Institut Supérieur des Etudes Technologiques en
Communications de Tunis
Département des
Télécommunications
REF : TCOM_PFE
Projet de Fin d'Etudes
Réalisation et mise au point d'un système
de brouillage GSM
900-1800
Réalisé par :
Yazid HMEYDI
&
Marouen BOUTHLIJA
TS5 - Transmission
Encadrés par :
Dr. Hafedh GAHA
&
Dr. Moez BALTI
4 b~us ceue qui me sonb les plus chers
it~n pere
ita mere
ites sceurs
ites freres
4 b~us Ines aris eb 'a b~us ceue qui m'onb aide
le d~die ce bratrait
4 ma chere et tendre mere
La femme qui m'a tout offert pour réussir
4 mon cher pere
L'homme a qui le dois tout le respect
4 ma sceur et a mon frère
En témoignage de mon profond amour
et respect,
qui le souhaite le succes et le bonheur
4 la petite ange 4M&4
(ue dieu la protege et lui présertre le
bonheur et la
santé
4 mes chers amis, tous ceue que !'aime, tous ceue
qui
m'aiment
Et tous ceue qui me sont chers
~'offre ce tratrail qui présente le fruit de
leurs aides
et leur détrouement~
MAROUEN
Remerciements
Ce travail a été réalisé à
l'Institut Supérieur des Etudes Technologiques en Communications de
Tunis
Nos remerciements sont adressés à nos encadreurs
Dr. Hafedh Gaha et Dr. Moez Balti qui ont
dirigé notre projet de fin d'études,
pour l'intérêt qu'ils ont apporté à
notre travail malgré leurs emplois du temps fort
chargés,
pour leurs engagements permanents, leurs conseils
précieux, leur soutien constant et la confiance totale qu'ils nous ont
accordée.
De même, nous profitons de cette occasion pour remercier
tous les enseignants qui ont contribué à notre formation tout le
long des années d'études à l'ISET'COM.
Marouen&Yazid
Table des matiéres
Liste des figures vi
Liste des tableaux viii
Introduction générale 1
Cahier des charges du projet 3
Chapitre 1 : Etude de l'état de l'art sur les
antennes 4
1. Introduction 4
2. Comportement général des antennes
hyperfréquences 4
3. Caractéristiques des antennes 4
3.1. Caractéristiques de rayonnement 5
3.2. Caractéristiques électriques 6
4. Etude d'antenne imprimée 7
4.1. Définition de l'antenne `Patch' 7
4.2. Choix de la technologie des antennes imprimées 8
4.3. Substrats 8
4.4. Méthodes d'alimentation 8
4.5. Caractéristiques de base 10
5. La mise en réseau d'antennes imprimées 10
6. Modélisation de l'antenne (logiciel ADS Momentum)
11
7. Conclusion 12
Chapitre 2 : Etude et conception du brouilleur GSM
13
1. Introduction 13
2. Etude des solutions préétablies et choix du
scenario plausible 13
2.1. Etude des solutions préétablies 13
2.2. Choix du scenario préétabli 14
3. Conception du brouilleur GSM 14
3.1. Présentation du brouilleur GSM 14
3.2. Fonctionnement électronique du brouilleur 15
4. Antenne et adaptation 20
5. Schéma électronique du brouilleur GSM 21
6. Conclusion 22
Chapitre 3 : Conception et simulation des antennes
23
1. Introduction 23
2. Description de la structure rayonnante 23
3. Détermination des dimensions des `patchs' 23
3.1. Dimensionnement de la ligne d'alimentation quart d'onde
24
3.2. Détermination des dimensions de la ligne
d'alimentation 24
4. Simulations du premier `patch' [935-960] MHz 25
4.1. Modèle schématique sous ADS 25
4.2. Simulation sous Momentum (Modèle
électromagnétique) 28
5. Simulation du deuxième `patch' [1805-1880]MHz 32
5.1. Simulation sous ADS 32
5.2. Simulation sous Momentum 34
6. conclusion 39
Chapitre 4 : Réalisation et mesures 40
1. Introduction 40
2. Réalisation et Test sur plaque LABEC de la carte
électronique 40
2.1. Vérification du bon fonctionnement des
différentes étages de la carte 40
2.2. Test de la carte électronique avec l'analyseur de
spectre 41
3. Environnement de mesures 44
4. Réalisation des antennes Imprimées 45
4.1. Choix du substrat 46
4.2. Mesure à l aide de l'analyseur de réseau
(pratiquement) 46
5. Implémentation des antennes sur la carte
électronique 52
5.1. Présentation d'ARES 52
5.2. Principe de routage 52
6. Conclusion 53
Conclusion générale 54
Bibliographie 55
ANNEXES 56
Annexe 1 : Fonctionnement du diode varicap 2
Annexe 2 : Présentation de l'ISIS et l'ARES 3
Annexe 3 : Les différents tests sur la plaque d'essai 5
Annexe 4 : Les prototypes simulés sous ADS 6
Annexe 5 : Mesure de l'antenne 1800 à 2 `patchs' 8
Annexe 6 : Les étapes de réalisation des circuits
imprimés 9
Annexe 7 : Les « DATASHEET »
(`NE555','MAR6','LM317','NE612) 10
Liste des figures
Figure 1.1. Diagramme de rayonnement observé sous ADS 5
Figure 1.2. Structure d'une antenne imprimée 7
Figure 1.3. Alimentation par ligne microruban 9
Figure 1.4. Fringing et permittivité effective 10
Figure 1.5. Exemple d'un réseau d'antennes sous ADS 11
Figure 2.1. Liaisons montante et descendante de la bande GSM
14
Figure 2.2. Synoptique de base du brouilleur 15
Figure 2.3. Bloc d'alimentation 15
Figure 2.4. Schéma interne du circuit NE555 17
Figure 2.5. Graphe des signaux V3 sur ISIS 18
Figure 2.6. Schéma du filtre passe bas en forme sous ADS
18
Figure 2.7. Réponse du filtre passe bas 19
Figure 2.8. Structure interne de SA612A 19
Figure 3.8. Montage électronique du brouilleur 22
Figure 3.1. Modèle schématique du `patch' [935_960]
MHz 25
Figure 3.2. Variation du facteur S11 en fonction de la
fréquence 26
Figure 3.3. Optimisation des dimensions du `patch' 27
Figure 3.4. Impédance d'entrée de l'antenne 28
Figure 3.5. L'antenne `patch' 28
Figure 3.6. Résultats de la première simulation
sous Momentum 29
Figure 3.7. Impédance d'entrée sur l'abaque de
Smith 29
Figure 3.8. Variation du facteur S11 en fonction de la
fréquence 30
Figure 3.9. Courbe d'adaptation d'antenne 31
Figure 3.10. Digramme de rayonnement 31
Figure 3.11. Les paramètres de l'antenne à la
fréquence centrale 32
Figure 3.12. Schématique de l'antenne sous ADS 32
Figure 3.13. Simulation de l'antenne avec les valeurs
calculées 33
Figure 3.14. Simulation de l'antenne optimisée 33
Figure 3.15. Modélisation de l'antenne 1800 MHz 34
Figure 3.16. Résultats des simulations 34
Figure 3.17. Réponse du dipôle optimisé 35
Figure 3.18. Courbe d'adaptation de l'antenne 36
Figure 3.19. Diagramme de rayonnement en 3D 36
Figure 3.20. Paramètres d'antenne 37
Figure 3.21. Layout de l'antenne à deux `patchs' 37
Figure 3.22. Variation du coefficient de réflexion en
fonction de la fréquence 38
Figure 3.23. Impédance d'entrée de l `antenne 38
Figure 3.24. Diagramme du rayonnement 39
Figure 3.25. Les paramètres du `patch' 39
Figure 4.1. La carte sur la plaque d'essai 40
Figure 4.2. Visualisation du signal à la sortie du NE555
sur l'oscilloscope 41
Figure 4.3. Notre bruit en comparaison avec le signal
généré par la BTS 42
Figure 4.4. Signal 900 MHz 42
Figure 4.5. Visualisation de l'effet de notre brouilleur 43
Figure 4.6. Effet de notre brouilleur sur les
téléphones portables 44
Figure 4.7. Environnement de mesure 45
Figure 4.8. Mesure de l'antenne 900 MHz 47
Figure 4.9. Visualisation du S11 en fonction de la
fréquence de l'antenne 900 MHz 47
Figure 4.10. Mesure de l'antenne après la correction 48
Figure 4.11. Visualisation du S11 en fonction de la
fréquence après la correction 48
Figure 4.12. Abaque de Smith 49
Figure 4.13. Mesure de l'antenne 1842.5 MHz 49
Figure 4.14. Visualisation du S11 en fonction de la
fréquence 50
Figure 4.15. Mesure du deuxième antenne après
l'ajout du cuivre adhésif 50
Figure 4.16. Visualisation du S11 en fonction de la
fréquence de l'antenne 1800 MHz 51
Figure 4.17. Abaque de Smith 51
Figure 4.18. Face de cuivre du circuit du brouilleur GSM 53
Liste des tableaux
Tableau 3.1. Dimensions des deux `patch' avant optimisation 25
Tableau 3.2. Dimensions d'antenne optimisée 30
Tableau 3.3. Le `patch' optimisé 33
Tableau 3.4. Antenne 1800 MHz optimisée 35
Introduction générale
La vague des innovations ne cesse de s'améliorer de
jour en jour et particulièrement dans le domaine des
télécommunications qui se trouve dans une période de
globalisation et d'ouverture sur l'autre.
Après sa commercialisation en 1992, le réseau
GSM (Global System for Mobile Communications) ne cesse d'évoluer, le
nombre d'abonnés ne cesse d'augmenter pour dépasser les trois
milliards en 2008 et continue à croître de façon
considérable.
Pour cette raison, le téléphone restera encore
longtemps et dans tous les pays du monde l'outil le plus utilisé et
c'est ce qui explique le grand nombre de ses usagers. Mais conjointement
à ce succès, l'usage abusif de ce fameux moyen de communication
peut causer des problèmes à certains tel que le mauvais usage
dans les salles des conférences, les salles de cinémas, les
mosquées, ce qui nous a conduit à chercher de concevoir un
brouilleur GSM afin de gérer le fonctionnement des
téléphones portables dans ces endroits.
Aussi dans le domaine des télécommunications,
les utilisateurs ont tendance à favoriser l'utilisation des dispositifs
légers, de faible coût et peu encombrants. Les antennes
imprimées permettent largement de répondre à ces
exigences.
C'est dans ce cadre que s'inscrit notre projet de fin
d'études intitulé « mise au point d'un système de
brouillage GSM 900-1800 » où nous allons essayer d'étudier
et réaliser un brouilleur GSM dans le but d'empêcher la
réception des appels téléphoniques dans certaines
situations. Ainsi que nous allons lui associer deux antennes assurant la bonne
diffusion du signal brouillant. L'une dans la bande 935-960 MHz, l'autre dans
la bande 1805-1880 MHz. En fait, ces deux bandes sont utilisés
respectivement pour la réception des informations dans la norme GSM 900
et la norme DECT (Digital Européen Cordless Telecommunication) 1800.
Après avoir pris connaissance du cahier des charges
nous avons décidé du type des antennes que nous allons
réaliser, il s'agit des antennes imprimées utilisant la
technologie Micro ruban.
A fin d'atteindre les objectifs de notre projet de fin
d'études, nous proposons le découpage du présent rapport
comme suit :
Un premier chapitre où nous allons faire une étude
de l'état de l'art sur les antennes et sur leur mise en réseaux,
nous nous intéressons aux antennes `patchs'.
Un deuxième chapitre sera consacré pour
l'étude des solutions préétablies des brouilleurs dans
l'ISET COM et choix du scenario plausible ainsi que la conception
détaillée de la carte électronique en amont de nos
antennes.
Dans le troisième chapitre nous passerons à la
conception détaillée et à la simulation des deux antennes
imprimées qui vont être associées à notre carte
électronique.
Finalement, nous allons citer les procédures de
réalisation de notre brouilleur ainsi que nos antennes en mettant en
évidence les différentes mesures effectuées lors de cette
phase.
Une conclusion générale résumant nos
objectifs estimés et les limites de notre réalisation tout en
présentant les perspectives envisageables.
Cahier des charges du projet
Cahier des charges du projet
V' Cadre général de
travail
Une antenne est un dispositif permettant de rayonner
(émetteur) ou de capter (récepteur) les ondes
électromagnétiques. L'antenne est un élément
fondamental dans un système radioélectrique, et ses
caractéristiques de rendement, gain et diagramme de rayonnement
influencent directement les performances de qualité et de portée
du système. De ce fait, l'efficacité d'un tel système de
brouillage consistant à émettre un signal brouillant
dépend du type d'antenne utilisé surtout dans les plages de
fréquences hautes. Nous allons essayer, pendant ce projet, de concevoir
deux antennes `patchs' émettrices afin de permettre l'émission
avec le maximum de puissance du signal issue d'une carte électronique
(brouilleur GSM 900-1800 ) que nous allons réaliser sur le front
descendant.
V' Titre du projet
« Réalisation et mise au point d'un
système de brouillage GSM 900-1800 »
V' Travail demandé
· Etude de l'état de l'art sur les antennes.
· Etude, critique des solutions préétablies
et choix d'une solution plausible.
· Réalisation et test produit (électronique
par étage).
· Déploiement des antennes sur le circuit.
Chapitre 1 : Etude de l'état de l'art sur les
antennes
1. Introduction
Une chaine de transmission se compose principalement d'un
émetteur, un récepteur et une voie de transmission. Dans le cas
des ondes radioélectriques, l'antenne représente l'interface
entre l'émetteur ou le récepteur et le milieu de propagation.
Elle permet de convertir le signal électrique en signal
radioélectrique à l'émission et vice-versa à la
réception.
Dans ce chapitre, nous définissons les antennes et nous
rappelons leurs différentes caractéristiques. En effet, la
connaissance de ces paramètres tels que l'impédance
d'entrée, le coefficient de réflexion a un rôle important
dans l'étude du couplage pour prévoir éventuellement la
désadaptation. Ce chapitre portera aussi sur une définition des
antennes `patchs' et donnera leurs caractéristiques, leurs domaines
d'utilisation, leurs avantages ainsi que leurs inconvénients. Ensuite,
il portera sur une étude sur le type et l'endroit de l'alimentation.
2. Comportement général des antennes
hyperfréquences
Une antenne est un transducteur entre la ligne de
transmission, connectée à un générateur et le
milieu où l'onde rayonne. Une antenne est considérée comme
un dispositif de couplage entre une onde guidée le long de la ligne et
une onde rayonnée dans l'espace. C'est un diapositif permettant de
transformer l'énergie guidée en énergie rayonnée et
vice versa. Ainsi, nous pouvons définir une antenne en émission
ou en réception selon son mode de fonctionnement.
Les fréquences qui sont envisagées ici
s'étendent de quelques centaines de MHz à quelques centaines de
GHz, les hyperfréquences étant la gamme d'ondes hertziennes
couvrant depuis le haut des fréquences UHF jusqu'aux ondes
submillimétriques [1].
3. Caractéristiques des antennes
Une antenne d'émission est un élément
conducteur qui transforme une énergie électrique en
énergie de rayonnement électromagnétique. Une antenne de
réception traduit un rayonnement électromagnétique en
courant électrique induit. La même antenne peut servir à
recevoir ou à émettre si elle est alimentée en courant
(réciprocité des antennes) [2].
Une antenne est caractérisée par différents
paramètres qui peuvent être classés en
caractéristiques de rayonnement et caractéristiques
électriques.
3.1. Caractéristiques de rayonnement
3.1.1. Diagramme de rayonnement
Le diagramme de rayonnement est une représentation de
la façon dont l'antenne collecte ou rayonne l'énergie
électromagnétique dans l'espace. Une antenne qui rayonne son
énergie uniformément dans toutes les directions
(c'est-à-dire avec la même amplitude) est baptisée antenne
isotrope. Ce type d'antenne sert de référence quantitative. La
représentation physique de son diagramme de directivité
correspond à une sphère, car elle rayonne (ou collecte) une
quantité d'énergie identique quelle que soit la direction
examinée dans l'espace. Lorsque le rayonnement d'une antenne n'est pas
uniforme, nous disons que cette dernière est
directive. la figure ci-dessous
représente le diagramme de rayonnement d'une antenne `patch'
observé sous ADS.
|
|
Figure 1.1. Diagramme de rayonnement observé sous
ADS 3.1.2. Puissance rayonnée
Le vecteur de Poynting dans la zone de rayonnement est
défini par [3] :
1
p = Re (E H*)
×
2
|
(1.1)
|
La puissance totale rayonnée est égale au flux du
vecteur de Poynting à travers une surface fermée entourant
l'antenne [3] :
3.1.3. Directivité
La directivité d'une antenne caractérise la
manière dont cette antenne concentre son rayonnement dans certaines
directions de l'espace. Elle est définit par le rapport entre la
densité de puissance créée dans une direction
donnée et la densité de puissance d'une antenne
isotrope [3] :
|
D(O, ço) = u(O,p)
~~ 41r
|
(1.3)
|
3.1.4. Gain
Le gain d'une antenne par rapport à l'antenne isotrope
est dû au fait que l'énergie est focalisée dans une
direction, comme l'énergie lumineuse d'une bougie peut être
concentrée grâce à un miroir ou une lentille
convergente.
Il s'exprime en décibels dB par rapport à l'antenne
isotrope.
3.1.5. Polarisation
La polarisation d'une onde TEM (Transverse
Electro-Magnétique) est le type de trajectoire que décrit
l'extrémité du champ E au cours du temps dans le plan transverse.
Il existe trois types de polarisation :
> Polarisation linéaire : Le champ E n'a qu'une
composante qui varie sinusoïdalement, sa trajectoire est donc un segment
de droite. Un dipôle génère classiquement une onde TEM
polarisée linéairement. Lorsque la polarisation de l'antenne est
linéaire, le diagramme de rayonnement est celui d'un dipôle
magnétique [9].
> Polarisation circulaire : Le champ E a deux composantes
Eq et Ej de même amplitude et déphasées de 90
degrés, son extrémité décrit un cercle.
> Polarisation elliptique : La polarisation elliptique
correspond au cas général d'un champ E comprenant deux
composantes Eq et Ej d'amplitudes et de phases quelconques.
3.2. Caractéristiques électriques
Les paramètres électriques définissent
l'antenne comme élément du circuit dans lequel elle est
connectée. Ils permettent d'évaluer la charge apportée par
l'antenne au circuit d'excitation et surtout de caractériser
l'efficacité du transfert de puissance entre le système
radioélectrique et le milieu de propagation. Plusieurs paramètres
peuvent servir à cette caractérisation à savoir
l'impédance d'entrée, le coefficient de réflexion et le
rapport d'onde stationnaire.
3.2.1. Impédance d'entrée de
l'antenne
Si on considère une antenne qui possède deux bornes
d'entrée A et B et qui sont définies. Soient
Ve la tension entre les bornes A et B et
Ie le courant d'alimentation de
l'antenne. L'impédance d'entrée de l'antenne est
donnée par Z= Ve
Ie
3.2.2. Coefficient de réflexion et ROS
Nous définissons la qualité d'adaptation d'une
antenne soit en donnant son impédance
caractéristique (souvent 50 ohms), soit en donnant son
niveau de coefficient de réflexion. Le plan situé entre la source
d'émission et l'antenne présente une discontinuité
caractérisée par le coefficient de réflexion
S11. Par définition, ce coefficient
(généralement exprimé en dB) est présenté
par le rapport entre l'onde réfléchie et l'onde incidente
à l'antenne. Le Rapport d'ondes Stationnaires, R.O.S, quantifie le
niveau d'adaptation (ou plus exactement de désadaptation). Ce rapport
tend vers 1 lorsque la chaîne est parfaitement adaptée, à
l'infini, lorsque la chaîne est totalement désadaptée. Afin
d'assurer une meilleure transmission d'énergie, plusieurs techniques
d'adaptation se présentent telles que l'adaptation simple stub, double
stub et quart d'onde.
3.2.3. Rendement
Le rendement est le rapport entre l'énergie
rayonnée par une antenne et celle que lui fournit l'alimentation. Il est
exprimé en pourcentage.
4. Etude d'antenne imprimée
4.1. Définition de l'antenne `Patch'
Une antenne imprimée est constituée d'une ou
plusieurs plaques métalliques de fine épaisseur de forme
géométrique appropriée (carré, rectangle, disque ou
d'autres formes plus complexes) formant l'élément rayonnant,
déposée sur une face d'un substrat diélectrique tandis que
l'autre face est déposée sur une métallisation
complète constituant le plan de masse.
Figure 1.2. Structure d'une antenne
imprimée
L'emploi d'antennes `patchs' s'est quasiment
généralisé dans tous les systèmes de communication
mobile. Ces antennes sont légères, peu encombrantes et peu
coûteuses .
Selon l'utilisation, nous trouvons de différentes
formes d'éléments rayonnants, de multiples types de substrats ou
encore de plusieurs types d'alimentation. Une antenne à
éléments rayonnants imprimés est constituée d'un
plan de masse, d'un ou plusieurs couches de substrats diélectriques et
d'un ou plusieurs motifs conducteurs rayonnants de forme quelconque.
4.2. Choix de la technologie des antennes
imprimées
Actuellement, les antennes imprimées deviennent de plus
en plus importantes en raison de la grande variété des formes
géométriques qu'elles peuvent prendre et qui les rendent
applicables aux différentes situations d'intégration. Parmi les
avantages de cette technologie d'antennes, on peut citer : le faible poids,
leur volume réduit, la conformabilité et la possibilité
d'intégrer les circuits micro-ondes au niveau des antennes. Ajoutons que
la simplicité de leurs structures fait que ce type d'antenne est
adapté au faible coût de fabrication.
Ceci est une propriété clé qui explique
l'introduction des antennes imprimées dans les applications de la
communication mobile. Cependant, cette technologie répondant bien aux
besoins de notre application. Donc, la conception des antennes doit
répondre à des compromis en termes de performances et de
complexité de réalisation.
4.3. Substrats
Dans la pratique, les formes des éléments
rayonnants les plus souvent utilisées sont le carré, le
rectangle, le disque et l'anneau. Des géométries plus
élaborées sont toutefois employées pour répondre
à des contraintes spécifiques sur l'antenne (en particulier pour
générer de la polarisation circulaire).
Les substrats exploités dans la conception des antennes
imprimées sont nombreux. Leurs permittivités relatives varient de
1 pour l'air à des valeurs plus élevées 12. Parfois, il
est préférable d'utiliser des substrats diélectriques de
grande épaisseur et de basse permittivité dans le but d'avoir une
grande efficacité, une large bande passante. Mais dans ce cas, la perte
par onde de surface augmente et l'antenne devient de plus en plus encombrante.
Au contraire, l'utilisation de minces substrats de permittivités
élevées est conseillée pour les circuits micro-ondes parce
qu'elle minimise les ondes de surfaces, les radiations non
désirées et le volume de l'antenne. Toutefois,
l'efficacité et la bande passante diminuent à cause de la grande
perte dans le substrat.
4.4. Méthodes d'alimentation
L'excitation est un point très important à prendre
en compte lors de l'étude des antennes imprimées. En effet, la
manière dont l'énergie est fournie à
l'élément rayonnant peut
influer directement sur son rayonnement et modifier ses
performances. Parmi les techniques d'alimentations les plus utilisées on
peut citer : l'alimentation par ligne micro ruban, sonde coaxiale, ligne
à fente, guide d'onde coplanaire ou encore par couplage.
4.4.1. Ligne micro-ruban
C'est la technique la moins coûteuse et la plus
aisée. Elle consiste à connecter, sur le bord du pavé
rayonnant, une ligne micro-ruban à une impédance
caractéristique fonction de sa largeur, de son hauteur et du
matériau diélectrique qui la supporte.
Figure 1.3. Alimentation par ligne micro
ruban
Une fois l'impédance au bord du `patch' est
calculée ou mesurée, nous déterminons les dimensions de
cette ligne micro ruban afin d'obtenir le transformateur d'impédance
assurant l'adaptation entre l'antenne et le circuit d'alimentation. Une
meilleure adaptation peut être obtenue en décalant la ligne micro
ruban vers les extrémités du `patch'. Une autre méthode
consiste à prolonger la ligne dans une encoche introduite dans
l'élément rayonnant pour atteindre un point d'alimentation
d'impédance plus faible .
4.4.2. Sonde coaxiale
Elle est effectuée en connectant
l'élément rayonnant à l'âme centrale d'un connecteur
coaxial traversant le plan de masse et le substrat diélectrique tandis
que l'embase du connecteur est directement soudée au plan de masse.
4.4.3. Ligne à fente
Cette méthode se base sur le transfert de puissance de la
ligne d'alimentation à l'élément rayonnant à
travers une fente électriquement petite dans le plan de masse.
4.4.4. Guide d'onde coplanaire
Le guide d'onde coplanaire ou encore, permet d'avoir sur la
même face du substrat la ligne d'alimentation et le plan de masse. Cette
technique facilite
l'introduction des composants intégrés.
4.4.5. Ligne couplée
L'alimentation par couplage électromagnétique
utilise le couplage direct d'une ligne micro ruban située entre le
pavé rayonnant et le plan de masse, et positionnée entre deux
couches de diélectriques.
4.5. Caractéristiques de base
A cause des dimensions finies du `patch' en longueur et en
largeur, les lignes de champs ne sont pas totalement immergées dans le
substrat, comme l'indique la figure ci dessous, c'est ce qu'on appelle le
fringing .
Figure 1.4. Fringing et permittivité effective
Ceci crée deux effets :
> Le premier est l'apparition de la constante de
permittivité relative effective åreff, elle
est
généralement comprise entre 1 et la constante de
permittivité relative du substrat .
1< åreff < år. En effet, pour
compenser le fringing, mais supposons que le `patch' et les lignes de champs
sont totalement plongés dans un seul substrat diélectrique
équivalent, ce substrat remplace le substrat original et l'air, il donne
les mêmes résultats que ces deux derniers. Ce substrat a
åreff comme constante de permittivité relative.
> Le deuxième est l'apparition des dimensions
électriques du patch qui sont généralement plus grandes
que les dimensions physiques.
5. La mise en réseau d'antennes
imprimées
L'utilisation d'une antenne unitaire s'avère souvent
insuffisante pour répondre aux contraintes de rayonnement
imposées. Des caractéristiques spécifiques, un gain
élevé, un lobe
formé ne peuvent généralement être
obtenus que par le regroupement de plusieurs sources rayonnantes pour former un
réseau d'antennes[4].
Figure 1.5. Exemple d'un réseau d'antennes sous
ADS
Le réseau d'antennes a été conçu
et développé d'une façon rigoureuse et pratique afin de
pouvoir transmettre ou pour capter des signaux de différentes largeurs,
de fréquences simultanées ou d'une manière
périodique. Il pourrait entre autre élargir la bande de
fréquence du matériel conçu et faire baisser la courbe du
coefficient de réflexion entre les pics déjà
trouvés dans les cas de l'utilisation d'une seule antenne.
L'architecture d'un réseau d'antennes dépend
nécessairement des besoins pour lesquels il a été
conçu et cela peut être proportionnel à la matière
et à la bande de fréquence utilisée mais aussi du niveau
de la courbure du coefficient de réflexion par rapport au niveau de
référence qui est égal à -10dB.
6. Modélisation de l'antenne (logiciel ADS
Momentum)
Notre projet est basé sur une série de
simulations de structures rayonnantes à diverses fréquences
à l'aide d'un simulateur électromagnétique qui s'appelle
ADS Momentum. La technique de simulation qui est utilisée pour calculer
les champs électromagnétiques dans les trois dimensions à
l'intérieur d'une structure est basée sur la méthode des
moments appliquée aux équations intégrales.
La simulation est bidimensionnelle en utilisant ce logiciel,
la méthode utilisée dans la simulation est la méthode des
moments. En fait, cette méthode s'applique dans le cas où le
circuit passif peut être décomposé en un ou plusieurs
milieux homogènes, le champ électromagnétique peut alors
s'exprimer sous forme d'une intégrale surfacique. ADS divise la
structure introduite en cellules élémentaires de forme
rectangulaire et/ou triangulaire, il réalise alors une opération
de meshing avant toute analyse de la structure introduite afin de pouvoir
modéliser le fonctionnement de la source élémentaire.
Nous avons procédé par la méthode suivante
pour représenter de façon informatique notre antenne à
l'aide de l'outil Momentum :
1' Génération du layout de l'antenne à
partir du modèle schématique ;
v' Création du substrat diélectrique :
définir les différentes couches de substrats diélectriques
et de métallisation ;
v' Création du dessin des différentes couches
actives : représenter la zone de métallisation de la ligne
d'alimentation, l'élément rayonnant et l'élément
parasite ;
v' Maillage de la structure : fixer le degré de
précision des calculs, ce qui influera sur la durée de la
simulation. Afin de bien modéliser les effets de bord, on affine le
maillage sur les bords ;
1' Simulations ;
v' Visualiser les principaux paramètres (diagramme de
rayonnement, S11 et gain) ; v' Définir les fréquences
extrêmes de la simulation ;
v' Présentation des résultats.
7. Conclusion
Ce chapitre est une illustration générale
portant sur les antennes qui seront simulées dans les parties
avancées de notre projet. Nous pouvons en conclure que les antennes sont
d'une grande variété au niveau de leurs formes,
caractéristiques ou même au niveau des domaines d'emploi et
d'utilisation. Quand nous voulons décrire le fonctionnement d'une
antenne particulière, certaines caractéristiques fondamentales,
communes à tous les types d'antennes, sont données à
savoir l'impédance d'entrée, le digramme de rayonnement, le gain,
la polarisation, etc.
Plusieurs techniques existent pour les réaliser. Alors,
pour assurer un bon fonctionnement, il faut choisir celle la plus
adaptée à l'application envisagée. Dans notre cas, le
choix s'est porté sur la technologie des antennes imprimées.
Leurs avantages nombreux permettent de les utiliser dans différents
secteurs et surtout dans les communications mobiles (satellite, avion, voiture,
missile, téléphone portable,etc). Pour la conception de nos
antennes, nous avons utilisé le logiciel ADS et son module Momentum
permettant une résolution rigoureuse des équations
d'électromagnétisme.
Chapitre 2 : Etude et conception du brouilleur GSM
1.Introduction
Nul ne peut ignorer la progression des technologies
d'intégration pour répondre et satisfaire à tous les
besoins de l'homme, mais l'usage exagéré de ces technologies peut
causer des problèmes a certains, tel que le mauvais usage du
téléphone mobile dans les salles des conférences, les
salles de cinéma, les hôpitaux, et surtout dans les
mosquées, ce qui nous a amené à chercher de concevoir un
brouilleur GSM pour laisser le choix à l'usager de se décider
s'il veut empêcher le fonctionnement du portable dans ces endroits.
2.Etude des solutions préétablies et
choix du scenario plausible
2.1. Etude des solutions préétablies
Afin d'accomplir notre tâche et d'atteindre notre
objectif, nous avons réétudié les anciens projets
réalisés à l'ISET COM sur les systèmes de
brouillages. Ces systèmes, malgré leur réussite partielle.
Chaque système proposé a des défaillances que nous avons
essayées d'en tenir compte dans notre travail.
v' Pour le premier projet [Brouilleur GSM piloté par PC'
réalisé par Aissawi Rafik et
Dallali Jaber en 2004-2005], nous avons constaté que le
système de brouillage réalisé à la
bande 900 MHz
manque l'étage du 1800MHz qui est indispensable dans la
téléphonie mobile
car les téléphones cellulaires basculent leur
fonctionnement sur la bande 1800 MHz en cas oüla bande 900 MHz
est non fonctionnels.
v' Concernant le deuxième projet [Etude et
réalisation d'un brouilleur GSM réaliser par
Massoud Samir et Mansour MED Ali en 2006-2007], nos amis ont
essayé d'ajouter cet étage de 1800MHz à celui du 900 MHz
ce qui garantie un système de brouillage complet pour la
téléphonie mobile, mais malgré ce faveur nous avons
remarqué qu'il lui manque des antennes assurant la bonne diffusion du
signal brouillant ce qui fait doter que leur brouilleur fonctionnerait.
v' Finalement pour le troisième projet [Etude et
simulation des composants passifs et
déploiement d'une antenne GSM dans un brouilleur
réaliser par Anis HACHANI et Raja SOEI en 2008-2009], nos amis ont
essayé de déployer une antenne à l'étage qui assure
le brouillage de la bande du 900MHz mais il nous manque toujours l'étage
de la bande du 1800 MHz qui demeure indispensable.
2.2. Choix du scenario
préétabliPour remédier ces
défauts et répondre à notre objectif qui consiste à
réaliser un système
de brouillage efficace assurant la bonne diffusion du signal
brouillant dans la bande 900MHz ainsi que celle du 1800MHz, nous avons choisi
de réaliser une carte électronique qui assure le brouillage des
deux étages ainsi que deux antennes `patchs' opérantes
respectivement dans la bande [935-960] MHz et dans la bande [1805-1880] MHz
.
3. Conception du brouilleur GSM
3.1. Présentation du brouilleur GSM
3.1.1. Définition
Un brouilleur GSM est un émetteur qui, par son
émission de fréquences, perturbe la réception des appels
téléphoniques, il est appliqué à la
téléphonie mobile, l'utilisation d'un brouilleur empêche,
dans un périmètre limité, de recevoir et d'émettre
des appels GSM. L'interdiction légale souffre néanmoins
d'exceptions.
3.1.2. Principe et Avantages
3.1.2.1. Principe
Les téléphones portables opèrent dans la
bande des 900MHz et 1800MHz, pour la bande de 900MHz, ils utilisent deux bandes
de fréquence de 25MHz espacées de 45MHz, l'une pour la voie
montante 890-915MHz mobile vers réseau, l'autre pour la voie descendante
935- 960MHz réseau vers mobile. Concernant la bande 1800MHz, la liaison
descendante opère dans la bande [1805-1880]MHz.
Les portables utilisent une modulation numérique assez
robuste avec code correcteur et dispersion temporelle et fréquentielle
de l'information. De ce fait, le brouillage sera plus efficace sur la voie
descendante, même si la puissance d'émetteur peut atteindre
plusieurs dizaine de watt. La voie montante, nécessiterait une puissance
de brouillage bien supérieure à celle du téléphone
qui peut atteindre 1 à 2Watts.
Figure 2.1. Liaisons montante et descendante de la
bande GSM [10]
14
3.1.2.2. Avantages
Cet appareil ne doit nécessiter aucune connaissance
technique particulière et convient à tout lieu où l'usage
du portable est déconseillé ou interdit tels que les
hôpitaux, la mosquée, les centres médicaux, les
théâtres, les cinémas, les musées, les galeries
d'art, les salles de conférences, ....
3.1.2.3. Schéma synoptique
Figure 2.2. Synoptique de base du brouilleur
3.2. Fonctionnement électronique du brouilleur
3.2.1. L'alimentation
La carte de brouilleur devra comporter une alimentation
régulée de 5V pour permettre le bon fonctionnement du circuit.
Pour notre cas donc, nous avons utilisé une pile émettant la
tension 9 volts continue ainsi qu'un régulateur 7805 afin d'avoir la
tension de 5 volts souhaitée.
Figure 2.3. Bloc d'alimentation
· Régulateur de tension
Les fluctuations de la tension, qui sont par exemple à
l'origine du bruit peuvent être filtrées à l'aide d'un
condensateur : plus la capacité du condensateur est grande, moins il
y
aura de fluctuations de la tension. Pour contrôler la
tension et réduire ces fluctuations, on peut également utiliser
un régulateur, qui délivre une tension interne
indépendante des fluctuations éventuelles du secteur. Parmi les
régulateurs les plus simples et les plus fréquents, nous citons
le régulateur de tension 7805, c'est un circuit intégré,
qui comme son nom l'indique, régule la tension. Un régulateur se
reconnait par son numéro; les deux premiers chiffres indiquent le type
de régulateurs ; positive ou négative c'est-à-dire s'il va
sortir une tension positive entre S (sortie) et M(masse) ou une tension
négative entre S (sortie) et M (masse) .
v' Les régulateurs 78 sont des régulateurs
positifs.
v' Les régulateurs 79 sont des régulateurs
négatifs.
Les deux derniers chiffres indiquent la tension de sortie 05,
08, 12 ,15 ,18 volts. Ainsi le régulateur 7805 a une tension de sortie
de +5 volts entre la sortie et la masse. Ce régulateur est très
utilisé pour les alimentations des circuits numériques. En effet,
ces circuits doivent recevoir une tension parfaitement stable pour fonctionner
correctement. Ce circuit intégré est capable de fournir 5 volts
sous 500mA ce qui est tout a fait suffisant pour les applications courantes et
en particulier pour l'alimentation de tous les circuits de notre carte.
3.2.2. Modulateur
Tout signal transportant une information doit passer par un
moyen de transmission entre l'émetteur et le récepteur. Une fois
élaboré, le signal est rarement adapté à la
transmission directe par le moyen choisi. Il faut le modifier avant de
commencer sa transmission. La modulation peut être définie comme
le processus par lequel le message est transformé de sa forme originale
en une forme adaptée à la transmission. C'est un processus qui
peut être réalisé en utilisant une porteuse haute
fréquence, dont les paramètres varient suivant des fonctions
linéaires du message à transmettre.
Le réseau GSM utilise la modulation GMSK ( Gaussien
Minimum Shift keying ) qui est une forme évoluée de la modulation
FSK (Frequency Shift Keying), elle est réalisée en faisant passer
le signal binaire, avant modulation, au travers d'un filtre passe-bas, ce
filtre passe-bas remplace les fronts montants et descendants par une transition
progressive, ce qui diminue la largeur spectrale du signal modulé. Il en
résulte que, pour un même débit binaire, la modulation GMSK
a comme avantage d'occuper une largeur de bande moins importante que la
modulation FSK classique. Une porteuse GSM modulée occupe une largeur de
200 kHz (100 kHz de chaque côté de la fréquence de la
porteuse non modulée).
3.2.3. Générateur de radio
fréquence
· Oscillateur BF
Les oscillateurs BF sont constitués par un amplificateur
(amplificateur opérationnel ou
transistor) sur lequel on effectue une réaction de la
sortie sur l'entrée au moyen d'un circuit RC. Le NE555 est un
oscillateur monostable. Il est composé de deux comparateurs de tension,
une bascule RS et un transistor pour la décharge.
> Etude du circuit NE 555
Figure 2.4. Schéma interne du circuit NE555
[11]
Le NE555 est composé de deux comparateurs de tension, une
bascule RS et un transistor pour la décharge. La composition est
très simple, mais c'est un circuit très efficace.
> Fonctionnement
ü Premier temps : Au temps T°, le
condensateur est déchargé. L'impulsion de déclanchement
(tension inférieur à 1/3 de "cc)
appliquée sur la borne 2 met le bistable interne en position «
charge », ce qui bloque le transistor ; la sortie est à
l'état haut.
ü Deuxième temps : Le transistor
étant bloqué, le condensateur se charge à travers la
résistance selon la loi :
"C = "CC r--e-Rtc]
(2.1)
ü Troisième temps : le comparateur
1 change d'état et ramène le bistable interne dans sa
configuration initiale, ce qui entraîne la saturation du transistor et le
décharge de C.
> Calcul de la fréquence d'oscillation
La fréquence d'oscillation de cet oscillateur est
déterminée selon la valeur de La capacité C, la
résistance Ra et la résistance Rb .
Le temps pour que la sortie de l'oscillateur soit au niveau haut
« H » et aussi pour qu'elle soit au niveau bas «L» est
déterminé comme suit :
Th =ln 2 *(Ra+Rb)*C1 ; niveau haut
Tl=ln 2
*Rb*C1; niveau bas
La période T =Th+Tl=ln 2*(Ra+2Rb) C1
1.44
La fréquence F = 1
h+ t =
(Ra+2Rb)C1
Pour notre cas on a Ra =Rb, soit C1 = 0.01uF, nous obtenons
,Ra=Rb=3.607K?
La courbe ci-dessous représente le signal à la
sortie de l'oscillateur NE555 (tension en fonction du temps).
Figure 2.5. Graphe des signaux V3 sur ISIS
· Les filtres
Le filtrage est une opération indispensable en
électronique. Elle assure la rejection des bandes ou des
fréquences indésirables dans un étage, la sélection
d'une bande ou d'une fréquence utile dans une autre. Les filtres sont,
généralement, composés des bobines, des condensateurs et
des résistances. Une étude préalable des courbes de
réponse des filtres s'impose avant leur utilisation dans un montage
électronique. La figure ci-dessous représente la réponse
d'un filtre passe bas sous ADS.
Figure 2.6. Schéma du filtre passe bas en forme
sous ADS
Figure 2.7. Réponse du filtre passe
bas
Le NE555 nous permet d'avoir un signal de fréquence de
200 KHz que nous l'avons limité à une bande de fréquence
de largeur 25MHz à l'aide d'un filtre passe bas. Nous avons besoin d'une
porteuse de 900MHz et d'une porteuse de 1800MHz (mêmes porteuses des
signaux émis par une BTS) donc, nous allons utiliser deux oscillateurs
HF et deux mélangeurs.
> Oscillateur HF et Mélangeur
Ces oscillateurs sont constitués d'un
élément actif, un transistor bipolaire ou un FET et d'un
réseau de réaction accordé sur la fréquence
d'oscillation [5]. Le réseau de réaction utilise des selfs et
condensateurs. Les selfs ne sont pas utilisées aux basses
fréquences car leur encombrement est trop important. Nous
intéresserons dans notre projet à la modulation d'amplitude qui
permet d'effectuer le mélange du signal BF avec le signal issu de
l'oscillateur HF. Nous utiliserons pour la réalisation de cette partie
le circuit intégré SA612 présenté par la figure
2.8.
Figure 2.8. Structure interne de SA612A [12]
Le SA612A est un circuit intégré
réalisant les fonctions d'oscillateur UHF de l'ordre de 900MHz et de
1800MHz. Il est reconnu pour son faible prix, sa faible consommation
d'énergie, son faible bruit et son gain assez important (voir data sheet
de SA612A).
Les caractéristiques de ce circuit sont les suivantes :
1' Gain de conversion : 4dB.
1' Facteur de bruit : N=5dB.
1' Niveau d'oscillateur local : entre 200 et 300 mV crête -
crête.
1' Application (téléphonie mobile, Emetteur
/Récepteurs VHF, convertisseur de fréquences HF...etc.).
Pour occuper la bande de fréquence [935_960MHz] et la
bande [1805_1880], il est donc indispensable de configurer le SA612A pour qu'il
oscille chacune des fréquences centrales:
F0 = Fmax + Fmin = 935 + 960 = 947.5
MHz.
2 2
F0 =
|
Fmax+Fmin
|
1805 + 1880
=
2
|
= 1842.5 MHz.
|
2
|
Il est indispensable d'associer à ce circuit un
système de régulation de fréquence commandé par
tension. Nous avons opté à L'utilisation d'une diode Varicap
reliée à un potentiomètre. L'analyseur de spectre nous
permet de voir la variation de la fréquence d'oscillation en ajustant la
valeur du potentiomètre . Le fonctionnement de la diode varicap est
décrit en annexe 1.
A l'aide du circuit SA612A nous avons obtenu une porteuse
900MHz, et avec un autre, une porteuse 1800 MHz. Ces deux signaux doivent
être amplifiés avant qu'ils soient émis, ses puissances
varieront selon le besoin, pour cela nous avons besoin d'un amplificateur de
puissance.
3.2.4. Amplificateur
L'amplificateur de puissance est l'élément actif
clé d'un système de communications (station de base,
téléphones mobiles, satellites...), car c'est le principal
consommateur d'énergie. Son rôle est d'amplifier le signal
radiofréquence ou hyperfréquence grâce à la
transformation de l'énergie continue. Nous avons opté pour notre
application à l'amplificateur MAR6 -MSA 0685- qui est un circuit
intégré hyperfréquence de très grande performance
Monolithic Microwave Integrated Circuit (MMIC) hébergé dans un
emballage plastique (voir DATA SHEET de Monolithic Amplifier MAR-6).
C'est un amplificateur qui peut fonctionner et de faire ses
preuves même pour des gammes de très hautes fréquences qui
peuvent atteindre 25 GHz.
4. Antenne et adaptation
Lorsqu'une charge d'impédance quelconque est
placée à l'extrémité d'une ligne
d'impédance caractéristique différente
(en général 50 ou 75 ohms), il y a apparition d'une perte de
puissance entre la ligne et la charge due à la réflexion d'une
partie de l'onde à l'entrée de la charge.
Pour limiter ce phénomène, il convient donc
d'adapter la charge à la ligne. Le circuit d'adaptation
représente un filtre LC destiné à adapter
l'impédance de source représenté par MAR6 avec
l'impédance de charge qui est l'antenne comme dans notre cas.
Pour déterminer les valeurs de l'inductance L et la
capacité C, nous avons fait le calcul suivant :
B = ~
2mvL*C D'où L= 1
$C2*c*IH
· Pour f=947.5 MHz
Soit C =30pF donc L=10uH
· Pour f=1842.5 MHz
Soit C =10pF donc L=782.5nH
5. Schéma électronique du brouilleur
GSM
Après avoir choisi les différentes
étages du circuit brouilleur nous avons abouti grâce au logiciel
ISIS qui permet de réaliser le schéma électronique d'un
tel montage (annexe 2) au circuit finale de notre brouilleur GSM.
Figure 3.8. Montage électronique du
brouilleur
6. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons essayer d'analyser les
différents modules constituants le brouilleur GSM, ainsi qu'optimiser
les procédures de conception jusqu'à l'obtention du circuit
solution de notre brouilleur.
Chapitre 3 : Conception et simulation des antennes
1. Introduction
Nous proposons de réaliser deux antennes
émettrices de type `patchs', une opérante dans la bande de
fréquence [935-960] MHz ainsi qu'une antenne opérante dans la
bande [1805-1880] MHz pour les utiliser dans le brouilleur. Cette étape
contient les calculs théoriques nécessaires, la
modélisation électrique et électromagnétique sous
ADS, les résultats des simulations (niveau d'adaptation, visualisation
du courant, diagramme du rayonnement...) et l'analyse et
l'interprétation des résultats.
2. Description de la structure rayonnante
La structure rayonnante est composée de l'antenne
`patch' et de la ligne d'alimentation qui assure l'adaptation entre la source
et l'aérien. Les matériaux constituants la bande de dimensions
(W et L) et le plan de masse sont
supposés parfaitement conducteurs et d'épaisseur
négligeable.
Le substrat utilisé est l'EPOXY dont les
caractéristiques sont (er = 4.32 et
tanS = 0.018). Ce substrat est très répandu sur
le marché en plusieurs dimensions et à faible coût, et
souvent utilisé dans la réalisation des antennes `patchs'.
3. Détermination des dimensions des
`patchs'
Soit :
v' F : La fréquence de fonctionnement, dans notre cas
c'est la fréquence centrale.
v' C : Célérité de la lumière C =
3e8 m/s.
v' EQff : Permittivité
effective du substrat.
v' ëg : Longueur d'onde guidée.
v' h : hauteur de substrat qui est égale à 1.53
mm.
La largeur W pour un `patch' de forme rectangulaire est
donnée par la formule approximative suivante [6] :
w =
C
(3.1)
2fJ
LW"1
2
La propagation des ondes dans une ligne microbande s'effectue
à la fois dans le milieu diélectrique et dans l'air. Du point de
vue modélisation, les deux milieux sont remplacés par un milieu
effectif caractérisé par une constante diélectrique
exprimée par [6] :
-1
Eeff =
|
Er+l + Er~l & &
|
[2+12" []
|
2 (3.2)
|
|
Le `patch' est électriquement étendu d'une valeur
AL de chaque coté tel que [6] :
(Ereff+O.3)(' h +O.264)
?` = 0.412h (Ereff_O.258)(' h ";.lj
(3.3)
La longueur du `patch' est déterminée comme suit
[6] :
3.1. Dimensionnement de la ligne d'alimentation quart
d'onde
Pour concevoir la ligne quart d'onde à placer entre la
source et l'antenne, nous devons déterminer la résistance
d'entrée au bord du `patch' R. Pour cela, nous avons
appliqué une procédure indiquée dans [7].
2
1
R = Avec K = q; fW
1 st pour W« 2t.o (3.5)
2K
Pour l'antenne conçue dans ce projet, nous avons
introduit une ligne quart d'onde. Une telle ligne peut servir d'adaptateur
puisqu'elle permet d'effectuer une transformation d'impédance. Elle
possède une impédance caractéristique zc
égale à :
zc = ze~R av'ec ze
= 50 ~ (3.6)
3.2. Détermination des dimensions de la ligne
d'alimentation [7]
W ' 8eA
h = e2A - 2 (3.8)
Avec A =
|
,
z LW + 1
60 (2 )~ &
+ LW - 1
LW + 1 ~0.23 + 0.11 ~
(3.9)
LW
|
|
A partir des formules précédentes nous avons pu
calculer les dimensions des `patchs' ainsi que les dimensions des lignes
d'alimentation. Le tableau ci-dessous récapitule les résultats
retenus.
Tableau 3.1. Dimensions des deux `patch' avant
optimisation
|
Antenne 900
|
Antenne 1800
|
Largeur du patch w (mm)
|
97.05
|
49.916
|
Longueur du patch L (mm)
|
76
|
38.88
|
Ligne quart d'onde
|
Longueur L'(mm)
|
38.71
|
20.14
|
|
0.155
|
0.155
|
constante diélectrique Eeff
|
4.18
|
4.08
|
impédance caractéristique Zc
(~)
|
154.75
|
154.5
|
|
4. Simulations du premier `patch' [935-960]MHz
4.1. Modèle schématique sous ADS
A partir des valeurs calculées
précédemment, nous réalisons une simulation sur le
logiciel ADS. Le schéma du circuit est le suivant :
Figure 3.1. Modèle schématique du
`patch' [935_960] MHz
La simulation dans la bande de fréquence 0,8 GHz à
1 GHz avec un pas de 10 MHz nous donne un résultat inacceptable, le pic
du coefficient de la réflexion S11 est en 960 MHz.
Figure 3.2. Variation du facteur S11 en fonction de la
fréquence
La figure ci-dessus donne la valeur de l'impédance
d'entrée de l'antenne en fonction de la fréquence sur l'abaque de
Smith donnée par le logiciel de simulation ADS. Nous remarquons que la
courbe d'adaptation n'est pas au centre de l'abaque de Smith qui forme le point
d'adaptation. Notre antenne n'est pas adaptée à 50 Ù dans
la bande de fonctionnement. Nous passons maintenant à l'optimisation des
dimensions de notre `patch', l'interface TUNING dans le menu Tools nous permet
de voir simultanément la variation du coefficient S11 en fonction du
variation des dimensions de la ligne quart d'onde et du `patch' .
Figure 3.3. Optimisation des dimensions du
`patch'
Le pic est centré sur la fréquence centrale de
notre bande [935-960]MHz avec un minimum de -52.168 dB. En effet, la courbe
représentative de la variation du facteur S11 en fonction de la
fréquence est parfaitement acceptable vu qu'elle est
étalée sur la bande voulue, inferieur a -10 dB avec un minimum de
-10.020 dB pour une fréquence égale a 953 Mhz (m2) et une valeur
de -10.106 dB pour la fréquence 942 MHz. La figure 3.4 donne la valeur
de l'impedance d'entrée de l'antenne sur l'abaque de Smith. Nous pouvons
dire que notre antenne est presque adaptée à 50 ohm dans la bande
[935-960] MHz.
W'
L'
W
L
Figure 3.4. Impédance d'entrée de
l'antenne
4.2. Simulation sous Momentum (Modèle
électromagnétique)
4.2.1. Première antenne
Nous générons le layout correspondant au
modèle schématique. Nous définissons le substrat, et nous
ajoutons le port d'excitation. Le maillage adopté dans cette simulation
est de 15 cellules par longueur d'onde, ce qui est ici suffisant pour obtenir
la convergence du simulateur. L'antenne est représentée par la
(Figure 3.5).
Notre patch possède les dimensions suivantes : W=78.8
mm
L=77.44 mm
L '=15.2 mm W'=1.155 mm
|
|
Figure 3.5. L'antenne `patch'
Figure 3.6. Résultats de la première
simulation sous Momentum
L'etude analytique de la courbe representative de la
variation du facteur S11 en fonction de la fréquence ( Figure 3.6)
montre un resultat non acceptable, l'antenne résone sur la
fréquence 929.4MHz (m1) au lieu de 947.5 MHz(m2),le parametre S11 est au
dessus de la valeur seuil tolérée (-10 dB) tout le long de notre
bande avec une reponse de - 4.447 Db pour la fréquence centrale 947 Mhz.
La représentation de S11 sur l'abaque de Smith est
donnée par la Figure 3.7.
Figure 3.7. Impédance d'entrée sur
l'abaque de Smith
4.2.2. Deuxième antenne
Nous avons optimisé les dimensions de notre antenne afin
de centrer le pic en 947.5 MHz et l'adapter. L'antenne possède les
dimensions suivantes :
Tableau 3.2. Dimensions d'antenne
optimisée
Largeur du patch w (mm)
|
87 mm
|
Longueur du patch L (mm)
|
75.75 mm
|
Longueur L'(mm)
|
20 mm
|
Largeur W '(mm)
|
1.3 mm
|
|
Figure 3.8. Variation du facteur S11 en fonction de la
fréquence
Dans la figure ci-dessus, nous remarquons qu'il y'a une
augmentation en valeur absolue du coefficient de réflexion S11. En
effet, la courbe représentative de la variation du facteur S11 en
fonction de la fréquence est presque acceptable vu qu'elle est
étalée sur la bande désirée avec un minimum de -
42.84dB pour une fréquence égale à 947.6 MHz.
Figure 3.9. Courbe d'adaptation d'antenne
La figure d'adaptation montre l'impédance
d'entrée de l'antenne sur l'abaque de Smith de simulateur. Pour cette
antenne nous avons remarqué qu'elle est parfaitement adaptée au
centre de l'abaque, en effet, la partie réelle de l'impédance
réduite est égale à 1.005 alors que la partie imaginaire
tend vers 0.
Dans les figures 3.10 et 3.11, nous voyons le diagramme de
rayonnement de l'antenne en 3 dimensions simulée ainsi que les
différents paramètres de l'antenne (gain, directivité,
etc) .
Figure 3.10. Digramme de rayonnement
Figure 3.11. Les paramètres de l'antenne à
la fréquence centrale
Le diagramme de rayonnement montre que l'antenne rayonne bien
dans toute la direction. La figure (3.11) représente les
différents paramètres de l'antenne donnés par le logiciel
de simulation ADS, Ce dernier a une directivité 7.34 (dB) et un gain de
l'ordre 0.835 (dB).
5. Simulation du deuxième `patch' [1805-1880]
MHz
5.1. Simulation sous ADS
A partir des valeurs calculées
précédemment, nous réalisons une simulation sur le
logiciel ADS. Le schéma du circuit est le suivant :
MLIN TL2
Subst="MSub1"
W =X mm
L=Y mm
MSTEP Step1
Subst="MSub1"
W1=49.916 mm
W2=X mm
MLOC TL1
Subst="MSub1"
W =49.916 mm
L=38.28 mm
MSub
MSUB MSub1
H=1.52 mm
Er=4.32
Mur=1
Cond=1.0E+50
Hu=1.0e+033 mm
T=0.35 mm
TanD=0.018
Term Term1
Num=1
Z=50 Ohm
S-PARAMETERS
S_Param SP1
Start=1.5 GHz
Stop=2 GHz
Step=0.1 MHz
VAR VAR1
X=0.155
Y=20.14
Var
Eq n
Port
P1 Num=1
Rough=0 mm
Figure 3.12. Schématique de l'antenne sous
ADS
Figure 3.13. Simulation de l'antenne avec les valeurs
calculées
Les résultats de simulation présentés
par la figure ci-dessous nous donnent un pic à la fréquence
1891MHz alors que le pic du coefficient de réflexion S11 doit être
au niveau de la fréquence centrale de la bande [1805-1880]MHz c'est
à dire à 1842.5 MHz. La commande TUNING nous a permis d'optimiser
les dimensions de notre `patch' illustrés dans le tableau suivant :
Tableau 3.3. Le patch optimisé
Largeur du patch w (mm)
|
48.mm
|
Longueur du patch L (mm)
|
36.37mm
|
Longueur L'(mm)
|
18.2mm
|
Largeur W '(mm)
|
1.4mm
|
|
Figure 3.14. Simulation de l'antenne
optimisée
La figure 3.14 représente le comportement du
coefficient de réflexion S11 (en dB) en fonction de la fréquence.
Nous constatons que S11 atteint un niveau de -46.685dB à la
fréquence 1.842 GHz. Ce résultat est bien satisfaisant puisqu'il
montre que notre antenne résonne à la fréquence
désirée.
5.2. Simulation sous Momentum
5.2.1. Premier prototype
Nous générons le layout correspondant au
modèle schématique .La modélisation de l'antenne sous
momentum est représentée par la figure suivante.
48.916 mm
1.3 mm
19.18mm
19.2 mm
38.37 mm
Figure 3.15. Modélisation de l'antenne 1800
MHz
Figure 3.16. Résultats des
simulations
Les résultats des simulations présentés
par la figure ci-dessous nous donne un pic à la fréquence 1882
MHz alors que le pic du coefficient de réflexion S11 doit être au
niveau de la fréquence centrale de la bande [1808-1880]MHz c'est adire
à 1842.5 MHz.
5.2.2. Deuxième prototype
En gardant la même forme de notre `patch' nous avons
optimisé ses dimensions qui sont illustrées au tableau suivant
:
Tableau 3.4. Antenne 1800 MHz
optimisée
Largeur du patch w (mm)
|
48.916 mm
|
Longueur du patch L (mm)
|
38.37 mm
|
Longueur L'(mm)
|
19.2 mm
|
Largeur W '(mm)
|
1.3 mm
|
|
Les résultats de simulation sont présentés
ci-dessous.
Figure 3.17. Réponse du dipôle
optimisé
Dans la figure ci dessus nous remarquons qu'il y'a une
augmentation en valeur absolue du coefficient de réflexion S11. En effet
la courbe représentative de la variation du facteur S11 en fonction de
la fréquence est presque acceptable vu qu'elle est étalée
sur la bande désirée avec un minimum de - 48.578dB pour une
fréquence égale à 1842 MHz. Cette courbe valide notre
démarche d'optimisation .
Figure 3.18. Courbe d'adaptation de
l'antenne
La figure d'adaptation montre l'impédance
d'entrée de l'antenne sur l'abaque de Smith de simulateur. Pour cette
antenne nous avons remarqué qu'elle est parfaitement adaptée au
centre de l'abaque, en effet la partie réelle de l'impédance
réduite est égale a 0.99 alors que la partie imaginaire est
égale 0.008.
Le digramme de rayonnement est représenté
ci-dessous.
Figure 3.19. Diagramme de rayonnement en 3D
Nous obtenons bien un seul lobe (lobe principal) qui
correspond au diagramme de rayonnement théorique d'une antenne `patch'
rayonnante dans la demi-espace au dessus du pavé.
Figure 3.20. Paramètres d'antenne
La figure (3.21) représente les différents
paramètres de l'antenne donnés par le logiciel de simulation ADS
. Ce dernier a une directivité 6.29 (dB) et un gain de l'ordre -0.225
(dB), Ce gain négatif est du a des pertes au niveau du substrat
tanä= 0,018 et au niveau du diélectrique.
Pour améliorer les performances de notre antenne nous
avons opté pour la méthode de mise en réseau des antennes.
En fait, on améliore le gain d'une antenne en concentrant
l'énergie rayonnée dans un lobe principal, ce qui implique que,
d'un point de vue général, une antenne directive est aussi une
antenne à gain [8].
5.2.3. Troisième prototype
En utilisant le dimensionnement déterminé
précédemment, nous avons simulé l'antenne complète.
Nous en présentons la géométrie dans la figure 3.22. La
mise en réseaux de deux antennes `patch' nous permet d'augmenter le
gain, la directivité ainsi que la bande passante.
Figure 3.21. Layout de l'antenne à deux
`patchs'
Figure 3.22. Variation du coefficient de
réflexion en fonction de la fréquence
Figure 3.23. Impédance d'entrée de l
`antenne
Les résultats de simulation nous donnent un
résultat acceptable, en fait notre `patch' résonne à la
fréquence centrale 1.8425 GHZ avec un minimum égale a -41 dB. La
figure d'adaptation montre l'impédance d'entrée de l'antenne sur
l'abaque de Smith de simulateur. Pour cette antenne nous avons remarqué
qu'elle est parfaitement adaptée au centre de l'abaque, en effet la
partie réelle de l'impédance réduite est égale a
0.98 alors que la partie imaginaire tend vers 0.
Le digramme de rayonnement ainsi que les différents
paramètres de notre `patch' sont illustrés dans les figures
ci-dessous.
Figure 3.24. Diagramme du rayonnement
Figure 3.25. Les paramètres du
`patch'
6. conclusion
Nous avons vu que dans telles structures, le nombre des
paramètres à régler est plus grand et par suite
l'optimisation est plus difficile. Malgré cette difficulté, nous
sommes arrivés à les optimiser et les résultats obtenus
sont satisfaisants.
Chapitre 4 : Réalisation et mesures
1. Introduction
Dans ce chapitre, nous allons présenter comment nous
avons déployé réellement les différents modules et
composants de notre brouilleur à savoir les antennes et la carte
électronique sur le plan pratique et un passage primordial à
leurs améliorations et à leur optimisation nécessaire en
termes de dimensionnement et de fiabilité.
Cette partie sera concernée à la
réalisation pratique de l'application en question , d'où, la
nécessité de présenter l'environnement de
développement permettant la préparation des circuits
imprimés, ainsi que les différentes phases de leurs
implantations.
2. Réalisation et Test sur plaque LABEC de la
carte électronique
2.1. Vérification du bon fonctionnement des
différentes étages de la carte
Nous avons commencé à réaliser le
circuit sur une plaque LABEC. Cette plaque dotée de trous munis à
leur fin d'un fil conducteur et permettant l'insertion de composant sans souder
(Voir figure ci dessous).
7805
NE555
NE612
LM317
MAR6
Figure 4.1. La carte sur la plaque d'essai
Après l'implémentation des composants sur la
plaque, nous avons essayé de tester tous les étages du
circuit.
En premier lieu, nous avons testé l'alimentation afin
de garantir une tension de 5V pour les différents composants de notre
carte, ainsi qu'une tension de 3.4V au niveau de l'amplificateur MAR-6 à
partir d'une pile délivrant 9V. Les résultats des
différents tests sont représentées dans l'annexe 3.
Après avoir garantis le bon voltage aux
différents étages de notre circuit, nous avons essayé de
visualiser le signal à la sortie de l'oscillateur NE555 qui doit nous
emmener un signal carré de fréquence 200 kHz qui doit être
modulé et transporté sur la fréquence 900 MHz et 1800 MHz
centrées respectivement sur 947.5 MHz et 1842.5 MHz (Voir figure
4.2).
Figure 4.2. Visualisation du signal à la sortie
du NE555 sur l'oscilloscope Cette visualisation de la tension en
fonction du temps nous donne les valeurs suivantes : La fréquence est
égale à 216 KHz, la tension vaut 5.094 V.
2.2. Test de la carte électronique avec l'analyseur
de spectre
Une fois la vérification de la partie basse
fréquence de notre carte est achevée, nous passons à la
visualisation des porteuses générées à la sortie du
circuit oscillateur NE612 afin d'être amplifiées par
l'amplificateur MAR-6 et visualisées à l'aide de l'analyseur de
spectre. Notre signal 900 MHz (bruit) est un peu décalé du signal
généré par la BTS (Base Transeiver Station) comme
l'indique la figure ci-dessous.
Figure 4.3. Notre bruit en comparaison avec le signal
généré par la BTS
Un réglage des potentiomètres RV1 et RV2
(montage électronique) après l'ajout d'autres
potentiomètres (22K1 et 407K1) en série ainsi qu'un
réglage des résistances assurant la condition d'accrochage de
l'oscillateur NE555 nous a permis d'avoir deux pics au fréquences 936
MHz et 1850 MHz donnés par les figure 4.4 et 4.5.
Figure 4.4. Signal 900 MHz
Figure 4.5. Visualisation de l'effet de notre
brouilleur
Remarquons l'existence de trois pics occupant trois bandes :
· Le premier couvrant la bande [935-980] MHz assurant le
brouillage du flux GSM descendant.
· Le deuxième couvrant la bande [1.45-1.5] GHz.
· Le troisième couvrant la bande [1.83-1.88] GHz
assurant le brouillage du flux GSM descendant aussi.
L'application réelle de notre brouilleur nous donne un
bon résultat. Notre brouilleur permet de minimiser le niveau de
puissance reçue par le téléphone portable jusqu'à
l'éteindre. La figure 4.6 nous donne l'effet de notre brouilleur sur les
téléphones portables des deux opérateurs. Le
problème de la portée illimitée demeure l'objet
d'optimisation de notre brouilleur. Nous l'avons essayé dans les
classes, dans les chambres du foyer de notre institut. Notre brouilleur est
efficace lorsqu'on s'éloigne du BTS c'est-à-dire lorsque la
puissance du signal descendant diminue. Nous avons songé à
ajouter un autre MAR-6 pour amplifier notre signal émis afin de couvrir
d'avantage le signal à brouiller.
Figure 4.6. Effet de notre brouilleur sur les
téléphones portables
3. Environnement de mesures
Les réglages et les mesures ont été
effectuées dans le laboratoire des faisceaux hertziens à
l'ISET'COM décrit dans la figure 4.7.
1
4
3
5
2
Figure 4.7. Environnement de mesure
Légende de la figure
1. Analyseur de spectre ; 4. Générateurs de
fréquence, de tension
2. Oscilloscope ; 5. Metrix
3. Ordinateur
Nous avons profité du matériels mis à notre
disposition à savoir :
· Un Analyseur vectoriel de réseau HP 8719ET de
Agilent fonctionnant dans la bande de fréquence allant de 50 MHz
jusqu'à 13.5 GHz, dans le but de mesurer l'efficacité des
antennes ainsi leurs coefficient de réflexion, le ROS, etc.
· Adaptateur BNC assurant l'adaptation et la liaison
entre l'antenne et l'analyseur ;
· Fiche mâle en base soudée au point
d'excitation ;
· Des kits de calibrages pour initialiser les mesures de
l'analyseur ;
· Un écran pour faciliter la visualisation des
résultats ;
· Des connecteurs stables pour raccorder les
différents types d'éléments présents.
4. Réalisation des antennes Imprimées
La réalisation est une étape très
importante pour accomplir un travail portant sur l'étude d'antenne. Elle
permet la concrétisation des résultats théoriques obtenus
lors de la conception et la simulation. Pour aboutir à la construction
d'antennes fiables et perfectionnées, nous avons passé par un
nombre important d'étapes qui se dévoilent nécessairement
en premier lieu
dans la phase de simulation des antennes à travers les
logiciels utilisés et ensuite dans la phase de réalisation qui
s'est déroulée dans le magasin électronique puis dans le
laboratoire des faisceaux hertziens de l'ISET'COM. La comparaison entre la
théorie et la pratique permet d'améliorer et d'optimiser les
résultats et alors d'obtenir des prototypes plus ajustés aux
spécifications du cahier des charges.
4.1. Choix du substrat
Dans ce travail, nous nous sommes intéressés
à l'utilisation de l'Epoxy (Er = 4.32) pour
la réalisation d'antennes `patchs' micro rubans hyperfréquences
avec une fréquence 900 Mhz et une fréquence 1800 MHz. En effet,
L'Epoxy de permittivité diélectrique relative
Er = 4.32 est très
répandu sur le marché, il est le plus utilisé pour la
réalisation des circuits imprimés. Il est à faible
coût et existe en plusieurs dimensions. Il possède donc des atouts
intéressants pour la réalisation d'antennes patchs
économiques. La géométrie choisie du `patch' est
rectangulaire.
4.2. Mesure à l aide de l'analyseur de réseau
(pratiquement)
4.2.1. Analyseur de réseaux ( Network
Analyser)
L'analyseur de réseaux sert à mesurer les
paramètres S de l'antenne. L'appareil utilisé est le Agilent
8719ET qui permet des mesures pour des fréquences qui s'étendent
de 50 MHz jusqu'à 13,5 GHz.
Dans la majorité des cas, l'antenne est liée
à l'analyseur de réseaux à travers des câbles et des
connecteurs qui rajoutent au signal un affaiblissement et un déphasage.
Alors, il faut éliminer l'influence de cette liaison.
L'opération qui permet d'éliminer les erreurs
systématiques dues aux câbles et à l'analyseur est
appelée calibrage ou étalonnage. C'est une opération
classique mais néanmoins indispensable qui permet de compenser les
erreurs par égalisation. Elle se fait en liant au bout de la liaison, au
lieu de l'antenne, une charge assimilée à un circuit ouvert, une
charge de 50 ? et enfin un court circuit.
4.2.2. Mesure de l'antenne 900 MHz
Figure 4.8. Mesure de l'antenne 900 MHz
Figure 4.9. Visualisation du S11 en fonction de la
fréquence de l'antenne 900 MHz
La courbe représentative de la variation du S11 en
fonction de la fréquence dans la bande [800-1030] MHz présente un
pic S11 à la fréquence F1= 942.700 MHz avec un niveau de -28.581
dB (markeur1). Cette antenne couvre la bande souhaitée :
Deuxième marqueur (m2) : F2 = 929 MHz, S11= -9.702 dB
Troisième marqueur (m3) : F3= 959 MHz, S11=-8.565 dB.
Nous constatons que les valeurs mesurées
précédemment sont presque acceptables mais la fréquence ne
correspond pas à la fréquence centrale de notre bande
souhaité [935-960] MHz. L'ajout du matière c'est-à-dire
l'ajout des capacités et des éléments à effet
inductif comme l'indique la figure 4.10 nous permet d'amener le pic à la
fréquence centrale de la bande désirée [935-960] MHz. Cela
nous a permis d'augmenter la stabilité de l'antenne (c'est
à dire diminuer l'effet de toute vibration des objets ou
déplacement qui pouvait avoir des influences sur le rayonnements de ce
dernier).
Figure 4.10. Mesure de l'antenne après la
correction
Figure 4.11. Visualisation du S11 en fonction de la
fréquence après la correction
La figure ci-dessus présente la variation du
coefficient de réflexion S11 pour l'antenne corrigée. Nous
remarquons que la largeur de la bande de fréquence de cet exemple
d'antenne s'étale sur une bande très large allant de 930 MHz avec
un minimum de S11 de -8.53 dB (m2) à 960 MHz de -8 dB(m3), avec un pic
de -51 dB à 945 MHz(m1).
Figure 4.12. Abaque de Smith
La figure ci-dessus montre la variation du coefficient de
réflexion S11 en dB en fonction de la fréquence sur l'abaque de
Smith. Nous constatons que l'impédance d'entrée de notre antenne
dans la bande souhaitée ([935-960]MHz) est bien voisine de 50ohms.
F= 945 MHz, Z=50.217 ohms, (m1)
F= 930 MHz, Z= 29.94 ohms, (m2)
F= 959 MHz, Z=29.45 ohms (m3).
Nous avons pu constater d'après les mesures
effectuées sur notre antenne, que cette dernière a montré
un résultat acceptable et intéressant.
4.2.3. Mesure de l'antenne 1842.5 MHz
Ensuite, nous sommes passé à la mesure des
paramètres de l'antenne 1842.5 MHz
Figure 4.13. Mesure de l'antenne 1842.5
MHz
49
Figure 4.14. Visualisation du S11 en fonction de la
fréquence
La figure ci-dessus présente la variation du
coefficient de réflexion S11 pour l'antenne 1800 MHz. Nous remarquons
que la largeur de la bande de fréquence de cet exemple d'antenne
s'étale sur une bande très large allant de 1.819 GHz avec un
minimum de coefficient de réflexion S11de -9.32 dB (m2) à 1.895
GHz de -10.085 dB(m3), avec un pic de -27.92 dB à 1862 MHz (m4).
Ce résulta parait suffisant vue l'étalement de
la bande qu'elle occupe, mais toujours le même problème c'est que
le pic ne correspond pas à la fréquence centrale de notre bande
souhaitée, ce qui nous amène à effectuer une correction en
essayant d'ajouter de la matière. Pour ce fait, nous avons
utilisé du cuivre adhésif pour rajouter des capacités et
des éléments à effet inductif comme l'indique la figure
4.15. Cela nous a permis d'augmenter la stabilité de l'antenne .
Figure 4.15. Mesure du deuxième antenne
après l'ajout du cuivre adhésif
Figure 4.16. Visualisation du S11 en fonction de la
fréquence de l'antenne 1800 MHz
La courbe représentative des variations du coefficient
de réflexion en fonction de la fréquence observée sous
l'analyseur de réseaux est bien adaptée avec S11 en F=1843 MHz
qui est égale à -29.83dB (m5) ainsi qu'une bande bien
étalée allant du 1805MHz qui a un coefficient de réflexion
égale à -9.13 dB (m1) jusqu'à 1880 MHz avec un S11 qui
vaut -10.54 dB (m3).
Figure 4.17. Abaque de Smith
51
La Figure 4.17 montre que la fréquence de
résonance dans la bande [1805, 1880] MHz est F = 1843 MHz correspondant
à une impédance résistive égale à 46.9 ohms
(m1) ohms avec une faible valeur capacitive. Notre antenne 1800 MHz est bien
adapté à la fréquence centrale de la bande voulue.
Ce résultat est suffisant pour un bon fonctionnement de
cette antenne dans la bande citée précédemment.
Nous avons fabriqué aussi l'antenne 1800 à deux
`patchs' et mesuré ces paramètres qui sont illustrés dans
l'annexe 5, nous avons remarqué que cette antenne présente une
bande passante importante .
5. Implémentation des antennes sur la carte
électronique
Nous passons maintenant à la phase finale de notre
projet, c'est la présentation de notre circuit imprimée
complète. Le module ARES du logiciel ISIS nous permet le traçage
du layout de notre circuit.
5.1. Présentation d'ARES
L'ARES est un outil permettant le routage automatique des
circuits électroniques saisis par le logiciel ISIS.
5.2. Principe de routage
Le routage permet d'obtenir le circuit imprimé sur
lequel nous allons monter les composants constituant le circuit. Cette
étape consiste à placer les composants dans leurs emplacements
optimaux après avoir définir leurs formes et dimensions
réelles et les interconnecter par le traçage des pistes. Ceci
peut être réalisé sur le « Layout
» plus d'une façon manuelle ou automatique.
Pour faire le routage, tout d'abord, le compilateur doit
créer un fichier intermédiaire Netlist qui
permet d'assurer une liaison entre l'environnement de saisie ISIS et
l'environnement de routage ARES. Ce fichier permet de simplifier le
fonctionnement global pour placer les composants sur la feuille de routage sans
avoir à définir les connexions existantes entre les
composants.
Ensuite, nous devons spécifier les dimensions de notre
circuit imprimé, l'épaisseur de la piste, sur l'icône
« Auto Route » dans la barre d'outils, le routage
sera exécuté automatiquement selon les options choisies.
Notre schéma de routage est représenté par
la figure 4.18 dans sa première version.
Figure 4.18. Face de cuivre du circuit du brouilleur
GSM
6. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les
étapes de réalisation du brouilleur GSM et ses deux antennes 900
MHz et 1800 MHz.
Conclusion générale
Conclusion générale
Notre projet de fin d'études consiste en la conception
de deux antennes fonctionnant dans la plages des fréquences [925-960]
MHz GSM 900 front descendant et [1805-1880] MHz GSM 1800 front descendant et la
réalisation d'un brouilleur des signaux GSM.
Après avoir conçu nos antennes sur le
simulateur, nous sommes passés à la phase finale qui consiste
à choisir quelques solutions envisageables physiquement puis à la
phase de réalisation. Après avoir réalisé quelques
prototypes, nous avons effectué des mesures. Le travail effectué
nous a permis de mettre en application la performance des antennes `patchs'.
Pour la carte électronique, nous avons fait des tests
de bon fonctionnement avant la phase de réalisation sur le circuit
imprimé. En fait, les résultats retenus sont satisfaisants
à leur stade primitif.
Enfin, dans ce projet de fin d'études, nous demeurons
toujours impatients pour améliorer notre travail surtout concernant les
antennes `patchs' déployées et les circuits de brouillage . Nous
aimerons dans un travail futur augmenter la sensibilité de notre
brouilleur et de donner la possibilité à l'usager de gérer
son brouilleur à distance et de choisir manuellement les bandes de
fréquence à brouiller.
Nous proposons aussi le développement d'une interface
graphique (connexion USB) permettant de gérer le fonctionnement du
brouilleur GSM via un ordinateur. En fait, cette interface doit permettre
d'englober plusieurs brouilleurs afin d'éteindre ou de fonctionner
chacun d'eux lors du besoin et de pouvoir gérer le brouillage dans un
espace prédéfini .
Bibliographie
Bibliographie
[1] J.R.James,P.S Hall and wood ,microstrip Antenna : theory and
design.
[2] Hafedh GAHA : « Analyse et conception des Antennes
Fractales Application aux Télécommunications Large Bande»,
Thèse de doctorat 18 Juillet 2007.
[3] Guillaume VILLEMAUD « Caractéristique
générales des antennes ».
[4] Sophie Vergerio «Recherche des caractéristiques
optimales d'antennes multi-capteurs pour les systèmes MIMO»
Thèse le 6 juillet 2007.
[5] JV.Chauveau, G. Chevalier et B. Chevalier : Memotech
électronique (circuits et composants).
[6] A. Hamid, D. Bilel, N. Gerard « Projet
hyperfréquences - Conception d'une antenne émettrice de type
patch » INP TOULOUSE.
[7] S. E. Borgi R. Mbarki : projet de fin d'étude (ISET
COM) étude d'une technique de miniaturisation d'antennes planaires pour
des applications radio mobiles ou RFID-UHF.
[8] A. HACHANI et R. SOEI « Etude et simulation des
composants passifs et déploiement d'une antenne GSM dans un brouilleur
». Projet de fin d'étude (ISET COM) janvier 2009
Webographie
[9]
http://gdr-ondes.lss.supelec.fr/actu/251006Dauvignac.pdf
[10]
kheops.unice.fr/~deneire/cours.pdf
[11]
http://www.datasheetcatalog.com/datasheets_pdf/N/E/5/5/NE555.shtml
[12]
http://www.datasheetcatalog.com/datasheets_pdf/N/E/6/1/NE612.shtml
[13]
http://www.alldatasheet.co.kr/datasheet-pdf/pdf_kor/227777/MINI/MAR-6.html
[14]
http://www.datasheetcatalog.net/datasheets_pdf/L/M/3/1/LM317.shtml
ANNEXES
Annexe 1 : Fonctionnement du diode varicap 2
Annexe 2 : Présentation de l'ISIS et l'ARES
3
Annexe 3 : Les différents tests sur la plaque
d'essai 5
Annexe 4 : Les prototypes simulés sous ADS
6
Annexe 5 : Mesure de l'antenne 1800 à 2 `patchs'
8
Annexe 6 : Les étapes de réalisation des
circuits imprimés 9
Annexe 7 : Les « DATASHEET »
(`NE555','MAR6','LM317','NE612) 10
Annexe 1 : Fonctionnement du diode varicap
La diode varicap est une diode dont la capacité
parasite de forte valeur est modifiable en fonction du courant la traversant.
Elle est très utilisée en radio puisqu'elle permet un ajustage
électronique d'une capacité.
Elle est notamment utilisée dans les circuits oscillants
comme l'indique la figure suivante.
Figure A.1. Modélisation d'une diode
varicap
En appliquant une tension continue sur Vin, on polarise la
diode en inverse, et on modifie ainsi la valeur de la capacité de la
diode qui se retrouve en Vout. Le condensateur C1 sert de couplage entre Vin et
Vout. Il est de forte valeur, comparé à la capacité de la
diode, afin de ne pas perturber son fonctionnement.
Nous pouvons penser appliquer sur Vin, soit une tension
continue issue d'un potentiomètre (pour un réglage de
fréquence de l'utilisateur), soit une tension issue d'un capteur de
température, afin d'asservir la fréquence d'un oscillateur. C'est
le principe des VCO (voltage controled oscillator).
Dans notre application, la diode varicap lié au
potentiomètre permet de varier la fréquence de l'oscillateur NE
612.
Annexe 2 : Présentation de l'ISIS et l'ARES
Avec ISIS (Intelligent
Schématique Input
System), il est possible d'intégrer la conception de
schéma, la recherche et la création des composants entourant
l'application du microcontrôleur dans le but d'éviter la saisie
manuelle des informations de composants et de mieux gérer la maintenance
des données. Ces dernières peuvent être
sélectionnées à partir d'une bibliothèque propre au
logiciel. Celui-ci permet aussi de tester en temps réel l'application
réalisée. De plus, ISIS permet la création automatique
d'un fichier Layout interface qui permet d'effectuer plus
facilement le routage avec ARES. Après avoir effectué les
étapes citées précédemment, et à l'aide du
logiciel de saisie, on aboutit au schéma électronique suivant.
Figure A.2. L'écran ISIS
Outils d'orientation
Outils de
sélection de mode
cteur
Séle
Nom du
Vue d'ensemble
Sélecteur de Couches
Men
Outils
'
Mess
Zone
de travail
Figure A.3. L'écran ARES
Remarque : après avoir effectuer
l'opération du routage ,il est indispensable de vérifier
l'isolement entre les pistes et la connectivité
Isolement entre pistes :
Cliquer sur « Outils / Contrôle des règles
de conception » ou sur le bouton
Le rapport d'analyse signale les éventuels défauts
quiapparaissent sous forme de ronds rouges et de traits blancs.
Règles de connectivité :
Cliquer sur « Outils / Contrôle de la
connectivité » ou sur le bouton
Le rapport d'analyse signale les éventuels
défauts.
Figure A.4. Isolement
entre les pistes
Annexe 3 : Les différents tests sur la plaque
d'essai
Figure A.5. Test de l'alimentation
Figure A.6. Test de la tension au niveau
du MAR-6
Figure A.7. Effet du brouilleur sur les
téléphones portables
Annexe 4 : Les prototypes simulés sous ADS
Après beaucoup d'essais et plusieurs modifications des
premiers antennes 900 et 1800 sous Momentum nous avons constaté que :
· En ajoutant de la matière, la fréquence
diminue et vice versa, c'est-à-dire par exemple si un résultat de
simulation nous a donné un pic acceptable au delà de 1800MHhz,
nous pouvons en ajoutant de la matière le décaler dans notre
bande.(la fréquence et la longueur d'onde sont inversement
proportionnelles .
· L'ajout des fentes n'a pas donner des bon
résultats.
· L'adaptation a un effet majeur sur le niveau de
réflexion ainsi que la bande passante. Les résultats ci-dessous
montre l'effet d'adaptation :
Antenne avant adaptation
|
Antenne après adaptation
|
W=49 mm ,W'=0.8 mm L= 38.2 mm ,L'=18 mm
|
W= 49 mm ,W'=1.3 mm L= 38.2 mm ,L'=19.2 mm
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Figure A.8. Effet de l'adaptation
Nous sommes intéressé à un autre type
d'antenne qui parait un peu utilisable, ce sont les antennes sans plan de
masse, en effet notre antenne est présentée sous forme d'un
simple carrée qui comporte pas de plan de masse.
Après la simulation de cette antenne sous Momentum nous
avons constaté les performances de cette antenne en termes de dimension,
de gain, de directivité, de largeur de bande et aussi du coefficient
S11.
|
|
Figure A.9. Antenne sans plan de
masse
|
Figure A.10. Paramètres de l'antenne
|
Figure A.11. Résultats de simulations sous
ADS
Annexe 5 : Mesure de l'antenne 1800 à 2
`patchs'
les figures A.12 et A.13 nous donne les résultats
des mesures pour l'antenne 1800 à 2 `patch'.
Figure A.12. S11 en fonction de la
fréquence
L'antenne résonne à la fréquence 1.849 MHz
avec un minimum de -17 dB (m1), Pour F=1806 MHz, S11= -9 dB (m2),
Pour F=1882 MHz, S11= -10 dB (m4),
Figure A.12. Courbe d'adaptation d'antenne
Nous remarquons que l'antenne n'est pas adapté dans la
bande désirée, en effet les deux markers m2 et m3 respectivement
1806 MHz et 1882 MHz sont loin du centre de l'abaque (impédance
inductive).
Annexe 6 : Les étapes de réalisation des
circuits imprimés
Les différents étapes de réalisation sont
déroulées dans la laboratoire de circuits imprimés de
l'ISET COM. Nous utilisons le circuit imprimé "époxy",
constitué de résine époxy renforcée à la
fibre de verre Très solides et résistants. Il est a noté
que entre chaque étape de réalisation, il faut passer par une
étape de nettoyage avec l'eau puis avec l'air du compresseur.
1.Création du typon
Pour la création du typon, il suffit d'imprimer sur
papier transparent le circuit du détecteur réalisé sur
ISIS. Nous imprimons un typon dans un sens, et un deuxième en le faisant
tourner d'un quart de tour (les bandes restant dans le même sens). On
Superpose ensuite les typons.
2.Insolation
Nous utilisons l'insoleuse. Un temps d'insolation de 3 minutes 15
secondes donne de bons résultats (dépend des plaques et de
l'insoleuse).
3.Révélation
Le mieux reste le révélateur : Solution
concentré dissolue dans 1.5L d'eau. On le trouve uniquement dans les
magasins d'électronique.
4.Gravure
Nous faisons la gravure avec une machine de gravure, basant
sur une solution perchlorure de gère. Ces produits sont très
dangereux. (A manipuler avec précaution) ,nous gravons en 5 à 10
minutes.
5.Etamage
Il empêche l'oxydation du circuit, et ça facilite le
soudage. 6.Perçage
Nous utilisons une petite perceuse de préférence de
bonne qualité (support métallique). 7.Soudage
Fer à souder JBC avec panne longue durée (quasiment
inusable) sont nos outils de travail.
Annexe 7 : Les « DATA SHEET»
(`NE555','MAR6','LM317','NE612')
Fiche technique du `NE555' [9] Fiche technique du `MAR-6'
[13] Fiche technique du `LM317' [14] Fiche technique du `NE612'
[12]