REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
ECOLE SUPERIEURE DE COMMERCE
TITRE :
ESSAI D'ELABORATION D'UN RAPPORT DE DEVELOPPEMENT
DURABLE SELON
LE STANDARD GLOBAL REPORTING INITIATIVE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES EN VUE DE L'OBTENTION D'UNE LICENCE
EN SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES
Présenté par :
KERMICHE HAMZA RABAH : (Spécialité Finance)
BECETTI MOHAMED AMINE : (Spécialité
Finance)
Période et lieu de stage : Du 14
Mars jusqu'au 14Avril 2010 à CHERAGA - ALGER
Organisme d'accueil : Société
nationale de commercialisation et de distribution des produits
pétroliers NAFTAL - Direction générale
Encadré par :
Mr. TOUATI TLIBA MOHAMED
Promotion Juin 2010
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
ECOLE SUPERIEURE DE COMMERCE
TITRE :
ESSAI D'ELABORATION D'UN RAPPORT DE DEVELOPPEMENT
DURABLE SELON
LE STANDARD GLOBAL REPORTING INITIATIVE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES EN VUE DE L'OBTENTION D'UNE LICENCE
EN SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES
Présenté par :
KERMICHE HAMZA RABAH : (Spécialité Finance)
BECETTI MOHAMED AMINE : (Spécialité
Finance)
Période et lieu de stage : Du 14
Mars jusqu'au 14Avril 2010 à CHERAGA - ALGER
Organisme d'accueil : Société
nationale de commercialisation et de distribution des produits
pétroliers NAFTAL - Direction générale
Encadré par :
Mr. TOUATI TLIBA MOHAMED
Promotion Juin 2010
Remerciements
Nous remercions Dieu qui nous a offert la vie, et
seul capable de nous offrir la joie, le bonheur, la prospérité et
la santé.
Nous tenons également à exprimer notre
reconnaissance à Mr Touati Tliba Mohamed notre encadreur, pour ses
précieux conseils et orientations apportés pendant
l'élaboration de ce travail, à Mme CHIKIRINE qui a bien voulu
accepter de nous guider tout au long de ce travail ainsi que tout les
responsables des départements DAM, DEF, HSEQ et DRH de NAFTAL et
particulièrement Mr MEBARKI et Mr BAALA.
Enfin, Nos remerciements les plus sincères à
toutes les personnes qui auront contribué de près ou de loin
à l'élaboration de ce mémoire
Sommaire
Remerciement
Dédicace
Introduction
générale.....................................................................A
Chapitre 1 : lien entre l'économie et
l'environnement naturel
Introduction.................................................................................1
Section 1 : La croissance
économique..................................................1
1.1. Définition et mesure de la croissance
économique...........................2
1.2. Les facteurs de la croissance
économique....................................2
1.3. Les effets attendus de la croissance
...........................................3
1.4. Les limites de la croissance
économique......................................3
Section 2 : La crise
écologique..........................................................5
2.1. Origine et définition de la crise
écologique...................................5
2.2. Les principaux aspects de la crise
écologique................................6
2.3. Le mouvement international de protection de
l'environnement............8
2.4. Emergence du concept de l'économie de
l'environnement................10
Section 3 : Le développement
durable.................................................11
3.1 Origine du
concept..............................................................11
3.2 Définition du développement
durable.........................................12
3.3 Les caractéristiques du développement
durable.............................13
3.4 Les principes du
DD.............................................................14
3.5 Les objectifs du
DD..............................................................15
3.6 Les indicateurs du développement
durable...................................15
3.7 Les acteurs du
DD...............................................................15
3.8 Les critiques du développement
durable......................................17
Conclusion.................................................................................18
Chapitre 2 : la contribution de l'entreprise au
développement durable
Introduction...............................................................................19
Section 1 : La responsabilité
sociétale de l'entreprise (RSE).....................20
1.1 Définition de la
RSE...........................................................20
1.2 L'évolution du concept de la
RSE...........................................20
1.3 Les dimensions de la
RSE....................................................21
1.4 Les outils en faveur de la
RSE...............................................22
1.5 Les avantages de pratique de la
RSE........................................23
1.6 Les leviers de la RSE en
Algérie.............................................24
1.7 La mise en oeuvre de la
RSE.................................................26
Section 2 : Le reporting
RSE...........................................................27
2.1 Perspective
historique.........................................................27
2.2 Objet du rapport
RSE.........................................................27
2.3 L'importance du reporting
RSE.............................................28
2.4 La standardisation internationale du reporting
RSE......................29
2.5 Présentation du Global Reporting Initiative
(GRI)........................29
Section 3: Les lignes directrices du reporting
RSE/DD selon le standard GRI..30
3.1 Les principes et
recommandations..........................................30
3.2 Stratégie et
analyse............................................................32
3.3 Profil de
l'organisation........................................................33
3.4 Paramètres du
rapport.........................................................33
3.5 Gouvernance, engagement et
dialogue......................................34
3.6 Système de
management......................................................35
3.7 Indicateurs de
performance...................................................35
Conclusion.................................................................................38
Chapitre 3: Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL
Introduction...............................................................................39
Section 1 : Présentation de NAFTAL
................................................40
1.1 Historique et
statut.............................................................40
1.2 Les missions de
NAFTAL ...................................................40
1.3 Les objectifs de
NAFTAL ...................................................41
1.4 La structure organisationnelle de
NAFTAL ...............................41
1.5 Les produits offerts par
NAFTAL...........................................42
1.6 Patrimoine de
l'entreprise....................................................44
Section 2 : Elaboration du rapport RSE/DD
pour NAFTAL.......................46
2.1 La stratégie de DD adoptée par
NAFTAL.................................46
2.2 Les paramètres du rapport
...................................................48
2.3 La structure de gouvernance au sein de
NAFTAL........................49
2.4 Les actions menées en matière de
développement durable...............51
2.5 Les indicateurs de
performance..............................................54
Section 3 : Evaluation des résultats
obtenus..........................................74
3.1 Les points
positifs..............................................................74
3.2 Les points
négatifs.............................................................76
3.3 Recommandations
............................................................77
Conclusion.................................................................................78
Conclusion
générale.....................................................................79
Bibliographie
Annexes
Résumé
LISTE DE TABLEAUX
N 0 =Tableau
|
Titre
|
Page
|
Tableau (1)
|
NAFTAL en quelques chiffres
|
41
|
Tableau (2)
|
Liste des produits offerts par NAFTAL
|
43-44
|
Tableau 3
|
Le partage de valeur et le dialogue avec les parties prenantes
en 2008
|
50
|
Tableau (4)
|
Les Réalisations de NAFTAL 2008 en matière de
DD
|
53-54
|
Tableau (5)
|
Présentation des indicateurs économiques
utilisés
|
54-55
|
Tableau (6)
|
EC1/ Valeur économique directe créée et
distribuée - Tableau de la VEC&D -
|
55-56
|
Tableau (7)
|
EC4/ Subventions et aides publiques significatives
reçues
|
57
|
Tableau (8)
|
EC6/ Politique, pratiques et part des dépenses
réalisées avec les fournisseurs locaux (transporteurs
privés) sur les principaux sites opérationnels
|
58
|
Tableau (9)
|
EC8/ Développement et impact des investissements en
matière d'infrastructures et des services, principalement publics,
réalisés via une prestation commerciale, en nature ou à
titre gratuit
|
58
|
Tableau (10)
|
SP2/ La rentabilité
|
59
|
Tableau (11)
|
SP1/ Excédent brut d'exploitation - EBE -
|
59
|
Tableau (12)
|
Présentation des indicateurs environnementaux
utilisés
|
60
|
Tableau (13)
|
EN3/ Consommation d'énergie directe répartie par
source d'énergie primaire
|
61
|
Tableau (14)
|
Bilan énergétique en Giga joules GJ
|
61-62
|
Tableau (15)
|
EN4/ Consommation d'énergie indirecte répartie
par source d'énergie primaire (consommation d'électricité
domestique)
|
62-63
|
Tableau (16)
|
EN16/ Emissions totales, directes ou indirectes, de gaz
à effet de serre, en poids (teq CO2)
|
63
|
Tableau (17)
|
SP1/ Récupération des huiles usagés
|
64
|
Tableau (18)
|
SP2/ Consommation d'eau
|
64
|
Tableau (19)
|
SP3/ Emissions polluantes des carburants commercialisés
(cycle NEDC)
|
65
|
Tableau (20)
|
Présentation des indicateurs sociaux utilisés
|
66-67
|
Tableau (21)
|
LA1/ Effectif total par type d'emploi et contrat de travail
|
67
|
Tableau (22)
|
SP1/ Turnover du personnel en nombre de salariés et en
pourcentage
|
68
|
Tableau (23)
|
LA7/ Taux d'accidents du travail, de maladies professionnelles,
'absentéisme, nombre de journées de travail perdues et nombre
total d'accidents du travail mortels
|
69
|
Tableau (24)
|
LA10/ Nombre moyen de jours de formation par an, par
salarié et par catégorie professionnelle
|
70
|
Tableau (25)
|
LA13/ Composition des organes de gouvernance et
répartition des employés par sexe, tranche d'âge,
appartenance à une minorité et autres indicateurs de
diversité
|
71
|
Tableau (26)
|
LA3/ Prestations versées aux salariés à
temps plein
|
72
|
LISTE DE FIGURES
N ° = figure
|
Titre
|
Page
|
Figure (1)
|
Variations de la température et du niveau de la mer
à l'échelle du globe et de la couverture neigeuse dans
l'hémisphère Nord
|
6
|
Figure (2)
|
Émissions mondiales de gaz à effet de serre
anthropiques
|
7
|
Figure (3)
|
Les dimensions du développement durable
|
14
|
Figure (4)
|
Organigramme de NAFTAL (2004)
|
42
|
Introduction générale
A
Depuis son existence, l'homme a toujours cherché
à satisfaire ses besoins et à améliorer son niveau de vie
en créant de la richesse. Cette dernière n'est que le
résultat des efforts fournis par les différents acteurs
concernés en utilisant les ressources disponibles.
Cependant, l'augmentation importante de la population
mondiale a incité les pays à améliorer le système
de production et le rendre plus performant afin d'assurer une croissance
économique qui peut répondre à cette explosion
démographique. C'est ainsi que l'encouragement de la croissance
économique a pris place au centre d'intérêts des
différents états.
Les modèles de croissance économique qui ont
été mis en place se sont focalisés dans un premier temps
sur le facteur d'accumulation du capital et de financement de la production.
Puis, ils se sont concentrés sur le progrès technique comme
étant une variable indispensable à la croissance
économique.
En contre partie, il existe un constat
indéniable : l'activité économique a un impact
néfaste sur l'environnement naturel tel que la destruction de la couche
d'ozone, le réchauffement climatique, l'atteinte a la
biodiversité et l'épuisement des ressources. Cet effet
négatif a entrainé la planète dans une crise
écologique qui menace l'existence de plusieurs espèces. Ceci a
poussée les économies mondiales à revoir les
systèmes économiques en vigueur pour conserver les progrès
tout en préservant l'environnement.
Au coeur de cette inquiétude et de cette
morosité, le développement durable est apparu comme un espoir
visant à trouver une solution a la fois économiquement et
écologiquement viable, il propose un modèle économique qui
assure l'équilibre entre la croissance économique, la
dégradation environnementale et le progrès social. Le
développement durable fait partie des responsabilités de la
société civile représentée par les ONG, des
états représentés par les ministères
appropriés et surtout des entreprises qui constituent la pièce
maitresse capable de résoudre les problèmes de la planète
et de la société.
L'application du concept de développement durable au
sein de l'entreprise se traduit par l'émergence du concept de la
responsabilité sociétale de l'entreprise
-RSE- . Les entreprises intègrent ainsi les
préoccupations sociales, environnementales, voir la bonne gouvernance
dans leurs activités et dans leur interaction avec leurs
parties
prenantes par le biais d'une politique de développement durable
bien définis. Le but est d'assurer une évolution à long
Introduction générale
B
terme tout en améliorant les relations avec les
différentes parties prenantes.
En Algérie, le gouvernement a jugé
nécessaire la mise en place d'une politique de protection de
l'environnement qui a pour mission la diminution de la pollution à
travers la promotion des énergies propres et renouvelables. Cette
mission a été attribuée au ministère de
l'aménagement et la protection de l'environnement avec la collaboration
des principaux acteurs du secteur énergétique (SONATRACH -
SONELGAZ - NAFTAL - APRUE - UNIPREST). Ce secteur, qui représente l'axe
moteur de l'économie nationale, est fortement impliqué aux
problèmes de pollution.
De par sa position d'opérateur historique dominant et
de par sa respectable expérience et expertise acquise au niveau du
marché de distribution et commercialisation des produits
pétroliers, NAFTAL s'est trouvé face à l'obligation de
revoir ses méthodes et pratiques dangereuses et prendre plus de
précaution. Le but est d'intégrer le mouvement mondiale
mené par l'ONU, ses organisations, les entreprises, les ONG ainsi que
les différentes parties prenantes pour la promotion du comportement
responsable et citoyen
Cependant, la mise en place d'une démarche de
développement durable au sein de l'entreprise nécessite un
control permanant et objectif afin de mesurer, analyser et communiquer la
performance économique, environnementale et sociale
réalisées par l'entreprise. Cette pratique est un
élément clé dans la quête de la transparence et la
crédibilité. A ce propos, la problématique qui peut
être soulevée est la suivante :
Quelle est la contribution de l'entreprise NAFTAL au
développement durable ?
Pour traiter cette problématique, nous allons essayer
de répondre aux questions suivantes :
- Quels sont les impacts dévastateurs de
l'activité économique sur l'environnement ?
- Comment peut on adopté les principes de
développement durable au sein de l'entreprise ?
- Quelles sont les mesures prises par NAFTAL pour la promotion
de la pratique « citoyenne et responsable » ?
- Quels sont les résultats enregistrés par
NAFTAL en matière de développement durable ?
Introduction générale
C
Nos principales hypothèses sont :
- L'adoption des principes de développement durable au
sein de l'entreprise se fait par le biais d'un engagement sérieux des
dirigeants dans une démarche RSE basée sur une politique, des
actions sur terrain et un control permanant de l'impact des activités de
l'entreprise sur l'environnement et la société.
- Une entreprise fortement impliquée dans des
activités polluantes mène un ensemble d'actions visant à
réduire les impacts négatives de ces activités afin de
préserver l'environnement et améliorer les conditions
sociales.
Le développement durable se situe aujourd'hui au coeur
des préoccupations mondiales. Que se soit gouvernements, organisations
mondiales, entreprises ou citoyens, chacun est concerné par l'avenir de
la planète. Cette étude tentera de faire le point sur la
contribution de l'entreprise (NAFTAL) au développement durable afin de
déterminer son impact sur l'économie nationale, l'environnement
et la société en général.
L'objectif de l'étude est d'établir un rapport
RSE (DD), selon le standard Global Reporting Initiative, pour l'entreprise de
commercialisation et de distribution des produits pétroliers NAFTAL afin
de mesurer, analyser et suivre l'évolution de sa performance
économique, environnementale et sociale durant la période
2006/2008.
La méthodologie employée dans cette étude
est inspirée des lignes directrices proposées par le Global
Reporting Initiative dans le cadre du reporting développement durable.
Ce standard, considéré comme la référence en
matière de reporting, est basé sur l'analyse descriptive de la
stratégie de développement durable adoptée par
l'entreprise ainsi que sur l'analyse de sa prestation sociétale par le
biais des indicateurs de performance appropriés.
Cependant, cette étude présente quelques
limites :
- Elle n'a pas touché certains volets tels que :
le traitement de déchets, les impacts sur la biodiversité, les
droits de l'homme ainsi que d'autres volets.
- Le recours, parfois, à l'estimation à l'aide
des standards et normes, ce qui implique que quelques résultats sont
approximatifs.
- Le niveau d'application du standard GRI est le niveau C qui
ne prend pas en considération quelques éléments pertinents
tel que la validation par les tiers.
Introduction générale
D
Il y a plusieurs raisons qui nous ont poussés à
choisir ce thème :
- Le développement durable est un sujet
d'actualité
- Etablir l'un des premiers rapports de développement
durable en Algérie.
- Connaitre la position des entreprises algériennes
vis-à-vis du DD
- Le thème est peu abordé en Algérie.
- NAFTAL opère dans un secteur fortement
impliqué dans les problèmes d'environnement.
- Sensibiliser les différents acteurs aux dangers que
court notre planète.
- Mobiliser les moyens et les efforts afin de promouvoir un
développement plus équilibré.
Toutefois, nous avons rencontré quelques
problèmes tels que :
- Le manque d'expérience et de formation en
matière de développement durable.
- Le manque de données et de statistiques.
Notre travail s'articule autour de trois chapitres contenant
neuf sections.
Le premier chapitre, intitulé « Le lien
entre l'économie et l'environnement naturel », fait le point
sur est la croissance économique et son effet néfaste sur
l'équilibre écologique, ce qui nous mène à parler
de « crise écologique ». Une crise qui a
poussée le monde économique entier à changer de
philosophie pour adopter un nouveau régime de croissance appelé
« développement durable » basé sur la
prospérité économique, l'équilibre
écologique et le progrès social.
Dans le deuxième chapitre, intitulé
« La contribution de l'entreprise au développement
durable », nous présentons d'abord la démarche de
développement durable au sein de l'entreprise appelée aussi
« responsabilité sociétale de l'entreprise ».
Ensuite nous expliquons le processus du Reporting RSE, recommandé par le
Global Reporting Initiative, qui a pour but la mesure, l'analyse et la
communication de la prestation économique, écologique et sociale
de l'entreprise.
Enfin, le troisième chapitre,
intitulé « Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL», est consacré à l'élaboration d'un rapport
RSE/DD pour l'entreprise de commercialisation et de distribution des produits
pétroliers NAFTAL, présentant sa performance et sa contribution
au développement durable durant l'exercice 2008. Pour cela, on va
utiliser le standard du Global Reporting Initiative comme cadre de
référence.
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement
1
Introduction
Après la fin de la 2eme guerre mondiale,
l'économie a connu une expansion sans précédent dans le
but de reconstruire un monde quasiment détruit par la guerre. La
croissance économique atteint des niveaux record grâce au
progrès technique et industriel, la production des biens et des services
augmente afin de faire face à l'explosion démographique et le
modèle capitaliste basé sur l'autorégulation des
marchés s'impose comme un moteur principal de l'économie
mondiale.
Cependant, l'accroissement des activités
économiques, l'usage abusif des ressources naturelles, l'augmentation
des rejets des gaz toxiques et des gaz à effet de serre et
l'évolution de production de déchets ont provoqué des
dommages écologiques considérables au point de mettre la survie
des différentes espèces en danger.
Ce chapitre discute d'abord le lien entre l'économie et
l'environnement à travers l'étude d'impact de la croissance
économique sur l'équilibre écologique et évoque
ensuite le développement durable en tan que modèle de protection
de l'environnement et d'amélioration des conditions sociales.
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et l'environnement
2
Section 1 : La croissance économique
1-1 Définition et mesure de la croissance
économique
François Perroux, définit la croissance comme
étant l' « accroissement durable de la dimension d'une
unité économique. Simple ou complexe, Réalisé dans
des changements de structures et éventuellement de système, et
accompagné de progrès économique variable.» (1(*))
D'après Jean Marc Huart la croissance
économique est « un processus quantitatif qui se traduit par
l'augmentation, au cours d'une longue période, d'un indicateur
représentatif de la production de richesse d'un pays, le plus souvent le
produit intérieur brut en volume (PIB), voire le produit national brut
(PNB).» (2(*))
De manière très simple, on peut dire que la
croissance économique est l'accroissement des quantités de biens
et services produits dans un pays sur une période donnée.
La mesure de la croissance économique consiste
généralement à calculer le taux de croissance du Produit
Intérieur Brut (PIB) (3) réel (en volume) d'une
année par rapport à une autre.
1-2 Les facteurs de la croissance économique
Les économistes distinguent plusieurs facteurs
déterminants à la croissance économique :
- L'accumulation du capital : le capital
est le déterminant essentiel de la fonction de la production, il
s'élève grâce aux investissements (biens
d'équipement, biens de production durable) ce qui conduit à une
augmentation de l'intensité capitalistique (4).
- L'amélioration de la qualité de la
main d'oeuvre : les dépenses consacrées à
l'éducation et la formation de la main d'oeuvre ont des effets durables
sur la croissance économique. En effet la main d'oeuvre
qualifiée assure l'efficacité d'usage des ressources et facilite
l'adoption de nouvelles technologies(5).
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement 3
- L'innovation : elle propose de
meilleures pratiques de gestion, de nouveaux modes d'organisation et une
production plus efficace des biens et services, répondant à
l'évolution des besoins du consommateur et de la société
(3(*)).
- Le progrès technique : il est
le fruit de l'évolution des connaissances et du savoir faire technique,
son rôle primordiale dans la croissance consiste à accroitre la
productivité des facteurs de production (capital-travail)
(2).
- L'exploitation des ressources
naturelles : la matière première est un
élément clé du processus de production, par
conséquent la richesse d'un pays (énergie -sol - eau - climat..)
constitue un atout majeur en vue d'améliorer sa croissance si cette
dernière est bien exploitée.
- Le rôle de l'état :
l'état par son action contribue à la croissance économique
en mettant en place des infrastructures, des mesures visant à
internaliser les externalités (3) ainsi qu'en promouvant la
concurrence et en luttant contre les monopoles et la bureaucratie inefficace.
1-3 Les objectifs de la croissance
La croissance économique vise à atteindre
plusieurs objectifs que ce soit sur le plan économique ou social et ceci
en contribuant à :
- L'amélioration du niveau de vie du citoyen.
- La diminution du taux de chômage à travers la
création de nouveaux emplois.
- L'augmentation de la production afin de pouvoir faire face
à la croissance démographique.
- La réduction des inégalités de
revenu des individus.
- La diminution de la pauvreté.
- L'augmentation des recettes gouvernementales.
- L'amélioration de la qualité des biens et des
services proposés.
1-4 Les Limites de la croissance économique
Les politiques de développement économique n'ont
pas permis d'éradiquer la misère, elles ont en revanche conduit
à une dégradation considérable de la planète par
le biais de la pollution et de la surexploitation des ressources.
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement 4
Le grand public en a pris conscience dés le
début des années 70. Jusqu'alors, seules les villes et les
régions industrielles des pays riches étaient
considérées comme polluées, mais quelques
événements ont révélé que le problème
était bien plus étendu et intense qu'escompté. Il est
apparu qu'il n'existait plus de sanctuaire à l'abri des pollutions et
des risques sanitaires associés et qu'une pénurie de certaines
ressources se produirait un jour.
La situation devient de plus en plus inquiétante :
sur le plan environnemental, la croissance actuelle épuise les
ressources non-renouvelables en matières premières et en
énergie et rejette, en quantités grandissantes, des
déchets difficiles à traiter, ce qui engendre de sérieuses
perturbations dans les équilibres écologiques. Tan dis que sur le
plan social, la modèle économique actuel n'a pas pu
réduire les inégalités, la pauvreté, le
chômage ainsi que d'autres problèmes sociaux pertinents qui
préoccupent aujourd'hui le monde entier.
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et l'environnement
5
Section 2 : La crise écologique
2-1Origine et définition de la crise
écologique (4(*))
L'économie mondiale connait après la
2eme guerre mondiale une croissance record, la production des biens
et de services était la principale préoccupation des
gouvernements. Jusqu'aux années 60, les questions d'environnement
étaient reléguées au second plan. C'est le début
des années 70 qui a vu l'opinion publique prendre conscience de ces
problèmes avec la médiatisation des grandes catastrophes
écologiques occasionnées par des activités
économiques (effets de pollution au mercure apparue dans les
années 50 a Minimata qui ont été médiatisés
beaucoup plus tard,
Seveso
1976,
Bhopal
1984,
Tchernobyl
1986,
Exxon
Valdez
1989 ...). Le monde
assiste alors à l'apparition de nouveaux phénomènes
écologiques qui représentent une menace très
sérieuse pour l'équilibre naturel tel que : le
réchauffement climatique, le trou de la couche d'ozone ou encore les
pluies acides.
Aujourd'hui, le constat est sous nos yeux ; la poursuite
de la croissance économique traditionnelle a entrainé la
planète dans une crise écologique d'une nouveauté sans
précédent dans l'histoire de l'humanité. Elle est
certainement un des défis les plus sérieux de l'histoire, en tout
cas le plus déterminant, puisqu'il en va de la survie même de
notre espèce.
Louis Vaillancourt définit la crise écologique
comme étant un « ensemble des phénomènes
inter reliés, biophysique et sociaux, d'origine humaine, qui indiquent
une rupture très grave d'équilibre entre les humains et
l'ensemble de leur milieu de vie et qui placent l'être humain devant une
décision quant à sa manière d'être au
monde. » (5(*))
Dans un entretien avec l'Observatoire des
Inégalités, Hervé Kempf considère que La crise
écologique est « l'expression d'un système
économique qui promeut le gaspillage et vise à maintenir les
privilèges et les intérêts de l'oligarchie aujourd'hui
dominante. Celle-ci est à la fois plus riche que jamais dans l'histoire
récente, et irresponsable : elle surconsomme et ne se
préoccupe pas vraiment de la situation, dont elle minore la
gravité. » (3)
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et l'environnement
6
2-2 Les principaux aspects de la crise
écologique
Les inévitables déséquilibres entre
l'humain et la nature, auparavant locaux et
bénins, se produisent maintenant à un rythme si
élevé, avec une telle intensité et une telle amplitude,
qu'ils deviennent de plus en plus destructeurs et menaçants.
Parmi les aspects les plus dangereux de la crise
écologique, on cite :
Le réchauffement climatique :
causé par la forte augmentation des gaz à effet de serre
(CO2 - CH4 - N2O - O3) dans
l'atmosphère, Le réchauffement du système climatique est
sans équivoque. On note déjà, à l'échelle du
globe, une hausse des températures moyennes de l'atmosphère et de
l'océan, une fonte massive de la neige et de la glace et une
élévation du niveau moyen de la mer (figure 1). La tendance
linéaire au réchauffement entre 1906-2005 atteint 0,74
[0,56-0,92] °C (figure 1), il menace de l'extinction des espèces
animales et humaines, la propagation des maladies,...
Figure (1) : Variations de la
température et du niveau de la mer à l'échelle du globe et
de la couverture neigeuse dans l'hémisphère Nord
Cette figure
représente
les variations
observées :
a) de la température moyenne
à la
surface du globe
b) du niveau moyen de la mer
à
l'échelle du globe,
selon les
données recueillies
par les
marégraphes (en bleu)
et les
satellites (en rouge)
c) de la couverture neigeuse
dans
l'hémisphère
Nord
en mars, avril.
Source : Rapport du Groupe d'experts
intergouvernemental sur l'évolution du climat, bilan 2007 des
changements climatiques, Rapport de synthèse, P31
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement 7
Les courbes lissées représentent les moyennes
décennales et les cercles correspondent aux valeurs annuelles. Les zones
ombrées représentent les intervalles d'incertitude qui ont
été estimés à partir d'une analyse poussée
des incertitudes connues (a et b) et à partir des séries
chronologiques (c)..
Les problèmes de biodiversité :
on entend dire par cela la disparition ou la raréfaction de
nombreuses espèces. Aujourd'hui les espèces domestiques et
cultivées disparaissent de la surface de la terre à un taux mille
fois plus élevé que le taux moyen depuis 65 millions
d'années (entre 20000 et 100000 espèces disparaissent chaque
année) (6(*))
La pollution : l'accroissement de la
production de déchets dont en particulier les gaz toxiques et les gaz
à effet de serre ces dernières années représente
une menace très dangereuse : Entre 1970 et 2004, les rejets annuels
de Dioxyde de Carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre
anthropique, sont passés de 21 à 38 gigatonnes (Gt), soit une
progression d'environ 80 %, et représentaient 77 % des émissions
totales de GES anthropiques en 2004(2) (figure 2)
Figure 2 :
Émissions mondiales de gaz à effet de serre
anthropiques
Source : Rapport du Groupe d'experts
intergouvernemental sur l'évolution du climat, bilan 2007 des
changements climatiques, Rapport de synthèse, P36
Cette figure représente :
a) Émissions annuelles de GES anthropiques dans le monde,
1970-2004
b) Parts respectives des différents GES anthropiques dans
les émissions totales de 2004, en équivalent-CO2.
c) Contribution des différents secteurs aux
émissions totales de GES anthropiques en 2004, en équivalent-CO2.
(La foresterie inclut le déboisement).
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement
8
Le trou de la couche d'ozone : l'usage des
chlorofluorocarbones (CFC) et d'autres gaz halogènes dans la production
des sprays aérosol, mousses plastiques et réfrigérateurs a
provoqué l'apparition d'un trou au niveau de la couche d'ozone,
permettant ainsi l'accès aux rayons ultraviolets.
Les pluies acides : ce
phénomène est causé principalement par l'émission
du souffre. Il a des répercutions dangereuses sur l'activité
agricole.
2-3 Le mouvement international de protection de
l'environnement
Après avoir constaté que les conséquences
de la crise du système écologique prennent de plus en plus
d'ampleur, les différents acteurs concernés sur la scène
internationale ont pris de sérieuses mesures (7(*)):
1972 : - Mise en
oeuvre du programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)
- Création de nombreux organismes nationaux de
protection de l'environnement.
1980 : - Rapport de l'Union
International de la Conservation de la Nature (UICN)
- Apparition pour la 1ere fois du terme
« Sustainable developement » traduit par
« Développement durable » ou
« développement soutenable »
1983 : L'assemblé générale des
Nations Unies a demandé à la Commission Mondiale sur
l'Environnement et le Développement de:
- Proposer des stratégies à long terme en
matière d'environnement pour assurer un développement durable
avant l'an 2000 et au-delà.
- Recommander des méthodes pour faire en sorte que
l'intérêt porté à l'environnement se traduise par
une coopération plus étroite entre les différents pays.
- Envisager des moyens permettant à la
communauté internationale de faire plus efficacement face aux
problèmes de l'environnement.
Rapport de Brundtland 1987: Le rapport
Brundtland pose les bases du développement durable. Il
préconise les politiques à mettre en oeuvre et les
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement
9
comportements à adopter pour aboutir à un
développement soutenable. La commission étant persuadée
que l'humanité peut créer un avenir plus prospère, plus
juste, plus sur, estime que la croissance est absolument indispensable pour
soulager la misère qui s'intensifie dans une bonne partie du monde en
développement à condition de prendre des mesures politiques
immédiates pour commencer à gérer les ressources de
l'environnement de manière à assurer un progrès durable et
à garantir la survie de l'humanité.
Le 1er sommet de la Terre a Rio 1992 : Ce
sommet a donné naissance à l'Agenda 21.Globalement, les
résultats étaient très encourageants, les pays
participants se sont mis d'accord sur plusieurs conventions :
- La convention Climat : son objectif principal est de mettre
le climat hors de danger.
- La convention Biodiversité : son objectif est
d'assurer la conservation des espèces.
- La déclaration Forêts : elle inclut la
reconnaissance du rôle vital des forêts
Protocole de Kyoto 1997 (8(*)): il s'est
focalisé sur la lutte contre les changements climatiques. Selon cet
accord, les pays industrialisés (sauf Russie et USA) s'engagent
à réduire d'ici 2012 les émissions de gaz à effet
de serre d'au moins 5% des émissions de 1990, des engagements qui n'ont
pas été respecté jusqu'en 2005.
2éme sommet, Johannesburg
2002 : les grandes entreprises et les ONG étaient pour la
première fois représentées. A l'issue de ce sommet, un
bilan de 10 ans d'actions a été dressé : échec
inquiétant des mesures prises jusqu'à lors.
Le rapport de Stern 2006 : le rapport de
l'économiste Nicholas Stern, ancien vice-président de la Banque
Mondiale, pour le gouvernement du
Royaume-Uni, chiffre
l'impact économique du réchauffement climatique. Selon le
rapport, un investissement de 1% du PIB mondial par an dans la réduction
des émissions de gaz à effet de serre permettrait d'éviter
une perte économique comprise entre 5% et 20% du PIB mondial chaque
année.
2005 : Entrée en vigueur
du protocole de Kyôto sur la réduction des
émissions de gaz à effet de serre dans l'Union
européenne.
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement
10
L'accord de Montréal 2007 : cet
accord a amené 200 pays à convenir de renforcer la protection de
la couche d'ozone contre les gaz CFC en étendant et en
accélérant les limitations imposées aux émissions
de HCFC (hydro Chlorofluorocarbures). Ce dernier accord intervient au moment
où les opinions publiques ont été fortement
sensibilisées aux dangers du réchauffement climatique par le film
d'Al Gore (9(*)) et par le
rapport de Nicholas Stern (2006).
Sommet climatique de Copenhague 2009 :
La conférence climat de Copenhague a frôlé la
catastrophe avant d'accoucher d'un accord aux ambitions limitées pour
lutter contre le réchauffement, loin de combler les attentes
exprimées par la mobilisation sans précédent qu'elle a
suscité. A noter que cet accord a enrôlé pour la
1ere fois les deux plus grands pollueurs de la planète, Chine
et Etats Unis.
2-4 Emergence du concept de l'économie de
l'environnement
La prise de conscience des problèmes environnementaux a
remis en cause l'économie néoclassique qui ignore toute
contrainte écologique et ne s'intéresse qu'aux flux financiers
croissants qui circulent entre foyers et entreprises sur la place du
marché en se basant sur de fausses suppositions concernant la nature,
l'être humain et le marché. Cet échec de l'économie
néoclassique (paradigme qui a donné naissance au
néolibéralisme) a prouvé l'impossibilité de
poursuivre le même modèle de croissance, en effet, un acte pareil
conduira certainement à la destruction de la planète. Pour faire
face à ce dilemme de mondialisation économique, une nouvelle
vision de l'économie, l'économie de l'environnement, s'est
développée depuis une trentaine d'années. Elle tente
à donner un éclairage aux questions environnementales en
s'intéressant à l'efficacité dans l'interaction entre
l'homme et l'environnement, ou encore au niveau d'interactions involontaires
entre agents économiques, telles les pollutions. Elle montre que la
poursuite de la croissance reste toujours possible à condition de
prendre les contraintes environnementales et sociales en considération
dans le modèle économique actuel.
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement
11
Section 3 : Le Développement durable-
DD
3-1Origine du concept (10(*))
Depuis les années 1970, les cris d'alarme concernant la
crise environnementale déchirent l'opinion publique mettant en
cause la qualité de vie des sociétés contemporaines, ainsi
que l'état écologique désastreux de la planète,
nécessitant une réaction pertinente et plus ou moins
immédiate.
En 1971, le Club de Rome lance un vrai pavé
dans la marre en publiant « The limits of growth »
traduit en français par « Halte à la
croissance » ou « Les limites de la
croissance ». Face à la surexploitation des ressources
naturelles liée à la croissance économique et
démographique, cette association privée internationale
créée en 1968, recommande le freinage de la croissance
économique comme seule solution. En clair, le développement
économique est alors présenté comme incompatible avec la
protection de la planète à long terme. C'est dans ce climat de
confrontation et non de conciliation entre l'écologie et
l'économie que se tient la Conférence des Nations Unies sur
l'Environnement humain, à Stockholm, en 1972. Une conférence qui
sera à l'origine du premier vrai concept de développement
durable, baptisé à
l'époque écodéveloppement. Des personnalités
comme Maurice Strong, organisateur de la Conférence, puis le professeur
René Dubos, Barbara Ward et Ignacy Sachs, insistent sur la
nécessité d'intégrer l'équité sociale et la
prudence écologique dans les modèles de développement
économique du Nord et du Sud. Il en découlera la création
du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) ainsi que
le Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD).
Mais plus le temps passe, plus la société civile
prend conscience de l'urgence de mettre en place une solidarité
planétaire pour faire face aux grands bouleversements des
équilibres naturels. Ainsi, au cours des années 1980, le grand
public découvre les pluies acides, le trou de la couche d'ozone, l'effet
de serre, la déforestation et la catastrophe de Tchernobyl
(1).
Dès 1980, l'Union Internationale pour la Conservation
de la Nature (UICN) parle pour la première fois
du « Sustainable Development ».
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement 12
Mais le terme passe presque inaperçu jusqu'à sa
reprise dans le rapport de Brundtland, « Notre Avenir
à tous », publié en 1987, qui a donné la
1ere définition au concept qui représente la nouvelle
démarche de réflexion et d'action qui cible à la fois un
mouvement et une temporalité pour l'évolution du monde :
« Sustainable Development » traduit à
l'époque par développement soutenable ou encore
développement durable. Le concept du développement durable
devient ainsi la référence incontournable dans tout débat
alliant la protection de l'environnement à l'économie et au
social.
3-2 Définition du développement durable
Plusieurs définitions peuvent être données
au développement durable :
- La définition la plus connue du développement
durable est celle qui figure dans le rapport de Brundtland
1987 « Le développement durable, c'est s'efforcer de
répondre aux besoins du présent sans compromettre la
capacité de satisfaire ceux des générations
futures » (11(*)).
- « Le développement durable consiste
précisément en l'harmonisation des dimensions économiques,
environnementales et sociales. Il ne suppose donc ni conflit insurmontable ni
arbitrage, mais plutôt des réaménagements et une
conciliation.» (2)
- « Un développement est durable s'il
garantit la satisfaction des besoins de la génération actuelle de
tous les pays et de tous les groupes de populations, sans porter
préjudice à la possibilité de générations
futures de satisfaire ses besoins, et en sauvegardant la
biodiversité.»(3)
- Jean Yves Martin considère que « La
définition actuelle du développement durable permet de faire
ressortir trois critères de durabilité :
l'accessibilité de tous à l'ensemble des biens et services, le
renforcement des capacités de toutes sortes et l'équité
face à l'ensemble des ressources disponibles et
transmissibles. » (4)
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement
13
3-3 Les caractéristiques du développement
durable
Beat Burgenmeier (12(*)) résume les caractéristiques
principales du DD comme suit :
- Une approche mondiale : Le DD est un
modèle qui considère que la dégradation
de l'environnement est un problème planétaire qui concerne,
à la fois, le Nord et le Sud. Cependant, l'adoption du DD au niveau des
deux pôles diffère. Au nord, la limitation des déchets et
des agents polluants tels que le CO2, CFC... est prioritaire, tandis qu'au Sud
on se focalise sur la maitrise de la croissance démographique qui
représente, selon l'expérience de l'Occident, un facteur
principal d'accroissement de déchets et de la pollution.
- Un développement économique :
le changement qualitatif du sentier de la croissance nécessite
un changement de la structure, de la production et de la consommation. Dans une
optique économique, ce changement qui cherche l'efficacité
économique est obtenu par la prise en compte de tous les couts, par le
progrès technique et le changement des préférences des
consommateurs.
-Une gestion écologique : Le DD
représente une nouvelle aire de responsabilité écologique
mondiale qui cherche à maintenir l'équilibre naturel de
planète, ainsi qu'atténuer l'irréversibilité de
certaines actions polluantes commises dans le passé. Cette nouvelle
vision se base sur la gestion rationnelle du capital naturel afin de permettre
aux générations futures de satisfaire leurs besoins. Entre
promotion des bioproduits, recyclage des déchets, préservation de
la biodiversité ou encore la diminution des rejets liquides et gazeux
générés par l'activité économique. Cette
dimension est considérée comme l'axe principal du modèle
du développement durable.
- Une révolution sociale : La
croissance économique traditionnelle a engendré un clivage social
entre le Nord et le Sud, ainsi qu'un problème des
inégalités sociales au sein de la même
société. Le DD a pris en compte ce facteur en considérant
que la liberté du choix économique individuel non contraint par
la pollution, la famine et l'ignorance comme étant la condition
indispensable pour le bon fonctionnement des marchés. La lutte contre la
pauvreté reste un des principaux aspects de la dimension sociale du
développement durable.
Ces caractéristiques principales ont conduit à
définir le développement durable en termes interactifs des
dimensions économique, écologique et sociale (figure3)
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement 14
Figure 3 : Les dimensions du développement durable
Source : Jean-Claude Van
Duysen et Stephane Jumel, Le développement durable, L'Harmattan,
Paris, 2008, P 18
3-4 Les principes du DD
La quête d'un développement durable repose sur
un certain nombre de principes qui reconnaissent les responsabilités des
utilisateurs, délèguent l'autorité à
l'échelon le plus proche pour l'application et favorisent la
prévention.
Ces principes cités par Pierre André, Claude E.
Delisle et Jean-Pierre Revéret dans leur livre
« l'évaluation des impacts sur l'environnement »
(13(*)) sont:
- Principe pollueur-payeur : C'est un
principe économique selon lequel le pollueur doit prendre à ses
charges les dépenses afférentes aux dommages provoqués par
la pollution dont il est responsable. Autrement dit, chaque agent qui provoque
ou contribue à l'accroissement de la pollution doit payer un cout de
pollution.
- Principe utilisateur-payeur : Ce
principe ressemble au principe précédent, cependant, la
responsabilité, au lieu de porter sur celui qui provoque la pollution
par la production des produits polluants, portera sur celui qui consomme ces
produits polluants. Le montant à payer dépend du type d'usage et
son degré de perturbations des milieux.
- Principe de précaution : Ce
principe consiste à prendre des mesures de précautions lorsque
l'activité ou le projet économique risque de causer des dommages
soit à l'environnement naturel ou humain. La prise de décision
concernant le projet dans ces cas (cas de l'incertitude) là doit prendre
cet aspect en considération.
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement
15
- Principe de subsidiarité : Il
permet de guider le choix de l'échelle appropriée d'application
des trois principes précédents. En vertu de ce principe, lorsque
plusieurs échelons peuvent prendre en charge les décisions et
leur application, et ce, de façon efficace, on choisit l'échelon
le plus bas.
3-5 Les objectifs du DD
Ce nouveau modèle tente de concilier
l'efficacité économique, le progrès social et la
préservation des écosystèmes en établissant un lien
vertueux entre ces trois sphères.
Parmi les principaux objectifs du développement
durable on cite :
- La protection de l'environnement.
- L'équité sociale et la réduction de la
pauvreté.
- La préservation et régénération
des ressources écologiques.
- L'amélioration d'efficacité
économique.
- L'intégration des thématiques
environnementales dans les politiques, la planification et la gestion, les
incitations de marché et la comptabilité.
- La promotion des modes de Productions/consommations
durables.
3-6 Les indicateurs du développement durable (14(*))
La mesure du développement durable est
nécessaire à l'évaluation des implications à long
terme des décisions et des comportements actuels ainsi qu'au suivi de la
réalisation des objectifs de développement durable, en mesurant
les conditions de départ et les tendances ultérieures. La mesure
du DD nécessite l'utilisation des indicateurs de performance
économique, environnementale et sociale (La mesure du
développement durable va être bien détaillée dans le
chapitre 2)
3-7 Les acteurs du DD
Les acteurs du développement durable regroupent toutes
les personnes physiques et morales qui contribuent à la mise en oeuvre
des valeurs et des objectifs du développement durable.
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement
16
Yvette Lazzeri et Emmanuelle Moustier ont identifié
dans leur livre « Le développement durable : du
concept à la mesure » (15(*)) plusieurs catégories d'acteurs qui
sont :
- Le citoyen : C'est un
élément clé pour la réussite du modèle du
développement durable. Que se soit, au travail, à la maison ou
encore dans son déplacement, le citoyen peut contribuer au
développement durable par des gestes écologiques et des
initiatives responsables ainsi que par l'éducation relative au
développement durable.
- Les états et les gouvernements:
L'état représenté par le ministère
approprié (en Algérie : ministère de
l'aménagement du territoire et de l'environnement) contribue au
développement durable à travers la mise en place d'une politique
environnementale efficace (L'Algérie a mis en place un Plan national
d'action pour l'environnement PNAE).
- Les entreprises et industries : Elles
peuvent intégrer le développement durable au sein de leur
politique, et modifier ainsi leur fonctionnement pour protéger
l'environnement, contribuer à l'équité sociale en
permettant à leurs employés de travailler dans de bonnes
conditions, rationner la consommation de ressources, limiter les rejets
polluants et intégrer les parties prenantes dans leur démarche de
développement durable
- Les collectivités territoriales
: elles peuvent mettre en place une politique de
développement durable au sein de leur territoire, en impliquant tous les
acteurs dans une démarche de démocratie participative par la mise
en oeuvre d'un agenda 21 local (16(*)).
- Les associations et les
Organisations Non Gouvernementale ONG : Qu'elles aient des objectifs de
protection de l'environnement ou humanitaires, ces organisations participent au
développement durable par leurs actions découlant de leurs
convictions écologiques et leurs démarches humanitaires.
- les banques : elles
peuvent choisir de s'orienter vers des investissements socialement responsables
(ISR), vers le microcrédit, et refuser tout placement d'argent vers des
entreprises ou des activités qui ne sont pas éthiques.
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement
17
3-8 Les critiques du développement durable
Le développement durable est devenu une sorte de
"religion" pour les hommes politiques, les économistes et les
écologistes ces dix dernières années. Il est devenu
politiquement incorrect d'oser remettre en cause sa validité.
Néanmoins, des critiques ont été émises sur les
contradictions internes et les implications du concept.
- Les pays émergeants tel que l'inde ou la chine voient
dans le développement durable une idéologie conçus par les
pays développés (Union Européenne -USA) pour leur imposer
des règles strictes afin de ralentir leur croissance.
- Certains pensent que le développement durable ne
remet pas en cause l'idéologie de la croissance économique. Ils
voient donc le développement durable comme une nouvelle idéologie
néolibérale (17(*)).
- La notion de durabilité (ou soutenabilité)
peut s'interpréter de deux manières diamétralement
opposées. La première, dite faible, permet la
substituabilité continue entre les facteurs de production, rendue
possible grâce au progrès technique, à condition
d'internaliser les effets externes, soit par le biais d'une tarification, soit
par celui de l'instauration de droits de propriété sur les biens
naturels pour en permettre ensuite l'échange libre sur un marché.
La seconde conception, dite forte, considère que les facteurs de
productions sont complémentaires. Elle renonce à
l'hypothèse de rationalité d'individus isolés et autonomes
et envisage une régulation politique imposée par l'intervention
de l'état de manière autoritaire à la place de
l'autorégulation du marché supposée par la
durabilité faible. Cependant la première conception reste la plus
dominante parmi les spécialistes en économie de l'environnement.
Cette vision a été confirmé par le rapport Brundtland qui
déclare que la poursuite de croissance reste un des objectifs de
l'humanité, ce qui a provoqué l'apparition d'un large mouvement
de refus de développement durable ; celui de la décroissance
(18(*)).
Chapitre 1 : Lien entre l'économie et
l'environnement
18
Conclusion
Ce chapitre nous a permis de constater à quel point la
croissance économique a un effet dévastateur sur l'environnement
naturel : réchauffement climatique, pollution, trou de la couche
d'ozone ou encore disparition de certaines espèces, le modèle
économique traditionnel présente un bilan écologique
horrible qui menace l'équilibre naturel de la planète. En raison
de ces changements l'économie et l'écologie mondiale sont
désormais profondément imbriquées.
Le rapport de Brundtland publié en 1987 a donné
la 1ere définition officielle du concept de
« développement durable », en recommandant un
développement économique accompagné de progrès
social et associé à la protection de l'environnement.
Engager l'humanité sur la voie du développement
durable est considéré aujourd'hui par beaucoup comme
étant l'objectif majeur du 21eme siècle, Pour
l'atteindre, des organisations internationales, des nations, des
régions, des villes et des entreprises se sont déjà
mobilisées et ont engagé les actions nécessaires à
leur niveau.
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 19
Introduction
Considérée comme étant le moteur
incontesté de l'économie, l'entreprise est la partie la plus
concernée par le développement durable. En effet,
l'activité de l'entreprise est la source principale des problèmes
écologiques et sociaux actuels. Des pollutions affectant l'eau, l'air et
le sol provoquées par les émissions des gaz à effet de
serre, la production de déchet et l'inégalité des chances
témoignent aujourd'hui une situation de plus en plus dangereuse.
Face à la dégradation inquiétante de
l'image de l'entreprise, plusieurs dirigeants ont décidé
d'intégrer les préoccupations environnementales et sociales dans
la stratégie de l'entreprise. L'objectif est de promouvoir une nouvelle
image de l'entreprise, celle de l'entreprise verte.
Dans ce chapitre on évoque dans un premier temps la
transposition du DD à l'entreprise (RSE) puis on présente le
standard GRI largement utilisé par les entreprises pour mesurer,
analyser et communiquer la performance économique, environnementale et
sociale de l'entreprise.
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 20
Section 1 : Responsabilité sociétale
de l'entreprise-RSE
1-1 Définition de la RSE
Novethic(19(*))
propose une définition facilement compréhensible de la
responsabilité sociétale (RSE) : « La notion
de responsabilité sociale des entreprises est liée à
l'application aux entreprises du concept de développement durable qui
repose sur trois piliers (économique, social et environnemental). La RSE
(ou CSR en anglais- Corportae social Responsability) signifie qu'une entreprise
doit non seulement se soucier de sa rentabilité et de sa croissance,
mais aussi de ses impacts environnementaux et sociaux. Elle doit aussi
être plus attentive aux préoccupations de ses parties prenantes
(« stakeholders ») : salariés, actionnaires,
clients, fournisseurs et société civile dont les ONG sont les
porte-parole.»(20(*))
La commission européenne définit quand à
elle la responsabilité sociétale de l'entreprise comme
l' « Intégration volontaire des préoccupations
sociales et écologiques des entreprises à leurs activités
commerciales et à leurs relations avec les parties
intéressées. Il s'agit non seulement de satisfaire pleinement aux
obligations juridiques applicables, mais aussi d'aller au-delà et
d'investir d'avantage dans le capital humain, l'environnement et les relations
avec les parties intéressées » (21(*))
Donc, le concept de responsabilité sociétale des
entreprises décrit essentiellement l'engagement de l'entreprise dans le
processus de protection de l'environnement et d'amélioration de la
société.
1-2 L'évolution historique du concept de la RSE
(22(*))
Depuis les années 50 du 20éme, le
débat portant sur la responsabilité sociétale de
l'entreprise a connu un véritable essor. Les réflexions au tour
de ce concept se sont considérablement évoluées avec le
temps :
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 21
- 1950/1960 : Approche philosophique et
normative : responsabilité sociétale des
entreprises: L'émergence du concept contemporain de la RSE
remonte à 1953 lors de la publication du livre « Social
Responsabilities of the Businessman » de Bowen. Alertées par
la discrimination à l'embauche et la dégradation croissante de
l'environnement engendré par les activités des entreprises, les
premières recherches sur la RSE ont cherché à
déterminer les responsabilités de l'entreprise à
l'égard de l'environnement et la société.
- Années 1970 : Approche pragmatique et
managériale : sensibilité sociétale de
l'entreprise : Après avoir déterminer les contours
de la RSE, le courant de recherche s'est focalisé sur la
détection et la gestion des problèmes pertinents de la RSE.
C'est-à-dire les outils et les moyens permettant à l'entreprise
de bien gérer la RSE.
- Années 1980/1990 : Synthèse des
approches précédentes : performance sociétale de
l'entreprise : Cette décennie a fait l'objet d'une
synthèse des études précédentes. L'objectif
principal était de répondre aux interrogations suivantes :
« Quels sont les principes/valeurs éthiques de
l'entreprise ? Comment l'entreprise met elle concrètement en
application ses principes ? Quels sont les résultats concrets d'une
telle approche ? »
- Années 2000 : Approche
pragmatique : Le dilemme contemporain des entreprises est de
trouver un moyen pour concilier l'objectif financier et l'objectif
extra-financier dite sociétal intégrant la dimension
environnementale et humaine. L'entreprise cherche désormais à
optimiser sa performance financière tout en prenant en compte les
contraintes environnementales et sociales. Aujourd'hui, la RSE constitue la
pierre angulaire de la stratégie d'entreprise.
1-3 Les dimensions de la RSE
Considérée comme étant la projection du
concept de développement durable au niveau de l'entreprise, la RSE,
selon l'Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des
Entreprises (23(*)), tout
comme le développement durable se base sur trois axes
principaux :
- Environnemental : Il constitue
l'élément de base de la RSE. Son rôle consiste à
étudier l'impact de l'entreprise et de ses produits sur l'environnement
tel que
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 22
la production de déchets et les émissions
polluantes. Il cherche à trouver un certain équilibre entre
l'activité de l'entreprise et le maintien des écosystèmes.
- Social : La dimension sociale de la
RSE vise à analyser les conséquences sociales de
l'activité de l'entreprise sur l'ensemble de ses parties
prenantes : employés (conditions de travail, niveau de
rémunération, non discrimination...), fournisseurs, clients
(sécurité et impacts psychologiques des produits),
communautés locales (nuisances, respect des cultures) et la
société en général.
- Economique : Malgré la prise en
compte des contraintes écologiques et sociales, la RSE n'a pas
oubliée le fait que la performance financière
« classique » reste le facteur clé de la
réussite et de la pérennité de l'entreprise. Cependant la
RSE essaye d'améliorer la dimension économique en incitant les
entreprises à respecter les principes de saine concurrence (absence de
corruption, d'entente, de position dominante...).
1-4 Les outils en faveur de la RSE
De nombreux facteurs contribuent au développement de la
RSE. Vincent Commenne (24(*)) Cite la présence d'un contexte institutionnel
favorable, de normes connues et acceptées ou encore de
législations en la matière.
- Le contexte institutionnel : L'existence
d'un cadre institutionnel strict mis en place par les réglementations
publiques ou par les accords avec les organisations syndicales est primordiale
pour assurer le respect des principes de la RSE. Pour cela l'état, le
secteur privé et les consommateurs doivent négocier et construire
des partenariats afin de garantir la qualité des biens et services
offerts sur le marché.
- Les normes : Le control d'exercice de
la RSE peut être facilité par la mise en place des normes
mondialement reconnues. Ces normes fournissement à la fois une guidance
et une crédibilité à ceux qui se soumettent à eux,
elles diffèrent en fonction du domaine qu'elles visent (social,
environnemental) ; en fonction de leur origine (ONG, monde des affaires,
institutions, ou alliance entre certaines parties prenantes) ; en fonction
de leur aspect rigide ou de leur progressivité. Parmi les normes les
plus reconnues on cite : EMAS, la famille des normes ISO 14000
(14001-14004-14015-...), le Standard SA8000, ISO 26000,...
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 23
- Les publications : La publication des
documents et des rapports de RSE contribue à la promotion de
l'idée de l'entreprise verte. Le document le plus répandu qui
traite la question de la RSE est sans doute l'Agenda 21. Ce document est
considéré comme la référence en matière de
développement durable. Il vise à modifier les systèmes de
production et consommation afin de préserver au mieux la planète.
- Les plates formes : Se sont des forums
de dialogue qui réunissent plusieurs organismes représentant les
différents acteurs concernés par la RSE. Leurs but est
d'élargir le champ d'application de la RSE et de promouvoir la bonne
pratique sociale et environnementale.
- Les législations : La RSE,
comme a été mentionné auparavant, est une démarche
volontaire. Cependant, cela n'a pas empêché certains états
à mettre en oeuvre des outils destinés à inciter plus
d'entreprise à « produire responsable ». Ces outils
entrent dans le cadre de la politique nationale de protection de
l'environnement et d'amélioration de qualité de vie de la
société.
1-5 Les avantages de pratique de la RSE
Il semble, jusqu'ici, que la responsabilité sociale et
environnementale est une source de couts supplémentaires plutôt
qu'une opportunité à saisir. Les économistes estiment
cependant que « dans les prochaines années, ce sont les
entreprises qui sauront intégrer ces considérations dans leur
système de gestion, qui auront la main. Le bon message ne sera donc plus
de faire cela pour le bien de la collectivité mais pour leur propre
intérêt» (25(*)). Ceci dit que seule l'entreprise
« verte » sera en mesure de sauver son existence.
Les avantages de l'application de la RSE sont
nombreux (26(*)):
- La performance financière :
L'application de la responsabilité sociétale de l'entreprise
conduit a l'amélioration de la performance financière à
long terme.
On constate aujourd'hui une augmentation considérable
des fonds destinés aux
Investissements Socialement Responsables (ISR) (27(*))....STAT...
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 24
- L'avantage du marché : La RSE
constitue un excellent outil de marketing. Une entreprise peut se distinguer de
ses concurrents en adoptant un comportement « socialement
responsable » (innovation dans les produits ou services, nouvelles
relations avec les parties prenantes), ce qui augmenterait la valeur
perçue de la marque. Plusieurs études ont montré que le
consommateur cherche de plus en plus les produits et les services verts.
- L'anticipation des contraintes et la
prévention des risques : L'application de la RSE au sein
de l'entreprise améliore les mesures de précaution et de
prévention contre les accidents industriels ou écologiques,
risques sociaux, changement brutal de réglementation, risques
juridiques, grèves ainsi que tout les problèmes qui menacent la
réputation et la performance de l'entreprise
- La réputation et l'image
écologique: L'image écologique de l'entreprise lui
assure la fidélité de l'ensemble de ses publics. Le professeur M.
Kalika considère qu'« en éliminant les gaz CFC des
aérosols, les phosphates des lessives, le mercure des piles, les
solvants des peintures, les fabricants privilégient une image dynamique
et active des produits car ils prouvent en s'appuyant sur des écobilans,
qu'ils consomment moins d'énergie, réduisent la pollution de
l'air et de l'eau. Ils allient à la fois un marketing destiné
à l'entreprise et à la société »
(28(*))
- La réduction des couts : La RSE
permet à l'entreprise de contribuer au développement durable sans
sacrifier sa rentabilité financière. En effet, à travers
la RSE, l'entreprise peut économiser les ressources non renouvelables,
réduire les couts de pollutions et limiter la production de
déchets.
1-6 Les leviers de la RSE en Algérie
- Le contexte économique: Depuis 1989,
l'Algérie a engagé une politique de libéralisation avec
l'adoption d'une économie de marché et la mise en place d'un
nouveau dispositif législatif conçu pour soutenir l'investisseur
privé national et rendre possible l'appel aux capitaux étrangers.
Forte d'une position de première puissance énergétique en
méditerranée avec une production énergétique qui a
dépassé les 210 millions de tonne, l'Algérie est
désormais plus que jamais confronté aux problèmes
environnementaux et écologiques. Ce ci a poussé le gouvernement
Algérien à prendre des mesures sérieuses à travers
la mise en place d'une politique de protection de l'environnement (loi 83-03 du
2 février 1983) qui a pour objectifs : la protection, la
restauration et la
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 25
valorisation des ressources naturelles, la prévention
et la lutte contre toute forme de pollution et nuisance, l'amélioration
du cadre et de qualité de vie.
- Les organismes nationaux: Parmi les
organismes algériens chargés d'assurer la protection de
l'environnement on cite : le Secrétariat d'Etat Chargé de
l'Environnement (SECE), le Plan National d'Actions Environnementales (PNAE), le
Conseil National de l'Eau (CNE), le Haut Commissariat de l'Environnement et du
Développement Durable (HCEDD), le Fond National Pour
l'Environnement(FNE).
- Le droit de l'environnement : Il
représente de son coté, un facteur très important pour
promouvoir le développement durable de nature à soutenir la
responsabilité sociétale de l'entreprise afin que la
société puisse bénéficier de ses activités.
En Algérie, la loi 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la
protection de l'environnement ainsi que la loi 04-09 du 14 Aout 2004 relative
à la promotion des énergies renouvelables dans le cadre du
développement durable(29(*)) édicte les principes généraux
couvrant les principaux aspects de la préservation de
l'environnement : lutte contre le réchauffement climatique en
limitant les émissions des GES, préservation des réserves
naturelles de faune et flore, préservation de l'atmosphère, eau
et mer, l'économie d'énergie et la promotion des énergies
propres et renouvelables, réduction des nuisances
générées par les installations industrielles tel que les
déchets, la radioactivité, les substances chimiques, le
bruit...etc.
- Adhésion de l'Algérie aux traites
internationaux : Sur le plan international, l'Algérie a
ratifiée depuis l'indépendance de nombreuses conventions et
protocoles internationaux concernant les domaines de protection de la mer(10),
protection des ressources biologiques naturelles(9), protection de
l'atmosphère(5), la lutte contre la désertification, le control
des déchets dangereux(1).
- Le code du travail : Ce code fournit
d'abord les normes à respecter par tous tel que les droits et les
principes fondamentaux au travail ainsi que les mesures relatives à la
santé au travail, au licenciement, à la durée du travail
et aux salaires; mais aussi, les instruments destinés à adapter
ces dispositions à leurs propres pratiques et à les promouvoir
dans des secteurs voisins, tels que celui de l'environnement, des droits
humains et de la transparence: règlement intérieur,
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 26
comité d'entreprise, comité d'hygiène et
de sécurité, accord d'entreprise, convention collective de
branche... etc.
1-7 La mise en oeuvre de la RSE
Vincent Commenne considère dans son livre
« Responsabilité sociale et environnementale: l'engagement des
acteurs économiques » (30(*)) que la mise en oeuvre de la RSE dans une entreprise
se résume en cinq phases :
1- La rédaction d'une charte éthique ou d'un
code de bonne conduite (une politique) qui déclare un certain nombre
d'intentions de l'entreprise concernant les dimensions sociales et
environnementales.
2- La mise en oeuvre d'un plan de travail qui vise des
objectifs sociaux et environnementaux.
3- la mise en place d'un système d'évaluation de
programme éthique et du control des résultats
réalisés (audit environnemental et social).
4- L'intégration de la RSE dans un véritable
système de gestion : création d'un département
spéciale pour contrôler l'impact des activités de
l'entreprise sur l'environnement et la société (management
environnemental)
5- L'engagement de l'entreprise dans un dialogue avec les
parties prenantes de manière à affiner sa perception des enjeux
de sa démarche RSE (Reporting RSE/DD).
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 27
Section 2 : Le reporting RSE (ou
Développement durable)
2-1 Perspective historique (31(*))
La publication de rapports, par des entreprises, faisant le
point sur l'impact non économique de leurs activités remonte
à 1988, lorsque Ben & Jerry's intègre, pour la
première fois, un bilan environnemental et social, à son rapport
annuel aux actionnaires. Cette pratique a vite été suivie par
d'autres entreprises, tel que Body Shop en 1995, qui ont affiché leur
volante de contribuer au développement durable en communiquant
régulièrement sur les résultats de leurs engagements.
L'idée alors commence à se développer, la maximisation de
profit n'est plus le seul objectif, l'entreprise doit désormais
protéger son environnement, améliorer les conditions de travail
de ses employés et servir la société d'une façon
générale. C'est ainsi qu'un groupe de dirigeants d'entreprises
décident de créer la WBCSD (World Business Council for
Sustainable Development), qui a pour mission d'inciter les entreprises à
s'engager dans une démarche de reporting afin de promouvoir le dialogue
entre l'entreprise et les différentes parties prenantes. Le rapport RSE,
ou rapport de développement durable, constitue aujourd'hui un outil
majeur de diffusion de l'information économique, environnementale, et
sociale.
2-2 Objet du rapport RSE/DD
Christophe Sempels et Marc Vandercammen considèrent que
« Le reporting est une démarche structurée,
fondée sur des indicateurs » (32(*)). Selon le Global
Reporting Initiative (GRI) « Le reporting développement
durable consiste à mesurer la performance d'une organisation en
matière de développement durable, à en communiquer les
résultats puis à en rendre compte aux parties prenantes internes
et externes » (33(*)).
De_ce_fait, on peut dire que le rapport RSE est un rapport qui mesure la
performance économique, environnementale et sociale de l'entreprise et
dévoile les résultats obtenus que ce soit positifs ou
négatifs afin d'évaluer en toute transparence la politique RSE
mise en place durant la période du rapport.
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 28
La préparation du rapport RSE est
généralement assurée par un bureau d'études
spécialisé en développement durable qui s'inspire de
modèles, mondialement reconnus, proposant des lignes directrices pour la
rédaction du rapport RSE.
2-3 L'importance du reporting RSE
L'engagement de l'entreprise dans une démarche de
développement durable constitue un véritable investissement pour
l'avenir. Le reporting RSE peut devenir alors un atout compétitif majeur
dans la quête de l'image d' « entreprise
verte ». Le rapport RSE offre à l'entreprise :
- Un outil de pilotage stratégique interne permettant
selon Eric Persais de « définir les enjeux d'une
croissance durable, de mettre en évidence les attentes des SH, de faire
apparaître les points d'appui ainsi que les facteurs de progrès de
l'entreprise, de prendre des engagements sur le long terme en
définissant des objectifs précis à atteindre sur une
période déterminée.» (34(*))
- Un support de communication et de dialogue avec les
différentes parties prenantes (Stakeholders SH). (35(*))
- Un étalon de mesure de la performance
sociétale de l'entreprise par rapport aux lois et aux normes, ainsi
qu'un moyen d'évaluation de l'influence de l'entreprise sur les parties
prenantes. (36(*))
- Un critère de positionnement sur le marché, en
comparant la performance de l'entreprise avec celle des concurrents
- Un moyen d'incorporer les préoccupations et les
intérêts des parties prenantes dans la stratégie de
l'entreprise permettant ainsi de prendre en considération les facteurs
extra financiers qui ne peuvent pas être observés au niveau du
bilan financier traditionnel.
- Un argument fondamental sur l'intérêt
économique et stratégique d'une politique socialement et
écologiquement responsable.
- Une transparence, une crédibilité et un statut
de contribuant au développement durable, ce qui attirerai un plus grand
nombre d'investisseurs ISR.
- Un suivi d'évolution de la performance
économique, écologique et sociale d'année en année
afin de détecter les points faibles dans la stratégie
poursuivie.
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 29
2-4 La standardisation internationale du reporting RSE
Devant la multiplication d'initiatives concernant la
publication de rapports RSE ou DD, la standardisation internationale du
reporting RSE est devenue une nécessité. De nombreuses
institutions comme le CERES (Coalition for Environmentaly Responsible
Economies) et le WBCSD ont mis en place des indicateurs pour mesurer,
évaluer et analyser la performance sociétale des
différentes organisations. En 1997, ces deux organismes ont
décidés d'apporter leur soutien à la Global Reporting
Initiative (GRI) qui venait d'être créer (37(*)) (le GRI va être
détaillé dans le point suivant).
Solange Tremblay considère que le but de cette
démarche de normalisation est de « montrer qu'on ne parle pas
de n'importe quoi n'importe comment pour se donner belle image, mais qu'on
s'inscrit au contraire dans un cadre perçu comme
légitime » (38(*))
2-5 Présentation du Global Reporting Initiative
(GRI)
Crée en 1997 par le CERES et le programme PNUE et
devenue indépendante au sein de l'ONU en 2002, La Global Reporting
Initiative (GRI), située au Pays Bas, constitue un réseau
basé sur une organisation qui a révolutionné le
développement du cadre de rapport, le plus largement utilisée
dans le monde, et s'engage à son amélioration continue (39(*)). Son rôle est de
diffuser des lignes directrices pour guider les entreprises tout au long du
processus de reporting RSE/DD construisant ainsi un cadre de
référence commun pour l'établissement de rapports RSE/DD.
Quoiqu'elle ne soit pas la seule organisation dans le domaine
de standardisation, la GRI est toutefois la référence pour la
plupart des grandes entreprises telles que Shell, Danone, Carrefour, Nike,
Lafarge, BMW,...
Le standard GRI est aujourd'hui le cadre le plus
utilisé dans les milieux économiques. Il fournit un ensemble de
principes et d'indicateurs, mondialement reconnus, en matière de
reporting RSE/DD. L'objectif est de mesurer la performance économique,
environnementale et sociale de l'entreprise, quelque soit sa taille, son
secteur d'activité ou son emplacement. Le cadre GRI est
agréé par un large panel de parties prenantes dans le monde
entier.
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 30
Section 3 : Les lignes directrices du reporting
RSE/DD selon le standard GRI
La Global Reporting Initiative a mis en place un ensemble de
lignes directrices pour l'élaboration du rapport de RSE ou de
développement durable. Ces lignes comprennent des principes, des
recommandations ainsi que les éléments d'information requis
(notamment les indicateurs de performance).
3-1 Les principes et recommandations
Selon le GRI (40(*)) chaque entreprise qui désire s'engager dans
une démarche de résponsabilité sociétale doit
respecter les principes suivants :
A- Les principes concernant la détermination du
contenu du rapport
- La pertinence : C'est un
élément fondamental qui détermine l'intérêt
et la crédibilité de la démarche du reporting. Le rapport
RSE doit remplir sa tâche principale qui est l'évaluation des
impacts économiques, environnementaux et sociaux de l'entreprise sur
les appréciations et décisions des parties prenantes. Il est
nécessaire pour cela de bien choisir les indicateurs de performance.
- L'implication des parties prenantes :
L'identification des parties prenantes de l'entreprise constitue une
technique pour observer la diversité des relations internes et externes.
Le rapport RSE doit présenter les parties prenantes de l'entreprise
ainsi qu'une explication à propos des actions menées par
l'entreprise pour répondre à leurs attentes et
intérêts légitimes.
- Le contexte de durabilité : Le
contexte de durabilité concerne spécialement la dimension
environnementale du DD. En effet, l'épuisement des
ressources naturelles et l'accroissement des degrés de pollutions dues
aux activités économiques et plus précisément
celles des entreprises exigent l'intégration, au niveau du rapport
RSE/DD, de la performance dans le contexte plus large du développement
durable.
- L'exhaustivité : Les
informations et les indicateurs de performance figurants dans le rapport RSE/DD
doivent suffire aux parties prenantes pour effectuer une évaluation
précise de l'influence de l'entreprise sur son environnement
économique, naturel et social. Ce concept est lié à la
qualité du rapport.
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 31
B- Les principes concernant la détermination de
la qualité du rapport
- L'équilibre : L'entreprise doit
garder un certain niveau d'objectivité tout au long du processus de
reporting. Les aspects négatifs tout comme les aspects positifs de la
performance sociétale de l'entreprise doivent être
mentionnés dans le rapport. La diffusion de résultats favorables
et défavorables est une exigence de la mentalité scientifique.
Elle constitue un argument en matière de transparence et de
crédibilité.
- La comparabilité : Le rapport
doit exposer les informations relatives à la performance DD de
l'entreprise d'une manière explicite et cohérente permettant
ainsi aux lecteurs de constater et d'analyser l'apport de l'entreprise au
développement durable.
- L'exactitude : La fiabilité et
la précision des informations sont des éléments
clés pour l'évaluation de la qualité du rapport RSE/DD et
de la performance de l'organisation d'une façon générale.
Toute information que l'entreprise ignore la provenance devrait a priori
être écartée. L'entreprise doit aussi fournir les
détails nécessaires concernant les informations diffusées
pour permettre une meilleure compréhension du contenu du rapport.
- La périodicité / la
célérité : La publication du rapport doit
être périodique, régulière et à temps afin
que les parties prenantes puissent intégrer les informations
diffusées dans le processus de prise de décision. La
régularité du rapport est indispensable pour suivre
l'évolution de la performance de l'organisation dans le temps.
- La clarté : La
compréhensibilité des informations fournit est un facteur
indispensable pour que le rapport remplis sa mission de communication avec les
stakeholders. C'est la raison pour laquelle l'entreprise doit présenter
un rapport clair et accessible aux parties prenantes utilisatrices.
- La fiabilité : Le GRI a
donné une grande importance à la fiabilité des
informations et processus utilisés lors de la préparation du
rapport DD. Elles doivent être « rassemblés,
enregistrés, compilés, analysés et communiqués
selon un mode opératoire pouvant être évalué et
démontrant la qualité, la pertinence et l'importance des
informations » (RG Lignes directrices pour le reporting
développement durable, GRI, P17).
C- Les recommandations concernant la
détermination du périmètre du rapport
- L'entreprise doit intégrer les entités
(filiales, coentreprise,...) qu'elle contrôle ou qu'elle influence par
ses activités.
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 32
- La prise en compte des ces entités se fait par le
biais des indicateurs de performance opérationnelle, les indicateurs de
performance managériale ou bien par les descriptions narratives.
- L'entreprise peut ne pas choisir une ou plusieurs
entités à condition que cela n'influence pas sur le
résultat final.
3-2 Stratégie et analyse
Cette partie présente l'ensemble des engagements pris
par l'entreprise pour atteindre ses objectifs en matière de
développement durable. Le but est de donner « une vue
stratégique de haut niveau de la relation
organisations-développement durable.» (41(*))
La stratégie et l'analyse doivent faire l'objet de deux
sections :
A- Déclaration du décideur le plus haut
placé sur l'importance du DD pour l'entreprise
Le PDG de l'entreprise expose la vision stratégique de
l'entreprise concernant sa contribution au développement durable.
Il traite les thèmes suivants :
- Les principaux points qui constituent les priorités
de la stratégie DD de l'entreprise sur le court et le long terme.
- Les facteurs macroéconomiques, politiques et
juridiques qui influencent l'engagement de l'entreprise dans la démarche
RSE.
- Les événements, réalisations et
échecs durant la période du reporting.
- La comparaison entre les objectifs fixés et les
résultats obtenus.
- Les défis à relever pour l'année
prochaine et les 5 années à venir.
B- Description des impacts, risques et
opportunités
Cette partie traite deux principaux
thèmes :
- L'impact de l'entreprise sur ses parties prenantes et les
processus mis en place pour réaliser les objectifs fixés.
- L'impact de la démarche RSE sur la performance
financière de l'entreprise à travers l'analyse des risques, des
opportunités, des priorités et des objectifs liés au DD
ainsi que les mécanismes mis en place pour gérer ces risques.
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 33
3-3 Profil de l'organisation
Cette partie du rapport est consacrée à la
présentation de l'entreprise qui fait l'objet du rapport RSE/DD.
Les informations qui doivent être mentionnées
sont :
· Nom, Structure opérationnelle et forme juridique
de l'entreprise
· La liste des produits et services proposés ainsi
que les ventes nettes réalisées
· Le siège social principal et les zones
d'implantations. Dans le cas d'une entreprise qui possède des filiales
dans plusieurs pays, il faut les mentionner.
· La structure du capital et des actifs
possédés par l'entreprise
· Marchés où l'organisation opère
avec répartition géographique, secteurs desservis et types de
clients ou de bénéficiaires.
· La composition de l'effectif d'employés
· La structure des couts supportés
· Les changements et mutations significatives durant la
période de reporting
· Les prix et récompenses reçus durant la
période du reporting
3-4 Paramètres du rapport
L'entreprise doit définir cinq catégories de
paramètres concernant le rapport :
A- Profil du rapport : Le rapport RSE
doit mentionner la période du reporting, la date du dernier rapport en
la matière, le cycle utilisé ainsi que le responsable
chargé de la rédaction du rapport.
B- Champ et périmètre du
rapport : Le rapport doit spécifier :
· La pertinence du rapport
· Les priorités internes du rapport
· Les parties prenantes
· Le périmètre général du
rapport : toutes les divisions, filiales, pays,
coentreprises,...concernés par le rapport
· Les limites éventuelles
· Les méthodes choisies pour communiquer les
informations entre les filiales
· Les techniques utilisées pour la mesure de
données
· Les changements adoptés par rapport aux anciens
rapports établis
C- Index du contenu GRI : Utiliser un
tableau indiquant les numéros de pages pour identifier l'emplacement des
informations concernant chaque étape du
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 34
rapport.
D- Validation par les tiers : Avant la
publication du rapport, un bureau d'études spécialisé en
DD ou un commissaire aux comptes spécialiste en DD se charge de la
validation du rapport. Cette mesure est utilisée comme outil de
vérification pour assurer la transparence de l'opération. Le nom
de l'expert chargé de la validation ainsi que son titre, doivent figurer
dans le rapport.
E- Le niveau d'application du cadre GRI:
Chaque entreprise ayant élaborée un rapport de
développement durable doit mentionner le niveau d'application du cadre
GRI dans son rapport afin d'évaluer le respect des lignes directrices
fournies par le GRI. Ce système de d'auto-notation se divise en six
niveaux (C, C+, B, B+, A et A+) (42(*))
3-5 Gouvernance, engagement et dialogue
Cette partie se divise en 3
catégories principales :
A- La gouvernance : L'entreprise
présente ici son conseil d'administration CA (structure de gouvernance),
les responsables haut placés ainsi que la stratégie
adoptée en matière de supervision de l'organisation. Elle doit
fournir aussi des informations concernant :
· Les mécanismes de transmission des
recommandations au CA
· Le lien entre la rémunération et la
performance réalisée
· Les principes et les engagements du CA en
matière de DD
B- Les engagements extérieurs :
Le rapport doit contenir l'engagement de l'entreprise dans des conventions
internationales de DD, Son adhésion à des organisations
nationales ou internationales chargées de la promotion du DD et la
participation aux initiatives externes visant à élargir le cadre
de la pratique responsable.
C- Le dialogue avec les parties
prenantes /SH: Cette catégorie concerne les informations
liées aux parties prenantes :
· Liste des parties prenantes (clients, employés,
fournisseurs,...)
· Base de sélection des parties prenantes
· Démarche adoptée pour le dialogue avec
les SH
· Les préoccupations soulevées
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 35
3-6 Système de management
On entend dire par l'approche managériale l'ensemble
des « éléments d'information expliquant comment une
organisation prend en compte un ensemble de problématiques de
façon à fournir un contexte pour la compréhension de sa
performance dans un domaine donné » (43(*))
L'idée est de présenter les actions
économiques, sociales et environnementales menées par
l'entreprise au cours de la période du reporting.
L'approche managériale est donc une
concrétisation de la stratégie RSE sur le terrain, elle est
censée donner une explication plus précise sur la manière
dont l'entreprise traite les questions associées aux risques et aux
opportunités en matière de DD.
3-7 Indicateurs de performance
Cette section constitue la pierre angulaire du rapport RSE/DD,
elle consiste à mesurer et analyser la performance économique,
environnementale et sociale de l'entreprise en utilisant un ensemble
d'indicateurs fournis par le GRI. Ces indicateurs ont été
élaborés par 15 experts en DD en collaboration avec 66 experts
spécialisés dans chaque catégorie d'indicateurs et avec
l'aide de 9 consultants en la matière (RG Lignes directrices pour le
reporting développement durable, Global Reporting Initiative, P P :
41 43). Le GRI a proposé trois types d'indicateurs (44(*)):
· Les indicateurs de Base (fondamentaux):
Ce sont des indicateurs applicables à toute entreprise que ce
soit grande ou petite, appartenant au secteur d'hydrocarbures ou n'importe quel
autre secteur. Ces indicateurs représentent le coeur du rapport, ils
doivent être intégrés.
· Les indicateurs supplémentaires
(sectoriels) : Après avoir couvert le cadre
général, le rapport se focalise sur le secteur d'activité
de l'entreprise. Ces indicateurs mesurent l'impact de l'activité
spécifique de l'entreprise sur l'économie, l'environnement et la
société.
· Les indicateurs spécifiques à
l'entreprise : Ce sont des indicateurs choisis par l'entreprise
elle-même selon sa politique RSE et selon les objectifs fixés. Ils
constituent un outil de control propre à l'entreprise.
La GRI a organisé les indicateurs de performance en
trois catégories principales
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 36
couvrant ainsi les trois dimensions du DD (45(*)):
A- Les indicateurs de performance
économique (EC) : ils visent à mesurer l'impact
économique global de l'entreprise sur l'économie et la
société afin d'avoir une idée plus clair sur la
contribution de l'entreprise à la durabilité du système
économique.
Ces indicateurs évaluent aussi la performance
financière de l'entreprise qui représente un facteur clé
pour la durabilité de l'organisation.
Ces indicateurs se divisent en trois volets :
· La performance économique : EC1, E, EC3,
EC4
· La présence sur le marché : EC5,
EC6, EC7
· Les impacts économiques indirects : EC8,
EC9
B- Les indicateurs de performance
environnementale (EN) : La dimension environnementale est
l'élément de base qui a donné naissance au DD. C'est la
raison pour laquelle le cadre GRI s'est bien intéressé à
ce domaine. Les indicateurs d'environnement analysent les
éléments entrants et sortants du processus d'exploitation afin de
mesurer l'impact de l'entreprise sur l'environnement. Ils fournissent des
informations concernant :
· Les matières consommées : EN1,
EN2
· L'énergie consommée : EN3, EN4, EN5,
EN6, EN7
· La consommation hydraulique : EN8, EN9, EN10
· L'impact sur la biodiversité : EN11, EN12,
EN13, EN14, EN15
· L'émissions des effluents et
déchets : EN16, EN17, EN18, EN19, EN20, EN21, EN22, EN23, EN24,
EN25
· L'impact des produits et services fournis sur
l'environnement : EN26, EN27
· Le respect des textes en matière de protection
de l'environnement : EN28
· L'impact du transport utilisé par
l'entreprise : EN29
· Total des dépenses et des investissements en
matière de protection de l'environnement EN30
C- Les indicateurs de performance
sociale : La Global Reporting Initiative propose quatre volets
d'indicateurs pour évaluer la performance sociale :
- Emploi, relations sociales et
travail (LA): Ces indicateurs s'inspirent des
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 37
normes internationales telles que la Déclaration
de principes tripartite de l'OIT sur les entreprises multinationales et la
politique sociale, les Principes directeurs de l'OCDE à l'intention des
entreprises multinationales...Ils traitent les
thèmes suivants :
· L'emploi : LA1, LA2, LA3
· Les relations direction/salariés : LA4,
LA5
· La santé, la sécurité au travail
et la couverture sociale en cas d'accidents
de travail : LA6, LA7, LA8, LA9
· La formation et l'éducation : LA10, LA11,
LA12
· La diversité et l'égalité des
chances : LA13, LA14
- Droit de l'homme (HR) : Ces
indicateurs tentent de mesurer le niveau d'intégration des droits de
l'homme dans les différentes pratiques de l'entreprise. Ils couvrent les
thèmes suivants :
· Les pratiques d'investissement et d'achat : HR1,
HR2, HR3
· La non discrimination : HR4
· La liberté syndicale et le droit de
négociation : HR5
· L'interdiction du travail des enfants : HR6
· L'abolition du travail forcé ou
obligatoire : HR7
· Les pratiques de sécurité : HR8
· Les droits des populations autochtones : HR9
- Société (SO) : Ce volet
est destiné à mesurer la performance de l'entreprise au niveau
de :
· Son impact sur la communauté ou elle
opère : SO1
· La lutte contre la corruption : SO2, SO3, SO4
· La participation à l'élaboration des
politiques publiques : SO5, SO6
· Le comportement anti concurrentiel : SO7
· Le respect des textes : SO8
- Responsabilité du fait des produits (PR)
: Ce volet analyse l'effet des produis et services proposés sur
les consommateurs. Il s'intéresse à :
· La santé et la sécurité des
consommateurs : PR1, PR2
· L'étiquetage des produits et services :
PR3, PR4, PR5
· La communication Marketing : PR6, PR7
· Le respect de la vie privée : PR8
· Le respect des textes : PR9
Chapitre 2 : La contribution de l'entreprise au
développement durable 38
Conclusion
Les pressions environnementales et sociales croissantes subies
par les entreprises ont donné naissance à une nouvelle pratique
au sein de l'entreprise, celle de la « pratique
responsable ». Cette démarche, qui constitue une projection
concrète du DD au niveau de l'entreprise, tente de donner au
développement de l'entreprise, une vision stratégique durable
basée sur le dialogue et la communication avec les parties prenantes.
Cependant, la mise en oeuvre d'une démarche de RSE
efficace nécessite un control permanant afin de pouvoir évaluer
et communiquer la performance de l'entreprise en matière de DD, ce qui
permet aux parties prenantes d'observer l'évolution de la prestation
sociétale de l'entreprise dans le temps.
Ce control s'effectue par le biais du reporting RSE qui a
été standardisé par la Global Reporting Initiative. En
proposant un ensemble de principes, de recommandations et d'indicateurs de
performance attestés par un large panel d'experts en DD et
approuvés par la plupart des parties prenantes, Le standard GRI est
considéré aujourd'hui la référence en
matière de reporting RSE.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 39
Introduction
Le chapitre précédent nous a permis d'exposer le
cadre méthodologique d'élaboration d'un rapport de
développement durable proposé par le Global Reporting Initiative.
Il reste maintenant pour atteindre le but fixé au
début de ce travail, à appliquer le standard GRI dans le cas de
l'entreprise nationale de commercialisation et de distribution des produits
pétroliers NAFTAL, qui opère dans un des secteurs les plus
concernés par les problèmes d'environnement. Le but du rapport
est de mesurer, analyser et évaluer la prestation économique,
environnementale et sociale de NAFTAL durant l'exercice 2008.
Pour ce faire, on consacre ce chapitre à la
présentation de l'entreprise et de sa stratégie DD. Ensuite, on
fait le tour sur les différentes actions sociétales menées
par l'entreprise ainsi que les réalisations enregistrées en
matière de RSE en 2008. Enfin, on procède à la mesure des
indicateurs économiques, environnementaux et sociaux et à
l'évaluation des résultats obtenus.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 40
Section 1 : Présentation de NAFTAL
1-1 Historique et statut
En 1981, l'entreprise nationale de raffinage et de
distribution de produits pétroliers (ERDP), issue de SONATRACH, a
été créée par le décret N° 80/101.
Cette entreprise était chargée, comme son nom l'indique, du
raffinage et de la distribution des produits pétroliers. Le 5
Février 1983, L'état remplace la dénomination ERDP par
« NAFTAL ». Quatre ans plus tard, L'état
décide, par le biais du décret N°87-189 de 1987, de
séparer l'activité du raffinage, attribuée à
NAFTEC, à celle de la distribution des produits pétroliers.
Cette dernière qui est devenue l'activité principale de
NAFTAL.
En 1998, NAFTAL change de statut et devient une
société par actions SPA, filiale 100% SONATRACH, avec un capital
de 6,650 milliards DA. Le 29/07/2002, NAFTAL a connue une augmentation du
capital à 15,650 milliards de DA.
Située à la Route des dunes Chéraga BP 73
Alger, NAFTAL possède aujourd'hui une solide expérience ainsi
qu'une expertise reconnue dans le domaine de la distribution des produits
pétroliers. Elle occupe une position stratégique au sein de
l'économie nationale.
1-2 Les missions de NAFTAL
Parmi les missions de NAFTAL on cite :
- Le stockage, la distribution et la commercialisation des
produits pétroliers tel que les carburants, les lubrifiants, les
pneumatiques,...
- Le développement de ses infrastructures de stockage
et de distribution afin de satisfaire les besoins de marché.
- la maintenance et le renouvèlement des
équipements et du matériel roulant de son patrimoine.
Il existe aussi d'autres missions liées à la
prestation sociétale de l'entreprise :
- La promotion d'une image de marque et de qualité.
- L'amélioration des conditions de travail et des
prestations offertes aux employés.
- La mise en oeuvre des mesures de protection de
l'environnement.
- la récupération des huiles usagées dans
le cadre de la préservation de l'environnement naturel.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 41
1-3 Les objectifs de NAFTAL
A travers son plan de développement, NAFTAL vise
plusieurs objectifs :
- Poursuivre la de distribution des produits
pétroliers.
- Améliorer la qualité des produits et services
proposés.
Le développement durable reste cependant un des
défis majeurs pour NAFTAL. C'est la raison pour laquelle l'entreprise
s'est fixé un ensemble d'objectifs visant à instaurer les
principes de la pratique responsable et citoyenne :
- Diminuer les rejets liquides et gazeux ainsi que la
production de déchets.
- Promouvoir le carburant écologique GPL/c.
- Améliorer la sécurité industrielle.
- Diminuer la consommation énergétique.
- Promouvoir l'image de « l'entreprise verte ».
- Réduire les accidents de route incluant les camions
de transports NAFTAL.
Tableau (1) : NAFTAL en quelques
chiffres
Données 2008
|
Nombre de salariés
|
30231
|
Chiffre d'affaire (DA)
|
250.237,89 million DA
|
Quantités des produits pétroliers
commercialisés (2007)
|
11,3 million de tonnes
|
Capitaux propres (DA)
|
43.905,11 million DA
|
Dettes (DA)
|
80.792,05 million DA
|
? Ressources (DA)
|
134.120,06 million DA
|
Total des actifs possédés (DA)
|
134.120,06 million DA
|
Prix et récompenses reçus dans le domaine de
réductions des accidents
|
Désignation comme entreprise modèle par
SONATRACH
|
Source : Tableau préparé
par les étudiants, les données sont prises du bilan comptable
& TCR 2008 et du bilan social 2008
1-4 La structure organisationnelle de NAFTAL :
L'organisation de NAFTAL est articulée autour de
structures centrales chargées de la définition de la politique du
suivi et de contrôle des activités de l'entreprise, et de
structures opérationnelles. Ces structures opérationnelles
bénéficient d'un soutient logistique et de maintenance
assurées par
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 42
des directions régionales
spécialisées ; ces centres opérationnelles ont pour
mission la distribution de l'ensemble des produits commercialisés par
NAFTAL dans les champs d'influence d'une ou plusieurs wilayas. A noter que le
01/01/2010, NAFTAL a connue un nouveau schéma d'organisation de sa
macrostructure. Cependant nous allons utiliser celui du 09/06/2004 (figure4) en
raison de la période du reporting qui va couvrir l'exercice 2008.
Figure (3) : Organigramme de NAFTAL
(2004)
COMITE EXECUTIVE
CONSEILLERS
COMITE DIRECTION CHEFS DE
PROJETS
Source : Direction finance et
comptabilité NAFTAL
1-5 Les produits offerts par NAFTAL
NAFTAL commercialise 6 catégories de produits :
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 43
Tableau (2) : Liste des produits offerts
par NAFTAL
Catégorie carburants
|
Terre
|
Essence Normale
|
Essence Super
|
Essence Super sans plomb
|
Gasoil
|
GPL/c
|
Aviation
|
Jet A1 - FQRJOS issue 18
|
Marine
|
Fuel Bunker C - Norme ISO 9217
|
Catégorie Gaz de Pétrole
Liquéfiés GPL
|
Butane commercial
|
Bouteille de 13 Kg (B13)
|
Bouteille de 03 Kg (B03)
|
Propane commercial
|
Bouteille de 35 Kg (P35)
|
Catégorie Lubrifiants
|
Moteurs Essences
|
Naftilia SAE40
|
Naftilia Super SAE20W50
|
Naftilia Super plus SAE20W40
|
Tamillia 30/40 SAE40
|
Tamillia HB40 SAE40
|
Moteurs Diesel
|
Chiffa SAE40
|
Chelia Hydraulique SAE10W
|
Chelia SAE40
|
Chelia VP Super Diesel SAE20W40
|
Chelia Turbo Diesel SAE20W40
|
Transmission Automobile
|
Tassilia EP SAE90/SAE140
|
Tassilia ATF Dexron
|
Spécialités Automobile
|
Chellala Brake-Fluid SAE J 1703 DOT 3
|
Chellala Anti-Freeze
|
Chellala LHM Spécialisations Citroen LHM
|
Huiles industrielles
|
TORADA - TISKA - FODDA - TORBA - TASFALOUT - TILIA - BEIDA -
RUMELA - STORA - BORAK
|
Graisses
|
Tassadit (graisse universelle)
|
Graisse spéciales Extrême pression-Au graphite-Au
bentone-Au bisulfure de molybdène
|
Graisse vaseline blanche
|
Catégorie Bitumes
|
Bitumes pur
|
Grade 80/100
|
Grade 40/50
|
Bitumes oxydés
|
En vrac Grade 85/25
|
Sacs de 25 Kg
|
Futs de 200 Kg
|
Bitumes fluidifiés
|
0/1 Cut-Back très fluide
|
150/250 Cut-Back visqueux
|
400/600 Cut-Back très visqueux
|
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 44
|
|
Les émulsions de bitumes
|
Catégorie Pneumatiques
|
Tourisme
|
Camionnette
|
Poids lourds
|
Industriel
|
Manutention
|
Agraire
|
Génie Civil
|
Cycle
|
Catégorie Produits spéciaux
|
Les paraffines
|
Les paraffines
raffinées blanches
|
Les paraffines raffinées ou semi
raffinées à usage industriel
|
Les dispersions de paraffine anionique
|
Les cires
|
Les
cires
micro cristallines alimentaires
|
Les cires jaunes ou
rouges pour l'enrobage des fromages
|
Les essences spéciales
|
Les solvants
|
Toluène
|
Napht C
|
Xylène
|
White Spirit
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises du site web www.Naftal.dz
mise à jour du 11/04/2010
1-6 Patrimoine de l'entreprise
Afin d'accomplir ses taches de stockage, transport et
distribution, NAFTAL s'est dotée de (46(*)):
Transport
- 3 000 véhicules de distribution constitué
de Tracteurs routiers, de Semi-remorques
citernes, de Semi-remorques plateaux, de camions
citernes, de camions plateaux, camions porte palettes et de
moyens de transport tiers.
- Sept (07) barges pour le
soutrage des navires.
Stockage
- 67 centres et dépôts de distribution et de
stockage de carburants, lubrifiants et pneumatiques.
- 30 dépôts aviation marine.
- 40 usines d'emplissage GPL.
- 49 dépôts relais GPL.
- 15 unités bitumes.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 45
Capacités de stockage
- Carburants terre : 567 000 m
- Carburants aviation : 30 000 m
- Carburants marine : 176 000 m
Distribution
- 1755 stations service (284 stations GPL/c et 118 stations
essence sans plomb)
- 14550 points de vente GPL
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 46
Section 2 : Elaboration du rapport RSE/DD pour
NAFTAL
Cette section va être consacrée à la
rédaction du rapport RSE concernant l'entreprise de commercialisation et
de distribution des produits pétroliers NAFTAL durant l'exercice 2008.
Le cadre utilisé pour le reporting est le standard du Global Reporting
Initiative (GRI) qui permet plus de flexibilité dans les rubriques
à développer ou encore dans le choix des indicateurs de
performance.
2-1 La stratégie de DD adoptée par NAFTAL
Étant donné que NAFTAL est une filiale 100%
SONATRACH, sa stratégie de Développement Durable s'inscrit dans
le cadre de la politique HSE (Human, socity, environment) mise en place par le
groupe SONATRACH le 27 Avril 2004. Cette politique, qui vise l'instauration des
principes de respect, confiance, crédibilité et
légitimité, s'articule au tour des points
suivants (47(*)):
1) Progrès : Le Groupe
SONATRACH s'engage dans une démarche d'amélioration de ses
performances en matière de Santé, Sécurité et
Environnement. Cette nouvelle vision permettra au groupe de progresser au
niveau des relations entreprises avec les groupes financiers, les pouvoirs
publiques, les ONG, les groupes pétroliers ainsi que les
différents StakeHolders.
2) Préservation :
Le Groupe SONATRACH s'engage à prendre les mesures et les
précautions nécessaires à la préservation de la
santé au travail, la protection de l'environnement, la
sécurité de ses activités et la réduction des
risques liés à ces activités sur les populations
riveraines.
3) Développement
Durable : Le Groupe SONATRACH s'engage à promouvoir
l'image de l'« Entreprise citoyenne » en intégrant
le mouvement international pour le développement durable et en adoptant
les principes du progrès à 3 dimensions : économique,
environnemental et social.
4) Réglementation :
Le Groupe SONATRACH s'engage à respecter les lois,
décrets et recommandations professionnelles et à appliquer les
meilleures pratiques disponibles afin d'assurer la protection du patrimoine
écologique, l'exploitation du milieu naturel, la lutte contre les
nuisances et la protection de la santé au travail.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 47
5) Prévention et gestion
proactive du risque : Le Groupe SONATRACH
s'engage à mettre en place un processus interne de prévention,
gestion et protection des différents risques liés aux
activités du groupe tel que : les accidents, les incendies, les
rejets gazeux et liquides, le déversement des déchets dangereux
dans la nature... La prévention des risques HSE nécessite
toutefois une maitrise des équipements, des procédés, des
achats et de la sous-traitance.
6) Amélioration
continu : Le Groupe SONATRACH s'engage dans une optique durable
et dynamique d'amélioration de ses prestations sociétales. Cette
démarche se traduit par la mise en place d'un système de
management unique, intégré, cohérent
et global.
7) Formation, sensibilisation : Le
Groupe SONATRACH s'engage à mettre en oeuvre un large programme de
formation et de sensibilisation de ses employés à la
démarche de développement durable.
8) Information,
communication : Le Groupe SONATRACH s'engage à s'inscrire
dans une démarche de transparence en communiquant à son
personnel, à ses clients, aux autorités ainsi qu'aux
différentes parties prenantes les informations appropriées qui
reflètent l'efficacité de la stratégie poursuivie.
9) Ressources : Le
Groupe SONATRACH s'engage à allouer toutes les ressources humaines et
matérielles possibles afin de pouvoir réaliser ses objectifs
d'amélioration en matière de Santé, Sécurité
et Environnement . SONATRACH s'engage ainsi à consacrer un budget annuel
destiné à la promotion de l'image de
l' « entreprise responsable ».
10) Responsabilités :
Le Groupe SONATRACH s'engage à prendre toutes les mesures
nécessaires afin d'assumer ses responsabilités et de
concrétiser les points précédents sur le terrain.
En plus des éléments cités par le groupe
SONATRACH, NAFTAL a pris des mesures supplémentaires :
- Mettre en place un puissant dispositif de distribution qui
garantit la sécurité des personnes et des biens ainsi que la
protection de l'environnement
- Développer et promouvoir les produits propres (GPL/C
- GNV- essence sans plomb) qui préservent l'environnement.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 48
- S'engager dans une démarche de certification et de
généralisation du système management qualité.
- Encourager le marché libre et concurrentiel et le
passage d'une société de monopole stable à une
société dynamique et compétitive.
- Réhabiliter et moderniser son réseau station
service et de sa logistique.
- Mettre en place un programme de mis à niveau de ses
ressources humaines par la formation ciblée.
- Atteindre le niveau des majors au monde en matière de
distribution des produits pétroliers.
- Améliorer la qualité des services.
- Atteindre un niveau suprême de responsabilité
envers la clientèle.
- Offrir une bonne image en affirmant ses valeurs d'entreprise
responsable, citoyenne et soucieuse de la protection de l'environnement.
- Communiquer, sensibiliser et améliorer les relations
publiques.
- Encourager le sexe féminin à jouer un
rôle plus important au sein de l'entreprise.
- se conformer à des normes de
sécurité
- Promouvoir l'utilisation des énergies
renouvelables
- Encourager la recherche, le savoir, la technicité et
l'échange d'expériences.
2-2 Les paramètres du rapport
- Ce rapport est un rapport annuel qui couvre l'année
2008
- C'est le 1er rapport de développement
durable établis au sein de l'entreprise NAFTAL.
- Nous avons élaboré ce rapport en collaboration
avec la DRH, HSEQ, DAM, DEF au niveau de l'entreprise NAFTAL.
- Le présent rapport est conforme aux principes GRI, il
répond aux critères de qualification pour un suivi des lignes
directrices du niveau C
- Selon le GRI, le niveau C doit contenir les
éléments suivants (48(*)) :
· La stratégie DD de l'entreprise
· Le profil de l'entreprise
· Les paramètres du rapport cités au
chapitre 2 exceptés les techniques de mesure utilisées et la
validation des tiers.
· La structure de gouvernance (conseil
d'administration-CA)
· Les mécanismes de transmission des
recommandations au CA
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 49
· Le dialogue avec les parties prenantes
· Une idée sur les actions menées en
matière de développement durable
· Utiliser au minimum 10 indicateurs de performance dont
au moins : un social, un environnemental et un économique
- Ce rapport couvre tout le réseau de NAFTAL
répartis sur les 48 wilayas d'Algérie, il concerne les trois
branches de NAFTAL : Commercialisation, GPL et Carburants.
2-3 La structure de gouvernance au sein de NAFTAL
A- La gouvernance : NAFTAL est une
entreprise possédée 100% par un seul actionnaire qui est
SONATRACH. Le conseil d'administration est composé du président
directeur général de NAFTAL, des membres issus de la
société mère SONATRACH et d'un représentant
syndical. On signale toutefois, le manque de données concernant les
mécanismes de transmission des recommandations, le lien entre la
rémunération et la performance des membres et les principes
adoptés par le conseil d'administration en matière de
développement durable.
B- Les engagements
extérieurs :
- Depuis l'année 2000, NAFTAL participe
au Plan National d'Actions Environnementales et de
Développement Durable PNAE-DD, adhérant ainsi aux 4 principes
suivants : Réduction de la pauvreté, promotion d'une
croissance durable, amélioration de la santé et de la
qualité de vie des citoyens et la participation à la protection
de l'environnement.
- NAFTAL collabore avec le Ministère de
l'Aménagement du territoire et de l'Environnement
ainsi qu'avec le Ministère de l'Energie et des Mines et les autres
entreprises du secteur (SONATRACH, SONELGAZ, NAFTEC,
APRUE) à l'élaboration d'une stratégie efficace
afin de diminuer l'émission des gaz à effet de serre GES,
rejoignant ainsi le mouvement international de protection de la couche d'ozone
et de lutte contre le changement climatique.
- NAFTAL a contribué aussi à l'analyse et
l'évaluation:
· De l'inventaire national des gaz à effet de
serre GES
· De l'inventaire des gaz halons au sein de
l'entreprise
· Des projets de loi relatifs à l'environnement
· De la possibilité de financement des projets de
protection de l'environnement par des fonds internationaux tels que la Banque
Mondiale (BM), le Fond mondial de l'Environnement (FEM)
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 50
- La contribution au Programme National de Maîtrise de
l'Energie (PNME) 2007-2011 qui consiste à convertir 8 000
véhicules en GPL/c sur une période de quatre ans.
Tableau (3) : Le partage de valeur et le
dialogue avec les parties prenantes en 2008
Les parties prenantes directes
|
Partage de valeur million DA
|
Dialogue
|
Clients
|
250.237,89
|
Campagnes de sensibilisation -études de satisfaction -
service client - site web - numéro vert
|
Salariés
|
22.021,67
|
magazine interne - collaboration avec le syndicat -ateliers de
travail - service des activités culturelles et sociales
|
Fournisseurs
|
207.486,35
|
Contacts réguliers à tous les niveaux - ateliers de
travail - amélioration de la sécurité de travail
|
Etat et collectivités
|
6.435,68
|
Participation à la formulation des lois et des
réglementations - participation à la politique environnementale
mise en place par l'état
|
Etablissements financiers
|
127,56
|
Partenariat pour le financement des activités et de
projets en matière de développement durable
|
Les parties prenantes directes
|
Dialogue
|
Medias
|
Communication des informations concernant l'entreprise -
entretien - interview - forum de débat
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises du TCR 2008 et du magazine
interne de NAFTAL
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 51
2-4 Les actions menées en matière de
développement durable
A- Les actions
économiques
- Le lancement du projet de relooking et la modernisation du
réseau stations services en 2003 afin de s'adapter à
l'environnement concurrentiel.
- La certification des activités Aviation et Marine
selon la norme du management de qualité ISO 9001 2000 en Aout 2005.
- Le lancement de l'opération de paiement par carte
à puce le 2 Mai 2005. Ce projet va permettre de faciliter le paiement
pour les clients et d'intégrer les établissements financiers dans
le cycle de paiement.
- Le lancement, en 2005, d'un numéro vert
opérationnel 24/24 pour une meilleure proximité avec les
différentes parties prenantes.
- Révision de la marge de détail avec les PVA
(de 50%-50% à 70%-30%) dans le cadre de la location du matériel
de distribution de GPL afin d'encourager les investisseurs privés
à opter pour le carburant écologique.
- La signature d'un contrat type, le 07 Janvier 2006, avec
l'UNIPREST déterminant clairement les droits e t les obligations de
chaque partie dans la gérance de ses stations services.
- L'installation d'un comité de pilotage de la
qualité le 10 Juin 2007 afin d'améliorer L'image de marque et la
performance du réseau stations services.
- La signature du contrat de séparation des
activités commercialisation de la logistique entre la branche
commercialisation et la branche carburants et du contrat GPL entre SONATRACH
commercialisation et la branche GPL en 2007, ce qui permettra de libérer
l'accès à tous les opérateurs nationaux et
étrangers aux installations de stockage et de transport des produits
pétroliers, moyennant le paiement d'un tarif non discriminatoire. Ce ci
encouragera la transparence, la compétitivité et la performance
plaçant le client au centre d'intérêt.
B- Les actions environnementales
- Le lancement du projet des stations services à
l'énergie solaire en 2004
- L'organisation de deux journées d'étude sur la
sécurité routière le 29 et 30 Décembre 2005.
- L'organisation de deux journées techniques sur la
sécurité les 14 et 15 Mars 2006.
- L'organisation d'une conférence sur les accidents de
la route le 18 Avril 2007.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 52
- Le traitement et la récupération des rejets
liquides par le biais d'installations spécifiques tel que : les
bassins de décantations/récupération, les unités de
traitement par séparation et le traitement physico-chimiques.
- La diminution des rejets gazeux par l'installation de toits
flottants au niveau des bacs essences ou encore l'installation de
système de chargement en source dans toutes les nouvelles
installations.
- L'installation des équipements de
récupération des huiles usagés au niveau des stations. Ces
huiles sont considérées comme des déchets très
dangereux pour l'être humain ainsi que pour l'environnement. C'est la
raison pour laquelle NAFTAL collecte ces huiles et les commercialise vers
le marché extérieur à partir de ses terminaux portuaires.
- Le renforcement des mesures de protection contre les
incendies
- La promotion du GPL/c et de l'essence sans plomb qui sont
des produits moins polluants comparés avec l'essence normal, super, et
le Gasoil.
- La signature d'une convention avec l'APRUE et la BDL pour le
financement des opérations de conversion GPL.
- Le renforcement des mesures de précaution par la
modernisation des infrastructures de stockage et de distribution.
- La mise en conformité de ses installations avec les
normes de protection de l'environnement et de sécurité
industrielle.
- Le renouvèlement des moyens de transports afin de
diminuer les risques d'accidents dangereux.
- La sensibilisation des gens à l'économie
d'énergie par le biais des campagnes publicitaires.
C- Les actions sociales
- La mise en place d'une cellule de crise lors de la
catastrophe de Boumerdes en 2003, afin de répondre à la
détresse des familles sinistrées.
- La création de l'entreprise « Algerian
Petroleum Institute » le 07 janvier 2006, en partenariat avec
SONATRACH, STATOIL, et NAFTEC dotée d'un capital social de 1,5 milliard
DA. Cet institut a pour mission la formation et le recyclage des
employés de l'entreprise.
- La création d'un forum de rencontres, de
débats, de réflexion et de confrontation d'idées au sein
de l'entreprise le 29 mai 2007 afin d'améliorer la communication
interne.
- L'organisation d'une cérémonie de fin
d'année scolaire 2006/2007 le 2 Juillet 2007 à l'école
Hamidi Bentamar afin d'encourager les générations d'avenir.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 53
- La signature de la première convention collective de la
société le 31 Juillet 2007 qui a pris le soin d'examiner les
questions liées à la législation du travail, les
conditions de travail, le droit syndical, le règlement des conflits de
travail, la rémunération, la protection social,...
Tableau (4) : Les Réalisations de
NAFTAL 2008 en matière de DD
Date
|
Evénement
|
Importance
|
Du 7 au 21 Janvier 2008
|
Le sponsoring des journées portes ouvertes sur les
économies d'énergies dans le milieu scolaire organisées
par l'APRUE
|
Sensibiliser le grand public afin de réduire la
consommation énergétique
|
23 Janvier 2008
|
L'organisation d'un cocktail professionnel par la branche
Carburants en présence des ses partenaires et ses principaux clients
|
Le but est de créer de nouvelles synergies,
d'améliorer les relations commerciales et de répondre aux
attentes de ses clients
|
05 mars 2008
|
L'organisation de la 6éme conférence du
syndicat national NAFTAL
|
Faire le point sur le rôle très important des
employés de NAFTAL dans le développement de l'entreprise
|
Du 29 Juin au 03 Juillet 2008
|
La participation au 19éme congrès
mondial de pétrole à Madrid par une communication sur les
carburants propres
|
Etablir un réseau de relations internationales afin de
Profiter de l'expérience étrangère en matière de DD
|
8 Juillet 2008
|
L'organisation d'une cérémonie de fin
d'année scolaire à l'école Khaldi Amara
|
Récompenser et encourager les meilleurs
élèves
|
Ramadhan 2008
|
NAFTAL a offert 1400 repas/jours et 500 couffins aux
nécessiteux de la wilaya de Jijel.
|
Partager la joie du mois sacré avec les tranches
défavorisées de la société
|
03 octobre 2008
|
Un don de 3000 charges de bouteille de gaz butanes au profit des
familles sinistrés lors des intempéries de Ghardaia
|
Se montrer responsable vis-à-vis des citoyens
touchés par la catastrophe.
|
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 54
|
|
Novembre 2008
|
La réduction de marge sur les prix d'installation des kits
de conversion GPL
|
La promotion du GPL/c
|
2008
|
L'organisation de la 4éme conférence des
cadres
|
Suivre la stratégie H.S.E.Q (Human, Society,
Environnement, Quality) du Groupe SONATRACH et discuter les objectifs et les
défis de NAFTAL.
|
2008
|
L'inscription dans le large programme de formation
élaboré par la société norvégienne SATOIL
intitulé « Le Safe Behaviour Program »
|
Formation des employés en matière de
sécurité des personnes et des installations industrielles
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises du magazine interne NAFTAL
N°9-Avril 2008, Numéro spécial Juin 2008, N°10 Novembre
2008,
2-5 Les indicateurs de performance
Dans cette partie, on va utiliser les indicateurs GRI pour
mesurer la performance économique, environnementale et sociale de NAFTAL
durant l'exercice 2008 et la comparer avec celles des années 2007 et
2006 afin de pouvoir suivre l'évolution de l'entreprise en
matière de pratique responsable.
A- Les indicateurs économiques
La première étape dans la mesure de la
performance sociétale de l'entreprise consiste à mesurer la
performance économique afin de comprendre l'organisation et son
potentiel en matière de développement durable. Dans cette partie
on va utiliser 4 indicateurs de base ainsi que 2 indicateurs
spécifiques.
Tableau (5) : Présentation des
indicateurs économiques utilisés
Code
|
Indicateur utilisé
|
Type
|
Pertinence
|
EC1
|
Valeur économique directe créée et
distribuée
- Tableau de la VEC&D -
|
Base
|
la manière dont l'organisation a créé et
crée de la richesse pour ses SH
|
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 55
|
|
EC4
|
Subventions et aides publiques significatives reçues.
|
Base
|
Dresse un bilan du soutien et de la contribution apportée
par l'état
|
EC6
|
Politique, pratiques et part des dépenses
réalisées avec les fournisseurs locaux sur les principaux sites
opérationnels.
|
Base
|
Mesure le soutien apporté par NAFTAL aux fournisseurs et
surtout aux transporteurs privés (locaux)
|
EC8
|
Développement et impact
des investissements en matière d'infrastructures et des
services, principalement publics, réalisés via une prestation
commerciale, en nature ou à titre gratuit
|
Base
|
Explique l'impact économique indirecte de certaines
activités ou produits offert par l'entreprise
|
SP1
|
Excédent brut d'exploitation - EBE -
|
Spécifique
|
La capacité de l'entreprise à créer les
ressources financières (sans prendre en compte la politique de
financement et d'amortissement)
|
SP2
|
Rentabilité
|
Spécifique
|
Fait le point le rendement financier de l'entreprise
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises de l'IP Lignes directrices
pour le reporting développement durable, Global Reporting Initiative,
http://www.globalreporting.org/ReportingFramework/ReportingFrameworkDownloads/
Tableau (6) : EC1/ Valeur
économique directe créée et distribuée - Tableau de
la VEC&D -
Million DA
Elément
|
2006
|
2007
|
2008
|
Valeur économique directe créée
VEDC
|
Produits (chiffre d'affaire + cession d'investissements)
|
191.728,36
|
208.722,45
|
250.329,87
|
Valeur économique distribuée
VED
|
Coûts opérationnels
|
161.826,10
|
173.395,55
|
207.486,35
|
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 56
|
|
Rémunération des salariés et avantages
afférents
|
17.475,95
|
19.028,74
|
22.021,67
|
Versements aux apporteurs de capitaux
|
NAFTAL est une entreprise détenue 100% par
l'état, ce qui explique l'absence des versements sous forme de
dividendes 0
|
Versements à l'Etat
|
3.246,38
|
4.101,14
|
6.435,68
|
Investissements pour la communauté
|
14,11
|
14,02
|
16,90
|
VED (Total)
|
182.562,56
|
196.539,45
|
235.960,61
|
% de la VED par rapport à la VEDC
|
95,22%
|
94,17%
|
94,26%
|
% de la VED moyenne (entre 2006 et 2008) =
94,55%
|
Valeur économique non répartie (VEND) =
VEDR - VED
|
9.165,80
|
12.182,99
|
14.369,25
|
% de la VENR par rapport à la VEDC
|
4,78%
|
5,83%
|
5,74%
|
% de la VED moyenne (entre 2006 et 2008) = 5,45%
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises des TCR 2006, 2007,
2008
Analyse : D'après ces
résultats on peut constater que:
- La valeur économique directe crée (VEDC) par
NAFTAL en 2008 est de 250.329,87 million de DA, soit un taux moyen de
croissance annuelle de 14,26% (49(*)). Cette proportion montre l'efficacité du
processus de création de richesse au sein de l'entreprise.
- Une augmentation annuelle moyenne des couts
opérationnels, rémunération des salariés,
versements à l'état et des investissements pour la
communauté de 13,23% ; 12,25% ; 40,08% et 9,43%
respectivement, ce qui traduit l'importance croissante de NAFTAL pour ses
fournisseurs et ses employés ainsi que pour l'état et la
société en général.
- La valeur économique distribuée (VED) par
NAFTAL, en 2008, aux différentes parties prenantes est de 235.960,61
million de DA avec un taux
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 57
moyen de croissance de 13,69% par an. La part moyenne
distribuée aux SH, entre 2006 et 2008, est au tour de 94,55% de la
valeur économique crée.
Cette prestation remarquable indique la contribution
croissante de NAFTAL à l'économie nationale.
- La valeur économique non repartie (VENR) est
passée de 12.182,99 million DA en 2007 à 14.369,25 million DA en
2008. Cependant, la part moyenne de richesse non répartie durant la
période 2006/2008 ne représente que 5,45% de la valeur
crée.
Tableau (7) : EC4/ Subventions et aides
publiques significatives reçues
Million DA
Type de subvention
|
2006
|
2007
|
2008
|
Subventions à l'investissement
|
137,06
|
304,65
|
302,95
|
Subventions à titre exceptionnel
|
160,63
|
221,03
|
280,06
|
Total
|
297,69
|
525,69
|
583,01
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises des bilans comptables
2006, 2007, 2008
Analyse : D'après ce tableau, on
constate que:
- NAFTAL a bénéficié en 2008 de 583,01
million de DA sous forme de subventions publiques, enregistrant au passage un
taux moyen de croissance de 39,94% par an. Ces subventions se divisent en 2
catégories :
· Les subventions à l'investissement : 302,95
million DA en 2008 (une croissance annuelle moyenne de 48,67% entre 2006 et
2008)
· Les subventions à titre exceptionnel :
280,06 million DA en 2008 (une croissance annuelle moyenne de 32,04% entre 2006
et 2008)
- Les subventions ont augmentés considérablement
en 2007 par rapport à 2006 (prés de 76,59%). Ce ci est
expliqué par la proportion des investissements engagés par
l'entreprise en matière de renouvèlement et modernisation des
infrastructures et du matériel utilisés ainsi que par la campagne
de promotion du carburant propre GPL/c engagée par l'état.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 58
Tableau (8) : EC6/ Politique, pratiques
et part des dépenses réalisées avec les fournisseurs
locaux (transporteurs privés) sur les principaux sites
opérationnels
Million DA
|
2006
|
2007
|
2008
|
Sommes versées aux transporteurs
privés
|
1.930,02
|
80,08
|
1.401,15
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises des bilans comptables
2006, 2007, 2008
Analyse : D'après les
résultats, on constate que :
- Le montant versé en 2008 aux transporteurs
privés est de 1.401,15 million de DA, soit une diminution annuelle
moyenne de 14,80%. Ce ci est expliqué par le fait que NAFTAL utilise de
plus en plus ses propres moyens au lieu de recourir aux transporteurs
privés, ce qui ne favorise pas ces petits fournisseurs de service.
Cependant, ces mesures appliquées par Naftal ont pour objectif la
réduction des accidents de route à travers la formation de ses
propres chauffeurs et l'utilisation de ses propres camions bien
équipés contre les accidents.
Tableau (9) : EC8/ Développement
et impact des investissements en matière d'infrastructures et des
services, principalement publics, réalisés via une prestation
commerciale, en nature ou à titre gratuit
UM : Tonnes
|
2006
|
2007
|
2008
|
Consommation nationale GPL/c
|
316.000
|
314.000
|
340.000
|
Ventes GPL/c NAFTAL
|
297.895,75
|
313.787,54
|
314.788,57
|
Part de marché (NAFTAL)
|
94,27%
|
99,93%
|
92,58%
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants
Analyse : on peut constater
que :
- Les ventes de GPL/c de NAFTAL enregistrées en 2008 se
sont élevées à 314.788,57 tonnes, soit une croissance
annuelle moyenne de 2,80%. La part moyenne de marché de NAFTAL
concernant le GPL/c se situe au alentour
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 59
de 95,59%, ce qui traduit la contribution efficace de NAFTAL
à la politique publique de promotion de ce carburant propre.
Tableau (10) : SP2/ La
rentabilité
|
2006
|
2007
|
2008
|
Rentabilité
|
5,4088 %
|
6,2596 %
|
7,0257 %
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises des TCR et des bilans
comptables 2006, 2007, 2008
La rentabilité = Résultat Net *100 / ?Actifs
Analyse : Ces résultats nous
permettent de constater que :
- La rentabilité de l'entreprise enregistre une
croissance remarquable durant la période d'étude, elle est
passée de 5,4088% en 2006 à 7,0257% en 2008 signant un taux moyen
de croissance annuelle de 13,97%, ce qui est expliqué par la proportion
des ventes de NAFTAL entre 2006 et 2008 qui est due, à son tour,
à la croissance importante du parc automobile national.
Tableau (11) : SP1/ Excédent brut
d'exploitation - EBE -
Million DA
Année
|
2006
|
2007
|
2008
|
EBE
|
9.959,86
|
13.463,75
|
17.473,67
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises des TCR et des bilans
comptables 2006, 2007, 2008
EBE = Valeur ajouté - frais du personnel - Impôts
et taxes -frais divers
Analyse : D'après le tableau on
constate que :
- L'excédent brut d'exploitation prend une tendance
haussière durant la période 2006/2008 enregistrant un taux annuel
moyen de croissance de 32,45%, ce qui permet à l'entreprise de
créer des ressources financières internes avoisinant les
17.473,67 million DA en 2008.
- Ces résultats indiquent une forte capacité de
financement interne.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 60
B- Les indicateurs environnementaux
Ce volet va être consacré à la mesure de
la performance environnementale de NAFTAL. Six (6) indicateurs vont être
utilisés dont 3 de base (EN) et 3 spécifiques à
l'entreprise (SP). Le tableau suivant résume ces indicateurs :
Tableau (12) : Présentation des
indicateurs environnementaux utilisés
Code
|
Indicateur utilisé
|
Type
|
Pertinence
|
EN3
|
Consommation d'énergie directe répartie par source
d'énergie primaire
|
Base
|
Dresse un bilan sur les efforts de l'entreprise en matière
d'économie d'énergie industrielle
|
EN4
|
Consommation d'énergie indirecte répartie par
source d'énergie primaire
|
Base
|
Mesure la consommation énergétique
intermédiaire
|
EN16
|
Emissions totales, directes ou indirectes, de gaz à effet
de serre, en poids (teq CO2).
|
Base
|
Fait le point sur la performance de l'entreprise en
matière de control des émissions GES
|
SP1
|
Récupération des huiles usagés
|
Spécifique
|
Indique la démarche employée par l'entreprise pour
la gestion et le traitement de ces déchets dangereux
|
SP2
|
Consommation d'eau
|
Spécifique
|
Analyse la prestation de l'entreprise en matière
d'économie d'eau
|
SP3
|
Emissions polluantes des carburants commercialisés
|
Spécifique
|
Analyse de la performance environnementale des carburants
commercialisés (essences, gasoil et GPL/c) afin de déterminer le
degrés de pollution générée par ces produits.
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises de l'EN Lignes directrices
pour le reporting développement durable, Global Reporting Initiative,
http://www.globalreporting.org/ReportingFramework/ReportingFrameworkDownloads/
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 61
Tableau (13) : EN3/ Consommation
d'énergie directe répartie par source d'énergie
primaire
Quantités consommées TM
|
2006
|
2007
|
2008
|
Essences
|
2.254,83
|
5.060,66
|
5.072 ,19
|
Gasoil
|
179.937,81
|
19.724,23
|
12.891,02
|
Jet A1
|
14.533,05
|
28.626,45
|
28.513,72
|
Fuel lourd
|
92,99
|
69,47
|
377,97
|
GPL
|
461,72
|
1.632,37
|
311,92
|
Lubrifiants
|
10,68
|
18,18
|
819,62
|
Bitumes
|
35.476,40
|
127.325,93
|
112.641,33
|
Consommation électricité industrielle DA
|
165.189.381,78
|
173.531.787,83
|
181.261.559,1
|
Prix unitaire (haute tension)
|
3,18
|
3,18
|
2,18
|
Estimation de la consommation de l'électricité
industrielle KWH
|
75.636.164,24
|
79.455.946,79
|
82.995.219,37
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises du service de la
comptabilité analytique
Tableau (14) : Bilan
énergétique en Giga joules GJ
Type d'énergie GJ
|
Energie produite PCI
|
2006
|
2007
|
2008
|
Essences
|
44 GJ/TM
|
99.212,65
|
222.669,43
|
223.176,66
|
Gasoil
|
42 GJ/TM
|
7.557.388,36
|
828.417,87
|
541.423,05
|
Jet A1
|
44 GJ/TM
|
639.454,59
|
1.259.563,98
|
1.254.603,84
|
Fuel lourd
|
40 GJ/TM
|
3.719,6
|
2.779,12
|
15.119
|
GPL
|
46 GJ/TM
|
21.239,48
|
75.089,43
|
14.348,32
|
Electricité industrielle KWH
|
0,0036 GJ/KWH
|
272.290,19
|
286.041,40
|
298.782,78
|
Lubrifiants
|
40,2 GJ/TM
|
429,336
|
730,836
|
32.948,724
|
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 62
|
|
Bitumes
|
40 GJ/TM
|
1.419.056,32
|
5.093.037,2
|
4.505.653,4
|
Consommation énergétique totale
GJ
|
/
|
10.012.790,53
|
7.768.329,266
|
6.886.055,774
|
Conversion
TJ
|
1TJ = 103GJ
|
10.012,79
|
7.768,329
|
6.886,055
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants
Analyse : D'après les tableaux 13
et 14, on constate que:
- NAFTAL a fait un progrès remarquable en
matière de consommation d'énergie directe passant de 10.012,79 TJ
en 2006 à 7.768,329 TJ en 2007 (-22,41%) puis à 6.886,055 TJ en
2008 (-11,35%), soit une diminution annuelle moyenne de 17,07%. Ce ci
s'explique principalement par la réduction de la consommation de Gasoil
qui a diminué de 92,84% en 2008 par rapport à l'année
2006.
- Cependant, NAFTAL doit faire plus d'efforts concernant la
consommation du Jet A1, du fuel lourd et des bitumes. La consommation de ces
ressources augmentent annuellement avec un taux moyen de 40,07% ; 101,61%
et 78,19% respectivement.
Tableau (15) : EN4/ Consommation
d'énergie indirecte répartie par source d'énergie primaire
Type d'énergie
|
2006
|
2007
|
2008
|
Consommation d'électricité domestique (DA)
|
75.711.436,16
|
78.375.143,03
|
71.016.276,96
|
Prix unitaire (moyenne tension) DA/KWH
|
3,21
|
3,21
|
3,21
|
Estimation de la consommation de l'électricité
domestique KWH
|
23.586.117,34
|
24.415.932,41
|
22.123.450,77
|
Energie produite (électricité)
GJ
(0,0036 GJ/KWH)
|
84.910,022
|
87.897,356
|
79.644,422
|
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 63
|
|
GPL TM
|
892,50
|
1.284,04
|
525,04
|
Energie produite (GPL) GJ
46 GJ/TM
|
24.151,97
|
59.066,02
|
41.055,09
|
TOTAL GJ
|
109.062
|
146.963,38
|
120.699,51
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises des TCR 2006, 2007,
2008
Analyse : On constate que :
- NAFTAL a pu réduire sa consommation
énergétique indirecte passant de 146.963,38 GJ en 2007 à
120.699,51en 2008, soit une réduction de 17,87%. Ce ci est
expliqué principalement par les efforts entretenus par NAFTAL en
matière de sensibilisation de ces employés au sujet
d'économie d'électricité qui enregistre, durant la
période 2006/2008 une réduction annuelle moyenne de 3,15%.
- Cependant, ce résultat reste loin de la performance
enregistrée en 2006 avec une consommation énergétique de
109.062 GJ (10,67% de moins que 2008), ce qui indique que NAFTAL peut encore
s'améliorer dans ce domaine.
Tableau (16) : EN16/ Emissions
totales, directes ou indirectes, de gaz à effet de serre, en poids
(émissions CO2)
Type d'énergie Tonne
|
Equivalent CO2
|
2006
|
2007
|
2008
|
Essences
|
73 Kg CO2/GJ
|
7.242.523,6
|
16.254.868,8
|
16.291.896,8
|
Gasoil
|
75 Kg CO2/GJ
|
566.804.127
|
62.131.340,3
|
40.606.728,8
|
Jet A1
|
74 Kg CO2/GJ
|
47.319.640,1
|
93.207.734,2
|
92.840.684
|
Fuel lourd
|
73 Kg CO2/GJ
|
271.530,8
|
202.875,76
|
1.103.687
|
GPL
|
64 Kg CO2/GJ
|
2.905.053,82
|
8.585.949,31
|
3.545.818,37
|
Electricité KWH
|
0,46 Kg CO2/KWH
|
164.312,098
|
172.011,831
|
174.076,51
|
Lubrifiants
|
73 Kg CO2/GJ
|
31.341,528
|
53.351,028
|
2.405.256,85
|
Bitumes
|
40 Kg CO2/GJ
|
56.762.252,8
|
203.721.488
|
180.226.136
|
Total émissions CO2 KG
|
/
|
681.500.781,7
|
203.721.488
|
180.226.136
|
Conversion T
|
1T = 103 KG
|
681.500,781
|
203.721,488
|
180.226,136
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 64
Analyse : D'après les
résultats obtenus, on constate :
- Un progrès important enregistré par NAFTAL
durant la période 2006/2008 en matière de réduction des
émissions CO2. Ces émissions sont passées de 681.500,781
tonnes en 2006 à 203.721,488 tonnes en 2007 (-70,10%) puis à
180.226,136 tonnes en 2008 (-11,53%) enregistrant ainsi un taux de
réduction moyen des émissions CO2 de 48,57% par an.
- Ce ci traduit la contribution efficace de NAFTAL à la
réduction des émissions de Dioxyde de Carbone
Tableau (17) : SP1/
Récupération des huiles usagés
|
2006
|
2007
|
2008
|
Quantité récupéré (Tonnes)
|
6000
|
7299
|
8724
|
Quantité exportée (Tonnes)
|
0
|
5104
|
7994
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, donnés du département HSEQ
Analyse : D'après les
résultats obtenus on constate :
- Une évolution de la quantité
récupérée des huiles usagées de 6000 tonnes en 2006
à 8724 en 2008 traduite par un taux moyen d'accroissement des
quantités récupérées de 20,58%. Ce taux
reflète L'efficacité de la stratégie mise en place par
NAFTAL en matière de récupération de déchets
dangereux.
- L'exportation des huiles usagées constitue une source
importante de revenu pour NAFTAL ainsi qu'un moyen de se débarrasser de
ces déchets dangereux. NAFTAL a exporté en 2008 une
quantité de 7994 tonnes des huiles usagés.
Tableau (18) : SP2/ Consommation d'eau
|
2006
|
2007
|
2008
|
Consommation eau (DA)
|
62.861.200,75
|
68.571.250,42
|
60.540.814,14
|
Prix unitaire (DA/M3)
|
42,25 DA / M3
|
Estimation de la consommation d'eau
M3
|
1.487.839,07
|
1.622.988,17
|
1.432.918,67
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises des TCR 2006, 2007,
2008
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 65
Prix unitaire (unités industrielles) = Coefficient
multiplicateur * tarif de base
= 6,5 * 6,5 = 42,25 DA/M3
(décret 05-13 du 9 janvier 2005)
Analyse : Le tableau
précédent nous permet de constater que:
- La consommation d'eau est passée de 1.487.839,07
M3 en 2006 à 1.622.988,175 M3 en 2007, soit un
taux d'augmentation de 9,08%. Cependant, l'année 2008 a
enregistrée une diminution importante de la consommation d'eau
estimée à 1.432.918,67 M3 (une réduction de
11,71%), ce qui constitue une réussite, pour NAFTAL, en matière
d'économie des ressources hydrauliques.
Tableau (19) : SP3/ Emissions polluantes
des carburants commercialisés (cycle NEDC) (50(*))
Gaz dégagé g/Km
|
Essence
|
Diesel
|
GPL/c
|
Oxydes d'azote NOx
|
0,050
|
0,381
|
0,016
|
Monoxyde de carbone CO
|
0,728
|
0,200
|
0,915
|
Hydrocarbures imbrulés HC
|
0,07
|
0,028
|
0,061
|
Benzène CADC(51(*))
|
0,61
|
0,15
|
0,11
|
Dioxyde de carbone CO2
|
185,4
|
155,1
|
165,1
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises de l'étude EETP
(European Emission Test Programme)
Analyse : D'après le tableau
précédent, on constate que :
- Les carburants commercialisés par NAFTAL que ce soit
essence, diesel ou GPL/c dégagent tous des gaz polluants tel que :
l'oxyde d'azote (NOx), le benzène et le dioxyde de carbone (CO2) qui
représentent un danger pour la santé et l'environnement.
- Cependant, le GPL/c présente le bilan le plus propre
parmi les différents carburants commercialisés :
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 66
· Très faibles émissions de NOx
estimé à 0,016 g/Km, soit 20 à 30 fois plus faibles que
les diesels (0,050 g/Km) et 3 fois inférieures aux émissions
essence (0,050 g/Km).
· Emission de 0,11 g/Km de benzène contre 0,15
g/Km pour le diesel et 0,61 g/Km pour l'essence.
· Emissions intermédiaires entre essence et diesel
en ce qui concerne les hydrocarbures imbrulés HC et le dioxyde de
carbone CO2 (0,061g/Km et 165,1 g/Km respectivement)
· Fortes émissions de monoxyde de carbone CO
expliqué par les coupures d'injection retardées lors des
décélérations. Toutefois, ce domaine reste un sujet
d'amélioration continu.
C- Les indicateurs sociaux
Pour mesurer la performance sociale de NAFTAL, on va utiliser
4 indicateurs de Base (LA) , un indicateur supplémentaire (LA3) et un
indicateur spécifique à l'entreprise (SP) du Volet emploi,
relations sociales et travail qui sont expliqués dans le tableau
suivant :
Tableau (20) : Présentation des
indicateurs sociaux utilisés
Code
|
Indicateur utilisé
|
Type
|
Pertinence
|
LA1
|
Effectif total par type d'emploi, contrat de travail et zone
géographique.
|
Base
|
Présente la façon dont l'entreprise structure ses
ressources humaines
|
LA7
|
Taux d'accidents du travail, de maladies professionnelles,
'absentéisme, nombre de journées de travail perdues et nombre
total d'accidents du travail mortels, par zone géographique.
|
Base
|
Mesure la performance de l'entreprise en matière de
santé et de sécurité au travail
|
LA10
|
Nombre moyen d'heures (ou de jours) de formation par an, par
salarié et par catégorie professionnelle.
|
Base
|
Indique le degré d'investissement de l'entreprise en la
matière formation du capital humain
|
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 67
|
|
LA13
|
Composition des organes de gouvernance et répartition des
employés par sexe, tranche d'âge et autres indicateurs de
diversité.
|
Base
|
mesure le degré de diversité au sein de
l'organisation ainsi que l'égalité des chances
|
LA3
|
Prestations versées aux salariés à temps
plein
|
Supplémentaire
|
Indique la contribution de l'entreprise aux activités
sociales destinées aux employés
|
SP1
|
Turnover du personnel en nombre de salariés et en
pourcentage
|
Spécifique
|
mesure de stabilité et le degré d'incertitude et
d'insatisfaction parmi les salariés de l'entreprise
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises du LA Lignes directrices
pour le reporting développement durable, Global Reporting Initiative,
http://www.globalreporting.org/ReportingFramework/ReportingFrameworkDownloads/
Remarques
· Tous les employés de NAFTAL travaillent à
temps plein.
· Les permanents ont un contrat
indéterminé.
· Les temporaire ont un contrat
déterminé.
· NAFTAL opère seulement sur le territoire
national Algérien, ce qui implique que la répartition par zone
géographique n'est pas prise en considération.
Tableau (21) : LA1/ Effectif total par
type d'emploi et contrat de travail
|
2006
|
2007
|
2008
|
Type de contrat
|
Permanant
|
temporaire
|
Perm
|
Temp
|
Perm
|
Temp
|
Nombre de travailleurs
|
24492
|
5099
|
23993
|
5863
|
24002
|
6229
|
Pourcentage
|
82,77%
|
17,23%
|
80,36%
|
19,64%
|
79.39 %
|
20.61 %
|
Total
|
29591
|
29856
|
30231
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises des bilans sociaux 2006,
2007, 2008
Chapitre 3 : Evaluation de la performance sociétale
de NAFTAL 68
Analyse : On constate que
- Le taux annuel moyen de croissance de l'effectif de NAFTAL
est de 1,08%, ce qui peut être expliqué par l'accroissement des
activités de l'entreprise.
- Une diminution annuelle moyenne de l'effectif permanant de
-1,01% contre l'augmentation de l'effectif temporaire de 9,37%.
- Le taux annuel de croissance de la part d'effectif permanant
dans la composition globale des employés est de -2,06%, ce qui indique
une baisse annuelle de stabilité d'effectif de NAFTAL de 2,06%. Ce ci
n'exclu pas le fait que NAFTAL garde, durant les années 2006, 2007 et
2008, un certain niveau de stabilité d'effectif au tour de 80%.
Tableau (22) : SP1/ Turnover du
personnel en nombre de salariés et en pourcentage
|
Total des départs
|
Cause du départ
|
2006
|
2007
|
2008
|
Démissions
|
85
|
78
|
92
|
Décès
|
72
|
62
|
53
|
Licenciements
|
86
|
49
|
63
|
Mutations extra société
|
23
|
8
|
7
|
Retraite à l'âge légal
|
296
|
350
|
499
|
Retraite en départ volontaire
|
534
|
423
|
663
|
Départ à la retraite
|
830
|
773
|
1162
|
Cessation RT/ invalidité
|
6
|
0
|
3
|
Redressement
|
4
|
442
|
56
|
Total
|
1073
|
970
|
1436
|
Turnover
|
4,4%
|
4,0%
|
6 %
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises des bilans sociaux 2006,
2007, 2008
Analyse : On constate que:
- Le nombre de départs a augmenté en 2008
passant de 970 en 2007 à 1436.
- 1162 (Prés de 80,91%) des départs en 2008 sont
des départs en retraite.
- Le nombre de démissions est passé de 78 en
2007 à 92 en 2008 avec un taux
de croissance annuel moyen sur les 3ans de 4,04%, ce qui
pose des questions
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 69
sur la satisfaction des employés.
- Le nombre de licenciements est de 63 en 2008 contre 86 en
2006, soit une baisse annuelle moyenne de 14,41%, ce qui peut être
expliqué par l'amélioration du processus de recrutement au sein
de NAFTAL
- Le turnover a enregistré une augmentation
considérable en passant de 4,4% en 2006 à 6% en 2008.
Tableau (23) : LA7/ Taux d'accidents du
travail, de maladies professionnelles, 'absentéisme, nombre de
journées de travail perdues et nombre total d'accidents du travail
mortels
|
Nombre d'accidents de travail
|
Nombre de jours perdus
|
|
2006
|
2007
|
2008
|
2006
|
2007
|
2008
|
Accident sans arrêt
|
460
|
366
|
405
|
35513
|
45550
|
26724
|
Accident avec arrêt
|
32
|
30
|
36
|
Taux de gravité
|
Accident mortels
|
9
|
6
|
3
|
8,24
|
10,80
|
6 ,33
|
Total
|
501
|
402
|
444
|
Taux de fréquence
|
116
|
95
|
105
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises des bilans sociaux 2006,
2007, 2008
Taux de fréquence= (nombre accidents*1 million) /
(effectif en activité équivalent temps plein*nombre jours
oeuvrables*8 heures)
Taux de gravité= (nombre de jours d'arrêt pour
accidents de travail*1000) / (effectif en activité équivalent
temps plein*nombre de jours oeuvrables*8heures)
Analyse : D'après ce tableau on
peut constater :
- Une diminution des accidents de travail de 501 en 2006
à 444 en 2008 enregistrant un taux de baisse moyen de 5,86%
par an. Le taux de fréquence des accidents de travail a baissé
considérablement durant les 2 dernières années (-9,45%)
expliquant ainsi la réduction du nombre de jours perdus de 35513 en 2006
à 26724 en 2008 ce qui confirme l'efficacité des mesures prises
par NAFTAL en matière de santé et de sécurité au
travail.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 70
- Une diminution moyenne de décès liés au
travail de 42,26% entre 2006 et 2008.
- Le taux de gravité est passé de 10,80 à
6,33 en 2008 ce qui assure un bon moral des employés et une bonne
productivité.
Tableau (24) : LA10/ Nombre moyen de
jours de formation par an, par salarié et par catégorie
professionnelle
|
Année 2008
|
Catégorie professionnelle
|
Nbr employés formés
|
Nbr employés
|
Taux de formation
|
Cadres
|
2267
|
5811
|
39,01%
|
Maitrise
|
1532
|
8955
|
17,10%
|
Exécution
|
1645
|
14948
|
11%
|
Total
|
5444
|
/
|
/
|
Année
|
2006
|
2007
|
2008
|
Nbr de jours de formation
|
49595
|
38016
|
61490
|
Ratio de participation à la formation
|
13,16%
|
12,06%
|
22,68%
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises des bilans sociaux 2006,
2007, 2008
Analyse : Cet indicateur permet
d'observer que:
- 39,01% des cadres ont bénéficie d'une
formation durant l'exercice 2008 contre 17,1% pour la maitrise et 11% pour
l'exécution, ce qui traduit clairement l'intérêt de NAFTAL
pour la catégorie des Cadres (41,64% du programme de la formation)
- NAFTAL s'intéresse de plus en plus à la
formation de ses employés, le programme de formation est passé de
38016 jours en 2007 à 61490 jours en 2008, soit une hausse annuelle
moyenne de 11,35% (entre 2006 et 2008).
- Le taux des employés qui ont
bénéficié d'une formation est passé de 13,16% en
2006 à 22,68% en 2008 avec un taux de croissance moyen de 31,28%.
- Ce programme aide à la fois les employés et
l'entreprise à progresser.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 71
Tableau (25) : LA13/ Composition des
organes de gouvernance et répartition des employés par sexe,
tranche d'âge, appartenance à une minorité et autres
indicateurs de diversité
|
Année 2006
|
Année 2007
|
Catégorie
Professionnelle
|
Homme
|
Femme
|
% de chaque catégorie
|
Homme
|
Femme
|
% de chaque catégorie
|
C.D / C.S
|
373
|
50
|
1,43%
|
444
|
56
|
1,67%
|
Cadres
|
4067
|
1005
|
17,14%
|
4419
|
1094
|
18,47%
|
Maitrise
|
8006
|
934
|
30,21%
|
7811
|
950
|
29,34%
|
Exécution
|
14586
|
570
|
51,22%
|
14493
|
589
|
50,52%
|
Total
|
27032
|
2559
|
100%
|
27167
|
2689
|
100%
|
Age moyen
|
44,6
|
45,0
|
Catégorie
Professionnelle
|
Année 2008
|
Homme
|
Femme
|
Total
|
% de chaque catégorie
|
Tranches d'âge
|
Effectif permanent
|
C.D / C.S
|
454
|
63
|
517
|
1,71%
|
<20
|
8
|
Cadres
|
4559
|
1252
|
5811
|
19,22%
|
[20-40[
|
9642
|
Maitrise
|
7984
|
971
|
8955
|
29.62%
|
[40-60[
|
14329
|
Exécution
|
14342
|
606
|
14948
|
49.45%
|
>=60
|
23
|
Total
|
27339
|
2892
|
30231
|
|
Total
|
24002
|
Age moyen
|
45,9
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises des bilans sociaux 2006,
2007, 2008
Analyse : On constate que:
- Le nombre de femmes travaillant pour NAFTAL est passé
de 2559 en 2006 à 2892 en 2008 enregistrant ainsi une progression de 13%
(entre 2006 et 2008) avec un taux de croissance annuel moyen de 6,31%.
- Les catégories (C.D/C.S et les cadres) prennent de
plus en plus d'ampleur dans l'effectif de NAFTAL passant de 1 ,43% et
17,14% respectivement en 2006 à 1,71% et 19,22% en 2008. Ce
résultat traduit la stratégie de NAFTAL en matière de
recrutement des cadres compétents.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 72
- 14329 employés permanents sont âgés
entre 40 et 60 ans (59,69% des employés permanents) alors que 9642
(40,17%) sont âgés entre 20 et 40 ans. Ce ci assure un mix
très performant entre la créativité des jeunes talents et
l'expérience des cadres plus âgés.
- L'âge moyen est passé de 44,6 en 2006 à
45,0 en 2007 puis à 45,9 en 2008. Ces résultats expliquent le
fait que NAFTAL penche vers l'expérience qui demeure un facteur
clé pour la réussite dans le secteur des Hydrocarbures.
Tableau (26) : LA3/ Prestations
versées aux salariés à temps plein
|
2006
|
2007
|
2008
|
Prestations offertes par NAFTAL
|
Nombre de bénéficients
|
Médecine de travail
|
19739
|
20143
|
20677
|
Sport (agents)
|
2092
|
2177
|
2127
|
Jardin d'enfants (nbr enfants)
|
307
|
300
|
332
|
Centres de vacances (nbr d'enfants)
|
4794
|
4618
|
4532
|
Camps de toile (nbr familles)
|
830
|
943
|
1057
|
Séjours aux lieux saints (agents)
|
250
|
250
|
250
|
Contribution de NAFTAL
|
Million DA
|
Contribution aux activités sociales
|
381,21
|
433,59
|
433,74
|
Cotisations de sécurité sociales
|
3050,48
|
3139,20
|
3450,29
|
Cotisations aux caisses de retraite
|
3,18
|
2,25
|
2,47
|
Retraite complémentaire MIP employeur
|
114,16
|
120,42
|
129,09
|
Source : Tableau préparé par
les étudiants, les données sont prises des bilans sociaux 2006,
2007, 2008
Analyse : Au niveau des activités
sociales NAFTAL a réalisé d'énorme
progrès :
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 73
- NAFTAL offre aujourd'hui à ses employés de
diverses prestations : Médecine de travail, sport, jardin
d'enfants, centres de vacances, camp de toile et séjours aux lieux.
- Le nombre des employés qui bénéficient
des activités sociales a augmenté considérablement durant
l'exercice 2008 :
- La médecine de travail a traité 20677 cas en
2008 contre 19739 en 2006 et 20143 en 2007, ce qui est équivalant
à un taux d'amélioration moyen de 2,35% par an.
- Le nombre des agents ayant participé aux sports de
masse et de détente, a diminué de 2,3% par rapport à
l'année 2007.
- Le nombre de bénéficiaires d'un séjour
aux lieux saints de l'Islam est resté le même, à savoir
250.
- Le nombre de familles ayant pris part à des camps de
toile ouverts est passé de 830 en 2006 à 1058 en 2008, soit une
évolution moyenne du nombre de familles bénéficient des
camps de toile de 12,85% par an
- NAFTAL contribue aussi à la sécurité
sociale, les caisses de retraites ainsi que la retraite
complémentaire.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 74
Section3 : Evaluation des résultats
obtenus
Après avoir mesuré la performance
économique, environnementale et sociale de NAFTAL en 2008 et
après avoir analyser son évolution durant la période
2006/2008, nous allons maintenant procéder à l'évaluation
des résultats obtenus lors de la section précédente.
3-1 Les points positifs
Parmi les aspects positifs observés lors de notre
étude :
A- Le volet économique
- Une participation effective de l'entreprise au processus de
création et de distribution de la richesse illustrée par les flux
financiers importants entre NAFTAL et ses parties prenantes.
- NAFTAL joue un rôle principal au sein de
l'économie nationale par sa contribution cruciale à la
stratégie nationale de promotion du GPL/c mise en place par
l'état ainsi que sa participation à l'élaboration des
réglementations et des lois relatives à la distribution des
produits pétroliers.
- NAFTAL bénéficie d'un soutien financier et
logistique important de l'état, ce qui constitue un atout majeur pour le
développement de l'entreprise.
- Les niveaux de rentabilité et d'excédent brut
d'exploitation enregistrés par l'entreprise reflètent une
situation financière stable entre 2006 et 2008 ainsi qu'une
capacité interne importante à créer les ressources de
financement. Ces résultats confirment l'efficacité des
réformes engagées depuis 2006 dans le but de redresser
l'état financier.
- Après avoir constaté la défaillance du
système de monopole, NAFTAL encourage désormais l'ouverture du
marché de distribution des produits pétroliers à la
concurrence nationale ou étrangère favorisant ainsi
l'efficacité économique et la croissance durable.
- La collaboration et la communication avec les
différents acteurs du secteur afin de trouver des terrains de
compromis.
B- Le volet environnemental
- NAFTAL s'est remarquablement améliorée
concernant l'économie d'énergie directe et la réduction
des émissions de CO2, enregistrant dans ce domaine une prestation
largement acceptable.
- NAFTAL a enregistré un progrès
intéressant en matière d'économie d'énergie
domestique. Ce résultat reflète l'efficacité de la
campagne de
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 75
sensibilisation engagée par l'entreprise au cours
de ces dernières années.
- NAFTAL a beaucoup progressée dans le domaine de
récupération des huiles usagés. Cette activité
constitue aujourd'hui un axe principal de la stratégie environnementale
de NAFTAL.
- Une bonne maitrise en matière de consommation
d'eau.
- NAFTAL a fait des efforts remarquables afin de substituer
les produits polluants tels que les essences et le diesel par des produits mois
polluants tels que le GPL/c et le sans plomb.
C- Le volet social
- Un niveau de stabilité de l'effectif rassurant (au
tour de 80%)
- NAFTAL emploie 30231 travailleurs repartis sur les 48
wilayas. Elle contribue ainsi à la diminution du taux de chômage
national, ce qui constitue une composante importante de la contribution de
l'entreprise au développement économique global.
- le recrutement au sein de NAFTAL est de plus en plus
efficace, réduisant ainsi le nombre des licenciements.
- Grace aux mesures de sécurité qui ont
été prises, NAFTAL a pu maitriser le nombre des accidents de
travail assurant ainsi un bon état psychologique pour l'ensemble des
travailleurs.
- Un investissement croissant en matière de formation
du capital humain, ce qui permet aux salariés d'étendre leurs
connaissances et d'améliorer leur rendement.
- L'égalité de chances entre les femmes et les
hommes en matière de rémunération, d'accès aux
postes de responsabilité,...
- Une composition d'effectif très intéressante
bâtis sur l'innovation, la créativité et l'ambition des
jeunes cadres et l'expérience, le savoir faire et la sagesse des
anciens.
- De nombreuses prestations sociales sont offertes aux
salariés, ce qui constitue un facteur clé de fidélisation
du personnel.
3-2 Les points négatifs
Parmi les points négatifs constatés, on
cite :
A- Le volet économique
- Le statut public de l'entreprise empêche les
investisseurs privés d'acheter des actions à NAFTAL.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 76
- La diminution du nombre des transporteurs privés
engagés par l'entreprise, ce qui a un effet négatif sur les
petits fournisseurs de services privés.
- Malgré l'ouverture du marché des produits
pétroliers aux investisseurs privés, NAFTAL détient
toujours prés de 94% du marché, ce qui pose des questions sur la
crédibilité de cette démarche.
- Étant donné que c'est une entreprise publique,
la politique de NAFTAL est orientée par les autorités publiques,
ce qui veut dire que sa contribution à l'économie nationale
dépend parfois de la politique de l'état.
B- Le volet environnemental
- Une forte croissance de la consommation des lubrifiants, JET
A1, fuel lourd et bitumes menaçant ainsi le progrès
enregistré en matière de maitrise d'énergie et de
réduction des émissions CO2.
- Malgré une amélioration considérable en
matière d'économie d'énergie indirecte, le niveau de
consommation d'électricité domestique enregistré reste
encore élevé, NAFTAL doit encore progressée dans ce
domaine.
- L'absence d'un système de traitement
spécifique des huiles usagés récupérés, ce
qui explique le recours à l'exportation des ces déchets au lieu
du recyclage.
- La plupart des carburants commercialisés par NAFTAL
sont considérés comme des produits polluants. Quand à La
commercialisation des biocarburants ; elle reste encore loin des
espérances. Un gros travail doit être fait durant les
années à venir afin d'orienter la consommation vers des produits
plus « écologiques ».
- L'absence de statistiques en matière de traitement de
déchets, de consommation des matières premières et des
déversements accidentels.
C- Le volet social
- L'augmentation inquiétante des démissions (92
en 2008), ce qui indique un degré croissant d'insatisfaction au sein des
employés de l'entreprise. Toutefois, on ne peut pas tirer des
conclusions avant de faire une étude au sujet de ce
phénomène.
- Une augmentation du taux annuel de turnover, ce qui peut
nuire à la stabilité de l'effectif.
- L'absence d'un programme de formation et de recyclage pour
les cadres supérieures de NAFTAL.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 77
- NAFTAL vise de plus en plus l'expérience au
détriment de la jeunesse réduisant ainsi ses capacités en
terme de créativité et d'innovation.
3-3 Recommandations
D'après les résultats observés au cours
de ce rapport, on recommande à l'entreprise :
- La mise en place d'un système de management
d'environnement, conforme aux normes (ISO 14000, ISO 14001), afin de mieux
gérer l'impact des activités de l'entreprise sur l'environnement.
- Etablir des rapports annuels de consommation
énergétique, d'émission des gaz à effet de serre,
de déversements accidentels et de traitement des déchets.
- Adhérer aux principes du Global Reporting Initiative
afin de bénéficier du coaching des experts en
développement durable.
- La formation des cadres et des cadres supérieurs en
matière de DD.
- L'utilisation des énergies renouvelables telles
que :
·l'énergie solaire
· l'énergie éolienne
· l'énergie géothermique
· l'énergie hydroélectrique
· l'énergie intermédiaire à base
de biomasse
· l'énergie intermédiaire à base
d'hydrogène
- La communication et le dialogue avec les parties prenantes
afin de trouver d'autres pistes de compromis.
- Une participation plus active au débat publique et
politique.
- L'amélioration des conditions de
sécurité et santé au travail
- La mise en place d'un système d'urgence aux centres
de stockage pour mieux faire face aux catastrophes naturelles ainsi qu'aux
incendies.
- La réduction de la consommation
énergétique et des émissions de carbone tout au long de la
chaine d'activité.
- L'accompagnement des petits transporteurs privés.
- Soutenir les communautés locales à travers la
concrétisation de projets d'actions solidaires.
- La mise en place d'un système de traitement et de
recyclage de déchets.
- La réduction de l'empreinte environnementale des
activités de l'entreprise.
- L'amélioration des pratiques de transport
utilisées.
- La mise en place d'une procédure d'embauche
favorisant les jeunes diplômés.
Chapitre 3 : Evaluation de la performance
sociétale de NAFTAL 78
Conclusion
Ce chapitre nous a permis de faire le point sur la performance
de NAFTAL en matière de développement durable durant l'exercice
2008. Les résultats obtenus à la suite de l'application du
standard GRI indiquent un progrès considérable de l'entreprise au
niveau de la contribution à l'économie nationale, de la formation
des employés, de l'égalité de chances, de la
réduction des émissions CO2, d'économie d'énergie
ainsi que au niveau de la réduction des accidents de travail.
Cependant, un gros travail reste à faire, durant les
années à venir, concernant le traitement de déchets, la
commercialisation des bio carburants et la collaboration avec les parties
prenantes.
Conclusion générale
79
Conclusion générale
Le cheminement de l'humanité et
l'accélération continue qui le caractérise ont aboutis
à une situation qui suscite interrogations et inquiétudes. Le
temps est de dresser les bilans à propos des impacts dévastateurs
des activités économiques sur l'environnement naturel ainsi
qu'à propos du déséquilibre qui marque la
répartition de la richesse au monde. Aujourd'hui, le constat est sous
nos yeux ; l'expansion économique a entrainé la
planète dans une crise écologique et sociale sans
précédent, menaçant ainsi la survie des différentes
espèces.
Alertée par une série de catastrophes naturelles
entre 1960 et 1986, l'organisation des nations unis a pris de nombreuses
mesures visant à ralentir la cadence de croissance actuelle au profit
d'un développement plus responsable et plus équitable, ce fut la
naissance du concept de « développement durable »
définit pour la 1ere fois, en 1987 par le rapport de
Brundtland.
Basé sur un progrès à trois
dimensions ; économique, environnementale et sociale, le
développement durable est plus que jamais au coeur des
préoccupations des différents acteurs et des entreprises
particulièrement.
L'engagement de l'entreprise dans une démarche de
développement durable constitue un atout important en vue de la
promotion de l'image d'entreprise « socialement
responsable », soucieuse des problèmes sociaux et
environnementaux. Cependant, l'adoption des principes de DD nécessite la
mise en oeuvre d'une politique RSE cohérente et homogène suivie
par un control permanant afin de mesurer, analyser et reporter les impacts
générés par l'activité de l'entreprise sur
l'environnement naturel et social.
Afin de normaliser l'activité de reporting de
développement durable, le Global Reporting Initiative (GRI) a
proposé un ensemble de lignes directrices fondées sur des
principes bien définit. Le GRI a fournit aussi plusieurs
catégories d'indicateurs économiques, environnementaux et sociaux
dans le but de mesurer, analyser et évaluer la performance de
l'entreprise en matière de DD.
Notre étude a porté essentiellement sur
l'application du standard GRI au niveau de l'entreprise nationale de
commercialisation et de distribution des produits pétroliers (NAFTAL)
afin d'élaborer un rapport de développement durable mesurant sa
performance sociétale durant l'exercice 2008.
Lors de cette étude, nous avons constaté que la
protection de l'environnement et l'amélioration des conditions de
travail présentent des caractères d'une grande
Conclusion générale
80
importance pour NAFTAL, ceci s'explique par la
spécificité de son secteur de travail qui est
considéré comme l'un des secteurs économique les plus
concernés par le DD ainsi que par la nature de ses produits
commercialisés. Nous avons pu ensuite, faire le point sur la politique
HSE mise en place par le groupe SONATRACH qui opte pour un comportement
responsable et citoyen.
A propos de la mise en oeuvre de cette politique, nous avons
présenté les actions économiques, environnementales et
sociales menées par NAFTAL durant les dernières années et
nous avons constaté que l'entreprise a fait des efforts importants afin
de réaliser les objectifs fixés et de respecter les engagements
extérieurs. Nous avons ensuite fait le point sur le partage de valeur
entre NAFTAL et ses parties prenantes (SH), ce qui nous a permis constater
l'énorme importance de NAFTAL pour ses SH.
Concernant la performance sociétale de NAFTAL, les
résultats enregistrés en 2008 indiquent des progrès
remarquables concernant la stabilité d'effectif qui s'est fixé au
tour de 79.39 %, le taux de formation des employés qui s'est
élevé 22,68% , les prestations offertes aux salariés que
ce soit médecine de travail, sport, jardin d'enfants ou encore centres
de vacances, la distribution de la richesse qui a augmenté à
235.960 million de DA soit 94,26% de la richesse totale crée ce qui
témoigne la contribution importante de NAFTAL à l'économie
nationale, les émissions de Gaz à effet de serre qui se sont
réduites à 180.226,136 tonnes de CO2, la
récupération des huiles usagés (8724 tonnes
récupérées) et l'économie des ressources
hydrauliques (une réduction de 11,71% de la consommation d'eau).
Toutefois, nous avons enregistré des faiblesses en matière
d'énergie directe consommée qui malgré quelques
progrès reste trop élevée (6.886,055 Téra joules),
la satisfaction des employés (92 démissions),
l'indépendance des choix stratégiques, la promotion des
carburants propres (tout les carburants commercialisés par NAFTAL sont
produits polluants) et le recrutement des jeunes cadres (âge moyen 45,9
an).
Notre rapport a porté, uniquement, sur l'étude
de certains volets. Mais d'autres volets existent tels que la consommation des
matières premières, les déversements accidentels, le
traitement de déchets, la lutte anticorruption, les droits de l'homme,
le système de retraite...
En guise de recommandation, le rapport réalisé
demeure un exemple standard que l'on pourrait appliquer à toute
entreprise quelque soit son secteur d'activité.
Bibliographie
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Initiative,
http://www.globalreporting.org/ReportingFramework/ReportingFrameworkDownloads/
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Métropolisation, Crise écologique et développement
durable », Presses Polytechniques et Universitaires Romandes,
Lausanne, 2000
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à la mise en place du management environnemental en entreprise selon ISO
14001 », 3eme édition, Presses Polytechniques et
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développement durable : théorie et pratique autour de guide SD
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développement durable », 2eme édition, De
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Editions Charles Léopold Mayer, Paris, 2006
8. Jean Philippe Cotis : « Comprendre la
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9. Bernard Guibert et Serge Latouche : «
Antiproductivisme altermondialisme décroissance », Parangon,
Lyon, 2006
10. Jean Marc Huart : « Croissance et
développement », Bréal, Paris, 2003
11. M. Kalika : « Entreprise et
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12. Hervé Kempf, entretien avec l'Observatoire des
Inégalités, http://www.altermonde-sans-frontiere.com (date de
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13. Elisabeth Laville : « L'entreprise
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14. Yvette Lazzeri : « Emmanuelle
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15. Jean Yves Martin : « Développement
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Editions, Paris, 2002
16. Eric Persais, Maître de conférences -
laboratoire Cerege - université de Poitiers : « Le
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pour une gouvernance sociétale de l'entreprise ? »
17. Rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur
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18. Rapport de l'Observatoire sur la Responsabilité
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Canada, 2002
23. Jean-Claude Van Duysen et Stephane
Jumel : « Le développement durable »,
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Sites Web
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www.euractiv.com/fr/developpement-durable/dveloppement-durable-introduction/article-120357,
Publié: mercredi 18 août 2004, Mis à jour: mardi 30 janvier
2007
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9/03/2010
- www.globalreporting.org
- www.altermonde-sans-frontiere.com (date de mise à
jour du site lundi 23 juillet 2007), 19 juin 2007
- Http://www.sonatrach-dz.com/site-hse-new/page-polit-hse.htm,
mise à jour du 15 Avril 2010
- www.Naftal.dz mise à jour du 11/04/2010
Sources Internes de l'entreprise NAFTAL
- Documents du département Hygiène et
sécurité HSEQ NAFTAL
- Magazine interne de NAFTAL
- Bilans comptables & TCR 2006 / 2007 / 2008
- Bilans sociaux 2006 / 2007 / 2008
- Documents de la direction finance et comptabilité NAFTAL
(DEF)
- Documents du service de la comptabilité analytique
Autres sources
- European Emission Test Programme
- Décret 05-13 du 9 janvier 2005
Doc 10
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AGREG DES PRODUIT DETAILLE UM CBR:HL
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ANNEE 2008
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CR:CC CENTRE CARBURANT
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Nom
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C10
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C13
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C14
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C15
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C16
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CODE
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LIBELLE
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STOCK INITIAL
|
APPRO
|
RAVIT INTER
|
RAVIT INTRA
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AUTRE ENTREES
|
VENTE
|
TRANSF INTER
|
TRANSF INTRA
|
TRANSF VERS GD
|
AUTRES SORTIES
|
COULAGE
|
EXCEDENT
|
STOCK FINAL
|
12
|
ESSENCE NORMAL
|
0
|
0
|
6983995,25
|
2160
|
0
|
5634245,84
|
637,78
|
1080
|
1445334,96
|
0
|
0
|
0
|
0
|
13
|
ESSENCE SUPER
|
0
|
0
|
7835410,6
|
1211
|
0
|
6069813,02
|
1110,12
|
1011
|
1764737,46
|
0
|
0
|
0
|
0
|
14
|
ESSENCE SANS PLOMB
|
0
|
0
|
3298194,38
|
6730
|
0
|
2129291,2
|
140
|
6730
|
1168763,18
|
0
|
0
|
0
|
0
|
15
|
ESSENCE A72
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
16
|
GASOIL
|
14
|
0
|
50546772,61
|
790
|
100
|
43281054,99
|
17082,85
|
9474,77
|
7207576,53
|
32216,32
|
0
|
0
|
306,069
|
17
|
JET A1
|
0
|
0
|
3322
|
0
|
0
|
3322
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
27
|
FUEL LOURD
|
0
|
0
|
6440
|
0
|
210
|
6650
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
78
|
PRODUITS CHIM.SYNT.
|
0
|
0
|
41,87
|
0
|
0
|
41,87
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
79
|
PRODUITS SPECIAUX
|
0
|
0
|
4873,734
|
0
|
0
|
4873,738
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
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Doc 10
|
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AGREG DES PRODUIT DETAILLE UM CBR:HL
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ANNEE 2008
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CR:CCL CENTRE LUBRIFIANT
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Nom
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C10
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C13
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C14
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C15
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C16
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CODE
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LIBELLE
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STOCK INITIAL
|
APPROVIS
|
RAVIT INTER
|
RAVIT INTRA
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AUTRE ENTREES
|
VENTE
|
TRANSF INTER
|
TRANSF INTRA
|
TRANSF VERS GD
|
AUTRES SORTIES
|
COULAGE
|
EXCEDENT
|
STOCK FINAL
|
61
|
LUBRIFIANTS
|
6378,29352
|
78404,16
|
29319,505
|
142,167
|
7991,848
|
22912,91
|
70993,927
|
9750,677
|
2249,125
|
8004,412
|
15,838
|
0
|
8412,141
|
78
|
PRODUITS CHIM.SYNT.
|
0
|
20,16
|
0
|
0
|
0
|
0
|
12,96
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
79
|
PRODUITS SPECIAUX
|
7417,02
|
51,489
|
111263,853
|
0
|
28608,42
|
102352,013
|
5668,449
|
5,76
|
0
|
24636,12
|
0
|
0
|
14678,439
|
Doc 10
|
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AGREG DES PRODUIT DETAILLE UM CBR:HL
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ANNEE 2008
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CR:CCM CENTRE MULTI PRODUITS
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RUB
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Nom
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C1
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C10
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C13
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C14
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C15
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C16
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CODE
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LEBELLE
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STOCK INITIAL
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APPRO
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RAVIT
INTER
|
RAVIT INTRA
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AUTRE ENTREES
|
VENTE
|
TRANSF INTER
|
TRANSF INTRA
|
TRANSF VERS GD
|
AUTRES SORTIES
|
COULAGE
|
EXCEDENT
|
STOCK
FINAL
|
06
|
B03
|
0
|
0
|
0
|
0
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0
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0
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0
|
0
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0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
07
|
B13
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1074
|
0
|
29757
|
0
|
0
|
9562
|
633
|
0
|
19884
|
248
|
0
|
0
|
414
|
09
|
P35
|
100
|
0
|
1534
|
0
|
0
|
1612
|
4
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
18
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10
|
ACCESOIRES GPL
|
41
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
43
|
12
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ESSENCE NORMAL
|
0
|
0
|
7396582,72
|
270
|
3207,14
|
5380473,38
|
426,54
|
1350
|
2020370,54
|
0
|
0
|
0
|
0
|
13
|
ESSENCE SUPER
|
0
|
0
|
2884844,23
|
70
|
2328,74
|
1763106
|
851,74
|
0
|
1125728,19
|
97
|
0
|
0
|
0
|
14
|
ESSENCE SANS PLOMB
|
0
|
0
|
776093,44
|
270
|
0
|
376465,33
|
0
|
270
|
399624,11
|
4
|
0
|
0
|
0
|
15
|
ESSENCE A72
|
0
|
0
|
3144,75
|
0
|
0
|
1826,15
|
1318,6
|
0
|
0
|
0
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0
|
0
|
0
|
16
|
GASOIL
|
736,52
|
0
|
34737162,41
|
7375,99
|
16779,71
|
28201249,32
|
27448,57
|
2799,27
|
6533321,18
|
26150,94
|
39
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79,42
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794,172
|
17
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JET A1
|
0
|
0
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27976,38
|
0
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0
|
26389,3
|
1587,08
|
0
|
5,515
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0,146
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0
|
0
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0
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27
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FUEL LOURD
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0
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0
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4458,24
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0
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2460
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4710
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0
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0
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0
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2208,24
|
0
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0
|
0
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61
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LUBRIFIANTS
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8392,386
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6292,286
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54783,66
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5110,807
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1285,963
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52511,158
|
7430,078
|
3038,515445
|
6594,698
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191,79
|
17,585
|
1,25
|
6278,788
|
78
|
PRODUITS CHIM.SYNT.
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
79
|
PRODUITS SPECIAUX
|
30
|
5646
|
9834,523
|
976
|
0
|
12403,813
|
20
|
0
|
3985
|
10
|
0
|
0
|
16
|
81
|
ENVLOPPES
|
38115
|
17091
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44633
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5719
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6701
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|
27488
|
7118
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6094
|
6401
|
16
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0
|
29160
|
91
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CHAMBRE A AIR
|
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|
0
|
8198
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816
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381
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8785
|
5986
|
1253
|
816
|
568
|
3
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0
|
7692
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Doc 10
|
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AGREG DES PRODUIT DETAILLE UM CBR:HL
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CR:CCP CENTRE PNEUMATIQUE
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C7
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C10
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C13
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C14
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C15
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C16
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CODE
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LIBELLE
|
STOCK INITIAL
|
APPROVIS
|
RAVIT INTER
|
RAVIT INTRA
|
AUTRE ENTREES
|
VENTE
|
TRANSF INTER
|
TRANSF INTRA
|
TRANSF VERS GD
|
AUTRES SORTIES
|
COULAGE
|
EXCEDENT
|
STOCK FINAL
|
81
|
ENVLOPPES
|
31102
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45748
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15702
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13005
|
48538
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24009
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32285
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14377
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4232
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48464
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2
|
0
|
29641
|
91
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CHAMBRE A AIR
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20809
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2449
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1750
|
1000
|
588
|
3688
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7291
|
1079
|
128
|
65
|
0
|
0
|
14345
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Doc 10
|
|
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AGREG DES PRODUIT DETAILLE UM CBR:HL
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ANNEE 2007
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CR:CCL CENTRE LUBRIFIANT
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Nom
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C6
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C7
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C8
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C9
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C10
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C11
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C13
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C14
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C15
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C16
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CODE
|
LIBELLE
|
STOCK INITIAL
|
APPRO
|
RAVIT INTER
|
RAVIT INTRA
|
PROD
|
AUTRE ENTREES
|
VENTE
|
TRANSF INTER
|
TRANSFER INTRA
|
TRANSF VERS GD
|
PROD
|
AUTRES SORTIES
|
COULAGE
|
EXCEDENT
|
STOCK FINAL
|
12
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ESSENCE NORMAL
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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ESSENCE SUPER
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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ESSENCE SANS PLAN
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
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0
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0
|
0
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0
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0
|
0
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0
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15
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ESSENCE A72
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
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0
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0
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0
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0
|
0
|
0
|
0
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GASOIL
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0
|
0
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0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
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0
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0
|
0
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0
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0
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0
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17
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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27
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FUEL LOURD
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0
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0
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0
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0
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0
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LUBRIFIANTS
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PRODUITS SPECIAUX
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0
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Doc 10
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C10
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C11
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C13
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C14
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C15
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C16
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CODE
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LIBELLE
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STOCK INITIAL
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APPRO
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RAVIT INTER
|
RAVIT INTRA
|
PROD
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AUTRE ENTREES
|
VENTE
|
TRANSF INTER
|
TRANSFER INTRA
|
TRANSF VERS GD
|
PROD
|
AUTRES SORTIES
|
COULAGE
|
EXCED
|
STOCK FINAL
|
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B03
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|
0
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B13
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0
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0
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P35
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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9879,04
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0
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0
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0
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0
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GASOIL
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0
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0
|
26777
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|
0
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0
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0
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0
|
0
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0
|
0
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500
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0
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0
|
0
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LUBRIFIANTS
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0,286
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|
0,425
|
3679,87
|
78
|
PRO.CHIMIQUE ET PETR
|
0
|
0
|
0
|
0
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0
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0
|
0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
|
0
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79
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PRODUITS SPECIAUX
|
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|
0
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9651,218
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0
|
0
|
0
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12629,943
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209,273
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5
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1356
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0
|
6
|
0
|
0
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118
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81
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ENVLOPPES
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9712
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0
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31426
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7386
|
0
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91
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12880
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7458
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3503
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7033
|
0
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753
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56
|
2
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15079
|
91
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CHAMBRE A AIR
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5489
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0
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8928
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819
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0
|
8
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3304
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2152
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744
|
0
|
608
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54
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1
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6456
|
Doc 10
|
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AGREG DES PRODUIT DETAILLE UM CBR:HL
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ANNEE 2007
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CR:CCP CENTRE PNEUMATIQUE
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Nom
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C8
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C9
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C10
|
C11
|
C13
|
C14
|
C15
|
C16
|
CODE
|
LIBELLE
|
STOCK INITIAL
|
APPRO
|
RAVIT INTER
|
RAVIT INTRA
|
PROD
|
AUTRE ENTREES
|
VENTE
|
TRANSF INTER
|
TRANSFER INTRA
|
TRANSF VERS GD
|
PROD
|
AUTRES SORTIES
|
COULAGE
|
EXCED
|
STOCK
FINAL
|
06
|
B03
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
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0
|
0
|
0
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0
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0
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0
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07
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B13
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|
0
|
0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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09
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P35
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|
0
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0
|
0
|
0
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0
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0
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0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
10
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ACCESOIRES GPL
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
12
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ESSENCE NORMAL
|
0
|
0
|
0
|
0
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0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
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0
|
0
|
0
|
13
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ESSENCE SUPER
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
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0
|
0
|
0
|
0
|
0
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0
|
0
|
0
|
0
|
14
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ESSENCE SANS PLAN
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
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0
|
0
|
0
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0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
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15
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ESSENCE A72
|
0
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0
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0
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0
|
0
|
0
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0
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0
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0
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0
|
0
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0
|
0
|
0
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0
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0
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0
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0
|
0
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0
|
0
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0
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17
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JET A1
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|
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0
|
0
|
0
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0
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0
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0
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0
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0
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|
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0
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0
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27
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FUEL LOURD
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0
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0
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0
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0
|
0
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0
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0
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0
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0
|
0
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LUBRIFIANTS
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0
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0
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0
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0
|
445
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24
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0
|
0
|
0
|
0
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0
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C11
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C13
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C14
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C15
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C16
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CODE
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LIBELLE
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STOCK INITIAL
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APPRO
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RAVIT INTER
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RAVIT INTRA
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PROD
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AUTRE ENTREES
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VENTE
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TRANSF INTER
|
TRANSFER INTRA
|
TRANSF VERS GD
|
PROD
|
AUTRES SORTIES
|
COULAGE
|
EXCEDENT
|
STOCK FINAL
|
12
|
ESSENCE NORMAL
|
0
|
0
|
7506950
|
0
|
0
|
8117,44
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5832305,79
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1674494,13
|
0
|
0,1
|
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0
|
0
|
13
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ESSENCE SUPER
|
0
|
0
|
6725931,4
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0
|
0
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270
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|
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0
|
1511564,7
|
0
|
0
|
25
|
0
|
0
|
14
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ESSENCE SANS PLOMB
|
0
|
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|
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|
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|
0
|
1426262,4
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0
|
0
|
890337,23
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0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
15
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ESSENCE A72
|
0
|
0
|
270
|
0
|
0
|
0
|
270
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
16
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GASOIL
|
1723
|
0
|
44951026
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120
|
0
|
7339,62
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38054199,7
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12507,6
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569,6
|
6873156,76
|
692,21
|
34542,95
|
1131,45
|
0
|
14
|
17
|
JET A1
|
0
|
0
|
3120
|
0
|
0
|
422
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0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
27
|
FUEL LOURD
|
0
|
0
|
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0
|
0
|
5134,18
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0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
78
|
PRO.CHIMIQUE ET PETR
|
0
|
0
|
23,48
|
0
|
0
|
0
|
23,48
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
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79
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PRODUITS SPECIAUX
|
0
|
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|
0
|
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4069,676
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0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
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Doc 10
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AGREG DES PRODUIT DETAILLE UM CBR:HL
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ANNEE 2006
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C11
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C13
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C14
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C15
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CODE
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LIBELLE
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STOCK INITIAL
|
APPRO
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RAVIT INTER
|
RAVIT INTRA
|
PROD
|
AUTRE ENTREES
|
VENTE
|
TRANSF INTER
|
TRANSFER INTRA
|
TRANSF VERS GD
|
PROD
|
AUTRES SORTIES
|
COULAGE
|
EXCED
|
STOCK FINAL
|
12
|
ESSENCE NORMAL
|
38887,58
|
0
|
7846590,54
|
530
|
0
|
0
|
6030170,65
|
39562,21
|
21540
|
1794788,79
|
0
|
13,17
|
31,3
|
0
|
0
|
13
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ESSENCE SUPER
|
15865
|
0
|
6114704,46
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580
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0
|
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4758646,65
|
15975,86
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2730
|
1353779
|
0
|
26,29
|
0
|
0
|
0
|
14
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ESSENCE SANS PLOMB
|
0
|
0
|
1694714,66
|
0
|
0
|
0
|
985680
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|
1340
|
707506,32
|
0
|
38,34
|
0
|
0
|
0
|
15
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ESSENCE A72
|
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|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
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16
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GASOIL
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7510
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6521303,85
|
0
|
30904,84
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13345,47
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0
|
0
|
17
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JET A1
|
10,9
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0
|
3317,71
|
0
|
0
|
0
|
3017,71
|
10,9
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0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
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27
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FUEL LOURD
|
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0
|
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0
|
0
|
0
|
25555
|
19806,39
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
78
|
PRODUITS CHIM. PETRO
|
0
|
0
|
13,666
|
0
|
0
|
0
|
13,666
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
79
|
PRODUITS SPECIAUX
|
0
|
0
|
3963,065
|
120
|
0
|
0
|
3785,356
|
177,708
|
0
|
0
|
0
|
27
|
0
|
0
|
0
|
Doc 10
|
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AGREG DES PRODUIT DETAILLE UM CBR:HL
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ANNEE 2006
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CR:CCL CENTRE LUBRIFIANT
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C10
|
C11
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C13
|
C14
|
C15
|
C16
|
CODE
|
LIBELLE
|
STOCK INITIAL
|
APPRO
|
RAVIT INTER
|
RAVIT INTRA
|
PROD
|
AUTRE
ENTREES
|
VENTE
|
TRANSF
INTER
|
TRANSFER
INTRA
|
TRANSF VERS GD
|
PROD
|
AUTRES
SORTIES
|
COULAGE
|
EXCEDENT
|
STOCK
FINAL
|
61
|
LUBRIFIANTS
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
78
|
PRODUITS CHIM. PETRO
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
79
|
PRODUITS SPECIAUX
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Doc 10
|
|
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AGREG DES PRODUIT DETAILLE UM CBR:HL
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ANNEE 2006
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CR:CCM CENTRE MULTI PRODUITS
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RUB
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Nom
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C4
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C5
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C6
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C7
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C8
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C9
|
C10
|
C11
|
C13
|
C14
|
C15
|
C16
|
CODE
|
LIBELLE
|
STOCK INITIAL
|
APPRO
|
RAVIT
INTER
|
RAVIT INTRA
|
PROD
|
AUTRE ENTREES
|
VENTE
|
TRANSF INTER
|
TRANSFER INTRA
|
TRANSF VERS GD
|
PROD
|
AUTRES SORTIES
|
COULAGE
|
EXCEDENT
|
STOCK FINAL
|
06
|
B03
|
0
|
0
|
172
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
172
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
07
|
B13
|
3989
|
0
|
63437
|
0
|
0
|
0
|
9945
|
1512
|
0
|
55326
|
10
|
604
|
0
|
0
|
0
|
09
|
P35
|
118
|
0
|
1023
|
0
|
0
|
0
|
1010
|
121
|
8
|
0
|
0
|
14
|
0
|
0
|
0
|
10
|
ACCESOIRES GPL
|
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0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
9
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295
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
12
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ESSENCE NORMAL
|
66123
|
0
|
7170770
|
53912
|
0
|
380
|
5096374
|
77993,535
|
0
|
2115415,7
|
0
|
780,05
|
0
|
0
|
0
|
13
|
ESSENCE SUPER
|
18399
|
0
|
1821257
|
25850
|
0
|
200
|
1112349
|
18723,64
|
0
|
735122,09
|
0
|
160
|
50,9
|
0
|
0
|
14
|
ESSENCE SANS PLOMB
|
0
|
0
|
303319
|
5245
|
0
|
0
|
94439,36
|
0
|
0
|
214174,64
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
15
|
ESSENCE A72
|
767,72
|
0
|
1915,02
|
0
|
0
|
0
|
1915,02
|
767,72
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
16
|
GASOIL
|
272864
|
0
|
27145442
|
201204
|
0
|
2932,43
|
21838275
|
275936,56
|
5527,31
|
5486781,5
|
261,1
|
23477
|
5277,02
|
0
|
0
|
17
|
JET A1
|
0
|
0
|
65751,51
|
6077,75
|
0
|
0
|
71829,26
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
27
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FUEL LOURD
|
0
|
0
|
22119,67
|
0
|
0
|
1
|
22119,67
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
61
|
LUBRIFIANTS
|
9826,7
|
0
|
33021,83
|
1477,72
|
0
|
153,887
|
27426,78
|
3907,6908
|
1500,2641
|
4748,042
|
0,18
|
89,12
|
7,9582
|
1,148
|
0
|
78
|
PRODUITS CHIM. PETRO
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
8
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
79
|
PRODUITS SPECIAUX
|
0
|
11,64
|
13421,64
|
871,975
|
0
|
0,071
|
9950,589
|
100
|
864,36
|
4574,257
|
0
|
0,02
|
0
|
0
|
0
|
81
|
ENVELOPPES
|
24711
|
0
|
11467
|
3039
|
0
|
271
|
10557
|
8726
|
2389
|
7095
|
88
|
653,274
|
84
|
0
|
0
|
91
|
CHAMBRE A AIR
|
8945
|
0
|
3076
|
618
|
0
|
95
|
1725
|
2600
|
671
|
1236
|
45
|
583
|
74
|
0
|
0
|
Doc 10
|
|
|
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|
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AGREG DES PRODUIT DETAILLE UM CBR:HL
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ANNEE 2006
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CR:CCP CENTRE PNEUMATIQUE
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Nom
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C8
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C9
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C10
|
C11
|
C13
|
C14
|
C15
|
C16
|
CODE
|
LIBELLE
|
STOCK INITIAL
|
APPRO
|
RAVIT INTER
|
RAVIT INTRA
|
PROD
|
AUTRE ENTREES
|
VENTE
|
TRANSF INTER
|
TRANSFER INTRA
|
TRANSF VERS GD
|
PROD
|
AUTRES SORTIES
|
COULAGE
|
EXCEDENT
|
STOCK FINAL
|
81
|
ENVELOPPES
|
2664
|
0
|
954
|
96
|
0
|
0
|
876
|
396
|
227
|
1161
|
0
|
34
|
0
|
0
|
0
|
91
|
CHAMBRE A AIR
|
1515
|
0
|
122
|
36
|
0
|
0
|
130
|
500
|
153
|
10
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Résumé
La croissance économique a entrainé la
planète dans une crise écologique et sociale sans
précédent en causant de sérieux dégâts
à l'environnement naturel et en enfonçant l'écart entre le
nord et le sud. Les problèmes environnementaux et sociaux s'imposent
alors comme les futurs défis à relever pour l'humanité.
C'est ainsi qu'apparait le « développement
durable », incitant les différents acteurs, notamment les
entreprises, à opter pour un progrès à triple
dimensions : économique, environnemental et social.
Notre étude a porté sur une entreprise qui est
fortement impliquée aux problèmes d'environnement, ce qui nous
pousse à poser la question suivante : comment évaluer la
performance de l'entreprise de commercialisation et de distribution des
produits pétroliers (NAFTAL) en matière de développement
durable ?
Pour traiter cette problématique, nous avons
utilisé le standard Global Reporting Intiative comme cadre de
référence afin d'élaborer un rapport RSE pour l'entreprise
concernée couvrant l'exercice 2008.
Notre analyse a porté sur des données de nature
financière, sociale et environnementale fournies par les
différents départements de NAFTAL.
Les résultats obtenus nous ont permis de constater des
progrès au niveau de la réduction des émissions CO2,
création de richesse et prestations offertes aux salariés.
Toutefois, un gros travail reste à faire concernant la promotion des
bios carburants, le recyclage des huiles usagés et le soutien aux petits
transporteurs.
Mots clés
Développement durable - Responsabilité
sociétale d'entreprise - Rapport RSE- Global Repoting Initiative -
Performance sociétale
* 1 (1) Jean Marc Huart,
Croissance et développement, Bréal, Paris, 2003, P12
(2) Jean Marc Huart, Croissance et
développement, Bréal, Paris, 2003, P12
* 2 (3) PIB: somme des
valeurs ajoutées de tout les agents économiques situées
sur le territoire national
(4) Beat Burgenmeier, Economie du
développement durable, 2eme édition, De Boeck,
Bruxelles, 2005, P15
(5) Jean Philippe Cotis, Comprendre la
croissance économique, OCDE, Paris, 2004, P32
* 3 (1) Jean Philippe
Cotis, Comprendre la croissance économique, OCDE, Paris, 2004, P
33-34
(2) Beat Burgenmeier, Economie du
développement durable, 2eme édition, De Boeck,
Bruxelles, 2005, P15
(3) Externalité : est l'effet qu'une
transaction peut avoir sur une tierce partie qui n'est pas impliquée
dans la transaction.
* 4 (1) Jean-Claude Van Duysen
et Stephane Jumel, Le développement durable, L'Harmattan, Paris, 2008, P
P : 41 61.
* 5 (2) Louis Vaillancourt,
L'intendance de la création, La vocation écologique de l'humain
dans la théologie de Douglas J. Hall, Mediaspaul, Montréal,
Canada, 2002, P17
(3) Hervé Kempf, entretien avec l'Observatoire
des Inégalités, http://www.altermonde-sans-frontiere.com (date de
mise à jour du site lundi 23 juillet 2007), 19 juin 2007
* 6 (1)Elisabeth Laville,
L'entreprise verte, 3emeédition, Pearson Village Mondial,
Paris, 2009, P72 (2) Rapport du Groupe d'experts intergouvernemental
sur l'évolution du climat, bilan 2007 des changements climatiques,
Rapport de synthèse, P36
* 7 (1) Jean Yves Martin,
Développement durable ? Doctrines, pratiques, évaluations,
IRD Editions, Paris, 2002, P P : 53 60
* 8 (1) Pierre André,
Claude E. Delisle et Jean-Pierre Revéret, L'évaluation des
impacts sur l'environnement, 2eme édition, Presses Internationales
Polytechnique, Montréal, 2003, P5.
* 9 (2) Al Gore : est
un
homme
politique américain, co-fondateur et chairman de Generation
Investment Management LPP, fond d'investissements à long terme dans
l'économie durable
* 10 (_) Michel Bassand,
Métropolisation, Crise écologique et développement
durable, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, Lausanne, 2000,
P56.
(2) Catastrophe de Tchernobyl :
accident
nucléaire qui s'est produit le
26
avril
1986 dans
la
centrale
nucléaire Lénine en
Ukraine qui a
provoqué a engendré de lourdes conséquences.
* 11 (_) Jean Yves Martin, Le
développement durable ?doctrines pratiques évaluations,
(Rapport Brundtland P47), IRD éditions, Paris, 2002, P51
(2) Pierre André/Claude E Delisle/Jean Pierre
Revéret, L'évaluation des impacts sur l'environnement, 2eme
édition, Presses Internationales Polytechnique, Montréal, 2003,
P8
(3) Paolo Baracchini, Guide a la mise en place du
management environnemental en entreprise selon ISO 14001, 3eme édition,
Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 2007, P9
(4) Jean Yves Martin, Le développement
durable ?doctrines pratiques évaluations, IRD éditions,
Paris, 2002, P75
* 12 (_) Beat Burgenmeier,
Economie du développement durable, 2eme édition, De
Boeck,
Bruxelles, 2005, P 43-44
* 13 (1) Pierre André,
Claude E. Delisle et Jean-Pierre Revéret, L'évaluation des
impacts sur l'environnement, 2eme édition, Presses Internationales
Polytechnique, Montréal, 2003, P P : 11 14
* 14 (_) Yvette Lazzeri,
Emmanuelle Moustier, Le développement durable : du concept à
la mesure, L'Harmattan, Paris, 2008, P P : 51 55
* 15 (_) Yvette Lazzeri,
Emmanuelle Moustier, Le développement durable : du concept à
la mesure, L'Harmattan, Paris, 2008, P P : 20 22
* 16 (2) Agenda 21 : est
un plan d'action pour le développement durable en vue
du 21EME siècle adopté par 173 chefs
d'État lors du sommet de la Terre, à Rio,
en 1992.
* 17 (1)
http://www.euractiv.com/fr/developpement-durable/dveloppement-durable-introduction/article-120357,
Publié: mercredi 18 août 2004, Mis à jour: mardi 30 janvier
2007
(2) Bernard Guibert et Serge Latouche,
Antiproductivisme altermondialisme décroissance, Parangon, Lyon, 2006, P
13
* 18
* 19 (_) Novethic :
Filiale de la Caisse des Dépôts, centre de recherche sur la
Responsabilité Sociale et Environnementale des entreprises (RSE) et
l'Investissement Socialement Responsable (ISR) et un media expert sur le
développement durable.
* 20 (_) Vincent Commenne,
Responsabilité sociale et environnementale: l'engagement des acteurs
économiques, Editions Charles Léopold Mayer, Paris, 2006,
P71-72
* 21 (_) Christian Brodhag,
Natacha Gondran et Karen Delchet, Du concept a la mise en oeuvre du
développement durable : théorie et pratique autour de guide SD
21000, Vertigo - La revue en sciences de l'environnement, Vol 5, No 2,
Septembre 2004, P1
* 22 (_) Jean-Pascal Gond, Les
stratégies de développement durable nourrissent-elles la
performance économique des entreprises ?, Rapport de l'Observatoire
sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE), Paris,
Juillet 2003, P 6-7
* 23 (1) Observatoire sur la
Responsabilité Sociétale des Entreprises,
www.orse.org/fr/home/index.html, mise à jour du 9/03/2010
* 24 (_) Vincent Commenne,
Responsabilité sociale et environnementale: l'engagement des acteurs
économiques, Editions Charles Léopold Mayer, Paris, 2006, P82
* 25 (_) Vincent Commenne,
Responsabilité sociale et environnementale: l'engagement des acteurs
économiques, Editions Charles Léopold Mayer, Paris, 2006, P77
* 26 (_) Carlos Pardo,
Jean-Pascal Gond, Christian Gollier, Charles Fombrun et Jean Pierre Piotet,
Les stratégies de développement durable nourrissent-elles la
performance économique des entreprises ?, Rapport de l'Observatoire
sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE), Paris,
Juillet 2003, P P: 14 40
* 27 (_) ISR :
investissement qui rassemble toutes les démarches qui consistent
à intégrer des critères extra-financiers dans les
décisions de placements et la gestion de portefeuilles.
* 28 (_) M. Kalika, Entreprise
et écologie, L'Harmattan, Paris, 1997, P37
* 29 (_) Département
Hygiène et sécurité HSEQ NAFTAL
* 30 (1) Vincent Commenne,
Responsabilité sociale et environnementale: l'engagement des acteurs
économiques, Editions Charles Léopold Mayer, Paris, 2006, P
P : 67 69
* 31 (_) Eric Persais,
Maître de conférences - laboratoire Cerege - université de
Poitiers, Le rapport de développement durable (ou stakeholders'
report1), un outil pour une gouvernance sociétale de l'entreprise ?, P
10, 11
* 32 (_) Christophe Sempels et
Marc Vandercammen, Oser le marketing durable, Pearson, 2009, P134
* 33 (_) RG Lignes directrices
pour le reporting développement durable, Global Reporting Initiative,
http://www.globalreporting.org/ReportingFramework/ReportingFrameworkDownloads/,
P3
* 34 (_) Eric Persais,
Maître de conférences - laboratoire Cerege - université de
Poitiers, Le rapport de développement durable (ou stakeholders'
report1), un outil pour une gouvernance sociétale de l'entreprise ?, P
13, 14
* 35 (_) Christophe Sempels et
Marc Vandercammen, Oser le marketing durable, Pearson, 2009, P134
* 36 (_) RG Lignes directrices
pour le reporting développement durable, Global Reporting Initiative,
http://www.globalreporting.org/ReportingFramework/ReportingFrameworkDownloads/,
P3
* 37 (_) Eric Persais,
Maître de conférences - laboratoire Cerege - université de
Poitiers, Le rapport de développement durable (ou stakeholders'
report1), un outil pour une gouvernance sociétale de l'entreprise ?, P
13, 14
* 38 (_) Solange Tremblay, Développement
durable et communications: au-delà des mots, pour un véritable
engagement, Presses de l'université du Québec, 2007, P74
* 39 (_)
http://www.globalreporting.org/AboutGRI/WhatIsGRI/, mise à jour du
20/03/2010
* 40 (_) RG Lignes directrices
pour le reporting développement durable, Global Reporting Initiative,
http://www.globalreporting.org/ReportingFramework/ReportingFrameworkDownloads/,
P P : 8 19
* 41 (_) RG Lignes directrices
pour le reporting développement durable, Global Reporting Initiative,
http://www.globalreporting.org/ReportingFramework/ReportingFrameworkDownloads/,
P 20
* 42 (_) AL Les niveaux
d'application du cadre GRI, Global Reporting Initiative,
http://www.globalreporting.org/ReportingFramework/ReportingFrameworkDownloads/,
P 1
* 43 (_) RG Lignes directrices
pour le reporting développement durable, Global Reporting Initiative,
http://www.globalreporting.org/ReportingFramework/ReportingFrameworkDownloads/,
P 19
* 44 (_) Elisabeth Laville,
L'entreprise verte, 3emeédition, Pearson Village Mondial,
Paris, 2009, P 94
* 45 (_) RG Lignes directrices
pour le reporting développement durable, Global Reporting Initiative,
http://www.globalreporting.org/ReportingFramework/ReportingFrameworkDownloads/,
P P : 25 36
* 46 (_) www.Naftal.dz mise
à jour du 11/04/2010
* 47 (_)
Http://www.sonatrach-dz.com/site-hse-new/page-polit-hse.htm, mise
à jour du 15 Avril 2010
* 48 (_) AL Les niveaux
d'application du cadre GRI, Global Reporting Initiative,
http://www.globalreporting.org/ReportingFramework/ReportingFrameworkDownloads/,
P 2
* 49 (_) Taux moyen de
croissance (ou diminution) annuelle = v (V2008 / V2006) -
1
* 50 _ NEDC : New European
Driving Cycle, un cycle de conduite automobile conçu pour
imiter les conditions rencontrées sur les routes européennes
* 51 _ CADC :
Canadian Association of Diving Contractors
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