EPIGRAPHE
Monsieur le menuisier, c'est l'insensé qui brûle
les copeaux sans avoir vérifié si l'on peut les utiliser pour
autre chose ; et si on le brûle sans une vérification
minutieuse on risque d'incendier l'atelier
DEDICACE
A notre sponsor SEUNG YANG
A la famille SIVUNDAVEKO NDOMEKO
A la famille KASEREKA MUTHAVALY
A la famille KASEREKA MUHASA
A la famille KAMBALE SYLUVALWA
A vous mes frères et soeurs, ami(e) s et
connaissances
Je dédie ce travail
MUHINDO SIVUNDAVEKO VANY
REMERCIEMENTS
A l'issu de ce travail de longue haleine, fruit d'un dur
labeur qui couronne le premier cycle universitaire, nous adressons nos
sentiments de gratitude.
Au très haut, le Dieu tout puissant, le richissime en
bonté et en charité pour tous ses bienfait dont nous avons
été bénéficiaires ;
Au CT KASEREKA MBAHWEKA, directeur du présent travail
qui, malgré ses multiples charges académiques a encouragé
et dirigé notre étude tout en consolidant nos acquis
intellectuels et didactiques et en supportant nos caprices.
A notre feu père KAMBALE NDOMEKO Jean et à
notre mère TSOMA YALALA qui nous ont conseillé sans se lasser et
indiqué la voie de l'école. A notre sponsor SEUNG YANG qui nous
a offert une bourse d'étude, que le bon Dieu vous comble de ses riches
bénédictions
A vous mes oncles : KATEMBO TSOMA, HERMAN TSOMA, TATASI
TSOMA
A vous mes soeurs : M MATSINDE, Naomi MALEGEKANIA,
Jeanne BYALEGEKANIA, MILKA, GENESE, pour vos conseils et vos soutiens.
A vous mes ami(e) s : PERCISE, NURA, VANGI. S, ROMAINE,
MEDIANE, ACQUILAS, B. MANENO, BINZANZA, K. KANYWA, MAGHESE.R
A vous mes compagnons de lutte : KAMBALE KAMAVU, MUHINDO
SIBAMWENDA, KAVIRA KATEKERE ,MBUSA MBASA ,OSEE MBAKWIRAVYO, MABULI
Nous remercions grandement ceux qui, de près ou de
loin, nous ont tenu mains fortes à travers les prières, les
différentes contributions, qu'ils trouvent à travers ces mots
l'expression de notre gratitude.
Muhindo Sivundaveko Vany
LISTE D'ABREVIATION
RDC : République Démocratique du Congo
PMA: Pays Moins Avancé
B.I.T : Bureau International du Travail
ACMACO : l'Association Club Mohamed Ali De La Culture
Ouvrier
PREALC: Programme Régional d'Emploi pour
l'Amérique latine et le Caraïbes
O.I.T : Organisation Internationale Du Travail
TABLES DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
LISTE D'ABREVIATION
IV
TABLES DES MATIERES
V
INTRODUCTION GENERALE
1
0.1 PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESES
3
0.6. DELIMITATION DU SUJET
5
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE
6
I 1 LE SECTEUR FORMEL
6
I.1.1 Définition
6
I 1.2 Caractéristique de l'entreprise du
secteur formel
6
I 1.3 Typologie des entreprises du secteur
informel
7
I.2. ECONOMIE
7
I.4 LE SECTEUR INFORMEL
9
I.4.1 L'origine du secteur
informel
9
I.4.2 Travail informel.
10
I.5 EMPLOI
12
I.5 .1 La demande de l'emploi
12
I.5.2 L'offre D'emploi
12
I.6 LE MARCHE
13
I.6.1 Le marché à plein emploi
13
I.6.2 Le marché à sous emploi
13
I.7 LE CHOMAGE
14
I.7.1 DEFINITION
14
I.7.2 Typologie du chômage
15
CHAPITRE DEUXIEME :
16
PRESENTATION DU MILIEU D'INVESTIGATION ET
CADRE METHODOLOGIQUE
16
II.1 PRESENTATION DU MILIEU:
16
LA VILLE DE BUTEMBO
16
II.1.1. Situation géographique
16
II.1.3. SITUATION ECONOMIQUE
17
A) L'agriculture
17
b) Le commerce en
ville de Butembo
18
c) DU TROC AUX ACTIVITES COMMERCIALES
MONDERNES EN VILLE DE BUTEMBO
19
II .2 CADRE METHODOLOGIQUE
20
II.2.1 POPULATION D'ETUDE
20
II.2.2 L'ECHANTILLONNAGE
20
II.3 METHODES ET TECHNIQUE
23
CHAPITRE IV PRESENTATION ET INTERPRETATION DE
DONNEES
25
CONCLUSION ET DISCUTION DES RESULTATS
34
BIBLIOGRAPHIE
37
INTRODUCTION GENERALE
0.1
PROBLEMATIQUE
Les pays du tiers monde
connaissent le problème de développement économique,
social, politique par manque d'un cadre incitatif au développement d'une
politique adéquate de développement.
Ainsi la République
Démocratique du Congo est une économie de rente par excellence
puisque elle dispose d'un grand potentiel en terme des ressources
minières, forestières d'hydrocarbure....La relance de la
croissance économique ne se base plus sur les secteurs formels dans le
pays mais il se réalise dans le secteur informel
Depuis longtemps nombreux auteurs
ont mis en évidence la notion du secteur informel et le juge nocif pour
les entreprises modernes, et préfèrent que l'Etat réprime
et réorganise les différents secteurs de l'économie
congolaise1(*).Malgré la
diversité d'opinions, le secteur non structuré joue le
rôle moteur et poumon de la relance économique dans ce pays.
IBRAHIMU DIOUF dans les poids du
secteur informel au Sénégal par exemple, montre que celui-ci est
très actifs et que ce dynamisme ne fait pas l'ombre pour les entreprises
légales et ils sont tantôt partenaires car les industries
légales ont besoin de relais pour redistribuer leurs marchandises. Or le
secteur informel dispose d'un réseau national de distribution.2(*)
Depuis deux décennies le
débat courant chez les économistes se base à la
réalité quotidienne de l'envahissement du secteur formel par le
secteur non structuré, il s'agit d'un secteur énorme englobant
des millions de travailleurs et qui est en croissance.
En outre, c'est un domaine largement négligé par
les syndicats et aussi la plupart du temps par les gouvernements. Ces millions
des travailleurs, sont des marginaux et des exclus de la société
de travail or si nous avons le souci dans le contexte de la globalisation, de
changer les rapports de forces au niveau mondial et surtout en RDC c'est
à dire les rendre plus favorables au mouvement ouvrier de
récupérer le terrain perdu, l'organisation de ce dernier doit
être une de nos priorités.
En effet la décennie 80 marque le début de la
crise économique et la mise du continent africain sous administration du
Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale. Implicite dans
les années 70, le secteur informel a pris de l'ampleur au point de
concurrencer, à son avantage, le secteur formel. La divisibilité
des produits et leur demande évolutive en raison de la faiblesse du
pouvoir d'achat est un facteur qui renforce un couple vendeur- acheteur. Cette
relation au delà de sa fonction économique favorise une
convivialité absente dans le secteur informel où les prix ne
donnent pas lieu à des négociations. La baisse sans cesse
croissante du pouvoir d'achat de salariés exerçant dans le
secteur moderne incite les ménages à rechercher des revenus
complémentaires dans le secteur informel pour joindre les deux bouts du
mois.
Rappelons que le PIB du Congo Belge
était au même niveau que celui du Canada en 1958 mais par la suite
nous avons emprunté deux itinéraires contrastes. Tandis que le
Canada s'est fort développé et se range aujourd'hui parmi les
sept grandes puissances du monde économique, la RDC se trouve
actuellement parmi le PMA3(*).
L'économie de la
République Démocratique du Congo est aujourd'hui bien plus pauvre
qu'elle ne l'était à l'indépendance. La
désorganisation de l'offre et l'érosion presque continue de la
demande l'ont entraînée depuis les années 70 dans une
spirale négative, provoquant la désorganisation des secteurs
entiers, voire leur « criminalisation », jusqu'à ce
que le pays s'installe dans une économie de guerre à la fin des
années 90.En
1990, selon un Rapport de la
conférence
nationale souveraine, le secteur informel représentait près
de 60% des activités économiques. Douze ans après, il est
évident que ce pourcentage représente plus de 80% des
activités4(*).
Selon les statistiques du BIT la
population oeuvrant dans l'économie informelle est estimée
à 19871347 personnes soit 72% de la population en age actif au monde. La
part de l'
économie
informelle dans la création d'
emplois s'est accrue
continuellement au point de devenir le « secteur dominant »
de la République Démocratique du Congo. L'
économie
informelle en RDC revêt plusieurs formes.5(*)
Bien que le volume de production de
ce secteur ait grandement augmenté, le secteur informel congolais ne
joue pas un rôle essentiel dans l'économie nationale, fournissant
du revenu minimum à ses employés.
L'association club MOHAMED ALI de
la culture ouvrier (ACMACO) tenu à TUNISIE élucide qu'Il y a
là un enjeu social et un enjeu politique. Le mouvement syndical
basé sur le secteur formel - réglementé -
rétrécit et continuera à s'affaiblir s'il n'arrive pas
à organiser le secteur informel, c'est à dire d'empêcher
que le patronat puisse le contourner par le secteur informel: il faut donc
occuper le terrain.
Le secteur informel était
antérieurement considéré comme un "accident" transitoire
du processus de construction d'une économie moderne dans les pays en
développement, dont l'Afrique. Mais progressivement, ce secteur a
révélé toute sa dynamique d'extension et de renforcement
de son rayon d'action.
L'emploi informel, a
révélé Germain Condé, englobe environ 48% de
l'emploi non agricole en Afrique du Nord et 78% en Afrique subsaharienne. En
outre, il est à l'origine de plus de 93% des nouveaux emplois
créés en Afrique.6(*)
Signalons qu'il y a parmi les vendeurs qui vivent en dehors de leurs
foyers,ceux qui ne rentrent que lorsqu'ils sont malades : malaria, cancer,
diabète,jaunisse,empoisonnement,sida... et alors l'épouse ou le
mari supporte un calvaire qui laminera l'épargne familiale7(*).
Le représentant du BIT, a
ainsi estimé que la clandestinité a de beaux jours devant lui. Il
continuera de façon durable à occuper une part importante de la
population active de notre continent, d' où notre préoccupation
principale et de savoir :
Quels sont les déterminants
du développement du secteur informel ?
0.2. HYPOTHESES
L'hypothèse est une
réponse anticipative de la question posée, ainsi nous
retenons :
- Il semblerait que la dynamique
sociale, le chômage, le faible niveau de revenu dans le secteur
réglementé bref la pauvreté soit à la base du
développement du secteur informel, car il est devenu le seul secteur de
l'économie à créer des nouveaux emplois en RDC.
- Il semble que la fixation des
prix pour les produits de première nécessité par rapport
à l'instrument de mesure utilisé est à la base de ce
développement, puisque il échappent à la loi de
l'offre et la demande et il n'y a pas un prix fixe pour une certaine
quantité des produits
0.3 CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Les choix de ce sujet est
motivé par le fait que dans notre pays la RDC le secteur informel occupe
plus de 80 % de la main d'oeuvre et ce dernier est traqué par les
autorités étatique.
Malgré leur poursuite le
secteur se développe du jour au jour dans notre ville et surtout offre
les produits de première nécessité (cas de banane,
poisson, têtes des poissons...) qui leur vente est croissante
d'où l'inquiétude de notre part de savoir pourquoi nous
préférons exercer une activité informelle qui pourtant
marginalisée.
0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL
L'objectif de ce travail est de
dégager les principaux déterminants du développement du
secteur informel dans notre pays pour que nous puissions mettre en oeuvre les
différents procédés de changement qui ne lèsera
pas les tenants de l'informel en vue d'une production nationale d'ensemble
0.5. METHODES ET TECHNIQUES
Tout travail scientifique exige
l'usage d'une démarche méthodologique qui puisse permettre au
chercheur de collecter, d'interpréter, et d'analyser les données
recueillies.
Dans ce travail, nous ferons usage
de :
-La méthode
statistique : Cette méthode permet la quantification des
données, l'interprétation et l'analyse des résultats
La méthode analytique :
qui nous a été utile pour l'interprétation des
données afin d'atteindre le résultat. Comme techniques, nous
allons utiliser :
- La technique documentaire :
par laquelle nous avons accédé à certaines données
en consultant certains ouvrages, archives, etc.
- La technique d'interview
(entretien) : a permis d'entrer en contact direct avec les vendeurs du
produit concerné.
0.6. DELIMITATION DU SUJET
Notre travail est limité
dans l'espace et au niveau du thème.
Dans l'espace, ce travail a pour
champs d'investigation la ville de Butembo, surtout les activités
informelles et particulièrement la vente des produits vivriers de
première nécessité.
Dans le temps nous avons choisit
six mois de cette année 2009
Au niveau du thème nous
voudrions étudier les éléments qui déterminent le
développement du secteur informel car le secteur à question fait
couler de l'encre dans plusieurs débats au niveau national
CHAPITRE I : CADRE
THEORIQUE
Dans ce chapitre nous présentons différentes
approches conceptuelles ou théoriques qui nous permettront d'avoir une
idée claire sur ce qui est de l'économie informelle. Ainsi
nous donnerons le contexte de l'apparition du secteur informel, ses
définitions, ses critères.
I 1 LE SECTEUR FORMEL
I.1.1 Définition
Le secteur formel est
considéré comme étant le secteur de l'économie
regroupant des entreprises constituées et fonctionnant
conformément à la loi. C'est un secteur légal,
déclaré et comptabilisé dans les statistiques qui sont
soumises à des obligations fiscales et sociales (
Ainsi les entreprises du type
formel sont celle reconnues officiellement, légalement
structurés, régulières et fonctionnant sous l'autorisation
de la loi. Elles se différencient de l'entreprise du secteur informel
par ses caractéristiques
I 1.2 Caractéristique de
l'entreprise du secteur formel
Le secteur formel d'emplois
recouvre un large éventail d'activités professionnelles de
diverse nature, pour ce fait, les caractéristiques qui se rapportent
à ce secteur sont nombreuses.
A titre d'illustration, nous
citons :
v Les entreprises y sont
structurées
v Les entreprises sont
constituées et fonctionnent légalement
v Les entreprises qui y prestent
sont reconnues dans les statistiques nationales
v Les entreprises y opèrent
sur un marché réglementé ouvert ou concurrentiel
v Etc.
I 1.3
Typologie des entreprises du secteur informel
D'après l'étude du CADICEC, les entreprises du
secteur informel se répartissaient, par secteur d'activités, en
1998, de la façon suivante:
1° alimentation (restauration, boulangerie, boucherie,
etc.)
2° construction (bois, briques, ciment) ;
3° cuir : maroquinerie, cordonnerie (savetier),
garnissage
4° électronique - électricité :
réparateurs de radio, TV, frigidaires, cuisinières,
lampes ;
5° impression : reliure, plastification, teinturerie
(pagnes)
6° mécanique générale : auto,
vélo, montage ;
7° métaux précieux et horlogerie
8° peintures ;
9° imagerie : photocopie ; photographie ;
T.V. & vidéo
10° divers (réparateurs de casseroles, arts,
parapluies, location de chaises, catafalque, etc.) ;
11° santé : tradi - praticien ;
dispensaire hors normes ;
12° éducation : école ;
précepteur ; messianisme ;
13° usinage : savonnerie ; bonbonnerie ;
glace ; eau de boisson
I.2. ECONOMIE
Le mot économie revêt
plusieurs sens :
1. science de l'administration du
patrimoine de la maison ou de l'entreprise ou plus généralement
science de l'administration du patrimoine collective qui peut être la
cité ou la nation
2. système ou régime
général dans les quel vit une nation.
3. synonymes d'épargnes,
réduction des dépenses, réductions des coûts
volontaires ou involontaires
I .3 ECONOMIE SOUTERRAINE ET ECONOMIE INFORMELLE
Généralement, on fait une distinction entre
économie informelle et économie souterraine du point de vue des
activités et du fonctionnement.
Si les secteur informel se réfère plus aux
activités licites mais non déclarées, qui échappent
aux statistiques officielles et se conforment peu ou pas du tout aux
lois ; les activités de l'économie souterraine par contre
sont illicites, clandestines, illégales, prohibées voire
délictueuses.
Les acteurs de l'économie souterraine opèrent
généralement en secret. Par contre les opérateurs de
l'économie informelle ne se cachent pas pour pratiquer leurs
activités. Les activités informelles tendent à ignorer la
distinction entre la légalité et l'illégalité.
Sur base du critère de légalité, les
activités informelles se situeraient entre celles qui sont totalement
légales (formelles) et celles qui sont totalement illégales et
illicites (souterraines)
D'ailleurs au Kenya, les acteurs des activités
informelles sont qualifiés de « Jua Kali » pour
désigner ces activités qui ne se dissimulent pas mais se
pratiquent sur la rue, sous le soleil, sans bâtiment. Si les pratiques
d'économie souterraine peuvent être qualifiées de
« hors-la-loi », celles d'économie informelle
seraient plutôt « hors loi » encore qu'elles ne
peuvent pas l'être entièrement8(*). Elles sont hors loi dans la mesure où elles tendent
à ignorer la distinction entre la légalité et
l'illégalité.
Parmi les activités d'économie souterraine, on
peut mentionner le faux monnayage, le trafic des stupéfiants ou de
drogue, le trafic de prostitution ou d'immigration, la fraude fiscale et
douanière, des pratiques de corruption et de concussion, des
détournements des biens ou des deniers publics, etc. il faut aussi y
ranger des activités lucratives du secteur criminel ; le
blanchissement d'argent, etc.
On peut aussi préciser que des activités
légales ici, peuvent recourir aux pratiques d'économie
souterraine. C'est le cas des stratégies illégales de profits. Il
y a donc une hétérogénéité des
activités qui peuvent être globalement qualifiées
d'informel.
Cette hétérogénéité des
activités d'économie informelle entraîne une grande
difficulté de définir en terme clair ou unique le secteur
informel. C'est pourquoi, les auteurs se penchent ou donnent des
critères pour le définir.
-
Economie informelle
Ensemble des activités
productrices des biens et services qui échappent à la
régulation par l'Etat .Elle comprend l'économie noire,
l'économie criminelle, le travail domestique ainsi que le volontariat,
autrement dit les activités illégales9(*)
I.4 LE SECTEUR INFORMEL
I.4.1 L'origine du secteur
informel
Le concept du secteur informel
apparaît pour la première fois dans les études du BIT de
1971 sur le Ghana et le Kenya dans le cadre des discussions sur l'emploi.
On appelle secteur informel toute
la partie de l'économie qui n'est pas (ou peu) réglementée
par les normes légales ou contractuelles (selon ACMACO)
Le secteur informel regroupe un
ensemble d'activités qui ne sont pas reconnues légalement .Il
compte des petits boulots qui permettent aux familles de survivre (comme les
travaux de réparation pour les hommes et la transformation et la vente
des fruits et des légumes pour les femmes)
Les travailleurs du secteur non
réglementé ne sont pas souvent des salariés dans le sens
habituel du terme : ce sont formellement des indépendants, en
réalité souvent dans des relations
Concernant les définitions
classiques, nous retiendrons, suivant Charme, dans son article,
« Débat sur le secteur informel » (en ligne), que
les économistes, monétaristes et keynésiens,
considèrent que le secteur informel est constitué « des
sables dans lesquels se perdent les effets multiplicateurs du
capitalisme ». Pour eux, il y a anormalité et
illégalité dans ce secteur10(*).
Selon le B.I.T., qui introduit une
définition multicritère, des auteurs comme S. V. Sethuraman
donnent les sept critères simples et concrets qui caractérisent
ce nouveau concept sont :
1. la
facilité d'entrée ;
2. les marchés
concurrentiels non réglementés ;
3. l'utilisation des ressources
locales ;
4. la propriété
familiale des entreprises
5. la petite échelle des
activités ;
6. les technologies
adaptées, à faible intensité de travail (main-d'oeuvre)
7. les formations acquises en
dehors du système scolaire.
De là, selon S. V.
Sethuraman, les conditions d'appartenance à ce secteur sont :
1. l'emploi de 10 personnes au plus
par entreprise ;
2. la non application des
règles légales et administratives ;
3. l'emploi d'aides
familiales ;
4. l'absence d'horaire ou de jours
fixes de travail ;
5. l'absence de crédits
institutionnels ;
6. une formation scolaire des
travailleurs inférieure à six ans ;
7. dans certains cas, l'absence
d'énergie mécanique et électrique ;
8. le caractère ambulant ou
semi permanent de l'activité (mobilité sociale).11(*)
La grande critique de ces
définitions, c'est la réglementation du marché de travail
et la méconnaissance des interactions qui caractérisent un
système économique. Il y a aussi la
définition fonctionnelle, d'obédience marxiste, qui appelle ce
secteur, la : « petite production marchande ».
D'après cette école, le rôle de ce secteur est le maintien
et le développement du capitalisme.
Ainsi, le secteur informel prend
l'aspect de la reproduction, à moindres frais, de la main-d'oeuvre ou de
la force de travail. Ce secteur est alors considéré comme le
réservoir de main-d'oeuvre qui lui est nécessaire. Ce qui offre
la possibilité d'agir sur le taux de salaire du secteur formel, dans le
sens de la baisse. Critique : cette approche est insoutenable en RDC
I.4.2 Travail informel.
Selon certains auteurs, c'est depuis plus de trente ans que la
notion de « travail informel » est devenue partie intégrante
du vocabulaire des spécialistes qui analysent le monde du travail et
toute sa complexité. Les discussions qu'a générées
ce sujet dans le monde de la recherche ont été assez
nombreuses.
Les débats ont commencé dans les années
70, à partir du rapport sur le Kenya écrit par Hart en 1972
à la demande du BIT (Hart, 1972). Ces débats ont pris une place
centrale dans les réunions des organismes internationaux, notamment dans
la 15e conférence Internationale des statisticiens du travail
de 1993 et la conférence Internationale du Travail de 2002.
On a convenu d'admettre que l'expression « travail
informel » désigne toute activité non
rémunérée mais ayant un caractère
économique, réalisé tant à l'intérieur d'un
ménage qu'à l'extérieur du foyer.
La catégorie « travail informel » peut
cependant s'en remettre à quatre situations de travail particulier :
· Le travail familial non rémunéré
;
· Le travail indépendant (excepté les
techniciens et les professionnels) ;
· Le travail en entreprise comptant jusqu'à cinq
employés (micro entreprise)
· Le travail domestique (incluant la garde d'enfants, le
soutien aux personnes âgées ou aux malades, le
bénévolat au sein d'organismes d'entraide, ...)
Il y a deux manières de comprendre le travail
informel à partir de deux besoins : l'analyse et la pratique.
Le travail informel est tout d'abord une catégorie
d'analyse. Ici on vérifie que les travailleurs inclus dans ce secteur
représentent une importante proportion des travailleurs
occupés.
1. selon le programme Régional d'Emploi pour
l'Amérique latine et les Caraïbes (PREALC) et l'organisation
Internationale du Travail (OIT), le secteur informel est composé de
l'excédent de main d'oeuvre disponible compte tenu de
l'incapacité du secteur formel de l'économie à
l'absorber..
Le travail informel se caractérise ainsi par la
facilité d'entrée dans le secteur, la séparation minimale
entre capital et travail, la faible productivité, le faible
investissement en capital, l'utilisation de main d'oeuvre intensive et la
faible division du travail.
I.5 EMPLOI
Généralement le mot
emploi signifie d'après · petit la rousse·usage qu'on fait
d'une chose, manière d'en user, travail, occupation. Appliquer à
notre sujet le concept signifie travail effectué par une personne
(employé) en contre partie d'une rémunération,
accordée par une personne appelée employeur, Selon le contrat
signé par deux parties. L'emploi devrait être
exécuté de manière à ce qu'offreur et demandeur
trouvent satisfaction de celui-ci alors la question s'avère importante
d'être posée comment se comporte le niveau d'emploi ?
I.5 .1 La demande de l'emploi
Toute personne immédiatement
disponible à la recherche d'emploi à une durée
déterminée, à temps partiel ou en temps plein peut
demander son inscription comme demandeur d'emploi.
La demande d'emploi sur le
marché est l'expression de l'attitude des emploies chercheurs vis
à vis du salaire, ainsi la loi de la demande de l'emploi s'énonce
comme suit : « toutes choses restant égale par
ailleurs, la demande d'emploi pour une espèce d'emploi est a raison
directe du salaire »12(*)
I.5.2 L'offre D'emploi
C'est une proposition faite pour
un employeur en vue de la conclusion d'un contrat de travail
Selon Keynes, il y a au moins
trois moyens possibles d'accroître l'emploi
1) Améliorer l'organisation
ou la prévision de manière à diminuer le chômage
2) Abaisser la
désutilité marginale du travail telle qu'elle est exprimée
par le salaire réel
3) Augmenter par rapport aux prix
des biens de consommation ouvrière et le prix des autres
catégories des richesses tout en accroissant l'importance relative de
celle-ci dans les dépenses totales de ses salaires
L'offre de l'emploi est la
quantité de travail qui peut être lancée sur un
marché d'emploi dont la loi de l'offre s'énonce comme suit :
« toutes choses restant égales par ailleurs la quantité
offerte d'emploi est en raison inverse du salaire »
I.6 LE MARCHE
Le marché est la
confrontation de l'offre à la demande afin de réaliser un
échange des services, des produits, des capitaux. L'équilibre sur ce marché constitue le
plein emploi de l'économie nationale tandis que le
déséquilibre constitue le sous emploi qui fait appel au
chômage.
I.6.1 Le marché à
plein emploi
C'est une situation où
l'ensemble de la main d'oeuvre disponible est en activité ou
utilisée. Il n'y a qu'un chômage volontaire, tous les facteurs de
production sont utilisés rationnellement.
I.6.2 Le marché à
sous emploi
Ici nous voyons la présence
du chômage c'est-à-dire une situation ou seul une partie de la
main d'oeuvre est en activité. A la question de savoir que faire en cas
de sous emploi ; KEYNES, après une longue démonstration
conclut que c'est le jeu des variables qui les déterminent, quand le
niveau de l'activité baisse parce que celui de revenu disponibles pour
les dépenses a baissé, l'emploi varie dans le même sens,
celui de baisse c'est-à-dire vers une situation de sous emploi mais tout
ceci d'un point de vue macro économique. Par contre si dans une
entreprise donnée, la baisse de salaire entraîne une baisse de
coût, cela peut stimuler l'emploi vers le plein emploi.
La position finale de KEYNES est
que le niveau de l'emploi dépend du salaire nominal13(*)
I.7 LE CHOMAGE
I.7.1 DEFINITION
Le chômage peut être
défini comme l'inactivité d'une personne souhaitant
travailler. Cette
définition du chômage connaît de nombreuses variantes et son
concept donne toujours lieu à des controverses théoriques et
statistiques.
Le chômage est souvent
considéré comme résiduel et volontaire jusqu'au
début du
XXe siècle.
Lors de la
grande
dépression des
années 1930,
le chômage devient par son ampleur un des problèmes
sociaux et
économiques les
plus centraux des
pays
développés. La détermination du niveau de l'
emploi devient
également avec cette
crise
économique une des questions les plus fondamentales de la
réflexion économique. Le chômage demeure, dans la
réflexion économique actuelle, un sujet de confrontation
politique : ses causes ou les
politiques
aptes à lutter contre lui, ne font ainsi pas consensus.
Dans de nombreux pays, la
statistique du chômage connaît la cohabitation d'une
définition internationale proposée par le
Bureau
international du travail (BIT) et de définitions locales propres aux
organismes nationaux.
Selon le BIT, est chômeur
toute personne (de plus de 15 ans) qui remplit les critères
suivants :
· « être sans
travail », c'est-à-dire ne pas avoir d'activité,
même minimale, pendant la semaine de référence ;
· « être
disponible pour travailler », c'est-à-dire être en
mesure d'accepter toute opportunité d'emploi qui se présente dans
les quinze jours, sans qu'une tierce obligation soit une entrave au retour
à l'activité ;
· « rechercher
activement un emploi, ou en avoir trouvé un qui commence
ultérieurement ».
taux de chômage =
|
chômeurs au sens du BIT
|
population active
|
Pour être chômeur selon
le système statistique européen
Eurostat, il faut avoir
été sans travail durant la semaine de référence
(soit moins d'une heure hebdomadaire d'activité) et avoir fait des
démarches spécifiques en vue de retrouver un emploi, sans
forcément s'être déclaré comme chômeur
auprès de l'administration.
I.7.2 Typologie du chômage
La
science
économique distingue plusieurs types de chômage selon leur
cause : mobilité volontaire des travailleurs ; niveau
d'activité (conjoncture) et structures économiques et sociales on
a:
· Le chômage de
mobilité, ou
chômage
frictionnel : les travailleurs employés sont en permanente
mobilité. À tout moment, des individus quittent leur emploi pour
changer d'entreprise, de région, de salaire, de poste, de conditions de
travail. À la mobilité entre les différents emplois
s'ajoutent les périodes de mobilité entre activité et
inactivité.
· Le chômage
conjoncturel est lié à l'évolution négative de
l'économie, au ralentissement de l'activité. Le produit
intérieur brut détermine le nombre d'emplois.
· Le chômage structurel
découle de l'inadéquation qualitative entre l'offre et la demande
de travail. Durant les périodes de mutation industriels certains
secteurs déclinent rapidement au profit de nouveaux secteurs en
développement. La consommation et la production entraînent
inévitablement des entrées au chômage, les entreprises
réduisent sensiblement leur volume de production. Or, les secteurs
sinistrés pour résister aux secteurs en expansion substituent du
capital au travail, ce qui peut aussi constituer une cause de chômage
structurel. Le
coût du
travail n'a cessé de croître depuis la Seconde Guerre
mondiale, en raison d'une progression rapide des salaires liée, entre
autres, à la montée des cotisations sociales.
· Le chômage saisonnier,
lié aux variations d'activité au cours de l'année dans
certains secteurs économiques (exemple : le
tourisme) et le
chômage technique, subi par des travailleurs dont les moyens de
production sont devenus inutilisables, sont à classer parmi les causes
secondaires du chômage.14(*)
CHAPITRE DEUXIEME :
PRESENTATION DU MILIEU D'INVESTIGATION ET CADRE
METHODOLOGIQUE
Comme dit dans l'introduction, le deuxième chapitre
présentera le milieu et la population d'étude en insistant sur
leurs faiblesses et forces, leurs contraintes et atouts. Il sera donc
subdivisé en deux sections :
La présentation du milieu d'étude
le cadre méthodologique
.
II.1
PRESENTATION DU MILIEU:
LA
VILLE DE BUTEMBO
Dans cette section, nous
présentons la ville de Butembo qui reste notre champs
d'investigation ; c'est elle le cadre spécial de notre
enquête.
II.1.1.
Situation géographique
Butembo est une ville située
en Province du Nord Kivu, à l'Est de la République
Démocratique du Congo. Il est situé à, plus ou moins 1840m
d'altitude, entre 0o8' de latitude Nord et 25o 16' de
longitude Est, Butembo a une superficie d'environ 190.34 km2, soit
un petit territoire d'environ 14Km de coté. Cette ville est
localisée à l'Est du Pays, sur la route KISANGANI-GOMA.
Par ailleurs, Butembo vit une
situation d'éloignement par rapport aux principaux centres de
décision. Elle est à plus ou moins 2000Km de la capitale
KINSHASA, 900Km de KISANGANI, 350Km de GOMA, chef lieu de la Province du Nord
Kivu. Mais elle est à plus ou moins 120Km de la frontière avec
l'Ouganda dont les routes asphaltées permettent l'accès aux
villes ou centres commerciaux des pays de l'Est. Son économie
dépend en partie des échanges avec les pays Est africains et
asiatiques15(*).
II .1.2 SITUATION
DEMOGRAPHIQUE
La ville de butembo possède quatre commune en son sein
dont :
- la commune mususa
- la commune kimemi
- la commune bulamba
- la commune bulengera
Voici le tableau représentant l'évolution de la
population dans ces communes durant au moins huit ans
Commune
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Bulengera
|
114664
|
127391
|
138106
|
149171
|
149632
|
155074
|
165513
|
172044
|
Kimemi
|
113176
|
116416
|
141814
|
150780
|
152335
|
154336
|
156401
|
160983
|
Mususa
|
136822
|
138381
|
150417
|
156271
|
158113
|
159491
|
161461
|
164789
|
Vulamba
|
60193
|
61002
|
62173
|
65011
|
67604
|
70376
|
72168
|
74638
|
TOTAL
|
424855
|
443190
|
492510
|
521233
|
527684
|
539277
|
555603
|
572454
|
Source : archive de la mairie
II.1.3. SITUATION ECONOMIQUE
La situation ou la vie
économique de Butembo est constituée de l'agriculture et du
commerce. Ces deux activités demeurent les principales et
détiennent le plus grand nombre d'actifs. La population de Butembo
s'adonne principalement à l'agriculture et aux activités
marchandes.
A)
L'agriculture
L'agriculture occupe une place
considérable dans la ville de Butembo. Ce secteur demeure la base de
démarrage des activités commerciales du moins pour la
majorité des opérateurs économiques.
Elle va des cultures
vivrières aux cultures industrielles et permet d'assurer non seulement
l'autosuffisance alimentaire mais également des dégager un
excédent commercialisé à l'intérieur et en dehors
de Butembo : KISANGANI, GOMA, KINSHASA, Les
cultures industrielles, sont principalement constituées du café,
du quinquina, du thé, cacao, bois, huile de palme, papaye, etc. Les
cultures vivrières sont constituées des haricots, pomme de terre,
mais, légumes, etc.
Cependant, cette agriculture reste
un parent pauvre de développement. Les ressources
récoltées sont directement affectées dans le commerce aux
dépenses de l'agriculture. Les
activités d'élevage ne sont pas inconnues ; certains
ménages entretiennent des basses-cours et de ruminants pour des raisons
essentiellement alimentaires et économiques.
b) Le commerce en ville de
Butembo
L'agriculture demeure le support
matériel de base du commerce. Depuis l'époque coloniale, Butembo
a toujours été un centre qui se veut commercial. L'évolution du commerce à Butembo est si
rapide qu'il tend même à devenir la principale activité la
plus rémunératrice et la plus entreprise. L'expansion du commerce
va de petites activités marchandes au commerce d'importation et
d'exportation en passant par le commerce général, de
détail ou de gros.
Cependant, ce commerce est en
grande partie tourné vers l'extérieur, un commerce extraverti, un
commerce import export. De Butembo, les commerçants exportent surtout le
café, du quinquina, de l'or, du thé, le bois, etc.
L'importation porte sur des
activités de traite, les produits pétroliers, les
médicaments, les pièces de rechange, les automobiles, les
matériaux de construction, etc. Les commerçants importent des
biens manufacturés du NIGERIA, DUBAI, THAILLADE, HONG-KONG, TAIWAN,
JAPON, INDONESIE, etc. Mais aussi de l'Europe.
Nous avons quelques fabriques et
projets industriels : SAIBU, savon BLEU, KIFEBE, COBKI, CTB Butuhe, eau
minérale de l'UCG, huilerie de CETRACA, café
décortiqué par les usines de Mbanga, Qualitex, Cetraca, Cafekit,
Kahehero, Cugeki, etc..., les bois de ENRA, les pains de Kamatex, le vin
Takengo, le jus de fruits à Lubero, projet farine de blé, les
projets de Ceta Palos à Lubero, le projet mousse Qualitex, le projet
cristal de Mbanga, etc.
A Butembo, on dénombre
quelques banques et institutions de micro - finances : BIAC, BIC, BC,
BCDC, LA CRUCHE, CADECO, COODEFI, CCR, etc. Le commerce a ouvert la ville de
Butembo à beaucoup d'outres centres du pays comme ceux de
l'étranger, et avec le contact, les habitant acquiert quelques outres
mentalités ou s'ouvrent petit à petit à la mondialisation.
Bref tout se passe comme si en ville de Butembo « hors du commerce
pas de vie ». Le commerce en ville de
Butembo est source de plusieurs maux : pillages, enlèvement, les
assassinat dans les rue et avenues parce que simplement on est trop
attaché à l'argent.
c) DU TROC AUX ACTIVITES
COMMERCIALES MONDERNES EN VILLE DE BUTEMBO
Le commerce à Butembo est
une activité mobilisatrice de masse. Il reste le souhait de chacun
quelque soit la qualité de ses études.
Le troc est entendu comme
« échange direct d'un objet contre un autre » cette
pratique a uni des peuples au cours des siècles. Mais, vu
l'inégalité des biens d'échange, la monnaie et la balance
ont été créées.
La floraison du commerce à
Butembo est au bout d'un long processus, son évolution pacifique est la
résultant des échanges qui ont eu lieu jadis, les échanges
des expériences de vie et de biens. Le commerce en ville de Butembo est
une modernisation du troc, il a été déclenché
davantage par les GRECS .En supplantant les trocs, les masses d'argent ont
malheureusement introduits la conflictualité entre les hommes. Nous
croyons, l'activité commerciale est bonne, ses acteurs ne doivent pas
lui donner une mauvaise image.
Enfin signalons que, bien que
procurant de l'argent, le commerce n'est pas seulement source de bonheur..., la
patience est de rigueur quand il s'agit des affaires qui vont lentement.16(*)
II .2 CADRE METHODOLOGIQUE
Dans ce chapitre nous présentons la méthodologie
de la recherche en spécifiant la population d'étude, la technique
de récolte de données ainsi que les méthodes de
dépouillement des données collectées.
II.2.1 POPULATION D'ETUDE
Pour MICHELI cite par TALIMULA, définit la population
d'enquête comme étant l'ensemble du groupe humain concerne par
l'objet d'enquête. Elle désigne l'ensemble des individus aux
quelles s'intéressent une étude ayant un caractère
commun.
Ainsi notre population d'étude englobe toute personne
qui fait la vente (commercialisation) des produits de premières
nécessités en ville de Butembo
II.2.2 L'ECHANTILLONNAGE
L'échantillonnage est l'ensemble des individus
extraits d'une population plus large qui vont participer dans la recherche.
On appelle échantillonnage, le processus de
sélection de l'échantillon, c'est à dire le processus de
sélection des participants pour un projet de recherche. En
définitive dans la plupart des recherches face à une population
que l'on veut étudier, il n'est pas toujours possible, ni même
souhaitable d'observer toute la population de façon en obtenir une
information complète ; le plus souvent on se contente d'une
information partielle obtenue en observant une partie de la population17(*).
Selon DELANDSHEER, un échantillon est un groupe
d'individus ou d'objet relativement petit, choisi scientifiquement de
manière à représenter le plus fidèlement possible
la population18(*).
En effet comme il nous a été difficile de
contacter toute la population oeuvrant dans le secteur informel en ville de
Butembo nous avons utilisé l'échantillonnage aléatoire
stratifié ; qui consiste à subdiviser la population en sous
groupe relativement homogène (strate) et par la suite on tire dans
chaque strate un échantillon aléatoire simple.19(*)
Nous avons choisi par jugement que chaque produit
concerné par l'étude puisse représenter 10% dans
l'échantillon. Nous avons procédé ainsi pour éviter
le risque de ne pas tirer que des personnes s'occupant de la vente d'un seul
produit. Ayant vu la grandeur de la population d'étude et
l'immensité des produits d'étude nous avons choisi par jugement
un échantillon des 300 personnes qui nous aideront durant notre
étude et nous avons ensuite procéder par un échantillon
aléatoire des produits, suivant la méthode
d'échantillonnage aléatoire simple en utilisant des coupons des
papier qui reprenaient 45 produits de première nécessites et en
voici les résultats et le nombre de personne qui seront soumis aux
questionnaire par produit
TABLEAU No1 produits
d'étude
no
|
Produits
|
Nombre de personne par produit
|
1
|
RIZ
|
30
|
2
|
POMME DE TERRE
|
30
|
3
|
HARICOTS
|
30
|
4
|
MAIS
|
30
|
5
|
REGIME DE BANANE
|
30
|
6
|
OIGNONS
|
30
|
7
|
MANIOC
|
30
|
8
|
SOJA
|
30
|
9
|
POISSON
|
30
|
10
|
ARAHIDES
|
30
|
|
Total
|
300
|
Ce tableau présente les produits de première
nécessité qui font l'objet de notre étude et les personnes
répondant à notre questionnaire avec la proportion que chaque
produit occupe dans notre échantillon d'étude
Tableau n° 2 : répartition de la
population selon le sexe
|
Produits
|
F
|
M
|
1
|
Manioc
|
18
|
12
|
2
|
Mais
|
22
|
8
|
3
|
Riz
|
21
|
9
|
4
|
Banane
|
24
|
6
|
5
|
Haricot
|
26
|
4
|
6
|
Arachide
|
28
|
2
|
7
|
Pomme de terre
|
30
|
|
8
|
Soja
|
29
|
1
|
9
|
Poissons
|
17
|
13
|
10
|
Oignons
|
19
|
11
|
|
Total
|
234
|
66
|
|
POURCENT
|
78
|
22
|
SOURCE :
nos enquêtes
Commentaire : Au vu de ce tableau, nous pouvons dire que
les hommes comme les femmes sont tous acteurs dynamiques dans le secteur
informel en ville de Butembo. Toutefois, on constate que 78% de nos
enquêtés sont du sexe féminin contre 22% seulement de sexe
masculin. Il est clair que ce sont les femmes qui s'en donnent plus à
cette activité. Les quelques hommes que nous avons pu rencontrer sont
ceux qui vendent dans quelques dépôts. Ce sont les femmes qui
vendent le long des rues ou des avenues au centre ville ou à domicile.
Au marché central, les femmes sont les plus qui oeuvrent dans le secteur
informel en ville de Butembo que les hommes.
Cette activité est donc accessible aux femmes. Et la
féminisation des activités est une des caractéristiques de
l'économie informelle. Pour notre cas, ceci peut être
expliqué par le fait que cette activité ne demande pas trop de
force ; les hommes s'occupent des travaux lourds.
II.3 METHODES ET TECHNIQUE
Tout travail scientifique exige l'usage d'une démarche
méthodologique qui puisse permettre au chercheur de collecter,
d'interpréter, et d'analyser les données recueillies.
Dans ce travail, nous avons fait
usage de :
La Méthode Analytique qui
nous a été utile pour l'interprétation des données
afin d'atteindre le résultat.
-La méthode
statistique : Cette méthode permet la quantification des
données, l'interprétation et l'analyse des résultats.
Ainsi nous avons utilise le test de fréquence qui est celui de khi deux
à un seul échantillon.
Quant à ce qui concerne l'analyse des données,
nous avons fait usage du test du Khi-carré et du programme SPSS. Le test
de Khi-carré, noté a été élaboré par Karl PEARSON. Il est l'un
des tests statistiques les plus employés dans les recherches
scientifiques. Son but est de comparer les effectifs observés avec les
effectifs théoriques. Ce test s'apprécie par la formule
ci-après :
= où = Khi-carré
= fréquences observées
= fréquences théoriques
Et = où = Total lignes
= Total colonnes
= Total général
. Le test à un échantillon sert à tester s'il existe une
différence significative entre les effectifs de différentes
catégories. Le degré de liberté s'apprécie par la
relation k - 1, k = nombre de colonnes ; =
Cependant, le test à plusieurs échantillons ou de l'indépendance sert
à vérifier s'il y a un rapport ou un lien entre les variables
mises en jeux. En bref, le test de à un échantillon est un test des différences et le
test de l'indépendance est un test d'association. Le degré de
liberté s'apprécie par et = avec k = nombre des colonnes et r = nombre des lignes. (KAVITI 2008, p.
17).
Comme techniques, nous avons utilisé:
1) ENTRETIEN
Nous sommes entre tenus librement avec certaines personnes
exerçant le métier dans le secteur informel qui étaient
dans l'impossibilité de remplir seuls le questionnaire compte tenu de
leur niveau d'étude Le guide d'entretien se trouve en annexe
2) L'EXPLOITATION DOCUMENTAIRE
Elle a été très utile dans
l'enrichissement de notre problématique par des données
tirées de l'Internet, journaux, revues, livre, travaux antérieurs
et archives. Elle nous a facilité l'établissement de la partie
théorique.
II.4. DIFFICULTES
RENCONTREES
Plusieurs de nos enquêtés, à cause de leur
faible niveau d'étude, avaient beaucoup de difficultés à
répondre correctement à nos questions lors de l'entretien,
d'autres par contre, manifestaient une peur extrême, quand nous leur
posions des questions, car ils croyaient que nous étions des agents de
la sécurité ou des services fiscaux.
Nous avons été également victimes de
beaucoup de rendez vous manqués, car nos enquêtés
étaient tellement surchargés qu'ils ne nous accordaient pas assez
de temps pour nous entretenir avec eux.
La grande difficulté a été celle de
cerner la population d'étude pour en tirer un échantillon
représentatif : les acteurs du secteur informel en ville de Butembo
peuvent être répartis en trois groupes, ceux qui vendent dans les
grands marchés, ceux qui vendent le soir au niveau des petits
marchés appelés « limanga » et ceux qui
vendent à domicile. Notre échantillon n'a été
tiré que du premier groupe, c'est-à-dire ceux qui vendent dans
les grands marchés. Ainsi, il nous a été difficile de
calculer un taux d'échantillonnage, vu le nombre élevé des
agents qui s'occupent de la commercialisation des produits des premières
nécessités dans le deuxième et troisième groupe.
CHAPITRE IV PRESENTATION ET
INTERPRETATION DE DONNEES
Dans cette partie nous présentons les
résultats de la recherche sous forme de tableau statistiques permettant
de présenter les données sous formes de distribution de
fréquence.
Tableau n°4 présentation de
l'échantillon selon le sexe
|
Produits
|
F
|
M
|
1
|
Manioc
|
18
|
12
|
2
|
Mais
|
22
|
8
|
3
|
Riz
|
21
|
9
|
4
|
Banane
|
24
|
6
|
5
|
Haricot
|
26
|
4
|
6
|
Arachide
|
28
|
2
|
7
|
Pomme de terre
|
30
|
|
8
|
Soja
|
29
|
1
|
9
|
Poissons
|
17
|
13
|
10
|
Oignons
|
19
|
11
|
|
Total
|
234
|
66
|
|
POURCENT
|
78
|
22
|
SOURCE : nos enquêtes
Dans le présent travail, notre échantillon, est
constitue de 78% des femmes et 22% d'hommes. C'est-à-dire dans le
secteur informel en ville de Butembo ceux qui y oeuvrent sont plus des femmes
que des hommes pour la commercialisation des produits de premières
nécessités
Tableau n°5 présentation de la population
selon l'âge
Classe d'age
|
fréquence
|
pourcent
|
Pourcentage cumulé
|
20
|
15
|
5
|
5
|
20-30
|
88
|
29
|
34
|
30-40
|
107
|
36
|
70
|
40-50
|
82
|
27
|
97
|
50 ET PLUS
|
8
|
3
|
100
|
TOTAL
|
300
|
100
|
|
SOURCE : nos enquêtes
Ce tableau présente la population d'études
selon l'âge dont 5% ont l'âge inférieur à20 ans, 29%
ont l'âge qui varie entre 20et 30, 36% sont dans l'intervalle de 30-40
ans et 27% ont l'âge de situe entre 40 et 50 en suite et seulement 2,6%
de la population ont 50ans et plus
Tableau n°6 : répartition de
l'échantillon selon le niveau d'études
Niveau
|
Fréquences
|
POURCENT
|
Sans études
|
45
|
15
|
Etudes primaires non terminées
|
73
|
24.3
|
Etudes primaires terminées
|
92
|
30.6
|
Etudes secondaires non terminées
|
69
|
23
|
Cycle secondaire terminé
|
20
|
6.6
|
Université
|
1
|
0.33
|
Total
|
300
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : en nous refera du tableau ci haut nous
constatons que 30.6 %de notre population d'étude ont terminé
l'école primaire et 24.3 n'ont pas achevé les études
primaires, en suite 23% n'ont pas achevé les études du secondaire
et 6.6% ont terminé les humanités secondaire. Ce pendant 0,33%
ont fait l'université et oeuvre dans le secteur informel pour la
commercialisation des produits des consommations courantes. Mais aussi, on peut
dire que trop des femmes n'ont pas eu accès aux études ou avoir
la chance de finir leurs études (pour des raisons diverses), pour ce,
elles créent des activités comme celle de la vente dans le
secteur informel en ville de Butembo pour s'auto employer. Aussi, les hommes
veulent rester dans des locaux ou standing, mais on constate que le secteur
informel en ville de Butembo se fait au bord de la rue ou à domicile.
Les hommes partent souvent vers les lieux d'approvisionnement pour venir vendre
aux femmes au marché central.
Tableau n°7 Etat matrimonial
Etat matrimonial
|
fréquence
|
Pourcent
|
Marie
|
242
|
80.6
|
Ce libateur
|
30
|
10
|
Divorcé
|
4
|
1.3
|
Veuf (ve)
|
24
|
8
|
Total
|
300
|
100
|
Source : nos enquêtes
Il est évident de signaler que 78.3% sont de marie et
12.3 c'est la proportion des célibataire et 1.3% pour le divorcé
et 8 % représente la proportion de veuves et veuf au sein de la
population d'étude. Donc maintenant on peut affirmer en disant que ce
sont les femmes mariées qui entreprennent plus cette activité.
La majorité des enquêtés étant
constituée des femmes mariées, elles doivent
nécessairement avoir des enfants. Le nombre d'enfants marié varie
de 1 à 8 enfants par femme et une portion de ces enfants est
scolarisée pour certaines femmes ou tous les enfants sont
scolarisés. Notons qu'à part ces enfants propres, d'autres
personnes sont prises en charge : cousins, neveux, oncles, tantes, petits
fils,
Tableau n°8 Temps pendant lequel on a
exercé ce métier
Intervalle d'année
|
Fréquence
|
Pourcent
|
cumule
|
1-5
|
103
|
34.3
|
34 ,3
|
6-10
|
67
|
22.3
|
56.6
|
11-15
|
59
|
19.7
|
76,3
|
16-20
|
47
|
15.7
|
92
|
20 ET PLUS
|
24
|
8
|
100
|
TOTAL
|
300
|
100
|
|
Source : nos enquêtes
Il ressort de ce tableau que la plupart de nos
enquêtés ont démarré ou ont été acteur
dans le secteur informel entre 1 et 5 ans, soit 34,3 %. Et 22 ,3 % des
acteurs ont entrepris leurs activités il y a au moins 10 ans. Donc, au
total 56,6 % de nos enquêtés ont démarré durant
cette décennie. Les 44,4 % sont des personnes qui ont fait plus de 11
ans
Tableau n° 9 cause d'oeuvre dans le secteur
informel
Item
|
FQ
|
%
|
cumule
|
Ces activités m'aident à supporter ma famille
en100%
|
193
|
64,3
|
64 ,3
|
Les activités sont rentables que le travail de
bureau
|
56
|
18,7
|
8 3
|
Ils sont sans tracasserie
|
23
|
7,7
|
90 ,7
|
J'avais un travail au paravent, mais il ne suffisait pas pour
couvrir les besoins
|
18
|
6
|
96,5
|
Je suis en chômage
|
10
|
3,3
|
100
|
Total
|
300
|
|
|
Source : nos enquêtes
Commentaires : partant de ce tableau nous trouvons que
3,3% oeuvre dans le secteur informel puisqu'ils sont en chômage et 6%
avaient un travail dont la rémunération ne suffisait pour couvrir
les besoins qui étaient en croissance chaque jours ;7,7 % exercent
ce métier puisqu'ils sont sans tracasseries fiscales et autres,18,7 %
disent que le travail dans le secteur informel est rentable que le travail dans
les bureaux et maintenant 64,3% sont dans le secteur informel puis qu'avec ses
activités ils couvrent les besoins de la famille en gros.
En nous basant de la rentabilité et de la
capacité de couvrir les besoins, nous trouvons que 88,9% y travaille
suite à recherche de satisfaction de leur besoin.
En appliquant le test khi carre d'un seul échantillon
au seuil de signification 95% avec le degré de liberté de 4
nous trouvons un khi carre calculer de 388.92 qui est supérieur au khi
carre critique nous acceptons l'alternative selon la quelle les acteurs du
secteur informel y adure parce que les activités sont d'une
rentabilité très élever pour satisfaire leur besoin.
Tableau n° 10 données relatif à la
propriété de l'activité
|
fréquence
|
pourcentage
|
oui
|
265
|
88,333
|
non
|
35
|
11,66
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : il se révèle dans ce tableau
que 88,33% sont propriétaires de leurs activités sauf seulement
11,33% qui travaille pour autres personnes dans le secteur informel.
En appliquant le test khi deux a un seul échantillon
avec un seuil de signification de 95%, avec un degré de liberté
de 1 nous trouvons dans la tables khi deux 3.84 et le khi calculer de 176.32
qui est supérieur au khi carre critique ; nous rejetons
l'hypothèse nulle en faveur de l'alternative selon la quelle les acteurs
du secteur informel exercent les activités pour leur propre compte.
Tableau n°11 :
source du capital de démarrage
Items
|
fréquence
|
pourcent
|
cumule
|
Aide familiale et du marie
|
166
|
55,33
|
55,33
|
Par emprunt
|
76
|
25,33
|
80,66
|
Le peu qu'il a eu comme salaire
|
16
|
5,33
|
85,99
|
Utilise les produits de leurs
champs
|
29
|
9,67
|
95 ,67
|
Autre source
|
13
|
4,33
|
100
|
Total
|
300
|
99,99
|
|
Source : nos enquêtes
Nous constatons à la vue de ce tableau que la
majorité de nos enquêtés ont eu leur fonds de
démarrage de leurs membres de familles et maris, soit 55,33% de cas. Ce
sont des femmes à qui leurs époux leur donnent les fonds pour
qu'elles aient une occupation qui pourra générer des revenus et
ainsi permettre de suppléer au budget ménager. On constate de
même que 25,33% de nos enquêtés ont eu leur financement par
emprunt, 4, 33% ont d'autre source ; elles ont été
soit vendeurs d'autre produit, agriculteurs, ou autres activités. On
constate 5,33% ont eu leur fonds de démarrage à partir de leur
ancien emploi (salaire). Mais aussi on a d'autres 9,68% qui utilisent les
produits de leurs champs propres, ...
En appliquant le test de khi carre a un seul
échantillon au seuil de signification de 95% nous trouvons un khi
carré calculé de 276.6 et un khi carre critique de 9.49 qui est
inférieur au khi carre calculer, nous rejetons notre hypothèse
nulle et nous admettons l'alternative selon la quelle les acteurs du secteur
informel ont eu leur capital par une aide familiale.
Tableau n°12 : données relatives a
l'emploi
|
Fréquence
|
pourcent
|
Oui
|
41
|
13 ,6
|
Non
|
259
|
86,4
|
Source : nos enquêtes
Dans ces
tableau nous nous renseignons de l'emploi et il nous révèle que
86,4% n'ont jamais tenté de chercher de l'emploi dans d'autres secteurs,
selon eux le secteur réglementé est trop cassant puisque il faut
entendre la fin du mois pour avoir une liquidité en main d'où ils
préfèrent exercer ces activité et ne jamais chercher de
l'emploi parce que la liquidité est assuré tout les temps
En y appliquant le test khi carre à un seul
échantillon au seuil de signification de 95% nous trouvons :
Dl de 1
calculé de 158.4
Critique de 3.84
Le khi carre calculé est supérieur au khi
carré critique nous acceptons notre hypothèse alternative selon
la quelle les acteurs du secteur informel n'ont jamais eu d'emploi.
Les 13,6% ont affirmé qu'ils avaient de l'emploi, le
tableau ci-dessous montre la fréquence des gens oeuvrant dans le secteur
informel qui avaient du travail et leur cause d'abandon du travail
rémunère
Tableau n° 13 : causes d'abandon du travail
rémunère
Items
|
fréquence
|
Pourcent
|
Cumule
|
Le
salaire était très minime
|
25
|
61%
|
61
|
Le
patron m'a chassé du travail
|
1
|
2,4%
|
63,4
|
J'avais
peur de contrôle de l'Etat
|
5
|
12,1
|
75 ,5
|
Notre
patron est tombé en faillite
|
10
|
24 ,5
|
100
|
Autres
raisons personnelles
|
-
|
|
|
Total
|
41
|
|
|
Source : nos enquêtes
Il se révèle dans ce
tableau que 60,9% ont abandonnée le travail suite au salaire qui
était très minime et 2,4 % ont été chance du
travail par le patron 12,1% avaient peur des contrôle de l'Etat et le
24,3% leur patron sont tombé en faillite
Le cas à signaler pour ces
gens, sont des personnes qui avaient de l'emploi au paravent mais suit au
dynamisme socio-économique ont trouvé que ils n'ont pas d'emploi,
sont le 13,6% qui d'autant avaient de l'emploi.
Tableau n°14 ont tenté de chercher
l'emploi
|
fréquence
|
pourcent
|
Oui
|
62
|
21
|
Non
|
238
|
79
|
Source : nos enquêtes
Ce tableau montre que les 21% des nos enquêter ont
tenté de cherche de l'emploi st les 79 % n'ont jamais tenté des
chercher du travail le tableau ci-dessous nous présente les
différentes réponses que les agents ont eu pour leur demandes
d'emploi.
Tableau n°15 : réponse à propos
de la demande d'emploi
Items
|
fréquence
|
pourcent
|
Pourcentage cumulé
|
Favorable
|
29
|
47
|
47
|
Défavorable
|
18
|
29
|
76
|
Jamais eu de réponse
|
10
|
16
|
92
|
Ils m'ont indiqué un travail en de longue distance
|
5
|
8
|
100
|
Total
|
62
|
100
|
|
Source : nos enquêtes
A propos de la réponse à la demande d'emploi, 47
% de nos enquêter qui ont tenté de chercher l'emploi ailleurs ont
eu une réponse favorable, 29 % une réponse défavorable et
8 % ont les a indiqué un travail à de longue distance puis le 16%
n'ont jamais eu des réponses.
En y appliquant le test khi carre en un seul
échantillon au seuil de 95 % nous trouvons :
Calculé de 17.91
Critique de 7.82
Ddl de 3
Nous trouvons un khi carre calculer supérieur au khi
carre critique, nous acceptons notre hypothèse alternative selon la
quelle les quelque acteurs du secteur informel ont eu des réponse a leur
demande d'emploi
Tableau n° 16 : informations relatives
à un emploi nouveau
Items
|
Fréquence
|
pourcent
|
Oui
|
98
|
32,67
|
Non
|
153
|
51
|
Je laisserai si seulement le salaire est supérieur
à ce que je gagne
|
49
|
16,33
|
TOTAL
|
300
|
100
|
Source : nos enquêtes
En prenant ce tableau comme référence nous
constatons que 51% de nos enquêtées déclarent qu'ils ne
laisseraient jamais d'exercer les activités informelles car celle-ci
sont rentables ; 32.67% il y demeure suite au manque d'un emploi et il
sont prêt à laisser leur activités si on leur offre un
emploi ; 16.33% laisserai si seulement le salaire est supérieur a ce
qu'il gagne dans le secteur informel
En appliquant le test khi carre à un
échantillon, au seuil de 95%,
Calculé = 54.14
Critique = 5.99
Dl=2
Nous trouvons un khi carré calculé
supérieur au khi carré critique d'où nous rejetons notre
hypothèse nulle en admettant l'alternative selon laquelle les acteurs du
secteur informel en ville de Butembo aiment leur métier et ne
préfèrent pas abandonner ce secteur
Tableau n° 17 : quel est la motivation
réelle d'exercer votre métier
Items
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Chômage
|
114
|
38
|
Faibles revenu dans le secteur réglementer
|
163
|
54,33
|
Autres causes
|
19
|
6,33
|
Sans réponses
|
4
|
1,33
|
TOTAL
|
300
|
99,99
|
SOURCE : nos enquêtes
En interprétant ces tableau on trouve que 114personnes
soit 54,33% exerce les activités puisqu'ils détestent le revenu
du secteur réglementé et ils évoquent le salaire par jours
non pas par mois car la faim est si grande dans la famille ; 38% de cette
même population y oeuvre puisqu'ils n'y a pas de travail ailleurs dans le
secteur réglementé.
En appliquant le test khi carre a un échantillon au
seuil de 95% avec un degré de liberté de 3 nous trouvons un khi
deux calculer supérieur au khi deux critique.
Calculé = 323.55
Critique = 7.82
Ddl =3
Nous acceptons notre hypothèse alternative selon la
quelle le chômage, le faible revenu dans le secteur
réglementé sont à la base du développement du
secteur informel.
CONCLUSION ET DISCUTION DES
RESULTATS
Dans ce travail nous avons traité les
déterminants du développement du secteur informel en ville de
Butembo, cas des produits de première nécessité .En
illustrant notre problématique, nous sommes partis des données
indiquant que les secteur informel est remis en cause par plusieurs auteurs et
celui-ci a pris de l'ampleur au point de concurrencer, à son avantage le
secteur formel.
La question de recherche a été ; quels sont les
déterminants du développement du secteur informel et quelle est
la motivation réelle de rester dans le secteur informel ?
Nous avons énuméré les réponses
anticipatives pour faire notre recherche qui sont les suivantes :
-Les activités informelles sont à
considérer avant tout comme une forme particulière de la
dynamique sociale dans les sociétés en développement
d'où elles sont une réponse de la société aux
besoins nouveaux résultant de l'influence du développement.
- il semblerait que le chômage, le faible niveau de
revenu dans le secteur réglementé bref la pauvreté soit
à la base du développement du secteur informel, car il est devenu
le seul secteur de l'économie à créer des nouveaux emplois
en RDC.
L'objectif poursuivi dans cette étude était de
dégager les principaux déterminant du développement du
secteur informel en ville de Butembo, ainsi nous avions voulu connaître
quelle est la motivation primordiale d'oeuvrer dans le secteur informel. Pour
évaluer nos hypothèses un questionnaire a été utile
pour recueillir les informations qui sont susceptibles de déceler les
déterminants. Nous avons tire un échantillon d'abord
aléatoire pour la sélection de produits et en suite nous avons
prélevé un échantillon par jugement de 300 individus dont
chaque produits y occupent 10% de cet échantillon.
S'agissant de genre des personnes oeuvrant dans le secteur
informel nous avons eu l'information que ces sont les femmes qui font
l'informel pour notre cas 78% est constitué de femmes et seulement 22%
sont des hommes ; quant à ce qui est de l'âge, il varie entre
20ans et 55ans et la tranche d'age qui loge la majorité est de
30à 40 ans.
Le niveau d'étude est encore plus bas car sur les 300
enquêtés, seulement 6.93% ont terminé leur étude s
secondaire et les 93.03% n'ont jamais terminé suite à plusieurs
facteur économique et condition sociale. Nous constatons dans la
même logique que ces sont le marie qui oeuvrent dans l'informel, 80.6%
des nos enquêter sont de maries et les autre pourcent est occupé
par les autres catégories soit 19.4 % d'où il est en signaler que
le fait que le besoin de supporter la famille est croissant au fur est en
mesure que la famille augmente, les hommes se lance a entre prendre plusieurs
activités voir même illicite pourvu qu'il gagne quelque chose pour
nourrir leur famille. Pour la cause de travailler dans le secteur informel ,
64,3% sont dans le secteur informel puis qu'avec ses activités ils
couvrent les besoin de la familles en cent pourcent ainsi en prenant le tableau
numéro 9 nous trouvons que 88,9% y travail suite à recherche de
satisfaction de leur besoin.
En analysant les donnes relatif au propriétaire du
travail nous avons 88,33% qui sont propriétaires des leurs
activités et 11,33% qui travail pour autre personnes et sur un total de
300 personnes 41 ont abandonné et voici les proportions suivant les
motif d'abandon 60,9% ont abandonnée le travail suite au salaire qui
était très minime et 2,4 % ont été chance du
travail par le patron 12,1% avaient peur des contrôle de l'Etat et le
24,3% leur patron sont tombé en faillite.
Dans l'analyse de comment nous avions eu le capital de
démarrage le 55,33% de cas. Ce sont des femmes à qui leurs
époux leur donnent les fonds pour qu'elles aient une occupation qui
pourra générer des revenus et ainsi permettre de suppléer
au budget ménager On constate en suite que 25,33% ont eu leur fonds de
démarrage d'une institution de crédit. Mais aussi on a d'autres
9,67% qui utilisent les produits de leurs champs propres, ...
Il nous a été révèle que 86,4%
n'ont jamais tenté de cherche de l'emploi dans d'autre secteur, selon
eux le secteur réglementer est trop cassant puisque il faut entendre la
fin du mois pour avoir une liquidité en main d'où ils
préfèrent exercer ces activité et n'ont jamais
cherché de l'emploi parce que la liquidité est assuré tout
les temps, à ce qui est de la réponse à la demande
d'emploi 51% de nos enquêter qui ont tenté de cherche l'emploi
ailleurs ont eu une réponse favorable ,27 % une réponse
défavorable et 0.05 % ont les a indiqué un travail à de
longue distance;et ensuite le 54,33% de la population d'étude exercent
les activités puisqu'il déteste le revenu des secteur
réglementer et il évoque le salaire par jours nos pas par mois
car la faim est si grande dans le famille qui entende les salaire à la
fin du mois .38% de cette même population y oeuvre puisqu'ils n'ont pas
trouvé du travail ailleurs dans le secteur réglementer .ces
résultats sont valable pour cette échantillon et non pas à
l'ensemble de toute la population exerçant les activités dans le
secteur informel en ville de Butembo pour ce nous affirmons toutes nos
hypothèses
En fin nous devons revoir la politique économique de
la RDC qui devra tenir compte des particularités naturelles ,
économique et socioculturelles de chaque entité politico
administrative locale .ainsi nous ne négligeons pas le rôle que
joue le secteur informel dans la stratégie de la réduction de la
pauvreté; pour lui permettre de joue pleinement son rôle,la plus
part des pays développent des politique de promotion de l'emploi et
appui aux acteur du secteur mais la réussite de ces politiques est
fortement subordonnée à une meilleure connaissance de la nature
de ce secteur informel, des ses acteur, des ses produits et de leur
utilisation.
SUGGESTION
A l'Etat congolais : structure encore une fois le secteur dit
formel et maintenir le salaire des agent capables de nouer les deux bout du
mois
- restructurer les matériels et outil utiliser dans le
secteur informel pour créer l'équilibre entre les mesures
offertes pour n'est pas facilité la fraude
- sur le plan administrative : l'état congolais doit
mettre en place un programme et des structures pour les répertorier et
ainsi élargir l'assiette fiscale
- que les employés et employeurs du secteur informel ne
trouvent pas l'administration comme une contrainte mais plutôt ils
doivent s'organiser en syndicat pour contribuer à la production national
d'ensemble, ainsi on peut payer par exemple la taxe d'inscription à
chaque exercice et une patente forfaitaire
- faire un programme d'appui du secteur informel
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage
MALIKWISHA MENI : L'importance du
secteur informel en RDC».Kinshasa 2000
DE VILLERS G., le pauvre, le hors-la-loi, le métis. La
question de l' « économie informelle » en
Afrique, CADAF, Bruxelles, 1992,
DELANDSHEER, G : introduction à la recherche,
paris, 1974
Jacques
Rueff, L'assurance chômage, cause du chômage
permanent, Revue d'économie politique, paris, 1931
J MOULIN, A CHARLE : lexique de
gestion 6 ème édition 2003
JOSEPH I MASINDA : méthodologie
de collecte, présentation, analyse des données et discussion des
résultats, in cahier du FRIDI, uniluk 2007
KEYNES : Théories
générales de l'emploi et de l'intérêt de la
monnaie, puf, 1936
ARTICLE
IBRAHIMU DIOUF les poids du secteur informel
au Sénégal
VYAKUNO PAULIN Le commerce en ville de Butembo
in umojafrica I.S.E.A.B. no3 janvier 2005
COURS ET TFC
A. MATHE, Cours d'économie des pays en
voie de développement, UNILUK, Cours inédit 2008-2009
P KYAVU : cours d'introduction à
la recherche scientifique : uniluk, cours inédit 2006-2007
KAMBASU TALIMULA ; Etudes des
quelques problèmes de la scolarisation de la fille nande , uniluk
1999
SITE WEB
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence
Http//fr.wikipedia / wiki /emploi
http://fr.wikipedia.org/wiki/Co%C3%BBt_du_travail
http://www.uqac.ca/Classiques_des_sciences_sociales/
* 1ANTOINE
MATHE, Cours d'économie des pays en voie de développement,
Uniluk, 2008-2009 p9
* 2 IBRAHIMU
DIOUF in les poids du secteur informel au Sénégal
* 3 Selon le rapport du PNUD
1998
* 4
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence
* 5 Http//fr.wikipedia / wiki
/emploi
* 6 Sources
rapport du BIT
* 7 Le commerce
en ville de Butembo in umojafrica no3 janvier 2005
* 8 DE VILLERS G., le pauvre, le
hors-la-loi, le métis. La question de
l' « économie informelle » en Afrique, CADAF,
Bruxelles, 1992, p 16
* 9 J MOULIN, A CHARLE :
lexique de gestion 6 ème édition 2003 p206-207
* 10 Malikwisha Meni,
«L'importance du secteur informel en RDC» (2000) p9
* 11Malikwisha meni op cit
p8
* 12 Keynes :
théories générales de l'emploi et de
l'intérêt de la monnaie
* 13Keynes :
théories générales de l'emploi et de
l'intérêt de la monnaie
* 14
<http://fr.wikipedia.org/wiki/Co%C3%BBt_du_travail
* 15 Archive du Bureau
État civil Butembo, 1994
* 16 Le commerce en ville de
Butembo in umojafrica no3 janvier 2005 p5
* 17 Joseph I masinda :
méthodologie de collecte, présentation, analyse des
données et discussion des résultats in cahier du FRIDI ,UNILUK
2007 p 49
* 18 Delandsheer,G :
introduction à la recherche, paris,1974 p28
* 19 P kyavu cours
d'introduction à la recherche scientifique : UNILUK, cours
inédit 2006-2007 p45
|