Approche d'analyse sur la gestion de la communauté des fermiers de Bankana (COFEBA) par le projet d'implantation des fermiers de Kinshasa (PIFK) 1986-1990( Télécharger le fichier original )par Aubain Lusundji Biasala Académie des sciences de développement Kinshasa - Licence en économie appliquée 2002 |
III.3.3. Analyse sur l'impulsion des ressources humainesL'impulsion des ressources humaines reste un des facteurs déterminants pour la réussite d'un projet ; car un travail sans attrait est voué à l'échec. Le service de formation, encadrement et vulgarisation se trouve certes confronté à de grandes difficultés qui sont d'ordre humain, technique et parfois financier. Dans un rapport d'évaluation, Monsieur NKOBA((*)1) écrit : « certaines contraintes auxquelles se bute l'activité du service de vulgarisation : - rupture de stock de gas-oil ; - difficultés de communication ; - surutiilisation des engins (superficie labourée par tracteur et par campagne) ; - surutilisation du potentiel humain (plus ou moins 13 heures de travail par jour). Les activités d'encadrement entreprises par le Projet devraient être de nature continuelle, c'est-à-dire que les fermiers doivent être capables de persévérer même après le départ du Projet. En ce qui concerne les soins de santé et les écoles, Monsieur BILONGO((*)1) constate : « les soins de santé (nous devons établir les preuves de filiation, de scolarité et de mariage des bénéficiaires conformément à la loi), la comptabilité des écoles devrait être déparée de celle de la COFEBA ». Le fermier travaille non seulement pour lui-même, mais également pour sa postérité car il constitue un actif remplaçable. Le PIFK devrait surtout s'efforcer de reconvertir la mentalité de certains fermiers qui ne distinguent pas encore très bien l'agriculture traditionnelle à faible rendement de celle moderne à haut rendement génératrice de revenus. * (1) Mr NKOBA, loc.cit, pp. 2,3 * (1) Mr BILONGO, loc.cit, p.2 |
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