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Diagnostic de la pollution et gestion intégrée des ordures de la commune urbaine de N'Zérékoré (Guinée)( Télécharger le fichier original )par Mohamed Lamine FADIGA Université Julius Nyerere de Kankan - Maitrise en sciences physiques 2008 |
7- Artisanat :Quant au secteur de l'artisanat, il est représenté par les pratiques de : la couture, la broderie, la teinture, la menuiserie, la maçonnerie, la raphiatérie, la cordonnerie, la tapisserie, etc. entraînant, en plus du décorticage des produits agricoles, une production massive de déchets dans la ville. 8- le Commerce :Il est très pratiqué de plus en plus remarquable, le commerce de gros et de demi-gros jusqu'aux détaillants des quartiers. 9- L'Elevage:Cette activité est très faible au niveau de la commune urbaine, néanmoins des fermes avicoles, piscicoles, porcheries sont en développement. Composition de l'air L'air sec est composé d'environ :
a =
ñcp
a
Source : www.avignon.infra.fr/stics La pollution des sols provient des processus de minéralisation et de nitrification : La minéralisation des résidus: qui résulte de la décomposition des résidus de culture ou des amendements organiques apportés au sol. C'est un processus lié au rythme des apports organiques. Suite à l'incorporation de résidus, la minéralisation est en général d'abord négative (organisation de l'azote minéral du sol) puis positive (reminéralisation de l'azote microbien, originaire soit du résidu soit du sol). La production de nitrate est le résultat de deux processus successifs : la minéralisation (ou ammonification) puis la nitrification. La phase de nitrification est souvent rapide en milieu tempéré, ce qui justifie que l'on puisse regrouper ces deux mécanismes et assimiler l'azote minéral du sol à la seule forme nitrique. Cependant, dans certaines conditions de milieux (sol acide, hydromorphe, ...), la phase de nitrification est plus lente. On observe alors une persistance des ions ammonium. Le lessivage d'azote (qui ne concerne que la forme nitrique) est surestimé si l'on considère une seule forme d'azote minéral. C'est pourquoi la version STICS 5 permet, sous forme optionnelle, de simuler séparément les quantités d'ammonium et de nitrate dans le sol (option nitrification) a) La minéralisation des résidus organiques ( B. Mary, B. Nicolardot, S. Recous et V. Parnaudeau) STICS simule la décomposition des divers résidus organiques et leur humification sous l'action de la biomasse microbienne (Nicolardot et al., 2000). La minéralisation d'azote dépend de la vitesse de décomposition (flux de carbone) et des rapports N/C des résidus (Wr), de la biomasse (Wb) et de l'humus formé (Wh) (cf. module apports de résidus). La représentation des flux de carbone et d'azote qui se produisent au cours de la décomposition des différents résidus organiques est la suivante (flux de carbone en trait continu, flux d'azote en pointillés): Figure: La représentation des flux de carbone et d'azote Ce modèle est défini par 6 paramètres : 2 constantes de vitesse de décomposition (kres, kbio), 2 paramètres de rendement (yres, hres), 2 rapports N/C (Wb, Wh). Ces paramètres sont soit constants, soit calculés en fonction du rapport C/N du résidu organique (CNres). Le paramétrage obtenu est spécifique de chaque catégorie : résidus de culture principale (végétaux mûrs), résidus de culture intermédiaire (végétaux jeunes), fumiers, composts, boues, vinasses, corne et autre. L'humidité du sol réduit la minéralisation potentielle selon une loi linéaire en fonction de la teneur en eau. équation : FH est la minéralisation potentielle ; FHUM est la vitesse de minéralisation de l'humus ; HUR est l'humidité réelle ; HUMIN est l'humidité minimale ; HUCC est humidité à la capacité au champ. Les seuils de cette relation doivent être modifiés pour les sols tropicaux (travaux de J. Sierra) : 0.10 et 0.30 exprimés en humidité pondérale. La température fait varier exponentiellement la vitesse de minéralisation de l'humus, selon une loi exponentielle d'équation : FTH est la vitesse de minéralisation ; T REF température de référence à la minéralisation potentielle (FTH=1) en milieu tempéré T REF =15°c et tropical T REF =25°c. Le travail du sol est supposé ne pas influencer directement la minéralisation de l'humus. Le rapport N/C de la matière organique humifiée est supposée constant, égal à Wh. Ce rapport est proche de 0.105. La vitesse de décomposition des résidus dépend de la nature des résidus organiques, de leur profondeur d'incorporation dans le sol, de la température et de l'humidité du sol. La nature des résidus organiques est définie par leur origine et leur rapport C/N. 8 catégories de résidus organiques ont été définies:
Le devenir de chaque catégorie de résidu est simulé séparément. Les paramètres de décomposition pour chaque catégorie sont calculés dans le programme informatique (APORES.FOR). La minéralisation nette d'azote (positive ou négative) résultant de la décomposition des résidus est ensuite calculée en fonction du rapport C/N des 3 compartiments : résidus, biomasse microbienne, humus. La cinétique de minéralisation obtenue à température et humidité constante pour 3 résidus de culture ayant un rapport C/N égal à 12.5, 25 ou 100, lorsque l'azote minéral n'est pas limitant. L'azote minéral du sol contenu dans la zone où se trouvent les résidus organiques en décomposition peut être facteur limitant de la décomposition. Si la quantité d'azote minéral s'annule, l'organisation s'arrête et le rapport N/C de la biomasse microbienne (NCBIO) diminue. Il en résulte une moindre organisation et une moindre reminéralisation ultérieure. b) La nitrification Dans la version 4, on faisait l'hypothèse que l'azote minéral était uniquement sous la forme de nitrate, hypothèse qui peut se justifier lorsque la nitrification est rapide. Ce n'est pas le cas en particulier dans les sols tropicaux à cause de l'acidité des sols, des fortes températures et des faibles teneurs en eau de surface qui bloquent la nitrification. La version STICS 5 peut prendre en compte la présence des deux formes d'azote minéral. L'ammonium formé (par minéralisation et apport par les engrais minéraux et organiques) est transformé partiellement en nitrate selon un coefficient FNITRIF, variant entre 0 et 1, qui traduit les effets du pH (FPHN), de la température (FTN) et de la teneur en eau (FHN) sur la nitrification. |
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