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Caractérisation et mesurage du bruit en milieu urbain

( Télécharger le fichier original )
par Abdellah SBARGOUD
Observatoire national de l'environnement et du développement durable - Ingénieur d'état en environnement 2009
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE
L'ENVIRONNEMENT

OBSERVATOIRE NATIONAL DE L'ENVIRONNEMENT ET DU
DEVELOPPEMENT DURABLE

RAPPORT

CARACTERISATION ET MESURAGE DU

BRUIT EN MILIEU URBAIN

- ALGER CENTRE -

Sujet :

Réalisé par M. SBARGOUD Abdellah

Janvier 2012

Sommaire

1.

Introduction

3

2.

Définition et unités de mesures du bruit

4

3.

Législation Algérienne et lutte contre le bruit

.5

3.1.

La loi n° 83-03 du 05 février 1983

5

3.1

Décret exécutif n° 93 -184 du 27 juillet 1993

7

 

3.2 La loi n°03-10 du 19 juillet 2003 portant sur la protection de l'environnement dans le cadre du développement durable ....7

4. Présentation du site de mesures 8

5. Campagne de mesures ..8

6. Analyse des résultats 10

7. Conclusion et perspectives . ..13

1. Introduction

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé « OMS », le bruit en milieu urbain peut constituer une réelle atteinte à la santé, ses effets ne se limitent pas à la perturbation des communications ou à une dégradation de l'acuité auditive. Ils peuvent aller jusqu'à la perturbation du sommeil, l'hypertension artérielle, la réduction du champ de vision, et l'irritation nerveuse occasionnant fatigue et dépression. De ce fait, Le bruit peut devenir un enjeu prioritaire lorsque l'exposition de la population aux nuisances sonores risque d'entraîner une dégradation importante de ses conditions de vie et de sa santé. Il sera alors essentiel d'identifier les points de conflits ou d'incompatibilité entre les sources de bruit existantes ou futures et les zones calmes à préserver. C'est dans ce contexte que s'inscrit ce rapport qui consacre la première partie à la définition du bruit, suivie de la réglementation acoustique algérienne. Dans la deuxième partie on présentera la ville d'Alger (site de mesures), les résultats et discussions, et on terminera par des perspectives de lutte contre les nuisances sonores en milieu urbain.

2. Définition et unités de mesures du bruit

Le bruit est un phénomène physique d'origine mécanique consistant en une variation de pression (très faible), de vitesse vibratoire ou de densité du fluide, qui se propage en modifiant progressivement l'état de chaque élément du milieu considéré, donnant ainsi naissance à une onde acoustique. La propagation des ronds dans l'eau suite à un ébranlement de la surface donne une bonne représentation de ce phénomène. L'unité qui décrit l'intensité sonore est le décibel (dB).

- dB(A) : Exprime couramment le niveau d'un bruit supposé constant en

décibels (dB). Le bruit des véhicules routiers et ferroviaires se mesure en unités décibels « A », notés dB(A).

- Le terme « A » signifie que le niveau de bruit enregistré par le

microphone a été filtré et ajusté de la même manière que l'oreille humaine filtre et ajuste les bruits qu'elle reçoit.

- L'échelle de bruit : les niveaux de pression acoustique dans

l'environnement extérieur s'étage entre 20-26 dB(A) à 120-140 dB(A). Le

20 dB

Conversation à voix basse

Calme

60 dB

Conversation normale

Bruits courants

65 dB

Salle de classe

Bruyant

70 dB

Téléviseur, rue à gros trafic

75 dB

Voiture en vitesse, aspirateur

Pénible, nocif

85 dB

Cantine scolaire

90 dB

Aboiement d'un chien, appareil de bricolage (scie circulaire)

Difficilement supportable, dangereux

100 dB

Chaîne hi-fi, Baladeur (niveau maximum)

110 dB

Concert

120 dB

Voiture de course

Seuil de la douleur

140 dB

Avion au décollage

tableau n° 1 ci-dessous présente l'échelle du bruit.

Tableau n° 1 : Echelle de bruit

- L'addition des décibels : l'échelle des décibels étant logarithmique,

l'addition de deux bruits de même niveau sonore conduit à un niveau total

supérieur de 3 dB(A). Exemple : 65 dB(A) + 65 dB(A) = 68 dB(A).

En atmosphère homogène et en l'absence d'obstacle, les atténuations du son lors de sa propagation sont liées à plusieurs facteurs :

- L'absorption atmosphérique : C'est l'absorption par les molécules de l'air d'une partie de l'énergie sonore. Cet effet est proportionnel à la distance de propagation et variable selon les fréquences. Par exemple, pour une fréquence de 4000 Hz, l'atténuation est de 2,5 dB pour une distance de propagation de 100m.

- La divergence géométrique : c'est la dispersion de l'énergie dans l'espace. Elle dépond uniquement de la distance. Par exemple, pour une source linéaire comme une route, l'atténuation est de 3 dB par doublement de la distance.

- L'effet de sol : il résulte d'une interférence entre le rayon sonore direct source-récepteur et le rayon réfléchi par le sol. Le phénomène d'effet de sol varie selon la fréquence du son ainsi que les positions respectives de la source et du récepteur

- Les facteurs thermiques : les échanges thermiques entre le sol et les couches basses de l'atmosphère conduisent à une variation de la température de l'air en fonction de la hauteur au-dessus du sol, et donc à une variation de la vitesse du son. Cette dernière augmente avec la température de l'air.

- Les facteurs aérodynamiques : dans une situation donnée, la vitesse du son en présence de vent correspond à la somme algébrique de la vitesse du son en l'absence de vent et de la projection du vecteur vent sur la

direction de propagation considérée. La vitesse de propagation du son présent un gradient dans le sens vertical (la vitesse du vent est toujours plus élevée en hauteur qu'au niveau du sol).

3. Législation Algérienne et lutte contre le bruit

3.1 La loi n° 83-03 du 05 février 1983 :

Dans cette loi relative à la protection de l'environnement, on trouve dans son chapitre 5, les articles 119, 120 et 121.

Art 119 : les immeubles, les établissements industriels, artisanaux ou agricoles et autres édifices, les animaux, les véhicules et autres objets mobiliers possédés, exploités ou détenus par toute personne physique ou morale sont construits, exploités ou utilisés de manières à satisfaire aux dispositions prises en application de la présente loi afin d'éviter l'émission de bruits susceptibles de causer une gêne excessive de nature à incommoder la population ou à nuire à sa santé.

Art 120 : lorsque les émissions de bruits sont susceptibles de constituer une gêne excessive pour la population ou de nuire à sa santé, les personnes visées à l'article 119 doivent mettre en ouvre toutes les dispositions utiles pour les supprimer.

Art 121 : les prescriptions visées aux articles 119 et 120 font l'objet de décrets qui déterminent notamment :

7. Les cas et conditions dans les quels doit être interdite ou réglementée l'émission des bruits ;

8. Les délais dans les quels doit être satisfait à ces dispositions pour les immeubles, établissement, autres édifices, animaux, véhicules et autres objets mobiliers existants à la date de publication de chaque décret ;

9. Les cas et conditions dans les quels le ministre chargé de l'environnement doit, avant l'intervention de la décision judiciaire, prendre en raison de l'urgence, toutes les mesures exécutoires destinées d'office à faire cesser le trouble.

3.2 Décret exécutif n° 93 -184 du 27 juillet 1993 :

Ce décret a pour objet de réglementer l'émission des bruits et ce en application de l'article 121 de la loi n°83-03 du 5 février 1983, susvisée.

Art. 2. - Les niveaux sonores maximums admis dans les zones d'habitation et dans les voies et lieux publics ou privés sont de 70 décibels (70 DB) en période diurne (6 heures à 22 heures) et de 45 décibels (45 DB) en période nocturne (22 heures à 6 heures).

Art. 3. - Les niveaux sonores maximums admis au voisinage immédiat des établissements hospitaliers ou d'enseignement et dans les aires de repos et de détente ainsi que dans leur enceinte sont de 45 décibels (DB) en période diurne (6 heures à 22 heures) et de 40 décibels (DB) en période nocturne (22 h à 6 h).

Ar. 4. - Sont considérés comme une atteinte à la quiétude du voisinage, une gêne excessive, une nuisance à la santé et une compromission de la tranquillité de la population toutes les émissions sonores supérieures aux valeurs limites indiquées aux articles 2 et 3 ci-dessus.

3.3 La loi n° 03-10 du 19 juillet 2003 portant sur la protection de l'environnement dans le cadre du développement durable

Cette loi consacre les articles 72, 73, 74 et 75 pour les prescriptions de protection contre les nuisances sonores.

En plus des ces deux lois et décret suscités, on trouve aussi le Document Technique Réglementaire (DTR) qui définie les méthodes de détermination de l'indice d'affaiblissement acoustique (R) des parois des constructions et de calcul de l'isolement brut (Db) des parois vis-à-vis des bruits aériens. Ce

document (DTR) a été appuyé par le journal officiel de la République Algérienne Démocratique n° 51 du 14 septembre 2011.

4. Présentation du site de mesures

Alger est bâtie sur les contreforts des collines du Sahel algérois. Elle bénéficie d'un climat méditerranéen (subhumide), connue par ses longs étés chauds et secs (mi-juillet à la mi-août).

L'hiver est doux et humide, la neige est très rare. Les pluies sont abondantes et peuvent être diluviennes. En 2008, la population Algéroise est estimée à 2 988 145 habitants avec un taux d'accroissement moyen de 1,6 entre 1988 et 2008. En 2010, près de 25% du parc automobile national se localise à Alger, soit 1125.000 véhicules.

5. Campagne de mesures :

Après localisation des points d'échantillonnage et de mesures sur la carte de délimitation de la ville d'Alger, une campagne de mesures sur le terrain à l'aide d'un GPS et de sonomètre a été effectuée. Deux échantillons ont été prélevés, le premier est de taille 40 points de mesures, prises dans les voies et lieux publics d'Alger. Quant au deuxième échantillon, il traduit les niveaux sonores enregistrés dans la cours de CHU Mustapha BACHA.

Les résultats détaillés des mesures sont mentionnés dans le tableau n° 1 et le tableau n° 2.

Tableau 1 : Résultats de mesures des niveaux sonores dans les lieux et voies publics de la ville d'Alger

Point de prélèvement

Code

Coordonnées GPS

dB(A)

Bvrd France Fanoune

P01

36° 46' 39.90" N

3° 03' 12.96" E

69,5

Près de MATE

P02

36° 46' 39.44" N

3° 03' 18.48" E

61

Près du Palais de Gouvernement

P03

36° 46' 31.67" N

3° 03' 23.23" E

70,5

Près de la DG Douanes

P04

36° 46' 22.80" N

3° 03' 22.70" E

72,5

Près de la Bibliothèque Nat

P05

36° 46' 29.04" N

3 03' 13.45" E

67

Près du Ministère PTT

P06

36° 46' 27.05" N

3° 03' 22.70" E

74,5

Bvrd Med V

P07

36° 45' 58.09" N

3° 02' 54.70 "E

67

Rue Didouche Mourad

P08

36° 46' 01.65" N

3° 03' 12.53" E

71,5

Audin (Station Bus)

P09

36° 46' 18.77" N

3° 03' 29.21" E

82,5

Près de la fac centrale

P10

36° 46' 15.28" N

3° 03' 17.73" E

72,6

Près de la Grande poste

P11

36° 46' 22.76" N

3° 03' 33.23" E

64,5

Jardin Près de la Grande Poste

P12

36° 46' 20.71" n

3° 03' 33.90" E

67,55

Bvd Mustapha Ben-Boulaid

P13

36° 46' 29.75" N

3° 03' 34.24" E

68,5

Rue Abane Remdhane

P14

36° 46' 42.78" N

3° 03' 32.47 E

69

Avenue Pasteur

P15

36° 46' 25.47" N

3° 03' 31.78" E

67

Rue Larbi Ben-Mehidi 1

P16

36° 46' 40.25" N

3° 03' 32.93" E

73,5

Rue Larbi Ben-Mehidi 2

P17

36° 46' 27.19" N

3° 03' 31.87" E

72

Place El-Emir A/Elkader

P18

36° 46' 34.30" N

3° 03' 29.40" E

70,1

près de l'APN

P19

36° 46' 27.85" N

3° 03' 36.87" E

72,5

Près de la Wilayat d'Alger

P20

36° 46' 30.29" N

3° 03' 35.11 E

71,5

Près de CCF

P21

36° 46' 28.52" N

3° 03' 37.57" E

71,5

Bvd Amirouche

P22

36° 46' 15.75" N

3° 03' 32.35" E

71

Bvd Victor Hugo

P23

36° 45' 57.49 "N

3° 03' 20.64" E

71

Rue Hassiba B.B Près du Tunel

P24

36° 46' 11.58" N

3° 03' 26.69" E

70,5

Rue Hassiba B.B Après Tunel

P25

36° 45' 54.60" N

3° 03' 21.76" E

72,5

Près de CHU Mustapha B.

P26

36° 45' 42.68" N

3° 03 18.823 E

70.5

Place 1er Mai

P27

36° 45' 35.01" N

3° 03' 24.40" E

78

Près du siège UGTA

P28

36° 45' 33.82" N

3° 03' 29.78" E

73,5

Rue Aissat Idir

P29

36° 45' 27.12" N

3° 03' 38.95" E

65,5

Près chemin neuf

P30

36' 45' 54.40" N

3° 03' 34.63" E

77

Près de Station Taffoura

P31

36° 46' 08.70" N

3° 03' 34.95" E

80,5

Rue Col. Ali Mellah (marché)

P32

36° 45' 38.39" N

3° 03' 15.18" E

70,5

Près du Musé de Bardeau

P33

36° 45' 25.74" N

3° 03' 07.42" E

65,5

Bvd des Martyrs (Près ENTV)

P34

36° 45' 10.92" N

3° 02' 57.69" E

72,5

Près de Dar-El-Diaf

P35

36° 45' 05.39" N

3° 03' 09.63" E

66

Bvd Krim Belkacem

P36

36° 46' 09.77" N

3° 02' 49.29" E

67,5

Près du Ministère de l'énergie

P37

36° 45' 22.90" N

3° 01' 42.43" E

68

Près du Ministère de Finance

P38

36° 45' 20.22" N

3° 01' 06.00" E

69

Place Kennedy

P39

36° 46' 08.73" N

3° 01' 50.52" E

67,5

Boulevard Bouguera P40 36° 46' 02.72" N 3° 02' 01.86" E 71

T° (diurne) : 17 °C ; Temps nuageux ; Vent : Nord-ouest, vitesse moyenne 20km/h.

6. Analyse des résultats

Le tableau n°1 ci-dessus indique les résultats des mesures effectues sur Alger Centre, un échantillon de quarante points a été prélevé, chaque point de prélèvement correspond à un niveau de bruit mesuré en dB(A).

Figure n° 1 : Fluctuations des niveaux sonores dans les voies et lieux publics Algérois.

La figure n° 1 montre que les niveaux sonores enregistrés aux points, P9, P27, P30 et P31 correspondants respectivement à la station de Bus Audin, Place 1er mai, chemin neuf et station Bus Taffoura ; franchissent largement la valeur limite diurne (70 dB), fixées par l'article 2 du décret exécutif 93-184.

Pour mieux caractériser et interpréter significativement les résultats de l'ensemble des niveaux sonores enregistrés sur les différents points, la courbe de tendance ci-après s'avère un moyen utile.

Figure n° 2 : Courbe de tendance des différents niveaux sonores

La figure n° 2 nous renseigne clairement que les niveaux sonores enregistrés sur les quarante points de mesures balancent autour de 70 dB, ce quisignifie qu'en moyen (mis à part les stations d'autobus), le niveau sonore journalier répond aux exigences de l'article 2 du décret exécutif 93-184.

Tableau n° 2 : Résultats de mesures des niveaux sonores au niveau de
la cours de CHU Mustapha BACHA

Code

dB(A)

PC1 (matin)

66

P (midi)

62

PC3 (soir)

69

V.limite (diurne)

45

Figure n° 2 : Histogramme Comparatif des niveaux sonores moyens enregistrés dans la cours de CHU. Mustapha BACHA avec la valeur décrétée dans le décret exécutif 93-184.

Les niveaux sonores journaliers résultants des mesurages effectués au niveau de CHU Mustapha BACHA franchissent largement la barre de 45 dB, ordonnée par l'article 3 du décret exécutif n° 93-184 comme niveau sonore

maximum admis au voisinage immédiat des établissements hospitaliers en période diurne (6 heures à 22 heures).

7. Conclusion et perspectives

Cette étude a montré clairement qu'en majorité, le bruit au niveau de la ville d'Alger est essentiellement généré par le trafic automobile.

Sur l'ensemble points échantillonnés la ville d'Alger répond aux exigences du décret exécutif n° 93-184, excepte le voisinage immédiat de CHU. M. BACHA et les différentes stations d'autobus.

Dans l'objectif de réduire les niveaux sonores et de répondre aux recommandations de la réglementation algérienne en vigueur (décret 93-184), et afin de protéger l'environnement dans le cadre du développement durable (loi 03-10), nous proposons les solutions suivantes :

- Interdiction de l'accès automobile aux établissements hospitaliers ou d'enseignement (sauf au personnel des différents services) et dans les aires de repos et de détente ainsi que dans leur enceinte.

- L'introduction et l'utilisation des carburants réducteurs des bruits comme :

Le Gaz Naturel Comprimé (GNC) pour les autobus, qu'est adéquat avec la politique de protection de l'environnement, ce carburant réduit le bruit émis par les autobus de -5 à -8 décibels, et il réduit énormément d'émissions de CO2, CO et NOX.

Et le Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL), avec encouragement de l'importation des véhicules à moteur adapté à la consommation de ce carburant qu'est un carburant à combustion silencieuse et propre pour l'environnement.

- Campagnes de sensibilisation sur l'impact de la pollution sonore en milieu urbain et le rôle des citoyens en vue de la réduire ;

- Une politique de coordination entre les différentes institutions concernant les nuisances sonores ;

- L'établissement de données fiables et comparatives sur les différentes sources de bruit ;

- L'élaboration "des cartes du bruit" qui servent comme des outils d'aide à la décision pour caractériser l'environnement sonore (diagnostic et plan de prévention du bruit et d'évaluation à terme l'évolution des nuisances sonores). Ces cartes permettent aussi d'informer les populations sur le niveau global d'exposition aux nuisances sonores.

Afin de caractériser les niveaux sonores et pour mieux suivre leurs fluctuations au niveau de la ville d'Alger et les différents milieux urbains nationaux, un système de mesure et de contrôle centralisé sera très apprécie comme moyen utile pour la réalisation d'un cadastre national des nuisances sonores.






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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire