Conclusion générale.
Ces dernières années, le Burundi a fait beaucoup
des efforts pour réduire et/ou contrôler les risques de
catastrophes naturels. En 2007 avec l'appui du PNUD, le gouvernement a
élaboré la stratégie Nationale de Prévention et de
Gestion des Risques de Catastrophes (SNPGRC) du Burundi. Dans la même
année 2007, la Plate Forme Nationale de Prévention des Risques et
de Gestion des Catastrophes (PFNPRGC) a été mise en place (par
Décret no 100/292 du 16 octobre 2007). En 2008, pour appuyer la mise en
oeuvre de la SNPGRC et sur demande du Gouvernement Burundais, le « Projet
d'appui au Renforcement des Capacités pour la Prévention et la
Gestion des Risques et Catastrophes Naturelles au Burundi » a
été mis en place et signé entre le Gouvernement du Burundi
et le PNUD. Plusieurs actions ont suivi cela : l'élaboration du plan
d'action national de prévention et de gestion des risques et des
catastrophes; le lancement de l'approche de responsabilités sectorielles
avec de nouvelles initiatives visant à renforcer la capacité du
gouvernement notamment dans le domaine de la prévention et de la
réduction des risques et des catastrophes ; l'intervention des clusters
en appui à la PFNGRC en réponse aux désastres et pour la
préparation aux urgences, dans le but de renforcer sa capacité de
planification et de réponse ; l'introduction du groupe
intégré de préparation et réponse aux
urgences(regroupant les Nations Unies, les Organisations Non Gouvernementales,
ainsi que le mouvement de la Croix Rouge du Burundi) ; l'élaboration du
plan de contingence national ; le développement des plans de contingence
provinciaux ; l'élaboration de mécanisme d'information et de
communication.
Aujourd'hui, une amélioration de la connaissance et de
la compréhension du concept de GRC à tous les niveaux de
l'administration se fait voir ; on a un accroissement de l'intérêt
de l'Etat et de ses partenaires pour les questions de GRC naturelles ; on a la
reconnaissance grandissante du mandat de la Direction Générale de
la Protection Civile dans la coordination de la GRC au Burundi ; on a une
impulsion d'une dynamique d'organisation et de collaboration en matière
de GRC au niveau national,...
Quoi qu'il y ait eu dans tout cela l'implication de beaucoup
d'acteurs, avec le retrait éventuel du PNUD dans l'accompagnement de ce
programme, la capacité nationale à maintenir, garantir et diriger
les acquis du projet serait minime, l'insuffisance de compétences et de
ressources humaines et financières constituerait un des facteurs
limitants majeurs aussi bien au niveau central que provincial.
Bibliographie
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