personnes ;

· Réhabilitation d'un nouveau système d'approvisionnement en eau potable dans le village de kitshanga, pour une population de 48000personnes au sud kivu.

· Réhabilitation de 20sources existantes, captage de 16 nouvelles sources et installation de 6 nouveaux puits avec pompes à main dans 15villages situés aux alentours de la ville de fizi, pour un total de 12000bénéficiaires.

En 2006, le CICR a fait une extension de l'adduction d'eau de kirumba vers Kayina en faveur de 50.000 habitants ;

· la construction d'une nouvelle station de pompage à keshero qui permettra l'alimentation en eau des quartiers de ndosho et katindo en faveur de 20000bénéficiaires.

· Adduction d'eau de langala en faveur de 5 localités soit environ 25000personnes.

· Un système d'amélioration de la qualité de l'eau (aérateur et filtre sous pression) distribué à kalundu dans la ville d'uvira pour un nombre total de bénéficiaires de 15000personnes.

· Pose d'une adduction d'eau à burhinyi dans le territoire de Mwenga en faveur de 10000bénéficiaires ;

· Réhabilitation des conflits reliant les sources à la station de traitement d'eau de kawa-funu, à Bukavu, gérée par la REGIDESO, et en alimentant 20000 bénéficiaires ;

· Réhabilitation de23puits d'eau dans la plaine de la Ruzizi en faveur de 18000bénéficiaires.

Au Katanga

· La Réhabilitation de l'unité de production d'eau de Kongolo en faveur de 56500 bénéficiaires ;

· Construction de 10puits dans les territoires autour du lac Upemba en faveur de 20000bénéficiaires issue des 5villages en 2007 :

· Réhabilitation d'une adduction à njia panda dans le territoire de Lubero. Elle permet d'assouvir les besoins en eau d'une population de 23000personnes ;

· Réhabilitation d'une adduction d'eau à Byambwe sur l'axe butembo-Mangueredjipa en faveur de 12.000bénéficiaires ;

· Intervention d'urgence dans le champ de déplacés de kitshanga , installation d'un réservoir d'urgence de 45m et connexion au réseau de la ville pour améliorer l'accé à l'eau de plus de 17000personnes,soutien aux volontaires du CICR pour le maintien des équipements et de l'hygiène dans le camp ;

· l'intervention d'urgence à kanyabayonga pour le captage de 2 sources pouvant fournir de l'eau à 7100personnes déplacés et résidentes ;

· Réhabilitation de la maison d'écoute de Buganga (sol de la maison sanitaire et cuisinaire).52(*)

Nord Kivu :

· Extension de l'adduction d'eau de Kabimba en faveur de 10000 personnes

Projets en cours :

· installation d'un système d'approvisionnement en eau potable dans le village de Bulambo, pour une population de 13000 personnes ;

· Réhabilitation et extension du système d'approvisionnement en eau potable de la ville de kibuzi, pour une population de 46000personnes.

Sud Kivu

· Construction et Réhabilitation de 3incinérateurs, Réabilitation de blocs de douches/ latrines, pose d'un réservoir pour la collecte d'eau de pluie dans les centres de santé de Runingu, Sange et Bwegera.

Katanga :

· Réhabilitation de 14 forages équipés de pompes à main dans le territoire de Kabalo en faveur de 27000 bénéficiaires avec la Regideso ;

· Construction de 3nouvelles adductions d'eau potables et installations de nombreux puits dans 5 villages de l'ouest Mitwaba, pour une population de 10000 personnes.

1.5. ASSISTANCE D'URGENCE EN BIENS DE PREMIERE NECESSITE ET SOUTIEN A LA PROTECTION

De nombreuses familles ayant tout perdue à cause du conflit peinant à survivre et à reprendre une activité socio-économique. Ainsi de nombreuses populations ont été assistées à travers de programmes agricoles et piscicoles dans les provinces du nord et sud Katanga.

*281ménages ont récu du matériel de premier nécessité (couverture, sept pour la cuisine, kits de friperies, pagnes, du savon, un sceau avec couvercle, 2nattes) à Nyabibwe (kaleshe) dans le sud Kivu

· 1920 ménages ont recu un kit (couverture, sept de pour la couverture, sept pour la cuisine, kit de friperies, un pagne, 2.4 kit de savon, un sceau avec couvercle, des nattes) à Buguri dans le Masisi au nord Kivu ;

· Suite au séisme qui a secoué le chef lieu de la province du sud Kivu et ses environs ,1866 ménages ont bénéficié de bâches, couvertures, savon et de nattes ;

· A Rutshuru (nord Kivu) ,1015 ménages ont recu des semences (amarantes, boutures de patates douces, haricots, des outils et de vivres pour un mois ;

· 5associations ont bénéficié d'outils (Bunyakiri, sud Kivu) pour la préparation d'étang piscicoles ;

· 10 associations ont recu des intrants pour préparer des étangs piscicoles (Fizi, Sud Kivu) ;

· 10 associations ont bénéficié de 1140 kilos de semences d'arachides (Bunyakiri, sud Kivu) ;

· 10 associations ont recu 650 kilos d'arachides avec des outils (fizi, sud Kivu) ;

· 10 associations ont recu des outils et 17500 mètres linéaires de boutures de manioc (Bunyakiri, sud Kivu).

· 1910 déplacés ont recu des kits « bien de première nécessité ainsi que des semences et des outils afin de pouvoir relancer rapidement leurs activités agricoles quotidiennes

· 9500 personnes ont recu 300 cordes des patates douces ainsi que 30 gramme d'amarante afin de relancer leurs activités agricoles. Parallèlement, ces bénéficiaires (dont 3730 déplacés) ont recu deux distributions de vivres à un mois d'intervalle afin de les aider à atteindre la première récolte ;

· 3910 personnes ont recu des semences de haricots ;

· 3400 personnes ont recu des kits biens de première nécessité (3couvertures, 2 nattes, 1kit de friperie, 1pagne, 1 set de cuisine ,1houe,1 sceau,2,4 kg de savon).

· Suite aux troubles de février mars 2003, vue le comité provincial de la Croix-Rouge du Bas Congo ;

· 6000 personnes ont recu diverses semences (oignons, chou, amarantes, tomate) afin de relancer leurs activités agricoles et de renforcer leur productivité.

· 5associations ont reçu 300 alevins chacune afin de débuter leurs activités dans le domaine de la pisciculture (étangs piscicoles, Bunyakiri) ;

· 14.458 familles (72.290 bénéficiaires) ont recu du matériel de première nécessité (couvertures, vêtements, outils, ustensiles de cuisine, savons, sceaux, jerricans, bâches, nattes, moustiquaires.........) dans les provinces du nord et du sud Kivu ;53(*)

· 9098 familles de cultivateurs ont recu des semences, des boutures de manioc, des outils aratoires.

1.6. ASSISTANCE SANITAIRE

Le CICR poursuit ces programmes dans le centre et hôpitaux ses programmes en orthopédie, chirurgie et physiothérapie, ainsi que les activités en faveur des victimes, de violence sexuelles dans toute la république

· 15 centres de santé soutenus par le CICR dans le nord et sud Kivu ;

· 3700consultations curatives ;

· 5700 vaccinations ;

· 8 hôpitaux soutenus au nord et sud Kivu ont réalisé plus de 8400 consultations curatives externes

· 1800intervention chirurgicales ;

· 1800hospitalisations en médecine interne ;

· 44blessés de guerre ont été pris en charge ;

· 19721 consultations créatives ;

· 20043vaccinations ;

· 40516 consultations curatives externes ;

· 4000interventions chirurgicales ;

· 11.149 hospitalisations en médecine interne ;

· 1521 blessés de guerre sont curatifs ;

· 6271 consultations curatives ;

· 6629 vaccinations ;

· 9809consultations curatives ;

· 1063interventions chirurgicales ;

· 2054 hospitalisations en médecine interne ;

· 92 blessés de guerre ont été pris en charge ;

· A l'hôpital de panzi (Bukavu) 96 interventions chirurgicales ont été faites sur les patients souffrants d'ostéomyélite chronique et 921 Séances de kinésithérapie ont été effectuées.

· En 2005 ,191patients pris en charge médicalement et chirurgicalement à l'hôpital de panzi (sud Kivu) pour soigner des ostéomyélites .985 séances de kinésithérapie ont été effectuées. Le chirurgien et le physiothérapeute du CICR poursuivent la formation du personnel soignant.

· Réhabilitation du centre de santé de Matenumbi (nord Kivu) ;

· Réhabilitation de l'hôpital général de Bunyakiri

· A l'hôpital de Panzi (Bukavu) 96interventions chirurgicales ont été faites sur les patients souffrants d'ostéomyélite chronique et 921séances de kinésithérapie ont été effectuées.54(*)

· 874 femmes ont été recu et accompagnées dans 23maisons d'écoute soutenue par le CICR au nord et au sud Kivu ;

SECTION II : LA CONTRIBUTION DU CICR DANS LAPROTECTION DES ENFANTS

Dans cette section il sera question de parler des activités du CICR sur les enfants.

II.1.LE RENFORCEMENT DES ENFANTS A TRAVERS L'EDUCATION D'URGENCE

Assurer le droit à l'éducation est central dans la protection des enfants actuellement déplacés dans le nord kivu. L'accès à l'éducation gratuite en RDC est difficile pour tous les enfants, mais il est encore plus pour ceux vivant dans les zones affectées par le conflit de l'est du pays.

Alors que la situation dans le nord Kivu reste précaire, les enfants déplacés sont particulièrement vulnérables aux recrutements, au travail forcé et à d'autres abus.Les écoles constituent un environnement sur et protéger durant les situations d'urgence.Etre à l'école signifie que les enfants ne sont pas oisifs et cela limite leurs expositions et des risques dangereux. L'éducation conduit aussi les enfants dans une dynamique où ils seront capables de contribuer à la reconstruction de leur communauté dans le futur.

L'éducation est supposée être gratuite pour tous les enfants mais les frais de scolarité sont souvent requis par les enseignants qui ne sont pas payé par l'Etat. Les frais de scolarité sont un défi principal que rencontrent les enfants déplacés pour avoir accès à l'éducation, dans la mesure où leurs parents n'ont souvent pas les moyens de payer ces frais. Les enfants déplacés et les jeunes adolescents qui sont oisifs, entreprennent des activités telles que boire ou voler, ce qui les met en danger. C'est ainsi que nombreux sont ceux qui sont devenus des enfants des rues.

Bien que des réponses aient mises en oeuvre par des donateurs des agences humanitaires pour combler le manque d'accès à l'éducation, incluant la restauration des écoles dans la communauté d'accueil, cette assistance n'a pas été systématique .Le fond des Nations Unies pour l'enfance, en collaboration avec le CICR et ses partenaires locaux, travaille pour renforcer les écoles des communautés d'accueil. Les enfants et les jeunes adolescents qui ont manqué l'école pendant des années, sont ciblés par le biais de centre de rattrapage. Ce pendant, le manque de financement adéquat dans le plan humanitaire 2007, le secteur de l'éducation a recu seulement 10% du montant requis,la capacité et le soutien limites des acteurs locaux et le besoin d'une approche plus flexible et à base communautaire des organisations internationales ,restent certains obstacles majeurs pour le droit d'un enfant déplacé d'avoir accès à l'éducation.55(*)

II.1.1.UNE REPONSE STRATEGIQUE PAR LE BIAIS DE SOLUTIONS LOCALES

Il est temps pour les agences d'aide internationale de commencer à impliquer un peu plus les organisations et les communautés congolaises dans la réponse humanitaire au nord kivu. Le plan d'action humanitaire 2007 a désigné le nord Kivu comme zone prioritaire en termes d'assistance des enfants dans la communauté d'accueil. Les organisations internationales doivent s'allier aux organisations locales et les inclure dans leurs projets.56(*)

Cela améliorera non seulement la réponse humanitaire, mais constituera une étape préliminaire pour le développement futures et la stabilisation de la région.

Les acteurs locaux ont un meilleur accès aux zones rurales l plus reculées où des nombreuses personnes déplacées ont trouver refuge, et ont une meilleure connaissance de la manière dont on pourrait soutenir les communautés d'accueils qui viennent en aide aux personnes déplacées.

Malgré la précieuse connaissance du milieu local qu'elles apportent, il reste difficile pour les organisations locales d'avoir accès à des financements et ne font pas partie des réunions des clustres ou d'autres plans stratégiques pour la réponse humanitaire.

La communauté internationale reste uniquement tournée vers la routine qui veut que les besoins basiques soient couverts, tan disque les acteurs locaux, les personnes déplacées et les communautés d'accueils demandent également que les réponses humanitaires incluent des activités qui vont tenir compte des capacités et des ressources déjà existantes. Une approche par le bas flexible, plus créative est nécessaire pour la protection des enfants.57(*)

Ce pendant, quelques progrès ont été réalisés depuis la publication, en 2003, du premier rapport du CICR sur les enfants et les conflits armés en RDC, impact des conflits armés sur les enfants en République Démocratique du Congo. Des milliers d'enfants qui avaient été enrôlés dans les forces armés et groupes armés ont été démobilisés. Dans certaines régions, le monde d'enfants déplacés a considérablement diminué. Des efforts internes ont été déployés pour faire face à l'exploitation et à la violence sexuelle. Les combattants de groupes armés ont commencé à intégrer l'armée nationale unifiée.

CONCLUSION

Au terme de ce travail, nous n'avons nullement la prétention d'affirmer que nous avons épuisé le débat sur la problématique des conflits armés en Afrique en général et en République Démocratique du Congo en particulier, loin de là, au contraire, cette question reste largement ouverte au regard de la prolifération des foyers de tension à travers le continent.

Ce pendant, dans ce travail qui s'intitule « la contribution des organisations internationales humanitaires pendant la période de conflits armés en République Démocratique du Congo. Cas du CICR de 1997-2007, nous nous sommes posé ces questions fondamentales à savoir :

-Quelles ont été les interventions du CICR en République Démocratique du Congo ?

-En étant intervenu lors de différents conflits en République Démocratique du Congo, le CICR a-t-il atteint son objectif principal ?

A partir de ces interventions, il s'est avéré que les réponses partielles apportées dans notre hypothèse,dans le cadre du conflit congolais ,le CICR a eu à secourir les familles victimes de séparation de la guerre d'agression en faisant entre autre :

-la recherche des familles des enfants non accompagnés ;

-les rétablissements des liens familiaux ;

-la protection des enfants ;

-la protection des déplacés.

Ce pendant, resterons que la communauté internationale est intervenue dans le règlement du conflit congolais à travers des organisations à caractère humanitaire pour le rétablissement de liens familiaux, aux actions sanitaires et à l'éducation des enfants.

On ne pourrait pas entreprendre cette étude sans nous en appuyer sur un support méthodologique. Ainsi nous avons recouru à la méthode historique et nous avons utilisé la technique documentaire pour la récolte des données.

Notre sujet a une délimitation spatiale le Congo dans la mesure où on a mis notre attention sur ce qui se passe dans notre pays.

Nous avons parlé de la période allant de 1997-2007.

Le premier chapitre porte sur les considérations générales, le deuxième chapitre parle du droit international humanitaire de la Croix-Rouge et le troisième chapitre porte sur la contribution du comité international de la Croix-Rouge en République Démocratique du Congo.

BIBLIOGRAPHIE

I.DOCUMENT ET TEXTES LEGAUX

-4conventions de Genève de 1949

-2 protocoles additionnels de 1977

II.OUVRAGES

-ANDERSON, what de with Ben Laden and al-qaida terrorist, Ed Mimesis, Suisse, 2005.

-GEORGES AB, wars of mat liberal in the Geneva tend protocols, éd.mimesis, 2005

-Jean François FLAUSS,  les nouvelles frontières du droit international humanitaire, éd.Mimesis.Suisse, 2005.

-Martin Monguala, une attention soutenue du CICR, ed.CICR, 2003.

-Mungala, la conscience politique et la renaissance de la République Démocratique du Congo, éd.l'harmathan, Paris, 2000.

-Ntumba- Luaba, le système africain et des peuples, éd l'harmattan, 2005.

-PACTET, j, le droit international humanitaire, la dimension internationale du droit de l'homme, éd Suisse monde.

-PIERRE B, ce qu'une organisation internationale, éd de septembre, 2003

-Poissier, souvenir de solférino, Paris, éd d'annot, 1982.

-SCHENKER, l'ABC du droit international humanitaire, éd suisse monde ,2005.

III.ARTICLES

-Dépliant CICR, découvrez le CICR

-Dépliant CICR, la clé de l'actualité, le droit international humanitaire

IV.COURS (syllabus)

-DUIR KATOND, Relations internationales, notes de cours inédit, G1.R.I, UPN, 2004-2005.

-TSHISUNGU LUBAMBU, histoire politique et administratives du Congo, notes de cours inédit G1R.I, UPN, 2004-2005.

V.TFC, MEMOIRE

-l'apport du CICR pendant la transition en RDC, 2003-2007

VI.Sites Internet (netographie ou webographie)

-WWW.CICR.ORG

-WWW.GOOGLE.ORG

 

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE i

DEDICACE ii

REMERCIEMENTS iii

LISTE DES ABREVIATIONS iv

INTRODUCTION GENERALE - 1 -

1. Présentation du sujet - 1 -

2. Problématique - 3 -

3. Hypothèse - 4 -

4 .Méthodes et techniques - 4 -

5 .Choix et Interet du sujet - 5 -

6 .Délimitation du Sujet - 6 -

7. Plan Sommaire - 6 -

CHAPITRE I : NOTIONS PRELIMINAIRES - 7 -

Section1 : Approche conceptuelles - 7 -

Section II : PRESENTATION DU COMITE INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO - 8 -

II.1.PRESENTATION DU CICR - 8 -

II.1.1.origine - 8 -

II.1.2.STATUT JURIDIQUE - 9 -

II.1.3.ORGANISATION - 10 -

II.1.4.PRINCIPES - 11 -

II.1.5.MISSION - 13 -

II.2.PRESENTATION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO - 13 -

II.2.1.DONNEES GEOGRAPHIQUES - 13 -

II.2.1.Végétation - 14 -

II.2.13.Réligion - 15 -

II.2.2.Données Economiques - 15 -

II.2.3.Données Politiques - 16 -

LE DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE ET LE COMITE INTERNATIONAL DE LA CROIX ROUGE - 19 -

Section I : LES AVANCEES DES CONVENTIONS DE GENEVE DE 1949 - 19 -

1.1. LES LACUNES ET LES FAIBLESSES DES CONVENTIONS DE 1949 - 20 -

Section II : Les protocoles de 1977 et les nouveaux types de conflit - 22 -

SECTION III : LA NOUVELLE GENERATION DE NOUVEAU TYPE DE CONFLITS - 25 -

CHAPITRE III. - 30 -

Section : la contribution du CICR vis-à-vis de la population civile en générale - 30 -

1.1. ASSISTANCE ET PROTECTION DES FAMILLES DISPERSEES - 30 -

1.2 LE RETABLISSEMENT DES LIENS FAMILIAUX DES FAMILLES DISPERSEES. - 36 -

1.3. LA CONTRIBUTION DU CICR EN FAVEUR DES REFUGIES ET DEPLACES. - 38 -

1.3.1. APPROCHE OPERATIONNELLE DU CICR - 40 -

1.4. FACILITER L'ACCES A L'EAU POTABLE - 43 -

1.5. ASSISTANCE D'URGENCE EN BIENS DE PREMIERE NECESSITE ET SOUTIEN A LA PROTECTION - 46 -

1.6. ASSISTANCE SANITAIRE - 48 -

SECTION II : LA CONTRIBUTION DU CICR DANS LAPROTECTION DES ENFANTS - 49 -

II.1.LE RENFORCEMENT DES ENFANTS A TRAVERS L'EDUCATION D'URGENCE - 49 -

II.1.1.UNE REPONSE STRATEGIQUE PAR LE BIAIS DE SOLUTIONS LOCALES - 50 -

CONCLUSION - 52 -

BIBLIOGRAPHIE - 54 -

Table des matières..................................................................... -56-

utant

titude

* 1 Dépliant CICR, la clé de l'actualité, le droit international humanitaire, 2000, P.1

* 2 CICR, op-cit.P.4

* 3 Idem, P.10

* 4 Ibidem, P.14

* 5 CICR, P.18

* 6 Idem, P.18

* 7 CICR, Découvrez le CICR, édition CICR, 2002, P.2

* 8 REZSOHAZY cité par le prof SHOMBA, K, cours de méthode de recherche scientifique, PUK, Kinshasa, 2002, P.14

* 9 PINTO et GRAWITZ, Méthode en sciences sociales, éd. Dalloz, Paris 1997, P.20

* 10 ISANGO ; cours de recherche en sciences sociales, G3 SPA, FSSAP, UNILU, 1996, inédit

* 11 MONONI, cours de méthode de recherche en sciences sociales, G1 Droit, UNIKIN ,1995-1996, inédit

* 12 Le petit la rousse illustré, 2003, P.916

* 13DIUR KATOND, cous de Relations Internationales, G1RI, UPN 2004-2005

* 14 PACTET, le droit int humanitaire, la dimension internationale du droit de l'homme, éd Suisse monde, 2001, P.97

* 15 SCHENKER C, ABC du droit international humanitaire , éd Suisse monde , Département des Affaires étrangères , SD, Genève, 2005 , P.29

* 16 NTUMBA LUABA, le système africain et des peuples, PUK, kin, 1997, P.87

* 17 Le petit la rousse op-cit, P. 1002

* 18 LE CICR, les couloirs humanitaires du CICR, Genève, 1982, P.98

* 19 Henry Dunant cité par Poisiers, souvenir de Solferino, paris, 1982, P.5

* 20 Poissier, op-cit, P.11

* 21Poissier, op-cit, P.15

* 21 Poissier, op-cit, P.17

* 22 Idem, P.21

* 23 Tshisungu L, Histoire politique et administrative du Congo, G1 RI, inédit, 2004-2005, P.9

* 24 Tshisungu.L , op-cit , P.7

* 25 Idem, P.22

* 26 Mungala, A, la conscience politique et la renaissance de la R.D.C, éd cerdaf, Kinshasa, 2005, P.29

* 27 Mungala, op-cit , P.32

* 28 Jean François Flauss, les nouvelles frontières du droit international humanitaire, éd Mimesis, 2005, P17

* 29 Jean François Flauss, op-cit, P.19

* 30 Ibidem, P.21

* 31 Idem, P.27

* 32 Georges AB,  WARS OF MAT libéral in the Genève tend protocoles, Académie de droit international, recueil des cours, vol 165, 1979, iv P.355

* 33 CIJ, recueil, P.17ou paragraphe.218, P.103

* 34 Georges AB-SAAB the proper role of international low in combat (2002), vol , n° 1, P.305

* 35 ABI-SAAB/ABI-SAABR les crimes de guerre in ASCENSIO H, DE CAUX éd pellet, paris, 2000, P.265

* 36 ABI-SAAB Op-cit, P.267

* 37ANDERSON what do with Ben laden and al-Qaida terrorist? qualifying defense of military commissions an united states policy, 2002, p.591

* 38ANTOINE TWAMBA, le CICR à l'est de la République Démocratique du Congo, P.10

* 39 Bulletin régional du CICR, le CICR en action en RDC, fait et chiffre, P.2

* 40 Bulletin régional du CICR en action en RDC, fait et chiffre, P.2

* 41 Idem, P.3

* 42 Bulletin régional du CICR, op-cit, P.6

* 43 Bulletin régional du CICR, en action fait et chiffre, mars 2003, P.5

* 44 Idem, P.7

* 45Bulletin régional du CICR op-cit p.9

* 46 WWW.CICR.Org

* 47PIERRE B op-cit, P.11

* 48 MARTIN MUNGUALA, une attention soutenue du CICR, in Unicef, 2003, P.95

* 49 MARTIN MUNGUALA op-cit ,P.17

* 50 Idem

* 51 Bulletin régional CICR, P.12, 2002

* 52 Bulletin régional, op-cit, P .17, 2002

* 53 Bulletin régional, Ibidem, P.19

* 54 L e CICR en action, P9.2002

* 55CICR op-cit p.21

* 56 Pierre B, qu'est ce qu'une organisation internationale, éd de septembre paris, 2003, p.5

* 57 PIERRE. B, op-cit, P.9






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