TABLE DES MATIERES
I- INTRODUCTION 1
1.1. Justification du choix du sujet : 3
1.1.1-. Intérêt Personnel 3
1.1.2- Intérêt Social 3
1.1.3- Intérêt professionnel 3
1.1.4- Intérêt académique et scientifique
4
1.2. Problématique : 4
1.3. Objectif global : 7
1.4. Objectifs spécifiques : 7
1.5. Hypothèses : 7
1.6. Revue de la littérature 8
1.7. Clarification et définition des termes et
concepts utilisés 10
1.8. Le Programme de Renforcement de la Famille (PRF) :
Qu'est-ce que c'est ? 13
II- MATERIELS ET METHODES 16
2.1- La pré-enquête : 16
2.2- La population cible : 17
2.3- La technique de l'échantillonnage :
17
2.4- La technique du questionnaire : 18
2.4.1- L'administration du questionnaire : 19
2.4.2- Mode d'administration du questionnaire : 19
2.5- La technique de l'observation directe :
19
2.6- La technique de l'interview et d'entretien :
19
2.7- Mode de présentation des données :
20
III- RESULTATS : 21
3.1- Données sur les caractéristiques
socio-démographiques : 21
3.2- Données sur la perception et connaissance du
village d'enfants SOS et le PRF : 24
3.3- Contribution à la prise en charge des enfants
: 27
IV- DISCUSSIONS : 37
4.1- La perception et connaissance du village d'enfants
SOS et le PRF : 37
4.2- Degré de participation des familles au
programme de renforcement de la famille : 39
4.3- Participation et accession à l'autonomie
vis-à-vis du PRF : 40
4.4- Approches méthodologiques du Programme de
Renforcement de la Famille : 40
4.5- Limites et contraintes de l'approche participation
du Programme de Renforcement de la
Famille : 42
4.5.1-Les faiblesses méthodologiques : 42
4.5.2-Les faiblesses liées au coût : 43
4.5.3- Obstacles liés aux bénéficiaires :
43
V- LES SUGGESTIONS : 45
5.1- A l'endroit des structures d'intervention et des
partenaires en général 45
5.2-. A l'endroit du Programme de Renforcement de la
famille : 45
5.3. A l'endroit des familles
bénéficiaires du PRF : 46
VI- LES LIMITES DE NOTRE RECHERCHE :
47
VII- CONCLUSION : 48
BIBLIOGRAPHIE 49
ANNEXES 54
I- INTRODUCTION
En vue de réduire la pauvreté et d'assurer le
bien-être de leurs populations, les peuples africains, après les
indépendances des années 60, se sont engagés ouvertement
dans la bataille du développement politique, économique, sociale
et culturelle avec l'appui non négligé des occidentaux.
Cependant, on constate que les nombreux projets de
développement initiés depuis plus de quarante ans n'ont pas
donné les résultats escomptés. Des évaluations
récentes comme celles du Comité d'Aide au Développement
(CAD), de l'Organisation de Coopération et de Développement
Economique (OCDE) à la fin des années 80 indiquaient qu'une part
importante des projets de développement aboutissait à des
résultats médiocres (CE, 2001).
La Banque Mondiale ajoutait que la moitié des projets
de développement rural qu'elle a financés en Afrique, se sont
soldés par un échec pur et simple : «En effet, ZANA (2003)
affirme que les projets réalisés sans les personnes
concernées sont perçus comme des vaches à lait des
bailleurs de fond justes bonnes à la traite ».
Selon la socio-économiste Wilhemina Quaye, les
tentatives d'introduction de la biotechnologie en Afrique doivent prendre en
compte les besoins et les valeurs des populations locales.
Pour l'auteur, divers facteurs expliquent l'échec des
projets ; au nombre de ces facteurs, on peut citer la non-appropriation du
projet, la? réticence face à la transparence,
l'absence de planification de la gestion des changements, l'absence d'un agent
de changement, le manque d'engagement des employés, la mauvaise
communication des besoins, et aussi l'élaboration des stratégies
de développement introduites par des spécialistes qui ne se sont
pas nécessairement informés des aspirations profondes des milieux
d'intervention.
Pour ce qui est de la non-participation des populations
locales, des raisons ont été avancées parmi lesquelles il
y a, d'une part, la méconnaissance des réalités
socioculturelles et économiques, la non prise en compte des besoins
exprimés par les bénéficiaires et d'autre part, la non
motivation de ces communautés locales dans les actions de leur propre
développement, la non appropriation des microréalisations par les
populations.
Cette situation conduira un grand nombre d'organisations et
institutions internationales même les plus conservatrices comme la Banque
Mondiale et le Fonds Monétaire International, qui se tenait à
l'écart des discussions avec les Etats et les Organisations Non
Gouvernementales (ONG) locales, à faire maintenant marche
arrière.
Elles ont compris qu'aucune initiative en faveur des populations
ne pourra donner des résultats satisfaisants sans la participation
effective des bénéficiaires.
Aussi vont-elles coopérer avec ces ONG et autres
associations dans la lutte pour la réduction de la pauvreté.
C'est ainsi que la participation des populations locales aux
projets de développement fait de plus en plus l'objet de recommandations
des séminaires, des colloques, et célébrées dans
des discours officiels des politiques.
A partir de ce moment naîtront, plusieurs types de
développement dits << participatif >>, <<
auto-promotion >> ou encore << développement local >>
qui confèrent aux populations bénéficiaires la
responsabilité de réaliser des changements qu'elles
désirent à partir des réalités qu'elles vivent.
L'idée de développement participatif
représente une force essentielle pour animer la croissance nationale. Ce
modèle participatif du développement se doit de conférer
une image de respectabilité aux populations locales qui sont tenues de
contribuer réellement à la conception, à
l'exécution et à l'évaluation des projets de
développement.
Dans leur ouvrage << La participation populaire au
développement en Afrique noire >>, IPDKathala, Paris, 1984,
Mondjanagni et al ont présenté plusieurs expériences de la
participation des communautés aux actions de développement en
Afrique, dans les pays francophones et les pays anglophones. Les auteurs y
démontrent l'engagement actif de diverses communautés dans la
résolution de leurs problèmes de développement, ainsi que
les obstacles multiformes qui handicapent la participation populaire et
communautaire. Les différents << succès-stories >> en
matière de participation communautaire couvrent tous les secteurs :
promotion rurale et paysanne, santé, éducation, etc.
Ce livre confirme la thèse selon laquelle seule la
participation des populations locales est le gage de tout développement
auto entretenu. Les communautés ne doivent pas attendre forcement les
solutions venues d'ailleurs avant d'agir.
SOS Village d'Enfants a compris la leçon en travaillant
conjointement avec les individus, les groupes, les organisations et les
institutions, partout où cela contribue à la réalisation
des objectifs de son programme.
A travers la coopération avec les autorités
gouvernementales, la communauté et d'autres organes de tutelle, SOS
Village d'Enfants les encourage et les soutient à satisfaire leurs
engagements envers les enfants et leurs familles. Et c'est d'ailleurs ce qui
justifie le choix de notre thème de recherche qui s'intitule : «
Degré de participation des Communautés Locales aux
projets SOS Villages d'Enfants Togo : Cas du Programme de Renforcement de la
Famille du Village d'Enfants SOS Lomé ».
1.1. Justification du choix du sujet :
L'intérêt que notre sujet de recherche suscite en
nous est important et se situe à quatre niveaux : intérêts
personnel, social, professionnel puis académique et scientifique
1.1.1-. Intérêt Personnel
D'abord au plan personnel, nous sommes
émerveillés par le travail que les organisations non
gouvernementales font dans le domaine du développement des
communautés locales. Notre curiosité intellectuelle nous a aussi
poussé à nous interroger sur l'impact de la participation de ces
populations locales sur leur développement économique et
social.
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