L'apport de la RDC dans le commerce international de 2001 à 2007, état des lieux et perspectives( Télécharger le fichier original )par Christian BALEMBOMFUMU - MUNLEMVO Université de Kinshasa - Licence 2010 |
§2. Apport extérieurs33(*)Durant la période qui va de 2001 à 2007, la RDC a bénéficié de l'appui des partenaires extérieurs pour le développement de son économie. Cet apport se divise en 3 catégories à savoir : ? L'assistance financière ? L'assistance technique ou matérielle ? Les investissements directs étrangers (IDE). Par ailleurs, l'aide publique au développement a repris progressivement depuis 1999, et le soutien financier de la communauté internationale est l'une des clés du redressement économique. Le FMI a accordé un prêt de 750 millions de dollars dans le cadre de la FRPC (Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance) sur la période 2002-2005, et la Banque mondiale un prêt de 450 millions de dollars dans le cadre de son ERC (Crédit pour la reprise économique), 214 millions ayant été approuvés en septembre 2003 et 200 millions en février 2004. En 2004, l'aide extérieure dépassait un milliard de dollars, dont près des deux tiers provenaient des institutions multilatérales.34(*) A. Assistance financièreSelon les données disponibles, les ressources extérieures non remboursables mobilisées par la RDC auprès de ses partenaires extérieurs multilatéraux comme bilatéraux se sont chiffrées à 296,2 millions USD en 2001 ; 431,2 millions USD en 2002 ; 552,9 millions USD en 2003, 578,9 millions USD en 2006. La RDC a bénéficié aussi des dons et prêts auprès de ses partenaires. B. Assistance technique ou matérielleDans le cadre de cette assistance, l'Etat congolais s'est vu être accompagné par la BM (Banque Mondiale) et le FMI (Fond Monétaire International) dans l'élaboration des programmes, des plans tels que le PIR, le PEG, le FRPC, le DSCRP, le PPTE etc. L'union européenne aussi et la BAD sans oublier la République Sud Africaine ont contribué efficacement au développement de la RDC ces 10 dernières années. C. Investissements directs étrangers (IDE)D'autres systèmes beaucoup plus efficaces ont été développés pour aider au développement des pays amis. Les investissements directs étrangers constituent le moyen adéquat pour raffermir les liens de collaboration, d'entente et de coopération mutuellement avantageuse entre des nations et les peuples du monde.35(*) Au niveau de la RDC, les secteurs miniers, de constructions, de services télécommunications et bancaires ont connu un boom économique. Le boom minier s'est réalisé au Katanga, les 2 Kasaï, la province orientale, les 2 Kivu et le Maniema et cette situation a même permis la cotation en bourse de certaines entreprises congolaises. En 2003, les flux d'investissements étrangers ont atteint 132 millions de dollars et représentaient 23,6 % de la formation brute de capital fixe. Les IDE (investissements directs étrangers) en RDC se sont élevés à 500 millions de dollars en 2006, contre 405 millions en 2005 et une moyenne annuelle de seulement 5 millions entre 1990 et 2000. Les investisseurs étrangers, plus particulièrement les Chinois et les Sud-Africains, ont diversifié leurs placements dans le secteur minier mais également dans l'énergie et le secteur bancaire. Avec le retour de la paix et le succès des élections, les montants d'IDE devraient encore augmenter. Déjà, il y a décrispation au niveau des investisseurs. Ils viennent de plus en plus nombreux et divers.36(*) Les secteurs de transport et de manufacture sont en expansion aussi. Les mouvements des capitaux entre les pays peuvent prendre deux formes soit la création d'entreprise à l'étranger ou soit une prise de participation dans une société étrangère ou un rachat. Plusieurs sociétés étrangères se sont implantées en RDC ou ont créé des succursales en RDC. Cela se constate surtout dans le secteur de communication, bancaire ou soit globalement dans le secteur service. Pour être plus concret, dans le secteur minier, nous pouvons parler des multiples joints venture signés entre la GECAMINES et les multinationales étrangères. La MIBA avec les Sud-Africains de De Beers, Kilomoto avec les canadiens d'Anglo-gold. Dans le secteur de la télécommunication, nous avons le rachat de GSM par Vodacom, SAIT telecom (OASIS) par Tigo et l'implantation de Celtel devenu ZAIN et de CTT (Congo Chine Telecom). Dans le secteur bancaire, il y a la prise des parts des belges de Fortis dans la BCDC et l'implantation des banques comme la Banque congolaise, la BIAC, l'ECOBANK, de la PROCREDIT BANK CONGO, etc. * 33 BCC, Op.cit, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006 * 34 www.wikipedia.org: l'économie de la république démocratique du Congo * 35 LONGUNGA, R., Op.cit, p.51. * 36 www.wikipedia.org: l'économie de la république démocratique du Congo |
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