cella cLz411 j 41631 okil1 ; j1a, Ministère de
l'Enseignement Superieur et de la Recherche Scientifique LW-i1 "1:3:3.10. i
J41 ca)63 .14631 ;4)41 "1-J ·L'A11
AMENAGEMENT DU PORT D'EL DJAMILA,
Ecole Nationale Superieure des Sciences de la Mer et de
l'Aménagement du Littoral
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES EN VUE DE L'OBTENTION DU
DIPLOME D'INGENIEUR D'ETAT EN SCIENCES DE LA MER
OPTION : AMENAGEMENT DU LITTORAL
Thème ·
AVANTAGES ET INCONVENIENTS ET
COMPORTEMENTS DES STRUCTURES
Présenté par:
RABEHI Walid RAHAL Fatiha
Soutenu le 29/06/2011 devant le jury suivant :
Mme Mr Melle Mr
|
BACHARI HOUMA. F DRICHE. M MAOUEL.L BELKESSA. R
|
Maitre de conferences (ENSSMAL) Maitre de conferences (ENSSMAL)
Maitre assistante (ENSSMAL) Maitre de conferences (ENSSMAL)
|
Présidente Examinateur Examinatrice Promoteur
|
Promotion : (20102011)
Remerciements
Au terme de ce travail, nous remercions Dieu le tout puissant
pour nous avoir donne la sante, le courage et la volonte, pour realiser ce
modeste travail.
Nos plus vifs remerciements a :
Madame BACHARI-HOUMA, maitre de conferences (ENSSMAL), qui nous a
fait l'honneur d'accepter la presidence de ce jury.
Nous remercions Monsieur BELKESSA. R, maitre de conferences
(ENSSMAL) pour avoir accepte d'encadrer ce travail, pour sa confiance, sa
disponibilite, ses encouragements et ses precieux conseils au cours de la
realisation de ce memoire.
Madame ZERROUKI, et monsieur SAHLI (DPRH
d'Alger), pour avoir accepte de nous recevoir au sein de la DPRH et de nous
avoir fourni les supports documentaires necessaires pour ce travail.
Nous tenons a exprimer nos sinceres remerciements a monsieur
BACHOUCHE, charge de cours (ENS SMAL) pour sa contribution a ce travail.
Pour Monsieur DRICHE. M maitre de conferences (ENS SMAL),
Madame MAOUEL. D, pour avoir accepte d'examiner ce manuscrit et de participer a
ce jury.
Nos profondes reconnaissances au personnel de la bibliotheque
de l'ENSSMAL, du service de la documentation du LEM, et de la DTP d'Alger,
ainsi qu'd toutes les personnes qui nous ont aides du pres ou de loin a la
realisation de ce memoire de fin d'etude.
Nous somme reconnaissant a tous nos enseignants qui ont
contribue a notre formation et a toute personne qui nous a appris une
lettre ou une phrase, qu'ils trouvent ici notre reconnaissance
et un petit fruit de leurs sueurs.
Sommaie
· Houle au large 11
· Houle a la cote .14
1. Situation geographique
1.1. Baie d'El Djamila
1.2. La zone d'étude
2. Donnee physique
2.1. La topographie sous marine
2.2. Cadre géologique du site
2.2.1. Géologie régionale
2.2.2. Géologie locale
2.3. La géomorphologie
2.4. La sédimentologie
2.5. Situation hydrographique
2.5.1. Oued Béni Messous
3. Donnee climatique
3.1. Le vent
3.2. La houle
a) La réflexion
b) La diffraction
c) La réfraction
d) Caractéristique de la houle
3.2.2. La houle caractéristique du port El Djamila
a) Direction de la houle
b) Amplitude des houles
1. Historique
2. Evolution des travaux dans le port
2.1. Ancienne structure
2.2. Développement des travaux au niveau du port
2.3. Plan actuel du port El Djamila
3. Etat actuel du port et environnement
|
1
2 2 ... 2
.3
3
4
... 4
4
5
5
8
.8
9
9
10
10
.10
10
11
11
.11
11
19
|
Chapitre II : Historique et evolution
3.1. Composantes actuelle du port,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,....
|
16
16 16 .17 ... ..17
19
|
Sommaire
3.1.1. La jetee principale .19
a) la partie courante 19
b) la partie musoir 19
3.1.2. La jetee secondaire
a) la partie courante
b) la partie musoir
3.1.3. L'epi
a) la partie courante
b) la partie musoir
3.1.4. Les ouvrage d'accostages
2-4-1.Les parametres de position 30
a)Les quantiles 30
b) Le mode granulometrique .30
2.4.2 Les indices granulometriques .30
a) indice de classement .30
b) Le coeficient d'asymetrie 31
3.2. Les plages riveraines du port
3.2.1. Plage artificielle
· Structure de la plage
3.2.2. Plage la Mediterane (ex : la Madrague)
a) Historique et evolution
b) Dynamique sedimentaire
Chpitre III : Mteriels et Methodes
1 .mode de leve bathymetrique
2 .Etude sedimentaire
2-1-Positionnement des points de prelevement
2-2-Methode d'analyse au laboratoire
2-3 la fraction fine
2-4 La fraction grossiere
2.4.3. Analyse modale
3. Etude Physicochimique des eaux du port
3.1. Localisation des points de prelevement
|
.20
21
21
. 21
22
22 22
23
23
... 23
26
.26
.26
27
.27 27
28
30
30
|
|
.31
31
31
|
Sommaire
· Methode de prelèvement des echantillons 32
3.2. Methode d'analyse 32
3.2.1. Analyse physicochimique .32
· Temperature .32
· Potentiel d'hydrogène 32
1 Etude bathymetrique 38
1.1 Conclusion sur l'etude bathymetrique 39
3 Paramètres physicochimique .47
3-3 Potentiel d'hydrogène (pH) 49
3-4 L'oxygène dissous .50
· La salinite .32
· L'oxygène dissous 32
4. Analyse bacteriologique 33
· Analyse de l'eau 33
· prelèvement de l'eau 33
· Analyse bacteriologique de l'eau de mer .33
a)Materiel .34
b) Mode operatoire 34
4-1. Denombrement des Coliformes totaux et Coliformes Fecaux
.35
4-2. Denombrement des staphylocoques .37
2- Etude sedimentaire .39
2-1 Analyse de la fraction grossière 39
2-1-1 Les courbes granulometriques 39
2-1-2 Les paramètres de position 40
a)Les quantiles 40
· Le decile inferieur (D10) 40
· Le quartile inferieur (Q25) .41
· la Mediane (D50) 41
· Le quartile superieur (Q75) 42
· Le decile superieur (D90) .43
b) Le mode granulometrique 43
c) Les indices granulometriques 45
· Indice de classement (S0 : Sorting de Trask) 45
· Le coefficient d'asymetrie (Sk :
Skewness de Trask) 46
2.2 Conclusion sur l'etude sedimentaire .47
Chapitre IV : Resultat et discussion
3-1 La temperature 48
3-2 La salinite 48
Sommaire
4- Analyse microbiologique .51
4-1 Resultats de l'analyse de l'eau .51
a- Les coliformes 51
b- les staphylocoques 51
4-2 Normes de classifications .52
4-3 Synthese des resultats 54
2-1- Predimensionnement de l'ouvrage 61
2-1-1 Longueur de l'ouvrage par rapport a la cote 62
2-2 Caracteristiques des enrochements 63
b- Le soubassement 64
c- Le Noyau .64
· Selon les normes algeriennes 54
· Selon les normes AFNOR 54
4-4 conclusion sur l'etude microbiologique .55
I Diagnostic de létat du port dEl Djamila 56
1. Ancien port .57
2. nouveau port 58
a) avantages .58
b) Inconvenients .59
II. Amenagement du port .6O
1-Introduction 6O
2-Les brises lames 6O
· Pour les sediments 61
· Pour les houles 61
Chapitre V : Amenagement du port dEl Djamila.
· Dans notre port .62
2-1-2 La hauteur de brise-lame 63
2-3 Stabilités des ouvrages de protection .63
a- Carapace .64
d- Le Filtre 64
2-4 Verifications a effectuer 64
2-5 Avantages 64
2-6 Inconvénients 65
4-Les epis 65
4-1-Definition 66
Sommaire
4-2-Prédimensionnement de l'ouvrage 66
4-2-1-Hauteur des épis .66
4-2-2-La longueur 66
4-3-Stabilités des ouvrages de protection 66
· Conception du musoir 66
4-4-Avantages .66
4-5-Inconvénients 66
· Dans notre port .67
4-Dragage a proximité de la passe
d'entrée 68
4-2 Avantages .70
4-2 Inconvénients 70
4-3 Variante retenue 70
5Les besoins d'aminagements sur quai 71
Conclusion .73
Liste des abréviations
A.F.N.O.R : Association Française de Normalisation.
C.F : Coliformes Fécaux.
C.T : Coliformes Totaux.
pp: Profondeur au pied de l'ouvrage.
G : Gram.
G.P.S : Global positioning system.
Hi : Hauteur incidente.
Hs : Hauteur significative.
L.C.H.F : Laboratoire Central Hydraulique de France.
LEM: Laboratoire d'étude maritime.
M.F : Filtration sur membrane.
N.P.P : Nombre le plus probable.
0.M.S : Organisation Mondiale de la Santé.
0.N.M : Office National de
Météorologie.
P.N.U.E : Programme des Nations Unies pour
l'environnement.
P.S.0 : Unité pratique de salinité.
R.T.K : Real Time Kinematic
So : Sorting de trask.
Sk: Skewness de Trask
S.P.M : Shore Protection Manual
S.S : milieu d'isolement des Salmonelles et des Shigelles.
S.S.M.O: Summary of Synoptic
Météorogical Observations.
T.V.0 : Tout venant de carrière.
U.F.0 : Unité Formant Colonies.
WTW : Wissenschaftlich technische Werkstatten.
|
s: La masse volumique des blocs.
w: La masse volumique de l'eau de mer.
|
|
Liste des figures
Figure 1.iSituation geographique du port d'El Djamila (Google
Earth 2011).............................2 Figure 1.2 Topographie de la baie
d'El Djamila (Leclaire 1972)................................................3
Figure 1.3 Geologique du site d'etude (Tire de la carte Geologique de
Cheraga)........................4 Figure 1.4 Transit sedimentaire dans la
region d'El Djamila..................................................6 Figure
1.5 Sedimentologie de la baie de Bou-Ismail (LEM, 1998)
...........................................7 Figure 1.6 Localisation de l'Oued
Beni Messous et son embouchure .....................................8
(L.E.M.1998) 10 Figure 1.7 Rose des vents etablie d'apres des observations de
1965 a 1969 Cap Caxine Figure 1.8 Plan de refraction des
houles.................................................................14
Figure 11.9 Photo du port a l'epoque
Coloniale............................................................16 Figure
11.10 Plan de l'ancien port d'El
Djamila..............................................................16 Figure
11.11 Plan de Masse du nouveau port d'El
Djamila.................................................17 Figure 11.12 Image
Satellitaire des structures actuelles du
port............................................18 Figure 11.13 Image
Satellitaire de la localisation de la Jetee
principale...................................19 Figure 11.14Vue en plan de la
Jetee
Principale................................................................ 20
Figure 11.15 Image Satellitaire de la localisation de la jetee
secondaire..................................20 Figure 11.16 Vue en plan de la
jetee secondaire.............................................................21
Figure 11.17 Image Satellitaire de la localisation de
l'epi..................................................21 Figure 11.18 Vue en
plan de l'Epi. .22 Figure 11.19 Image Satellitaire de la localisation des
appontements......................................22
Figure 11.20 Image Satellitaire de la localisation de la plage
artificielle 23
Figure 11.21 Vue en Plan de la plage artificielle 24
Figure 11.22 Le retrecissement de la plage Mediterranee apres
les travaux d'amenagement du port....25
Figure 11..23 l'accumulation sedimentaire dans la plage
Mediterranee 26
Liste des figures
Figure III.24 Situation des stations de prelevements (Google
Earth, 2011) .28
Figure III.25 La colonne de tamis 28
Figure III.26 Modalite d'analyse granulometrique 29
Figure IV.31 Carte bathymetrique du port d'El Djamila 38
bacteriologiques .31
Figure III.28 Dispositif de l'appareil de filtration sur
membrane .34
Figure. III 30 Technique de denombrement des Staphylocoques
37
Figure III.27 Localisation des stations de prelevement d'eaux de
mer pour les analyses
Figure IV.33 Aspect general des courbes cumulatives 39
Figure IV.34 Repartition des deciles inferieurs (D10) dans le
port d'El Djamila .40
Figure III.29 Technique de denombrement des
coliformes.............................................36
Figure IV.32 Carte bathymetrique en 3D du port d'El
Djamila.............................................38
Figure IV.35 Repartition des quartiles inferieurs (Q25) dans le
port d'El Djamila.....................41 Figure IV.36 Repartition des medianes
(Q50) dans le port d'El Djamila 41
Figure IV.37 Repartition des quartiles superieurs (Q75) dans le
port d'El Djamila 42
Figure IV.38 Repartition des quartiles superieurs (D90) dans le
port d'El Djamila 43
Figure IV.39 Frequences d'apparition modale 44
Figure IV.40 Repartition du mode 3151.tm dans le port El Djamila
44
Figure. IV 41 Repartition de l'indice S0 dans le port El Djamila
45
Figure IV.42 Relation entre l'indice de classement et la mediane
45
Figure IV.43 Repartition de l'indice SK dans le port El Djamila
.46
Figure IV.44 Relation entre le coefficient
d'asymetrie et la mediane 46
Figure IV.45 Variation de la temperature en fonction des
stations 48
Figure IV.46 Variation de la salinite en fonction des stations
49
Figure IV.47 Variation du pH en fonction des stations 49
Figure IV.48 Variation des teneurs en oxygene dissous en
fonction des stations........................50 Figure IV.49 Variation des
concentrations moyennes des CT et CF 51
Figure IV.50 Concentrations bacteriennes en staphylocoques pour
chaque station (/100ml) .52
Figure V.51 Image satellitaire de l'ancien port d'El Djamila
56
Figure V.53 Image satellitaire de nouveau port d'El
Djamila...........................................58 Figure V.54 Image
satellitaire montrant le mouvement
hydrosedimentaire...........................59 Figure V.55 Fonctionnement des
brises lames..............................................................61
Figure V.56 Constitution d'une brise
lame.................................................................63
Figure V.57 Fonctionnement d'un champ d'epis (Annane et al 2007)
6
Figure V.58 Plan de masse du port de peche d'El Djamila (Abdi,
2003) 67
Figure V.59 Surface a draguer dans le port d'El Djamila (Google
Earth 2010) .. 68
Figure V.60 : Utilisation des produits de dragage (Google Earth
2011) ....... .............................69
Figure V.61: Aménagements proposes sur quai au niveau du
port d'El Djamila ... ... ... ... ... ... ... ... 72
Tableau n° 01 : Probabilite d'apparition de la houle
associee aux periodes....................12 Tableau n° 02 : Statistique
de la houle au large du port
...........................................12 Tableau n° 03 :
Relation Periodes-Amplitude de la houle au large
...............................13
extraites du journal officiel 1993) 53
Tableau n°05: Classification microbiologique de l'eau selon
les normes AFNOR .53
Tableau n°06 : Classifications des eaux analysees selon les
normes Algeriennes 54
Tableau n°07 : Classifications des eaux analysees selon les
normes AFNOR .54
Tableau n°04 : Principaux criteres de qualite des eaux de
baignade (normes algeriennes
Tableau n° 09 : Caracteristique de l'operation de dragage
.69
Introduction
Introduction
Le port est une composante economique presentant un role
extremement important, il est destine a abriter les navires de Faction de la
houle pour leur permettre :
· de stationner en attendant de partir pour un autre
voyage.
· d'effectuer des operations
commerciales d'embarquement et de debarquement Des passagers
et des marchandises, de soutage et d'avitaillement,
· enfin d'être construits, entretenus et repares. Les
conditions d'abri sont evidemment plus sevères dans les deux derniers
cas (Chapon 1984).
Les ports de peche ou de plaisance demandent donc une protection
renforcee afm de reduire au maximum l'agitation interne, et
ofrir ainsi les meilleures conditions possibles pour les
plaisanciers, et pour les navires de peche.
La construction d'un port de peche ou de plaisance necessite
donc une expertise specifique, et une parfaite maitrise des methodes de
predimensiomement des structures de protection contre la mer.
Le port d'El Djamila est un port de peche et de plaisance,
localise sur le Cap Est de la baie d'El Djamila, ce port a ete
recemment amenage et a fait l'objet d'un elargissement de ses
capacites d'accueil, ainsi que la construction de nouveaux ouvrages maritimes,
afm d'optimiser la protection contre les houles.
Le but de ce memoire de fin d'etude dont l'intitule «
Amenagement du port d'El Djamila, avantages et inconvenients et comportements
des structures », est de mettre en oeuvre une analyse personnalise de ce
nouveau port, et d'evaluer le comportement des ces structures, pour en arriver
a un diagnostique personnalise et proposer ainsi des solutions adequates afm
d'optimiser le rendement de ce port et de minimiser ses impacts sur
l'environnement.
Ce travail comprend 5 chapitres :
Le premier chapitre est consacre aux generalites
bibliographiques et la mise en contexte de la zone d'etude.
Le deuxième chapitre est un aperçu sur
l'historique du port et l'evolution de ses structures.
Le troisième chapitre decrit la methodologie du travail
et le Materiel utilise pour la collection et l'analyse des donnees.
le quatrième chapitre est consacre a l'analyse des
resultats, a la discussion et un essai d'interpretation.
le cinquième chapitre on essaye de proposer des solutions
d'amenagement et de recommander de nouvelles mesures.
Enfin, une conclusion generale cloture ce travail.
CGhéanpéir traeli Ité :
Chapitre I Generalites
1. Situation geographioue :
Dans ce chapitre, on essaye d'englober toutes les references
bibliographiques, afm de recolter les donnees specifiques a
notre zone d'etude
1.1. Baie d'El Djamila :
C'est une baie relativement fermee se situant a une trentaine
de kilometre a l'Ouest d'Alger et ayant presque 6Km de cote. Elle represente le
quart oriental de la baie de Bou Ismail.
Il s'agit d'une cote sableuse basse dont le rivage est oriente
Sud Ouest-Nord Est, limitee du cote Est par le Rass Acrata et du cote Ouest par
la presqu'ile de Sidi Fredj.
Ses cordonnees geographiques sont :
2°53'42.792 "Est et 36°48'5.796" ; Rass Acrata.
2°50'54.744"Est et 36°45'43.092" ; Port de Sidi Fredj. 1.2.
La zone d'etude :
Le port d'El Djamila (ex la Madrague) est implante a 18Km a
l'Ouest d'Alger, dans le cote Est de la baie d'El Djamila, avec une orientation
NNE SSW, elle appartient administrativement a la commune d'Ain
Benian dans la wilaya d'Alger.
Figure I.1Situation geographique du port d'El Djamila (Google
Earth 2011)
Chapitre I Generalites
2. Donnees physiques :
2.1. La topographic sous marine :
La baie d,El Djamila se caracterise par une topographie sous
marine a pente douce reguliere d,Ouest en Est.
La topographie est generalement uniforme, mais on distingue la
presence de deux fosses dans la partie Est de la baie entre les profondeurs 15
a 19m et 18 a 22m.
La presence des petits hauts fonds reflete l,existence des dunes
hydrauliques entre 14 et 15 m de profondeur. (Anayat, 2010).
Figure 1.2 Topographie de la baie d,El Djamila (Leclaire
1972)
2.2. Cadre geologique du site :
2.2.1. Geologie regionale
La région d'Ain Benian est formée de roches
métamorphiques (micaschistes, gneiss et
calcaire). Les affleurements de la
région sont des formations d'age Pliocene et Quaternaire. Ils font
partie du massif de Bouzeréah.
2.2.2. Geologie Locale :
Les terrains primaires dominent le massif de
Bouzaréah et la presque ile de Sidi Fredj (Figure 3). Par contre le
domaine terrestre de notre zone d'étude est
formé de terrains récents du Quaternaire et du
Néogene qui constituent le Sahel d'Alger. Les massifs de bordures
(massif de Bouzeréah. presqu'ile de Sidi Fredj) sont formés de
terrains plus anciens oa le primaire domine. (Aidoud,
2009).
Figure 1.3 Géologique du site d'étude (Tiré
de la carte Géologique de
2.3. La géomorphologie :
D'apres la carte geologique elaboree par Ayme (1960), la baie
d'El Djamila est caracterisee par des dunes actuelles. Les alluvions recentes,
des sables argileux et des graviers actuels qui bordent toutes la cote.
A l'arriere, des dunes fossiles (consolidees), des depots
lacustres, des travertins et des dunes lapidifiees caracterisent le
pleistocene. A l'Est, Rass Acrata presente un cap en gneiss par des plages
developpees et constituees par un sediment sableux de granulometrie
variable.
Le platier rocheux qui borde la baie d'El Djamila reapparait
vers l'Est apres le franchissement de l'Oued Beni Messous et se relie au cap de
Rass Acrata.
Les affleurements rocheux c8tiers sont
constitues de gres de plage pliocene tandis que ceux du large sont
metamorphiques. (Aidoud, 2009)
2.4. La sédimentologie :
On se referant a l'etude sedimentologique
efectuee par le LEM 1995, la dynamique sedimentaire dans la
region d'El Djamila (Figure 4) est animee essentiellement par :
-La derive littorale due aux houles de l'Ouest.
-Le courant de retour provoque par les houles Ouest-Nord-Ouest
d'incidence frontale.
-Les houles Ouest-Nord-Ouest qui engendre un courant de retour.
Les houles vont reprendre les sediments deposes lateralement et les deposer
vers le large.
-Les houles de direction Ouest-Nord-Ouest sont les houles qui
ont le plus d'impact sur le site.
La derive littorale due aux houles de l'Ouest transporte les
sediments vers l'Est.
Figure 1.4 Transit sedimentaire dans la region d'El Djamila
(Google Earth 2011)
On note la dominance du sable grossier surtout au voisinage
du port. Ces sediments sont bien classes au niveau de la cote et a l'Est du
port. La dynamique est important provoque par l'intensite des houles de
l'Ouest. Nord Ouest et Ouest-Nord-Ouest.
Dans le port, la plus part des sediments est du sables tres fin
ou de la vase (Bellahsene ; 2005)
En consequent nous avons un risque serieux d'ensablement par les
depots sedimentaires au niveau de la passe d'entree orient& vers
l'Ouest.
Suite aux deferlements a la cote. La mobilisation des sediments
devient de plus en plus importante que se soit par charriage
ou par remise en suspension des materiaux.
Par contre, dans des zones plus profondes, l'hydrodynamisme
faible va former des milieux homogenes dont la granulometrie tend vers le sable
graveleux.
Figure 1.5 Sedimentologie de la baie de BouIsmail (LEM, 1998)
Cete carte sedimentaire montre les
diferents types granulometriques des sediments :
· Sable fms infralittoraux : forment une bande tout au long
de la frange cotiere sans &passer les 30m de profondeur.
· Sable envases : occupent les fonds entre (-25) et (-50)
m.
· Sables vaso-sableux : inexistants dans le secteur Est de
la baie.
· Vases : sont quasiment absentes dans la baie d'El
Djamila. Elles apparaissent au large de la presqu'ile de Sidi Fredj et forment
une bande qui s'etale progressivement entre 2eralda et Bou-Ismail.
· Sables grossiers et graviers fins : sont localises
essentiellement en face du Ras Acrata par 25 m de profondeur.
· Sables Graveleux : localises dans la partie Est de la
baie d'El Djamila, ils occupent les fonds compris entre 35 et 10 m de
profondeur.
· Graviers envases : localise au large de Ras Acrata sur
un fond de (-40) m a (-90) m ainsi qu'au niveau de l'embouchure de l'Oued Beni
Messous et s'etend vers l'Ouest de Bou-Ismail
2.5. Situation hydrographique :
La baie d'El Djamila est alimentee par l'oued Beni Messous et
oued Boukara, ils prennent source dans le massif de Bouzareah. Cependant c'est
l'Oued Beni Messous qui a les effets les plus ressentis sur la
zone.
· Oued Beni Messous :
Situe a 15Km entre El Djamila et Club des Pins, il traverse la
commune de Cheraga au Nord, Bouzereah au niveau d'une
agglomeration appele « la Tribu » au Nord-Est, Ain
Benian a l'Ouest et debouche au niveau d'une plage appele «
les Dunes » d'une distance de 11.5Km, il regroupe l'oued Defla et l'oued
Bainem.
L'Oued de Beni Messous recoit un grand nombre
d'affluents defmit un bassin versant d'une superficie
d'environ 33Km2, son embouchure est a environ 2Km a l'Ouest du port d'El
Djamila, il est rarement a sec, lors de fortes precipitations oil
il a une capacite de ravinement
peu importante. Les apports terrigènes sont
essentiellement issus de l'Oued de Beni Messous. Neanmoins les exploitations
d'agregats au niveau de cet oued destabilisent le regime d'alimentation.
(Alliouane, 2006)
Figure 1.6 Localisation de l'Oued Beni Messous et son embouchure
(Google Earth 2011)
Chapitre I Generalites
3. Donnees climatiques :
Les donnes meteorologiques et climatiques
presentent une grande importance pour les travaux maritimes. Certains
mouvements de la mer, notamment les houles, dependent
exclusivement des vents, car ils sont generateurs des vagues et des courants
superficiels, leurs impacts augmentent avec leur vitesse. (Moulin et al.
1978).
Aussi pour une etude du site, le regime des vents doit etre
une donne locale que l'on defmit par sa frequence, son
intensite et sa direction a partir de l'exploitation des donnees d'observation
etalees sur une assez grande periode (Larid. 1992)
Lorsque l'action du vent est continue, elle génere de
la houle et joue ainsi un role important dans l'optimisation du chenal d'acces
et la passe d'entree, de façon a ce que les navires entrant au port
reçoivent le vent sur l'avant. (Chapon. 1975)
3.1. Le vent :
Le vent est un parametre anemometrique tres important pour une
etude hydrodynamique. Il conditionne le mecanisme des vagues a la surface de
l'eau pouvant atteindre des forces considerables, leurs frequences et leurs
intensites sont a l'origine d'importantes quantites de sable mobilisees.
D'apres les resultats d'observations
effectuees par l'US. Naval Weather service
command (S.S.M.O) annee1963-1970 au large des cotes
algeriennes, on note l'existence de deux periodes distinctes :
Une periode hivernale : Vents dominants de direction Ouest et
NordOuest. Une periode estivale : Vents frequents de secteur Est et NordEst.
(Abdi, 2003)
Une autre source consiste en des releves
effectues a Cap Caxine sur la periode 1965- 1969. On trouvera
sur la figure une rose des vents annuelles tiree de l'analyse de cette
dernière source des resultats obtenus a partir de ces deux sources sont
peu differents.
Figure 1.7 Rose des vents etablie d'apres des observations de
1965 a 1969 Cap Caxine (L.E.M.1998)
3.2. La houle
a) La reflexion
Lorsqu'une vague vient buter contre un obstacle en dur,
celui-ci reflechit une partie de l'onde qui repart alors en sens inverse. La
reflexion des vagues s'observe notamment sur les digues
exposees a la mer.
b) La difraction
Lorsque la houle rencontre un obstacle en saillie
comme une digue, elle est difractee. On peut
notamment observer ce phenomene dans les ports, oil les cretes
des vagues s'incurvent en arc derriere les extremites des
jetees. En fait, les zones derriere les digues representent
des zones d'ombre energetique ou la houle brisee perd son energie.
c) La refraction
L'etude de la refraction de la houle a pour objet l'exploitation
des caracteristiques de la houle au large pour definir les caracteristiques de
la houle a la cote (direction et hauteur).
La connaissance des caracteristiques de la houle (direction,
amplitude, periode) permettent d'apprecier et de comprendre les
phenomènes qui se produisent dans la zone de deferlement et serviront de
donnees d'entree pour le dimensionnement des ouvrages maritimes.
d) Caracteristique de la houle au large :
On defmit la probabilite (Pn) d'apparition d'une houle, d'une
amplitude donnee, associee a la periode de retour pluriannuelle (n) par la
relation suivante :
Hypothèse : on considère en24 heures, 3
etats de mer diferents (LEM, 2009)
3.2.2. La houle caracteristique du port El DJamila
:
a)Direction de la houle :
La houle presente dans notre zone d'etude est repartie
comme suite (L.E.M 1995) -Les houles d'Ouest de Nord-est et
d'Est sont les plus frequemment observees.
-Les frequences des houles d'Est et Ouest sont sensiblement
identiques avec toute fois une legère predominance de secteur Ouest.
-Les frequences d'apparition sont plus faibles pour le secteur
Nord et Nord Est. -Le secteur Nord a une repartition assez regulière
b) Amplitude des houles :
· Houle au large :
Les donnees de houle issues des observations du
S.S.M.O qui s'etalent sur une periode d'observation de 8ans
donnent une houle cinquantennale de :
HS50= 9.80m pour l'Ouest.
Hs50=7.20m pour le Nord.
Hs50=4.70m pour l'Est
Tableau n°01 : Probabilité d'apparition de la houle
associée aux périodes de retour
Période de retour Probabilité associée
Biennale 4 .56 104
Quinquennale 1.82 104
Décennale 9.3 10-5
Vingtennale 4.56 104
Cinquantennale 1.82 10-5
Centennale 9.13 10-6
Tableau n°02 : statistique de la houle au large du port El
Djamila (L.E.M, 2009)
Biennale
Quinquennale
Décennale
Vingtennale
Cinquantennale
Centennale
Direction de
La houle
Période de
La houle
Est
|
Nord Est
|
Nord
|
Nord Ouest
|
Ouest
|
Toutes Directions
|
4.12m
|
4.93m
|
4.90m
|
4.16m
|
7.36m
|
7.44m
|
4.70m
|
5.67m
|
5.75m
|
4.87m
|
8.43m
|
8.34m
|
5.14m
|
6.23m
|
6.38m
|
5 .40m
|
9.22m
|
9.02m
|
5.59m
|
6.79m
|
7.02m
|
5 .94m
|
10 .02m
|
9.70m
|
6.17m
|
7.53m
|
7.87m
|
6.65m
|
11.08m
|
10.60m
|
6.62m
|
8.08m
|
8.50m
|
7.18m
|
11.88m
|
11.27m
|
Tableau n°03 : Relation Périodes-Amplitude de la
houle au large du port El Djamila (L.E.M, 2009)
Période de la houle
Etat la mer
< a 6s
67s
89s
1011s 1112s
13s
Calme
0
1
2
3
4
Totale
5.20
|
0.10
|
|
|
|
20.80
|
1.90
|
0.40
|
|
|
24.60
|
13.10
|
2.70
|
0.50
|
0.20
|
2 .6
|
5 .40
|
3.10
|
0.90
|
0.20
|
0.40
|
1.10
|
1.00
|
0.60
|
0.20
|
0.10
|
0.50
|
0.3
|
0.30
|
0.30
|
53.70%
|
22.10%
|
7.5%
|
2.3%
|
0.90%
|
Les houles observées ont pour la majorité une
période courte (75% des cas inférieures ou égales a une
période de 7s) et seules 3% des houles ont une période comprise
entre 10 et 13s (LEM, 2009).
· Houle a la ate :
igure 1.8 Plan de réfraction des houles
L'image si dessus demontre l'intensite des houles des trois
secteurs dominants (Ouest, Nord et Nord-Est) L'amplitude de la houle a la cote
a ete determinee par l'etude des angles de refraction dans le port d'El
Djamila.
C'est donc ces 3 secteurs de houle qui ont ete prises en compte
pour le dimensionnement des ouvrages de protection du nouveau port d'El
Djamila.
Chapitre II
Historique et evolution ~
Chapitre II : Historique et évolution du
port
2 Evolution des travaux dans le port :
Le but de ce chapitre est de faire une breve revue sur l'histoire
du port D'El Djamila, et décrire l'évolution de ses
composantes.
1 Historique
Le port d'El Djamila date de la période coloniale, sa
principale communauté de pécheurs était
d'origine italienne. Il doit son ancien nom 'la madrague" a l'ancien engin de
pêche 'madrague" utilisé pour la capturer au thon rouge. (Abdi ;
2003)
Figure 11.9 Photo du port a l'époque Coloniale
a/ancienne structure :
Figure 11.10 Plan de l'ancien port d'El Djamila
Le port de peche et de plaisance d'el Djamila a ete concu pour
l'amarrage des bateaux de peche, protege par une jetee
principale 150m environ de cote nord et d'un epi de 80m du cote ouest et
possede un total de quais d'environ 180ml (quais de 120ml+mole de 60ml) avec un
plan d'eau d'environ 9000m2.
b1quelque dates marquantes concernant les approches
d'amenagement du port : Trois etapes marquantes sont a
signaler :
1980 : levee bathymetrique realiser par SONATRAM
1995 : essais sur modele reduit(L.E.M)
2004 : debut de chantier de reamenagement (groupe HADAD et GTRAM)
C 1plan actuel du port d'El Djamila:
Fiur4 11.11 : Plan de Masse du nouveau port d'El Djamila
Le nouvel amenagement du port retenu par le L.E.M. en 1995 a
permis la realisation de quelques constructions utiles pour le developpement de
la peche et de la plaisance dans la region (les travaux de chantier ont debute
en 2004).
Ce projet est sous la direction de la DTP d'Alger et les societes
realisatrices sont GTRAM et le group HADAD (ETRHB).
Cete amenagement a permis la construction de :
Une jetee principale nord de 300 ml.
-Une jetee secondaire de 160 ml.
-Une passe d'entree de 30 m du cote ouest.
-Deux appontements dont un pour les Sardiniers avec 20 postes
d'accostages et l'autre pour les petits metiers avec 36 postes d'accostages.
-Un quai de 90 ml de longueur colle a la jetee secondaire et qui
servira l'avitaillement et le debarquement.
-Une cale de Halage pour la mise a sec des embarcations de
plaisance (elle manque de machine d'elevation)
-Un terre-plein de 17500m2.
-Un lineaire de quais existants de 230 m environ pour la
plaisance.
-La station d'avitaillement est prevue dans le plan de masse
defmitif pour l'amenagement (pas encore)
Figure 11.12 : Image Satellitaire des structures actuelles du
port (Google Earth.2011)
Chapitre II : Historique et evolution du port
3. Etat actuel du port et environnement :
3.1. Composantes actuelles du port :
3.1.1. La Jetée Principale :
Tout d'abord pour une meilleur protection du port ; une
jetée nord de 300m de longueur a été construite.
Fiure 11.13 : Image Satellitaire de la localisation de la
Jetée principale (Google Earth 2011)
a) La partie courante :
Composee d'un talus exterieur en BCR 14t arase a (+6,90) m et un
talus interieur (les derniers 80ml) d'une carapace en enrochement (2-5t),
Le reste de l'ouvrage et du talus interieur est compose d'une
carapace en enrochements (1-3t).
b) La partie musoir
Le talus extérieur est en BCR de 22t avec une carapace
arasée a (+7,50) et le talus interieur est en BCR 22t
également.
Figure 11.14 : Vue en plan de la Jetée Principale.
3.1.2. La Jetee Secondaire :
Une jetée ouest (secondaire) d'une longueur de 160m a
était construite.
Figure 11.15 : Image Satellitaire de la localisation de la
jetée
20
a)
La partie courante :
Les talus extérieur et intérieur sont en
enrochement (3-6t) arasée a 4,8m.
b) La partie musoir :
Les talus extérieur et intérieur sont en
enrochement (3-6t) arasée a +4,80m.
Figure 11.16 : Vue en plan de la jetée secondaire.
3.1.3. L'Epi :
Un épi de 100ml a était construit au coté
ouest du port.
Figure 11.17 : Image Satellitaire de la localisation de
l'épi (Google Earth 2011)
1
a)
La partie courante:
La carapace du talus extérieur est en enrochement
(200-500kg), et le talus intérieur est constitué d'une carapace
en enrochement (2-5t).
b) La partie musoir :
Le talus extérieur est formé par une carapace en
enrochement (2-5t) et la meme chose pour le talus intérieur.
Figure 11.18 : Vue en plan de l'Epi.
3.1.4. Les ouvrages d'accostages :
Plusieurs appontements ont été construit, pour les
Sardiniers (-4 m) et pour les petits métiers (-2,5m)
Figure 11.19 : Imae Satellitaire de la localisation des
appontements.
3.2. Les plages riveraines du port
3.2.1. Plage artificielle :
Figure 11.20 : Image Satellitaire de la localisation de la
plage artificielle (Google Earth 2011)
L'amenagement d'une plage artificielle est venir en reponse a la
modification qu'a subit la zone d'El Djamila en y amenageant le port (LEM
,2009).
Des surfaces ont ete gagnees au detriment de la plage existante
qui s'est reduite a environ un tiers par rapport a son &at initial.
· Structure de la plage :
La plage artificielle bordee d'une promenade protegee par une
digue a talus. Entre la promenade et la plage se trouve une serie de marches
constituant un solarium servant d'acces A la plage.
Cete plage a une largeur moyenne de 70m, est
bordee d'une promenade. Elle est composee : d'une couche de sable
(D50=0,30m)
d'une couche de cailloux (20mm<D<200mm)
arasee a (-1,50m) (epaisseur variable)
-d'une couche de geotextile type BIDIMF60 ou similaire afin
d'empecher le depart des elements fins a travers les enrochements, posee du
cote interieurs du talus de la jetee de protection.
-pour la securite des estivants, il est prevu sur une longueur
de 50m de la jetee du cote interieur, des blocs en beton au lieu des
enrochements de (0,5-2T) et (1-3T) sur une hauteur de 3,00m. Ces blocs seront
poses sur une couche de ballast (40-70mm) et soutiennent a
l'arrière le TVC (0-500Kg)
Figure 11.21 : Vue en Plan de la plage artificielle.
La plage est protegee par un cordon immerge constitue
d'enrochements de (0,5-1T), sa berme est de 1,5m de largeur arasee a (-0,5m)
avec un talus interieur de pente 3/1 et un talus exterieur de 3/2
Entre la plage artificielle et la jetee principale du port El
Djamila est prevu l'amenagement d'un talus amortissant en enrochement avec un
muret en beton arme sa partie superieure.
3.2.2. Plage la Mediterrane (ex la Madrague):
a) Historique et evolution :
Situee a l'ouest du port d'El Djamila, c'est une plage
sableuse qui s'entend actuellement a un lineaire de 150m et d'une largeur
moyenne de 13m, elle est comprise entre la jetee secondaire du port, et l'epi
de protection.
Appelee localement la Madrague, cette plage recois d'enormes
affluents touristiques, surtout lors de la saison estivale,
elle renforce ainsi l'aspect plaisancier du port.
Cette plage etait auparavant plus large et s'etendais a plus
de 500m de lineaire artier, (avant les nouveaux amenagements du port en 2003)
en effet, ces travaux ayants comme but
l'elargissement du port au detriment de la plage meditemnee,
ont cause le retrecissement de cette dernière jusqu'à 150m de
linaire artier.
Figure 11.22 : le retrecissement de la plage Mediterranee apres
les travaux d'amenagement du port.
(Google Earth 2011)
b) Dynamique seclimentaire :
La plage méditeiranée est
constamment alimentée par les apports
sédimentaires de l'0ued Béni Messous, ces apports qui sont
acheminée par la dérive littorale, engendrée par les
houles 0uest, la dynamique sédimentaire de cette plage tend vers o
l'accumulation, ou l'engraissement
Figure 11.23 : L'accumulation sédimentaire dans la
plage Méditerranée. (Google Earth 2011)
Chapitre III
Materiels et Methodes
Dans ce chapitre, on procede a la description de methodes
utilisees pour la recolte et l'analyse des donnees du port.
1. Mode du leve bath métr0que
Le leve bathymetrique consiste a determiner les
coordornees tridimensionnelles des points du fond marin dans
le système geodesique WGS84 a l'aide d'un recepteur GPS et d'un
echosondeur.
Le recepteur GPS cinematique en temps reel (RTK ; Real Time
Kinematic) permet de mesurer un point a une precision inferieure a cinq
centimetres (<5 cm). Cette precision verticale permet de
determiner les corrections du niveau de l'eau (corrections des marees).
Pour la realisation de cette tache par GPS, il a ete procede a la
mise en place du systeme suivant :
L'embarcation est equipee d'une caisse metallique et d'un support
vertical fixe sur le cote, qui maintient a la base le transducteur de
l'echosondeur et en tete l'antenne GPS
L'echosondeur calcule la profondeur a partir des mesures
effectuees par le transducteur, le resultat de ces deux
operations aboutit a la connaissance des coordonnees du point
bathymetrique mesure.
2. Etude sédimentaire
2.1. Positionnement des points de
prélévement
L'objectif de cette etude est la recherche de la repartition des
sediments en mer et par consequent leur modalite de mise en place
Pour realiser l'etude sedimentologique. 16 echantillons de
sediments superficiels ont ete preleves au niveau de la zone d'etude a l'aide
d'une benne preneuse de type Van Veen, Les echantillons sont ensuite mis dans
des sacs en plastique et etiquetes. Ces echantillons ont ete analyses au
laboratoire et les resultats ont permis d'etablir la carte de repartition
spatiale des sediments.
Figure 111.24 : Situation des stations de
prélèvements (Google Earth, 2011).
2.2. Méthode d'analyse au laboratoire
Chaque échantillon est mis dans le fond d'une boite de
pétri, et placé dans une étuve a 105°C pendant 24h.
Une fois séchés, les echantillons sont passés sous un
courant d'eau dans un tamis de 501.tm de diamétre afin de soustraire les
fractions fines. Les echantillons sont remis a l'étuve pendant 24h a
105°C. Une quantité de 180g de sédiment pour chaque station
est tamisé par une tamiseuse de type AFNOR dont le diamétre des
mailles en microns des tamis est dans l'ordre décroissant : 800-630-
500-400-315-250-200-160-125-100-80-63-50-40.
Chaque tamisage dure 10 minutes et le refus de chaque tamis est
pesé et le pourcentage pondéral est calculé pour chaque
classe ganulométrique.
Figure 111.25 : La colonne de tamis.
Chapitre III Matériels et méthodes
Exploitation des résultats :
Pesée (poids initial : P1)
Séparation de 501.tm par voie humide des deux fractions de
l'échantillon
Fraction> 501.tm
|
|
Fraction <501.tm
|
|
|
|
Pesée d'une quantité de 180 g (poids final : Pf)
Tamisage a sec
Pesée le refus de chaque tamis
Evaluation en % pour chaque dimension
Représentation graphique en courbes cumulatives et
les histogrammes
|
Cartes modales.
Carte des médianes.
Représentation des indices et des parametres
granulométriques.
|
Figure. III 26: Modalité d'analyse
granulométrique.
2.3. La fraction fme
L'etude de la fraction fine consiste, d'abord a evaluer pour
chaque echantillon le pourcentage de cette fraction fme
inferieure a 50 gm dans un poids considere, ensuite a etablir une carte des
pelites qui montre la repartition de cette fraction au sein du port d'El
Djamila.
2.4. La fraction grossiere
2.4.1. Les parametres de position
Les parametres de position sont extraits a partir de la courbe
de frequence cumulative (en ordonnee &hene arithmetique :
Le pourcentage des tamis cumules, en abscisse &hene logarithmique : les
diametres des tamis), permettent de calculer les different
indices.
a-Les quantiles
Q1 :25% : diametre du grain a l'ordonnee 25%
(quartile) D50 :50% : diametre du grain a l'ordonnee 50%
(mediane) Q3 :75% : diametre du grain a l'ordonnee 75%
(quartile) D90 :90% : diametre du grain a l'ordonnee 90%
(decile) D10 :10% : diametre du grain a l'ordonnee 10%
(decile)
b-Le mode granulométrique :
Correspond au point d'inflexion de la courbe cumulative. Il
represente la dimension la plus significative de la distribution
granulometrique.
2.4.2. Les indices granulometriques
a-Indice de classement (So ; sorting de trask)
:
Cet indice So permet d'apprecier le degre de classement d'un
sediment (Trask, 1932)
S0=
Pour le classement, les valeurs adoptees sont les suivants :
So < 1 très bien classe
1 < So < 2.5 bien classe
2.5 < So < 3 normalement classe
3 < So < 4 mal classe
b-Le coefficient
d'asymétrie (SK ; Skewness de Trask):
Il caractérise le degré de symétrie de la
courbe par rapport a la médiane. Il est déftni par la relation
suivante :
Si Sk < 1, le classement est maximum vers les fines ; Si Sk =
1, la symétrie est parfaite ;
Si Sk > 1, le classement est maximum vers les grossiers.
2.4.3. Analyse modale :
Le mode correspond a la dimension la plus
représentative des grains d'un sédiment.
La carte de la réparation des modes permet d'apporter
des précisions importantes quant a la sédimentologie
générale. Elle montre le mélange des populations
sédimentaires d'origines différentes et peut
expliquer leurs modalités de mise en place.
3. Etude Physicochimique des eaux du port :
3.1. Localisation des points de prélévement
:
Le prélèvement des échantillons d'eau ont
été effectués sur cinq (5) stations. Le
choix des stations a été fait d'une façon a couvrir
l'ensemble du port.
Fiure 111.27 : Localisation des stations de prélevement
pour l'analyse bactériologiques). (Google Earth 2011)
· Methodes de prelevement des echantillons :
Les echantillons destines a l'examen microbiologique sont
preleves au moyen de bouteilles steriles en verre, d'une
contenance de 250 a 500 ml. Le prelevement a ete faite a la main, la bouteille
est tenue d'une main, pres de la base et plongee dans l'eau, le goulot vers le
bas. La bouteille est pench& legerement vers le haut pour deloger l'air et
poussee en avant, afin d'eviter toute contamination. L'echantillonnage a ete
effectue a une profondeur de 15 a 30 cm sous la surface.
Ensuite le bouchon est remis, la bouteille est etiquetee, placee dans une
glaciere (+04°C).
3.2. Methode d'analyse :
· Temperature
La temperature est un facteur ecologique important qui influe
sur la densite de l'eau, donc joue un role primordial dans la stratification
des eaux des lacs et des mers. (Aminot, 1983).
La mesure de la temperature a ete effectuee in
situ a l'aide d'une valise de pH metre marque : Wissenschaftlich Technische
Werkstatten « WTW ».
· Potentiel d'hydrogene (pH) :
Le potentiel d'hydrogene est defini par l'expression pH=-log
(H0, oaH+ est l'activite de l'ion hydrogen dans la solution considere (Ramade,
2000).
La mesure de pH a ete effectue in situ par
le pH metre portable de marque Wissenschaftlich Technische Werkstatten «
WTW » qui mesure le pH par la methode ekctrochimique avec electrode de
verre.
· La salinité :
Elle represente la proportion des sels mineraux dissous dans
l'eau de mer. La mesure de la salinite a ete mesure in situ par un
Salinomètre de marque Wissenschaftlich Technische Werkstatten « WTW
».
Chapitre III Matériels et méthodes
· Analyse bactériologique des eaux du port :
· L'oxygene dissous (02) :
L'oxygene dissous est un parametre vital qui gouverne la
majorité des processus biologiques des écosystemes aquatiques.
4. Analyse bactériologique
L'objectif de l'analyse bactériologique de nos
échantillons n'est pas d'effectuer un inventaire de
toutes les especes présentes mais de rechercher les pathogènes
qui accompagnent les indicateurs de contamination fécale. Les germes
test recherchés sont les coliformes totaux, fécaux, les
staphylocoques.
· Analyse de l'eau :
L'eau peut contenir des micro-organismes pathogens (des
virus, des bactéries, des parasites) dont le potentiel de danger sur la
santé humaine varie pour chaque genre, et limite donc les usages que Von
peut faire de l'eau (baignade, élevage de coquillage).
· Prélèvement de l'eau
Au niveau de chaque station, un prélèvement
d'eau en surface a été effectué pour :
l'analyse bactériologique, a l'aide des flacons en
verre préalablement stérilisées de 500
ml. Un étiquetage précis est élaboré pour une
aisance reconnaissance des stations avant le remplissage des flacons.
Le prélèvement est
effectué a une profondeur de 15 a 30 cm sous la surface
d'eau. Tous les échantillons sont ensuite conservés dans une
glaciere transportable pour des analyses ultérieures au laboratoire.
Dans notre étude nous avons opté pour la
méthode de filtration sur membrane pour estimer la charge
bactérienne dans la zone d'étude. C'est la méthode de
concentration la plus utilisée au laboratoire, pour sa facilité
et sa reproductibilité. Elle consiste en une filtration de l'eau sur des
membranes de porosité 0,45gm susceptibles de retenir les
bactéries avec un quadrillage en surface facilitant les
dénombrements.
a) Materiel :
L'appareil est un simple système de filtration de
marque Sortius fonctionnant sous pression reduite (pompe a vide), il contient
un support a filtre qui reçoit la membrane de filtration et un flacon
pour recuperer l'eau filtree. Les membranes utilisees sont de marque millipore
avec un diamètre de 0 ,451.um.
Figure 111.28 : Dispositif de l'appareil de filtration sur
membrane.
b) Mode operatoire : Devant un bec-bunsen et sur une paillasse
javellisee.
1. Lavage et sterilisation de l'equipement de filtration pour
flambage et mise en place de la pompe a vide.
2. Prendre une membrane filtrante sterile pres du bord a l'aide
d'une pince sterilisee par flambage a la flamme et la deposer sur le support du
filtre.
3. Placer l'entonnoir sur le support et le
fixer fermement verser dans chaque entonnoir un volume 100ml
de l'echantillon bien homogeneise.
4. Faire le vide jusqu'a filtration totale de l'echantillon.
5. Retirer l'entonnoir et deposer la membrane
filtrante a l'aide d'une pince sterile sur un milieu adapte bacteries
recherchees.
6. Deposer la membrane en la deroulant pour tenir un contact
etroit avec la gelose (la presence de bulles d'air est signalee par des taches
blanches)
7. Inscrire sur la boite de Petri le numero de l'echantillon et
la date de filtration.
8. Placer les boites de Petrie en position inverse une dure
specifique pour chaque germe.
9. Flambage du dispositif par le bec-benzène après
chaque échantillon filtré, afin d'éviter toute
contamination possible.
4-1. Dénombrement des Coliformes totaux et
Coliformes Meaux :
Un volume de 50ml d'échantillon a été
aré, la membrane est déposée sur un milieu
gélosé sélectif Tergitol. L'opération est
répétée deux fois .L'une des boites est incubée a
37°c pendant 24-48h pour la recherche des coliformes totaux, et l'autre a
44°c pour la recherche des coliformes fécaux.
Lecture :
-pour les coliformes totaux :
Après la durée d'incubation, les boites de
Pétri sont retirées de l'étuve, et sur une paillasse
javellisé devant un bec-bunsen, on compte les colonies rouges et
jaunes.
-pour les coliformes Meaux :
Après la durée d'incubation, on dénombre
uniquement les colonies jaunes typiques
24-48 a 37°C (CT)
24-48 a 44°C(CF)
~époser la membrane sur la boite de Pétrie
Les filtres
Tergitol
Colonies jaunes, rouges Colonies orange avec halo orange
Figure III ;29: Technique de dénombrement des coliformes.
(UFC/100ml).
4-2. Dénombrement des Staphylocoques :
De la même maniere un volume de 50ml d'échantillon a
été filtrée, la membrane est déposée sur un
milieu gélosé de Chapman et incubée a 37°c pendant
24h.
Lecture :
Apres la durée d'incubation, on dénombre les
colonies jaunes.
Filtre GFF, 0.4511m
24-48 h a 37 °C
Chapman sans filtre
Dénombrer les colonies jaunes suspectes sur Chapman
Figure 111.30: Technique de dénombrement des
Staphylocoques. (UFC/100ml).
Chapitre IV
Resultats et discussions ~
Après analyse des données du port,
on dresse dans ce chapitre des interprétations et on essaye de combiner
les conclusions en vue d'aboutir a la fm a un diagnostic
personnalisé.
1 Etude bathymétrique :
Figure IV.31: Carte bathymétrique du port d'El Djamila
(en m).
D'après la carte bathymétrique du port, on
constate que la zone des appontements I (appontements des petits
métiers) est caractérisée par des profondeurs inferieures
a 1.9m, la zone des appontements II est caractérisée par des
profondeurs comprises entre 2.4 et 3,9m.
Figure IV.32: Carte bathymétrique en 3D du port d'El
Djamila (en m).
Chapitre IV Resultats et discussions
-les profondeurs en dessous de la passe d'entree sont comprises
entre 3.4 et 3.9m.
Les plus grandes profondeurs dans le bassin portuaire sont
situees a proximite de la jetee principale (entre 4,8 et 5m), on peut meme
decrire cette zone comme etant une « fosse anormale
» car elle n'existait pas dans les anciennes carte bathymetrique., elle
s'est creer donc recemment.
1-1-Conclusion sur l'etude bathymetrique :
L'etude bathymetrique du port d'El Djamila a permis de mettre en
evidence les nouvelles deformations des fonds du bassin portuaire , cependant
deux phenomenes sont a signales :
· Un ensablement important pres des appontements I
necessitant un draguage .
· Un ensablement moyen dans la passe d'entree, due aux
apports du oued Beni Messous et de la plage Mediteranee, en
effet l'etat actuel est acceptable, mais un draguage a long
terme sera indispensable.
· L'enorme fosse a proximite de la zone median de la
jetee principale, cette fosse s'est creee recemment (car elle n'existait pas
dans les anciennes cartes bathymetriques du port) en effet la
tempete de novembre 2010 peut etre a l'origine de ce creusement qui est du a
une infiltration des eaux extraportuaires en dessous de la jetee principale.
2- Etude sedimentaire :
2-1 Analyse de la fraction grossiere :
2-1-1 Les courbes granulométriques :
D'une vue globale, les courbes cumulatives des 16 stations
etudiees ont une allure regressive (diminution proportionnelle entre le
pourcentage et le diametre des grains), en effet ces courbes
sont relativement semblables, ce qui temoigne de dune meme energie des
houles.
Figure IV.33 : Aspect general des courbes cumulatives
2-1-2 Les parametres de position :
a)Les quantiles
· Le décile inférieur (D10) :
Figure IV.34: Répartition des déciles
inférieurs (D10) dans le port d'El Djamila (en gm)
La répartition des déciles inférieurs
indique des diamètres compris entre 58 et 62gm dans l'ensemble du port.
Cependant un petit faciès situé a proximité de la zone
médian de jetée principale indiquant des diamètres
inférieurs 57gm.
· Le quartile inférieur (Q25) :
Figure IV.35: Repartition des quartiles inferieurs (Q25) dans le
port d'El Djamila (en p,m)
La repartition des quartiles inferieurs indique des diametres
compris entre 75et 85p,m dans l'ensemble du port. Cependant un petit facies
situe a, proximite de la zone mediane de jetee principale indique des diametres
inferieurs 75p,m et allant jusqu'a, 70p,m.
· la median (D50)
Figure IV.36 : Repartition des medianes (Q50) dans le port d'El
Djamila (en p,m).
Les sediments sont tres homogenes, car la mediane vare dans
un intervalle reduit (entre 120 et 140gm) La moyenne de la mediane est de
141,5gm, ceci montre donc que la constitution du sediment est majoritairement
du sable fm.
Cependant aupres de la zone mediane de jetee principale, les
diametres inferieurs 120gm et allant jusqu,à 100gm dans cette zone.
· Le quartile supérieur Q75 :
Figure IV.37: epartition des quartiles superieurs (Q75) dans le
port d'El Djamila (en gm).
La repartition des quartiles superieurs indique des
diamètres compris entre 185 et 240gm dans l'ensemble du port. Cependant
le petit faciès situe à proximite de la zone mediane de jetee
principale indique des diamètres inferieurs 185gm et allant
jusqu'à 160gm.
· Le décile supérieur (D90) :
Figure IV.38: Répartition des quartiles supérieurs
(D90) dans le port d'El Djamila (en gm).
La répartition des déciles supérieurs
indique des diamètres compris entre 300 et 340gm dans l'ensemble du
port. Cependant la différence reste toujours a signaler
dans le faciès situé a proximité de la zone médiane
de jetée principale, et qui indique des diamètres
inférieurs 260gm et allant jusqu'à 230gm.
b) Le mode granulométrique
La composition sédimentaire des échantillons
étudiés montre deux faciès granulométriques : I0
stations sur I6ont un mode de 3I5gm.
5 stations sur I6 ont un mode de 200gm.
I station sur I6 a un mode de I25 gm, (station située
dans la zone a proximité de la partie médiane de la jetée
principale).
(en ilm)
Figure IV.39: Frequences d'apparition modale
Figure IV.40: Repartition du mode 315um dans le port El
Djamila
(en %)
Chapitre IV Résultats et discussions
c) Les indices granulometrioues :
Figure 1V.41: Répartition de l'indice So dans le port El
Djamila.
Figure 1V.42 : Relation entre l'indice de classement et la
médiane
5
· Indice de classement (So : Sorting de Trask) :
Dans le port d'El Djamila les valeurs de S0 varient entre let
2,50, ces resultats traduisent un sediment bien classe
Figure IV.43: Répartition de l'indice SK dans le port El
Djamila.
Figure IV.44 : Relation entre le coeficient
d'asymétrie et la mediane.
46
· Le coeficient d'asymétrie (Sk
: Skewness de Trask) :
Chapitre IV Resultats et discussions
3 Parametres physicochimiques :
Les valeurs de l'indice d'asymetrie des echantillons du port
El Djamila sont inferieures a un (1), a l'exception de quelques stations de
prelèvement, ce qui traduit un classement maximum vers les fines.
22 Conclusion sur Pétude sédimentaire
L'analyse de la fraction grossiere dans le port d'El Djamila par
les courbes granulometriques a revele que pres de 90% des sables presents sont
d'un diametre superieur 300inm.
L'etude des quantiles (D10, Q25, Q50, Q75, D90) fait
apparaitre des similitudes granulometriques entre de la plage la Meditmanee
(issue des apports de l'oued Beni Messous) et le sable present pres des
appontements.
Donc les apports sedimentaires causant l'ensablement des
zones d'appontements proviennent essentiellement de la zone o plage
Mediterranee-oued Beni Messous », en
effet l'hydrodynamisme permet a ces sediments de traverser en
suspension tout le port avant de se sedimenter dans la zone des
appontements.
L'analyse modale et des courbes granulometriques, qui sont
pour la plus part de type unimodale, indiquent la dominance d'un seul stock
sedimentaire (sable moyen de 3151m) dans la plus part des stations.
La zone mediane de la jetee principale presente une
granulometrique differente, et afiche un
diametre moyen d'environ 230inm, ce qui est largement inferieur a la moyenne
des sediments portuaires,. Un tri granulometrique lie a l'hydrodynamisme (zone
protegee) serait a l'origine
Il est a noter que des prelevements saisonniers permettraient de
mieux apprecier la qualite granulometrique et son evolution dans notre zone
d'etude.
L'analyse des paramètres physicochimiques permet de
mieux apprecier l'evolution physicochimique des milieux d'une part et d'autre
part de distinguer les secteurs agites par rapport a d'autre.
31 La temperature :
La temperature correspond a un element fondamental en
oceanographie. Ce facteur conditionne largement et significativement l,ecologie
des systèmes marins et c8tiers. Sa variation depend de la temperature
atmospherique et du melange des masses d,eau.
Fiure IV.45 : Variation de la temperature en fonction des
stations (en °C).
Les valeurs des moyennes de la temperature de l,eau de mer ne
presentent que de legeres fluctuations entre 17.3 et 18.2°C, ceci est du a
la faible profondeur et au confinement du port.
D,une maniere generale, les temperatures enregistrees restent
normales et temoignent du niveau thermique de la saison d,echantillonnage.
32 La salinité :
Les valeurs de la salinite des eaux du port El Djamila se
situent entre 36,4 et 36,6 PSU (Pratical Salinite Unit) avec une moyenne de
36,55 PSU.
Figure IV.46 : Variation de la salinite en fonction des
stations
Selon Taleb (1970), la salinite des eaux de l'ocean atlantique
est comprise entre 36 et 36,9 PSU, et en Mediteranee, elle est
comprise entre 37,8 et 39,39 PSU.
On voit clairement a partir de ce graphique que les valeurs
de salinite sont relativement faibles, ce fait peut etre explique par la
proximite de l'Oued Beni Messous, ainsi que les apports des eaux de
ruissellement qui se deversent dans le port.
33 Potentiel d'hydrogène (PH) :
Figure IV.47 : Variation du pH en fonction des stations.
Les valeurs du pH du port d'El Djamila sont comprise entre : 8,08
et 8,21. La moyenne est de 8,13, et un ecart type de 0,03.
Les valeurs de pH sont relativement homogenes, cependant la
concentration moyenne est faible. Cela peut etre justifie par les rejets
anthropiques, du milieu ferme du port ainsi que l'acidification du milieu
provoquee par le processus de la degradation de la matiere organique.
34 L'oxygene dissous :
Les teneurs en oxygene des eaux de surface du port d'El Djamila
varient entre 8,1 et 14,9mg/l avec une moyenne de 11 ,04mg/l et un ecart type
1,59 mg/l.
Figure IV.48 : Variation des teneurs en oxyène dissous en
fonction des
Le graphique si dessous demontre que les eaux du port sont
constamment renouvelees, ce qui temoigne de la bonne
circulation des eaux dans le port.
On remarque que les stations proches des appontements sont plus
oxygenees que les stations situee a proximite de la passe d'entree, ce fait
peut etre du, a la respiration de la biomasse, ou bien a un apport anthropique
(eaux utilisees dans le lavage des bateaux et qui a ete deversees dans la zone
des appontements).
La variation de ce parametre est due aux melanges des masses
d'eaux, echange air-mer, la respiration de la biomasse (ensemble de la faune et
de la flore aquatique) et la photosynthese (Le pimpec et al. 2002).
4-Analyse microbiologique :
4-1 Résultats de l'analyse de l'eau :
Les résultats du dénombrement sont
consignés dans les figures cidessous.
a- Les coliformes :
Les concentrations moyennes des CF ne sont pas aussi importantes
que celles des CT, en effet, les CF sont un sous groupe des
CT.
Figure IV.49 : Variation des concentrations moyennes des
coliformes totaux CT et coliformes
Les valeurs enregistrées au niveau des stations 03, 04 et
05 sont relativement faibles par rapport a les stations 01 et 02 qui
présentent des concentrations plus élevées en CF.
Les cinq stations sont de bonne
qualité microbiologique (normes AFNOR) et leurs charges
bactériennes sont comprises entre la valeur guide (500 CT/100ml) et la
valeur limite (10000 CT/100ml) pour les coliformes totaux, normes
Algériennes (tableau 01).
b Les staphylocoques :
Les concentrations des staphylocoques dans les cinq stations
varient entre 292 a 528. C'est un nombre acceptable a la norme, donc le port
n'est pas pollué.
Figure 50 : Concentrations bactériennes en staphylocoques
pour chaque station (/100ml).
42 Normes de classification :
La qualité et la quantité de ces germes
définissent une eau, précisent et limitent son aptitude aux
diverses applications.
Globalement, la qualité de l'eau doit obéir aux
normes définies par les règlementations. Les normes
algériennes découlent du décret n°93-164 du 10
juillet 1993. Ces normes indiquent les critères de qualité des
eaux de baignade.
Tableau n°4 : Principaux criteres de qualite des eaux de
baignade (normes algeriennes extraites du journal officiel
1993)
Parametre microbiologiques
|
Unites
|
Valeurs guides
|
Valeurs imperatives
|
Coliformes totaux
|
/100ml
|
500
|
10 000
|
Escherichia coli / 100 ml
|
/100ml
|
100
|
2 000
|
Streptocoques Meaux/ 100 ml
|
/100ml
|
100
|
|
Physicochimiques
|
|
|
|
PH
|
|
|
6 -- 8,5
|
|
Valeur guide G caracteristique d`une eau de bonne qualite pour
la baignade. Valeur imperative I : limite superieure au dela de laquelle la
baignade est interdite.
Les eaux contenant des concentrations intermediaires sont de
qualite acceptable et doivent faire l`objet d`une surveillance rigoureuse.
Tableau n°5: Classification microbiologique de l`eau selon
les normes AFNOR. :
Classes de qualite microbiologique
Parametres
|
Tres bonne
|
Bonne
|
Moyenne
|
Suspecte
|
Dangereuse
|
Coliformes totaux/ 100ml
|
50
|
500
|
5000
|
10000
|
>
|
Coliformes thermotolerants
|
< 50
|
50 - 200
|
200 - 1000
|
1000 - 2000
|
> 2000
|
assimilables a E.coli / 100ml
|
|
43 Synthese des resultats :
Les resultats obtenus ont ete compares aux normes Algeriennes et
normes AFNOR
· Selon les normes Algeriennes
Tal>au n°6 : Classifications des eau analysees selon les
normes lgeriennes. (normes algeriennes extraites du journal
oficiel 1993)
809
8 15
8.17
8.08
815
6 -- 8.5
pH
100
/100ml
Streptocoques fécaux/ 100 ml
ST04
ST01
ST02
ST03
ST05
104
876
566
66
96
500
/100ml
10 000
Coliformes totaux
100
/100ml
2 000
Escherichia coli / 100 ml
Unites
Valeurs guide
Valeur imperative
Résultats
Parametres
microbiologiques
Physicochimiques
· Selon les normes AFNOR Tableau n°7 : Classifications
des eaux analysées selon les normes AFNOR.
Stations
|
Estimation des colonies CT obtenus
|
Estimation des colonies CF obtenus
|
Qualité microbiologique
|
Station 01
|
< 5000
|
<50
|
Moyenne
|
Station 02
|
< 5000
|
<50
|
Moyenne
|
|
Station03
|
<500
|
<50
|
Bone
|
Station 04
|
<500
|
<50
|
Bone
|
Station 05
|
<500
|
<50
|
Bone
|
44 Conclusion sur l'etude physique et microbiologique :
Selon les normes algériennes, la concentration des
bactéries indicatrices de contamination et des paramètres
physico-chimiques se situent entre les valeurs guides et les valeurs
impératives. La classification AFNOR en ressort que les eaux de port El
Djamila sont de bonne qualité bactériologique.
Chapitre V
Aménagement du port
d'El Djamila
Apres avoir dresse un diagnostic dans le chapitre precedent, on
propose dans cette derniere partie des solutions d'amenagement et de
perfectionnements des structures portuaires.
I Diagnostic de l'etat du port d'El Djamila
1. Ancien port :
Figure V.51: Image satellitaire de l'ancien port d'El Djamila
L'ancienne structure du port d'El Djamila presentait beaucoup
d'inconvenients :
La capacite d'accueil etait tres restreinte et ne satisfaisait
nullement la demande locale, avec un lineaire de quai tres reduit.
Tableau n°08: Evolution chronologique de la flottille de
peche dans l'ancien port.
Annee
1959
1973
198O
1995 (LEM)
2OO3
Categories
Chalutiers
sardiniers
Petits metiers
sardiniers
Petits metiers
Total
Nombre d'unites
Quelque embarcation
35
22
O3
23
O3
23
32
Les ouvrages de protections (les deux jetées)
ofraient une protection limitée, une agitation
très élevée était donc présente dans le
bassin portuaire (des houles Ouest et Nord Ouest surtout) et genaient la
manoeuvre des embarcations prés de la passe d'entré et a
proximité du quai.
Figure V.52 : Houles dominantes afectant
l'ancien port d'El Djamila
L'ensablement a l'intérieur du port était
remarquable, l'accès est devenu alors impossible pour les moyennes et
les grandes embarcations dont le tirant d'eau dépasser les 2,5m.
Le mauvais état de la cale de halage.
Une surface de terre plein moyenne d'environ
4200m2 .
Absence des structures d'appuis de pèche ; (poissonnerie,
zone de conditionnement, hall de vente.....).
2. nouveau port :
Figure V.53 : Image satellitaire de nouveau port d'El Djamila.
(Google Earth 2011)
a) avantages
· Mouvement hydrosedimentaire :
Les nouveaux ouvrages construits lors des derniers travaux
d'amenagement du port, offrent une bonne protection, ils ont
nettement contribue a la reduction de l'agitation intra portuaire.
· parametres physicochimique :
Les taux du pH sont compatibles aux normes AFNOR, les
temperatures des eaux sont normales et n'indiquent aucune pollution thermique,
le taux d'oxygene dissous est acceptable dans le port (car les eaux sont
constamment renouvelees, ce qui temoigne de la bonne
circulation des eaux dans le bassin portuaire).
· parametres microbiologiques :
Selon les normes algeriennes, la concentration des bacteries
indicatrices de contamination se situent entre les valeurs guides et les
valeurs imperatives.
La classiffication AFNOR en ressort que les eaux de port El
Djamila sont de bonne qualite bacteriologique.
· apports socioeconomiques :
Apres l'amenagement du port, plusieurs impacts socioeconomiques
sont a
citer (direction de peche de la wilaya d'Alger 2006):
nombre d'inscrits maritimes (peche maritime) : 110.
postes d'emploi directs : 110 en mer et 110 a
terre.
poste d'emplois previsionnel direct : 150 en mer et 70 a
terre.
poste d'emplois actuels indirects : 10 postes.
poste d'emplois previsionnels indirects : 40 postes.
Sois un total de 500 postes. Le but est la creation de 300
nouveaux postes d'emplois. La production halieutique du port a nettement
augmente :
en 1994 la production etait d'environ 350
tonnes/ an, elle a passe pour 2500 tonnes/an
en 2006.
b) Inconvenients :
· Mouvement hydrosedimentaire :
Le port reçoit des sediments prevenants de la plage
Mediteranee et de l'Oued Beni Messous, un ensablement leger
est donc a signaler, cependant les zones les plus affectees
sont o la passe d'entree et la zone des appontements ».
Figure V.54 : Image satellitaire montrant le mouvement
hydrosedimentaire (Google Earth 2011)
· parametres physicochimiques :
Les valeurs de salinite dans le port sont relativement
faibles, ce fait peut etre explique par la proximite de l'Oued Beni Messous,
ainsi que les apports des eaux de ruissellement qui se deversent dans le
port.
· apports socioeconomiques :
L'exploitation economique du port n'est pas optimale :
la plupart des produits halieutiques ne sont pas
commercialises localement, ils sont exportes vers port d'Alger
(en raison du manque de zones de commercialisation).
· Infrastructure portuaire :
Le port d'El Djamila est depourvu de plusieurs infrastructures
essentielles, et surtout en ce qui concerne les structures d'appuie de peche
plusieurs manques sont donc a signales :
Station d'avitaillement : neant.
Fabrique de glace : neant.
Zone de congelation : neant
Manque d'approvisionnement en eau dans la zone des appontements.
Manque de projecteurs de lumiere dans la zone des appontements. II.
Aménagement du port
1-Introduction :
La defense des littoraux en general et des ports
specifiquement, contre les phenomenes hydrodynamiques tel que l'erosion ou
l'ensablement, demeure toujours comme une des disciplines les
plus delicates du genie artier, et l'on doit toujours avoir present a l'esprit
deux donnees fondamentales : comprendre les phenomenes avec
l'observation de tout ce qui se passe en nature (action hydrodynamiques, nature
et provenance des materiaux) et quel sera l'impact des ouvrages envisages non
seulement sur le site a proteger, mais sur les sites avoisinants, il est bien
certain que les ouvrages seront tres differents suivant les
causes du phenomene.
2-Les brises lames emerges :
Sont situes parallèlement au rivage et permet a la plage
de s'allonger tout en empêchant les sables de se diriger ver le large.
Les ouvrages longitudinaux de bas de plage et de petits fonds,
denommes brise-lames, ont pour objet (Olivier 2007) :
· Pour les sediments
Limiter la dissipation transversale des materiaux, lorsque des
transports importants de sediments s'effectuent dans le
profil.
Diminuer l'energie de la houle permettant aux sediments en
transit de s'accumuler a leur abri.
· Pour les houles
Les brise-lames exercent deux types d'action sur les houles en
s'approchant du rivage : Diminuer l'energie des houles atteignant le plan d'eau
et la zone cotiere situes a son abri, en reflechissant ou absorbant au moins
partiellement l'energie des houles qui le frappent directement.
Ils provoquent la diffraction des houles a ses
extremites.
Ces actions provoquent le developpement d'une avancee a partir
de ligne de rivage. Si la longueur du brise lame est sufisante
par rapport a sa distance a la ligne de rivage, cette avancee peut rejoindre
l'ouvrage pour former un tombolo.
Source : Rabehi, Rahal
Fiure V.55 : Fonctionnement des brises lames.
2-1- Predimensionnement de l'ouvrage
La fixation des caracteristiques optimales des brises lame
(profondeur d'implantation, longueur et espacement, hauteur) dependent de
l'amplitude de la maree, de la houle (hauteur, periode, longueur d'onde) de la
pente de l'ouvrage et de la pente des fonds. Il semble en tout etat de cause
que les brises lames efficaces sont ceux qui ne sont pas
franchis par les vagues.
L'efficacite de brise lame diminue si la
distance au rivage de ce dernier au rivage augmente, mais si cette distance est
trop faible, le bassin de dissipation de l'ouvrage est trop petit pour absorber
l'energie de la houle apres deferlement.
2-1-1-
Longueur de l'ouvrage par rapport a la cote :
Des etudes faites par LCHF montrent que pour qu'un brise lame
puisse provoquer la formation d'un tombolo se raccordant a l'ouvrage, il faut
que les limites d'expansion de la houle, issues de chacune des extremites de
l'ouvrage, se croisent sur le trait de cote, ce qui conduit dans le cas d'une
houle normale a la cote, a la relation :
l> 1.2 (lc+0.3L)
Le CERC montre que la formation d'un tombolo peut
habituellement etre evitee si l < lc En revanche si la longueur de l'ouvrage
devient superieure a sa distance a la cote, la probabilite de formation d'un
tombolo augmente, et pour l> 2lc un tombolo se forme.
· Dans notre port :
La periode (T) des houles longues existe sur la cote d'El Djamila
est estimee a lOs (tableau n°03).
Pour une distance a la cote lc= 75m (pour qu'un brise lames
fonctionne bien, la distance a la cote doit etre prise egale en moyenne a la
moitie de la longueur d'onde de la houle au large, sachant que L au large =
1.56T2 = 156).
Cette distance correspond a une profondeur
moyenne Dp= 3m
gT2
L-
27r
|
* jtanh(47r2D P) (Hemdane,2010)
T2g
|
L=12m ; >94m On prend 1=95m
l: longueur du brise-lames
lc : distance du brise-lames a la cote
L : longueur d'onde de la houle au point considere
2-1-2- La
hauteur du brise-lame
Pour un ouvrage, la stabilité du talus coté mer
est fondamentale, ce qui nous amene a examiner le franchissement. En
effet, celui-ci peut etre un facteur de destruction de la
crete de la digue, et des fondations derriere la digue.
La hauteur du brise-lames peut etre déterminée
pour éviter tout franchissement par la houle de projet. En 1er approche
on pourra fixer l'arase supérieure des brise lames infranchissable a une
hauteur de Hb a 1.5Hb au dessus de l'eau (Chapon 1984).
2-2-C aractéristiques des enrochements
Les caractéristiques des enrochements liées au
dimensionnement sont principalement : La taille de l'enrochement et la
granulométrie du matériau granulaire
--> M50, D85, D15
La masse volumique
La forme des blocs d'enrochement
Leur durabilité et résistance (a la fragmentation,
a l'usure, au gel-dégel...)
2-3-Stabilités des ouvrages de protection
En regle générale, les ouvrages a talus
comprennent au minimum 3 couches de matériaux de granulométrie
différente ayant des fonctions bien spécifiques.
La carapace en enrochements naturels ou artificiels a fort indice de vides
support directement l'action de la houle, le noyau (généralement
massif en tout venant) constitue le corps de la digue, enfm le filtre
disposé entre le noyau et la carapace, assure la transition entre ces 2
couches et le poids des ses éléments ne doit pas etre
inférieure 1/10 de ceux constituant la carapace.
Source : Rabehi, Rahal
Figure V.56 : Constitution d'une brise lame.
a- Carapace
Parmi l'ensemble des differentes parties
composant une digue a talus maritime, la carapace represente l'element cle de
la stabilite de la structure. Elle se compose soit d'enrochements naturels soit
de blocs artificiels en beton. C'est la partie de l'ouvrage qui recoit
directement l'attaque de la houle
b- Le soubassement
Entre le terrain naturel et le niveau de
fondation de l'ouvrage, constitue par des materiaux de qualite
suffisante de faible poids unitaire, generalement entre
[0-500Kg].
c- Le Noyau
Le noyau doit assurer une transition satisfaisante entre le
soubassement en materiaux fms, et les materiaux plus grossiers du filtre, on
utilise des materiaux de bon marche provenant des carriers
proches, materiaux tout-venant (TVC), generalement entre [0-500Kg].
d- Le Filtre
Assure la transition entre le noyau et la carapace, d'une part
il empêche l'entrainement par l'eau des materiaux fms du noyau, d'autre
pat la qualite du frottement entre la carapace et sa sous couche ameliore la
stabilite de cette carapace.
2-4-Verifications a effectuer :
S'assurer de la bonne utilisation de la production de la
carrière Tester les profils sur modèles physiques
Prendre en compte les methodes de construction
Inclure la maintenance de l'ouvrage en service
2-5- Avantages
Les brise-lames presentent l'avantage de :
· Offrir une plus grande protection de la
plage, en creant des zones d'eau relativement calmes oil le depot des
substances fines en suspension est facilite.
· L'engraissement du trait de cote est favorise et peut
aboutir a la formation d'un tombolo.
26 Inconvenients :
· L'inconvenient des brise-lames est qu'ils accroissent la
sedimentation dans la zone amont qu'ils creent, et provoquent dans le secteur
immediatement adjacent a l'aval,
dans le sens de la derive littorale dominante, un deficit en
materiaux qui induit ou accentue des phenomenes d'erosion
(Paskoff, 1993). Comme ils favorisent un
recul du rivage entre deux ouvrages voisins, contre lesquels il faudra lutter
si des amenagements sont menaces.
· L'agitation est reduite du cote de la plage et le
renouvellement des eaux n'est pas favorise ce qui peut impliquer des
repercussions negatives du point de vue sanitaire.
· Des phenomenes importants de reflexion peuvent etre
constates sur la base exterieure de l'ouvrage, ce qui peut provoquer son
affouillement, voire son ecroulement.
· Le co8t est tres eleve.
· 1mpact sedimentaire possible sur les 2ones
avoisinantes
· 1mpacts environnementaux negatifs (augmentation de la
turbidite).
3Les épis
31Definition
Les epis sont des ouvrages de defense transversaux enracines
au trait de cote. 1ls constituent des obstacles, pour la derive littorale qui
se trouve freinee, le plus souvent perpendiculaires au rivage, parfois obliques
quant l'incidence des houles dominantes est forte (Paskoff,
1993).
Les ouvrages transversaux, denommes epis,
ont pour objet d'areter, au moins partiellement, le debit
solide et sont generalement mis en oeuvre lorsque les mouvements sedimentaires
predominants sont paralleles a la cote. Bien que l'interaction entre les
phenomenes cotiers et un epi ou un systeme d'epis soit mal connu, quelques
principes de base peuvent etre retenus en ce qui concerne leur
fonctionnement (Olivier 2007)
Les epis ne peuvent etre utilises que pour
areter le transport littoral, ils
n'interrompent pas le transport dans le profil et n'attirent
pas, sur une 2one, de sable qui autrement n'y serait pas passe.
L'angle d'incidence predominant des lames fixe la direction
du transport littoral net. Si elle est normale a la ligne de rivage, ou bien si
la ligne de rivage s'ajuste de façon a etre normale a l'incidence des
lames par accumulation sedimentaire contre un epis, le debit de transport
littoral est alors nul.
Figure V.57: Fonctionnement d'un champ d'épis (Annane et
al 2007).
32Predimensionnement de l'ouvrage
Les dimensions de ce type d'ouvrage varient avec les conditions
hydrodynamiques et sédimentaires locales ainsi que la
bathymétrie.
321Hauteur des epis
Coté terre, le niveau supérieur de l'épi
doit etre supérieur ou égal a celui de la berme
désirée, ce qui correspond habituellement au niveau maximum de
l'eau augmenté de la hauteur d'ascension normale de la houle. Ensuite
l'épi doit etre assez haut pour demeurer saillant au dessus de la plage
en cas d'ensablement important, sa hauteur doit aussi etre
suffisante pour arreter tout transport par
régime de suspension. Des épis courts et émergents
dépassant de 0,5 m a 1 m le niveau moyen de la mer en partie courante
devraient dorner satisfaction.
322La longueur
La longueur d'un épi devrait logiquement etre telle
que l'ouvrage bare la zone oa des transports importants de
matériaux se produisent, c'est-à-dire jusqu'à la ligne de
déferlement de la houle a basse mer (Chapon 1984).
33Stabilites des ouvrages de protection
· Conception du musoir
Le musoir est l'extrémité coté mer a
tracé circulaire d'une digue a talus connect& a la cote ou les deux
extrémités d'une digue foraine. Les musoirs sont fortement
exposés aux tempetes a cause, d'une part, des vagues
difractées et, d'autre part, des franchissements ; il
faut donc y preter une attention particuliere lors du choix de la taille des
blocs d'enrochement.
34Avantages
L'épi présente un seul avantage : en bloquant
le transit du sable, il engraisse la plage et met ainsi le trait de cote en
arrière qui est ainsi plus souvent
éloigné du déferlement des vagues.
35 Inconvénients
Les épis ont cependant des effets
induits : en bloquant les sables a l'amont de l'ouvrage ; ils provoquent
inévitablement une érosion a l'aval, d'autant que l'épi
provoque une diffraction de la houle et aggrave alors l'impact
des vagues en arrière. En plus Le coilt est tres élevé.
Impact sédimentaire possible sur les zones avoisinantes
et des impacts environnementaux négatifs (augmentation de la
turbidité).
· Dans notre port
La plage Méditerranée est sujette
d'un mouvement sédimentaire bien exprimé, elle est bordée
par un épi a l'Ouest, et par la jetée secondaire du port a
l'Est.
Les sédiments, issue de cette zone turbide, s'infiltrent
dans le port et causent un ensablement de la passe d'entrée, et des
zones d'appontement.
Mtn de bloquer ce flux, on propose de construire un Contre
épi de 40ml, positionné verticalement derriere la jetée
secondaire.
Figure V.58 : Plan de masse du port de p%che d'El Djamila (Abdi,
2003).
Cependant cet ouvrage a ete deja propose par le LEM dans le plan
de masse initiale du port, mais il n'a pas ete retenu par la DTP.
Les constituants de contre epis sont les memes que la jetee
secondaire et sont comme suites :
Un noyau en tout venant de Carriere (a 500Kg) arase a la cote a
+1,00m, avec une pente de 3/2 (3 de base pour 2 de hauteur).
Une sous couche a une epaisseur de (1-3t) reposant sur le noyau
de tout venant de Carriere. La sous couche a une epaisseur de 2,10m, avec une
pente de 3/2.
Une carapace en enrochements naturels (1-3t) d'epaisseur 2,80m
reposant sur la sous couche precedent avec une pente de 3/2 elle est arase a la
cote a +4,00m.
4Dragage a proximite de la passe d'entree :
La passe d'entree du port d'El Djamila et les zones
avoisinantes, subissent un leger ensablement, en effet cette
zone recoit les apports sedimentaires provenant de l'Oued Beni Messous, et de
la plage Mediteranee, elle est passee en moins de Sans d'une
profondeur moyenne de 5m a une profondeur de 3,5m.
On propose donc de mettre en oeuvre des campagnes de dragage
continu tous les 3ans dans cette zone.
Figure V.59 : Surface a draguer dans le port d'El Djamila
(Google Earth 2011)
Tableau n° 09 : Caracteristiques de l'operation de
dragage.
Profondeur moyenne actuelle
Profondeur a atteindre
3,5m
5m
Volume a draguer par 1m2
Surface total a draguer
1,5m3
14700mf
Volume total a draguer
22500m3
Le but de ce dragage est :
D'utiliser les sediments dragues afm de couvrir la plage
artificielle riveraine du port, par des sediments fins de bonne qualite (au
lieu des sediments grossiers noirâtres presents dans cette plage),
D'alimenter les plages de Club des Pins, qui
souffrent d'une erosion constante.
Figure V.60 : Utilisation des produits de dragage (Google Earth
2011).
Cependant malgre la bonne qualite microbiologique des eaux du
port, une etude d'impact doit être realisee au prealable, afin d'etudier
la concentration en metaux lourds et hydrocarbures, et de juger ainsi, la
qualite des sediments a draguer.
41 Avantages :
cete variante permet de realiser trois
objectifs en même temps :
· De bloquer les sediments qui accèdent au port
causant son ensablement.
· D'utiliser le produit de dragage dans l'alimentation
d'autres plages soufrant d'une erosion.
· Le sediment fin issu du dragage sera utilise pour
couvrir la plage artificielle, et remplacer l'ancienne couverture sedimentaire,
jugee non convenable pour les activites touristiques.
Cete variante est très peu couteuse, et
respecte l'equilibre environnemental.
Les operations de rechargement de la plage artificielle, et
des deux plages de Club des pins de devraient pas poser de problèmes,
car ces deux zones sont d'abord très proches du site d'extraction et
d'autre part accessibles pour les camions transportant le sable.
42 Inconvénients :
-Les opérations de dragages doivent etre continues (tous
les 3ans), et cela demande donc un suivi constant.
-Le dragage crée une zone turbide ce qui est nuisible a la
survie des organismes vivants dans la couche euphotique.
un efet nuisible sur les activités
humaines (baignade, loisirs...)
pollution sonore nuisible a la population vivant a
proximité du port, produite par les engins du chantier de dragage.
Mouvement, de Va et vient, pouvant causer des petits
embouteillages, et géner la circulation automobile.
43 Variante retenue :
Meme si les variantes 1 (le brise-lame) et 2 (le
contre-épi proposées par le LEM) paraissent
comme une solution contre l'ensablement du port, l'option du
dragage de la passe d'entrée reste la variante choisie, car parmi les
variantes proposées, c'est celle qui offre le plus
d'avantages et le moins d'inconvénients, et s'impose
comme étant le plus respectueuse de l'équilibre
environnemental, et la moins couteuse, et permet meme la protection de d'autres
zones contre l'érosion.
5Les besoins d'amenagement sur quaff:
Lors de nos fréquentes visites au port d'El Djamila, on
a remarqué un manque de plusieurs services et infrastructures, que nous
jugeons nécessaires pour le bon déroulement des activités
de peche et de plaisance :
On propose donc de mettre en oeuvre les structures suivantes :
une station d'avitaillement en hydrocarbure : en
efet l'absence de cette structure représente une sorte
d'handicap pour un port de peche.
Une petite fabrique de glace : afrn de ravitailler les
chalutiers, pour les besoins de conservation de poisson.
Une salle de congélation : pour les besoin de stockage.
Augmentation de la linaire accostable, en amenageant un quai
de 50ml dans la jetee principale, en vue elargir la capacite d'accueil du port
et recevoir les navires possedant un grand tirant d'eau.
Des perfectionnements au niveau de l'alimentation en eau et
electricite sont necessaires, afin de promouvoir les conditions de sejours des
navires dans le port.
Figure V.61: Amenagements proposes sur quai au niveau du port
d'El Djamila.
Conclusion
Le port d'El Djamila est un port qui subi regulierement des
contraintes climatiques telles que les houles et les tempetes, il est donc
necessaire d'evaluer le comportement de ces structures et leur comportement
face a ces conditions naturelles.
Notre travail a consiste a dresser un diagnostic sur le port d'El
Djamila en evaluant les parametres physiques, hydrosedimentaires et
microbiologiques dans un premier temps, et de proposer ensuite des solutions
afin de perfectionner le comportement de ses structures et optimiser
globalement les recettes economiques de ce port.
Cependant la diversite des facteurs et contraintes intervenants
dans un port, a rendu difficile la justification de tout les
phenomenes observes, tel le dragage aleatoire par exemple de certaines zones du
port.
Cette etude nous a permis de constater que le
port recoit un enorme flux sedimentaire, provenant de l'Oued Beni Messous et de
la plage Mediteranee, ce qui a cause un leger ensablement de
la passe d'entree du port et au niveau des appontements.
L'etude bathymetrique a revele plusieurs changements au niveau
des fonds du port et l'apparition de plusieurs formes particulaires, dont une
grande fosse a proximite de la zone mediane de la jetee principale.
L'etude sedimentaire demontre une nette dominance du sable
moyen dans le port, cette granulometrie est presente dans les rivages voisins,
ce qui demontre un transport permanent de ses stock sedimentaire par les
courant de derive littorale.
L'etude microbiologique denote une absence totale des germes
pathogenes. La classification AFNOR met les eaux du port dans une categorie de
bonne qualite bacteriologique.
Cependant les valeurs de salinite sont relativement faibles, ce
fait peut etre explique par la proximite de l'Oued Beni Messous, ainsi que les
apports des eaux de ruissellement qui se deversent dans le port.
Apres evaluation des donnees hydrosedimentaire,
on propose de mettre en oeuvre des compagnes de dragage dans la zone de la
passe d'entree, visant a eliminer les sediments qui transitent vers le port, le
produit du dragage sera utilise ensuite dans le rechargement des plages de Club
des Pins, et dans le recouvrement de la plage artificielle ;
L'etude socioeconomique a demontre un manque crucial en matiere
de structures d'appuie a la peche, on propose donc la construction :
D'une station d'avitaillement en hydrocarbure.
D'une petite fabrique de glace.
D'une salle de congelation.
L'augmentation du linaire accostable, en amenageant un quai de
50ml dans la jetee principale.
Les structures composant un port sont sujettes de plusieurs
anomalies et dysfonctionnements, notre travail est venu tirer un bilan global
du rendement des structures du port d'El Djamila et repondre a la question :
Est-ce que c'est possible pour un aménagiste, de parvenir
a optimiser les capacités d'accueil d'un port et élargir ses
ouvrages de protections, sans offenser l'équilibre
environnementale ?
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Singleton. P, Sainsbury. D ; 1984 --
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Annexe
Annexe
Photo 01 : Milieu Tergitol. Photo 02 : Milieu Chpman.
Photo 03 : Colonies jaune et rouges suspectes Photo 04 : Colonies
jaunes suspectes sur Chapman.
Sur Tergitol.
Annexe
Model reduit du port (realise par L.E.M) :
Cluelmes photos prises apre la tempete « Novembre 2010
» :
Photo 05 : Embarcations noyees.
Photo 06 : remonte des eaux.
Photo 13 : Appontement sature Photo14 : Ensablement pres des
appontements.
Photo 15 : cale de halage depourvue d'equipement. Photo 16 :
Diminution de la plage Mediterranee.
100,00
% de grain
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20,00
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10 1
0 des grains (pm)
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60,00
20,00
20,001000
100
101
0 des grains (pm)
Station : 02 Station : 03
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60,00
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20,001000
% de grain
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0 des grains (pm)
1
Station : 04 Station : 05
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60,00
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% de grain
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0 des grains (pm)
100,00
% des grains
60,00
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0 des grains (pm)
Station : 06 Station : 07
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80,00 40,00 0,00
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Station : 08
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40,00
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1
Station : 09 Station : 10
40,00
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0,00
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% des rains
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Station : 11 Station : 12
100,00
% des rains
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1
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60,00
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% des rains
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1
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% des rains
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0 des grains (pm)
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% des rains
60,00
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0 des grains (pm)
1
Station : 13 Station : 14
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