CHAPITRE VI. CONCLUSION
ET RECOMMANDATION
VI. 1. CONCLUSION
GENERALE
Pour réaliser ce travail, nous sommes partis d'un constant
sur les modes de transmission et de prévention du VIH/SIDA connus par
les femmes enceintes.
Ainsi tout au long de ce mémoire notre souci a
été d'évaluer le niveau de connaissance de la femme
enceinte sur les méthodes de transmission et de prévention du
VIH/SIDA à l'HGR Charité maternelle, qui permettrait de prendre
des mesures adéquates pour renforcer les connaissances de ces
dernières en vue d'une acquisition des bons comportements face à
ce fléau et réduire davantage la contamination et
améliorer la prévention.
Les questions suivantes ont été
formulées :
1. Quelles sont les sources d'information des femmes enceintes
sur les méthodes de transmission et de prévention du VIH?
2. Quelles sont les facteurs liées à la
connaissance des femmes enceintes sur les méthodes de transmission et
de prévention du VIH?
Ceci nous a conduit à parcourir le registre de la CPN de
l'HGR Charité maternelle pour se rendre compte des femmes y
inscrites.
Pour récolter les données nous sommes partis des
hypothèses suivantes :
- Les femmes enceintes auraient des connaissances insuffisantes
sur les méthodes de transmission et de prévention du VIH/SIDA.
- Les structures sanitaires seraient leurs sources d'information
et leur niveau de connaissance serait lié à certains facteurs
tels que l'âge, la profession, la confession religieuse et le niveau
d'étude.
L'analyse rétrospective et descriptive ainsi que le
questionnaire et la méthode de pourcentage nous ont permis d'avoir des
données essentielles à ce travail.
Après traitement des données les faits ci-dessous
sont mises en évidence en rapport avec les objectifs de ce travail ci
haut cité : L'Afrique subsaharienne est la contrée la plus
touchée par l'infection à VIH, également la
séroprévalence de transmission de mère-enfant et en 2005
sur le 1,3 millions de personnes infectées par le VIH en RDC environ
100 000 étaient des femmes enceintes.
Beaucoup d'enfants innocents naissent infectés ou
s'infectent pendant l'accouchement voire même pendant l'allaitement,
parfois succombent après une poussée infectieuse due à la
baisse d'immunité.
Ainsi par rapport au niveau d'étude il a été
démontré que la majorité de nos enquêtées
étaient sans études ou avaient un niveau primaire ou
secondaire.
Seul un petit pourcentage soit 8,8% avaient un niveau
universitaire, la grande majorité était ménagères
soit 61,4% et la plupart des catholiques 30,7% et protestantes 27,2%.
Les femmes enceintes de l'HGR Charité maternelle souvent
que le VIH/SIDA est une maladie sexuellement transmissible causé par le
virus mais mérite suffisamment des sensibilisations car ne constituant
qu'un pourcentage réduit 52,3%. Certaines pensent que c'est une punition
de Dieu. Plusieurs partenaires sexuels est le comportement majeur à haut
risque ainsi que certaines coutumes.
Nos enquêtées affirment qu'elles tirent leurs
informations en matière du VIH à la CPN de l'HGR Charité
maternelle mais aussi chez des amis. La crise économique et la
prostitution restent des facteurs favorisant la survenue du VIH ainsi que le
facteur Socio-démographique.
Quant aux modes de transmission selon la confession religieuse de
nos enquêtées, il a été clair que les païens
sont d'accord au même titre que les confessions religieuses sur la
transmission sexuelle, la transfusion sanguine et les autres.
Selon que la femme a un niveau d'étude
élevée et les connaissances sont aussi élevées,
ainsi les universitaires et les secondaires connaissent mieux les modes de
transmission du VIH/SIDA que les primaires te les sans études.
Les Agents d'ONG et de l'Etat sont plus informées que les
autres mais elles sont toutes d'accord sur la transmission sexuelle et la
transfusion sanguine.
Par rapport à la prévention, éviter les
matériels souillés s'impose de tout et le préservatif a un
pourcentage réduit car bien entendu les confessions religieuses
n'autorisent jamais les relations sexuelles avant ou en dehors du mariage.
Seulement la fidélité et l'abstinence gagne des points chez les
catholiques et les protestantes.
Toutes ces facteurs rejettent l'abstinence et par rapport au
niveau d'étude presque au même niveau, elles n'appuient que la
fidélité et éviter les matériels souillés,
quelques unes pensent aussi à l'allaitement exclusif pendant six
mois.
Face à cette situation, il est impérieux que des
actions soient amorcées pour préserver la santé de la
population car instruire la femme c'est instruire toute la nation.
Pour nous, cette solution bien qu'étant salvatrice, est
envisagée à l'immédiat et permanant au sein de la
population compte tenu de la mortalité et de déficit
socio-économique à la base de ce fléau.
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