0. INTRODUCTION
0.1 PROBLEMATIQUE
Le XXIe S, siècle des innovations, de recherche, de
développement de la science ; c'est dans ce dernier que nous nous
trouvons maintenant. C'est un siècle témoignant l'intelligence de
l'homme. Il est caractérisé par le changement de la
technologie.
Avec l'influence de ce siècle, l'être humain ne
trouve pas bon de cacher les atouts qui lui ont été offerts par
le créateur.
Il se lance dans les recherches et trouve de nouvelles
initiatives se manifestant par :
- La robotisation, présente déjà dans les
grandes industries.
- La Création des logiciels capables de gérer le
globe terrestre. - Les technologies de reconnaissance des formes,
- Etc.
Dans ces genres d'initiative nous trouvons la technologie de
l'information et de la communication.
Dans ce siècle l'informatique ainsi que d'autres
technologies battent le record dans tous les milieux d'où leur
nécessité sur le plan scientifique et professionnel ; car elles
sont sollicitées et veulent être appliquées partout ;
surtout dans les entreprises de la place et de très grande
renommée.
Ce qui encourage est que même dans les petites
entreprises la tendance est de faire recours à l'informatique
avancée et à la nouvelle technologie.
Les technologies de l'information et de la communication (TIC)
sont devenues les vecteurs les plus importants de la croissance
économique de
l'entreprise ; elles ont transformé la planète
en un petit village. Ces TIC ont changé le comportement du
personnel.1
L'association de l'informatique et de la
télécommunication a permis de faire circuler l'information dans
le monde. Celui qui la détient a le pouvoir. L'information est la
matière première dans la vie future. Ces TIC exigent des
compétences élevées et maîtrisées.
Au cours de ce siècle on assiste au passage de
l'économie matérielle à l'économie
immatérielle qui consiste à chercher une productivité de
plus en plus croissante. Plus la circulation d'information est bonne, plus
l'entreprise se dirige vers une productivité croissante ; l'information
dans une entreprise faciliterait la connaissance des activités et leurs
évolutions
Le développement de la nouvelle économie
dépend de la connaissance et de la créativité de
l'être humain. Cette nouvelle tendance veut accroître
l'économie d'information et de savoir. Avec l'évolution
technologique et la révolution industrielle chaque entreprise cherche
à se lier aux exigences des TIC afin d'améliorer leurs
activités ; malheureusement il y a en présence d'autres
entreprises qui ne tiennent pas compte des TIC et d'autre qui le fait avec
légèreté et arrive à déconsidérer
quelques paramètres nécessaires.
En faisant le tour de notre ville, nous trouvons une situation
très déplorable ; l'usage de cette technologie est moindre, de
sorte que sur 30 sociétés et organisations, environ 10 seulement
pourront faire allusion aux TIC pour l'amélioration de leurs
activités. Et sur ces 10 on peut voir 6 organisations non
gouvernementales et deux sociétés privées et deux
publiques. Ce qui étonne d'autres entreprises utilisent les ordinateurs
et se contentent de traitement des textes en word ou des calculs en excel.
Eu égard à ce qui précède quelques
questions se soulèvent et nécessiteraient des réponses
:
1 ABDELKADER, Impact des TIC sur les entreprises de
Maroc, mémoire page 12
- quel est l'impact des TIC dans les entreprises du Congo en
général et celles de notre ville en particulier ?
- Pouvons-nous conseiller à toute entreprise d'user des
fonctions des TIC dans son organisation ?
Telles sont les questions qui nous guideront dans la
réalisation de notre travail.
0.2 HYPOTHESES
Nos hypothèses peuvent être formulées de la
manière suivante :
- Avec les TIC il y aurait une rapidité dans la
réalisation des activités. le temps perdu pour le
déplacement des agents n'aurait plus de place au sein de
l'entreprise,
- Les TIC permettraient une décentralisation du
pouvoir, elles permettraient les agents à recevoir les informations se
référant à son domaine grâce aux forums de
discussion pour arriver à la performance. L agent de l'entreprise devra
avoir des connaissances sur plusieurs domaine de l'entreprise d'où
l'importance des forum de discussion.
- Avec les TIC la communication s'effectuerait paisiblement au
sein de l'entreprise, d'un niveau à un autre.
- L'échange des informations pour un service quelconque
serait favorisé grâce à la réseautique. Les diverses
applications des TIC sont considérées comme une nouvelle culture
de partage d'information, de communication et de la coordination des
activités.
- Les TIC permettraient en effet un meilleur accès aux
informations de toute ordre pour l'ensemble de personnel de l'entreprise et
faciliterait le partage de ces informations pour une plus grande performance de
l'organisation.
- Grace donc aux possibilités technologiques offertes
par les TIC il serait important d'organiser l'ensemble des connaissances
disponible dans l'entreprise.
- Les TIC pourraient contribuer au développement de
l'entreprise en agissant sur le capital humain par la facilité
d'accès au savoir et à l'échange de la connaissance, de
l'expérience, des savoir faire (grâce aux forum de discussion)
;
Avec les TIC l'information pourrait circuler dans toute
l'entreprise et parvenir aux destinations sans déplacement ou
l'affichage aux valves.
Ici la rationalité pourrait intervient et donnerait un
avantage pour l'entreprise (surtout pour le partage des informations
confidentielles ne concernant que deux niveaux hiérarchiques).
Les TIC peuvent être encouragées par tous les
niveaux hiérarchiques de l'entreprise, ainsi que par chaque entreprise
grande ou petite soit - elle, publique ou privée grâce à
leur performance et à la capacité de gérer l'information
et la communication. C'est un aspect à ne pas ignorer dans l'entreprise.
L'évolution du monde nécessite l'actualisation dans la gestion
des activités.
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET :
A. CHOIX DU SUJET
Le choix du présent sujet n'est pas un fait du hasard,
quelques raisons nous ont poussées à traiter ce sujet :
- Faire connaître au public l'impact des TIC dans
l'entreprise afin que les entreprises locales et internationales puissent
prendre conscience de l'importance des TIC et mettre en pratique ses
applications.
- Eveiller encore l'esprit des fonctionnaires oeuvrant dans
les entreprises usant déjà de la nouvelle technologie dans ce
sens que
l'entretien et le bon usage de ces machines (matériel)
ainsi que de
ces logiciels peuvent contribuer à l'évolution
d'une entreprise.
B. INTERET DU SUJET
Scientifiquement ce travail constituera une
référence sure pour ceux qui voudront bien emboîter les pas
dans ce domaine.
0.4. DELIMITATION.
Du point de vue spatial
Ce travail ne pourra considérer que les entreprises
congolaises qui font déjà recours à la nouvelle
technologie et sans écarter les autres qui ont l'idée d'y faire
recours.
Du point de vue chronologique
L'importance de notre sujet ne nous a pas permis de
réaliser ce travail dans peu de temps ; pour ne pas être
superficiel nous avons mené ces recherches pendant une année.
Du point de vue analytique
Notre travail se limitera à analyser l'impact des TIC
(technologie de l'information et de la communication.) dans l'entreprise, pour
arriver à conclure si les TIC ont un impact positif ou négatif
dans l'entreprise et si l'usage des TIC dans une entreprise est à
encourager ou à décourager.
0.5. METHODOLOGIE ET TECHNIQUES.
La méthodologie c'est l'ensemble des méthodes
utilisées dans une recherche. Ainsi pour mener nos recherches nous
utiliserons les méthodes et techniques suivantes :
- Méthode analytique : cette méthode nous a
permis d'analyser les fonctionnements des TIC ainsi que les activités
pour lesquelles on les utilise.
- Méthode d'observation : elle nous a permis d'observer
sur place le fonctionnement des TIC.
- Technique documentaire : elle nous a amené à
nous ressourcer auprès des documents se rapportant à
l'organisation de l'entreprise type, utilisé comme champs
d'investigation.
- Techniques d'interview : avec cette technique nous avons
contacté le chargé des services informatiques de Women for Women
pour constituer notre partie pratique.
0.6. ETAT DE LA QUESTION
La technologie de l'information et de la communication,
étant une notion nouvelle et très récente, les gens n'ont
pas encore trouvé l'importance de traiter un sujet sur la nouvelle
technologie.
En traitant ce sujet nous avons considéré les
éléments qui influencent l'usage des TIC et leur impact sur une
entreprise et arriver à conclure si les autres entreprises peuvent avoir
la nécessité de l'usage des TIC.
Les autres chercheurs ont traité des sujets sur les
TIC, mais pas dans le même angle que nous.
Il y a par exemple Mr ABDELKADER RACHEDI qui a parlé de
l'impact des TIC sur les entreprises marocaines et à son niveau il est
entré en profondeur en nous présentant des systèmes
d'information de l'
entreprise. il nous a fait voir
comment les systèmes d'information ne sont favorisés que par
l'usage des TIC.
A notre tour, nous nous sommes fiés à toutes les
fonctions de l'entreprise en montrant l'impact des TIC à tous les
niveaux dans une entreprise en général et dans WOMEN FOR WOMEN
INTERNATIONAL/RDC en particulier.
0.7. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL.
Ce travail est composé de trois chapitres, hormis
l'introduction et la conclusion.
- Dans le premier chapitre nous présentons les notions sur
quelques concepts clef constituant notre sujet.
- Le deuxième chapitre est consacré à
l'impact des TIC sur l'entreprise.
- Le troisième chapitre aborde l'étude d'un cas
pratique où nous montrons l'impact des TIC dans l'entreprise «
Women for women international ».
CHAP I. NOTIONS SUR QUELQUES CONCEPTS CLEF
I.LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DES TIC
I.1 TECHNOLOGIE
A. DEFINITION
Le mot technologie possède plusieurs acceptions de fait
:
1. Étymologiquement et historiquement : l'étude
des techniques. On dit alors la technologie.
2. De plus en plus fréquemment, un ensemble de
méthodes et techniques autour de réalisations industrielles
formant un tout cohérent. On parle alors d'une technologie. Elle ne se
confond pas dans cette seconde acception avec la technique :
3. On peut aussi se contenter de la formulation du
dictionnaire, qui la définit comme Étude des techniques, des
machines, des outils, etc., employés dans l'industrie,
La technologie est un terme se référant à
tout ce qui peut être dit à plusieurs périodes historiques
particulières, concernant l'état de l'art dans tous les domaines
des savoir-faire pratiques et d'utilisation des outils. Il inclut donc l'art,
l'artisanat, les métiers, les sciences appliquées et les
connaissances. Par extension il peut aussi se référer aux
systèmes ou méthodes d'organisation qui permettent une telle
technologie, ainsi que tous les domaines d'études et les produits qui en
résultent.
L'étymologie du mot technologie renvoie toujours au
sens moderne, il vient du grec technología
(ôå÷íïëïãßá)
téchnç (ô÷íç), "art",
"compétence", ou "artisanat" et -logía
(-ëïãßá), l'étude de quelque chose, ou
d'une branche de connaissance d'une discipline.1 Le Petit Robert
indique que le mot est emprunté en 1656 au grec tardif tekhnologia
« traité ou dissertation sur un art, exposé des
règles d'un art », de tekhnê
et logos. La notion a ensuite été utilisée
en 1772 par un physicien allemand Johann Beckmann2
B. ORIGINE ET HISTOIRE3
Le mot technologie renvoie à la notion d'artefact
(techne en grec) et à celle de sciences (logos). La notion semble avoir
été pour la première fois utilisée en 1772 par un
physicien Allemand : Johann Beckmann. D'autres étymologistes situent son
apparition au début du XVIIe siècle. Mais son usage
populaire précède en fait de quelques années la
révolution industrielle. C'est semble-t-il. un professeur de Harvard,
Jacob Bigelow, qui en a pour la première fois systématisé
l'usage dans son ouvrage Elements of technology (1829). Botaniste et professeur
à la chaire Rumford de Harvard consacrée à "l'application
de la science aux arts utiles" (useful arts), Bigelow est reconnu par certains
historiens américains comme un visionnaire , mais aussi un fervent
promoteur de la technocratie. Promoteur d'une véritable « fusion
» entre les arts et la science, Bigelow va dévaloriser à la
fois les savoirs fondamentaux qui ne s'articulent pas avec une pratique
concrète et les techniques (les arts dans les mots de l'époque)
qui s'inscrivent dans une tradition sans le recours systématique au
savoir scientifique. En promouvant une sectorialisation accrue des savoirs
scientifiques et une répartition scientifique des tâches dans le
domaine du travail il va fournir à la société capitaliste
américaine naissante un véritable modèle
d'éducation. C'est d'ailleurs sur les recommandations du professeur de
Harvard que le MIT (Massachusetts Institute of Technologies)empruntera son nom
mais aussi de nombreuses orientations pédagogiques qui en feront un des
centres de recherches technologiques les plus performants au monde (dans le
domaine de la communication, de l'informatique et aujourd'hui de la robotique
et de l'intelligence artificielle).
2
www.wikipedia.com
3
www.techno-science.net
Le mot << technologie »4 ne
désignait pas simplement pour Bigelow les << arts utiles ».
Il voulait suggérer en fait la convergence qui s'opérait à
l'aube de la révolution industrielle entre les arts et la science. Une
convergence jusqu'alors compromise par l'impossible articulation des savoirs
scientifiques fragmentés et des arts nécessairement
enfermés dans une tradition (ce que les membres du comité des
arts et sciences américain nommaient << une routine empirique
»).
Bigelow s'inscrit largement dans le sillon du
"millénarisme technologique" qui anime avec ferveur l'enthousiasme
scientifique et technique des nations occidentales (pour l'historien David
Noble, il faut remonter au moine Bénédictin Erigène
promoteur d'un salut grâce aux "arts mécaniques").
Millénarisme séculier qui renvoie plus ou moins à
l'idée d'un paradis sur terre qui s'incarne désormais dans le
progrès technologique (idée largement redevable aux philosophies
progressistes de l'histoire européenne qui émergent au
siècle des Lumières). L'une des influences majeures de cette
téléologie du progrès technique fut sans aucun doute
Francis Bacon : le chancelier d'Angleterre qui a initié la philosophie
expérimentale, philosophie inductive qui marque une rupture fondamentale
avec les approches scolastiques médiévales de la science (pour
qui la nature s'appréhende par le prisme des dogmes de l'Église :
la méthode "aprioriste"). Bacon était un fervent
millénariste profondément imprégné de la
rationalité puritaine (il restera anglican : fonctions obligent...).
Contrairement à une idée répandue, la
notion de technologie et son institutionnalisation internationale entretiennent
des liens forts avec les expectatives religieuses européennes et
américaines des XVIIe, XVIIIe et XIXe
siècles (le puritanisme, la franc-maçonnerie, le déisme
pour ne citer qu'eux). La Royal Society de Londres, l'une des premières
académies des "arts et sciences" (inspirée par l'Evangile
baconien de la science) en
4 idem
fournit un bon exemple. Parmi ses membres, on compte une
quantité incroyable de déistes (comme Isaac Newton), des
unitariens descendants des puritains (comme Joseph Priestley, l'homme qui a
découvert l'oxygène et qui a créé la
première église unitarienne), le huguenot français
expatrié en Angleterre, Jean Desaguiller (qui fut le créateur de
la première loge de franc-maçonnerie spéculative). On a
trop vite fait d'oublier cette généalogie de la notion de
technologie qui porte un éclairage fondamental sur les espoirs
suscités en occident depuis la révolution industrielle par toutes
ces découvertes. Technologie et progrès apparaissent donc
dès le départ intrinsèquement lié.
C. LES EFFETS DE LA TECHNOLOGIE5
Le terme peut soit être appliqué
généralement, soit dans des domaines spécifiques, par
exemple : "technologie de construction", "technologie médicale", ou "la
technologie de l'état de l'art".
Les technologies affectent l'homme de manières
significatives aussi bien que les autres espèces animales et leur
habilité à contrôler et à s'adapter à leur
environnement naturel. L'utilisation de la technologie par l'espèce
humaine commence avec l'aménagement de ressources naturelles en simples
outils. La découverte préhistorique de l'habilité à
contrôler le feu augmenta considérablement la disponibilité
en ressources alimentaires et l'invention de la roue aida l'être humain
à voyager et à contrôler son environnement.
Les récents développements technologiques,
incluant la presse typographique, le téléphone, et Internet, ont
diminués les barrières de communication et permis aux êtres
humains d'interagir librement à l'échelle mondiale. Cependant,
toutes les technologies ne sont pas
5 idem
utilisées à des fins pacifiques ; le
développement des armes a progressé à travers l'histoire,
allant du gourdin à l'arme nucléaire.
La technologie a affecté la société et
ses environs dans un certain nombre de domaines. Dans de nombreuses
sociétés, la technologie a aidé à développer
des modèles économiques avancés (incluant
l'économie mondiale actuelle) et a permis l'apparition des loisirs.
Beaucoup de processus technologiques produisent des effets indésirables,
comme la pollution, l'épuisement des ressources naturelles, au
détriment de la Terre et de l'environnement. Beaucoup de
réalisations technologiques influencent les valeurs de la
société et les nouveautés technologiques provoquent des
réflexions sur de nouvelles questions d'ordre éthique. Par
exemple la croissance de l'efficacité en termes de productivité
humaine, terme initialement appliqué aux machines, est le défi
des normes traditionnelles.
Les débats philosophiques ont surgi sur l'utilisation
présente et future des technologies dans la société, avec
des différends par rapport au fait que la technologie pourrait
améliorer la condition humaine ou inversement. Le Néo-luddisme,
l'Anarcho-primitivisme, et tous les mouvements similaires critiquent
l'omniprésence des technologies dans le monde moderne, affirmant
qu'elles nuisent à l'environnement et aliènent les gens. A
l'opposé on trouve des idéologies telles que le transhumanisme et
le techno-progressisme qui voient le progrès technologique comme
bénéfique pour la société et la condition humaine.
Toutefois, jusqu'à récemment, on croyait que le
développement de technologies était limité aux être
humains mais de récentes études scientifiques indiquent que
d'autres primates et certaines communautés de dauphins ont
développés de simples outils et transmettent ces connaissances
aux générations suivantes.
I.2 INFORMATION
A. DEFINITION6
L'information est un concept ayant plusieurs sens. Il est
étroitement lié aux notions de contrainte, communication,
contrôle, donnée, formulaire, instruction, connaissance,
signification, perception et représentation.
L'information désigne à la fois le message
à communiquer et les symboles utilisés pour l'écrire ;
elle utilise un code de signes porteurs de sens tels qu'un alphabet de lettres,
une base de chiffres1, des idéogrammes ou pictogrammes.
Au sens étymologique, l'information est ce qui donne
une forme à l'esprit2. Elle vient du verbe Latin informare,
qui signifie ""donner forme à" ou "se former une idée de".
Hors contexte, elle représente le véhicule des
données comme dans la théorie de l'information et, hors support,
elle représente un facteur d'organisation.
On touche là à un sens fondamental où
l'information est liée à un projet. Il peut être construit,
comme un programme, ou auto-construit, comme la matière.
B. Histoire
Le projet de fonder une « science de l'information et de
la documentation » spécifique s'est affirmé sous l'impulsion
d'acteurs comme Pierre Larousse (1817-1875), Melvil Dewey (1851-1931), Paul
Otlet (1868-1944), Jean Meyriat (1921- ). Le point de départ en a
été de dissocier l'information, construction sociale et
intellectuelle, de l'ensemble des objets matériels qui, en circulant, la
conditionnent sans la définir. On
6
www.wikipedia.com
doit aux spécialistes de cette science d'avoir
posé que l'information ne circule pas (elle n'est pas un objet) mais
qu'elle se redéfinit sans cesse (elle est une relation et une action).
Ce projet est lié, dès la fin du XIXe siècle,
au développement d'une recherche à visée industrielle et
au rêve d'un savoir planétaire. Mais plutôt que tout
assimiler par l'idée d'un « système d'information »
(idée plus récente dont le succès est dû aux
développements informatiques), ces auteurs distinguent
méthodiquement entre le support, le document, l'information et le savoir
: effort de distinction qu'il faut redécouvrir aujourd'hui. (Yves
Jeanneret)
L'information peut se définir dans plusieurs sens
notamment : > Sens commun
Dans le langage courant l'information peut être
parlée, écrite ou perçue. Il s'agit de
savoir ce qui se passe, qu'il s'agisse de l'état du monde ou
dans la vie d'un interlocuteur : il s'agit de connaître ce qui est
au-delà des sens (ce qu'on n'a ni vu, ni entendu directement)
Ce qui passe du milieu extérieur à nos sens (ce
qu'on voit par exemple) est considéré comme une information. De
même le message nerveux est une autre information, etc.
L'information, au sens commun du terme, est le moyen pour un
individu de connaître son environnement : notre environnement nous envoie
des informations. Nous avons faim parce que notre estomac nous a informé
de son besoin. La chaleur d'une flamme nous informe du possible danger de la
brûlure. On vous informe de la visite prochaine d'un ami, du prix du
brut, des déboires de Briey Spears, ce sont les "infos". Aujourd'hui,
tout habitant d'un pays développé reçoit chaque jour une
somme toujours croissante d'informations. La critique de l'information
questionne ses effets, et étudie en particulier les réactions
d'un individu confronté à une information non vitale, comme la
publicité.
La crise mondiale de la presse écrite, dont les tirages
sont en constante baisse, s'explique selon la critique de l'information non pas
par un problème au niveau de l'émetteur (les sources
d'information) mais par un changement au niveau du récepteur (le public,
saturé d'information, se demande à quoi elles lui servent si
elles ne sont pas suivies d'une action)
Les principaux médias d'information sont la radio, la
presse écrite, la télévision, Internet.
> Selon la Perception
On qualifie d'information toute donnée pertinente que
le système nerveux central est capable d'interpréter pour se
construire une représentation du monde et pour interagir correctement
avec lui. L'information, dans ce sens, est basée sur des stimuli
sensoriels véhiculés par les nerfs, qui aboutissent à
différentes formes de perception.
> Selon l'administration publique
Articles détaillés : Donnée publique et
Liberté d'accès aux documents administratifs.
Dans le contexte de l'administration publique, nous
considérons comme « information » toute donnée
pertinente dont la collecte, le traitement, l'interprétation et
l'utilisation concourt à la réalisation d'une mission
gouvernementale, régionale, et départementale. Certaines de ces
données sont des données publiques, c'est notamment le cas de la
plupart des données environnementales en Europe dans le cadre de la
Convention d'Aarhus.
Les informations d'autorité sont appelées à
être gérées dans des registres de
métadonnées.
C. SUPPORT DE
L'INFORMATION7
L'information est immatérielle. Elle peut être
consignée directement ou pas sur un support matériel qui prend
alors la valeur de document. L'information toutefois est indépendante du
support : elle existe indépendamment de lui.
Le support d'information est l'objet matériel sur
lequel sont représentées les informations ou les données.
Le support d'information est la composante matérielle d'un document.
On distingue différents supports d'information :
- Le support papier (ce sont les plus communément
utilisés) - Les supports film (ils nécessitent un
équipement coûteux) - Les supports magnétique
- Les supports temporaires (tel que le multimédia) - Les
supports électriques
- Les supports optique
- Le multimédia
E. L'ORGANISATION DE L'INFORMATION DANS UNE
ENTREPRISE8.
Les informations collectées doivent être
organisés de manière à être exploitées par
tous. On organise tout d'abord le support destiné à recevoir
l'information collectée, puis le stockage de ces différents
supports.
NB : bien sür que les progrès de l'informatique
ont permis à ce jour d'optimiser le temps de travail, la gestion de
l'information reste maintenant une lacune qui constitue un frein à la
productivité et à l'efficacité d'une
société.
7 NATHALI Aldosa et cie, information,
communication, organisation, éd.Breal 143 al d . P17
8 Idem P23
Ces lacunes se justifient en ceci :
- à qui confier la gestion de l'information
- comment élaborer et modéliser les informations
techniques en vue de faciliter leur gestion ;
- que faut-il conserver ? Sous quelle forme et combien de temps
?
- à qui faut il confier la mission d'informatiser la
recherche documentaire et l'information de l'archivage ?
I.3 LA COMMUNICATION I.3.1 DEFINITION
Au sens général la communication est l'action,
le fait de communiquer, d'établir une relation avec autrui, de
transmettre quelque chose à quelqu'un, l'ensemble des moyens et
techniques permettant la diffusion d'un message auprès d'une
audience plus ou moins vaste et hétérogène et l'action
pour quelqu'un, une entreprise d'informer et de promouvoir son activité
auprès du public, d'entretenir son image, par tout procédé
médiatique.
Elle concerne aussi bien l'être humain (communication
interpersonnelle, groupale...) que l'animal et la plante
(communication intra- ou inter- espèces) ou la machine
(télécommunications, nouvelles technologies...), ainsi que leurs
hybrides : homme animal; hommes- technologies... C'est en fait, une science
partagée par plusieurs disciplines qui ne répond pas à une
définition unique. Et si tout le monde s'accorde pour la définir
comme un processus, les points de vue divergent lorsqu'il s'agit de qualifier
ce processus.
|
Un premier courant de pensée, regroupé
derrière les "Sciences de l'information et de la communication",
propose une approche de la
|
communication centrée sur la transmission
d'informations. Il s'intéresse aussi bien à l'interaction homme
machine qu'au processus psychique de la transmission de connaissances (avec
l'appui des sciences cognitives).
|
Un second courant, porté par la psychosociologie,
s'intéresse essentiellement à la communication interpersonnelle
(duelle, triadique ou groupale). La communication est alors
considérée comme un système complexe qui prend en compte
tout ce qui se passe lorsque des individus entrent en interaction et fait
intervenir à la fois des processus cognitifs, affectifs et inconscients.
Dans cette optique, on considère que les informations transmises sont
toujours multiples, que la transmission d'informations n'est qu'une partie du
processus de communication et que différents niveaux de sens circulent
simultanément.
|
1.3.2 La communication dans l'entreprise9
Au sens de l'entreprise, communiquer c'est l'action d'informer
et de promouvoir son activité auprès du public, d'entretenir son
image par tout procédé (le petit Larousse 1990).
Au sens actuel, la communication est un concept très
vaste qui englobe tous les acteurs de l'entreprise. Celle-ci est en relation
permanente avec son environnement tant extérieur (client, fournisseur,
prestataire de service administratif) qu'intérieur (l'ensemble de son
personnel)
a. objectif de la communication dans
l'entreprise.
Pour se faire connaitre et se maintenir sur un marché
fortement concurrentiel, l'entreprise doit entretenir une certaine image, la
perception
9 Nathalie ALDOSA et cie , information ,
communication , organisation ed.breal 143 ALD P53
de l'entreprise par le public repose sur des critères
rationnel (chiffre d'affaire, nombre de salarié) et sur des
élément supplétif. (Idées reçues,
symboles).
L'entreprise doit informer sur son savoir faire.
Qualité, unité, performance, technique de produits et
procédure. Mais aussi son savoir vivre (accueil
téléphonique, localisation, décoration).
La communication dans l'entreprise doit être
effectuée entre agents, ceci permet aux agents d'un même service
d'échanger entre eux,
1.3.3 PRINCIPAUX TYPES DE COMMUNICATION
Dans l'entreprise on classe la communication selon les relations
qu'elle entretient. Ainsi on distingue :
1. La communication externe :
C'est la communication de l'entreprise avec
l'extérieur, il se fait à l'extérieur de l'entreprise.
Différents moyens et supports permettent à l'entreprise de faire
savoir qui elle est, quels sont ses produits, quelle est sa vocation. On
distingue :
- la communication commerciale dont le but est l'augmentation du
chiffre d'affaire ;
- la communication publique : c.à.d. les relations avec
les administrations au sens large, s'établissent le plus souvent au
moyen de formulaire destinés à faciliter les relations avec les
administrés.
En quelque sorte la communication externe est appliquée
pour mettre l'entreprise en contact avec l'étranger (les partenaires,
les clients) dans le cadre de promotion, de stimulation des ventes.
2. Communication interne :
On ne peut bien faire travailler des employés, les
mobiliser que s'ils ont conscience de ce à quoi sert leur travail, s'ils
connaissent et acceptent les finalités, les objectifs de l'entreprise.
Aujourd'hui les salariés ont besoin d'être informés sur
l'état de santé de l'entreprise, ses succès, mais aussi
ses échecs.
Le but de la communication interne est donc d'informer pour
motiver et impliquer le personnel dans la vie de l'entreprise, résoudre
ou atténuer les difficultés d'ordre organisationnel social ou de
management10
Pour assurer une continuité, l'entreprise doit non
seulement communiquer avec ses partenaires extérieurs, mais aussi faire
porter ses efforts sur la communication interne, condition primordiale pour
assurer la cohérence avec des images de marque.
La circulation de l'information au sein de l'entreprise
s'avère indispensable. Le marque comme le surplus d'information sont
tous d'eau cause de disfonctionnement. Il faut donc définir des besoins,
organiser les échanges, adapter le support aux messages et au
destinataire et enfin optimiser les conditions de transmission.
a)Les objectifs11
L'objectif de cette communication est d'informer d'impliquer et
motiver la communication interne à des multiples fonctions.
b) Les moyens mis en oeuvre
Diverses formules sont mises en place pour motiver le personnel
:
10 Idem P53
11 Idem P54
- Audit de communication interne dans sa globalité, ou sur
une action déterminé ;
- Expression directe, dialogue informel ou réunion
périodique - Boite à idée
- Livret d'accueil
- Projet d'entreprise
- Elaboration des bilans social
- Création du groupe d'expression
A part cette classification, on peut aussi distinguer :
1. La communication interpersonnelle12
Dans la globalité de la communication interpersonnelle,
nous trouvons la communication du type émetteur - message - receveur
La communication interpersonnelle est basée sur
l'échange d'un émetteur et un récepteur.
Entre humains, c'est la base de la vie en
société. C'est là en général que la
compréhension est la meilleure, mais le nombre de récepteurs est
limité à une seule personne. La rétroaction est quasi
systématique. Il y a notamment le téléphone, la
conversation orale... Mais la communication n'est pas qu'orale. Elle est aussi
non verbale. (Voir plus bas).
La communication passe donc aussi par le corps. Ainsi elle
sera non verbale ou plutôt non verbalisée. La communication non
verbale peut être para-verbale, c'est-à-dire qui accompagne la
vocalisation. Ainsi lorsque le
12 J. de VITO, G .CHASSE, C.VEREAU, la
communication interpersonnelle ERPI, 2001, P9
locuteur explique qu'il faut aller à droite et qu'il
bouge sa main dans cette direction, c'est un cas de communication para verbale.
Croiser les bras dans un signe de protection est aussi une communication non
verbale. Mais ici ce sera pour dire que : « je me retranche
derrière mes idées laissez-moi tranquille ». Mimiques et
posture font parties de la communication. Des gestes risquent de faire passer
un message comme plus fort, plus prononcé que ce que l'on dit. Le ton
d'un message est aussi une forme de non-verbal. C'est cette base, le
non-verbal, qui définit par exemple ce qu'on appelle le jeu d'un acteur,
au théâtre.
Pour l'école de Palo Alto, « on ne peut pas ne pas
communiquer ». Que l'on se taise ou que l'on parle, tout est
communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon
d'être, notre façon de dire, notre façon de ne pas dire,
toutes ces choses « parlent » à notre récepteur. La
communication est aussi une forme de manipulation. En effet, nous communiquons
souvent pour manipuler, modifier l'environnement ou le comportement
d'autrui.
2. Communication de masse
La Communication de masse c'est un émetteur (ou un
ensemble d'émetteurs liés entre eux) s'adressant à tous
les récepteurs disponibles. Là, la compréhension est
considérée comme la moins bonne, car le bruit est fort, mais les
récepteurs bien plus nombreux.
Ce type de communication a été
conceptualisé avec l'apparition des notions d'organisation de masse dont
quatre éléments sont la standardisation, le Fordisme, le
taylorisme et la publicité... On parle de médias de masse ou
« Mass-média ». En font partie la radiocommunication, la
radiodiffusion et la télévision. L'absence de réponse
possible en fait un outil idéal de la Propagande, ce que souligna
à plusieurs reprises Georges Bernanos.
23 3. Communication de
groupe13
La communication de groupe part de plus d'un émetteur
s'adressant à une catégorie d'individus bien définis, par
un message (communication) ciblé sur leur compréhension et leur
culture propre.
C'est celle qui est apparue avec les formes modernes de
culture, souvent axées sur la culture de masse (société de
consommation), dont la publicité ciblée est la plus
récente et la plus manifeste.
Les effets de la communication de groupe se situent entre ceux
de la communication interpersonnelle et ceux de la communication de masse.
La communication de groupe est aussi complexe et multiple car
elle est liée à la taille du groupe, la fonction du groupe, et la
personnalité des membres qui le compose.
On peut également intégrer cette notion dans la
communication interne à une entité. Les groupes peuvent alors
être des catégories de personnels, des individus au sein d'un
même service, etc.
On peut aussi intégrer cette notion à une
communication externe ciblée vers certains partenaires ou parties
prenantes de l'entité.
NB : tous ces types de communications sont englobés
dans la communication verbale et non verbale :
Une communication verbale est faite de signes linguistiques.
Ces signes confèrent un corpus appelé langue, ou plus
généralement langage, mais les linguistes viennent à
distinguer langue et le langage. L'écriture, la langue des signes, la
voix, le son, les médias, des moyens de communiquer
13 JUDITH Lasar, la science de la
communication, PUF 1992
Est dite « non verbale » une communication
basée sur la compréhension implicite de signes non
exprimés par un langage : l'art, la musique, la kinesthésie, les
couleurs, voire les vêtements ou les odeurs. Ces signes, leur assemblage
et leur compréhension ou leur interprétation sont dans leur
grande majorité dépendants de la culture.
Mais on définit en premier lieu la communication non
verbale à travers le corps, la posture, les gestes ou encore les
différentes expressions du visage.
1.3.4 Principe de la communication professionnelle
a. schéma de la communication
il n'existe pas à proprement parlé de
théorie de la communicatio. les recherches effectuées par C.E
Shannon, W. Weaver, CW.Morie, E. Sapir et G.Bateson entre autre permettent de
schématiser le processus de communication.
Émetteur
Système d'appartenance bruit bruit système
d'appartenance
Message
Récepteur
Rétroaction
Ce schéma stipule que la communication doit comprendre
un émetteur appartenant à un service (groupe) quelconque et qui
transmet un message à un récepteur qui de même appartient
à un autre service. Il peut y avoir contact mais vu qu'il y a tant
d'émetteur, de récepteur et l'encombrement de l'atmosphère
le bruit s'introduit.
b. Le composant de la communication I. Composant
formel :
Emetteur : celui qui décide de
communiquer (groupe, entreprise,
individuel Qui ?
Récepteur : celui qui reçoit le
message destinateur
A qui ?
Message : information transmise (mot, symbole,
gestes, image,
son)Dit quoi ?
Canal : mode, moyen de communication
(téléphone, courrier,
entretien face à face, télévision,...)
Code : ensemble réarrangé de
signaux, la langue n'est qu'une
variété de code
Codage : choix par l'émetteur de signaux
ou des symboles, des
supports
Décodage : identification,
interprétation du message par le
récepteur
Rétroaction : réception du
récepteur du message c'est-à-dire
l'ensemble des signes qui vont permettre à
l'émetteur de contrôler la compréhension de son message
Bruit : toute perturbations altérant la
transmission de
message
Bruit technin : lié au canal, voix trop aigue, texte peu
lisible, friture sur la ligne téléphonique.
Bruit sémantique : lié au code (information
confuse, jargon...)
Bruit sémiologique : lié à l'étude
conduite (émetteur ayant trac, récepteur préoccupé,
distrait).
Bruit organisationnel : lié au fonctionnement des
réseaux d'information (information non transmise, courrier
distribué en retard).
1.3.5 Les contextes de communication
Une communication est gravée dans un contexte. Elle
peut avoir lieu à un instant donné, dans un lieu donné, et
vie à vis d'une situation, d'un evenement donnée.
Tout cet environnement, qui ne fait pas partie de la
communication à proprement parler, mais qui accompagne cette
communication, est appelé contexte. L'environnement peut
générer du bruit, ou etre source d'interférence
Le contexte intervient dans les enjeux comme : culture,
changement de medias, langue, parmi ces contextes nous pouvons citer :
Les réseaux
On nomme réseau un ensemble d'acteurs, d'agents
économiques, de noeuds, ou lieux de communication grace auxquels les
messages circulent. L'ensemble de canaux de communication constituent un
réseau. De nombreuses expériences ont montre le rapport
étroit de la communication avec la possibilité et la
résolution de problème, la centralisation ou la distribution de
l'autorité. Plusieurs réseaux type peuvent se dégager :
> Réseau en ligne ou en chaîne
Ici l'information circule d'une personne à une autre.
Chaque relais est informé de message. Ce type de réseau
présent outre les inconvénients de lenteur et déformation
possible du message, celui de l'absence de communication entre les
extrémités du réseau.
> Réseau en y :
Il est efficace pour la réalisation des activités
complexe, il semble peu adapté à un travail de
créativité (même inconvénient que le réseau
en ligne)
> Réseau centralisé
Est techniquement le plus efficace. Ici la personne qui
émet et reçoit plus d'information que les autre est choisie comme
leader.
> Réseau en cercle ou en roue
Le cercle maintient plus facilement l'adhésion des
participants. L'organisation du groupe est plus réduite et exige
davantage de message. Une personne communique davantage avec une autre si
celle-ci est placée en face d'elle. C'est-à-dire si la
communication visuelle est facilitée. Cet effet est sous connu sous le
nom d'«effet Steinzor » dans un réseau où personne
n'occupe de position centrale, aucun leader ne se dégage.
> Réseau interconnecté, ou réseau
complet, ou all Channel
Tous les participants communiquent entre eux. C'est le canal
le plus satisfaisant mais il présente des risques de perte de temps et
de manque de coordination.
Il faut noter que l'inégalité de participation
augmente à mesure que s'accroît la taille du groupe (2 à
7)
Le choix du réseau détermine le mode de relation
du groupe que ce soit dans l'accomplissement de taches ou dans des
réunions, débats, la façon dont chaque membre de
l'entreprise va communiquer et dans son degré de satisfaction.
a. La temporalité
Une communication qui peut durer dans le temps est dite
« intemporelle ». Par exemple, un message rédigé dans
un livre est intemporel. Cette notion est liée au contact entre les
entités qui communiquent. Un message éphémère, est
lui dit « temporel ». Par exemple, une discussion orale est
éphémère, temporelle. La communication est notamment
enseignée dans les écoles d'ingénieurs.
b. La localisation Dans l'espace, une
communication peut être :
localisée (concentrée à un endroit) telle
une discussion ;
alocalisée (disponible de n'importe quel endroit) ex :
internet, extranet ;
délocalisée (le lieu d'émission est loin du
lieu de réception) C'est le cas d'une discussion
téléphonique.
Cette notion est liée à l'expression du contact
entre les entités qui communiquent.
c. Le code
Le code est un concept souvent mis en avant dans la vision
mécaniste de la communication. Il est pourtant rarement adéquat,
ne s'appliquant bien qu'aux seules situations hiérarchiques et
autoritaires : interface homme-machine, relations homme-animal, etc. Par
extension et d'une manière pessimiste, la notion de code est souvent
employée pour l'étude des relations humaines.
Dans ce cadre simplifié, pour communiquer,
l'émetteur et le récepteur doivent disposer d'un code commun. La
communication se caractérise alors surtout par l'utilisation d'un code
établissant les correspondances
entre un signe et son sens qui doit être commun aux
interlocuteurs. L'absence de code commun entre émetteur et
récepteur est l'une des sources d'échecs de la communication,
chacun pouvant supposer que l'autre comprend son code, sans que ce soit le cas
:
Un chef de projet américain est choqué de voir
son équipe française exiger du matériel pour son
travail. Elucidation faite, cette équipe ne voulait que
demander ce matériel (or to demand signifie
exiger)
Le même s'étonne de voir, après avoir
stigmatisé le peu de temps dont on dispose pour un petit projet, de voir
des membres européens se demander pourquoi au contraire on dispose d'une
telle marge. Elucidation : quand il écrivait sur son tableau 6/6 pour la
date de début et 6/12 pour la date de fin, il pensait pour cette
dernière au 12 juin et l'équipe européenne a
compris 6 décembre !
Un collègue japonais désirant montrer le grand
respect qu'il éprouve pour la famille d'un collègue
européen l'invitant à dîner apporte à la
maîtresse de maison une fleur considérée comme l'une des
plus belles au Japon : un chrysanthème. Gêne garantie chez
celle-ci, pour qui cette fleur est symbole de cimetière.
Dans tous ces exemples, la notion de code explique
l'incompréhension entre les êtres humains; mais la notion
n'explique pas pour autant la compréhension. Or les situations sont
courantes où le défaut de code n'apporte pas de catastrophe, au
contraire: relations sourd-entendant, relations aveugle voyant, relations entre
étrangers sans mots communs, etc. Entre humains, on peut toujours
essayer de se faire comprendre; essayez donc de vous "faire comprendre" d'un
ordinateur qui détecte une faute de syntaxe dans l'ordre envoyé.
Non, décidément, le code est une notion trop évidente pour
être utilisée sans pincettes.
d. La transmission
La communication consiste à transmettre un message
afin d'établir un contact. L'établissement du contact comporte
certains risques, notamment lors de "l'ouverture" et "fermeture" de la
communication. Les risques d'intrusion, de non réponse, de blocage et
d'abandon existent réellement. Ce point fait l'objet de la
confidentialité en sécurité de l'information, on l'appelle
le message.
e. Le protocole de communication
On désigne sous ce terme tout ce qui rend la
communication possible ou plus aisée sans rapport avec le contenu de la
communication ellemême.
Attendre une tonalité pour numéroter, demander
à l'interlocuteur de se répéter, épeler son nom,
s'entendre tacitement sur le moment où une communication sera
considérée comme terminée font partie des protocoles.
La mise en oeuvre d'un protocole demande la définition
de normes élaborées.
f. La rétroaction
Le message de Rétroaction (ou Feedback, ou encore
message de feedback en anglais), est le message, verbal ou non, renvoyé
par réaction par le récepteur, à l'émetteur.
Lorsqu'il existe, on parle de communication bidirectionnelle.
Le feed-back peut servir, suivant les cas, à:
confirmer la réception du message ; infirmer la
réception du message ;
demander des précisions ; relancer la discussion ;
terminer la discussion.
La notion de rétroaction (feed-back) est issue des
travaux de Norbert Wiener sur la cybernétique (Cybernetics or Control
and Communication in the Man and the Machine (1948) et Cybernétique et
société (1950)). Elle semble issue de travaux ayant eu lieu aux
États-Unis au cours de la seconde guerre mondiale pour convertir
l'industrie américaine en industrie de guerre (1941-1942). Elle
correspond au saut technologique du passage de la mécanographie à
l'informatique, et à l'apparition des premiers ordinateurs basés
sur des technologies électroniques.
Cette notion a permis aux chercheurs en sciences humaines de
passer d'une vision linéaire (unidirectionnelle) de la communication,
à la conception d'un processus circulaire (bidirectionnelle).
On peut distinguer selon Wiener deux formes de Feed-back :
Le Feed-back positif, qui conduit à accentuer un
phénomène, avec un effet possible de boule de neige (hausse de la
tension entre les communicants. Entre humains il s'agirait d'énervement
entre deux personnes).
Le Feed-back négatif peut être
considéré comme un phénomène de régulation,
qui en amoindrissant la communication, tend à la maintenir stable et
équilibrée. Cette régulation prend plusieurs formes
notamment la reformulation ou le questionnement.
Ces deux formes du Feed-back assurent la réception du
message. Le troisième cas, dans lequel le Feed-back n'est pas
exprimé (néant), crée un frein à la communication:
on ne sait même pas si le message a été reçu ou
pas.
La boucle de rétroaction a conduit à
définir des modèles théoriques et systémiques de
système d'information (niveaux opérationnel, organisationnel,
décisionnel).
1.3.6 La communication dans l'entreprise
La communication dans l'entreprise peut être
définie comme la production d'information sur le niveau interne et
externe de l'entreprise, ceci peut designer l'échange de ces
informations en circulation dans l'entreprise.
C'est un échange d'information dans une relation
associant un émetteur et un récepteur. Ces derniers peuvent
être des individus, des groupes ou de machines.
La fonction communication est au coeur des transformations
actuelles des entreprises. Pour jouer pleinement son rôle, elle doit
faire évoluer ses missions, son organisation et développer les
compétences appropriées pour un nombre toujours plus grand des
personnes au sein de l'entreprise.
Il existe deux enjeux essentiels qui s'offrent à la
fonction communication : - D'une part, adapter son positionnement et les
modalités de son déploiement afin de répondre aux besoins
actuel de l'entreprise
- D'autre par, contribuer directement à la réussite
des projets de changement.
Exemple d'un modèle s'appliquant à toute forme de
communication.
L'exemple d'une direction transmettant l'information à un
responsable de division à propos d'une stratégie sur 3 ans.
- Emetteur : la direction
générale
- Information transmise : définition des
orientations
- Codage : choix d'un vocabulaire
- canal : note écrite
- décodage : compréhension et
interprétation du texte - récepteur : le
responsable de la division
- bruit : données contradictoire au sein
de la communication
- rétroaction : proposition des moyens
mis en oeuvre dans la division
1.3.7 La communication interne14
La communication interne est une des déclinaisons de la
communication d'entreprise. Elle est la composante d'un système global
d'organisation des flux d'information et des échanges.
Sa particularité réside moins dans les
techniques de communication utilisées que dans la cible visée,
soit l'ensemble des salariés d'une entreprise, et dans les objectifs
particuliers qui sont poursuivis.
En entreprise plus qu'ailleurs, l'information, qui est la
matière première de la décision, n'est pas donnée
mais elle est construite.
La communication d'entreprise peut être définie
comme la production d'information sur le milieu interne et externe et comme la
création d'interface.
La communication d'une organisation (entreprise, administration,
association) recouvre un ensemble de structures et de procédures :
- elles lui permettent de se situer et de se positionner dans son
environnement,
- elles ont pour fonction l'émission, l'écoute et
l'échange de messages,
14 BORDEAUX Conseil 2004 : La communication interne de
l'entreprise
http://www.bordeauxconseil.com
- elles visent à adapter le projet de l'organisation,
ses produits ou ses procédures aux contraintes, aux opportunités
et menaces émanant de son environnement,
- elles ont pour objectif d'influencer les
représentations et comportements des interlocuteurs.
Les différents champs de la communication globale
engagent une stratégie d'image et une stratégie d'opinion. Dans
le cadre de la stratégie d'ensemble de l'organisation, il s'agit de
mettre en rapport, de manière cohérente et continue, une
donnée matérielle (l'information) et une donnée
immatérielle (la réputation) par le moyen d'un dialogue
organisé avec les publics utiles, externes et internes.
Des chassés croisés entre communication interne
et autres formes de communication se développent.
On parle aujourd'hui de « Capital communication »,
ce qui renvoie aux dépenses de communication conçues comme des
investissements et à une valeur d'un genre nouveau (la
notoriété).
communication globale: les différents champs de la
communication globale concernent la communication financière, le
marché, la communication produits, la communication institutionnelle,
visuelle, B to B, de recrutement...
1) Les circuits de communication
interne15
La mise au point d'un système permanent, ouvert et
rapide de circulation de l'information dans l'entreprise, est devenue un enjeu
important d'efficacité.
> Le circuit hiérarchique : la ligne
hiérarchique véhicule naturellement et nécessairement des
informations. Son existence est une nécessité
15 BORDEAUX Conseil - 2004 - La communication interne de
l'entreprise
http://www.bordeauxconseil.com
organisationnelle qui commande le bon fonctionnement et
l'efficacité de l'entreprise.
> Le circuit des instances représentatives : les
instances
représentatives ont une existence régie par la
loi. Leur mission de représentation compte un volet important en
matière de communication : droit de recevoir des informations de la part
de la direction et droit de transmettre des informations au personnel. Il
existe donc un dispositif d'information légal, initié par le
législateur, qu'il convient de respecter.
> Le circuit de la communication interne. Ce
troisième circuit est organisé par la direction de l'entreprise
et destiné à toucher de larges publics internes. Au delà
des distances hiérarchiques, fonctionnelles ou géographiques, il
s'agit d'irriguer le corps social de l'entreprise par un ensemble
d'informations. Ses caractéristiques sont étroitement liés
à la taille et la complexité de l'entreprise.
2) Les objectifs de la communication interne
16
L'objectif global de la communication interne consiste
à gérer de manière optimale le couple demande/offre
d'informations dans l'organisation.
- Au service du projet d'entreprise : la communication interne
accompagne le projet socio-économique de l'entreprise dont elle
présente les objectifs et les modalités. La communication dans
l'entreprise repose sur les projets concrets découlant d'objectifs
réels. Ceux-ci sont tirés des orientations stratégiques et
des engagements budgétaires. La démarche de projet est acte de
communication, il devient insensiblement principe d'organisation.
- Accompagner le management : L'imbrication de la communication
et du management résulte de la pratique quotidienne des relations
organisées
16 BORDEAUX Conseil 2004 La communication interne de l'entreprise
http://www.bordeauxconseil.com
aux différents niveaux hiérarchiques entre les
différentes équipes de travail. Les organisations modernes dites
cellulaires ou en réseau reposent sur la réduction de la ligne
hiérarchique et sur le travail de projets transversaux. Elles sont
irriguées par la communication : multiplication des échanges,
réunions de travail collectif et communication inter métiers.
Information et communication sont aujourd'hui des compétences
exigées de tout cadre quelque soit son métier ou son secteur
d'activité. Pour mener à bien sa mission, l'encadrement doit
être bien informé par la direction et aidé dans son
rôle communicant.
- Relier et informer : le troisième grand objectif de
la communication interne est de mettre en commun un langage, une culture, un
ensemble de valeurs afin de développer une appartenance à
l'entreprise. Elle créé un langage commun qui permet à
chacun d'orienter et adapter son comportement professionnel.
I.3.8 Les difficultés de la communication
La qualité du circuit de communication se mesure à
la proportion entre :
- l'effet de rejet
- effet de halo
- partie correctement transmise
L'effet de rejet correspond à la partie de l'information
correctement émise mais non reçue ; l'effet de halo
représente une information reçue mais pas émise.
Le système de l'information est un ensemble
organisé de ressource humaine, matériel, technologique,
information permettant d'acquérir, de traiter, de stocker et de
transmettre les informations.
II. LES TIC PROPREMENT DIT
Etymologiquement le terme TIC est une abréviation
constitué de trois termes qui sont :
- T : technologie
- I : information
- C : communication
Au sens propre de notre travail, les TIC c'est l'ensemble des
technologies utilisées dans le fonctionnement et la transformation et le
stockage de l'information sous forme électronique ; elles englobent les
technologies des ordinateurs, des communications et des réseaux locales
qui relient les appareils, l'internet, la robotisation, etc.
Ce qu'on désigne sous le nom de technologies
d'information et de communication va de l'écriture au
téléphone analogique en passant par l'imprimerie et la
télévision. L'avènement des technologies
numériques, qui permettent de transmettre ou de reproduire un document
sans perte d'information, a transformé le monde de la communication.
C'est à ces technologies, parfois nommées NTIC (nouvelles
technologies de l'information et de la communication) et surtout au monde
ouvert par le réseau Internet, que l'expression « fracture
numérique » fait référence. Le panorama suivant des
TIC dans le monde (section enjeux) est destiné à illustrer le
contexte de la fracture numérique Nord-Sud17.
Nous désignerons les TIC par l'ensemble de technologies
qui associées à l'usage de l'internet.
17
http://agora.qc.ca/francophonie.nsf/Dossiers/TIC_Technologies_de_l_information_et_de_la_communication
Au sens strict, les TIC interviennent dans plusieurs domaines
:
- Dans le domaine de télécommunications qui
comprend les services et les équipements.
- Dans le domaine de l'informatique qui comprend le
matériel, les services et les logiciels.
- Dans le domaine de l'audiovisuel qui comprend principalement la
production et le service audio visuel.
Les TIC regroupent les techniques utilisées dans la
communication et la transmission des informations, l'internet, la
téléphonie et le réseau local C'est un ensemble d'outils
qui sont interconnectés, combinés et qui permettent le maximum
d'interactivité. ils comprennent tout d'abord le matériel
informatique, le logiciel et les matériels de
télécommunication, les matériel de multimédias.
II.1 Histoire18
Après l'invention de l'écriture puis
l'avènement de l'imprimerie, les premiers pas vers une
société de l'information ont été marqués par
le télégraphe électrique. Puis le téléphone
et la radiotéléphonie, alors que la télévision, le
minitel et l'internet puis la télécommunication mobile et le GPS
ont associé l'image au texte et à la parole « sans fil
» , l'internet et la télévision devenant accessibles sur le
téléphone portable qui est aussi un appareil photo.
Le rapprochement de l'informatique et des
télécommunications, dans la dernière décennie du
xxe siècle ont bénéficié de la
miniaturisation des composants permettant de produire des appareils «
multifonctions » à des prix accessibles, dès les
années 2000.
Les usages des TIC ne cessent de s'étendre, surtout dans
les pays développés, au risque localement d'accentuer la
fracture numérique et
18
www.wikipedia.com ,
encyclopédie libre
sociale ainsi que le fossé entre les
générations. De l'agriculture de précision et de la
gestion de la foret ( traçabilité des bois pour lutter contre le
trafic), au contrôle global de l'environnement planétaire ou de la
biodiversité, à la démocratie participative (TIC au
service du développement durable) en passant par le commerce, la
télémédecine l'information , la gestion de multiples bases
de données, la bourse, la robotique et les usage militaire, sans oublier
l'aide aux handicapés (dont aveugles qui utilisent des
synthétiseurs vocaux avancés ainsi que de plages braille
éphémère), les TIC tendent à prendre une place
croissante dans la vie humaine et le fonctionnement des sociétés.
Certains craignent aussi une perte de liberté individuelle (effet big
Brother, intrusion croissante de la publicité ciblée et non
désiré...). Les prospectivistes s'accordent à penser que
les TIC devraient prendre une place croissante et pourraient être
à l'origine d'un nouveau paradigme civilisationel.
Les TIC sont également désignées par les
« nouvelles technologies de l'information et de la communication »
NTIC
Les sigles anglais correspondant sont IT, pour «
information Technology » et NICT pour signifier « New information and
communication déchronologies » ou encore ICT pour designer «
information communication technology/technologies ».
Prenant part de la technologie, les TIC regroupent un ensemble
de ressources nécessaires pour manipuler de l'information et
particulièrement les ordinateurs, programmes et réseau
nécessaires pour la convertir, la stocker, la gérer, la
transmettre et la retrouver.
On peut regrouper les TIC par secteurs suivants :
L'équipement informatique, serveurs, matériel
informatique ;
La microélectronique et les composants
|
Les télécommunications et les réseaux
informatiques :
|
Le multimédia
Les services informatiques et les logiciels ;
Les commerces électroniques et les medias
électroniques
II.2 avantage et limites de l'investissement dans le
TIC19
a. Avantages
L'investissement dans les TIC serait l'un des principaux moteurs
de compétitivité des entreprises. En effet, selon des
études de l'OCDE, les TIC seraient un facteur important de croissance
économique :
au niveau du système d'information :
Hausse de la productivité du travail pour la saisie de
l'information, donc baisse des coûts. Délocalisation de la
production (ex : centre d'appels). Meilleure connaissance de l'environnement,
réactivité plus forte face à cet environnement,
amélioration de l'efficacité de la prise de décision
permise par une veille stratégique plus performante.
au niveau de la structure de l'entreprise et de la gestion du
personnel :
Organisation moins hiérarchisée, partage
d'information. Meilleure gestion des ressources humaines (recrutement,
gestion des carrières plus facile).
au niveau commercial :
Nouveau circuit de production grâce à l'extension du
marché potentiel (commerce électronique). Une baisse des
coûts d'approvisionnement. Développement des innovations en
matière de services et réponses aux besoins des consommateurs.
Amélioration de l'image de marque de l'entreprise (entreprise
innovante).
19
www.mckinsey.com
b. Limite
Problèmes de stresse lié à l'utilisation
des TIC provenant souvent d'un manque des cohérences dans la conception
de ces systèmes complexes.
Problèmes de rentabilité :
1. cout du matériel, du logiciel, de l'entretien et du
renouvellement
2. il est fréquent de voir apparaitre un
suréquipement par rapport aux besoins et donc une sous-utilisation des
logiciels.
3. Cout de la formation du personnel, de sa résistance
aux changements
4. Cout généré par la modification des
structures par la réorganisation du travail, par la surabondance des
informations ;
5. Cout dû au rythme soutenu des innovations
6. Rentabilité difficilement quantifiable ou
difficilement prévisible sur les nouveaux produits.
D'autres investissements peuvent être tout aussi
bénéfiques :
1. Recherche et développement
2. Formation du personnel
3. Formations commerciales, organisationnelles, logistiques
III. L'ENTREPRISE20
1. Définition
L'entreprise est une organisation qui rassemble des hommes et
des moyen financiers, informationnels, technologique, matériel,
etc.... en vu de produire des biens et/ou des services destiné
à la vente.
Derrière cette définition se cache une grande
diversité des situations. Pour mieux appréhender le monde de
l'entreprise, il faut rechercher dans cet ensemble les caractéristiques
communes qui permettent de former des sous ensemble homogène, de mettre
en évidence une hypologie.
2. Type des entreprises
Bien que les entreprises constituent chacune une entité
originale, on peut les choisir en catégorie homogène en fonction
d'un ou de plusieurs critères dimension ; domaine d'activité,
forme juridique. Cette classification permet de mieux comprendre le monde des
entreprises.
1° classification en comptabilité
nationale
Suivant les principes de la comptabilité nationale, les
entreprises se regroupent dans quatre secteurs institutionnels.
· Les sociétés et
quasi-société non financière : dont la
fonction principale est la production de biens et service marchandé non
financiers.
· Les institutions de
crédit : qui ont pour rôle le financement de
l'économie par la collecte, la transformation et la répartition
de disponibilités monétaire et financière.
20 Chantal Bussemant, Martine Fretel, économie
et gestion de l'entreprise, P11
· Les entreprises d'assurance
: qui assurent les agents économiques par la garantie d'un paiement en
cas de réalisation d'un risque.
· Les entreprises
individuelles : assimilées au secteur de ménages
qui produisent également de biens et services marchant non financiers,
mais ne possèdent pas de personnalité juridique distant de cette
de leurs exploitations.
2° classification suivant la structure
juridique
D'un point de vue plus formel, les entreprises, peuvent
être classés d'après les critères juridiques de la
propriété des moyens de production.
A. Les entreprises du secteur
public
Les entreprises à caractère public sont
organisées selon des modalités très variées.
Parfois constituées en sociétés anonymes dont
l'état est le seul actionnaire (entreprise nationale). Elles ont souvent
des structure spécifiques : établissement public, industriel ou
commercial, office, régie, concession d'économie mixte, etc.
B. Les entreprises du secteur
privé
Au sein du secteur privé coexistent des entreprises
individuelles, agricole, artisanales, commerciales, qui appartiennent à
une seule personne physique et des entreprises sociétaires. Ces derniers
revêtent des formes juridique diverses, société de personne
(société en nom collectif, société en commandite
simple) ou société de capitaux (société anonyme
société en commandite par action), avec une large gamme de
structure à caractère intermédiaire (société
coopérative de production ou de conso, société
mutualiste.
On classe parfois dans le troisième secteur celui de
l'économie sociale, les entreprises du secteur coopératif.
La classification juridique permet d'analyser la
répartition des pouvoirs au sein de l'entreprise et le rapport avec le
tiers.
3. Fonctions et organes
Commençons par bien distinguer la fonction (ce qui se
fait) de l'organe (qui le fait).
Une fonction (gestion du personnel par exemple) pour être
repartie entre plusieurs organes (services recrutement gestion de
carrière rémunération), un organe peut assurer plusieurs
fonctions. Il arrive qu'aucun organe interne n'assure une certaine fonction,
celle-ci étant sous traitée à l'extérieur.
a. Les fonctions
On peut classer les activités nécessaires à
la vie de l'entreprise en quatre grandes catégories :
- Les fonctions de direction qui comprend les activités
dont le rôle est de gouverner l'entreprise notamment en choisissant les
objectifs et les politiques.
- Les fonctions de distribution qui s'organisent autour de la
nécessité de mettre à la disposition des clients les biens
et/ou les services produit par l'entreprise.
- Les fonctions de production, qui concernent toutes les
opérations requises, par la création des biens ou des services
que l'entreprise a choisi de mettre sur le marché.
- Les fonctions logistiques ou auxiliaires qui regroupent les
activités dont le rôle est de mettre à la disposition de
l'entreprise tous les moyens nécessaires.
Ces fonctions existent toujours, même si leur importance
respective varie et si elles sont organisées et structurées de
façon différente d'une entreprise à l'autre.
H. FAYOL, à son tour analyse et classe les
activités de l'entreprise en six groupes des fonctions21 :
- la fonction technique, qui a pour activité de produire
et de transformer les matières premières en produits finis.
- La fonction commerciale qui se charge de l'achat et de la
vente
- La fonction financière, qui se charge de rechercher et
gérer les capitaux
- La fonction comptable qui consiste à faire l'inventaire,
établir le bilan, calculer le prix de revient.
- La fonction administrative (= direction) qui se charge de
prévoir, d'organiser, commander, coordonner, contrôler.
- La fonction sécurité, qui assure la protection de
personnel et des biens.
b. Les organes
Ils sont généralement rangés en trois
catégories principales :
- Les organes opérationnels, ou d'exploitation qui
participent
directement à l'activité productive et commerciale
de l'entreprise ;
- Les services fonctionnels, qui assurent des fonctions
logistiques ou
auxiliaire (finance, relations humaines, maintenance, etc.)
- Les organes d'état major chargés d'assister et
de conseiller les
dirigeants.
21 CT LUBALA, sociologie du travail, cours inédit
2007-2008, ISP/Bukavu
4. Définition et rôle de l'information dans
l'entreprise
Etymologiquement, informer c'est donner une forme, ainsi,
l'information peut être définie comme consistant à rendre
significatif un ensemble de fait. Si l'on se place dans le domaine de
l'organisation, le terme d'information recouvre une double
réalité :
- Du point de vue du technicien, l'information peut être
représentée par n'importe quel signe pouvant être transmis
et stocké. Il s'agit là d'une conception mécanisée
de l'information compatible avec l'information
- Du point de vue de l'utilisateur on appelle information
« tout élément de connaissance susceptible de faciliter
l'exploitation d'un système, la gestion d'une organisation ou la
solution d'un problème ».
Prise dans ce sens, l'information renseigne grace à son
contenu sémantique
M.Chakron et R.Reix distinguent quatre usages possibles de
l'information : - l'information est un instrument de communication dans
l'organisation
- l'information est un instrument de support et de coordination
des processus de gestion
- l'information est un support de connaissance des individus
- l'information est un instrument de liaison avec
l'environnement22.
22 CHOKRON (M), REIX (R), « planification des
système d'information et strategie de l'entreprise » tenu
française de gestion n°61 janvier-fevrier 1987
CHAP II : IMPACT DES TIC DANS UNE ENTREPRISE
Durant ces 20 dernières années, les TIC ont
été intégrées par les entreprises au fur et
à mesure de leur disponibilité. Aujourd'hui elles sont devenues
un outil majeur pour la construction de l'entreprise de demain. Elles occupent
une place prépondérante dans l'amélioration et la
performance de l'entreprise.
Les TIC se sont lancés dans le monde des entreprises et
interviennent dans plusieurs domaines scientifiques comme:
1. Dans le partage des données : Pour
être performante, l'entreprise se doit d'intégrer un
système d'information qui permette à tout acteur d'obtenir les
informations depuis son poste de travail. Chacun doit disposer des moyens de
comprendre les problèmes qu'il rencontre dans l'exercice de son
activité ; il doit pouvoir capitaliser ses connaissances voire les
diffuser au sein et hors de l'entreprise. Désormais, le pouvoir n'est
plus dans la rétention mais dans le partage des informations aux
personnes qui en ont besoin... au moment où ils en ont besoin.
L'entreprise doit être prête à relever ce nouveau
défi et à devenir ce qu'on appelle " entreprise réseau
".
Aujourd'hui, l'entreprise dispose d'Internet et/ou Intranet,
des e-mails, des logiciels de travail en groupe (groupe wheres ou Workgroups,
bases de connaissances partagées, data mining, newsgroups), aussi la
gestion documentaire, l'édition multimédia, le commerce
électronique, le service à la clientèle, l'assistance
à la formation... bref elle dispose de nombreux outils numériques
afin de relier non seulement l'ensemble de ses salariés, mais aussi les
acteurs externes qui partagent un même centre d'intérêt
(consommateurs, fournisseurs, partenaires). Autant d'outils qui faciliteront la
mise en place d'actions à tous les stades d'exploitation et de
communication interne et externe. Et l'on découvre chaque jour la
place
grandissante que prennent les NTIC dans la gestion quotidienne de
l'entreprise.
2. Dans le domaine du texte, de son et des images
:
Internet fut conçu à l'origine pour permettre
les échanges de texte, le premier protocole développé
étant le courrier électronique, il a suscité le
développement rapide d'applications capables de diffuser le son, les
images et la vidéo. Ce sont ces procédés de diffusion qui
représentent une avancée majeure en terme de communication de
l'information que nous présentons plus en détail :
Permet à plusieurs groupes situés en divers
endroits de communiquer en utilisant le principe de la voix sur IP (Internet
Protocol), l'avantage est de pouvoir téléphoner de PC à PC
en limitant l'infrastructure à un seul type de câble... celui du
réseau d'ordinateurs de l'entreprise. Ceci constitue une solution
économique d'avenir pour l'entreprise, car avec cette technologie, les
conférences peuvent être organisées en faveur des agents de
l'entreprise et cela à distance sans supporter les frais de logement, de
transport, et tous les frais pour le séjour du formateur venu de
l'étranger.
Le web conférence
Elle permet à deux ou plusieurs personnes de
communiquer à distance au moyen des petites caméras (Webcams)
reliées aux ordinateurs de chacun des participants à la
discussion. Avec ça on peut arriver à discuter même sur un
thème quelconque. On peut se connecter à des forums de discussion
dans un domaine quelconque
|
La formation en ligne23 :
|
La formation en ligne (téléformation ou
e-Learning) permet à une ou plusieurs personnes d'acquérir une
connaissance ou une compétence sans avoir à se déplacer de
leur lieu de travail habituel. Les principaux avantages de cette méthode
sont la souplesse, l'efficacité, la disponibilité, le gain de
temps et les économies (les investissements de départ pouvant
toutefois être importants). La téléformation peut s'adapter
aux exigences de l'activité et n'oblige plus l'apprenant à se
déconnecter de son travail. Il peut concilier ses besoins de formation
avec ses objectifs professionnels.
3. En management : avec les forums de
discussion sur un sujet du domaine quelconque, les managers
bénéficient des stratégies de gestion des entreprises.
Dans le même groupe de discussion on peut trouver quelqu'un d'autre qui
affronte le même problème que lui, alors ils partagent les
stratégies ensemble.
4. En ressources humaines : La Fonction des
Ressources Humaines (FRH), autrefois simplement désignée sous
l'appellation de « fonction du personnel », a beaucoup
évolué durant ces dernières décennies,
élargissant son champ de compétence au fur et à mesure,
jusqu'à occuper aujourd'hui une position stratégique dans
l'entreprise.
Un phénomène émergeant tend alors
à consolider cette position. En effet, les Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication (NTIC) occupent à l'heure
actuelle une place prépondérante, non seulement concernant
l'entreprise dans sa globalité, mais aussi et surtout au sein d'un
nombre croissant de directions des Ressources Humaines.
23
http://www.tmc.fr/cyberhal/guide.htm
L' << e-GRH », telle est sa dénomination
courante, est apparue à la fin des années 90 aux Etats-Unis. Cet
anglicisme, qui signifie littéralement la GRH électronique,
désigne tout ce que les nouvelles technologies de l'information et de la
communication (NTIC) peuvent apporter à la gestion des
ressources humaines.
L'intégration de tous ces outils technologiques passe
par un Système d'Information des Ressources Humaines (SIRH) qui impact
fortement l'organisation des ressources humaines, permettant notamment le
développement à l'international des entreprises, et incitant la
FRH à accompagner les collaborateurs dans un contexte de changement
organisationnel représenté entre autres par l'émergence
d'outils électroniques collaboratifs, dits << groupeware ».
La gestion électronique des ressources humaines est donc aujourd'hui une
réalité, impactant l'entreprise dans nombre de ses rouages
organisationnels.
Avec la DRH, ces projets concernent en l'occurrence des
Intranets RH, permettant l'envoi de « workflow » et orientée
sur la gestion des ressources humaines. Le terme de << workflow » se
définit comme un flux d'informations électroniques au sein d'une
organisation, comme par exemple la transmission automatique de documents entre
des personnes. On appelle << workflow » (littéralement
<< flux de travail ») la gestion informatique de l'ensemble des
tâches à accomplir et des différents acteurs
impliqués dans la réalisation d'un processus métier. Le
terme de << workflow » pourrait donc être traduit en
français par << gestion électronique des processus
métier ». [...]
Désormais, la révolution de l'Internet ne fait
plus aucun doute. L'apparition du réseau des réseaux est un
événement comparable à l'invention de la presse. Linternet
a modifié plusieurs aspects du monde
où nous vivons, à savoir nos modes de
consommation. Il a aussi changé notre manière d'apprendre et
d'enseigner, de nous informer et de nous amuser. Et intervient aussi dans la
gestion des ressources humaines comme un enjeu permettant son
épanouissement (la gestion des carrières, le recrutement, la
formation, les relations sociales).
Avec les ressources humaines électriques on voit
naître aujourd'hui un nouveau type de syndicalisme. Ainsi, des sections
syndicales françaises estiment répondre à leur devoir
d'information en publiant sur Internet des accords d'entreprise, des grilles de
salaire et comptes-rendus de négociations
5. Dans la performance de l'entreprise :
L'information intervient d'une importance capitale dans la
performance de l'entreprise ; C'est pour cela que l'information dans
l'entreprise est à considérer comme une ressource
stratégique au même titre que le personnel, les ressources
financières, la logistique... la place de l'information est signifiante
dans l'entreprise.
Tous ces facteurs d'évolution font que les entreprises
sont considérées comme des systèmes interagissant entre
eux et non plus comme des « boîtes noires » fermées
à leur environnement. L'échange et le partage permanents de
l'information au sein de l'entreprise étendue s'appuient sur toutes les
nouveautés des technologies de l'information et de la communication.
Cela met en évidence la forte attente de l'amélioration des
conditions de sécurisation de l'information au niveau de son transfert,
son accès, son usage et sa dissémination. Les TIC interviennent
dans l'entreprise et occupe une place non négligeable car sa pratique
crée des ouvertures pour l'entreprise à communiquer non seulement
à son sein, mais aussi à l'extérieur.
6. Dans la coordination des services
L'impact de l'émergence des TIC s'étend au mode
de distribution du pouvoir dans l'entreprise grâce à une
décentralisation plus grande de l'autorité.
7. En comptabilité et finance
Avec les TIC le comptable télécharge les nouveaux
logiciels comptables à jour et trouve leur mode d'utilisation.
Dans sa généralité la technologie de
l'information et de la communication intervient de différentes
manières dans l'entreprise :
a) les TIC permettent une meilleure coordination entre les
différents services.
b) grace aux TIC, le partage de l'information
s'améliore. L'information est partagé de sorte qu'elle arrive a
arroser toute l'organisation, l'information parvient même jusqu'aux
derniers agents concernés.
c) grâce aux TIC Les décisions et les
orientations stratégiques de la direction sont systématiquement
communiquées sous format électronique (e-mail, intranet).
L'Intranet permet de développer l'échange et le partage de
l'information au sein de l'entreprise ou du groupe (accès à des
bases de données).
d) L'impact des TIC est alors important sur l'organisation
interne puisqu'elles appellent plus d'autonomie et de responsabilités
chez les salariés. Elles autorisent des modes de fonctionnement
différents par exemple: l'utilisation de groupes de discussions pour un
développement en continu des produits ou services rendus
(prestations).
e) Les TIC favorisent l'apparition de nouvelles formes de
travail (travail à domicile, nomade ou coopératif, ...), qui
obligent le manager à adapter son mode d'animation qui n'est pas encore
utilisé.
f) les TIC permettent le gain de temps pour tous les services
dans l'entreprise, pour une opération qui pouvait prendre 20
munîtes pour son acteur, avec la téléphonie ou l'e-mail par
exemple l'opération s'effectue dans moins de 5 munîtes. Ici la
rapidité est rassurée.
g) pour la prise des décisions dans le travail
à distance, nous avons relevé un points qui nous parait
très spécifiques : les décisions ont tendance à se
prendre « par défaut » : c'est-à-dire que la question
à débattre est plus facilement posée sous la forme «
que celui qui n'est pas d'accord avec telle décision le fasse savoir
». De plus, certaines personnes se réservent de donner leur avis en
présence de tout le monde mais quand il s'agit de contribuer à
distance, vous les voyez très dynamique et donne même des
idées qui contribuent favorablement au développement dans le
groupe de travail.
h) dans la gestion des informations : le stockage des
informations, leur transfert entre les opérateurs d'un même groupe
de travail, leur conservation sont devenu un acquis dans une entreprise
grace à l'usage des TIC.
i) la conférence à distance entre les
équipes est une méthode qui minimise le temps de travail. Avec
ça chacun devant sa machine et participe à la conférence
sans perdre le temps nécessaire de travail ainsi que d'autre frais qui
favoriserait sa présence à la conférence.
j) la téléphonie intervient pour faciliter la
communication entre agent des différents bureaux. En ceci nous voyons le
gain de temps.
NB : les outils de technologie de l'information et de la
communication ont un caractère évolutif d'où la formation
est indispensable pour les agents de l'entreprise.
CHAP. III. CAS PRATIQUE
1. BREF PRÉSENTATION DE WOMEN FOR WOMEN
INTERNATIONAL
Women for women est une organisation internationale
créé en 1993 aux états unis d'Amérique avec comme
objectif principal de pourvoir des outils nécessaires aux femmes
survivantes des guerres et conflits divers pour les aider à reconstruire
leurs vies : Les tirer de la situation de crise et de pauvreté vers la
stabilité et l'autosuffisance et de là, promouvoir des
sociétés civiles viables. Son siège social est à
Washington.
Elle a une expérience soutenue en
Bosnie-Herzégovine, au Kosovo, au Nigeria, en Irak, en Colombie, au
Rwanda, en Afghanistan, au soudan et depuis octobre 2004 en République
démocratique du Congo.
A Bukavu Women for women international(WWI) se situe sur l'avenue
Claire n°1/02, à Nguba.
Women for women international (WWI) oeuvre à travers sa
stratégie résumée en trois activités qu'elle
entreprend qui sont:
1° Sponsorship
Constitue un appui financier direct d'une femme qui
réside dans un pays étranger nommée « sponsor »
à une femme vivant dans un pays post conflit, nommée « soeur
». cet appui financier direct permet à la femme de lancer et/ou
renforcer un petit commerce, se constituer une épargne individuelle ou
en groupe et/ou répondre aux besoin primaires de sa famille.
2° formation en prise de conscience aux droits et au
leadership
Ici on offre aux femmes un cadre sain pour discuter de leurs
droits sociaux, économique et politiques dans lequel elles construisent
et élargissent leurs capacités personnelles. Dans ces groupes de
discussions
les femmes traitent des questions telles que la valeur de
l'éducation, le développement de l'entreprenariat
féminin.
3° appui aux activités
génératrices de revenu : formation aux métiers
professionnels.
Lors de leur intégration socio-professionnelle, les
femmes sont formées aux métiers basés sur la demande du
marché pour qu'elles organisent leurs propres unités de
production ou trouvent un emploi stable.
Women for Women international comprend quatre services
à savoir : le service administratif, le service de comptabilité
et finance, le service technique (qui coordonne ces stratégies) et le
service de suivi.
2. L'ANCIEN SYSTEME UTILISE SANS TIC
Depuis la création de WWI dans notre ville(2004), il y
avait usage d'un ancien système qui consistait à transmettre les
informations manuellement ; la communication était traditionnelle et
avait quelques inconvénients :
- l'information était transmise avec un grand retard,
ce qui causait le ralentissement des activités.
- Pour la transmission des informations, l'émetteur
devait se déplacer et abandonner son poste jusqu'au poste du
récepteur. C'est le cas du réceptionniste lors des visites
- Les rapports étaient envoyés au siège
par la voie portale, ce qui fait trainer leurs transactions.
- Les agents n'étaient pas susceptibles de se
communiquer à cause de la distance. Toute communication exigeait une
présence physique entre l'émetteur et le récepteur.
- Etc
3. LE NOUVEAU SYSTEME AVEC TIC
Eu égard aux inconvénients que présente
l'ancien système (utilisé sans TIC) une année plus tard,
en 2005, WWI a mis au pied un nouveau système faisant l'objet de l'usage
des TIC pour permettre une bonne communication des informations.
Voici les TIC utilisés :
> Le réseau local : cette
technologie permet de connecter les ordinateurs au sein de l'organisation et
facilite le partage des données et informations entre différents
bureaux.
> L'internet : avec cette technologie les
rapports sont bien et vite transmis à la hiérarchie et au
siège général par le e-mail.
Aussi les agents accèdent aux forums de discussion, aux
conférences en ligne, aux informations à distance à
travers l'internet
> La téléphonie : c'est une
technologie très nécessaire dans l'entreprise, elle permet la
communication entre les agents de sécurité, entre les agents de
bureau et la réception, entre les chauffeurs et le gardien lors de
l'arrivée du véhicule, etc
Avec l'usage des TIC il y a un grand changement qui se manifeste
par :
- Le gain de temps
- La rapidité dans le partage des informations
- La discussion à distance dans un domaine quelconque
- Partage facile des informations entre les agents d'un
même secteur - La présentation des rapports (journalier,
hebdomadaire, mensuel, trimestriel à temps prévu
Depuis l'usage des TIC dans cette organisation
l'amélioration s'est fait voir dans tous les cas.
La condition des travailleurs est devenue bonne, la fatigue
qui se présentait à la fin de service pour tous les travailleurs
a cessé avec l'usage de la téléphonie du réseau
local, de l'Internet. Ceci évite les va et vient dans l'entreprise ce
qui causerait la fatigue et la déconcentration des agents.
A partir de la téléphonie
(téléphone fixe), l'internet et le réseau local, la
communication entre agent se passe vite et nous constatons que le temps perdu a
perdu sa place dans l'entreprise et cette communication se réalise entre
: chef et chef, chef et subalterne, subalterne et subalterne.
Les TIC apparaissent comme un enjeu de communication. Depuis
son usage, la communication se passe facilement ; le transfert manuel des
donnés (rapport, compte rendu) n'a plus de place sauf pour les documents
à signer.
Les rapports à transférer à la
hiérarchie ne sont pas expédiés par la voie
routière ou fluviale car celles-ci tarderaient. Grace à
l'internet les rapports arrivent à destination sans peine.
Pour différentes lettres de dérogation, de
réclamations internes qui nécessitent des réponses ils
sont favorisés par l'internet. Pour tout documentation qui peut exister
l'internet constitue le chemin d'accès sur toute information se
rapportant à un domaine quelconque. Sans plus de déplacement la
documentation d'effectue à l'aide de l'internet.
Les conférences sur les droits de la femme se tiennent
du jour le jour dans le monde, via l'internet les agents participent à
des conférences ainsi qu'à des discussions à distance sur
un thème quelconque.
Avec les TIC cette entreprise a connu une grande
transformation et une amélioration sur tous les plans. Les
activités sont automatisées, ce qui fait qu'il y est la
ponctualité dans le dépôt des rapports annuels et
mensuels.
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
1. CONCLUSION
Pour clore notre sujet qui a porté sur l'impact des TIC
sur une entreprise, nous pouvons dire que l'usage des TIC est un atout
essentiel dans une organisation. Il a plus d'impact dans l'entreprise, c'est un
aspect de développement qui intervient dans l'amélioration de
l'entreprise (tant public que privée).
L'impact des TIC se manifeste pour tout agent de l'entreprise.
Les fonctions de l'entreprise ne sont pas épargnées ; Toutes
bénéficient de cet impact ; ainsi on peut énumérer
ces impacts :
1°) Avec l'usage de la téléphonie le
réceptionniste ne s'inquiète pas de rejoindre son chef lorsque ce
dernier est sollicité par un étranger. Le temps perdu dans le
déplacement est compensé par l'usage de la
téléphonie.
La téléphonie intervient aussi entre deux agents
des fonctions différentes possédant à se communiquer. Avec
ça la perte des temps est mis à l'écart.
Elle intervient en plus entre le portier et le chauffeur du
véhicule pour préparer le passage.
2°) avec la réseautique, deux agents partagent des
informations (données trouvée sur l'internet, les rapports ainsi
que les informations pouvant contribuer à l'évolution de leur
service.
Les rapports (journalier, hebdomadaire, mensuel ou annuel)
sont transmis aux chefs par le réseau local ; ceci décampe la
perte de temps, le gaspillage des matérielle de bureau, le retard qui se
produirait lors ce que le rapporteur pourra se mettre en mouvement pour
transmettre le rapport. Ce temps perdu est récupéré par
l'usage du réseau.
Les agents se communiquent facilement et rapidement à
travers le réseau que par l'usage du valve. La communication entre
agents circule sans tarder.
3°) avec l'internet les agents se cultivent en
acquérant d'autres notions se référant à leur
services. Il améliore ainsi ses connaissances en contactant les forums
de discussion dans son domaine.
Les formations et les conférences en ligne se
déroulent à l'étranger ou les agents de nos entreprises
participent massivement sans le gaspillage des frais de déplacement et
de séjour. Ceci c'est au bénéfice à de
l'entreprise.
Les TIC connaissent aujourd'hui un développement
accéléré dans la production comme dans les services. Outre
les Nouvelles activités dont elles sont porteuses, les TIC constituent
un facteur d'évolution des rapports sociaux, des emplois et des
métiers. Elles accompagnent une série de transformations
concernant la stratégie, le contenu et l'organisation du travail, les
formes de management, les formes de concertation et de négociation.
Les TIC interviennent positivement dans toutes les fonctions
de l'entreprise d'où elles nécessiteraient une grande
considération dans leurs usages.
Ainsi toute entreprise qui voudra bien améliorer ces
activités et atteindre la rationalité a le devoir de recourir
à l'usage des TIC qui lui faciliterait la tâche et lui permettra
d'atteindre ses objectifs poursuivis.
2. RECOMMANDATIONS
Quelques recommandations s'avèrent important à
l'égard de ce sujet :
a. Au gouvernement - disponibiliser
l'énergie électrique qui permettrait à ce que l'usage
des TIC soit fréquent dans toutes les entreprises de la
place surtout celles qui sont publique.
- Fournir surtout à des établissements publics des
outils des TIC afin de les favoriser à l'usage de ces derniers.
b. aux directeurs des entreprises
- se procurer des outils des TIC pour l'amélioration de
la communication dans l'entreprise,
- passer au recyclage des agents pour que l'usage des TIC soit
bien maîtrisé, car son mauvais usage peut amener les agents
à des incompréhensions.
- Mettre à jour ces technologies car elles
évoluent du jour le Jour.
c. aux agents des entreprises - prendre soin de
l'usage des TIC pour l'amélioration des services.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
- BORDEAUX Conseil 2004 La communication interne de
l'entreprise
- Chantal Bussemant, Martine Fretel, économie et
gestion de l'entreprise, éd.2007
- CHOKRON (M), REIX (R), « planification des
systèmes d'information et Stratégie de l'entreprise »
tenu française de gestion n°61 janvier-février 1987
- J. de VITO, G .CHASSE, C.VEREAU, la communication
interpersonnelle ERPI, 2001
- JUDITH Lasar, la science de la communication, PUF 1992
- NATHALI Aldosa et Cie, information, communication,
organisation, éd.Breal 143 al d
B. COURS
- CT LUBALA, sociologie du travail, cours inédit
2007-2008, ISP/Bukavu
C. MEMOIR
- ABDELKADER, Impact des TIC sur les entreprises de Maroc
2005- 2006
D. WEBOGRAPHIE
-
WWW.memoireonline.com
-
http://www.bordeauxconseil.com
-
www.wikipedia.com
-
www.google.com
-
www.mckinsey.com
TABLE DE MATIERE
PRELUDE Erreur ! Signet non défini.
DEDICACE Erreur ! Signet non défini.
REMERCIEMENTS Erreur ! Signet non
défini.
SIGLES ET ABREVIATIONS Erreur ! Signet non
défini.
0. INTRODUCTION 1
0.1 PROBLEMATIQUE 1
0.2 HYPOTHESES 3
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET : 4
A. CHOIX DU SUJET 4
B. INTERET DU SUJET 5
0.4. DELIMITATION. 5
Du point de vue spatial 5
Du point de vue chronologique 5
Du point de vue analytique 5
0.5. METHODOLOGIE ET TECHNIQUES. 5
0.6. ETAT DE LA QUESTION 6
0.7. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL. 7
CHAP I. NOTIONS SUR QUELQUES CONCEPTS CLEF 8
I.LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DES TIC 8
I.1 TECHNOLOGIE 8
I.2 INFORMATION 13
I.3 LA COMMUNICATION 17
II. LES TIC PROPREMENT DIT 37
III. L'ENTREPRISE 42
CHAP II : IMPACT DES TIC DANS UNE ENTREPRISE 47
1. Dans le partage des données 47
2. Dans le domaine du texte, de son et des images : 48
3. En management 49
4. En ressources humaines 49
5. Dans la performance de l'entreprise : 51
6. Dans la coordination des services 52
7. En comptabilité et finance 52
CHAP. III. CAS PRATIQUE 55
1. BREF PRÉSENTATION DE WOMEN FOR WOMEN INTERNATIONAL
55
2. L'ANCIEN SYSTEME UTILISE SANS TIC 56
3. LE NOUVEAU SYSTEME AVEC TIC 57
CONCLUSION ET RECOMMANDATION 60
1. CONCLUSION 60
2. RECOMMANDATIONS 62
a. Au gouvernement 62
b. aux directeurs des entreprises 62
c. aux agents des entreprises 62
BIBLIOGRAPHIE 63
A. OUVRAGES 63
C. MEMOIR 63
D. WEBOGRAPHIE 63
TABLE DE MATIERE 64
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