Analyse critique du comportement des agents publics de l'état de la commune de N'Djili en RDC( Télécharger le fichier original )par Guy Georges Muyika Matsimu Université de Kinshasa RDC - Graduat en sciences sociales, politiques et administratives 2010 |
CHAPITRE II :LA PRESENTATION DE LA COMMUNE DE N'DJILIDans ce chapitre, il est question de la description de l'aperçu historique, de la situation géographique, des structures et leur fonctionnement20(*). SECTION 1. L'APERCU HISTORIQUE, LA SITUATION GEOGRAPHIQUE ET LES COMPETENCES§1. L'aperçu historiqueLa commune urbano-semi rurale de N'djili qui couvre une superficie de 11.400 Km² est l'une des entités administratives décentralisées la plus peuplée de la capitale. Avant sa reconnaissance en zone annexe par décret royal du 26 mais 1957, elle dépendait du territoire de KASANGULU. A sa création, elle avait la capacité de sept quartiers par rapport à nos jours ou elle en compte treize. De ses premiers occupants, nous reconnaîtrons la présence de HUMBU et TEKE originaires du village KIMBANGU actuellement PETRO-CONGO dont le chef coutumier répondait au nom de NGANGWELE. Les contraintes de la croissance démographique de la ville de KINSHASA, alors Léopoldville, a provoqué une expansion dans le cadre économique industriel d'où, le gouvernement colonial belge a avait jugé opportun, la création des lotissements pour des nouvelles cités telles que, KASA VUBU alors DENDALE, NGIRI-NGIRI et KALAMU dans le seul but de résoudre le phénomène de surpeuplement des anciennes cités BARUMBU, KINSHASA, KINTAMBO, LINGWALA (Saint Jean). L'accroissement démographique de la ville de Kinshasa devenu plus spectaculaire, le problème de surpeuplement semblait être toujours sans solution bien que la création de lotissement de nouvelles cités vit le jour. En responsable, le gouvernement avant l'indépendance belge prit l'initiative vers les années 52-53 de créer une autre cité indigène qui porta le nom de centre extra coutumiers de N'djili en sigle C.E.C, nom hérité de la rivière N'djili qui longe cette même cité dont le plan initial d'aménagement avait prévu 6.000 parcelles. Toutefois, les privilégies étaient les personnes ayant l'autorisation de résidence dans la ville et en plus, il fallait être marié et père de plus au moins trois enfants et d'une notoriété irréprochable. D'où, est né le nom de MBOKA YA TATA NA BANA (cité dortoir des pères de familles), qui a entraîné l'exode des personnes venues des anciennes citées où les problèmes de location de maisons devenaient de plus en plus difficiles. §2. La situation géographiqueLa commune de N'djili est reliée au centre par une autoroute la plus importante qui n'est que le boulevard LUMUMBA, long de 13 Kilomètres. Les bornes limitrophes de la commune de N'djili ont été reconnues et fixées par le ministre des affaires intérieures et coutumières conformément à l'arrêté n°69/0042 du 23 janvier 1969. La commune est circonscrite de la manière suivante : - Au nord : elle est limitée par le boulevard Lumumba qui la sépare de la commune de Masina ; - A l'est : elle est limitée par la rivière Nsanga qui la sépare de la commune de Kimbanseke ; - Au sud : elle est limitée par l'avenue Président Mobutu et de la trajectoire de la rue Kumbi jusqu'à la rivière N'djili ; - A l'ouest : elle est limitée par la rivière N'djili jusqu'à l'intersection avec l'axe du boulevard LUMUMBA qui la sépare des commune de Kisenso et Matete. Quant à sa superficie, la commune de N'djili couvre un espace de 11.400 Km², et est fractionnée en 13 quartiers dont 6 répondent aux normes urbanistiques tandis que les 6 autres demeurent squattings. * 20 Ces informations ont été puisées dans les archives du secrétariat de la commune de N'djili. |
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