Liste des Tableaux
Tableau A.- Distribution annuelle de la Température 18
Tableau B.-Distribution de la Population des Verrettes par
Section 20
Tableau C.- Classification de K suivant Ortiz Villanueva. 26
Tableau D.- Estimation de débit dans les canaux
(méthode de flotteur) 31
Tableau E.-Mode de faire valoir 33
Tableau F.-Compte d'exploitation des cultures 34
Tableau G.- le calendrier cultural 35
Tableau.-H Maladies des animaux 37
Tableau I.- Le prix moyen des Animaux dans la section 38
Tableau J.-Présentation des problèmes des ouvrages
et solutions proposées 43
Tableau K. - Rôle des différentes structures 48
Liste des sigles et abréviations
ADP5V : Association de Développement des
paysans de la Cinquième
section des Verrettes
AG : Assemblée Général
AI : Association d'Irrigants
AIS : Association d'Irrigants de Savonnette
BAC : Bureau Agricole Communale
CASEC : Conseil Administratif de la Section
Communale
CDA : Comité Directeur de
L'Association
CEe : Conductivité Electrique de l'eau
CEs : Conductivité Electrique du Sol
CIB.-I : Comité d'Irrigants Bloc I
CIB.-II : Comité d'Irrigants Bloc II
CIB.-III : Comité d'Irrigants Bloc III
CIB.-IV : Comité d'Irrigants Bloc IV
CIB.-V : Comité d'Irrigants Bloc V
CSC : Comité de Surveillance ou de
Contrôle
DDA : Direction Départementale
Agricole
DDAA : Direction Départementale Agricole
de l'Artibonite
DGNR : Département du Génie
Rural
FAMV : Faculté d'Agronomie et de
Médecine Vétérinaire
Gdes/ha/an : Gourdes par hectare et par an
GPS : Global Positionning System
GSE : Gestion Sociale de l'eau
IICA : Institut Interaméricain de
Coopération Agricole
l/s : Litre par seconde
M.O : Matière Organique
m3/s : Mètre cube par
seconde
MARNDR : Ministère de l'Agriculture des
Ressources Naturelles et du
Développement Rural
ODVA : Organisme de Développement de la
Vallée de l'Artibonite
ONG : Organisation non Gouvernementale
pHe : pH de l'eau
pHs : pH du Sol
PI : Périmètre d'Irrigation
PPI : Projet de Petit Périmètre
Irrigué
SI : Système d'Irrigation
TGI : Transfert de gestion de l'irrigation
xii
Liste des Annexes
Annexe 1.- Croquis du réseau
d'irrigation
Annexe 2.- Résultats des tests
effectués
Annexe 3.- Coüts d'interventions ou
d'investissements
annexe 4.- Coûts de fonctionnement et
d'entretient
Annexe 5.- Les photos de certaines portions du
système
I.-Introduction
1.1.-Généralités
L'agriculture irriguée s'est imposée tant en
Haïti, comme à l'étranger, comme une composante de
l'économie. Environ 20% de terres cultivées, soit deux cent
trente cinq millions (235.000.000) d'hectares sont actuellement sous irrigation
et fournissent près de cinquante pourcent (50%) de la production
mondiale. Le secteur agricole joue un rôle central dans la
sécurité alimentaire des familles, de telle manière qu'un
bon nombre d'entre elles dépendent de ce secteur pour répondre
à leurs besoins domestiques. Il est important de noter que ce secteur,
aide à réduire dans une certaine mesure le taux de chômage
dans de nombreux pays du monde. D'après le Bureau Palestinien des
Statistiques (PCBS), en 2004 ; le taux de chômage a atteint 24.5% dans
les zones rurales alors qu'il varie entre 25.5% et 32.7% dans les villes et les
camps de réfugiés respectivement.
Cette agriculture irriguée comme son nom l'indique
nécessite l'utilisation d'une ressource qui à présent
représente un véritable facteur limitant pour ce secteur, qui est
sur le point de disparaître.
Déjà les ressources en eau constituent un frein
au développement de nombreux pays du monde. En effet ; les
rivières ont un débit capricieux, le déboisement intensif
des montagnes, les pratiques de l'Agriculture non conversationniste, le non
respect de la vocation des sols et le ravinement des pentes par l'implantation
des constructions anarchiques ont porté un coût mortel à la
régulation des eaux de surface. Le tout a provoqué une
perturbation au niveau du cycle de l'eau en facilitant le ruissellement au
détriment de l'infiltration. En effet ; le réservoir souterrain
alimenté par l'infiltration efficace en saison pluvieuse ne peut pas
remplir ses fonctions correctement et les systèmes d'irrigations
établis subissent des conséquences en période
d'étiage. Le débit des canaux devient insuffisant en cette
période pour assurer l'arrosage des cultures. Or, certains
paramètres comme, la croissance démographique, l'urbanisation et
le
développement de l'industrie dont la demande en eau est
très importante continuent d'évoluer.
Dans le monde entier, on ne prélève que huit
pourcent (8%) environ de l'eau disponible dans les fleuves et les
aquifères, mais cela correspond à plus de la moitié de
l'eau économiquement et techniquement accessible. (FAO, AQUASTAT)
En Haïti, Près de cent quatre vingt (180)
systèmes d'irrigation ont été recensés. Ces
systèmes s'établissent sur une superficie d'environ soixante
quinze mille (75.000) hectares, ce qui représente près de 50
à 60% du potentiel national en matière de terres irrigables par
gravité estimé à cent cinquante mille (150.000) hectares.
(Léon LAURORE, 2000)
Entre temps, l'État Haïtien faute de moyen se sent
incapable de continuer à assurer la gestion des périmètres
irrigués. De plus au cours de ses expériences à assurer la
gestion des périmètres, il est quasiment toujours
déficitaire et déficient ; alors qu'il y a une certaine
maintenance ou une certaine viabilité plus ou moins acceptable au niveau
des périmètres privées, le MARNDR a envisagé de
transférer la gestion des périmètres irriguées aux
associations d'irrigants ou groupement d'usagers afin d'en assurer la prise en
charges.
L'autogestion représente de nos jours l'un des
indicateurs les plus éloquents de la nouvelle orientation de la
politique du développement Agricole.
Aussi, a-t-on procédé à une
évaluation du système d'irrigation de Savonnette en vue de
trouver des alternatives réelles et faisables pour une
amélioration de la performance du système.
1.2.-Problématiques
En Haïti, les systèmes d'irrigation confrontent
généralement de nombreux problèmes (Les canaux sont en
mauvais états, il y a conflits entre les usagers, en d'autres termes
l'aspect organisationnel est quasiment inexistant). Ces derniers conduisent le
plus souvent à des dysfonctionnements empêchant ainsi à ces
systèmes irrigués d'apporter à l'économie du pays
la quantité de richesse souhaitée. Aussi, le système
d'irrigation de
Savonnette n'est-il pas exempt de tous ces problèmes dont
font face nos Système d'irrigations.
Construit en 2006, avec l'aide d'ADP5V et le financement de la
CARITAS des Gonaïves, le Système d'irrigation de Savonnette est
confronté déjà à des problèmes de
dysfonctionnement d'origines divers. Ce système est alimenté par
un barrage érigé sur la rivière de savonnette qui commence
déjà à se dégrader. Sur les cent cinquante hectares
(150) irrigable à partir de ce système, seulement quatre vingt
(80) hectares de terres sont irrigués (Mont-Fleury P. et SAINT-GILLES
E., Août 2007).
Ce système a été construit dans le but de
favoriser les conditions socio-économiques des gens de cette
localité, pourtant il génère beaucoup de problèmes
au sein de la communauté.
En effet ; la pratique de l'agriculture irriguée
réclame l'utilisation des structures adéquates et une bonne
gestion de ces derniers. En plus de ces structures, la gestion de l'eau et la
mise en valeur d'un système d'irrigation doivent être
opérées en concertation avec les irrigants de manière
à éviter toutes les causes de dysfonctionnement qui pourraient
être dues par ces derniers. Ce qui n'a pas été fait au
niveau de ce périmètre.
La gestion inadéquate de l'eau du système, engendre
des conflits entre les usagers qui se disputent entre eux.
L'eau d'irrigation n'est pas utilisées avec efficience
du fait que le débit rentrant dans le canal principal est
généralement capté en amont du périmètre et
ceci dans les pentes raides d'environ 100% provoquant ainsi l'érosion
des terres pendant que les parcelles de fin de réseau souffrent toujours
des problèmes d'insuffisance d'eau. En effet; les canaux secondaires et
tertiaires ne sont pas équipés de vannes de distribution ce qui
compromet le plus souvent la régularité des irrigations.
A tous ce qui précède, s'ajoute la construction
du canal principal qui s'arrête en chemin, tous les canaux secondaires et
tertiaires sont en terre ; ce qui augmente les pertes par infiltration et par
percolation profonde.
Ainsi donc, si l'on veut améliorer certainement les
conditions socio-économiques des gens de la localité, des
alternatives réelles et faisables seront nécessaires.
1.3.-Objectifs 1.3.1.-Objectif
Général
L'objectif général de cette étude est
d'améliorer les rendements au niveau des parcelles irriguées
à Savonnette par une meilleure gestion de l'eau au niveau du
système.
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