Conclusion
Ce troisième chapitre de notre mémoire a
porté sur la logique cognitiviste. Pour ce, nous avons commencé
par scruter les notions de cognitivisme et des sciences cognitives. Ensuite,
nous avons concrètement traité de la logique cognitiviste dans
ses deux dimensions.
Ainsi, au terme de cette investigation et en dépit
de nos efforts les plus sincères, fort est de constater que notre
logique souffre d'une insuffisance, celle relative à son
caractère internationaliste.
En effet, la logique cognitiviste, telle que nous l'avions
présentée, au delà de son aspect démonstratif,
étudie, certes, l'agentivité, c'est-à-dire elle
rationalise les raisons d'agir d'un agent.
Cependant, tout se passe comme-ci le sujet agissant est
isolé et désincarnée du monde. Du coup, il
s'établit une relation sujet-objet entre l'agent et la communauté
illimitée des agents possibles.
Il faudrait donc à la logique cognitiviste une
troisième dimension, la dimension interagentive qui aurait pour
tâche,d'une part, de dégager la structure logique des dialogues
intelligents possibles (aussi bien entre agents humains que logiciels) et,
d'autre part, de présenter le schéma logique du processus des
actions concertée entre agents afin d'établir une relation
sujet-cosujet entre les différents acteurs engagés dans une
interaction.
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