5.5- La chaleur spécifique
Elle a été étudiée par Helvey
à l'aide de dilutions de miel de plus en plus fortes. La courbe obtenue
varie très peu d'un miel à l'autre, et correspond à 0.54
pour 17% d'eau.La chaleur de dilution apparaît lorsqu'on ajoute de l'eau
au miel : il y a alors production de chaleur. Par exemple, si un miel normal
est dilué jusqu'à la concentration de 3%, chaque gramme aura
produit 5.5 calories. En revanche, un miel déshydraté que l'on
dissout dans l'eau absorbe de la chaleur, soit 673 frigories par gramme.
(LOUVEAUX., 1985 et PROST., 1987). LOUVEAUX (1968).
5.6- La conductibilité thermique
Elle s'exprime en calories par cm3 par seconde et par
degré centigrade. Le miel est mauvais conducteur de la chaleur, sauf
quand il est tout-à-fait déshydraté. La formule qui
l'exprime est (l = la conductibilité) : L = 1.29*10-4 à
20°C, pour un miel à 20% d'eau et finement cristallisé
(formule d'Helvey). (BOGDANOV et al. 2004).
Selon, (GONNET., 1985), le miel est mauvais
conducteur de la chaleur, donc bon isolant thermique.
5.7- L'abaissement du point de congélation
Il dépend de la proportion en sucres : Il serait de
1.42°C à 1.53°C en solution aqueuse à 15%., et
2.75°C à 3.15°C en solution aqueuse à 25%. (Les
constituants chimiques du Miel, EMMANUELLE HUCHET, JULIE COUSTEL ET LAURENT
GUINOT., 1996).
5.8- La conductibilité électrique
C'est la propriété du miel à conduire le
courant électrique (BONIMOND., 1983). D'après
(PROST., 1987) la conductibilité électrique est
liée à la teneur du miel en matières minérales.
Elle est intéressante, car elle permet de distinguer
aisément des miellats des miels de fleurs, les premiers ayant une
conductibilité bien plus élevé que les seconds. Mais il
existe des variations importantes. On l'évalue à l'aide d'une
unité particulière, le Siemens. Pour une solution à 20% de
matière sèche et à la température de 20°C, la
conductibilité va de 1 à plus de 10-4 S.cm-1.
5.9- L'indice de réfraction
Il est couramment utilisé par les techniciens qui se
servent de réfractomètres de petite taille, très
pratiques. L'indice permet de calculer une variable très importante, la
teneur en eau, bien plus rapidement que pour les autres méthodes. Il
oscille entre 1.47 et 1.50 selon sa teneur en eau à la
température de 20 C° (DONADIEU., 1978).
5.10- La fluorescence
Beaucoup de miels présentent une fluorescence plus ou
moins marquée, mais on ne sait rien de précis sur cette
caractéristique. (DESCOTTES., 2004).
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