RÉPUBLIQUE DU BENIN
-*-*-*-*-*-*-*-
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
-*-*-*-*-*-*-*-
UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI
-*-*-*-*-*-*-*-
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUE ET DE GESTION
(FASEG)
-*-*-*-*-*-*-*-
Mémoire présenté en vue de
l'obtention des crédits associés au diplôme de
LICENCE PROFESSIONNELLE EN SCIENCE ECONOMIQUE Option :
Analyse et Politique de Développement
THEME :
DIRECTIVES DES MARCHES PUBLICS ET FAIBLE
CONSOMMATION DE CREDITS
Réalisé et soutenu par :
AGBIDI G. Kossi & MONTCHO Marlise
Sous la direction de :
Maître de stage Directeur de
mémoire
Mr. Roger BAMBANI Dr Alastaire S. ALINSATO
Attaché des Services Enseignant à la FASEG /UAC
Financiers à la CPMP/MISPC
DECEMBRE 2011
PRESIDENT: Dr Alastaire Sèna ALINSATO
MEMBRE : Mr. Bathélemy SENOU
MEMBRE : Mr. Modeste DAHE
ni improbation aux opinions
émises dans ce mémoire. Ces
opinions doivent litre
considérées comme propres
à
leurs auteurs.
La Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion
(FASEG) de l'Université
d'Abomey-Calavi n'entend
donner aucune approbation,
Je dédie ce bien modeste travail
A toi mon regretté père Léon
AGBIDI ;
A ma chère et tendre mère Essi
ANKOU, pour m'avoir inculqué le sens de responsabilité
;
A toi très cher oncle Paul AGBIDI pour le
soutien et l'amour dont tu m'as fait preuve.
Kossi AGBIDI
Je dédie ce bien modeste travail
A ma chère et tendre mère Eugénie
HESSOU, toi qui m'as toujours donné du courage dans les moments
tristes et, pour tous les sacrifices consentis dans le but de m'assurer une
bonne éducation. Trouve en ce travail l'accomplissement de tes
prières quotidiennes et le couronnement de tes efforts ;
A mon cher père Placide MONTCHO, trouve
dans ce mémoire les témoignages de ma reconnaissance pour tous
tes sacrifices ;
A ma soeur Marthe MONTCHO pour tes
encouragements, toi qui ne cesses de m'entourer de joie et de sourire. Que Dieu
te protège et te préserve le bonheur, la santé et la
réussite dans la vie.
Marlise MONTCHO
C'est avec un profond ressentiment que nous témoignons
toute notre sincère reconnaissance et que nous adressons tous nos vifs
remerciements :
Au Docteur Alastaire Sèna ALINSATO,
notre Maitre de mémoire, pour son dévouement et sa
disponibilité pour le suivi de la rédaction de ce document. Nous
lui exprimons notre vive reconnaissance ;
Au Professeur Magloire LANHA, Doyen de la
Faculté
Au Lieutenant Camille SEKPE chef Cellule de
Passation des Marchés Publics au MISPC
A Monsieur Roger BAMBANI, notre maître de
stage, pour sa disponibilité et ses conseils ;
A Madame Karelle BOKO, pour sa
disponibilité et ses conseils
A tout le corps professoral et à l'administration de la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) pour avoir
concouru à notre formation. Sincères gratitudes ;
Aux autorités et personnel du Ministère de
l'Intérieur de la Sécurité Publique et des Cultes (MISPC)
et en particulier ceux de la Cellule de Passation des Marchés Publics
(CPMP) à divers niveaux qui ont bien voulu répondre à nos
préoccupations lors de nos recherches ;
A tous nos camarades de promotion pour les joies et peines
partagées ensemble ;
A tous les honorables membres du jury. Nous sommes
persuadés que vos critiques et suggestions ne feront qu'enrichir ce
travail ;
A tous ceux qui d'une manière ou d'une autre, ont
contribué positivement à la réalisation de ce travail.
Kossi AGBIDI & Marlise MONTCHO
al : alinéa
art : article
CCPMP : Cellule de Contrôle de Passation
des Marchés Publics
CPMP : Cellule de Passation des Marchés
Publics
CNRMP : Commission Nationale de
Régulation des Marchés Publics
DAO : Dossier d'Appel d'Offre
DRFM : Direction des Ressources
Financières et du Matériel DNCMP : Direction
National de Contrôle des Marchés Publics
DNMP : Direction Nationale des Marchés
Publics DTAO : Dossier Type d'Appel d'Offres
MISPC : Ministère de l'Intérieur
de la Sécurité Publique et des Cultes
MEF : Ministre de l'Economie et des Finances /
Ministère de l'Economie et des Finances OMD : Objectifs
du Millénaire pour le Développement
PIP : Programmes d'Investissement Publics
PPM : Plan de Passation des Marchés
PPMP : Procédure de Passation des
Marchés Publiques SIGFIP : Système
Intégré de Gestion des Finances Publiques UEMOA
: Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
Tableau 1: Tableau récapitulatif des
enquêtes 17
Tableau 2 : Tableau récapitulatif de la
faible maitrise par les acteurs de la procédure de passation des
marchés publics ..18
Tableau 3 : Tableau récapitulatif des
causes de la lourdeur administrative dans le circuit financier 19
Tableau 4 : Délais de mise en oeuvre des
procédures d'appel d'offres local ..33
GRAPHIQUE1 : Graphique des causes de la
non maitrise des acteurs des procédures de passation des
marchés publics ..19
GRAPHIQUE2 : Graphique des causes de la
lourdeur administrative dans le circuit financier 20
Appel d'offres : Mode de passation des
marchés publics par lequel le soumissionnaire dont l'offre répond
le mieux aux intéréts du maître d'ouvrage est retenu
après mise en concurrence des candidats.
Consommation optimale des crédits
d'investissements publics : Par ce groupe de mots, nous comprenons
l'utilisation maximale des crédits alloués aux investissements
publics en vue de l'atteinte des objectifs sectoriels et globaux ou nationaux
avec les ressources nationales. Cette opération passe par la
réalisation des dépenses en capital incluses dans les
dépenses publiques.
Dossier d'appel d'offres : document
rédigé par le maître d'ouvrage, qui indique notamment les
clauses administratives, juridiques et financières relatives au contrat
de marché public. Investissement Public et Crédits
d'Investissements Publics : Investir, c'est consentir à se
priver aujourd'hui d'un bien en échange d'espoirs de services ou de
profits futurs qui dépassent la valeur que possède à nos
yeux ce bien aujourd'hui méme. L'investissement peut donc se
définir comme l'accumulation de biens durables qui serviront à
produire d'autres biens et services plus intéressants M. VATE ; (1982).
Selon le lexique d'économie, l'investissement est :
- Au sens étroit, l'acquisition de biens de production en
vue de l'exploitation d'une entreprise et de dégager un revenu ou une
augmentation de la capacité de production ;
- Au sens large, acquisition d'un capital en vue d'en percevoir
ou d'en consommer le
revenu
- Dans un sens particulier et familier : investissement est
synonyme de placement, de mise en réserve d'un bien de consommation
durable en vue de sa revente ou de sa consommation ultérieure.
L'investissement est dit public lorsqu'il est effectué par l'Etat.
Maître d'ouvrage : C'est l'autorité
contractante ; la personne morale pour laquelle les travaux ou des ouvrages
immobiliers sont réalisés.
Marchés publics : Il s'agit,
selon le lexique des termes juridiques, Dalloz, 14e édition, de
«contrats écrits conclus par l'Etat, les collectivités
locales et leurs établissements publics administratifs avec des
personnes publiques ou privées en vue de la réalisation de
travaux ou de la fourniture de biens ou de services ». Selon les
dispositions de la loi n°2009-02 du 07
août 2009, portant code des marchés publics et
des délégations de service public en République du
Bénin, la réalisation de travaux, ou la fourniture de biens ou
encore la prestation de services au profit de la personne publique
cocontractante doit se faire contre une rémunération. Aussi, aux
termes de l'article 2 de cette loi, outre l'Etat et les collectivités
territoriales décentralisées, les autorités
ci-après, sont elles assujetties aux exigences des marchés
publics :
- Les établissements publics ;
- Les autres organismes, agences ou offices créés
par l'Etat ou les entités territoriales et décentralisées
pour satisfaire des besoins d'intérêt général (...)
;
- les personnes morales de droit privé agissant pour le
compte de l'Etat , d'une collectivité territoriale
décentralisée, d'une personne morale de droit public, d'un
établissement public et de toute société dans laquelle
l'Etat et les personnes morales (...) sont actionnaires majoritaires ;
- Les sociétés d'économie mixte, lorsque ces
marchés bénéficient du concours financier de l'Etat ;
- Les personnes morales bénéficiant de droits
spéciaux ou exclusifs, sous la forme d'une délégation de
service public, d'une concession ou de toute autre convention ;
- les maîtres d'ouvrage délégués pour
les marchés passés dans le cadre de l'exécution des
attributions qui leur sont confiées par une autorité
contractante.
Offre : Ensemble des
éléments techniques et financiers inclus dans le dossier de
soumission PIP : Le PIP est un instrument
privilégié de mise en oeuvre de la politique du gouvernement en
matière d'investissement, de promotion économique et sociale.
C'est un programme triennal glissant à l'horizon mobile comportant un
ensemble de projets et programmes sur une période de trois (03) ans,
ajustables chaque année.
Ressources intérieures : Ce
sont les moyens pécuniaires dont on dispose à l'intérieur
d'un pays. Dans le Rapport de la Coopération pour le
Développement, « les ressources intérieures du Bénin
sont composées des ressources du secteur public (Budget National,
entreprises publiques et collectivités locales) et du secteur
privé (banques primaires et institut).
Soumissionnaire : Candidat à un
marché public.
Le présent travail de recherche concerne les «
directives des marchés publics et faible consommation de crédits
» alloués au PIP. L'efficience des marchés publics en vue
d'une consommation optimale de crédits est toujours
problématique. Le système actuel de passation des marchés
publics ne permet pas une consommation optimale des crédits
budgétaires. A l'analyse de la procédure de passation des
marchés publics, il a été identifié des
problèmes dont les plus importants sont :
Lourdeur administrative dans le circuit financier ;
Difficultés de trésorerie au niveau du
trésor public ;
Faible efficience dans la planification et la conduite des
marchés publics ;
La non maîtrise par les acteurs, de la procédure de
passation des marchés publics.
Afin de suggérer des mesures pour une consommation
optimale des crédits alloués au PIP
dans le cadre de passation des marchés publics les
objectifs suivants ont été fixés :
> Identifier la corrélation qui
existe entre la consommation de crédit et les procédures
de passation des marchés publics ;
> Etudier les facteurs qui freinent le
décaissement des fonds au niveau des régies de paiement.
Pour atteindre ces objectifs, il a été
formulé les hypothèses suivantes :
+ la non maitrise des procédures de passation des
marchés publics contribue à la faible consommation de
crédits.
+ la lourdeur administrative est la variable qui explique la
faible consommation de crédits alloués au PIP.
La vérification des différentes
hypothèses s'est faite selon une méthodologie axée sur des
approches théoriques et empiriques. Aux termes des enquêtes
menées, le diagnostic lié aux problèmes fut établi.
Ainsi, il est proposé dans les recommandations :
-le renforcement des capacités en matière de
planification et de passation des marchés
dans tous les ministères ;
-la mise à disposition des CCPMP de plan type de passation
des marchés permettant le suivi des délais prévus ;
- la signature à temps des DAO et de rapport
d'évaluation ;
AVERTISSEMENT I
DEDICACES ..II
REMERCIEMENTS IV
SIGLES ET ABREVIATIONS .V
TABLE DES TABLEAUX VI
TABLE DES GRAPHIQUES VII
GLOSSAIRE DE L'ETUDE VIII
RESUME ..X
SOMMAIRE XII
INTRODUCTION 1
CHAPITRE1:CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ETUDE .3
Section 1 : Présentation du Ministère de
l'Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes 3
Section 2 : Déroulement du stage et l'intérêt
de l'étude 3
2.1 : Présentation de la CPMP 3
2.2 : Durée du stage et travaux assignés .5
2.3 : Intérêt de l'étude 5
CHAPITRE2:CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE L'ETUDE 6
Section 1 : Problématique, Objectifs et Hypothèses
6
1.1 : Problématique 6
1.2 : Objectifs .8
1.3 : Hypothèses 8
Section 2 : Revue de littérature et méthodologie de
l'étude 8
2.1 : Revue de littérature 8
2.2 : Méthodologie de l'étude 12
CHAPITRE3:CADRE EMPIRIQUE ET RESULTATS ...16
Section 1 : Analyse descriptive des données 16
1.1 : Collecte des données de l'enquete 16
1.2 : Vérification des hypothèses et
établissement du diagnostic ...20
Section 2 : Etablissement des diagnostics 22
1.1 : Collecte des données de l'enquete 22
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 25
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 28
ANNEXES 30
TABLE DES MATIERES 34
Les marchés publics se définissent selon les
dispositions de la loi N°2009-02 du 07 Aout 20091 portant code
des marchés publics et des délégations de service public
en République du Bénin comme étant une procédures
de passation, d'exécution, de règlement, de contrôle, et de
régulation de tous les marchés de travaux, de fournitures et de
services passés par l'autorité contractante. En effet, il est
désigné à l'article 2 comme étant des «
contrats écrits passés entre l'Etat, les Collectivités
territoriales décentralisées, les établissements publics,
les sociétés d'économies mixte, les personnes morales
bénéficiant de droit spéciaux ou exclusifs, les maitres
d'ouvrages les sociétés et les offices d'une part et les
personnes physiques ou morales de droit privé ou public d'autre part, en
vue de l'exécution des travaux, de la livraison de fournitures ou de la
réalisation de prestations de services y compris l'étude de
projets »
Au Bénin, les marchés publics
représentent près de 65% des dépenses budgétaires.
Il importe donc d'accorder une attention particulière à ce
secteur. Cependant, depuis les temps coloniaux, c'est l'opacité qui a
longtemps régné du fait de l'absence de texte législatif.
Fort heureusement, l'évolution du contexte sociopolitique au
Bénin depuis l'historique conférence des forces vives de la
nation de février 1990 ainsi que la nécessité de
gérer autrement ont conduit à l'adoption d'un code des
marchés publics applicable en République du Bénin.
L'avènement de ce texte législatif vient combler le vide
juridique qui a longtemps prévalu dans ce secteur.
Cependant, il est à constater que les crédits
alloués aux programmes
d'investissements publics n'ont jamais été
consommés à hauteur de 50% dans les ministères sectoriels.
A titre d'exemple, en matière de prévision budgétaire, en
20092, le volume d'investissement budgétaire était
évalué à 491,7 milliards de francs CFA. En septembre 2009,
les taux de consommation des principaux ministères
bénéficiaires sont: pour le ministère de l'énergie
et de l'eau 35%, pour la Santé 17,8%, pour l'Enseignement maternel et
primaire
1 Cellule de passation des marchés publics
MISPC
2 (Source: Cellule d'analyse des politiques de
développement à l'Assemblée nationale (Capan)).
11,6%, pour l'Enseignement supérieur 30,1%, les
Transports et travaux publics ont consommé 9,1%, l'Agriculture,
l'élevage et la péche 9,8%, les Petites et moyennes entreprises
et le secteur privé 15,2%. L'Environnement a consommé 18,8%, le
Ministère des finances et de l'économie a consommé 17,6%,
l'intérieur a consommé 18,7% et l'Habitat et l'urbanisme a
consommé 24,8%3. On constate alors que le Programme
d'investissements publics (PIP) n'a été exécuté
qu'à hauteur de 39,9% soit 196,2 milliards de francs CFA à raison
de 49,4% pour le PIP financé sur ressources locales et 28,1% pour le PIP
financé sur ressources extérieures ce qui est inquiétant
pour un pays en développement. Par ailleurs, le Bénin, avec une
population estimée à 8,1 millions d'habitants en 2007, un taux de
croissance démographique d'environ 3,2% par an, et un taux de croissance
économique dont la moyenne annuelle ces derniers temps, tourne autour de
4,5% (ce qui limite à 1,4% environ la croissance annuelle du PIP par
habitant), présente des indicateurs économiques de
contreperformance. Il est donc paradoxal que, dans un pays où la
population ne cesse de s'accroitre, où les besoins à satisfaire
sont multiples et où l'économie n'est pas des plus
compétitives, les crédits alloués aux différents
secteurs de développement, ne puissent être entièrement
consommées. L'état des lieux de l'exécution des
dépenses publiques fait dans les ministères sectoriels,
révèle un certain nombre de dysfonctionnements dus aussi bien
à des facteurs conjoncturels (à l'instar des divers changements
institutionnels), qu'à des facteurs administratifs (lourdeurs
administratives), techniques (la non maitrise des procédures
d'exécution des dépenses) mais surtout financiers (abattements
budgétaires en cours d'exercice). Ces dysfonctionnements comptent parmi
les causes de la très faible consommation des crédits
évoquée ci-dessus et impliquent logiquement un faible rendement.
La problématique qui se dégage ici, est celle de la faible
consommation des crédits alloués au PIP.
Notre étude qui a pour thème :
«Directive des marchés publics et faible consommation de
crédits », va alors se proposer de relever les
insuffisances constatées et de suggérer des solutions aux
dysfonctionnements observés au niveau de la chaine d'exécution
des dépenses publiques au Bénin.
Dans la conduite de cette réflexion, notre travail
s'articulera autour de trois (03) chapitres :
· le premier chapitre sera consacré au cadre
institutionnelle
· dans le second, il sera question du cadre
théorique et méthodologique de l'étude ; dans le
troisième chapitre il sera question du cadre empirique et
résultats
3 (Source: Cellule d'analyse des politiques de
développement à l'Assemblée nationale (Capan)).
CHAPITRE1:CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ETUDE
Pour assurer la sécurité des béninois
sur toute l'étendue du territoire national et hors de nos
frontières, il a été créé un
Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Publique
(MISP). Cette structure a pour mission, l'élaboration et la mise en
oeuvre de la politique de l'Etat en matière de sécurité
publique, de protection civile et des libertés publiques.
Section 1 : Présentation du Ministère de
l'Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes
(MISPC)
Les activités régaliennes des affaires
intérieures de l'Etat et de la Sécurité Publique ont
évoluées différemment au sein des gouvernements successifs
en République du Bénin. Ces deux secteurs qui ont toujours
évolués ensemble dans un même département
ministériel se sont vus ajoutés par moment d'autres
activités régaliennes. Ainsi pour ce qui est de l'histoire
récente, le décret 97-176 du 21 avril 1997, le Ministère
était dénommé Ministère de l'Intérieur, de
la Sécurité et de l'Administration Territoriale puis en juillet
2004 il est devenu Ministère de l'Intérieur, de la
Sécurité et de la Décentralisation. En 2006, cette
dénomination a encore subi une modification et est devenu
Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité Publique
et des Collectivités Locales. Le 16 octobre 2007, le volet
sécuritaire a été séparé de la
décentralisation et a donné naissance au Ministère de
l'Intérieur et de la Sécurité Publique. Enfin en 2010
cette dernière dénomination se voit attribuée une nouvelle
appellation actuellement en vigueur : Ministère de l'Intérieur de
la Sécurité Publique et des Cultes (MISPC).
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