Deuxième partie : le déroulement de cet
approche de prévention et de gestion des risques naturels au Burundi
Chapitre I. Des contraintes et des problèmes
dans l'approche de prévention et de gestion des risques naturels au
Burundi
Section 1. Contraintes techniques
Selon Nakumuryango, J. (juillet 2011), par rapport aux
années d'avant 2007,
actuellement des structures comme les Plates Formes Nationales
et Provinciales de Gestion des Risques de Catastrophes, des outils de mise en
oeuvre de processus clés dans le cadre de la GRC, des outils et un cadre
de planification et d'organisation, sans oublier les acquis en matière
d'information, de sensibilisation et de transfert de connaissance et de
compétence ont été mis sur place au Burundi avec l'aide du
PNUD essentiellement à travers le financement du Projet «
Renforcement des Capacités Nationales de la Prévention des
Risques et Gestion des Catastrophes ». Mais des problèmes demeurent
et concernent la durabilité, l'effectivité et
l'opérationnalité de ces acquis ; on a une insuffisance apparente
d'adhésion et d'appropriation nationale ; une faiblesse du leadership de
l'institution en charge de la coordination et de la mobilisation des acteurs en
situation post-conflit (la Direction Générale de la Protection
Civile) ; le manque de ressources et de capacités aussi bien humaines et
techniques que matérielles et financières ;...
Section 2. La mise ne oeuvre de l'approche
Au Burundi, les parties prenantes dans la mise en oeuvre de
cette approche sont notamment : Le Gouvernement du Burundi via la Direction
Générale de la Protection Civile du Ministère de
l'Intérieur et de la Sécurité Publique et la plupart des
autres Ministères, le PNUD, les Agences des Nations Unies oeuvrant au
Burundi, la Croix Rouge du Burundi, les Plate Formes Provinciales de
Prévention des Risques et de Gestion des Catastrophes (l'Administration
locale et les services techniques déconcentrés des
différents ministères(comme l'IGEBU, INECN,...).
Selon PNUD, (septembre 2009), vu que la grande majorité
des burundais n'avait pas la culture de la prévention et la gestion des
risques et des catastrophes, des orientations stratégiques ont
été proposées pour une prise de conscience accrue à
travers le système d'information et de communication, articulées
comme suit : l'amélioration de la
dissémination et la communication des informations ; la
promotion de l'intégration de la réduction des risques de
catastrophes dans les systèmes d'éducation ;
l'élargissement du rôle des medias ; le renforcement du rôle
des autorités et des expériences traditionnelles et locales ; le
renforcement du rôle de la femme, des jeunes et des autres groupes dans
la réduction des risques de catastrophes.
Vu que le Burundi a un paysage topographique multiforme, ces
orientations vont aider les populations dans l'occupation des terres, dans leur
installation (construction des maisons d'habitation), dans le positionnement
des immeubles ou des ouvrages d'art,...Certains groupes de gens construisaient
et vivaient, de coutume, dans les forêts et ne se souciaient pas des feux
de forêts, à la lumière de ces orientations, ils vont
abandonner cette mauvaise pratique.
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